22.6.24

VOW FLY, ELDUOB, BOUDLE, DOUBLE


à Lili & Roro

  Les 7 romans de Thilliez au Fleuve Noir, en-dehors de la saga Sharko-Henebelle, constituent une ahurissante énigme qui m'intéresse depuis la parution de Rêver (2016), mais qui n'a révélé toute sa complexité qu'avec Norferville cette année. Cette complexité passe par l'intrication de plusieurs thèmes et de plusieurs niveaux d'analyse:
- Fibonacci, avec les nombres de chapitres des 6 derniers romans formant un équilibre arithmétique si précis qu'aucun ne semble pouvoir être modifié. Cet équilibre semble inspiré par les nombres 64 et 441, 64 nombre de chapitres de Puzzle, le premier des 6, 441 nombre de chapitres des 6. 64 et 441 sont les carrés des nombres de Fibonacci 8 et 21.
- 64 et 441 sont les valeurs du mot "vérité" en grec et hébreu, or le roman précédant ces 6 est Vertige, se passant dans un gouffre nommé Vérité. On peut dénombrer 210 occurrences du mot "vérité" dans les 7 romans, totalisant 490 chapitres, la somme des valeurs de leurs titres étant 910, multiple de 7 comme 210 et 490.
- Multiples occurrences des nombres 52-84-136-220 (Fibos multipliés par 4) dans les 4 derniers romans, sous diverses formes, nombres de chapitres (84 pour Il était deux fois, 136 pour les deux autres volets de la trilogie, 220 pour la trilogie), nombres de lettres des acrostiches (84 pour Il était deux fois, 52 pour Le manuscrit inachevé), gématries (entre autres, 52 et 84 pour les acrostiches achevant les deux versions du Manuscrit inachevé, 136 pour NORFERVILLE). J'ai émis l'hypothèse que le germe initiateur soit la valeur 52 d'ABRACADABRA.
- Jeux avec les valeurs des noms de l'auteur, THILLIEZ = 101, palindrome, et FRANCK THILLIEZ = 154, autorisant les partages palindromes 68-86 (VERTIGE-REVER), et 59-95 (DOUBLE-JUMEAUX, ainsi que les nombres de lettres des acrostiches de Il était deux fois et Le manuscrit inachevé).
  Je crois n'avoir pas souligné jusqu'ici qu'au centre de l'heptalogie figure LE MANUSCRIT INACHEVE = 202, débutant par le crash de la voiture JU-202-MO. Ce double de THILLIEZ = 101 est précédé par PUZZLE = 106, double de FRANCK = 53.
- Il y a encore la piste ILE-LAC, menant aux mots CE-LA-IL, valeurs Fibos 8-13-21. Je remarque maintenant que IL apparaît deux fois dans le nom thILLIez, sous forme palindrome, au centre du nom, laissant THEZ = 59, et donc 95 pour FRANCKILLI. On peut lire dans les prénom et nom, superposés sur les couvertures comme sur les dos des livres, CE IL LA.

  Cet archi-bref résumé des milliers de mots des billets de mai-juin m'a ainsi conduit à cette nouvelle découverte, qui a un écho immédiat avec Yves Durnan, le père d'Abigaël dans Rêver, qui mène une double vie sous le nom de Xavier ILLInois.
  A remarquer que les valeurs de ce prénom-nom, 79-99, encadrent le nombre de chapitres, 89 (Fibo).
  J'avais aussi vu que X, le chiasme, était un élément commun avec les deux romans suivants (et avec quelques autres aussi), or la capitale de l'Illinois est Chicago, dont un diminutif courant est Chi, ou Chi-town (Chi ou Khi nom de la lettre grecque χ, s'écrivant χί d'isopséphie 610, 15e terme de la suite de Fibonacci).
  Et ceci me rappelle que le film X de Othmar Mölzer, dans Labyrinthes, compte 610 plans:
— Le film dure exactement cinq minutes et trente-quatre secondes, mais il comprend six cent dix plans mélangés et recollés bout à bout.
  5 et 34 sont aussi des Fibos, et Fibonacci semble bien être le point commun entre ces diverses pistes (59-95 constitue le partage doré de 154), mais jusqu'où cela va-t-il?
  Franck a reconnu utiliser la fameuse suite dans certains de ses romans, Labyrinthes venant tout de suite à l'esprit avec son docteur Fibonacci, et les termes de la suite émaillant le texte, en 55 chapitres, son 10e terme.
  Mais voilà, dans les "secrets d'auteur" qui étaient en 2022 accessibles en ligne à ceux qui auraient résolu l'énigme de la page 377 (14e terme), Franck écrivait:
  Vous l’avez peut-être remarqué, il y a trois temporalités très différentes dans le livre : la séquestration de Julie qui s’étend sur huit ans, la quête de Lysine qui dure une semaine, et le mystère autour de Véra, qui se passe principalement sur vingt-quatre heures. Ces trois fils sont à peu près équilibrés, en termes de volume, même si le nombre de chapitres diffère légèrement : 20 sont consacrés à Véra, 23 à Lysine, et 16 à Julie.
  Ceci fait déjà 59, et ne prend pas en compte les 2 chapitres Camille. Selon mes propres calculs, il y a 18 chapitres Véra, 19 Lysine, 16 Julie, total 53, + les 2 chapitres Camille, 55: le compte est bon.
  Mais Franck n'en savait rien? Si l'erreur était envisageable en 2022, des milliers de lecteurs ont lu le texte, et ont pu signaler cette incohérence, comme moi sur Quaternité, or ces "secrets" ont été repris tels quels dans l'édition collector de la trilogie, en septembre 2023. Alors? je n'ai aucune idée de ce que peuvent signifier ces bizarreries.
  La meilleure analogie qui me vient à l'esprit est l'IA du style ChatGPT, qui, malgré ses connaissances pratiquement eidétiques, peut proférer les bourdes les plus énormes. Je n'arrive pas à imaginer quel esprit aurait pu concevoir une architecture accumulant de telles harmonies enchevêtrées, mais si c'était le résultat de milliers d'heures de calcul d'un super-ordi?

  J'ai aussi parfois l'impression que Franck se moque de son lectorat, et profite de son statut d'auteur reconnu pour assener les outrances les plus invraisemblables. Ainsi, Sophie Enrichz, personnage de Labyrinthes, voit son irréalité exposée dans le roman, son nom étant l'anagramme de "schizophrénie". S'il est aussitôt signifié que c'est un pseudo, la journaliste Lysine Bahrt est assurée être un personnage réel, or il n'est pas difficile d'en découvrir l'anagramme, "labyrinthes".
  On n'en est peut-être plus à ça près avec le docteur Fibonacci qui mène la danse, mais ce nom Bahrt est aussi l'anagramme de Barth, or John Barth est un important littérateur américain, également amateur de nombre d'or et de Fibonacci. Son chef-d'oeuvre Letters (1979) envisage via son double littéraire James Bray le renouveau de la littérature par l'informatique, et l'écriture du roman idéal par un ordi, roman idéal que le lecteur peut comprendre être précisément Letters.
  Incidemment, Letters peut constituer le 7e volet d'une heptalogie, car c'est un roman épistolaire constitué d'échanges entre "l'auteur" et 6 personnages issus de ses 6 premiers romans.
 
  Il vient de me venir une idée ce 19 juin: quels sont les rangs des romans de l'heptalogie au Fleuve Noir?, où Franck a publié 16 romans, 9 de la saga Sharko-Henebelle, et ces 7, qui y ont les rangs 3-5-8-10-12-14-16, somme 68, la même que pour les Sharko, 1-2-4-6-7-9-11-13-15.
  Etonnant, d'autant que NORFERVILLE = 136, la somme de ces 16 rangs, et qu'il compte 68 chapitres, la somme des rangs des 7 non-Sharko.
  Après tout, si j'ai pu envisager un plan à partir de Vertige en 2011, ce n'est qu'un petit pas de plus de partir de 2010 avec Le syndrome E, et l'arrivée de Franck au Fleuve Noir.
  Fleuve Noir... Le nom de la maison présente certaines analogies avec Norferville, ce titre aurait-il été choisi dès 2010?

  9 et 7, 7 et 9... Ma quête de vérité m'a conduit aux valeurs 79 de VERITE et 97 de TRUTH. Ceci me fait souligner que Le manuscrit inachevé débute par la phrase
Juste un mot en avant : un xiphophore.
en 7 mots livrant l'acrostiche JUMEAUX, et s'achève sur la phrase
Chaque être se tut, livré enfin au noir éternel.
en 9 mots livrant l'acrostiche C'EST LEANE.
  Le manuscrit inachevé débute doublement par la phrase JUMEAUX, car c'est d'une part l'exergue du prétendu roman de Caleb Traskman, et d'autre part la première phrase de sa prétendue préface par son fils Jean-Luc (que j'ai comptée comme un chapitre).

  Les valeurs 95 et 84 de JUMEAUX et C'EST LEANE font partie des éléments qui m'ont conduit à identifier les séries additives de type Fibonacci 59-95-154... et 52-84-136... dans l'heptalogie.
  Je renonce pour l'instant à étudier plus avant cet ensemble de 16 romans, me bornant à un constat immédiat. Je n'ai vu de relations 52-84... que dans les 4 derniers romans de l'heptalogie, rangs 10-12-14-16, somme 52. Il reste donc 84 pour les rangs des 12 autres titres.
  Par-delà le surcroit de complexité que laisse présager cette nouvelle approche, elle efface le sentiment de manque que j'éprouvais à ne considérer que les 7 romans sans Sharko.

