31.8.10

St Erbrand

palindrome phonétique


Nous voici donc au 31 août, ou 21 Phalle de l'année pataphysique, composée de 13 mois de 29 jours dont le dernier est le plus souvent virtuel. C'est encore la St Erbrand, polytechnicien (personnage du roman inachevé de Jarry, La Dragonne).
Phalle étant le 13e mois, la date pourrait s'écrire 21/13, un couple de nombres qui m'obsède particulièrement, sur lequel je me penche notamment dans mes billets d'août 09, mais ce n'est que dans mon billet un an déjà du 20/9/9, anniversaire de la création de Quaternité, que j'aborde le calendrier pataphysique, en remarquant l'équivalence du 31/8 au 21/13, sans voir un recoupement avec le billet signé AL RC du 13/8 où je revenais sur mon achat des numéros 13-21-34 de Planète le 31/8/03. Je n'étais a priori intéressé que par l'article sur Ernst Fuchs du n° 34, mais j'avais été frappé par la présence dans un échantillonnage réduit des n° 13 et 21, les nombres de Fibonacci précédant 34, et je les avais aussi achetés. Je remarque que la page Phalle signalée plus haut, la seule dédiée spécifiquement au mois selon Google, est déclarée avoir eu pour dernière date de modification le 31 août 2007, soit le 21/13 (135).
Ceci a été l'occasion d'une coïncidence immédiate, la présence dans le n° 13 d'une nouvelle dont j'appris l'existence deux jours plus tard, puis de la fantastique coïncidence de mai 09, où une actualité éditoriale d'une rare richesse me voyait publié dans 3 revues ou collections BLO-FdL-OdS sous les numéros 13-21-34; le nom de l'éditeur de l'OdS 34, qui n'était il y a 43 ans qu'un jeune inconnu, figurait dans le Planète 34 de mai 1967 !
Et voici donc une nouvelle coïncidence : ce 31 août 03 où ma marotte numérologique me faisait acheter les Planète 21 et 13 était le 21/13 de l'an 131 pataf. De plus je devais découvrir que la nouvelle Le trou de mémoire dont je venais d'apprendre par ailleurs l'existence figurait dans le n° 13 le 7 septembre, ou 28 Phalle, dernier jour de l'année pataphysique dont j'ignorais alors à peu près tout. C'est au cours de l'année 04 que des intérêts communs m'ont rapproché d'un membre important du Collège, ce qui m'a conduit au cours de l'année 05 à devenir pataphysicien, sans conviction profonde (mais le Collège n'a rien d'une secte).
Les années suivantes ont été riches en coïncidences autour du nouvel an pataphysique 134, 135, avec enfin le 1er Absolu 136, ou 8 septembre 08 de l'ère vulgaire, oùG comme Zilpmer j'eus l'intuition du schéma 4-1 dans la vie de Jung autour du 4/4/44. Pardon de rabâcher, mais je devais ensuite découvrir que l'"échange" du 4/4/44 concernait Jung et Haemmerli, de valeurs 52 et 84, somme 136, et rapport 84/52 = 21/13. L'un des facteurs essentiels de ma découverte a été la lecture de Des jours et des nuits, de Gilbert Sinoué, le 31 août précédent, un autre 21/13. Ce ne sont que quelques aspects d'une nébuleuse numérologique que je conçois bien ne pouvoir être intelligible à tous, mais il me semble de plus en plus nécessaire d'explorer plus avant mon implication personnelle dans la coïncidence sur la vie de Jung.
S'il est assez facilement vérifiable que Jung a vécu 4 fois 6272 jours avant le 4/4/44, puis 6272 jours jusqu'à sa mort, et qu'il a été le dernier patient de Haemmerli, je suis une personnalité bien plus discrète, et une partie de mes assertions n'est guère prouvable. Il serait ainsi plus confortable pour la raison d'imaginer que je connais depuis longtemps ce schéma de la vie de Jung, et que j'ai organisé ma propre vie en fonction de ce schéma, pour quelque motif que ce fût.
Je ne peux que certifier qu'il n'en est rien, et que je découvre peu à peu les corrélations de ma découverte avec ma propre vie, avec parfois une lenteur qui me fait douter de mes facultés, mais peut-être cette lenteur témoigne-t-elle de mes réticences inconscientes à accepter mon implication.
Si le nombre 6272 m'a aussitôt évoqué le sonnet de Perec de valeur 6272, il m'a fallu plus d'un an pour réaliser qu'il existait 5 arrangements différents de ces lettres de valeur 6272, et que j'étais l'auteur du 5e de ces arrangements, effectué avec la pleine conscience de cette valeur 6272, et à cause d'elle, tandis que Perec et ses précédents anagrammistes n'avaient vraisemblablement rien su de ce nombre caché, l'harmonie numérique du sonnet n'étant en rien voulue.
6272 est aussi pour moi 62-72, Arsène-Lupin, que les numérologues réduisent volontiers en 8-9 (6+2 et 7+2), pouvant évoquer le 8/9, 8 septembre, de même que le "jumeau 0,809", l'énigme des Silences de Dieu, le roman de Sinoué découvert le 2 août 08 qui m'avait rendu curieux d'autres oeuvres de l'auteur.
Les harmonies 8-9, dont ce ne sont que des exemples, m'ont longtemps conduit à privilégier la date du 8 septembre, Nativité de Marie, plutôt que le 1er Absolu, nativité de Jarry, alors même qu'une coïncidence gidouilleuse m'avait fait écrire sur mon autre blog un billet le 8 septembre 08.
C'est donc presque deux ans après que j'ai pris la peine d'étudier d'un peu près le calendrier pataphysique (on peut accéder ici aux mois séparés, mais sans correspondance avec le calendrier vulgaire, et au calendrier ophyciel format pdf, sur le site du Collège), après avoir pris conscience de mon achat des Planète 13 et 21 un 21/13. Avant de suspecter l'existence d'un 21/13, le jour le plus "fibonaccien" de l'année était pour moi le 13 août, 13/8 ou 8/13 à l'anglaise, et la première chose qui m'est venue à l'esprit est de regarder quel était le 13e jour du 8e mois pataphysique, soit le 13 Clinamen, et c'est le 4 avril, Nativité de Maldoror, corsaire aux cheveux d'or (car Lautréamont alias Isidore Ducasse est né un 4 avril, probable raison de son prénom).
J'avais développé toute une théorie sur Blogruz à propos du 13 août et du nombre 813 chez Truffaut, en partie reprise sur Quaternité lorsque je me suis avisé que le 13 août 1983, le jour où Truffaut a consulté un docteur au sujet de l'attaque qui l'avait frappé pendant la nuit, premier symptôme de la tumeur au cerveau qui lui serait fatale, ce 13/8 était le 18816e jour de sa vie, ou 3 fois 6272, ce que j'ai rapproché du 4 avril 44 où le docteur Haemmerli aurait en quelque sorte sauvé Jung, en échangeant sa vie contre la sienne... Le docteur consulté par Truffaut lui a diagnostiqué une sinusite.
Ainsi le 4/4 de Jung aurait été un autre 13/8, et ma découverte s'est donc inscrite dans une remarquable continuité de mes recherches truffaldiennes, mais une coïncidence plus intime magnifie cette correspondance.
J'ai donné le 23 avril 08 sur Blogruz le résultat de mes premières collaborations avec ma compagne Anne en vue de réaliser des patchworks dorés. Un hasard m'a fait découvrir en juin dernier que notre premier essai, baptisé ultérieurement 813, a été réalisé le 4 avril 08, selon le témoignage de l'unique photo conservée, prise au soir de ce 4/4.
J'avais pris plusieurs photos, celle que j'ai jugée être la meilleure était la 4e de la "pellicule" virtuelle en silicium. Il s'agissait de 4 itérations de carrés fibonacciens de 13-21-34-55 unités, autour du rectangle jaune initial de 8x13 unités (des demi-centimètres). Le dernier carré réalisé en ce 4/4 était donc une imbrication de 4 carrés chacun répartis en 4... Ce 4/4, qui ne m'avait alors pas frappé, était le 4e anniversaire de ma première perception du 4/4/44 jungien en tant que date schématique, grâce au hasard du 4/4/4 relaté sur mon premier billet.
Toujours est-il que cet essai nous a semblé assez concluant pour passer à la réalisation du Patch-Quilt, 6 carrés utilisant la même unité, avec un découpage différent. Il m'est aussi venu l'idée de titrer ce premier essai, en appliquant les chiffres 8 13 dans le rectangle de 8x13 unités, avec les subtilités détaillées sur Patch-Quilt, ce qui fut vraisemblablement fait le 8 avril, selon le témoignage de la photo (mais je n'ai peut-être pas été aussi pressé de saisir ce second stade):A remarquer que cet ajout m'a fait renverser le patch, car cette sorte de signature (Anne est née le 138e jour de l'année) nous semblait mieux située vers le coin inférieur droit.
Mon billet du premier Absolu suivant, ou 1/1, me faisait citer ce billet ou figurait notre création du 4/4 vulgaire, parce qu'il y était question d'une sculpture à Cambridge (zipcode 02138) développant des spirales d'or à partir de carrés construits autour d'un rectangle d'or initial.

