18.5.24

Ça tuera Cela


à Vic & TOR


  Toujours Thilliez, pour une réflexion sur la phrase
- Ça ne peut pas être un hasard.
qui achève le chapitre 41 et la page 280 de Norferville.
  Comme je l'indiquais ici, cette page marque doublement la grande césure d'or des 68 chapitres (en comptant le prologue) et des 440 pages réelles du texte (commençant page 9) en 42-26 et 272-168.
  La petite césure d'or tombe pareillement à la fin du chapitre 25 (26 avec prologue) et page 176 (168 du texte réel), mais le contenu du chapitre n'est pas aussi importante pour l'intrigue, ni surtout la dernière phrase aussi significative.

  Si Franck avait utilisé "Cela" au lieu de "Ça", la phrase aurait eu pour valeur 272.
  Si le pronom "ça" est largement prépondérant dans le roman, "cela" y a au moins 11 occurrences, parfois dans des dialogues, donc "cela" n'était pas inenvisageable ici.

  Mais surtout, "cela" s'est révélé un mot essentiel dans la trilogie Traskman, acrostiche ultime des dernières phrases des deux dénouement de LEM. Bon, je redonne les abréviations choisies dans le précédent billet pour ce que je nomme l'hexalogie, les 6 derniers Thilliez en dehors de la saga Sharko-Henebelle.
  Ce
sont donc, avec
leurs nombres de chapitres (ou éléments, car pour simplifier  ,un prologue ou épilogue compte pour un chapitre)


PUZ   Puzzle   (2013)                           - 64 chapitres
REV   Rêver   (2016)                            - 89 chapitres
LEM   Le manuscrit inachevé  (2018)   - 81 chapitres
ILE    Il était deux fois   (2020)            - 84 chapitres
LAB   Labyrinthes   (2022)                   - 55 chapitres
NOR   Norferville   (2024)                    - 68 chapitres

  Donc les dernières phrases des deux dénouement de LEM sont
Chaque être se tut, livré enfin au noir éternel.
Au bout, rayonnaient au ciel auroral d'anonymes braseros rouge acajou.
la seconde étant donnée en annexe de ILE. Les acrostiches livrent les messages de valeurs
c'est Léane = 84
abracadabra = 52
nombres qui apparaissent par ailleurs dans les deux romans. Le premier a les deux messages acrostiches
Corps enterré près de Saint-Bernard, Pauline Perlot.
c est Léane
en 43 et 9 lettres, somme 52.
  L'autre est donné par les lettrines des 84 chapitres de ILE
Le romancier Caleb Traskman est vivant, vous l'avez peut-être croisé entre ces pages, c'est cela la magie.
en 84 lettres donc.
  Le principal tueur de LEM est d'abord connu par le pseudo Pierre Moulin, adresse pie.moulin.22@yopmail.com, avec
MOULIN = 84 et
PIE 22 = 30+22 = 52.
  Les deux principaux tueurs de ILE, Caleb Trask et Arvel Gaeca, ont pour vrais noms
LAVACHE = 52 et
CHMIELNIK = 84, démasqués par les enquêteurs
PAUL  LACROIX = 50 82, et
GABRIEL  MOSCATO = 54 86, encadrant 52 84.
 
NORFERVILLE = 136 = 52+84, les 68 chapitres en représentent la moyenne, et le partage des pages en
168-104-168 correspond à 84-52-84 feuilles recto-verso.

  Le partage 43-9 de 52 apparaît ailleurs, il peut inciter à un partage proportionnel de l'acrostiche de 84 lettres de ILE, donnant les arrondis 69-15, ce qui en isole précisément les 15 dernières lettres:
C'EST CELA LA MAGIE.
  Il se trouve que les acrostiches des phrases finales, réunis, forment aussi ce CELA magique:
C  Est  Léane  Abracadabra.
  Et si on élidait CELA en CA ? on obtient en amont
C ABRACADABRA = 3+52 = 55, soit le nombre de chapitres de LAB, en éliminant
EST LEANE = 44+37 = 81, le nombre de chapitres de LEM.
  Je me suis précisément aperçu hier de la possibilité de réunir LEM et LAB pour obtenir 136, en rapport d'or avec 84 de ILE, en absolue correspondance avec les 272-168 pages de NOR, ou 136-84 feuilles recto-verso.

On peut aussi avoir, selon l'ordre théorique de composition des dénouements de LEM
ABRACADABRAC  ESTLEANE, directement 55 81.
  Abracadabrac existe, c'est par exemple le nom du spectacle d'un magicien.

  Et si on remplaçait "cela" par "ça" dans "C'est cela la magie"?
  Il n'y aurait alors plus que 82 chapitres dans ILE. J'avais remarqué dans le précédent billet que tous les titres de l'hexalogie était en un seul mot, sauf
LEM, 3 mots, 81 chapitres, TROIS = 81,
ILE, 4 mots, avec "ça" 82 chapitres, QUATRE = 82.

  J'ai oublié de le mentionner dans le précédent billet, mais Jung a dit dans je ne sais plus quelle interview (forme non garantie):
  Toutes les maths que je connais, c'est trois plus un égale quatre.

  J'ai compté 31 "cela" dans LEM, dont le dernier est chapitre 78:
Qui pourrait, sans crainte, se rendre sur les lieux où s’achevait tragiquement Le Manuscrit inachevé ? Pourquoi des personnages qui avaient affronté vents et marées s’en tireraient-ils ? Cela n’avait pas de sens. .
  Et 21 dans ILE, dont le premier, chapitre 3, est
Tout cela n’avait pas de sens. .

  J'en viens à des coïncidences avec mon écriture. Plus d'une semaine après avoir envisagé que l'éventuelle phrase
CELA NE PEUT PAS ETRE UN HASARD = 272
aurait marqué le partage des 440 pages en 272-168, je me suis souvenu que quelque chose de similaire m'était arrivé en décembre 2006.
  Je donne les détails ici. J'étais obsédé depuis longtemps par le sonnet de Perec, Vocalisations, fort probablement par hasard en 112 mots de valeur 6272, alors qu'un sonnet compte 4 strophes et 14 vers, ainsi
4 * 14 * 112 = 6272.
  Ceci m'avait donné l'idée d'en faire une anagramme où l'harmonie générale aurait été respectée pour chaque vers, mais c'était un exercice ardu que j'avais laissé de côté jusqu'à ce mois de décembre 2006 où Gef mit en ligne le Gématron, d'une aide appréciable.
  Gef avait inclus dans son outil les césures selon phi, ou selon tout autre rapport, et en son hommage j'avais décidé d'inclure dans ma création le respect des césures d'or selon les pieds, les mots, les lettres, et les gématries.
  J'avais aussi opté pour que les syllabes des pieds correspondants, 64-104-168, soient en "or", et ç'avait été "un parti dort", "divin rapport", et "portail d'or". Après coup, je m'étais aperçu qu'aux pieds 103-104 venait
RAPPORT = 104.

  Et il s'agit de la même suite 64-104-168-272-440 qui gouvernerait la pagination de Norferville.
  Le billet précité était motivé par la découverte que les lettres PHI, de rangs 16-8-9, devenaient en toutes lettres
SEIZE+HUIT+NEUF = 64+58+46 = 168, ou
SEIZE + (HUIT+NEUF) = 64 + 104 = 168.
  Dans le découpage 168-104-168,
Ça ne peut pas être un hasard. = 255
achève la partie centrale en 104 pages, HUIT+NEUF, ou 17, et
255 + 17 = (15 + 1) fois 17 = 16 fois 17 = 272.
  Je n'avais pas pensé en 2021 à la possibilité d'écrire
SEIZE + (HUIT+NEUF) = 168, et
(16)*(8+9) = 272, avec 168/272 = 21/34 ≈ phi.

  J'ai eu la curiosité d'additionner les nombres 104 et 272, le résultat 376 m'étant aussitôt évocateur.

  C'est la valeur de l'hébreu tserouf, "anagramme", ÇRWP (צרוף), dont existe aussi la translittération tseruf, évoquée ici à propos du personnage Stéfur dans L'anneau de Moebius (2008).
  104 et 272 sont 8 fois 13 et 34, F(7) et F(9), des Fibos différant de deux rangs, dont la somme est un Lucas, 47, L(8).
  376 diffère d'une unité de 377, F(14), et une propriété des Fibos pair est
F(2n) = F(n) * L(n), les deux nombres adjacents étant
F(n+1) * L(n-1) et F(n-1) * L(n+1).
  Les deux enquêteurs de Norferville ont des noms de valeur Lucas, 47 et 76.

  Je n'avais jusqu'ici pas pensé à la valeur de tserouf sous cette forme. Le mot et sa valeur m'étaient si importants que j'y ai consacré le billet 376 de Quaternité, en juin 2023,et je suis ahuri de découvrir son titre
du triangle TRES au losange FOUR (la magie)

  Alors que la transformation de "cela la magie" en "ça la magie" m'a conduit plus haut à voir un motif TROIS-QUATRE dans les chapitrages 81-82, je retrouve "la magie" dans ce billet construit autour de l'anagramme TRES-FOUR de TSERROUF.
  Je ne me souviens pas de ce qui m'a fait inclure précisément "la magie" dans ce titre, le mieux que je puisse faire est de reprendre la justification que j'en donnais:
  J'avais d'abord prévu de titrer ce billet
du triangle TRES au losange FOUR
dont accessoirement la valeur est 328, et il m'a semblé devoir y adjoindre quelque chose de valeur 48 pour parvenir à 376:
du triangle TRES au losange FOUR (la magie)
  Après coup, je me suis avisé que le titre, choisi pour exprimer tres-four, 3-4, comptait ainsi 34 lettres.
  J'imagine que j'avais cherché avec mon logiciel des mots ou syntagmes de valeur 48, et que mon choix n'avait aucun rapport conscient avec "la magie" de Caleb Traskman.


  A propos de CELA qui serait donc un acrostiche d'acrostiche, c'est un thème qui m'intéresse, de même que toutes les mises en abyme de contraintes.
  L'an dernier, en avril-mai, l'acrostiche d'acrostiche a fait partie des thèmes de la liste Oulipo, et j'y avais proposé un sonnet dont les 3 premières strophes codaient pour la dernière, codant elle-même pour ACROSTICHE D'ACROSTICHE.
  Encore un 3+1=4, dans un sonnet composé de quatrains et tercets...
  Il n'y avait pas de contrainte gématrique associée, mais sa valeur 5556 étant proche de 5605, 59*95 (le partage doré 59-95 de 154, valeur de FRANCK THILLIEZ), il m'a suffi de modifier deux mots pour obtenir cette valeur ("file" devient "faute", "ravivant" "ressassant"):
 
Alors il ne s'induit cet écrit rare enclin
Vainement au seul sage, en une rhétorique
Où s’exclut son ordo, notre tâche au logique,
Il semble manifeste au naïf incertain.