  Je peux enfin en venir à ce qui était prévu en débutant ce billet, quelque chose qui m'est apparu il y a une quinzaine environ, mais que j'hésitais à partager tant il me semble que ça n'a rien à voir avec les éventuelles intentions de Franck, tant ça m'entraîne vers des abîmes où je pourrais perdre le peu de raison qui me reste.
  Je crois que le déclic a été de considérer la trilogie Traskman comme un tout, et de réduire l'heptalogie a 5 éléments, avec au milieu Rêver, un palindrome cher à Franck.
  Enlever les 89 chapitres de Rêver au total 490 mène à 401, un nombre qui évoque à l'hébraïsant les première et dernière lettre de l'alphabet hébreu, Alef et Taw, A et T qui sont aussi les chiffres 1 et 400.
  Il y a quantité de théories diverses sur ces lettres, qui ont par exemple inspiré la série BD de Jodorowsky, dont le dernier tome dessiné par Arno est La porte de la vérité. Je n'ai pas lu, mais me permets d'imaginer qu'il y a un rapport avec le mot hébraïque emet, "vérité", AMT, dont les première et dernière lettres sont A et T.
  M, Mem, est vue comme "milieu de l'alphabet", ce qui n'est exact qu'en considérant les formes finales des lettres. On a ainsi 27 glyphes dont M est le 14e.
  Difficile de voir un M dans Rêver, quoique, avec le V au centre, on peut toujours
.
  Son héroïne Abi a la phobie de l'eau, et l'eau est extrêmement importante dans le roman. La lettre Mem a pour origine mayim, "eau".

  AT est aussi le premier couple atbash, ou ATBS, le code dont la présence authentifiée dans la Bible est probablement le plus vieux témoignage de codage alphabétique.
  Il s'agit de substituer à l'une des 22 lettres de l'alphabet hébreu la lettre correspondante dans l'alphabet écrit à rebours. Il y a ainsi 11 couples de lettres, et 11 valeurs pour ces couples, en fait 10 car les derniers sont YM = 10+40 et KL = 20+30.
  A noter que AT est un mot très courant en hébreu, mais qui ne se traduit pas. Il indique que le nom qui suit est à l'accusatif . KL à l'extrême est très courant aussi, et signifie "tout", ainsi les exégètes voient en KL et AT "tout" et "rien"...

  Avoir vu dans les 401 chapitres, hors Rêver, la valeur du couple atbash AT a presque aussitôt conduit à un dessillement. Les nombres 59, 95, 68, 86, rencontrés à plusieurs reprises dans mon étude, sont aussi des valeurs de couples atbash (NT, ÇH, SH, PW). Je n'y insiste pas, car la plus importante révélation a été 136, valeur du mot auto-atbash KPWL, כפול, kafoul, "double".
  Un mot auto-atbash est un mot dont l'atbash est son propre renversement, ainsi KPWL devient LWPK. C'est une obsession personnelle, souvent évoquée sur Quaternité.

  136 et "double" ont tant d'échos que je ne sais trop par où commencer.
  Bien sûr NORFERVILLE = 136, double de son chapitrage.

 Il s'y ajoute qu'il s'agit du 16e roman de Thilliez au Fleuve Noir, 136 somme des nombres de 1 à 16, et du 7e en dehors des Sharko, ces 7 ayant les rangs 3-5-8-10-12-14-16, somme 68.

  J'avais aussi vu que 136 était le double de la valeur de REVER, avec possibilité de lire l'anagramme
REVER  FILLON = 68 68.
  Sharko a-t-il voté Fillon ?

  Il y a toujours le découpage doré des 68 chapitres et 440 pages en 42 et 272, double de 136. A ce sujet j'avais rappelé que le premier roman de Franck ayant retenu mon attention était
DEUILS DE MIEL = 118, 2 fois 59 = DOUBLE,
en 34 chapitres, moitié de 68,
et qu'avec l'auteur
DEUILS DE MIEL FRANCK THILLIEZ = 272, mais j'avais alors oublié que 272 était le double de kafoul, "double", ce que j'avais pourtant souligné en 2015.

  118 est aussi la valeur de MANUSCRIT, et le fameux Manuscrit inachevé est double à plus d'un titre, car c'est le titre du roman de Thilliez qui contient le roman de même titre de Caleb Traskman, dont l'héroïne est l'auteure d'un roman de même titre...
  Et le Manuscrit inachevé a un double dénouement, énigmatique dans chaque cas, les énigmes résolues livrant
C'EST CELA  ABRACADABRA = 84 + 52 = 136, maintenant consciemment kafoul, "double".

  Si les doubles concernent 68, 136, 59, et en dehors du thème du double 53 et 101, valeurs de FRANCK et THILLIEZ, il y une curiosité avec le couple atbash ÇH, צֶה, valeur 95.
  Parce qu'elle est atteinte d'une maladie qui peut la faire tomber en catalepsie à tout moment, Abi Durnan dans Rêver est surnommée Tsé-Tsé par ses collègues, or en hébreu la mouche tsé-tsé se dit זְבוּב הַצֶּה־צֶה, zevuv ha tsé-tsé, avec donc la répétition de ce couple atbash צֶה.
  J'avais renoncé à mentionner ma première interprétation de ce surnom, de valeur 44+44 selon notre alphabet, soit 88. Comme déjà dit, Rêver s'achève sur un chapitre 89, mais n'en compte que 88, parce que le chapitre 57 qui donnait une clé du mystère est délibérément omis (mais rien n'obligeait Franck à écrire ce chapitre, accessible en ligne).
  Je n'ai pas pris en compte ce chapitre absent, mais ai pris comme pour les autres romans l'épilogue en compte, pour arriver au total 89 (Fibo).

  Il est possible de parvenir au double de 86 par l'addition des chapitres de Vertige, Labyrinthes, et  Norferville,
49 + 55 + 68 = 172,
en remarquant au passage que la somme intermédiaire est 104, valeur du couple atbash DQ, renversement du 401 de AT.

  Curieux de parvenir à ce résultat avec les 68 chapitres de  Norferville, et ceux de Vertige dont la valeur est le seul 86 immédiat, mais il y a bien davantage avec une révélation qui aurait pu survenir bien plus tôt.
  Les 6 lettres différentes de VERTIGE forment 3 couples atbash dans notre alphabet, EV-GT-IR.
  Et ceci, je le sais depuis le 9 février 2002, où une colistière a partagé sur la liste Oulipo que son nom, GRIVET, devenait TEVIRG selon le rot-13 (code consistant à remplacer chaque lettre par sa correspondante 13 rangs plus loin, ou 13 rangs plus tôt).
  C'était la première fois que j'entendais parler du rot-13, dont il existe un équivalent en hébreu, l'albam, qu'on pourrait appeler rot-11, sans usage biblique avéré. Il m'était presque aussitôt apparu que les groupes E-G-I et R-T-V étaient doublement symétriques dans les deux moitiés de l'alphabet, ainsi EGI devenait RTV en rot-13, et vice-versa, mais VTR en atbash, et vice-versa aussi.
 

  Les correspondances atbash et albam représentées par phrère Sam:
 

  Si GT est le couple central des deux moitiés de notre alphabet, le couple correspondant dans l'alphabet hébreu est פו, WP, de valeur 86, celle de VERTIGE qui a contribué à m'orienter vers la piste atbash...

  Vertige ultime... La recherche de mots composés des 6 lettres VERTIG m'a appris qu'il existe un médicament contre les troubles de l'oreille interne nommé Vertig, ce qui est tout à fait logique, mais il l'est beaucoup moins qu'il existe DEUX romans français portant ce titre, lesquels seront étudiés dans le prochain billet.
  Leurs auteurs se prénomment Laureline et Richard. La découverte plus haut que ILLI était au centre de THILLIEZ m'a fait dédier ce billet "à Lili & Roro", en pensant à une Lili qui m'est chère, et à Robert Rapilly, un colistier oulipien qui m'a beaucoup inspiré (mais que je n'ai jamais appelé Roro). Le prochain billet sera donc dédié "à Lolo & Riri".

  Pourquoi Roro après Lili ? Mon obsession atbash et double renversement m'a fait souvent mentionner le thriller La formule de Dieu, où Einstein est imaginé avoir laissé un ultime message, ! ya ovqo, doublement codé, par le chiffre d'Alberti qui livre ! il rsvb, puis par atbash, ! ro ihey, qu'il suffit de renverser pour obtenir yehi or !, le Fiat lux ! de Gn 1,3, "Que la lumière soit !"
  Le jeu atbash LI-OR m'a paru remarquable, car or signifie "lumière" ou "feu" en hébreu, de même li en chinois. La résolution de l'énigme passe d'ailleurs par la Chine, plus exactement le Tibet, où un sage bouddhiste élève d'Einstein révèle que la formule ! ya ovqo résulte d'un double codage. Le sage éprouve le besoin de sortir pour mettre les enquêteurs sur la voie:
– Où ?
– À la lumière, dit Tenzing. J’éclairerai votre chemin sur un chemin lumineux.       
  C'est la fin du chapitre 32 du roman qui compte un prologue et 53 chapitres. Je découvre en reprenant le texte que cette "lumière" dévoilée au 33e élément correspond à la césure d'or de 54 éléments, 54 étant la valeur de LI OR. De fait, tout couple atbash tel LO ou IR a pour valeur 27, ce qu'indique Wikipédia sous une étrange formulation.
  Au moment où je m'étais repenché sur ce jeu LI OR, un hasard m'avait conduit à un roman dont l'héroïne se nomme Lior. C'est une orpheline originaire du Népal, et je n'avais plus à l'esprit alors l'épisode tibétain de La formule de Dieu.

  Si Albert Einstein n'a jamais dit "Tout est relatif", la formule lui est souvent attribuée; Jacques Perry-Salkpw a trouvé cette superbe anagramme de son nom,
Rien n'est établi.
  J'ai cité récemment Jacques à deux reprises, pour ses anagrammes de "Irène Adler" et "La vérité". Membre de la liste Oulipo, Jacques a été gratifié par ses colistiers d'un recueil d'hommages pour ses 50 ans, le 11 juin 2009. Parce que Jacques est aussi un palindromiste hors pair, ma principale contribution était un carré Sator atbash, en hébreu.