S'il n'y a qu'un 13/8 (ou 8/13) dans le calendrier vulgaire, il y a deux jours bien distincts dans le calendrier pataphysique, où le 8/13 ou 8 Phalle est la Sainte Léda, ajusteuse, correspondant au 18 août.
Si je ne vois (pour l'instant) rien qui puisse être relié à cette date, je remarque qu'il y a du 13/8 au 8/13 (soit du 4 avril au 18 août) 136 jours, ainsi je retrouve le nombre Haemmerli+Jung (84+52) en étant parti de 21/13, Haemmerli/Jung (84/52). Je rappelle que les deux se trouvaient réunis dans le carré de Dürer, répartissant les 16 premiers nombres de somme 136 de telle façon que l'harmonie 21+13 soit présente dans chaque colonne (rouge+bleu).
La dernière colonne de ce carré débute par les nombres 13 et 8.
En incluant les jours de départ et d'arrivée, on aurait 137 jours, soit 136 jours à partir du 5 avril ou 14 Clinamen, Sortie de Albrecht Dürer, hermétiste. C'est que Dürer est mort en avril 1528, la date précise étant peu sûre (cette page donne le 6 avril).

La remarquable correspondance du 13/8 pataf avec le 4/4 vulgaire m'a conduit à une question immédiate : à quel jour vulgaire correspond le 4/4 pataf, soit le 4 Sable ?
Réponse : le 4 décembre, devenu Sainte Barbe (femme à), femme-canon, un des rares cas où le saint du calendrier catholique a été conservé (ou presque...)
C'est encore faramineux, car le 4 décembre est pour moi un jour particulièrement quaternaire, essentiellement lié à la nouvelle de Borges La mort et la boussole (1942) et à sa parodie par Alain Calame Une affaire en or (1986), qui m'est chère car mêlant quaternité et nombre d'or. Je résume ce que j'avançais déjà trop brièvement ici :
- chez Borges 3 meurtres sont commis le soir du 3 de 3 mois consécutifs, à partir du 3 décembre; un certain Baruj Spinoza prévient la police que la série est close sur cette perfection ternaire, les lieux des meurtres inscrivant un parfait triangle équilatéral dans la ville; l'enquêteur ne s'y laisse pas prendre, remarquant que les meurtres ont plutôt eu lieu le 4 que le 3, et tombe dans le piège qui lui a été tendu dans la nuit du 3 au 4 mars suivant, au sommet résiduel d'un losange.
- chez Calame 3 meurtres sont commis à Paris; une certaine Barbe Eloha prévient la police que la série est close sur cette perfection ternaire, les lieux et les dates des meurtres magnifiant la section dorée, ou divine proportion; l'enquêteur découvre que barbe eloha signifie en hébreu "en quatre est Dieu", et tombe dans le piège qui lui a été tendu aux lieu et date complétant l'harmonie dorée.
- aussi incroyable que cela puisse paraître, Calame (avec qui j'en ai discuté), n'avait pas conscience avec ce b-arbe = "en quatre", réelle profession de foi des barbélognostiques, de la correspondance avec la Ste Barbe, date réelle du premier meurtre chez Borges, le 4 décembre vulgaire ou 4/4 pataf (il appartient aussi à la confrérie).
- peut-être faut-il rappeler que le calendrier pataf n'a été imaginé qu'en 49, et que Borges ne pouvait non plus avoir pensé à ce 4/4 idéal (bien que la victime du 4 décembre soit un rabbin barbu).