Le cœur œuvre d'en haut, un immense turbin,
Et l'art ne se décrète au rang d'édit unique,
Réprimé comme un mot, unité linguistique,
A-t-il verve en retard, idem tel ordre urbain ?

Sans être tout il est, nomme-t-il le comment ?
Et héroïque au terme il faute expertement,
Ressassant ruse et muse en noble tentative.

Ainsi ce rêvasseur ose son talisman,
Il code huit élans d’ardeur cumulative,
Rit: « où se tient-il, ce hâtif errement ? »


  D'autres modifications m'ont conduit au total 5353, 53*101 (FRANCK*THILLIEZ):

Alors il ne s'induit cet écrit rare enclin
Vérifiable à sa sève, en une rhétorique
Où s’exclut son ordo, notre tâche au logique,
Il semble moralisme au naïf incertain.

Le cœur œuvre d'en haut, un immense turbin,
Et l'art ne se décrète au rang d'édit unique,
Réprimé comme un mot, unité linguistique,
A-t-il verve en retard, idem tel ordre urbain ?

Sans être tout il est, nomme-t-il le comment ?
Et héroïque au terme il file éperdument,
Recasant ruse et muse en noble tentative.

Ainsi ce radical ose son talisman,
Il code huit élans d’anxiété créative,
Rit: « où se tient-il, ce hâtif errement ? »

  Je me suis aussi essayé à forger une phrase de valeur 512, comme a fait Franck avec son acrostiche
Corps enterré près de Saint-Bernard, Pauline Perlot.
mais en 6 mots donnant l'acrostiche FRANCK. Je suis parvenu à
Faire ratifier acrostiche normalisant cette kyrielle.
il y a quelques jours, avant d'avoir songé à l'analogie entre le 272 de Franck et mon 104, et à leur somme 376, valeur de tserouf. Or j'étais parvenu à "Faire ratifier acrostiche ? cette kyrielle", où il restait à trouver un mot de valeur 136 débutant par N.
  Les valeurs des 5 mots sont 39-86-101-53-97, pouvant donner après coup
- 39+86 = 125, évoquant le Bourreau 125, cube de 5, aux étranges résonances avec le tueur aux 512 cheveux, cube de 8;
- 101 et 53 valeurs de THILLIEZ et FRANCK;
- 97 valeur de TRASKMAN;
- la somme de ces 5 mots est 376, valeur de tserouf;
- il fallait 136 pour le dernier mot, un nombre qui semble essentiel dans les 4 derniers romans de l'hexalogie, sous cette forme ou les répartitions 52-84 et 81-55;
- "Normalisant" était le seul participe présent donné par mon logiciel Anagram Artist; un autre mot répondant aux demandes N et 136 serait
NORFERVILLE

15.5.24

double trilogie, trouble dilogie


à Paul & Gabriel

  Le billet précédent m'a conduit à cette formule
F(n)2 + F(2n+2) = F(n+2)2
à partir des nombres de chapitres des 6 derniers romans de Franck Thilliez, en dehors de la saga Sharko-Henebelle.
  J'ai nommé hexalogie ces 6 romans,
qui sont donc


PUZ   Puzzle   (2013)
REV   Rêver   (2016)
LEM   Le manuscrit inachevé  (2018)
ILE    Il était deux fois   (2020)
LAB   Labyrinthes   (2022)
NOR   Norferville   (2024)

et j'ai choisi pour la suite de les désigner par leurs 3 premières lettres.
  Voici leurs nombres de chapitres (ou éléments, car pour simplifier un prologue ou épilogue compte pour un chapitre), de mots du titre, de lettres, les valeurs numériques associées, et les nombres de pages:

PUZ   64    1     7    106    432
REV   89    1     5      68    600
LEM   81    3    18    202   528
ILE    84    4    15    179    528
LAB   55    1    11    133    384
NOR  68    1    11    136    456

  La formule donnée plus haut concerne les nombres de la suite de Fibonacci (dits Fibos), elle est connue des spécialistes, mais je l'ai découverte pour ma part à partir de ces romans. Elle concerne ici
F(6)2 + F(14) = F(8)2
soit
82 + 377 = 212
correspondant pour les chapitres à
64 + (89+81+84+55+68) = 441

  Parmi les 6 chapitrages, 2 sont des Fibos, 89-55, et 3 des multiples immédiats des Fibos 8-21-34 (8*8, 4*21, et 2*34). 81 pourrait être considéré comme le bicarré du Fibo 3, mais c'est surtout le 8e terme de la série additive débutant par 2 et 5.
  Ces 6 nombres ayant tous des rangs élevés dans des séries additives (dont la plus simple est la Fibo débutant par 1 et 1), il n'est pas étonnant que diverses sommes de ces nombres mènent à des nombres significatifs dans le domaine des suites additives, et certains des résultats obtenus sont corrélés selon ces prémisses, mais c'est Franck qui a choisi ces nombres, évidemment pas par hasard par exemple pour les 55 chapitres de LAB, où sont égrenés jusqu'au 18e (2584)
les termes de la suite Fibo, sous la houlette du docteur Fibonacci.

 La somme des Fibos 55 et 89 est le
12e Fibo, 144, le seul carré non trivial de la suite. Je montrais dans le précédent billet que le cas révélé par les chapitrages était très particulier, en fait unique, associé par ailleurs à la curiosité que la somme totale 441 est le renversement de 144.
  Il m'est ensuite venu que le premier cas de la formule est

F(1)2 + F(4) = F(2)2
soit (les premiers Fibos sont 1-1-2-3)
12 + 3 = 22 ou 1 + 3 = 4.
  La belle affaire..., mais les romans LEM, ILE, et LAB constituent la trilogie Traskman, et on peut donc avoir
1 trilogie + 3 romans indépendants = 4.

  Un peu léger, mais les romans de la trilogie ont des titres en 3, 4, et 1 mots. Les titres des autres romans sont en un seul mot.
  Les deux premiers titres totalisent 33 lettres, le dernier 11, 33+11 = 44.
 

 Ce partage m'amène à constater que LEM et ILE ont 81 et 84 chapitres, somme 165, 3 fois le Fibo 55, et LAB a 55 chapitres, 3+1 = 4 encore. Dans les deux cas, 1 lettre correspond à 5 chapitres.

 1+3 = 4 offre une coïncidence alphanumérique inattendue:   
1 + TROIS = QUATRE, car les valeurs de
TROIS et QUATRE sont 81 et 82.
  Mieux, LEM, 3e livre de l'hexalogie, au titre en 3 mots, a 81 chapitres (prologue + préface + 79 chapitres), et il n'est pas inimaginable d'envisager un passage à 82. LEM est supposé être un manuscrit de Caleb Traskman, s'arrêtant à la fin du chapitre 77 sur un mot du flic Vic Altran:
Face au miroir sans éclat de sa propre existence, il finit par prononcer haut et fort le nom de son chien.
MaMMaM.
  Dont acte. Il n'est jamais expliqué d'où vient ce nom, ni
pourquoi certains palindromes (pas tous) sont soulignés dans le manuscrit, qui s'arrête donc là, sans laisser la moindre idée du dénouement de l'intrigue. Le fils de Caleb dit avoir écrit les 2 chapitres suivants, offrant un dénouement plausible.
  La "vraie" fin de LEM est retrouvée dans ILE (4e livre de l'hexalogie, au titre en 4 mots), et donnée en annexe: il faut la lire en retournant le livre. Il n'y a pas de numéro de chapitre, et on peut donc envisager qu'il n'y a qu'un seul chapitre. J'avais choisi de toute façon de n'en pas tenir compte, et expliqué pourquoi, mais s'il fallait le comptabiliser, peut-être faudrait-il l'ajouter à LEM: 81+1 = 82...
  Une petite idée pour "
MaMMaM" achevant le chapitre 77 (77 ?): c'est un double palindrome, et 77 doublé conduit à la valeur 154 de FRANCK THILLIEZ, que j'ai envisagée dans le précédent billet être importante dans la conception de la trilogie comme de l'hexalogie.

  Les 3 livres de la trilogie totalisent 1440 pages, possible allusion au jeu 144-441.

Note du 16/5: A propos de 4, premier résultat de
F(n)2 + F(2n+2) = F(n+2)2
il m'est venu que l'hexalogie débute par 64, 82 ou F(6)2, et finit par 68, 82 + 22, ou F(6)2 + F(3)2, ou encore 2F(9).
C'est une autre propriété de la suite Fibo, se traduisant par
F(n)2 + F(n+3)2 = 2F(2n+3)

  Je suis honteux de n'avoir jusqu'ici pas pensé à additionner les 81 et 55 chapitres de LEM et LAB, sommant 136, induisant un partage doré des 220 chapitres en 84-136.
  J'en suis honteux parce que je voyais le jeu 52-84 (somme 136) essentiel, avec les acrostiches de 52 et 84 lettres de LEM et ILE, et les deux dénouements de LEM s'achevant sur des phrases donnant en acrostiche
c'est Léane = 84
abracadabra = 52
  Après m'être probablement longtemps fourvoyé, parce que ce couple 52-84 m'est essentiel, j'ai émis l'hypothèse dans le précédent billet que la valeur 52 de ABRACADABRA pouvait être le premier générateur de la trilogie, voire l'hexalogie, voire plus, qui sait...

  Il se trouve qu'hier est aussi survenu un formidable dessillement en rapport immédiat avec 52-84. Je ne m'explique pas comment, en 2020, alors que j'avais souligné le nom doré de l'un des deux enquêteurs,
PAUL  LACROIX = 50 82,
j'avais pu louper que l'autre enquêteur, le principal, le père de Julie Moscato disparue en 2008, était
GABRIEL  MOSCATO = 54 86.
  J'imagine que c'est parce que j'avais une idée préconçue sur la valeur de GABRIEL, erronée, et que je n'avais pas pris la peine de vérifier.
  L'enquêteur "moyen" est donc 52-84, et
PAUL-GABRIEL  LACROIX-MOSCATO = 104 168,
nombres que j'ai vu gouverner la structure de NORFERVILLE (=136 =52+84, et ses 440 pages se partagent en 168-104-168). C'est parce que les noms des enquêteurs de Norferville sont en rapport d'or que j'ai été curieux de ceux de ILE.