  Il se trouve que SaLKoW peut s'écrire en hébreu SLKB, un mot auto-atbash, et que KPWL, le kafoul ou  "double" vu plus haut, se conjugue idéalement avec lui pour composer ce carré SATOR dont les deux lignes inférieures sont non seulement le renversement des deux supérieures, mais aussi leur atbash. L'ensemble peut constituer un énoncé valide, BKL SKPWL, LW PK: SLKW, "Par tout ce qui est double, à lui le flacon: Salkow".
  Je n'avais pas souligné à l'époque que chaque ligne ou colonne contenait les lettres KL, כל, de valeur 50.

  Une formidable série de coïncidences est associée à l'édition de ce recueil, qui fut remis à Jacques le 22 mai 2009. Je ne pourrais y croire si je n'en avais les preuves, accessibles à tous.
  On en trouvera des échos ici, et dans d'autres billets de l'époque. Il n'est pas question de tout reprendre, mais une des coïncidences s'enrichit aujourd'hui d'un important écho. Alors que je n'avais rien publié sur papier depuis plus d'un an, je reçus trois jours après la remise de la BLO 13 à Jacques mes exemplaires d'auteur de l'OdS 34, le recueil de nouvelles Rêves de Razès, et de la revue FdL 21, Fleur de Lune, éditée par mes amis BD & BD, qui m'avaient fait la surprise d'y publier un de mes textes sans me prévenir.
  13-21-34 sont mes Fibos fétiches, ce qui explique comment je mes suis intéressé particulièrement à Franck, après la découverte de Deuils de miel, en 34 chapitres offrant un clair partage 21-13.
  J'avais rencontré deux ans plus tôt Philippe Marlin, le directeur de l'OdS (l'Oeil du Sphinx), alors qu'il venait de recevoir les exemplaires de sa prochaine parution, un hommage à la revue Planète. Ceux qui comme lui et moi étaient des ados curieux dans les années 60 appréciaient cette revue. Il s'était trouvé qu'en juillet 2003 un bouquiniste du marché de Digne en avait quelques numéros, dont le n° 34 (mai 1967) dont je me souvenais pour son dossier sur Ernst Fuchs. Le bouquiniste avait aussi, parmi une dizaine de numéros, les 13 et 21, et mon obsession m'avait fait les acheter aussi.
  Je serais bien en peine d'expliquer pourquoi, peu après la parution de l'OdS 34, il m'est venu d'éplucher le Planète 34, jusqu'à lire le détail en page 202 des 100 lecteurs parmi 5500 qui avaient gagné un abonnement à la revue en répondant à un questionnaire, mais le 11e de la liste était Philippe Miecret, que je savais depuis peu être le vrai nom de Marlin.
  J'ai déjà dit tout ça, mais l'élément nouveau est que, en présentant le tableau atbash plus haut, je me suis avisé que les couples atbash FU et HS, intermédiaires entre les EV-GT-IR composant VERTIGE, ces couples FU HS figurent dans FUcHS. Rusé renard! Crédité de 16 enfants (une bio détaillée ici, mais traduite approximativement du russe).
  Rêver a en couverture une tête de renard, car le psychopathe surnommé Freddy par les enquêteurs se cache sous un masque de renard.

  Comme le nombre 401 des chapitres de l'heptalogie, sans Rêver, m'a orienté vers le premier couple atbash, formé des première et dernière lettre de l'alphabet hébreu, j'ai confronté le premier titre et le dernier. Chacun contient 3 couples atbash (dans notre alphabet):
VERTIGE = EV-GT-IR + E = 81 + 5;
NORFERVILLE = EV-LO-IR + NFRLE = 81 + 55.
  Incidemment, 81 fait partie d'une suite additive qui m'intéresse, récemment étudiée; chacun de ses termes est la somme de 5 Fibos consécutifs, ainsi 81 correspond à 5+8+13+21+34, et il s'ensuit qu'un terme de la suite 52-54-136..., ou 4*F(n), présente sur l'OEIS, correspond à la somme de 6 Fibos consécutifs. Je n'ai pas souvenir de l'avoir remarqué avant cette opération sur NORFERVILLE, mais l'OEIS donne l'équation équivalente
4*F(n) = F(n-2) + F(n) + F(n+2)
ainsi que
4*F(n) = F(n+3) - F(n-3).

  Quant au 86 de VERTIGE, ou 5+8+13+21+34 + 5, 5 est aussi 2+3, ainsi 86 est la somme de 7 Fibos consécutifs, pas mal pour un titre de 7 lettres débutant une heptalogie.
  Il s'agit de la suite 22096 de l'OEIS, où cette propriété est remarquée:
a(n) is the sum of seven consecutive Fibonacci numbers.

  Passons... Ces 81+5 et 81+55 m'ont aussitôt rappelé quelque chose qui n'a évidemment aucun rapport logique avec Thilliez, mais je suis assez confiant qu'une bonne part de mes investigations de mai et juin est fort éloignée de ses intentions...
  C'est quelque chose qui m'a marqué, et que j'ai cité à maintes reprises. Au plus bref, le 2 juillet 2010, 4 jours avant mon 60e anniversaire, j'ai appris l'apparition d'un crop circle dans le Wiltshire codant pour le nombre d'or arrondi à 8 décimales, 1.61803399, alors que j'étais en train d'étudier une BD où 5 crop circles codaient pour les 60 premières lettres du mot infini de Fibonacci, soit:


  Il n'y a pas de sens immédiat à arrêter à 60 lettres ce mot infini qui est constitué d'états successifs significatifs, les 5 lettres BABBA au stade 5, par exemple, le dernier état significatif étant les 55 premières lettres, au stade 10 (5 et 55 sont les Fibos 5 et 10).
  Ce mot infini de Fibonacci est sur l'OEIS la suite 5614, où les B et A sont remplacées par des 1 et 0.
   J'avais été frappé d'y trouver un commentaire d'Eric Angelini, un colistier de la liste Oulipo, posté le jour de mon 55e anniversaire, aussi j'avais proposé aux premières heures du 6 juillet 2010 un commentaire, qui fut agréé par les responsables du site, et qui est effectivement enregistré à cette date.

  La veille, le 5, le facteur m'apportait une surprise, un recueil d'hommages des colistiers oulipistes, pour mes 60 ans. Il y avait une contribution d'Eric, une autre de Jacques Perry-Salkow...
  J'ai détaillé ces événements ici et , les volumes de la BLO sont en ligne, mais le contexte thilliézien amène de nouveaux commentaires.

  C'était donc en juillet 2010 et le premier roman de Franck au Fleuve Noir paraîtrait en octobre, Le syndrome E. Etait-il en train d'y travailler? Il me semble qu'il n'y a aucune raison donnée dans le roman au "E" du syndrome. Ce pourrait être n'importe quoi, et je pense au E en sus de VERTIG-E, 81+5.

  Mon intérêt pour les crop circles était en grande partie dû à un lieu de prédilection de leurs apparitions, Oliver's Castle, parce que OLIVER est constitué de 3 couples atbash. La seule manière que j'avais trouvée en 2009 pour obtenir deux mots existants inverses atbash avec ces lettres était LIEVRO-ORVEIL, et je découvris peu après que le lieu apparaissait dans l'adaptation en 1984 du roman d'ORWELL.

  J'avais vu à l'époque, sans le commenter, que le n° de la suite OEIS, 5614, était 401*14, 401 valeur du premier couple atbash, et 14 de zehav, le métal "or" en hébreu.

  Mon commentaire sur cette suite s'inscrivait dans la continuité de celui d'Eric, qui définissait 1 comme étant le nombre de 0 entre deux 1 dans une chaîne de 1 et de 0. Je partais du fait que 1 tout seul serait alors issu de la chaîne "101", et que cette chaîne 101 serait issue de "101101", l'itération conduisant à l'infini au mot de Fibonacci.
  101 aurait fort bien pu être BAB, mais cette chaîne est aussi le nombre 101, valeur de THILLIEZ. 101101 me fait penser au dernier mot du manuscrit de Caleb Traskman, MaMMaM...
  La chambre 101 de 1984 est devenue un symbole universel.


  Je m'en tiens là, pour le moment, car les deux romans Vertig de Lolo et Riri vont prolonger ces intrications, déjà bien au-delà de l'admissible.
  Il me reste cependant à expliciter mon titre, choisi alors qu'il me semblait que le mot kafoul, "double", constituerait le fait essentiel de ce billet.
  J'ai donc cherché ce que devenaient les lettres DOUBLE en atbash, soit WLFYOV, et cherché des possibilités avec ces lettres. La VOW FLY company m'a retenu, entreprise de Floride fabriquant des articles pour la "pêche à la mouche", fly fishing.
  Vow signifie "voeu" en anglais, mais je ne sais s'il y a un rapport avec ce VOW, qui peut aussi faire allusion à l'exclamation Wow!, ou avoir un rapport avec le boss de l'entreprise, Jonathan VanHoose.
  C'est après ce choix que j'ai pensé à la mouche tsé-tsé, peu prisée par les pêcheurs à la ligne.

Note du 23/6: relire mon commentaire sur la suite 5614 m'amène à constater qu'il était erroné. Il offrait en quelque sorte un renversement du commentaire d'Eric Angelini, qui par exemple transformait 101101 en 101. Mais ma proposition que 101 devient obligatoirement 101101 est fausse, ce peut être aussi 10101.
  Ma proposition basée sur les palindromes successifs lisibles dans le mot infini de Fibo a cependant un écho aujourd'hui, car ces palindromes sont de longueur F(n)-2, et le plus long lisible dans les 60 lettres de la BD a donc pour longueur 55-2, soit 53, valeur de FRANCK.