Comme je le disais donc ici, cette affaire est si complexe que je désespère de pouvoir ordonner quelque jour mes multiples investigations à son sujet. J'avais d'ailleurs commencé un billet Quaternité le 4 décembre 08, que j'ai laissé à l'état de brouillon provisoirement intitulé barbe.
Le 4 décembre dernier, ce fut la découverte relatée ici de la rue des Ursins, croisant avec celle de la Colombe, dans le 4e arrondissement. Ceci était significatif pour plusieurs raisons :
- bear (ours anglais) anagramme de arbe, "quatre" hébreu,
- dov (ours hébreu) homophone de dove, colombe anglaise,
mais je n'avais alors pas conscience que ce 4 décembre était aussi un 4/4, mieux le 4 Sable, alors précisément que le billet évoquait l'anagramme sable-Salbe, et que le sable héraldique est la couleur noire, renvoyant à l'anagramme NERO-EN OR (Une affaire en or) et au jeu ARBE-EN OR abordé dans le billet Strange Day.
Bref je crois que je vais revenir très prochainement sur la question.

Note du 16 septembre : mon billet du 31/08 2009, Des blancs et des noirs, contait comment le téléfilm Des jours et des nuits, adapté du roman de Sinoué, m'avait mené à Robert Graves et à son calendrier des arbres, de 13 mois de 28 jours + le 23 décembre à part, ce qui est très proche du calendrier pataf. Il est plutôt curieux que ce dernier calendrier ait été fondé en 1949, un an après la publication de La déesse blanche de Graves, dont le calendrier semble essentiellement issu de sa riche imagination. Je rappelle que c'est pendant la Semaine sainte de 1944 (autour du 4/4/44) que Graves s'est senti investi par les mythes celtes.
Il est amusant que le Collège comporte une Sous-Commission des Jours & des Nuits, "Se réunissant tous les trois ans pour vérifier la longueur des différents jours, solaire, sidéral, moyen, etc." (Une oeuvre de Jarry a pour titre Les jours et les nuits, Roman d'un déserteur)





21.8.10

4444 !!!!

Ce billet est consacré à diverses coïncidences concernant mes récents billets, lesquelles présentent des échos entre elles, ce qui me conduit à une présentation à peu près chronologique, si bien qu'il va falloir patienter un peu pour la coïncidence titre, 4444 !!!!

En écrivant forever Jung le 26 juillet j'ai découvert une coïncidence sur le 19 avril, jour où j'ai découvert le schéma bachien 627/388, avec 388 double de 194, évoquant le 19/4.
Ceci m'a fait consulter la page Wikipédia consacrée au 19 avril, où je n'ai rien vu de plus notable que le 19 avril 43 où Albert Hofmann, chimiste suisse, eut des hallucinations en rentrant chez lui en vélo après avoir absorbé ce qu'il pensait être une dose infinitésimale de LSD 25. Le mouvement psychédélique en a fait le Jour du Vélo...
Au matin du 1er août je me suis réveillé avec des bribes d'un rêve :
J'écris simultanément deux pages de mon blog, chacune illustrée par 4 images. En passant au script html pour de nécessaires ajustements, il apparaît le nom Ashley Judd.
Je ne peux préciser plus, sinon que ce nom était présent très clairement dans ma tête au réveil. Il ne me semblait pas complètement étranger, sans que je pusse dire à qui il se référait. Je me levai aussitôt pour consulter la toile, qui "m'apprit" qu'il s'agissait d'une actrice américaine, née le 19 avril 68. J'avais certainement vu son nom en parcourant la liste des natifs du 19 avril, il est donc probable que c'est là que mon inconscient l'a cueilli pour le ressortir peu après dans mon rêve, mais pourquoi ce nom plutôt qu'un autre ? J'ai vu au moins deux des films où elle a joué (Heat et Double jeu) mais elle m'avait si peu marqué que sa tête ne me dit rien.

Ce même 1er août, fox, habitué de Quaternité qui s'est inscrit récemment sur le forum Unus Mundus, y mentionna un rêve qu'il avait fait cette même nuit, où Arsène Wenger, entraîneur de l'équipe Arsenal, parlait de la 4e dimension.
Le monde du football ne m'est pas familier, et j'ignorais que cet Arsène est français, et avait été un grand joueur en France avant d'entraîner l'équipe londonienne dont le nom ne lui doit rien. Je calcule que son nom offre la même gématrie
ARSENE WENGER = 62 72 qu'Arsène Lupin, laquelle a été une raison de ma fascination pour la gématrie 6272 du sonnet de Perec, 14 ans avant de découvrir que 6272 était précisément l'unité, en jours, du schéma 4-1 dans la vie de Jung. Ces deux Arsène 72 m'ont fait me demander s'il existait 5 personnalités, réelles ou fictives, de prénom-nom correspondant à 62-72, de prénom Arsène ou autre.
Lorsque j'ai entré "Ashley" dans la barre d'outils Google, il m'a été suggéré divers noms, dont Ashley Judd en 6e position. Le seul autre "Ashley" qui me disait quelque chose était Ashley Cole, que je savais être un footballeur, et j'apprends qu'il a joué à Arsenal. COLe m'est significatif pour les coupures melenCO-Lia et francescus CO-Lumna relatées ici.

L'intrigue d'un Queen étant fondée sur une styliste qui baptise ses collections d'une anagramme de son amant du moment, en commençant par Sheila pour Elisha, il m'est venu ASHLEY = ELYSHA (autre orthographe d'Elisha, ou Elisée, prophète d'Israël successeur d'Elie).
En hébreu, el-isha, "Dieu sauve", est un nom de même sens que Isaïe, yesha-yahu, "YHWH sauve", ou que Osée, Josué ou Jésus. J'ai repensé à la prophétie de l'Emmanuel, faite par Isaïe à Achaz, concernant probablement sa descendance immédiate mais appliquée à Jesus par les évangélistes, en me demandant si Emma, prénom de la femme de Jung, était un diminutif d'Emmanuel(le). C'est bien l'étymologie prédominante selon Wiki, et la principale Sainte Emma est fêtée le 19 avril...