  Le cocasse dans l'affaire est que j'avais prolongé en 2020 le constat du nom doré de Paul Lacroix par ceci:
  La paire suivante 54-86 est peut-être plus pertinente, car la découverte du cadavre de David Jorlain la tête dans le feu m'a aussitôt évoqué Le triangle d'or de Leblanc (1917), où Essarès a cru tuer Belval en 1895, or Belval a survécu et s'est grimé pour entrer dans l'intimité d'Essarès, sous le nom de Diodokis, mais a perdu la raison et en partie oublié son objectif. En 1915, Essarès tue Belval-Diodokis, l'habille de ses vêtements, lui fourre la tête dans le feu, et emprunte son déguisement, sans savoir que Diodokis était Belval... Les équilibres gématriques sont hallucinants:
BELVAL DIODOKIS = 54 + 86 = 140,
ESSARES = TRIANGLE = 86,
LE TRIANGLE D'OR = 140.
  Paul Lacroix a épousé l'ex-femme de Moscato, lequel a démissionné de la gendarmerie pour se consacrer à la recherche de sa fille.
   L'affaire est relancée en 2020, Paul et Gabriel enquêtent chacun de leur côté, et Paul tombe au chapitre 51 sur Le manuscrit inachevé de Traskman (dont il constate qu'il a 528 pages).
  Le chapitre 52 montre Lacroix effaré par sa lecture, et se conclut par ce SMS envoyé à Gabriel:
Achète à la première heure un livre intitulé Le Manuscrit inachevé, de Caleb Traskman. Lis-le immédiatement. Je t’envoie les scans de la fin qu’on a trouvée chez Esquimet. Traskman est l’homme qu’on cherche. Un écrivain de romans policiers, Gabriel. Dès la préface, tu comprendras, mais va au bout. C’est hallucinant.
  Chapitre 52 sur 84, et on apprend ensuite que le vrai nom de Traskman est Christian Lavache,
LAVACHE = 52.
  L'enquête de Gabriel le mène chapitre 57 au principal complice de Traskman, le peintre Arvel Gaeca, de son vrai nom Henri Chmielnik,
CHMIELNIK = 84.
  Cela ne peut pas être un hasard, reprends-je dans la foulée de Franck. La phrase, achevant la page 272 du récit de NOR (280 moins les 8 pages initiales de titre) a pour valeur 272, et marque la division des 68 chapitres et 440 pages en 42-26 et 272-168.

  Il y a des échos entre chapitrages et valeurs des titres, ainsi NORFERVILLE = 136 somme des chapitres de LEM et LAB, et 68 chapitres de NOR, valeur de REVER...

  Y aurait-il une signification au total des valeurs des titres, 824 ? Le partage d'or en est 315-509, et les valeurs de ILE et NOR sont 179 et 136, somme 315.
  MaMMaM, avec ces Majuscules de rangs 1-3-4-6... Le billet précédent m'a conduit à une fascinante relation entre PUZ et LEM, aux rangs 1-3 de l'hexalogie, et ILE et NOR sont aux rangs 4-6.

  Aussi 824 pour 82-4, QUATRE-4 ? Le corollaire serait 813, TROIS-3, très évocateur pour les amateurs de Lupin, et Franck en est un, ce que j'ai développé dans En aval d'Etretat.
  J'y étudiais l'acronyme des kidnappés de REV, "AVAL", ce qui me rappelle que Franck a codé PAULINE PERLOT par
Pour avaler une libellule, il n’est pas en retard, l’oiseau, tiens !
  824 est le 10e terme de la série additive débutant par 2 et 23:
2-23-25-48-73-121-194-315-509-824-...
  2-23 est évocateur pour le biologiste, car une vie humaine débute par la fusion de 2 gamètes contenant chacun 23 chromosomes. Franck est l'auteur de [GATACA] (2011), où des manipulations génétiques ont conduit à fabriquer le tueur Grégoire-Arthur-Tanaël Carnot, GATC...
  Le savant fou à l'origine du projet, amateur du nombre d'or, est comparé comme Traskman au Minotaure:
Un dédale de voies qui s'entrecroisent, avec, au centre, son Minotaure: Stéphane Terney.
  Lavache (52) et Chmielnik (84), Caleb Traskman et Arvel Gaeca, ont apposé leurs initiales sur le manifeste du Xiphopage, CTAG...

  On voit que le sujet est foisonnant, or je voudrais publier ce billet aujourd'hui, 15 mai, car c'est le 136e jour de 2024, et il a été marqué par deux dessillements majeurs, les 136 chapitres de LEM et LAB, la valeur moyenne 136 des enquêteurs de ILE, couvrant l'ensemble de la trilogie Traskman.
  Je me suis dit que l'hexalogie constituait une double trilogie, or
DOUBLE  TRILOGIE = 59 95,
les nombres mêmes que j'imaginais en commençant le billet d'hier avoir pu être les générateurs de l'entreprise (pour DOUBLE et JUMEAUX).
  Et l'expression trouve un si bel écho à l'interversion des substantifs dans PUZ et LEM proposée hier,


que je donne aussi le résultat tel qu'il apparaît sur le Gématron.
  Il m'a semblé devoir en faire le titre du billet. Il m'est venu l'idée d'une contrepèterie, et que le mot "dilogie" pouvait avoir un sens. Il se trouve que c'est une figure de
RHETOR  IQUE = 84 52
dont la définition m'a laissé pantois:
Procédé rhétorique selon lequel un propos est interprété de manière anodine et sans équivoque par la majorité des individus, mais dont le contenu est structuré afin d'être interprété de manière particulière par une frange ciblée de la population.

14.5.24

bienvenue chez Chtillez (59)


à Franki & 95

  Les deux précédents billets m'ont amené à envisager une structure très complexe des romans de Thilliez de 2018 et 2020, Le manuscrit inachevé et Il était deux fois (LMI et iEDF).
  Ces découvertes sont survenues pendant l'étude du dernier Thilliez, Norferville, ce qui m'a probablement conduit à quelques embrouillements, et ce n'est pas la première fois... Les choses se sont maintenant un peu décantées, et je peux avancer quelques hypothèses. Je précise bien "hypothèses", car seul Franck sait quelles ont été ses exactes intentions.
 
  Je suis parvenu à l'idée que la gématrie (la valeur des mots selon l'équivalence ordinale des lettres) et le nombre d'or phi (0,618033...) gouvernent ces livres, essentiellement la gématrie du nom de l'auteur
FRANCK  THILLIEZ = 53 + 101 = 154
dont le partage doré livre le palindrome 95-59 (soit 154 x phi = 95,17... arrondi à 95). 95 et 59 sont le seul couple de nombres de 2 chiffres offrant cette propriété.
  Franck aurait utilisé l'acrostiche pour l'exprimer, peut-être parce que
THILLIEZ = 101 = ACROSTICHE,
toujours est-il que Le manuscrit inachevé (LMI) offre 3 acrostiches totalisant 59 lettres et Il était deux fois (IEDF) 2 acrostiches totalisant 95 lettres.
  Un seul acrostiche est donné en clair, mais divers indices orientent le lecteur vers les autres.
  Les palindromes sont soulignés dans Le manuscrit inachevé. (LMI)

  Un autre fait patent est l'omniprésence des nombres 52 et 84, les nombres de Fibonacci 13 et 21 multipliés par 4.
  D'abord, les deux acrostiches contenus dans le récit de LMI ont 43 et 9 lettres, 52 au total. L'autre est l'énigme en exergue,
Juste un mot en avant : un xiphophore.
qui donne "jumeaux", très maline car le mot précédant "xiphophore" dans un dico est "xiphopage", une variété de jumeau, et que "JUste unMOt" fait entendre JUMO.
  L'acrostiche principal de IEDF est donné par les lettrines de ses 83 chapitres et épilogue, 84 lettres.
  L'autre, en 11 lettres, est donné par la dernière phrase de la "vraie" fin de LMI, donnée en annexe.
  Justement, l'acronyme en 9 lettres de la "fausse" fin de LMI (et vraie fin du volume, était aussi donné par sa dernière phrase, les valeurs des deux acrostiches sont
c'est Léane = 84
abracadabra = 52
  J'ai donné quelques explications sur ces romans d'une grande complexité ici, je ne les reprends pas. LMI est censé être écrit par Caleb Traskman, pseudo d'un certain
LAVACHE = 52,
lequel se révèlera dans IEDF le chef d'un quatuor d'affreux criminels. LMI raconte leur histoire, transposée à un trio  d'affreux criminels dirigés par "Moriarty", dont le premier pseudo connu est Pierre Moulin, adresse pie.moulin.22@yopmail.com, or
MOULIN = 84 et
PIE 22 = 30+22 = 52.

  Le chapitre 6 de LMI introduit le flic chargé de l'enquête, Vic Altran, après 5 chapitres consacrés à Léane Morgan, auteur sous le pseudo Enaël Miraure de polars à succès, dont le dernier est Le manuscrit inachevé.
Parmi les cent vingt-sept victimes que Vic avait déjà affrontées sur les tables d’autopsie, il y avait eu soixante-douze hommes, quarante-trois femmes, onze enfants et un nouveau-né.
  L'addition est vite faite, 84 répondant au genre masculin, quel que soit le sexe des "enfants", 43 femmes. L'enquête révèlera que le corps que la légiste s'apprête à autopsier est la fille de Léane, 9e et dernière victime du trio Moriarty, 43+9, toujours 52. Le précédent billet m'a conduit à une remarquable conséquence de ce partage 43-9.
  Les légistes de Lyon sont sur les dents, car un accident de car vient de faire 52 victimes. Le chapitre présente aussi les talents de Vic, capable de mémoriser l'ordre d'un jeu de 52 cartes en une minute 

  Un autre 43+9 est plus difficile à dénicher. Léane découvre pendant le récit qu'elle a choisi le pseudo Miraure parce qu'elle a été témoin à 16 ans du viol de son amie Barbara par Nathan Miraure. Elle avait totalement occulté ce souvenir.
BARBARA + CADA = 43+9 = 52 = ABRACADABRA.
  Il me semble maintenant que cette valeur non négociable du mot magique a pu imposer le choix du couple 52-84, et que la proximité avec 59-95 pourrait avoir été essentielle pour déterminer la structure des romans.
  Franck amateur de la suite de Fibonacci a aisément pu savoir qu'une hypothèse voit l'origine d'abracadabra dans le miroir d'une formule hébraïque, arba dak arba, "quatre contre quatre", et 52 est 4 fois le Fibo 13.
  Le prénom Nathan est exactement palindrome en hébreu, et la gématrie complète est en miroir:
NATHAN  MIRAURE = 58 85.