10.6.24

O l'Omicron, rayon violin dans son Voir !

à Jojoe & Aleister

 Petite parenthèse dans mes investigations thilliéziennes, car j'arrive au 418e billet de Quaternité, et 418 est la valeur du grec tomê, τομἠ, "section", désignation par les anciens Grecs de la section d'or.
  Je me suis avisé il y a peu que c'était la valeur du dernier vers de Vocalisations de Perec, or les 13 autres vers du sonnet présentent une superbe harmonie dorée:
8 vers / 5 vers (Fibonacci) > 3618/2236 = 1,61806...
  Je l'avais donnée sur une vieille page tentant de rassembler toutes les coïncidences de ce sonnet, ensuite reprise sur Perecqation après la suppression de mon site, et je m'aperçois que j'y mentionnais déjà la correspondance de la valeur du dernier avec tomê; la déliquescence de ma cervelle me désole, mais j'attends toujours la relève...

  Le mot τομἠ se prononce tomi en grec moderne, et une recherche sur ce mot m'a appris que c'était, entre autres, une marque de nourriture pour animaux. C'est aussi une marque de montres, et le diminutif du prénom Thomas ("jumeau" en araméen).
  J'ai relaté une coïncidence marquante ici. Venant d'apprendre que le nom de la Mesnie Hellequin venait d'Arlequin, et pensant aux arlequins de La mort et la boussole de Borges, j'ai eu pour la première fois la curiosité de googler "mydagel", les initiales des victimes de la nouvelle, et les seules réponses, hormis Quaternité, étaient un blog où il était aussi question de la Mesnie Hellequin, et la chaîne You Tube My Dagel de la marque italienne de nourriture pour animaux Dagel.
  Les produits Tomi sont en vente dans plusieurs pays, mais plusieurs des premières pages concernent la Malaisie, dont l'indicatif internet est .my.
 
  J'ai évidemment pensé à Tomi Ungerer qui a dessiné beaucoup de chats, et appris qu'il avait collaboré avec l'architecte Ayla-Suzan Yöndel aux plans de cette école-chat.


  Reprendre vingt fois le sonnet de Perec amène cependant parfois de nouvelles trouvailles, et je ne trouve pas trace de ceci. Le dernier vers compte 31 lettres
O l'Omicron, rayon violin dans son Voir !
dont 14 voyelles:
O O I O A Y O I O I A O O I = 168 = 14 fois 12, nombre de pieds du sonnet, et la césure d'or 104 apparaît pour les 8 premières lettres
O O I O A Y O I = 104 = 8 fois 13 (168 est aussi 8 fois 21, toujours Fibonacci).

  Plusieurs coïncidences concernaient ce nombre 104 dans ma page originelle, il s'en est ajouté d'autres en 2021 et 2022.
  Je notai dans la page originelle que le partage voyelles/consonnes de l'acrostiche du sonnet,
ANAQ CHID UPS OSO = 162,
menait à
AAIUOO  NQCHDPSS = 62 100, partage doré idéal de 162, qui plus est très évocateur, faisant intervenir le nombre rond 100. C'est encore un partage en 8 et 6 lettres.

  C'est début avril que je me suis "ressouvenu" de tomê, et me suis ensuite avisé qu'approchait le 18 avril, 4/18 à l'américaine, d'où l'idée de publier ce jour 4/18, jour de la tomê.
  La valeur 300 de l'initiale Tau m'y avait amené à étudier la série 114-186-300-486-786 chez Bach, ou 3 fois 38-62-100-162-262, mais je n'avais pas alors pensé à l'acrostiche de Vocalisations.
  C'est ce matin, 10 juin, qu'il m'est venu d'étudier les voyelles de son dernier vers, ce qui m'a fait me remémorer son acrostiche de valeur 162. Je me suis alors aperçu que ce jour est le 162e de 2024, et ai décidé de publier ce jour mon 418e billet.

  Ceci impliquait de finir l'exercice dont la 1e partie a été donnée le 2 juin. L'apprentissage récent que les 154 premières décimales de Pi comme de Phi avaient la même somme, 703, m'avait conduit à envisager d'écrire deux poèmes gématriques en 154 mots, l'un où le nombre de dizaines de la valeur de chaque mot vaudrait la décimale correspondante de Pi, augmentée de 2, tandis que le nombre d'unités correspondrait à la décimale de Phi. Pour l'autre ce serait l'inverse.

  J'ai eu la folle prétention d'écrire le premier poème en 22 alexandrins en terza rima, ce qui, à moins d'y passer des semaines, ne pouvait que conduire à un total charabia, ce qui n'a pas manqué d'être le cas. Mais ça ne me dérange pas outre mesure d'associer des mots sans rapport les uns avec les autres; après tout, on rencontre parfois les conjonctions les plus étranges dans la poésie moderne, sans contrainte annoncée.
  Le texte composé le 1er juin avait 888 lettres, 3e coïncidence 888 de la journée, écho à divers autres cas que je donnais dans le billet, mais il y en a un autre, fabuleux, que j'avais oublié, et qui était relaté dans ma page sur Vocalisations. Je cite:
  Il est par ailleurs plus connu et commenté qu’en grec
IHSOUS XRISTOS = 888 + 1480 = 2368, ce qui correspond à la triade des nombres de Fibonacci 3-5-8, multipliés par 296.
  Ce fut l’occasion de plusieurs coïncidences troublantes, sur mon premier blog Blogruz dont l’identifiant, ou BlogId, un nombre de 19 chiffres, finit par les chiffres 1480. La plus extraordinaire survint pour mon billet du 12/12 2007, posté à 12 :12, ce qui était intentionnel. Ce qui ne l’était pas, et ne pouvait l’être puisque j’ignorais alors que chaque billet avait un autre identifiant de 19 chiffres, ou PostId, qui lui était attribué une fois pour toutes dès la création de son brouillon. Plusieurs mois plus tard, je découvris que le PostId de ce billet débutait par 888, et, ce PostId étant précédé dans l’URL du billet par le BlogId, il y apparaissait la succession …1480-888…, or ce billet était le premier que j’avais illustré d’une représentation du Christ, une image d’un film de Rohmer.

  Voici l'image en question, à laquelle j'avais superposé quelques tracés d'or avec l'outil Phimatrix de Gary Meisner:

  J'ai cessé de parler de Rohmer lorsque j'ai appris ses accointances avec des personnages d'extrême-droite. Divers indices m'ont confirmé depuis que mes suppositions sur temporalité et spatialité dans ses films étaient proches de ses intentions, voire largement en deçà. Il imposait à son éclairagiste de placer les sources lumineuses en des points commandés par le nombre d'or.
  Ceci dit, le nombre d'or est apolitique, et Eisenstein en était un autre grand utilisateur.

  Pour revenir au premier texte composé le 1er juin à partir des 154 décimales de Pi et Phi, et publié le lendemain, je me suis aperçu après coup que le 2 juin était le 154e jour de 2024.
  Et tout ça n'est pas sans rapport avec
ARTHUR  RIMBAUD = 86+68 = 154,
signature que Perec n'a pas hésité à placer sous ses Vocalisations.
  Si j'ignorais cette relation sur les 154 décimales en 2009, la page contient d'autres curiosités sur les décimales de Phi, mais je ne vais pas tout reprendre.

  Donc, ce second texte est en prose, sans autre contrainte qu'une répartition en deux paragraphes de 95 et 59 mots (partage d'or de 154). J'y utilise aussi l'élision pour introduire de nécessaires articles.
  J'ai tâché d'y parler de Phi, aidé par un hasard: parmi les 154 valeurs issues de la contrainte (100 possibilités de 20 à 119) revient trois fois 33, valeur de PHI, plus l'autre occurrence formant le titre, à partir des parties entières de Pi et Phi, 3 et 1, soit 10*(1+2) + 3 = 33.
  Mais la contrainte reste difficile et j'ai souvent choisi les solutions les plus immédiates...
  Voici le résultat:

                                          Phi

  Toute grâce suscitée du double calcul géométrise d'euclidiens plaisirs. Trésor inégalable, l'intégrité inclurait l'improbité, soit totalité, soit fulgurance d'une clef, Fibonacci. L'élégant rapport subtil, naïvement divin, exacerbe ainsi d'effrénées gnoses fractales. Vrai solstice dans l'île chaudement orageuse, comme ces élans d'acide ébullition, Phi nécessite d'éternelles fantaisies. Ces probes comptes sacrent l'or, rondement définitif.  Une joie, réelle extase, accroit l'idéelle célébration, éthique cause peu pudique. Ceci concerne son évaluable fief, lors l’inouï demain s’incarnera dans l’immanente affirmation. Déjà l’idéale unité avalise l’originelle polarité, car l’intense réel va crument aller au dicton : Phi, rapport immarcescible, bâtira l’inévitable.
  D’or béni, l’ardu argentier cherchera l'implicite refuge, l'unitif facteur majeur. Sa tangibilité subjugue Pi, indivise entité. L'une préserve décemment l'infaillible sérialisme, loi triviale, l'impact épate afin d'accabler l'abruti hostile. Telle beauté, clandestine spirale, crible l'or, credo rêvé. Tous, avant d'éclaircir allègrement l'ocre dédale, désignent l'excellent enjeu, Phi. Gravement, on se réitère: Si l'époque exacerbera l'astrale sommité, noble mesure reine?    

  Comme pour le premier poème, j'ai découvert après coup le nombre de lettres, 1012, 124 de plus que le premier, bien que les deux textes totalisent la même valeur, 10813.
Note: je viens de compter les élisions, il y en a 33, PHI. Il y en avait 23 dans Pépie, manquait 2 pour faire PI.