Les jours suivant mon rêve, nous avons regardé trois films avec Ashley Judd, en commençant par Bug (2006) de William Friedkin , réalisateur de Cruising, vu le 11/11 dernier, où j'ai eu la surprise de voir apparaître des peintures du Livre Rouge de Jung au temps 1:11:11 (c'est dans la 5e page du sujet 11:11 que Fox parle d'Arsenal) :Bug est un oppressant huis clos où Ashley subit l'emprise d'un prétendu vétéran de la Guerre du Golfe de 1991, qui aurait servi de cobaye pour un programme militaire ultrasecret destiné à contrôler la personnalité via des insectes parasites, pouvant contaminer l'espèce humaine entière... L'individu est évidemment paranoïaque au plus haut degré, mais quelques détails peuvent amener à se demander si son délire est totalement imaginaire, ainsi a-t-il inventé qu'un des autres cobayes du programme était Tim McVeigh ?
Rappel : Tim McVeigh, vétéran de la Guerre du Golfe, a fait sauter un immeuble fédéral à Oklahoma City (168 victimes) le 19 avril 1995, date choisie en représailles de l'assaut contre les Davidiens de Waco, le 19 avril 93.

Nous avons ensuite regardé Attraction animale (2001) de Tony Goldwyn (petit-fils de Samuel) où Jane (Ashley), dépitée d'avoir été trompée par son ami Greg (Ray Brown), emménage chez le dragueur invétéré Eddie (Hugh Jackman), d'abord pour faire enrager Greg. Je passe sur les détails d'un scénario plutôt chaotique pour remarquer le téléphone d'Eddie, et donc de Jane, 555 0134. Comme vu dans d'autres billets, 555 est le préfixe obligatoire dans les fictions américaines, et 134 est la gématrie d'Arsène Lupin, 62+72.

Enfin nous avons vu le récent Droit de passage (2009) de Wayne Kramer, sorti en France le 4 août (mais accessible en streaming depuis quelque temps). Ray Liotta et Ashley Judd y jouent un couple marié qui bat de l'aile, Cole et Denise Frankel.
Ashley-Cole, comme le footballeur d'Arsenal ! ou Ray-Denise... J'ai étudié ici un cas où Ray Liotta acteur de Identity de Mangold faisait coïncidence avec le personnage de flic Ray dans Dédales de Manzor. Je connais par ailleurs une Denise passionnée par les coïncidences. Denise faisait partie des amis présents le jour des coïncidences RAY-REY évoquées dans ce même billet.

Je suis attentif aux signes numériques en tout genre, parmi lesquels les numéros minéralogiques. Si j'ai dans mes archives personnelles de multiples cas de numéros de véhicules qui ont fait coïncidence à telle date ou tel endroit, je ne les publie pas pour d'évidentes raisons de respect de la vie privée, mais ce qui s'est passé ce 15 août m'invite à passer outre, avec quelques précautions.
Depuis ma découverte du schéma de la vie de Jung autour du 4/4/44, je suis anxieux de voir une voiture 4444, qui idéalement pourrait être un 4x4 4444 xx 44 rencontré au carrefour de la D44... Mes yeux ont probablement déchiffré des centaines de milliers de numéros depuis le 8 septembre 08, sans flasher sur le fatidique 4444 que j'aurais je pense aussi remarqué précédemment si je l'avais rencontré dans des circonstances notables, ainsi je me souviens d'un break 8888 qui stationnait parfois dans mon village il y a quelques années.
Je me disais récemment que les chances diminuaient, puisqu'il n'y a désormais plus d'immatriculation à 4 chiffres depuis la nouvelle norme européenne, et que les départements importants limitrophes de mon 04 étaient passés plusieurs années auparavant à la numérotation en 3 chiffres et 3 lettres, le 06, puis le 13 et le 83... Bref cet été représentait peut-être une dernière chance, avec la vague touristique, et j'ai été particulièrement attentif, sans succès jusqu'à ce 15 août.
Un grand dîner de famille était prévu à Quinson, pour l'arrivée du cousin de nos filles Quentin, arrivant de Mayenne. Nous y sommes allés dans l'après-midi car il y avait un vide-greniers à Quinson. Nous nous sommes garés à la coopérative viticole, d'où il faut descendre quelques marches pour accéder à une rue venant du village. Un camping-car en arrivait, au pas, son conducteur me demanda comment rejoindre la route principale. Je lui répondis, en remarquant in petto sa plaque, 2 chiffres formant palindrome avec le numéro du département, encadrant les lettres BEL : j'ai étudié ailleurs le jeu BEL-LEB, Dieu de Babel et "coeur" hébreu, en relation avec BABEL-LEBAB (autre forme de "coeur"). Le camping-car dégagea, et le véhicule suivant était une Z3 BMW du 13 dont le numéro porta les pulsations de mon coeur à environ 4444/h. J'eus cependant la présence d'esprit de sortir l'appareil et de photographier la voiture s'éloignant alors que son numéro était encore lisible :J'ai cadré ma photo en une fraction de seconde, et me suis avisé ensuite que le seul autre véhicule au numéro à peu près lisible était une Twingo du 04 immatriculée 1944, que j'avais d'ailleurs repérée en descendant les marches. J'en ai pris cette photo en revenant ensuite à la voiture (j'ai noirci sur chaque photo les lettres de l'immatriculation), sans savoir que je l'avais cadrée avec la 4444.
Ainsi j'ai rencontré ma première 4444 dans des conditions où j'ai pu la photographier in extremis avec en arrière-plan une 1944, mais ce n'était pas fini. Nous sommes ensuite revenus aux voitures par un autre chemin, où, à moins de 200 mètres de la coopérative, j'ai trouvé garée une autre BMW du 13, modèle 530D, immatriculée 1111, nombre qui complète idéalement 4444 vu comme pivot 4-1 de la vie de Jung, ce qui m'a inspiré le poème Mispar en 5 strophes de valeur 1111 chacune, conçu dès septembre 08 mais achevé en mai dernier. Je n'ai pas arpenté tous les parkings de Quinson pour voir s'il y avait d'autres BMW du 13, mais la coïncidence en l'état suffit à me combler.