  A propos du PIE.22 = 52 du courriel, 22 est un nombre souvent présent dans LMI, ainsi que, selon Léane, dans Le manuscrit inachevé, son roman de même titre:
Léane avait caché des énigmes dans son roman, qu’elle n’avait signalées à personne. Elle avait notamment renforcé la présence du chiffre 2, avait mis en évidence des palindromes pour symboliser le miroir, le double. Laval, Noyon, le groupe ABBA…
  Le lecteur n'a qu'une vague idée du contenu de ce roman, mais il voit que les palindromes concernés, ainsi que d'autres, sont présents dans LMI, et soulignés.
  Le texte numérisé permet de dénombrer 30 fois le nombre 22, plus 4 fois la forme en toutes lettres "vingt-deux", 34 en tout, Fibo (13+21). Puisqu'il y a 34 fois ces paires 2-2, la somme en est 136, 52+84. Il peut aussi y avoir des 22 cachés, comme les enquêteurs Vic et Vadim, surnommés "V&V" par leurs collègues (6 occurrences, V est la 22e lettre). Il y a aussi une fois le "V" de la victoire, ce qui ferait 13 occurrences de V, encore Fibo.
  Il y a en outre 222, le numéro de la chambre d'hôpital de Jullian Morgan après son agression, les immatriculations 2022 TA 69, et surtout JU-202-MO, la fausse plaque de la voiture où est trouvé le corps de Sarah Morgan.
  JU-MO est peu subtil (et les lettres UO sont interdites dans les immats), mais le lecteur est censé lire le roman de Traskman, bien qu'il ne soit évidemment pas dupe.
  L'héroïne du roman de Léane se nomme JUdith MOderoi, et son mari JUllian MOrgan. Le lecteur ne fait sa connaissance qu'après son agression, agression programmée pour qu'une amnésie simulée aide à cacher la substitution de Jullian par son jumeau, MOriarty.
  Au passage, l'adversaire mythique de Holmes a pour prénom James, pouvant livrer les syllabes djai-mo, "gémeaux".

  Les volets suivants de la trilogie Traskman dévoileront que LMI travestit le réel enlèvement de JUlie MOscato par Traskman, et le tour de magie de celui-ci qui a fait croire à sa mort en utilisant son jumeau caché.
  MORGAN = 68, moyenne entre 52 et 84, valeurs de LAVACHE, vrai nom de Traskman, et MOULIN, un des pseudos de Moriarty.
  Ce semble également un nombre utilisé par Franck, et le récent Norferville semble en nette harmonie numérique avec mes hypothèses:
- NORFERVILLE = 136 = 52+84;
- 68 chapitres (prologue inclus);
- découpage en 26-16-26 chapitres, 2 fois les Fibos 13-8-13, correspondant à 168-104-168 pages, 8 fois les Fibos 21-13-21, ou 2 fois 84-52-84;
- les pages imprimées du récit se limitent à 403, avec une possibilité de partage 154-249 correspondant à la suite du découpage doré palindrome de 154, 59-95-154-249-403...

  Les nombres 59-95 peuvent trouver d'autres interprétations que le nom de l'auteur, ne semblant pas avoir une personnalité égotique (mais il semble bien y avoir dans d'autres romans diverses allusions à ses initiales et à la valeur 101 de THILLIEZ).
  Ainsi JUMEAUX = 95, et c'est un maître mot de la trilogie, comme d'autres oeuvres de Franck. La famille Hennebelle semble condamnée aux jumelles, et le chef du réseau criminel du roman précédent LMI, Sharko (2017), était le jumeau Raphaël Merlin, fils de Romuald.
MERLIN-MOULIN-MORGAN, il y a un certain cousinage...
ROMUALD = 84, tiens...
  Quant à 59, c'est la valeur de DOUBLE, éventuellement synonyme de JUMEAU, qui au singulier a pour valeur 71, comme MERLIN, ou PIERRE, prénom de Moulin.
  L'abondance des 2 symbolisait le "double" pour Léane...

  Moriarty a deux complices. Andy Jeanson enlève les filles repérées par Moriarty, lequel les exploite en les livrant à de riches pervers. Une fois mortes, le nécrophile Luc Delpierre, alias docteur Watson, s'amuse un peu avec elles puis les enterre dans des coins sûrs.
  Jeanson est arrêté en janvier 2016, et, selon un plan convenu à l'avance, revendique sa seule implication dans l'enlèvement et la mort des 9 filles. Pour écarter les soupçons, Delpierre lui fournit par des messages codés signés Irène A. les lieux où sont enterrés les filles.
  Moriarty a gelé les enlèvements pour accréditer cette version, mais Delpierre enlève pour son compte la jeune aveugle Apolline Rina en novembre 2017. Ses petites fantaisies l'amènent à amputer les mains d'Apolline, et ceci survient lorsque Moriarty lui demande d'enterrer le corps de Sarah Morgan, dont il remplace les mains par celle d'Apolline...
  Il prend de l'essence, avec le cadavre dans son coffre, quand un petit malfrat, Quentin Rose, l'agresse et pique sa bagnole JU-202-MO. Il tombe peu après sur des flics, poursuite en montagne, accident mortel pour Quentin. Surprise en ouvrant le coffre, double surprise à l'autopsie...

  On retrouve dans la voiture un portable de Delpierre, "qu'il n'utilisait que pour communiquer avec le Docteur Watson", est-il écrit page 257 de la première édition. Franck s'est ici mélangé les pinceaux, et les éditions suivantes ont "Moriarty".
  C'est pardonnable. Ce qui l'est moins, c'est que Delpierre, sachant que la police va le retrouver tôt ou tard, envoie un message signé Irène A. à Andy Jeanson pour lui indiquer l'endroit où trouver le corps d'Apolline, afin qu'ils le révèlent aux enquêteurs comme il leur a déjà révélé les emplacements des corps de quatre victimes de Moriarty.
  Ça, c'est absurde, car Jeanson est en taule depuis près de deux ans lorsque Apolline est enlevée, et la manoeuvre va réduire à néant le plan du trio.
  De plus, les lettres à de tels détenus sont évidemment lues avant le leur être remises, et les messages acrostiches contenus dans de courts paragraphes au style incongru peuvent passer inaperçus, comme celui sur Pauline Perlot en 43 mots.
  Ici le message a 463 lettres et 13 chiffres, et la lettre qui le contiendrait occuperait au moins trois pages du roman. Franck ne l'a évidemment pas composée, tant son absurdité aurait été évidente.

  Delpierre n'a pas tenté de faire au plus court, et consacre 4 phrases, 32 mots, 150 lettres à Moriarty:
Moriarty a définitivement disparu.
Sans doute pour réaliser son magistral coup d’éclat dont il a toujours parlé.
La plus belle des disparitions, aux yeux de tous.
C’est un vrai magicien.
  Peut-être les nombres de lettres (30-63-39-18) sont-ils choisis pour les rapports Fibo (30/18=5/3; 63/39=21/13), mais il est plus assuré que ces phrases appuient le "abracadabra" final du "vrai" LMI. Le texte inachevé est comparé dans le prologue "à un tour de magie dépourvu de son ultime effet".
  21/13 est le même rapport que 84/52, et j'ai rencontré le partage 18-30 au chapitre 18 des 48 de La mémoire fantôme, s'achevant ainsi:
— Eh bien, vous risquez d’être déçu. Le nombre d’or, ça vous dit quelque chose ?
 
  Une autre curiosité concerne Apolline. Au début de sa captivité, elle s'est faite des coupures sur les paumes, formant des motifs identiques sur chaque main. Le flic surdoué finit par comprendre qu'elle a écrit "pitié" en braille (alors qu'on ne savait pas à qui ces mains appartenaient).
  Pourquoi? Pour qui? Je n'en ai aucune idée, encore moins de pourquoi il fallait que le mot soit doublé. Tout ce que je peux avancer est que PITIE a la même valeur 59 que DOUBLE, et que l'inscription dans les mains droite et gauche peut évoquer 59-95.

  Je remarque que les lettres LEAN=32 de Léane sont présentes dans APOLLINE=84. Il reste POLI=52. Corollairement, les lettres résiduelles CESTE de C EST LEANE(=84) valent 52.

  Les mains d'Apolline RINA=42 complètent le corps de Sarah MORGAN=68. 42/68 est encore un rapport Fibo, 21/34.

  Difficile de trouver un sens au 47 de SARAH. 47 est un terme de la suite de Lucas se déduisant directement de la suite de Fibonacci (13+34, et il y a 34 fois le nombre 22 dans le roman, 13 fois la lettre V seule représentant une initiale). Son grand-père est JACQUES=76 Morgan, 76 terme suivant. C'est le père des jumeaux Jullian et Moriarty. Curieusement, dans les pages "manuscrites" représentant la "vraie" fin de LMI dans IEDF, il est appelé Claude.
  Les enquêteurs de Norferville sont
SCHAFFRAN  ROCK = 76 47, je remarque que les lettres SARAH sont dans ScHAffRAn, l'homme qui enquête sur la mort de sa fille, de même que le vrai Jullian avait consacré sa vie à découvrir ce qui était arrivé à Sarah.

  Irène A. des lettres du docteur Watson fait référence à Irène Adler, La Femme qui a tenu Holmes en échec. Jacques Perry-Salkow en a proposé l'anagramme "la dernière", dans un recueil , et il est amusant que la clé de LMI réside dans sa dernière phrase (les premières lettres de sa dernière phrase).
  J'apprends ici que Carole Nelson Douglas l'a utilisée dans des romans, notamment dans
La Dernière Valse d'Irene, Éditions du Masque coll. « Labyrinthes » no 154 (2007)
  C'était Irene's Last Waltz en anglais, et l'édition française apporte d'autres échos coïncidentiels, car 154 est la valeur de FRANCK THILLIEZ, et Labyrinthes la conclusion de la trilogie Traskman.

  Je n'ai pas résisté à mentionner cette curiosité, mais j'ai tenté jusqu'ici de m'en tenir à ce qui peut sembler raisonnable. Quelques mois après, Andy Jeanson a envoyé aux parents des 9 filles enlevées des mèches de 512 cheveux, 2 à la puissance 9, pas un de plus, pas un de moins.
  Le seul acrostiche dont le texte-source est donné dans une lettre d'Irène A. est
Corps enterré près de Saint-Bernard, Pauline Perlot.
en 43 lettres de valeur 512, étudié dans les précédents billets, où je m'intéressais au nombre de pages imprimées du récit de Norferville.
  J'ai eu la curiosité de faire de même avec l'édition originale de LMI, où il y a 507 pages pour le texte du roman "de Caleb Traskman", sans pages blanches, et 5 pages de la préface signée "Jean-Luc Traskman", soit 507+5 = 512 pages!
  Le livre compte 528 pages en tout. Il y a quelques décennies, un livre relié était composé de grandes feuilles pliées en cahiers de 32 pages (format in-16), ensuite cousus entre eux. Un cahier incomplet de 8 ou 16 pages était ajouté selon les besoins.
  Si la fabrication des livres est aujourd'hui en partie différente, le pliage demeure, suivi d'un massicotage en pages uniques recto-verso, assemblées par collage. En bref, 528 pages correspondent à 16 "cahiers" de 32 pages + un 17e cahier incomplet de 16 pages. Le manuscrit inachevé est dit être le 17e roman de Traskman.