  Tiens, la somme 888+1012 = 1900, un nombre évoquant Perec, avec la naissance de Bartlebooth.
  J'avais aussi vu une curiosité en séparant voyelles et consonnes dans ce nom hybride (Bartleby-Barnabooth):
AEOO - BRTLBTH = 36-82, soit les dates de Perec (1936-1982).
  J'avais encore vu
VIDA y MUERTE = 36 et 82,
et la permutation 2368, se lisant CENT sur un cadran de téléphone, mort de Bartlebooth au 100e chapitre de LVME, le 23/6 à 8 h du soir,
et 2368 = 888+1480, Jésus-Christ...

  Pour d'éventuels vérificateurs, les 1+154 valeurs obtenues à partir des décimales de Pi et Phi:

33
81 34 101 25 59 52 116 105 103 95 68 119 107 119 63 102 63 108 44 26 62 76 104 83 103 58 63 52 87 79 85 50 102 38 38 94 91 49 27 51 26 119 33 99 119 103 27 75 91 80 45 108 82 40 39 57 74 69 64 104 85 49 42 93 20 77 48 81 26 64 80 46 102 38 106 112 20 48 69 69 118 96 22 98 40 23 94 48 22 65 33 104 112 51 111 37 30 56 97 69 108 62 91 74 68 20 108 106 25 91 73 52 108 82 103 110 36 96 74 47 30 49 83 88 54 54 106 80 49 45 45 50 75 58 82 112 53 31 97 112 55 33 105 29 24 80 28 91 82 88 94 48 81 51

7.6.24

Vérité quand tu nous tiens

à Caleb & Pinhas

  La parution de Norferville a déclenché un torrent de découvertes pouvant unir les 7 romans de Thilliez parus au Fleuve Noir, en-dehors de la saga Sharko.
  Ce n'est pas fini, mais avant de plonger plus avant dans les développements vertigineux que j'entrevois, je vais tenter de préciser le point peut-être le plus net apparu dans mes investigations, l'omniprésence du mot "vérité".

  Je rappelle d'abord que les trois langues historiques bibliques sont l'hébreu de l'Ancien Testament, le grec du Nouveau, et le latin, avec la traduction de la Vulgate qui a été jusqu'au 16e siècle la principale voie d'accès au texte, soumise à l'interprétation du catholicisme romain.

  Le 2e roman de l'heptalogie Thilliez a 64 chapitres, 64 valeur du grec "vérité".
  Le 3e roman a 89 chapitres, 89 valeur du latin "vérité".
  Les 6 derniers romans totalisent 441 chapitres, 441 valeur de l'hébreu "vérité".  La différence entre 441 et 64 est 377, valeur de l'hébreu "sept", or le roman ouvrant l'heptalogie est Vertige, en 7 lettres. Le mot contient les 6 lettres "vérité", la lettre en sus G étant la 7e de l'alphabet.  Vertige est un huis-clos se passant dans un gouffre que le narrateur baptise Vérité.

  J'ignore tout des connaissances de Franck en grec, latin, ou hébreu, et ne présume aucunement de ses intentions. Ce dont je suis sûr est que ce schéma offre une si remarquable cohérence qu'il serait dommage de la taire.
  Il est certain également que Franck cache des jeux tortueux dans son écriture, ainsi le dénouement de Vertige repose sur un détail si infime qu'il a échappé à la plupart des lecteurs, et que Franck a dû préciser quelle était la seule solution du roman (à ses yeux).

  Mon approfondissement débute par la dernière trouvaille, les 89 chapitres de Rêver correspondent à la valeur de la vérité latine, VERITAS=89 selon l'alphabet latin.
  Il se trouve qu'une des énigmes du roman est une série de 28 lettres tatouées par un psychopathe sur le corps d'une de ses victimes, Victor (un mot latin, "vainqueur"). L'enquêtrice Abigaël parvient à trouver sa signification par une anagramme latine:
« Puella sine ore vobis salutem dat »
« La petite fille sans visage vous salue. »
  Au passage, le roman est si compliqué que, malgré plusieurs lectures, je ne me rappelle ni pourquoi le psycho a choisi cette phrase, ni comment Abi a résolu l'anagramme.
 
  Le mot "vérité" est au premier plan de l'intrigue, dont la formidable intrication est liée à la double vie du père d'Abi, le gendarme retraité Yves Durnan.
  Il était passionné par la BD XIII, dont il avait la collection complète.
  Une photo dépassait de l’une des bandes dessinées intitulée L’Appât. Sur le cliché servant de marque-page, on voyait un poisson-lune couvert d’épines, photographié en gros plan. Elle retourna le cliché. Il était écrit, au feutre noir et en diagonale :
  J’espère que tu trouveras la vérité, autant que je souhaite que tu n’y arrives jamais…
  Cette phrase revient 7 fois dans le roman, in extenso ou tronquée.

  J'ai déjà indiqué que le prénom Abigaël signifie "mon père est joie", ironiquement car son père est la cause involontaire de l'énigmatique drame qui la frappe.
  Le diminutif Abi est souvent employé, or en hébreu ABY, אבי, "mon père", a pour valeur 13. Son père avait une double vie sous l'identité Xavier Illinois, afin d'avoir une signature ressemblant au XIII de son héros.

  Incidemment, je me demandais dans le précédent billet si le prix 24€ de l'essai 888 était lié à son titre, or presque chaque album de la série XIII est vendu 13€.
  Tiens, L'appât où figurait le marque-page "vérité" est le 21e album, 21 et 13 termes de la série de Fibonacci parmi ces 89 chapitres, autre terme. Si ce n'est pas le cas ici, un des rares usages actuels des chiffres romains est la numérotation des chapitres, et Rêver aurait pu s'achever sur un chapitre LXXXIX.
  L'appât contient les lettres PAPA, et c'est ainsi qu'Abi nomme son père, PAPA = 34, Fibo suivant 13 et 21.

  Le marque-page "vérité" est la première énigme d'une chaîne qui peut rappeler celle de La poussière de soleils de Roussel. J'avais vu une étonnante possible allusion à Roussel dans Deuils de miel. Au passage, il me vient qu'une des énigmes de Roussel est "125", ce qui me fait penser au Bourreau 125 de La forêt des ombres.

  La dernière énigme conduit Abi à une valise munie d'un cadenas à quatre molettes de vingt-six lettres chacune. La combinaison X-I-I-I fonctionne immédiatement.
  Précédemment, Abi avait rêvé de la petite fille sans visage:
Sur ses jambes, une bande dessinée : XIII. Et pas de visage. Juste une surface lisse, rosée, qui semblait molle.
  La gamine lui donna un papier sur lequel était inscrit un code : 10-15-19-8.
  Dans le roman, le code conduit à s'intéresser à J-O-S-H, Josh Heyman, auteur d'un polar offrant d'étranges résonances avec l'affaire en cours. En-dehors du roman, ce code permettait aux lecteurs d'accéder au chapitre manquant, sur le site de l'éditeur.
  J'avais vu à l'époque que la somme des 4 nombres était 52, 4 fois XIII, mais j'ai découvert récemment que le prénom de Caleb Trask dans A l'est d'Eden y est associé à Caleb et Josué, seuls hommes de la génération du désert à avoir pu entrer en Terre promise.
  Josh est un diminutif de Joshuah, autre translittération de Josué, aussi un cousinage (sinon un jumelage) devient envisageable entre les polardeux Josh Heyman et Caleb Traskman.
  Je mentionnais ici, en 2014, l'exégèse juive selon laquelle les deux espions envoyés à Jéricho par Josué étaient Caleb et Pinhas, parfaite quaternité-quintessence car Pinhas = 208 = 4 fois 52, valeur de Caleb (en hébreu). J'observais aussi que 52 c'est 4 fois 13, valeur de l'hébreu ehad, "un". Aussi je trouve extrêmement curieux de trouver en 2016 dans Rêver un jeu 13-52 basé sur Josué, Josh Heyman préfigurant la trilogie Caleb Traskman, dont le vrai nom est Christian Lavache (LAVACHE=52).
 
  Cela m'a quelque peu éloigné du thème choisi, "vérité". J'y reviens avec Puzzle, et ses 64 chapitres pouvant évoquer le grec αληθεια. S'il y a des énigmes latines dans Rêver, le grec intervient-il dans Puzzle?
  Je n'ai aucune envie de relire attentivement le livre, et la seule occurrence que me donne le texte numérisé est lorsqu'un des concurrents de la chasse au trésor remarque que Hadès, l'organisateur du jeu, était dans la mythologie grecque le maître des Enfers. Son nom complet est Virgile Hadès, allusion à Virgile guide de Dante aux Enfers dans La Divine comédie.
  Le texte numérisé livre 42 occurrences du mot "vérité", dont, remarquablement, 9 dans le seul dernier chapitre 64, valeur du grec αληθεια, en 7 lettres avec pour lettre centrale θ, le chiffre 9 de l'alphabet numéral grec.
  Ces 42 occurrences ont un hallucinant écho, si fou que je ressens le besoin de redonner mon avis sur les coïncidences de lettres et de nombres. Que GUERISON soit l'anagramme de SOIGNEUR, par exemple, est remarquable, mais ne peut évidemment signifier que tout "soigneur" apporte la "guérison".
  Il en va de même pour la gématrie. Ce n'est pas parce que DIEU = 39 = CHIEN qu'il faut vénérer tout "chien" (ou tout DOG = GOD).
  Mais il y a des créateurs qui, les prenant au sérieux ou non, utilisent ces jeux dans leurs créations, et il peut être important de creuser ces pistes, notamment pour des auteurs comme Thilliez qui ne se cachent pas d'utiliser ces jeux.
  Si les découvertes dans cette voie dépassent les intentions de l'auteur, ça signifie toujours quelque chose, l'approche la plus simpliste étant de décréter que ce sont d'ironiques hasards. Jusqu'où le hasard peut-il aller? Ce cas m'intéresse particulièrement puisqu'il concerne la "vérité", et que l'auteur concerné pourrait témoigner de ses intentions.