La date du 15 août est encore formidablement significative. Le billet armistices où je mentionnais la vision le 11/11 des tableaux de Jung au temps 1:11:11 de Cruising était principalement consacré au schéma 4-1 de la Seconde Guerre Mondiale, commencée le 1/9/39 avec l'invasion de la Pologne et achevée le 15/8/45 avec la capitulation du Japon, soit en tout 2325 jours dont les 4/5es tombent le 6/6/44, le Jour J, la date la plus connue de la guerre, sinon de toutes les guerres.
J'ai développé davantage la question sur la version anglaise de Quaternité, où je remarque l'ordre fréquent des 5 plages du Débarquement, avec Juno en 4e position, comme ci-contre sur le Mémorial de Caen (en pensant à Jung mort un autre 6 juin, mois de Junon).
Je me suis attardé largement dans les précédents billets sur le carré de Dürer, et sur le découpage vertical de chacune de ses colonnes en 21+13. Le même découpage est possible sur le carré gématrique composé par Alain Zalmanski pour mon 60e anniversaire, fournissant les sommes 25 (pour les paires de cases bleues) et 35 (pour les paires de cases rouges). On a ainsi une somme 60 correspondant à l'addition de OJ dans la 1e colonne et NU dans la 3e, anagramme de JUNO.
Ce carré était suivi dans la BLO 15 par les Egalités de Schulz, imaginées par Eric Angelini, avec notamment
VINGT-CINQ + TRENTE-CINQ = gématriquement 240, 4 fois 60.

Quinson viendrait du nom d'un notable romain, Quintus, "cinquième", dont la forme moderne est Quentin. Pas du tout par hasard, j'avais consacré le billet blogruz du 14 août 08, jour d'or, à une expérience vécue à Quinson, où se situe le 4e des 5 barrages sur le Verdon. Je l'avais publié à 4:48, parce qu'à ce moment tombe la section d'or exacte d'une année bissextile, mais j'avais probablement aussi en tête la correspondance 6272 = 14 x 448 du sonnet de Perec et plus particulièrement de l'anagramme que j'en ai réalisée, sans soupçonner que 25 jours plus tard je découvrirai le nombre 6272 harmonisant la vie de Jung.

Par le jeu des fuseaux horaires, la capitulation du Japon le 15 août temps local est fêtée le 14 août aux USA, jour de naissance de Paul Laffoley dont le 5e anniversaire a donc été un jour de liesse nationale.
Le 15 au soir, la famille réunie à Quinson a décidé de se retrouver pour un pique-nique le lendemain aux gorges de Trévans, pas loin de chez nous, en partie pour liquider les restes du pantagruélique dîner généreusement prévu pour les 18 participants.
Rendez-vous était pris à Estoublon, d'où part l'étroite D667 vers Trévans, mais les Quinsonnais firent savoir qu'ils auraient près d'une heure de retard. Ce fut l'occasion pour les 10 ponctuels d'explorer le village, ce qui nous fit passer devant le cimetière. J'aime assez visiter les cimetières, et bien entendu depuis ma découverte jungienne j'y suis à la recherche de 4 avril, de préférence 44. La première inscription funéraire qui me tomba sous les yeux fut celle-ci, juste à gauche de la porte :
Denise LAFOLIE
Elle est donc née un 4 avril. Le prénom Denise m'est sigificatif par Denise Frankel jouée par Ashley Cole, et par mon amie Denise née un 3/3. Lafolie m'évoque évidemment Paul Laffoley auquel j'ai dédié mon dernier billet un peu, beaucoup, ...
Ceci m'a conduit à consulter le Dauzat pour l'étymologie de ces noms. Lafolie, nom de hameau, serait en fait bien distinct de Laffolay ou Laffoley, du vieux français l'afolé signifiant "mutilé", formidable écho à l'affaire de la perte de la jambe droite de Laffoley. Saisse serait issu du latin saxum, "rocher".
Il y a moins d'une centaine de tombes dans le cimetière d'Estoublon, peu donnent des dates précises, mais il y a un autre 4 avril. Cette Dorothée Richaud a à peine changé de nom en se mariant à un Chabaud, de l'occitan cabal, "riche, supérieur".
La date de 1944 est présente, à la suite du Débarquement qui s'est accompagné d'actions de harcèlement de tous les maquis, avec de fortes pertes. Le cimetière contient ainsi la tombe de 4 des 5 maquisards fusillés à Estoublon le 17 juin 44, le 5e originaire du village est enterré dans le caveau familial.

Je remarquais dans mon billet armistices que le 6/6/44 était le 1740e jour de la guerre, avec 1740 = 5 fois 348, valeur de l'hébreu hamesh, "cinq". J'avais alors négligé un écho avec une coïncidence sur le forum Unus Mundus, qui s'est enrichie depuis avec la mention par fox, arrivé sur le forum le 26/7 jungien, du film 9 produit par Tim Burton, qui a quelque chose à voir avec la date 9/9/9. Ceci résonait fortement avec mon billet du 26/7 où je parlais du premier épisode de Fringe, Le vol 627 atterrissant à Logan avec 147 morts à bord, en probable référence aux 147 victimes des vols AA-11 et UA-175 ayant décollé de Logan le 11 septembre 2001, pilote (il y a un avion dans le pilote) diffusé par la Fox le 9/9/8, jour même de l'inauguration à Logan du mémorial pour ces 147 victimes.
En signalant cela le matin du 30 juillet, je m'avisai que le temps du forum était proche de 9:09, et fis en sorte de poster mon message à cet exact moment. Au moment de la publication d'un message sur ce forum apparaît son numéro d'ordre, et je découvris que ce message 10799 évoquant un 9/9 et posté à 9:09 s'achevait par les chiffres 99.
Ceci me rappela que j'avais posté le 11/11/8 un autre message évoquant un autre 9/9 (ainsi que l'heure 9:09), et que ce message s'était trouvé avoir le numéro 6930, soit 9 fois 770, valeur de l'hébreu tisha', "neuf", et ce fut le sujet de mon message suivant, mon 81e (9x9) sur le forum.
Fox signala le 1er août à 5:15 pm que la voix de "9" dans l'original américain était celle d'Elijah Wood, apparaissant également dans mon billet du 26/7. J'avais pensé réagir à son message précédent concernant Arsène Wenger sur le sujet 11:11, et remarquer la concordance de 62-72 avec les 6272 jours de Jung, avec Arsène Lupin = 62-72 de même, sinon avec moi Rémi Schulz qui suis aussi un 134, mais il m'a semblé plus important de consacrer mon 84e message (HAEMMERLI) à Elijah (valeur 52 en hébreu, comme JUNG).
Ce message a reçu le numéro 10854, soit 9.9.134, en cette année 2010 = 15.134 où Rémi Schulz = 134 a reçu la BLO 15.