  512 pages, c'est toujours 29. Or le roman compte 81 éléments, 92 (¨préface, prologue, 79 chapitres).

  Et les autres volets de la trilogie Traskman? 499 pages pour IEDF, 367 pour Labyrinthes, soit en tout 1378. La vache! C'est le triangulaire de 52 (la somme des nombres de 1 à 52), et le vrai nom de Traskman est LAVACHE (=52). C'est évidemment lié à Traskman dont la maison est un labyrinthe (avec 444 portes dans IEDF), et qui se déguise en Minotaure dans Labyrinthes.

  Un autre nom du Minotaure est ASTERION (=101=THILLIEZ).

  Le billet précédent m'a fait imaginer une tétralogie avec le one-shot précédent, Rêver, partageant plusieurs thèmes avec la trilogie, séquestrations, problèmes de mémoire, roman en rapport avec l'intrigue, Etretat, jeu d'échecs et sa pièce spécifique, le fou.
 

  Le nombre 309 de chapitres (plutôt d'éléments en comptant prologues et autres) m'avait paru significatif, mais voici qu'avoir la curiosité d'y ajouter les 68 chapitres de Norferville conduit à 377, Fibo(14).
  Certainement pas par hasard, Rêver et Labyrinthes ont 89 et 55 chapitres, F(11) et F(10), somme 144, F(12). Ce sont les romans 1 et 4 de cette "quine", partageant une construction temporelle complexe, et les romans 2-3-5 (3bis?), partageant la quête linéaire par un père de l'assassin de sa fille, et ils totalisent donc 233 chapitres, F(13).

  Le vertige devient absolu avec l'idée de prendre en compte le one-shot précédent, Puzzle (2013). 64 chapitres, et 377+64 = 441, carré de 21, F(8), un nombre que j'ai considéré en étudiant Norferville.
  Ce n'est en rien contingent, car 64 est le carré de 8, F(6), le roman offrant d'ailleurs 64 pièces à assembler en un puzzle 8x8, et l'étude de ce cas particulier m'a révélé qu'il relevait d'une loi générale, se traduisant par une formule où les 2 sont étrangement abondants:
F(n)2 + F(2n+2) = F(n+2)2
  Je n'aurais pu l'énoncer avant la découverte du cas particulier, mais j'imagine que la formule est déjà connue. Elle l'est et apparaît sous la forme
a(n) = Fibonacci(2*n-2) + a(n-2)
dans les formules décrivant la suite OEIS 7598.
  Ce cas particulier est très particulier, car il se traduit par
82 + 377 = F(8)2
  8, ou F(6), est le cube de 2, et il n'y a pas ensuite d'autres Fibos qui soient des puissances de 2. 512 est le cube de 8.
  377, ou F(14) soit F(6+8), est obtenu par l'addition des Fibos de Rêver et Labyrinthes, 89 et 55 chapitres, F(11) et F(10), somme 144, F(12), et des nombres de chapitres des 3 autres romans, somme 233, F(13). 144 est aussi le carré de 12, et il n'y a pas d'autre Fibo que 1 qui soient des carrés.
  Dans l'hexalogie (?, ça vaut toujours mieux que sexologie) maintenant envisagée, en 64-89-81-84-55-68 chapitres, deux romans ont aussi des carrés pour nombres de chapitres, Puzzle et LMI, et l'addition des carrés donne
82 + 92 +122 = 64 + 81 + 144 = 289 = 172,
simple conséquence de l'identité remarquable
(a + b)2 = a2 + b2 + 2ab, avec ce cas particulier que 2*8*9 est un carré. S'il y a une infinité de cas de ce type, seul 144 est un Fibo, et il devient extrêmement difficile d'imaginer que la série des 6 nombres de chapitres soit un hasard, et tout aussi difficile que Franck l'ait planifiée dès Puzzle.
  D'autant que le one-shot précédent est Vertige, en 49 chapitres, 72.
  D'autant que celui de 2008, La mémoire fantôme, présente un groupe criminel de 6 matheux, élèves d'un certain Alexandre Gonthendic. Comment ne pas penser à Bourbaki et à Alexander Grothendieck? Et si ces 6 matheux préfiguraient la formidable harmonie du carré-Fibo 441 de l'hexalogie, liée au Fibo-carré 144?

  Si j'ai quelque habileté à manipuler les nombres, mes connaissances en maths sont des plus rudimentaires, et j'espère que d'autres pourront approfondir ces pistes ou en découvrir de nouvelles.
  Une fois de plus, ma tentative de clarifier mes précédentes découvertes a débouché sur un niveau supérieur de complexité, demandant une certaine décantation...
  J'avais encore des trucs en plan, mais je veux finir sur une apothéose, dans la foulée de mes découvertes d'aujourd'hui, 14 mai.
  Les deux romans "carrés", de 64 et 81 chapitres, sont
PUZZLE = 106 = 2*53, FRANCK = 53, et
LE MANUSCRIT INACHEVE = 202 = 2*101, THILLIEZ = 101.
  Etonnant, mais intervertir les deux substantifs, ce qui fait sens dans les deux romans, mène à
 

  J'ai choisi de donner le résultat tel qu'il apparaît sur le Gématron, des fois qu'on ait la paresse de le vérifier.
  Le grand 190 signifie que les deux titres sont en rapport d'or optimal, équivalent au 95/59 envisagé comme hypothèse de départ. La petite section d'or 118 tombe en outre exactement après une lettre.
  Les titres ont ainsi 16 et 9 lettres, carrés de 4 et 3, somme 25 carré de 5. Ils correspondent à des romans de 43 et 34 chapitres.

Note du 15/5: Les one-shot encadrant Puzzle sont
VERTIGE  REVER = 86 68 = 154 = FRANCK THILLIEZ
et les valeurs des titres
LA MEMOIRE FANTOME = 165 et REVER = 68
correspondent d'une part aux chapitrages de LMI+IEDF, 81+84 = 165,
et d'autre part de Norferville, 68.
La somme est toujours le Fibo 233.

Note du 17/5: L'hexalogie part du chapitrage 64 de Puzzle pour aboutir à 441.
Ce sont des carrés, mais aussi les valeurs du grec ἀλήθεια, alêtheia, "vérité",
et de l'hébreu אמת, emeth, "vérité" également. Il existe des exégèses portant sur les valeurs de ces mots.
Le one-shot précédent est Vertige, les 6 lettres de VERITE, plus une 7e, G, 7e lettre de l'alphabet.
Le français VERITE a pour valeur 79, par exemple celle des jumeaux de LEM, JULLIAN et JORLAIN.
(après avoir enregistré l=ces modifications, je vois que le billet en est à 79 lectures)

Note du 18/5: On passe de 64 à 441 en additionnant F(14), 377, or 377 est la valeur de l'hébreu "sept", sheva'a, שׁבעה.
Ainsi les 7 romans sans Sharko publiés au Fleuve Noir peuvent amener à
VERTIGE = VERITE + lettre(7)
VERITE(hébreu) = VERITE(grec) + SEPT(hébreu)
et Vertige a 7x7 chapitres, 48 + l'épilogue "Sept ans plus tard."



9.5.24

c'est CELA la magie que Franck cela


à Marc & Rémi

  L'étude du nouveau Thilliez, Norferville, m'a conduit à une révélation sur les acrostiches de la trilogie Traskman qui a quelque peu perturbé mes plans.
  J'essaie de reprendre le cours de mon analyse, avec quelques rappels, mais il vaut mieux lire d'abord le billet précédent, Ça ne peut pas être un hasard, dernière phrase du chapitre 41, marquant un partage en 42 et 26 éléments du livre (prologue et 67 chapitres), auquel correspond un partage en 272 et 168 pages du texte effectif. 
  42/26 = 21/13 et 272/168 = 34/21 sont des rapports de nombres de Fibonacci, proches du nombre d'or, et Franck a déclaré utiliser la suite de Fibonacci dans certains de ses romans.

  D'autres éléments accréditent que celui-ci en est un. J'en étais venu à comparer ce nouveau jeu 21/13 à celui des deux dénouements du Manuscrit inachevé (2018), où l'issue de la lutte à mort entre Léane Morgan et David Jorlain est donnée par des acrostiches codés dans la dernière phrase du livre. Le premier dénouement est donné en 2018, dans un chapitre supposé écrit par le fils de Caleb Traskman, pour pouvoir éditer le roman inachevé.
  Le second est dans la suite, Il était deux fois (2020), où le chapitre manquant est supposé retrouvé. Un lecteur malin qui se serait penché sur les dernières phrases (je ne l'avais pas fait) aurait décodé:
- C'est Léane : le bien triomphait;
- Abracadabra : le maléfique David réussissait son tour de passe-passe.
  Les formules ont pour valeurs 84 et 52 (84/52 =21/13).

  Il est aussi avancé en annexe du roman que Traskman jouait avec les acrostiches, et qu'il aurait pu le faire avec les têtes de chapitres. Ce n'était pas le cas dans Le manuscrit inachevé, mais il y en a bien un dans Il était deux fois, en 84 lettres égrenées par les 83 chapitres et l'épilogue.
  En reparler dans le précédent billet m'a fait regretter qu'il n'y eût pas un acrostiche de 52 lettres dans Le manuscrit inachevé, et je me suis alors souvenu qu'il y avait un acrostiche décodé explicitement par les enquêteurs. Il a 43 lettres, ce qui fait bien 52 avec les 9 lettres de C'est Léane.
  Je ne suis pas fier d'avoir mis 4 ans à le voir, mais vieux motard que jamais...

  Cette découverte a bouleversé mon programme. Après avoir brièvement mentionné ma découverte de ce chiasme, acrostiche de 52 lettres et acrostiche de valeur 84 dans le premier roman, acrostiche de 84 lettres et acrostiche de valeur 52 dans l'autre, je suis d'abord revenu à Norferville, et puis je me suis rendu compte que ce jeu sur les acrostiches allait beaucoup plus loin, et j'ai abandonné Norferville pour faire partager en direct mon émerveillement.

  J'y reviens donc, avec d'abord des phrases déjà composées avant cet abandon. Je rappelle que j'avais rapproché à l'époque l'échange Léane-David de l'événement majeur à l'origine de ce blog, l'échange Jung-Haemmerli du 4/4/44. Jung suggérait que le docteur qui l'avait sauvé était mort à sa place; les valeurs des deux noms sont 52 et 84, et d'autres relations d'or sont associées à l'événement.
  Je me demandais si Franck connaissait mon blog. Je reviens au fil interrompu dans le précédent billet.