  Ceci dit, j'en viens à Anne Machet, auteure de deux livres publiées par les Presses Universitaires de Lyon, ce qui pourrait être un gage de sérieux, mais elle prétend trouver une sagesse numérique cachée dans les mots de la Bible grecque, la Septante traduction de la Bible hébraïque, et le Nouveau Testament, dont les livres sont connus par leur version grecque, mais les Evangiles sont très probablement des traductions d'originaux en araméen, en tout cas il n'est guère envisageable que Jésus, au cas où il eût existé, se fût exprimé en grec.
  Ainsi, en ce qui concerne les relations trouvées dans la Septante, elle ne s'interroge jamais sur ce qu'était l'original hébraïque, la traduction grecque étant souvent immédiate. Je comptais étudier un cas concernant Jacob où interviennent les nombres 377 et 64 (pour αληθεια, "vérité").

  Ce sera pour plus tard. J'ai téléchargé son troisième livre, qui n'a pas de version papier et qu'elle offre gratis au public via l'éditeur 999, Les nombres incognito.
  Il faut d'abord dire qu'elle distingue deux valeurs aux mots grecs, N correspondant à la somme des valeurs des lettres-chiffres dans l'alphabet numéral de 27 lettres-chiffres, et n, somme des rangs des lettres dans l'alphabet final de 24 lettres. Elle ne se limite pas à N et n, et considère aussi N+n et N-n, ce qui augmente quelque peu les possibilités de coïncidences.
  Je ne choisis pas par hasard ce paragraphe, concernant le verset 50 du psaume 89 (Veritas!), mais ce n'est qu'un minuscule échantillon des calculs d'Anne, couvrant 200 pages...

  Voici le verset
50 ποῦ ἐστι τὰ ἐλέη σου τὰ ἀρχαῖα, Κύριε, ἃ ὤμοσας τῷ Δαυΐδ ἐν τῇ ἀληθείᾳ σου;
Où sont, Seigneur! tes bontés premières, Que tu juras à David dans ta fidélité? (traduction Segond)
dont elle n'analyse que quelques mots ou syntagmes dans ce paragraphe, tel quel:
Où sont tes tendresses d’antan ? Ps 89.50

  Où ? Ps 89.50 που (+) 550+51=601 tes tendresses d’antan Ps 89.50 τα ελεη σου τα αρχαια (-) 281+20+617+281+(713-51)=1861 promises à David Ps 89.50 τω Δαυιδ (+) 1143+457=1600 // Vérité ! Ps 89.50 αληθεια (=) 64+42=106.
  Ici (+) signifie N+n, (-) N-n, et Anne s'est manifestement trompée dans la dernière indication, (=), qu'il faut évidemment lire (+). Je ne cherche pas à comprendre pourquoi certains nombres sont en italiques, pourquoi certains N+n ou N-n sont détaillés. Il semble qu'Anne ait voulu mettre l'accent sur les nombres 601 et 106 de et Vérité, les mêmes chiffres se retrouvant dans le 1600 de à David, mais je ne vois pas le rapport avec 1861.

  Quoi qu'il en soit, il est exact que le code ordinal, utilisé par d'autres exégètes, donne 42 pour αληθεια (1+11+7+8+5+9+1), nombre d'occurrences de "vérité" dans Puzzle.
  Anne est sans doute la seule à avoir additionné N et n, soit 64+42 = 106, or
PUZZLE = 106 = ZZL + PUE = 64 + 42.

  En 64 chapitres, avec 42 occurrences de "vérité". Fascinant. Crois-je que c'est intentionnel? Non, mais qu'importe mon avis, la réponse appartient à Franck, et j'ai montré ailleurs qu'il connaissait au moins un livre extrêmement zarbi, Codex Biogenesis de JC Pérez (ce qui a conduit Pérez à accuser Franck de plagiat sur FaceBook).

  Quoi qu'il en soit, ceci conduit à s'interroger sur les occurrences de "vérité" dans l'heptalogie. Revoici un tableau déjà donné ici, mais avec cette fois les nombres d'occurrences de "vérité" dans chaque roman, à la place des nombres de mots des titres:

VER   49    42*     7      86    336   Vertige
PUZ   64    42      6    106    432    Puzzle
REV   89    30      5      68    600    Rêver
LEM   81    25    19    202    528    Le manuscrit inachevé
ILE    84     29*   15    179    528    Il était deux fois
LAB   55     31    11    133    384    Labyrinthes
NOR  68     10*   11    136    456    Norferville

  Le compte est douteux dans 3 cas, je m'en explique:
- Dans Vertige, 11 occurrences de "vérité" sont le nom propre Vérité, je ne les ai pas distinguées des autres.
- Dans Norferville, la note finale de l'auteur contient aussi le mot "vérité", je ne l'ai pas comptabilisé.
- Si le compteur livre bien 29 occurrences pour la numérisation de Il était deux fois, le document contient aussi, sous forme image, les 15 pages manuscrites de la prétendue "vraie fin" du Manuscrit inachevé, celle écrite par Caleb Traskman, alors que la première était dite rédigée par son fils Jean-Luc. Or il y a 2 occurrences de "vérité" dans ces pages:

 

  Au passage, on reconnaît l'écriture de Franck, et repère l'oubli d'un accent sur le premier "vérité". Thilliez indique d'ailleurs dans sa présentation qu'il peut y avoir des erreurs dans ce texte non corrigé.
  Faut-il comptabiliser ces 2 "vérité"? Je n'avais pas compté dans mes calculs cette annexe, donnée à l'envers dans les éditions imprimées du roman. Les accepter conduit à 87 "vérité" pour la trilogie Traskman, 97 pour les 4 derniers titres, or 97 est la valeur de l'anglais TRUTH, "vérité", remarquable car c'est le renversement de 79, VERITE. Traskman est obsédé par les palindromes, soulignés dans son roman.
  Et je viens de signaler que Anne Machet semblait trouver significatif le renversement 601-106 de "Où ? Vérité !".
  Je rappelle que 106 de PUZZLE, c'est 2 fois FRANCK, tandis que 202 de ILE, c'est 2 fois THILLIEZ, et que les deux autres titres
VERTIGE  REVER = 86 68 = 154 = FRANCK THILLIEZ.

  Mon étude m'a fait examiner toutes les occurrences de "vérité", et découvrir ainsi que parmi les 211 occurrences, une seule était le pluriel "vérités", à savoir la 7e des 10 occurrences de Norferville, chapitre 58:
Les habitants étaient réunis sur leurs perrons, discutant entre eux par groupes, propageant vérités et rumeurs.
  Ceci peut inviter à considérer la répartition des 10 occurrences, et former le motif 6-1-3, immédiatement significatif dans le monde juif, avec les 613 mitswot de la Tora. Ceci a notamment inspiré un polar de Tobie Nathan, un auteur dont l'oeuvre a attiré mon attention, et un échange avec lui m'a confirmé la pertinence de mes interprétations. Le nombre de chapitres de ses romans est notamment significatif (voir ici).

  Une étude du corpus thilliézien m'a montré qu'il semblait y avoir moins de "vérité" dans la saga Sharko, par exemple 8 dans La faille (dont un pluriel, avec "quatre vérités") et seulement 4 dans Atomka.

  Ne pas considérer le pluriel de Norferville peut conduire à 210 "vérité" dans les 7 romans, 7 fois 30, alors que les chapitres totalisent 490, 7 fois 70, les gématries des titres 910, 7 fois 130.
 
  Tiens, l'expression In vino veritas a un équivalent en hébreu, l'égalité entre la valeur 70 des mots yayin, "vin", et sod, "secret". Ceci est à l'origine d'un adage talmudique:
"Quand le vin (Yayin) entre, le secret (sod) sort" (Erouvim 65a).
נִכְנַס יַיִן יָצָא סוֹד
Translittération : nixnas yayin yatsa sod.
Traduction : In vino veritas (“ Dans le vin,  la vérité”).
Gimetria : Le mot “vin” (יַיִן, yayin) = 70, de même que le mot
                 sod ” (סוֹד, secret).
  70 est le diviseur commun de 210, 490, 910: 3, 7, 13 fois 70. Il y a au moins une autre façon de parvenir au total de 210 "vérité", c'est de ne pas tenir compte du "verité" fautif du manuscrit "de Caleb", et ceci pourrait ravir l'amateur de quaternité-quintessence, en considérant que ce "verité"apparaît à la fin de Il était deux fois.
  Avant lui, il y a 42+42+30+25+29 = 168 "vérité", 4 fois 42.
  Après lui, 1+31+10 = 42 "vérité(s)", 42 qui, je le rappelle, est la valeur "n" de αληθεια.

  Ceci met en évidence qu'il y a 84 "vérité" dans les romans VER-LEM-ILE, dont j'ai souligné les multiples points communs. Une de mes relatives certitudes est l'importance des nombres 52-84 dans LEM-ILE, le point le plus immédiat étant l'acrostiche donné par les 84 chapitres de ILE.

  Ceci m'a encore conduit à examiner de près les "erreurs" du manuscrit "de Caleb", qui sont de plusieurs types.
  Il y a des incertitudes de l'auteur, dument signalées.
  Plusieurs cas de petits mots oubliés, j'en ai compté 5, l', de, leur, une, sa.
  Enfin des fautes d'orthographe, encore faudrait-il être sûr qu'elles soient volontaires, car les premiers tirages de plusieurs Thilliez présentaient des fautes parfois grossières (par exemple page 15 de Norferville, "identitée protégée", erreur aussi présente dans l'e-book).
  Bref, je relève
-
pourchaissait, donné plus haut avec
- verité, page 482;
- suffisament, page 488;
- quatre ou cinq whisky, page 489 (il existe deux pluriels, whiskys étant préconisé);
- asséna, page 493, qui ferait pendant avec verité, mais qui connaît toutes les subtilités de la conjugaison d'assener?