En commençant ce billet, et en me remémorant mon idée de trouver 5 noms de gématrie 62 72, comme Arsène Lupin, j'ai pensé au prénom Bernard que je sais être de valeur 62. Il serait fastidieux d'expliquer pourquoi le premier nom de valeur 72 qui m'est venu à l'esprit est Pavesi, toujours est-il que j'ai aussitôt googlé "Bernard Pavesi", et que le seul résultat intéressant parmi 5 (il y en aura probablement 6 prochainement) concernait un négli-gentleman cambrioleur de New York arrêté en 1921.
Si Arsène Lupin laissait volontiers sa carte sur les lieux de ses forfaits, c'est probablement par négligence que Bernard Pavesi a oublié dans la chambre forte qu'il avait vidée deux lettres à lui adressées, si bien que la police n'eut qu'à surveiller l'adresse indiquée, 308 South Fifth Street à Brooklyn, pour l'alpaguer.

Le 18 août a eu lieu une nouvelle réunion familiale, à Sainte-Croix du Verdon chez notre autre fille. Juste en arrivant à Estoublon j'ai croisé une voiture 6272, que j'avais d'ailleurs précédemment rencontrée. Ceci ne représente qu'une infime partie des coïncidences sur les immatriculations, que je m'interdis par principe de publier, mais j'ai quelque peu oublié mes scrupules sur Quaternity, où je donne les photos de véhicules 25088 (4.6272) et 6272.
Ajout du 24 août : J'oublie encore mes scrupules pour donner ces photos prises sur le même parking au bord du lac de St-André-des-Alpes, le 4 août dernier (alors que la camionnette 6272 a été prise sur les lettres AD le 1/4 dernier). Passant en vélo quelque chose a fait tilt en voyant la 811 xxx 44 de droite; je suis revenu en arrière, et effectivement la 3e voiture à gauche était une autre 811 xxx 44 (le camping car à gauche est le même sur les 2 photos, agrandissables en cliquant) :
Ceci me semble préfigurer les 4444 et 1111 vus 11 jours plus tard. Par ailleurs j'ai rencontré ici doublement le nombre 811, d'une part valeur des 4 mots hébreux "homme égyptien terroriste Atta" exemple de code biblique supposé faire allusion au 11 septembre dans le second livre de Michael Drosnin, d'autre part valeur des 4 lettres du premier mot de l'expression biblique exprimée en membres humains par le Serial eater de Tobie Nathan à partir du 11 septembre.
Ajout du 28 août : les hasards du streaming m'ont fait regarder hier Point limite (Fail Safe, 2000), remake TV par Stephen Frears d'un film de Sidney Lumet (1964). Le code d'attaque a été transmis par erreur à un bombardier nucléaire US; toutes les manoeuvres pour l'empêcher de détruire Moscou échouent, et la seule solution trouvée par le président US pour convaincre son homologue soviétique de sa bonne foi est de détruire simultanément New York, en larguant une bombe H de même puissance sur l'Empire State Building.
La curiosité est que le code d'attaque, identique dans le film et le téléfilm, est CAP 811, que les pilotes vérifient ci-dessus sur les instructions secrètes contenues dans des pochettes cachetées. Ce code 811 a donc pour conséquence l'attaque contre l'Empire State Building, symbole du capitalisme ultérieurement remplacé par le World Trade Center. Sans cautionner les théories conspirationnistes, rappelons qu'elles voient dans le 11 Septembre an inside job, une opération programmée de longue date par les services secrets US pour justifier les interventions en représailles.

14.8.10

un peu, beaucoup,


à Laffoley

Ce 5 août j'ai emprunté à ma médiathèque le numéro 306 de décembre 2009 de Beaux-Arts Magazine, où il y avait un article sur les artistes de la 5e dimension, avec en tête Paul Laffoley, dont la première toile présentée, The Thanaton III de 1989, n'est autre qu'une notice expliquant comment faire passer l'univers entier dans la 5e dimension. En voici un détail, l'ensemble étant visible ici :Le nombre d'or y joue un rôle essentiel, car Laffoley, qui se déclare contacté par les extraterrestres, a étudié en détail le vaisseau de Klaatu dans Le Jour où la Terre s'arrêta (1951), de Robert Wise, et y a décelé 5 harmonies dorées, basées sur le "triangle d'or" que constituerait la pyramide de Khéops.
A cette occasion j'apprends que, dans le réel triangle géométrique d'or, la bissectrice de l'angle de 51,83° (de cosinus 0.618... ou 1/Phi) coupe le côté opposé en harmonie dorée, et c'est en fait une propriété commune à tous les angles de tout triangle : la bissectrice coupe le côté opposé en deux segments proportionnels aux côtés adjacents.
Laffoley donne l'angle en degrés et minutes, 51°52', alors que le réel angle de cosinus 0.618 est plutôt 51°50', tandis que le triangle de la Grande Pyramide aurait pour angle 51°51' (en admettant un demi-côté de 220 coudées et une hauteur de 280 coudées, soit une pente de 11:14, format de Melencolia).
Ces jeux sur 50-51-52 me sont évocateurs, après avoir calculé que Paul Laffoley est un "nom doré" tel que ses valeurs
PAUL LAFFOLEY = 50 82 sont en rapport doré. Je rappelle
JUNG HAEMMERLI = 52 84, idem et
GARY MEISNER = 51 83, nom du webmestre du site goldennumber où il est précisément question de l'angle 51.83° de Khéops. C'est encore la moyenne entre les couples 50-82 et 52-84.

J'avais étudié ici Le Triangle d'or, roman de Maurice Leblanc où, un 4 avril (1915), le méchant Essarès tue son ennemi Belval, maquille son cadavre en lui-même, et continue ses manigances sous l'identité de Belval.
L'analyse gématrique fournit
LE TRIANGLE D'OR = 140
ESSARES = 86
BELVAL = 54
54-86-140 sont des nombres de la série bleue du Modulor, série d'or doublant la série rouge 27-43-70. Comme déjà vu, ces nombres 54-86 sont les dimensions en mm de la carte bleue...
On trouve encore ici une triple relation impliquant Laffoley et Jung (50-82, 52-84, 54-86), mais existe-t-il entre eux un rapport autre que numérologique ? Oui, car au bas du Thanaton III apparaît un hommage à 44 personnalités, illisible sur les meilleures reproductions disponibles en ligne, aussi ai-je scanné celle de Beaux-Arts ci-dessous (cliquer pour agrandir).On y trouve en 12e position Carl Jung, et en 43e Alfred Jarry. La transcription complète de la liste est donnée ici. Je rappelle que c'est le 1er Absolu 136, ou 8 septembre 2008, 135e anniversaire de la naissance de Jarry, que j'ai eu l'intuition du schéma 4-1 de la vie de Jung autour du 4/4/44.