  Mais "mon" 52-84 peut aussi apparaître. Mon intuition sur l'échange Jung-Haemmerli datait du 8 septembre 2008, qui était aussi le 1er jour de l'an pataphysique 136, 52+84. Les années précédentes, des coïncidences avaient marqué ce jour de l'an pataphysique, qui m'était donc significatif.
  Alors NORFERVILLE = 136. J'avais bidouillé plus haut la couverture pour obtenir
NORFIV RELLE = 84-52, en renversant ERVI avec quelques arrière-pensées.
  ERVILLE m'est significatif à cause de RIVELLE, un nom de personnage trouvé dans deux romans, l'un où il est l'anagramme évidente de LE LIVRE, l'autre où il s'agit d'un nom venu par hasard, m'a dit l'auteur.
  Les 4 lettres IVRE forment un quatuor très particulier, car les codages courants rot-13 et atbash les transforment en VIER et REIV, vier signifiant précisément "quatre" en allemand.
  Du coup, le renversement ERVI que j'ai opéré, outre le jeu 84-52, mène par les mêmes transformations à REIV et VIER.

  Puisque le roman semble construit selon deux césures d'or, 26-16-26 chapitres et 168-104-168 pages, j'ai cherché une possibilité de répartir de même les lettres de NORFERVILLE, et ai trouvé
FIVO  RN  ELLER = 52-32-52.

  La couverture montre une motrice juste avant un aiguillage ferroviaire, pouvant dessiner les lettres M et V (inversé ou non), les initiales de Mort et Vie, ainsi que X, la lettre du chiasme.
  Précisément, that is the question, et particulièrement dans ce roman qui semble construit à partir d'un "hasard" formant chiasme. A quelques heures près, Morgane et son père Teddy, sur la piste d'un tueur, l'ont rencontré: Morgane succombe, tandis que Teddy tue Arnaud Trognet.
  Ce n'est qu'en écrivant ceci que je me rends compte que Teddy est le diminutif de Théodore, alors que le médecin de Jung se prénommait Theodor. Difficile de trouver une analogie avec Jung chez Morgane, sinon qu'elle est "jeune".

  Le titre renversé du livre, EL LIVRE FRON, fait bien lire LIVRE, et je me suis interrogé sur le code du chalet 17 de Teddy Schaffran, 9789, celui du chalet 20 de Léonie Rock étant 1597, 17e terme de la suite de Fibonacci.
  Les numéros ISBN des livres débutent soit par 978, soit par 979. Après avoir souligné en 2022 que l'ISBN 978-2265-15555-8 de Labyrinthes avait pour numéro de publication (choisi par l'éditeur Fleuve Noir dont le code est 2265) 15555, répétant le nombre 55 des chapitres, évidemment choisi par Franck pour son appartenance à la suite, j'ai regardé l'ISBN de Norferville, 978-2265-15779-8, et il me semble un peu léger de relier 9789 au dernier chiffre significatif du code, 9, mais je ne suis pas Franck. J'avais expliqué en 2022 pourquoi je pensais que 5555 était un hasard.
  Renverser 9789 donne 987-9, 987 étant le 16e terme de la suite de Fibonacci.
  7, 8, et 9 font partie des chiffres du numéro de voiture 98784 qui pouvaient faire sens en allemand dans La forêt des ombres. J'ai montré depuis dans La forêt des nombres que c'était encore un hasard, mais Franck a pu lire mes pages. Schaffran est un patronyme allemand.
  9789 peut faire partie de multiples façons d'une suite additive de type Fibo, mais la "meilleure", celle où il sera le terme de rang le plus élevé, est celle qu'on obtient à partir de la section d'or entière de 9789, soit
21-55-76-131-207-338-545-883-1428-2311-3739-6050-9789-...,
dont les deux premiers termes sont les Fibos 21 et 55, F(8) et F(10), avec un saut, et ce sont précisément ces nombres F(n)+F(n+2) qui forment l'autre suite additive la plus connue, celle de Lucas, or le couple des enquêteurs est:
SCHAFFRAN  ROCK = 76 47, deux nombres de Lucas, en excellent rapport d'or 47/76 = 0,618...
  Schaffran a donc pour code un nombre issu de la suite débutant par les Fibos formant sa valeur, en harmonie dorée avec celle de Rock, et ce nombre permet de lire 987, en parfaite harmonie dorée avec le code de Rock, avec 6 décimales exactes, 987/1567 = 0,618033...
  C'est peut-être un hasard, mais c'est au moins une possibilité d'explication, et il est sûr que Franck n'a pas choisi ces nombres au hasard.
  C'est dans la matinée du 6 mai que j'ai vu cette suite débutant par 21-55 pouvoir être reliée à Schaffran, et un peu plus tard, vers 14 h, j'ai regardé ce que proposait une chaîne d'un site de streaming connu, mais dont je m'abstiens de donner le nom. Les films étaient donnés par lignes de deux, et voici ce que j'ai découvert:
 

    J'ai calculé
PEKIN  MUNICH = 55 (jours !)  68, deux fois 34, et c'est une autre façon d'arriver au nombre de Lucas
55 + 68 = 123 = SCHAFFRAN + ROCK = 76 + 47.
  J'avais été tenté d'illustrer dans un récent billet les briques 57-93 construisant l'acrostiche de Only Revolutions par ce montage:
 

  J'y avais renoncé.
  Jours, heures, secondes... Il est possible que l'échec du plan des terroristes du vol 93 soit lié au retard de 42 minutes pris au décollage.

  Le couple d'enquêteurs, et d'amants, a les mêmes valeurs que
GEORGES  PEREC = 76 47,
auteur qui a pu influencer Rêver (2016), où l'absence du chapitre 57 est liée au code 10-15-19-8 (soit JOSH=52) donné par une fillette, alors que Perec reliait l'absence du chapitre 66 de La Vie mode d'emploi à une fillette ayant croqué un coin d'un biscuit LU.
  Je rappelle que Perec s'est créé l'avatar
  GEORGE  BRETZLEE = 57 93,
un nom également doré.

  J'ai vu diverses possibilités de textes dorés chez Perec, notamment Alphabets, dont les poèmes s'inscrivent dans des matrices d'environ 48x30 mm, proches d'un rectangle d'or. C'est probablement une conséquence involontaire de la police choisie, mais le format très particulier d'une page de Norferville, 162x100 mm, a plus de chances d'être intentionnel. Certains imprimeurs ont appliqué cette règle de composition.
  Avoir évoqué ce code 10-15-19-8 me rappelle qu'il y a eu un autre cas où Franck donnait une suite de chiffres en laissant au lecteur le soin de la décoder, le numéro gagnant du loto dans L'anneau de Moebius, 4-5-19-20-9-14, soit DESTIN=71, et la somme
10-15-19-8 + 4-5-19-20-9-14 = 52 + 71 = 123,
Georges-Perec comme Schaffran-Rock.
 
  Je me suis aussi intéressé aux relations entre chapitrage et pagination. Il doit y avoir plusieurs cas, mais je me souviens particulièrement de celui concernant mon édition de la Bible hébraïque, donné sur mon récapitulatif 21-13. Les 21 livres des Prophètes y occupent 21 cahiers cousus, les 13 livres des autres écrits 13 cahiers, et les nombres de pages sont aussi en rapport d'or optimal.

  J'ai aussi abordé le problème de la page blanche avec un texte de Ricardou. Il est parfaitement établi qu'il a consacré énormément d'efforts à le calibrer pour que le nombre 99 qui y est important apparaisse à la page 99 du livre édité (1988).
  Les nombres 99 et 100 y étant tous deux importants, je crois avoir montré qu'il avait intentionnellement conçu son texte pour occuper 100 pages, mais seulement 99 imprimées, avec le verso blanc de la citation en exergue:
Vous tournez la page et le nom écrit d'un côté ne l'est plus de l'autre.
Chateaubriand, Vie de Rancé
  Cette citation ne me semble pouvoir se comprendre que par la virginité du verso.
  Jean Ricardou était obsédé par les 4 et 8 lettres de ses prénom-nom, et a construit plusieurs de ses oeuvres à partir de ces nombres. J'ai envisagé dans le précédent billet que Franck avait utilisé la citation en exergue de Norferville pour avoir 403 pages imprimées, et un partage d'or 154-249 faisant intervenir la valeur de son nom
FRANCK  THILLIEZ = 53+101 = 154.

  Il y a une autre possibilité, que je n'imagine guère intentionnelle, mais qui sait?
  Le bloc des 68, chapitres (ou prologue + 67) occupe un bloc de 440 pages. On peut penser à 440+1 avec la page de la citation, et ceci est évocateur dans la tradition juive, avec la légende du golem. Le golem est une statue de glaise qui s'anime en inscrivant sur son torse les lettres hébraïques AMT, emet, "vérité".
  On l'immobilise en effaçant le A, laissant MT, met, "mort". Tiens, Vérité et Mensonge ont les mêmes initiales que Vie et Mort.
  Les protagonistes des drames initiaux sont Teddy et Arnaud, d'une part, Morgane et son assassin, probablement Marc Meshkenu (ou Sid Nakamu, ce sont les complices du trio de chasseurs blancs).
  Morgane est déjà morte lorsque Teddy, T, tue Arnaud, A, Marc, M, restant en vie (pas pour très longtemps).
MORGANE = 73, valeur de golem en hébreu.
  Les lettres hébraïques A-M-T ont pour valeur 1-40-400, somme 441. Il reste 440 le A ôté.
  J'avais indiqué que 442 et 440 étaient des produits de Fibos, 13x34 et 8x55, c'est la conséquence directe de ce qu'ils encadrent le carré d'un Fibo, 21x21.

  Le tueur Arnaud m'est évocateur. Depuis quelque 30 ans que je décortique diverses oeuvres, notamment des polars, j'ai eu des retours favorables d'auteurs qui m'ont parfois adressé des clins d'oeil dans leurs oeuvres, comme Alain Demouzon, Paul Halter, JiBé Pouy.
  Il y a aussi Fred Vargas, à qui j'avais fait remarquer la récurrence dans son oeuvre des criminels prénommés ROLAND, ou d'une anagramme ARNOLD ou LORAND, ou d'une autre forme de ces prénoms. Ainsi, parmi les 12 romans publiés par Fred, 8 répondaient à ces critères, 3 ROLAND tels quels, 3 ARNOLD (2 Arnold et 1 Arnaud), 2 LORAND (Lorenzo et Lawrence).
  Elle en avait été éberluée, et depuis fait plus attention. Dans son roman suivant, L'armée furieuse, un suspect se prénommait Rémy, et le vrai coupable était le gendarme Emeri.
  Il y a également un suspect prénommé Rémi dans Norferville, Rémi Meshkenu, et je crois que je m'en souviendrais si des Rémi avaient été au premier plan dans d'autres Thilliez. Des élections approchent pour désigner un représentant des autochtones de Norferville, Rémi est candidat, et l'évolution de l'enquête conduit à discréditer son adversaire.
  Rémi est le frère de Marc, le probable assassin de Morgane. S'il semble que Marc ait mis en scène la mort de Morgane pour discréditer l'adversaire de Rémi, l'implication de ce dernier n'est pas avérée.
  Dans Labyrinthes (2022) apparaissait le docteur Marc Fibonacci. Serais-je alors Rémi Fibonacci?