  Enfin je relève page 491
 

  Ce n'est pas une faute dans l'absolu, mais il me semble que tout correcteur proposerait "s'amenuiser".
  Les lettres impliquées dans les erreurs, y compris ce cas, sont donc e-i-m-r-s, et je suis tenté d'y lire

rémi s.

signant ainsi ce billet.


2.6.24

888 !!!

à Catherine & Wanda

  Une petite pause dans mes investigations thilliéziennes, pas absolument sans rapport puisque ce billet est essentiellement consacré à une coïncidence liée au précédent billet publié le 31 mai.
  En relation avec le mot grec
αληθεια (vérité), de valeur 64, carré de 8, je mentionnais les liens exégétiques avec d'autres mots de valeurs multiples de 8 en grec, notamment Ιησους (Jésus), de valeur 888.
  Le lendemain, 1 juin, hier, matinée à Manosque. Garé à Hyper U, vélo jusqu'au Leclerc Média, où je peux feuilleter les livres dans le calme. J'y ai fait un tour assez complet des rayons, cherchant un livre récemment paru sur les incipits, ne sachant pas où il serait classé.
  J'ai ainsi découvert 888, de Pierre Jovanovic, un livre dont la parution en mars dernier m'avait échappé. Je ne savais pas qu'il avait précédemment publié 777 et 666, en 2009 et 2014.

 

  J'achète 888, sous-titré L'humour noir du Christ, et un rapide survol (confirmé ensuite) me fait découvrir qu'il n'y est jamais question de la valeur 888 du grec "Jésus". L'auteur y dit que son livre s'inscrit dans la suite de 777, et qu'il était logique que ce livre
consacré à celui qui "voit" le futur et qui a posé ses trois marqueurs () sur le monde
soit titré 888.
  Jovanovic semble être un personnage trouble, propagateur de fake news et de théories complotistes selon Wikipédia, qui n'est cependant pas pour moi une source objective dans le domaine du zarbi. Il m'est difficile d'imaginer que Jovanovic se dise catholique et ignore la valeur 888 du grec "Jésus", souvent citée, par exemple à propos de la structure octogonale des églises orthodoxes. Peut-être l'a-t-il celé afin que les lecteurs qui le découvrent s'émerveillent de la coïncidence, mais la gématrie n'est pas son truc, et il ne rattache le 666 de l'Apocalypse qu'aux 666 talents d'or que recevait chaque année le roi Salomon (1 Rois 10,14).

  Bref, je reviens à la voiture, et constate qu'une voiture immatriculée 888 est venue se garer derrière moi. Les lettres de l'immat et le type de voiture me sont aussi significatifs, mais je les tais ici.

  Le billet précédent m'a fait constater que ma découverte via Thilliez que les valeurs 441 et 64 des mots "vérité" en hébreu et grec avaient pour différence 377, un nombre de Fibonacci, avait été faite vers 2016 par Rob Slattery, via une démarche complexe faisant intervenir la valeur du grec "Jésus Christ".
  Les pages de Rob m'ont appris que les 154 premières décimales de Pi avaient la même somme, 703, que les 154 premières décimales de Phi. 703 est le triangulaire de 37, un nombre fétiche des arithmologues hébraïsants.
  Pour ma part, 154 m'intéresse depuis peu en tant que valeur de FRANCK THILLIEZ (53+101), générateur potentiel de la structure ou des titres de ses romans (ainsi pour 4 romans successifs: VERTIGE + REVER = 154, PUZZLE + LE MANUSCRIT INACHEVE = 106+202).
  Le psychopathe Andy Jeanson du Manuscrit inachevé est obsédé par les décimales de Pi et Phi:
Vic s’approcha de spirales, de nombres remarquables que Jeanson avait notés, avec des centaines, des milliers de décimales : Pi, racine carrée de 2, le nombre d’or.
  J'ai donc pensé à une contrainte basée sur 154 mots, et à une structure en terza rima de 22 vers, avec 7 tercets composés d'alexandrins de 7 mots, + un dernier vers. J'ai d'abord pensé à des mots débutant et finissant par des lettres de rangs correspondant, modulo 10, aux décimales voulues, et ai composé ce premier tercet le soir du 31 mai:

3,                     1,                                                    ça
 

1 4 1 5 9 2 6   6 1 8 0 3 3 9    Aimez ! Dieu khmer osait surnom « Lingam », parfois.
5 3 5 8 9 7 9   8 8 7 4 9 8 9    « Yahweh Moloch, étang radin, sais quérir sous ! »
3 2 3 8 4 6 2   4 8 4 8 2 0 4    Mon veilleur, mon rêveur naturel, priait, voix.

  C'était difficile, sur plusieurs plans, et la suite amenait des impossibilités pour trouver des rimes.
  J'ai ensuite imaginé quelque chose de similaire, mais avec la gématrie des mots. Multiplier par 10 la décimale de Pi, et y ajouter celle de Phi, mais les décimales 0 ou 1 conduisent à des nombres qui n'ont souvent pas d'équivalents en mots, aussi j'ai décidé d'ajouter 2 à chaque décimale de Pi.
  Pour obtenir une fluidité minimale, je me suis autorisé des articles élidés (jadis lapostrophe nexistait pas, et certains compteurs de mots, comme celui de Word, comptent 1 seul mot pour "l'or"). J'ai composé deux tercets, le 31 mai toujours; c'était plus facile. Je n'étais pas sûr de continuer, jusqu'à ce que je m'avise qu'en faisant le contraire, ajouter 2 à chaque décimale de Phi, et utiliser le chiffre des unités pour Pi, j'obtiendrais la même valeur pour les 154 mots, 10813, mais la valeur de l'éventuel titre changerait, (3+2) fois 10 plus 1 dans le premier cas, 51, (1+2) fois 10 plus 3 dans l'autre, 33, or 33 est précisément la valeur de PHI.

  Alors, tout en regardant le match Zverev-Griekspoor à Roland-Garros, j'ai terminé le poème composé la veille, et voici le résultat.

                                Pépie

Loi noire dans l'igloo propageant cinq polders,
soeur Pouf donnait d'envieux surnoms auxdits lobbystes;     
deux lâches nus tentaient d'enlacer l'amour pair.

Erreur suave, leur viol vrillait l'apte malice,
autour fulgurait tout, chic mot trouvé sciemment :   
prix chaud ruineux, fumeux, don d'heures féministes.

Avis! D'ourdous pasteurs,  hagards, tuaient contre encan,
mal, l'hydre n'arrogeait rien au clinquant poivrage,
puis, louangeur doux issu, pépiait l'équipier franc.

Quand sa sanction heurtait les alentis ramages,
babil moulu, son pilpoul boutait l'arme clé
d'onzains prégnants, soufflant Proust, l'usant su lettrages.

Au loin l'écrit pleurait, d'où l'actuel égaillé,
l'éther bêlait dit net, primant ta compagnie:
d'ossus tripiers flattaient tes dams, vains d'envoiler.

Cap rondement gracieux, pour celle encor finie,
l'autour sacré blâmait, on semblait bruiner vert;
vengeur il pavoisait, noir suivant ruse, pluie.

Boueux, laid, l'assoupi vivra, quiet ni disert,
privilège aux cris frais, bon instant décelable:
temps rond, labeurs voulus, l'enfin mage roadster

tel l'éon lutétien vaudra jongleur ou diable !

   J'ai passé le texte au Gématron, pour vérifier qu'il avait bien la valeur voulue, 10813, et me suis alors aperçu qu'il totalisait 888 lettres. Le nombre de lettres ne faisait pas partie des contraintes de départ, et je n'avais aucune idée de ce qu'il serait, 888 étant un nombre élevé pour 154 mots, moyenne 5,76..., le nombre moyen de lettres par mot d'un texte se situant en général entre 4 et 5.
  Mais ici la contrainte imposait souvent l'emploi de mots longs, et, en prenant en compte les élisions, on passe à 177 mots, moyenne 5,01...

  Enfin c'était une troisième occurrence de 888 en ce lendemain de la publication d'un billet où il était question de la valeur 888 de Jésus.
  Ce n'était pas fini. Aujourd'hui, j'ai été visiter le blog ami Alluvions, pour y trouver le billet du 30 mai, Nadal et le cheval de Turin, où la première citation évoque l'installation de Nietzsche à Turin en avril 1888. C'est là qu'il a écrit Ecce homo, formule biblique désignant originellement Jésus.
  Incidemment, cette formule en 8 lettres a selon l'alphabet latin la valeur 64, 8 fois 8, la vérité grecque. Elle se découpe selon les deux mots en 16-48, or mon billet La spirale de Turin était consacré à un Thilliez
en 48 chapitres, où le chapitre 18, petite section d'or, s'achève sur les mots "le nombre d'or".

  La formule Ecce homo apparaît dans la Vulgate en Jn 19,5, lorsque Ponce Pilate présente Jésus à la foule. Sept versets plus tôt, en Jn 18,38, Pilate demandait à Jésus
Quid est veritas ? (Qu'est-ce que la vérité ?)
  L'exégèse a répondu par une fameuse anagramme
Vir est qui adest. (C'est l'homme qui est ici.)
  Et ceci me permet de remarquer que, si les 64 chapitres de Puzzle peuvent exprimer la vérité grecque, les 89 du roman suivant, Rêver, peuvent exprimer la vérité latine, VERITAS=89 selon l'alphabet latin.