La synchronicité est citée dans cet article, reliant la santé de Laffoley en 2001 à l'attentat du 11 septembre.
En bref Laffoley tomba d'une échelle lors de l'accrochage d'une exposition de ses oeuvres à New York, le 9 mars 01, et se cassa les deux jambes. La fracture de sa jambe droite était si grave que le médecin de Beth Israel lui conseilla l'amputation, mais Laffoley l'identifia à une hyène qui voulait se repaître de sa jambe. Il conçut un rituel symbolique pour chasser le démon qui nichait dans sa jambe, nécessitant la présence autour de lui de 4 personnes, un prêtre, un rabbin, un agnostique et un psy... L'hôpital n'accéda que partiellement à sa demande en lui envoyant le 5 avril un psy.
Laffoley put rentrer chez lui sur ses deux jambes en septembre, peu avant l'attaque terroriste. Il se trouve qu'il avait participé à l'élaboration des plans du WTC, lorsqu'il était étudiant architecte. Selon lui, l'attentat serait la conséquence de l'abandon du projet que Gaudi avait dessiné en 1908 pour New York, l'Attraction Hotel, édifice futuriste dont la hauteur de 360 m dépassait toute création antérieure, plus de 20 ans avant la conception de l’Empire State Building.
Sans corrélation soulignée avec le 11 Septembre, l'état de la jambe de Laffoley empira, et il dut être amputé en décembre.

Si je ne sais trop ce que l'auteur de l'article entendait signifier, j'y trouve maints échos à mes intérêts quaternitaires. Ainsi c'est aussi une fracture de la jambe de Jung qui a débuté les "événements de 44", et l'harmonie numérique au sein du nom Paul-Laffoley peut trouver un sens comparable à l'harmonie Jung-Haemmerli, en admettant que ce dernier soit mort à la place de Jung.
Pendant sa chute du haut de l'échelle, Laffoley déclare avoir dialogué avec ses pieds, leur assurant "Sauvez-moi, et je vous sauverai !". Ils l'ont sauvé, mais lui n'a pu que tenir partiellement sa promesse, et a donc dû abandonner sa jambe droite après neuf mois de lutte.
Je note la mention du 5 avril, en rêvant que c'est peut-être le 4/4 que Laffoley aurait souhaité accomplir avec l'aide de 4 personnes le rituel d'expulsion du démon de sa jambe... Et à propos du 4 avril, l'assassinat de Belval père par Essarès le 4/4/1915 dans Le Triangle d'or sera vengé par Belval fils, héros de guerre amputé de la jambe droite.
Note ultérieure : la coïncidence LAFOLIE du prochain billet m'a amené à consulter le Dictionnaire des noms de famille de Dauzat, et à y apprendre que Laffolay venait probablement du vieux français afolé, "estropié", "mutilé" !
Le parallèle suggéré entre l'Attraction Hotel de Gaudi, les Twin Towers et les jambes de Laffoley m'abasourdit. Si l'idée que le WTC ait usurpé la place prévue pour le projet de Gaudi semble pour le moins exagérée, il est acquis que la proposition de Laffoley de reprendre le projet pour Ground Zero a reçu des appuis n'émanant pas uniquement des disciples de Klaatu. L'affaire a eu assez d'impact pour que le dernier épisode de la saison 2 de Fringe (voir le précédent billet) montre un Manhattan alternatif, où le Grand Hotel de Gaudi a bien été construit en 1908, sans que cela empêche l'édification ultérieure des Twin Towers qui dans cette réalité parallèle n'ont pas été détruites...
Côté amputation des jambes, je rappelle que j'ai vu les TT de la prétendue formule hébraïque de Serial eater, signifiés par des jambes coupées, correspondre aux TT du terroriste ATTA, dernier pilote du vol AA-11 qui s'est écrasé sur la première tour. J'étudie l'affaire en détail sur mon site, et ses aspects quaternitaires en partie ici.
Gaudi reste l'architecte visionnaire de la Sagrada Familia, or j'évoquais dans mon avant-dernier billet le carré magique qui y a été sculpté récemment, transposé du carré de Dürer où une répartition des cases dictée par les détails de Melencolia m'avait conduit aux sommes 52-84 correspondant aux valeurs Jung-Haemmerli. La même répartition rapportée au carré de la Sagrada conduit aux valeurs 50-82 de Paul-Laffoley, avec une meilleure adéquation puisque, sans tricherie aucune, son nom compte 8 lettres. J'ignorais totalement l'existence de Laffoley lorsque j'ai mentionné ce carré.

Laffoley est né le 14 août 1940 à Cambridge (zipcode 02138 = bach) et avait donc 60 ans et 7 mois environ lors de l'accident et du "dialogue avec ses pieds", soit à peu près l'âge de Haemmerli lors des événements de 44 (né le 24/11/1883, il avait environ 60 ans et 5 mois lors de l'"échange" du 4/4/44, et 60 ans et 7 mois à sa mort le 30/6).
Le 14 août m'est significatif par ailleurs, car c'est ce jour que tombe la section d'or de l'année, vers 14 heures une année normale, vers 4 h 48 une année bissextile. C'est ce qu'on pourrait appeler le "jour d"or", et je m'émerveille d'avoir découvert un mois après avoir écrit jour d'or cet amateur du nombre d'or possédant un nom doré et né un vrai jour d'or, 9 jours avant son 70e anniversaire, alors que différents hasards m'avaient conduit à l'expression hébraïque yom zahav, "jour d'or", de valeur 56+14 = 70.
Je suis venu à cette expression à partir du "mot infini de Fibonacci", dont j'avais trouvé en juin les 60 premières lettres dans une BD, enregistré sur le site de Neil Sloane en tant que suite A005614 :J'avais aussi été frappé par le commentaire d'Eric Angelini, colistier de la ListeOulipo, déposé le 6 juillet 05, mon 55e anniversaire, et le 6 juillet suivant j'ai proposé un commentaire qui a été agréé par le responsable du site :
a(n)=number of 0's between successive 1's (see also A003589 and A007538) - Eric Angelini, Jul 06 2005
With offset 1 this is the characteristic sequence for Wythoff A-numbers A000201=[1,3,4,6,...].
Eric Angelini's comment made me think that if 1 is defined as the number of 0's between successive 1's in a string of 0's and 1's, then this string is 101. Applying the same operation to the digits of 101 leads to 101101, the iteration leads to successive palindrom strings of lengths given by A001911, up to a(n). [From Remi Schulz, Jul 06 2010]
Entre le commentaire d'Eric et le mien en venait un autre non daté. J'ai eu la curiosité de regarder ce qu'était cette suite basse de Wythoff
A000201=[1,3,4,6,8,9,11,12,14,16,...] intimement liée à la suite haute
A001950=[2,5,7,10,13,15,...]. La première est obtenue en multipliant la suite des entiers positifs par Phi et en retenant la partie entière, la seconde idem mais avec le carré de Phi (soit Phi+1). Les deux suites n'ont aucun terme en commun et leur addition couvre l'ensemble des entiers. Elles correspondent encore aux rangs des B et des A du mot infini de la BD, ou aux rangs des 1 et des 0 de A005614.
Je n'insiste pas sur l'importance mathématique de ces suites qui semble grande au vu des multiples commentaires et références, et me penche sur leurs identifiants, au risque de mettre à nouveau à mal mon incommensurable modestie. Je terminais jour d'or le jour de mon 60e anniversaire en remarquant que 5614 était, entre autres, l'anagramme de mon heure de naissance, 16:45, et voici que la suite 5614 est étroitement associée aux suites 1950, mon année de naissance, et 0201, anagramme de 2010, mon 60e anniversaire autour duquel s'est constellée une profusion de coïncidences dorées.