  J'ai mentionné à diverses reprises sur Quaternité la valeur 134 de mon nom, non par égotisme exacerbé, mais parce qu'elle est aussi celle d'ARSENE LUPIN, et que j'ai étudié à fond l'oeuvre de Leblanc, que Franck connaît bien aussi, ce que j'ai approfondi dans En aval d'Etretat. Or
TEDDY  SCHAFFRAN = 58 + 76 = 134,
et sa fille utilise un pseudo pour venir à Norferville,
MORGANE  DOYLE = 73 + 61 = 134.
  J'ai souvent commenté l'association des lettres M-D, correspondant notamment à 13-4. Ces initiales sont notamment la signature de la peintre Meg Duruel dans Sharko (2017).

  Norferville se passe en février 2016, pourquoi?
  La page Wikipédia m'a d'abord rappelé que février 2016 était en 5776 selon le calendrier hébraïque, et que j'avais commenté ce millésime, notamment le 11/11/2015 avec ceci:
  Je me suis alors demandé si l'an hébraïque 5776 offre des échos, et c'est loin d'être un nombre quelconque puisque c'est le carré de 76, 9e terme de la suite de Lucas, comme 136 est le 9e terme de la suite de Fibonacci quadruplée.
  Je rappelle que 136 est la valeur de NORFERVILLE, et 76 celle de SCHAFFRAN. Il est question dans ce billet de Deuils de miel, dont j'avais découvert en juillet l'anomalie des premières éditions.
  Je ne repère rien d'autre de significatif sur la page 2016, notamment en février.

  2016 c'était il y a 8 ans, et 8 semble essentiel dans Norferville avec les 440 pages du récit, réparties en 8 fois 21-13-21, précédées et suivies de 8 pages.

  Leonie Rock et Teddy Schaffran arrivent tous deux à Norferville le 17 février 16. Mes connaissances diverses incluent le fait que Giordano Bruno a été brûlé à Rome le 17 février 1600, sur ordre du pape Clément VIII ('achment clément, le mec).
  Pas sûr qu'il y ait un rapport...
  Je n'ai publié qu'un seul billet en février 16, et c'était le 17, Sam en Beth. C'est un billet extrêmement riche, et ce n'est pas le seul dans ce cas. Je suis ahuri de voir que j'y parle de XIII, d'abord du premier téléfilm tiré de la série BD, mais je donne ensuite diverses coïncidences avec mes préoccupations, trouvées en ligne car je n'ai pas lu la BD.
  J'en parlais parce que dans le téléfilm il y avait une Sam, absente de la BD. Le nom Sam m'amenait ensuite pour quelques paragraphes à Only Revolutions, dont l'un des deux héros est Sam, et ensuite au premier Thilliez, Conscience animale, jamais réédité (et ce n'est pas un mal), dont un personnage essentiel est un autre Sam.

   Trois mois plus tard paraissait Rêver, où le père de l'héroïne a codé un message pour elle dans sa collection des albums XIII. Il semble que j'avais oublié que j'en avais parlé en février, en tout cas je n'en parlais pas. Rêver était probablement achevé en février, ou du moins XIII en était déjà un ressort.

  Les développements sur les acrostiches dans le précédent billet m'ont fait remarquer le nombre 309, qu'il me semblait avoir déjà commenté.
  Une recherche me l'a confirmé, et elle m'a rappelé aussi à quel point mes synapses neuronales se déconnectent, car j'ai modifié l'an dernier La forêt des ombres en La forêt des nombres pour obtenir l'excellente relation dorée avec l'autre titre publié en 2006 par Thilliez:
DEUILS DE MIEL = 118,
LA FORET DES NOMBRES = 191,
somme 309, et 191/309 = 0,6181...
  Sans tricher, on a
ANGOR + NORFERVILLE = 55 + 136 = 191.

  Je parlais aussi de cette suite 118-191-309 dans Rails magiques publié en 2015 le 30/9 (mais je n'y remarquais pas l'écho avec 309). 118 y venait encore de Deuils de miel, et je suis effaré d'y trouver que le nombre 272 m'était alors essentiel, parce que
DEUILS DE MIEL + FRANCK THILLIEZ = 118 + 154 = 272.
  L'erreur de chapitrage de la première édition Pocket m'avait fait commander l'édition originale dans la collection Rails Noirs, où l'erreur était déjà présente.
  C'en était le n° 13, ce qui m'a fait chercher quel était le n° 21, soit Ligne 10, de Anne Peter-Sauzin, que je me suis procuré, pour y découvrir une autre erreur de chapitrage, avec deux chapitres VI. Il y avait aussi
LIGNE DIX + ANNE PETER-SAUZIN = 84 + 188 = 272.
 
 
  Le même billet reprenait une harmonie trouvée sur les pièces du second cahier du Clavier bien tempéré en Fis-fis, fa dièse majeur et mineur, qui totalisent 272 mesures, en rapport doré avec les 168 du Prélude-Fugue suivant. Je souligne aujourd'hui que c'est exactement la structure des 440 pages du récit de Norferville.
  La verticalité des 272 mesures livre :
75 et 43 pour les préludes, soit 118 valeur de Deuils de miel;
84 et 70 pour les fugues, soit 154 valeur de Franck Thilliez.
  Je donnais le lien vers mon site Bach, aujourd'hui caduc, en voici un valide.
  Je remarque aujourd'hui que les acrostiches longs du Manuscrit inachevé et de Il était deux fois ont 43 et 84 lettres.

  Je retrouve encore que la seconde entreprise criminelle de Deuils de miel est l'élimination des 52 habitants d'un village, ainsi le nombre 52 était déjà présent chez Thilliez avant ma découverte des 52-84 de Jung-Haemmerli.
  Dont acte. Mais je ne suggérais que Franck lisait mon blog que pour tenter de rationaliser les faits, et ça ne me dérange aucunement de trouver des arguments s'y opposant. Il pouvait d'ailleurs y avoir une raison intrinsèque au nombre 52, donnée dans le billet, sans lien avec Jung ou 52-84.
  De nombreuses coïncidences sont cependant irréductibles, dans ce dossier comme dans d'autres, et dans bien des cas où il semble évident que "Ça ne peut pas être un hasard.", des éléments dérangeants s'opposent à l'intentionnalité.


  Les cogitations sur les acrostiches qui ont perturbé l'écriture du billet précédent se sont poursuivies, et cette nuit m'est venu ce prolongement.

 La question se posait du double emploi de "C'est Léane", acrostiche de valeur 52 ainsi que partie de l'acrostiche de 52 lettres.
  Une piste de réflexion était que l'acrostiche "Abracadabra" ne faisait pas à proprement parler du roman Il était deux fois, mais était livré en annexe, sur une page à lire le livre renversé.
  Il m'est venu cette nuit qu'au partage 43-9 pour 52 du Manuscrit correspondrait 69-15 pour 84, or l'acrostiche de 84 lettres se répartit effectivement en 69 et 15 lettres
Le romancier Caleb Traskman est vivant, vous l'avez peut-être croisé entre ces pages,
c'est cela la magie.
  On conviendra que "c'est cela la magie." (ou "C'est cela..." puisque la ponctuation est à rétablir) a quelque rapport avec "Abracadabra".
  Mais il y a davantage: si j'ai étudié les primitives des acrostiches, leurs textes-sources, on peut en imaginer les dérivées, les acrostiches des acrostiches, soit pour "C'Est Léane Abracadabra" CELA.
  Ainsi ce serait CELA l'ultime magie, avec en outre
CE + LA = CELA ou 8 + 13 = 21 (Fibos),
et ces lettres débutent aussi CALEb traskman, alors que ce nom semble issu du Caleb Trask de A l'est d'Eden.
  J'observais que le remplacement de "Ça" par "Cela" dans "Ça ne peut pas être un hasard." conduisait à la valeur 272 pour cette phrase achevant la page 272 du récit.
  Le vertige continue en constatant que
C'EST LA MAGIE = 95 = JUMEAUX, 95 étant aussi le nombre de lettres des deux acrostiches propres à Il était deux fois (et la section d'or arrondie de FRANCK THILLIEZ=154).
  Dernière minute: ACROSTICHE = 101 = THILLIEZ.

7.5.24

ça ne peut pas être un hasard

à Rock & Schaffran

  L'événement éditorial de mai est pour moi la parution du nouveau Thilliez, malgré la déception de l'an dernier. Je n'ai consacré qu'un paragraphe à La faille, y constatant surtout ses emprunts à Grangé, non cité parmi les sources (à la fin de La forêt des nombres, largement consacré à Franck).
  Peut-être n'ai-je pas repéré l'an dernier les finesses d'écriture de La faille, mais Norferville ne m'a pas déçu sur ce point, et voici mes premières constatations, où il risque d'y avoir pas mal de spoilers, mais le roman n'a pas un dénouement imprévisible.

  La première chose que je fais en ouvrant un nouveau Thilliez depuis 2016 est d'observer sa structure, ici un prologue et 67 chapitres, soit 68 éléments, ce qui m'évoque aussitôt le double de 34, nombre de Fibonacci (13-21-34-55-89 pour les termes les plus utilisables). J'ai déjà étudié
- Deuils de miel (2007), 33 chapitres + épilogue, 34 éléments, avec une répartition idéale en 21 chapitres sur l'exécution de la famille Tisserand, puis 13 éléments sur la nouvelle entreprise du tueur, contrariée par Sharko;
- Rêver (2016), prologue + 89 chapitres, mais bien 89 éléments car le chapitre 57 est omis;
- Sharko (2017), prologue + 87 chapitres + épilogue, 89 éléments et divers nombres de Fibonacci dans le récit;
- Il était deux fois (2020), 83 chapitres + épilogue, 84 éléments, 4 fois le Fibo 21;
- Labyrinthes (2022), 55 chapitres, festival Fibo pour ce 21e roman, avec un docteur Fibonacci et presque tous les Fibos dans le texte, jusqu'à 2584.