  Je m'ébaubis (et m'ébaudis) que Patrick évoque le tennis dans son billet, et y dise avoir regardé le match Zverev-Nadal en lisant
Les derniers jours de Roger Federer. J'ai pensé vendredi à Patrick, amateur de Tarkovski, en regardant le match où Matteo Arnaldi a éliminé la tête de série Andrey Rublev. Je me souviens avoir vu deux fois de suite ce film de trois heures dans un ciné permanent à sa sortie en 1969. Juste après Turin, Patrick cite Matthieu, essai de Denis Guénoun qui "cherche à comprendre l'importance énigmatique prise dans sa vie par le prénom Matthieu".
  Mais Matteo Arnaldi est natif de San Remo et non de Torino.

  Je m'ébaudis (et m'ébaubis) d'avoir utilisé "jongleur" dans le dernier vers de Pépie (à comprendre "notre Pé est le saint Pi grec"). Un pseudo de Patrick en ligne est "Jongleur".

  Il y a des antécédents à l'affaire 888. Le premier en 2007, relaté dans le second billet Blogruz, mais je reprends in extenso l'écho survenu en juin 23, lors de l'étude de L'anneau de Moebius de Thilliez, un roman où il y a beaucoup de 8:
---
  L'épilogue montre Vic, sa femme, et leur bébé, sur le point de prendre un avion à Roissy, le 9 juillet 2008. Vic est encore marqué par un récent cauchemar,
dans lequel il avait vu ce nombre, 880, incrusté dans le sol avec le chiffre des unités qui tournait lentement. Quand le 0 était devenu 8 de manière à former 888, une gigantesque bourrasque de flammes surgie du ciel était venue carboniser son visage et celui de sa femme, le réveillant dans un cri.
  La famille attend d'embarquer lorsque Vic voit un homme portant un tee-shirt avec une pub pour un site de poker, www.888.com. Une soudaine impulsion le fait aussitôt entraîner sa famille vers la sortie, et ils ont à peine le temps de s'abriter qu'à 18 h 08 une énorme explosion ravage le bâtiment.
  Le roman se termine sur ces phrases:
  Il comprit alors pourquoi il avait été mêlé à toute cette histoire.
  Il avait toujours été comme Stéphane. Et aujourd'hui, les flashes se réveillaient.
  Un don. Une malédiction.
  Ceci m'avait frappé lors de ma première lecture en février 2009, par un écho avec le second billet de mon premier blog, Nombre et nom.
  J'y relatais la découverte d'un site consacré au nombre d'or, goldennumber.net, dont le webmestre, Gary Meisner, a ses prénom-nom de valeurs 51-83 en rapport d'or, et pas n'importe lequel puisqu'un de ses articles concerne l'angle d'or supposé de la pyramide de Khéops, 51,83° (on peut ainsi écrire cos(51,83)≃51/83).
  Gary Meisner y affirmait sa foi chrétienne, ce qui m'avait amené à constater qu'en latin comme en grec, le sieur Jésus Christ avait ses prénom-nom en rapport fibonaccien:
IESVS / CHRISTVS = 70 / 112 = 5 / 8;
IHSOUS / XRISTOS = 888 / 1480 = 3 /5.
  Je cite le billet publié le 22 avril 2007:
J'ai commencé ce billet le 17 avril. Je n'étais pas loin de comparer la relation d'or 51/83 de Gary Meisner à celles de Jésus Christ en latin et grec lorsque, recherchant une page à partir du site goldennumbers (57/92 !), il s'est produit un incident sur Internet Explorer qui m'a fait perdre toutes les pages en cours, et donc le début de mon billet.
J'ai relancé Explorer qui a affiché la page d'accueil Messengers, et là je ne sais pas ce qui s'est passé, mais il s'est affiché la page
alors que la valeur de Jésus en grec est 888, valeur harmonieuse qui a suscité bien des gloses dès le début de l'ère chrétienne.
Je ne sais donc pas ce qui s'est passé, mais il m'est déjà arrivé de voir s'afficher des pages intempestives, sans songer au miracle. Je précise encore que j'ai depuis peu un nouvel ordi dont le maniement du pavé digital (touchpad) ne m'est pas encore familier, d'où de multiples fausses manoeuvres (mais l'exploration de la page d'accueil ne m'a livré aucune piste vers cette page 888).
Je suppose que certains pourraient voir des signes divins dans ce double incident, la panne alors que je m'apprêtais à parler de façon peu respectueuse de Jésus, l'apparition de cette page débutant par un énorme 888, son nombre même, mais ma mécréance est difficile à ébranler.
  83 jours plus tard, le 9 juillet, çoeur dp me parlait de Hurrah 888 ou la Révolution par les cosaques, mais il s'agissait d'une erreur due au Mac, où une même touche correspond à "!" et "8", et le vrai titre était Hurrah !!!...
  Ceci m'avait fait dire que je me convertirais s'il survenait une autre coïncidence "888" 51 jours plus tard (51-83 de Gary Meisner), mais le seul événement notable du 29 août fut la découverte de l'étui d'un CD d'Hélène Ségara au bord de la route.
  Ce n'est qu'en écrivant le présent billet que je prends conscience que l'incident www.888 du 9/7/8, chez Thilliez, se passe un an exactement après le Hurrah 888 du 9/7/7.
---

  Et il y a encore eu du neuf depuis juin 2023. En mars dernier, mon ami Bruno est venu passer quelques jours à Esparron, et j'ai découvert que sa voiture était immatriculée 888.
  Je lui ai raconté l'histoire de 2007, et il m'a appris qu'Hélène Ségara tenait le rôle d'Esmeralda dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Pas absolument sans rapport avec Jésus, ni avec Thilliez, car j'ai intitulé un récent billet
vc y-èu653 (selon Isha qui vient de sauter sur l'ordi, mais j'avais écrit Ça tuera Cela).
  Il se trouve que ce Bruno était gérant d'un magasin d'informatique en 2007, et que c'est lui qui m'avait fourni, à prix coûtant, l'ordi sur lequel était survenue la bizarrerie 888.
  J'ignorais en mars dernier la parution ce même mois de 888 de Jovanici.

  A propos de neuf, le numéro ISBN de ce livre est 978-236-999000-0.
  Comme déjà indiqué lors de la parution de Labyrinthes, les codes ISBN débutent par 3 chiffres, 978 ou 979 indiquant la catégorie Livre, le chiffre suivant 2 indiquant le domaine francophone. Le dernier chiffre est un code de vérification obtenu par pondération des 12 premiers chiffres.
  Les 8 autres chiffres se partagent entre un code-éditeur, donné par ISBN, et un code-publication, choisi par l'éditeur. Les codes-éditeurs de 00 à 19 sont ceux de grands groupes éditoriaux, qui disposent d'un million de codes de publication. Ensuite les codes de 200 à 699 échoient à des maisons importantes, disposant de 100 000
codes de publication. Et ça va en s'amenuisant, ainsi la maison créée par Jovanovic, Le Jardin des Livres, avait au départ un code-éditeur à 6 chiffres, 914569, ne lui permettant de référencer que 100 livres, moins en fait car chaque réédition remaniée doit avoir un numéro distinct.
  Le dernier numéro possible, 91456999, semble avoir été atteint en 2008. Il semble y avoir une combine permettant d'acquérir un code-éditeur ressemblant à celui d'une maison importante, et les livres suivants publiés par Le Jardin des Livres ont pour code-éditeur 369, mais j'imagine que ce code pourrait être sous-traité, tous les codes de publication débutant par 369990. J'imagine encore que ce n'est pas par hasard que le code complet de 666 soit 369990-66, et celui de 888 369990-00.
  Il est peut-être encore choisi que le prix de 888 soit 24€; un gnostique grec, Markos je crois, avait réparti les 24 lettres de l'alphabet grec en 8-8-8 selon le nombre de Jésus.
  En 2009, 777 coûtait 21€, mais 18€ était sans doute trop bradé pour 666, 24€ en 2014.


  A propos de 24, j'avançais ici que Thilliez avait peut-être publié son 24e roman en (20)24 en pensant à
VINGT-QUATRE = 154 = FRANCK THILLIEZ,

et je me demande si la publication de ce 8-8-8 ne serait pas dans le même esprit. 


  Pour qui ça intéresse, voici les 154 premières décimales de Pi et Phi. Le Gématron permet de vérifier que chaque somme vaut 703.
1 4 1 5 9 2 6 5 3 5 8 9 7 9 3 2 3 8 4 6 2 6 4 3 3 8 3 2 7 9 5 0 2 8 8 4 1 9 7 1 6 9 3 9 9 3 7 5 1 0 5 8 2 0 9 7 4 9 4 4 5 9 2 3 0 7 8 1 6 4 0 6 2 8 6 2 0 8 9 9 8 6 2 8 0 3 4 8 2 5 3 4 2 1 1 7 0 6 7 9 8 2 1 4 8 0 8 6 5 1 3 2 8 2 3 0 6 6 4 7 0 9 3 8 4 4 6 0 9 5 5 0 5 8 2 2 3 1 7 2 5 3 5 9 4 0 8 1 2 8 4 8 1 1
6 1 8 0 3 3 9 8 8 7 4 9 8 9 4 8 4 8 2 0 4 5 8 6 8 3 4 3 6 5 6 3 8 1 1 7 7 2 0 3 0 9 1 7 9 8 0 5 7 6 2 8 6 2 1 3 5 4 4 8 6 2 2 7 0 5 2 6 0 4 6 2 8 1 8 9 0 2 4 4 9 7 0 7 2 0 7 2 0 4 1 8 9 3 9 1 1 3 7 4 8 4 7 5 4 0 8 8 0 7 5 3 8 6 8 9 1 7 5 2 1 2 6 6 3 3 8 6 2 2 2 3 5 3 6 9 3 1 7 9 3 1 8 0 0 6 0 7 6 6 7 2 6 3