Je remarquais après la réception de la BLO 15 qu'elle était bien venue en 2010 pour fêter
REMI SCHULZ = 134, car 2010 = 134 x 15.
Je m'appelle en fait Rémy selon l'état civil, et j'ai vite haï cet Y snobinard dont je me suis débarrassé à la première occasion, mais je suis né
REMY SCHULZ = 150, en 1950 = 150 x 13.
Je doute de jamais revoir une date qui soit multiple de l'une ou l'autre valeur de mon nom...

J'ai donné plus haut les 10 premiers termes de la suite basse de Wythoff, et les 6 premiers de la suite haute, comblant les trous. On retrouve dans la somme de ces 10 et 6 termes les nombres 84 et 52 de HAEMMERLI-JUNG, déjà mis en évidence dans le carré de Dürer.
J'ai poursuivi les calculs jusqu'au nombre 60 (37 termes de la suite basse, 23 de la suite haute) : le rapport 84/52 demeure sur cet échantillon la meilleure approximation de Phi entre les sommes respectives correspondant aux deux suites.

Retour à Laffoley, qui utilise souvent dans ses toiles la soucoupe de Klaatu. De fait, Thanaton III est la 3e étude chiffrée de l'engin. Je n'ai pas trouvé de Thanaton II sur le net, mais voici le premier Thanaton, limité à la soucoupe :Apparemment Laffoley n'en avait pas encore exploré tous les aspects dorés. J'y repère une curiosité, avec l'angle de 25°76' qui serait la moitié de l'angle d'or de 51°52' (dans notre monde, un degré compte 60 minutes); et dire que l'individu se prétend architecte...
L'erreur a été corrigée dans Thanaton III, avec 25°56', mais Laffoley a conservé l'angle initial de 51°52' (dont le cosinus est plus proche de 0.617 que de 0.618, donné par 51°50'). Je bénis cette erreur qui apporte un extraordinaire écho à une curiosité de jour d'or. J'ai déjà signalé que je tentais de ne rien laisser au hasard dans la publication de mes billets, dont les jours et les heures sont autant que possible significatifs.
Ainsi j'avais posté mes billets du 6 juillet à 06:07 (pour le 6 juillet), et à 16:45 (heure de ma naissance). Je n'ai aucun pouvoir sur le numéro identifiant le post, ou postID, qu'on peut voir en cliquant sur le champ Commentaire, mais je peux au moment de débuter le billet faire plusieurs essais, jusqu'à 6 pendant la minute choisie, et choisir parmi eux le plus significatif. C'est ainsi que pour jour d'or j'avais choisi
postID=699312979265526552
pour la double série 6552-6552 qui le termine. 52 c'est JUNG, et 65 c'est 5/4 de 52, significatif pour un quaternitaire invétéré, mais il y a autre chose, remontant à mes premières études informatiques, il y a près de 25 ans.
Le numérologiste faisant feu de tout bois explore tous les nombres dérivés du nombre qu'il étudie, comme la somme de ses diviseurs, jadis significative pour les pythagoriciens. Il arrive que cette somme, dite sigma, soit le palindrome du nombre de départ, et j'avais concocté un petit programme pour trouver les premiers cas, qui m'avait donné 4 solutions :
69 > 96
276 > 672
639 > 936
2556 > 6552
Vu le peu de puissance de mon ordi, d'autres solutions étaient envisageables, et j'étais curieux de savoir si elles auraient suivi le schéma débuté ici, car 276, c'est 4 fois 69, et 2556, c'est 4 fois 639 (et 672/96 = 6552/936 = 7). Ce n'était peut-être pas une idée si futile, car de "vrais" mathématiciens ont étudié le problème jusqu'à 10 puissance 10, et n'ont trouvé que ces 4 solutions (+ le trivial 1), qui forment la suite A069216.
Ceci présentait un écho certain avec le 56-14 du "jour d'or"; j'ai omis d'en parler car c'était proche du coupage de cheveu en 4, mais l'apparition dans un contexte doré d'un 25-56, quoique non décimal, me paraît un motif amplement suffisant pour aborder la question, puisque j'étudiais sur ce billet ...6552 des relations à la fois dorées et quaternitaires...

De fait le 56+14 = 70 a donné lieu dans ce un peu, beaucoup, à Laffoley à l'étude du "triangle drôle" = 140 = 86+54, nombres de la série bleue doublant la série rouge 27-43-70, et l'identifiant qui s'est imposé pour lui débute par 5486 :
postID=5486579958205222829
En hommage encore à Laffoley né un 8/14 à l'américaine, je le publie à 08:14.

PS Laffoley a son blog, où il donne notamment un copieux document en anglais et français édité à l'occasion de sa récente expo au Palais de Tokyo. En dernière page figure ce dessin de Claude Fayette Bragdon, influence importante pour Laffoley, montrant l'homme en tant que carré magique... J'ai proposé plus haut la correspondance du nom de Laffoley avec les 16 cases du carré magique de la Sagrada sans connaître cette représentation, où l'homme occupe 9 cases d'un carré 5x5, laissant 16 cases vides.