  Ce ne pouvait être un hasard, mais il semble que le numéro ISBN du livre en était un, en 'l'occurrence 9782265155558, un identifiant unique qui se découpe en:
978: indiquant qu'il s'agit d'un livre, selon la classification EAN plus générale;
22651: numéro d'éditeur;
5555: numéro de publication;
8: clé de vérification, calculée à partir des 12 précédents chiffres.

  De même la parution officielle du livre le 5/5. Depuis plusieurs années la parution du nouveau Thilliez est fixée au premier jeudi de mai.

  Il est donc acquis que Thilliez a un certain penchant pour Fibonacci et le nombre d'or, évoqué en clair dans d'autres romans, comme La mémoire fantôme et Gataca. Mais aussi que les coïncidences arrivent, comme les erreurs des premières éditions de Deuils de miel, qu'une erreur de numérotation faisait s'achever sur un chapitre 34, et de La forêt des ombres, où une faute d'orthographe, vraisemblablement due à Franck, réduisait fortement une impressionnante série de valeurs gématriques en rapport d'or (voir La forêt des nombres).

  Je n'ai rien décelé dans La faille de 2023, et voici donc Norferville, débutant par un prologue en 1996 dans cette ville minière imaginaire de l'extrême nord du Québec, relatant le viol par trois hommes de Léonie et Maya, toutes deux âgées de 16 ans.
  Le premier chapitre passe à Lyon en février 2016, où le criminologue Teddy Schaffran, 50 ans, soupçonne un certain Arnaud Trognet d'avoir tué de façon abominable les jeunes Clémentine, Apolline, et  Léa. Il ne veut communiquer ses soupçons qu'après avoir trouvé des preuves, et il s'introduit chez le suspect en son absence. Evidemment, Trognet se pointe pendant l'intrusion, et est tué dans la bagarre qui s'ensuit. Schaffran efface les traces de sa présence.
  C'est presque un copié-collé des premiers chapitres de Sharko, où Lucie s'introduit chez le suspect Julien Ramirez, tué dans la bagarre qui s'ensuit. La seule précision calendaire est que ça se passe "aux portes du printemps 2016", soit en mars, ou pourquoi pas février.
  Revenu chez lui, Schaffran découvre qu'on l'a appelé du Québec pour lui signaler la mort de sa fille Morgane, à Norferville.

  Retour au Canada chapitre 5, où Léonie Rock est devenue flic à Québec. Puisqu'elle connaît Norferville, elle y est envoyée pour enquêter sur le meurtre de Morgane, et Teddy Schaffran y arrive quelques heures plus tard, bien décidé à participer à l'enquête, ce qui lui est accordé.
  Morgane était arrivée le mercredi 10 février (c'était bien un mercredi en 2016) à Norferville, où elle avait retenu un chalet au motel Blue Ridge. Léonie s'y installe aussi, au chalet 20, code d'accès 1597, un nombre de Fibonacci, présent dans Labyrinthes:
L’auteur de ce film abominable est vraisemblablement Othmar Mölzer, il habite au 1597 bis, quai de Champignol, à Saint-Maur-des-Fossés.
  L'enquête se déroule... La grande section d'or de 68 est 42, et j'ai donc été particulièrement attentif à ce qui se passe au chapitre 41 (42e élément prologue compris). Un flic interroge une connaissance de Morgane à Montréal, Josiane Gill. Elle lui apprend que sa fille a disparu, et que Morgane avait lié sa disparition à celles de quatre autres canadiennes autochtones qui s'étaient rendues à Norferville.
  Ainsi, à quelques heures près du moment où Teddy affrontait un tueur en série, Morgane en rencontrait un autre, mais n'avait pas le dessus...
  Apprenant la mort de Morgane à Norferville, Josiane Gill dit au flic
— Ça ne peut pas être un hasard.
dernière phrase du chapitre, page 280.

  Peu après avoir lu ceci, j'ai interrompu ma lecture pour vérifier une intuition. Le dernier chapitre s'achève page 448, tandis que le prologue débutait page 9 (il y a de même 8 pages après la fin du dernier chapitre). Le récit couvre ainsi 440 pages, produit des Fibos 8 et 55, dont la section d'or est 272 (8 fois 34), qui occuperait donc la page 280.
  Ça ne peut pas être un hasard? 440 a aussi une petite section d'or, 168 (8 fois 21), qui tomberait donc dans le récit page 176, qui se trouve précisément être la fin du chapitre 25, ou 26e élément parmi les 68, 68 étant selon les deux sections d'or 26-16-26, 2 fois les Fibos 13-8-13.
  440 est selon les deux sections d'or 168-104-168, 8 fois les Fibos 21-13-21.
 
  Ça commence à ressembler à quelque chose, et j'avais envisagé que Thilliez avait calibré le texte de Labyrinthes afin que l'énigme finale, permettant d'accéder à quelques secrets de l'auteur (mais il n'y est pas question de Fibonacci), fût à la page qui aurait été foliotée 377, 14e terme de la suite de Fibonacci. Il est aujourd'hui très facile à un auteur de procéder à de tels calibrages, puisque s'il le désire l'impression correspondra exactement au fichier fourni.

  Je ne vois rien de spécial à dire du paragraphe qui achève le chapitre 25,
Trois hommes obstruèrent, l’espace d’un instant, le champ de vision de Teddy. Quand le Français put de nouveau voir à l’extérieur, la silhouette avait disparu.
ni d'une spécificité particulière du chapitre.

  Porter attention à la pagination m'a fait remarquer que tous les chapitres de Norferville débutent sur un recto, une page impaire. Ce n'était pas le cas des précédents Thilliez édités au Fleuve Noir, et le seul contre-exemple parmi les exemplaires dont je dispose est Rêver, avec une possible raison: certains chapitres débutent par un repère chronologique, et il est ainsi plus facile de s'y reporter en feuilletant le livre.
  Il y a 38 versos vierges dans le récit, pourquoi?
- Fleuve Noir entend participer plus activement à la déforestation ?
- paresse de Franck, à laquelle il est pallié par ce gonflage artificiel?
  Je préfère imaginer que ces pages blanches soulignent une structure voulue du livre.
  Ainsi, ses 3 chapitres marquant l'éventuelle structure d'or se terminent sur une page imprimée, ils ont chacun 6 pages, 6-6-6. Le mot "enfer(s)" apparaît 11 fois dans le roman, la première étant
Norferville semblait avoir jailli du fond des Enfers.
 A propos, je retrouve en cherchant l'interview où Franck parlait de Fibonacci cette autre, avec cette image:
 

  C'est manifestement une plaque CF-999-FM qui a été retournée.

  Voici les nombres de pages que j'ai relevés, dans les trois parties ainsi définies, de 26-16-26 chapitres:

9-7-5-3-5-8-5-5-4-8-5-4-6-5-6-7-4-8-7-7-5-5-6-4-9-6
4-5-5-6-5-7-5-5-5-8-9-6-5-7-5-6
5-5-8-4-7-9-6-6-6-5-6-8-4-3-9-10-6-5-6-9-5-4-5-3-6-6

soit 153 + 15 pages blanches;
93 + 11 pages blanches;
156 + 12 pages blanches.

  La probabilité de tomber sur des versos imprimés pour les 3 chapitres cruciaux est d'environ 0,08, soit 1 chance sur 12. C'est moins significatif que la structure idéale des chapitres, difficile à évaluer, d'autant que dans un thriller les chapitres deviennent souvent plus courts vers la fin.
  Les 11 chapitres "pairs" de la 1e partie totalisent 64 pages, les 15 autres 104, en comptant les pages blanches, 64-104 étant le partage doré idéal de 168 (8-13-21 fois 8).
  Dans les deux premières parties, s'achevant sur Ça ne peut pas être un hasard., les 26 chapitres "pairs" totalisent 94 pages, les impairs 152 (sans compter les pages blanches), et 94/152  est encore un ratio idéal, 0,6184..., meilleur que 26/42, 0,6190 (le nombre d'or est 0,6180...).
  S'il y a 26 chapitres impairs parmi les 42 premiers, partage idéal, cette majorité d'impairs est renversée dans la dernière partie, avec 14 chapitres pairs sur 26. D'où il n'y a pas d'équilibre doré avec les seules pages imprimées du récit, 402 en tout.
  A moins que... Un autre élément n'a pas été pris en compte, la citation en exergue, page 6
« La viande vivait sur la viande, la vie sur la vie.
Il y avait les mangeurs et les mangés.
La loi était MANGE ou SOIS MANGÉ. »
Jack London, Croc-Blanc
  C'est aussi une partie constituante du récit, indépendante des éléments dits "péritextuels", et la prendre en compte mène à 154 pages imprimées pour la 1e partie, contre 249 pour les deux autres. Le rapport d'or est idéal, et ce sont les termes 8 et 9 de la suite additive OEIS 22122 (un palindrome).
  Une particularité est que 154 est la valeur de
FRANCK  THILLIEZ = 53 + 101 = 154
dont le partage doré livre le palindrome 59-95, 154-249 venant ensuite.
  J'ai déjà envisagé des auto-références de l'auteur à son nom, notamment dans L'anneau de Moebius, avec le délai de 6 jours 20 heures qui sépare Stéphane de Stéfur, rangs des initiales FT, et leur communication via la boîte postale 101.

  En comptant la citation, le texte couvre 442 pages, produit des Fibos 21 et 34, dont 39 pages blanches, produit des Fibos 3 et 13.

  Une page complète de Norferville a 33 lignes, plus le numéro de page, soit 34 lignes en tout. Ce n'est pas une exclusivité, mais ceci m'a permis de prendre conscience que la page complète de Labyrinthes compte 34 lignes. Plus le numéro de page, mais le roman a directement 55 chapitres, ni plus ni moins. Par contre il faut compter le prologue de Norferville pour avoir le double Fibo 68, ce qui est analogue à prendre en compte le numéro de page.
  Les autres Thilliez au Fleuve Noir ont de 33 à 35 lignes par page, mais celui-ci a une particularité. La largeur du texte écrit est de 10 cm, ce qui est le cas des autres Thilliez, mais la hauteur du texte, de la limite supérieure de la première ligne d'écriture, abstraction faite des jambages, à la limite inférieure de la dernière ligne d'écriture, toujours abstraction faite des jambages, est de 16,2 cm, soit un rectangle d'or idéal.
  Ceci est unique parmi les Thilliez dont je dispose.

  Ne serait-ce pas plutôt une mine d'or qui est exploitée à Norferville? On y transmuterait curieusement "L'or en vil fer" (anagranmme).

  Côté gématrie, les noms des deux enquêteurs sont encore en rapport d'or:
SCHAFFRAN  ROCK = 76 47.
  C'est le même rapport que 152 94 vu plus haut pour les chapitres pairs et impairs des deux premières parties (sans compter les pages blanches).
  Teddy et Léonie deviennent amants au chapitre 49, après que Teddy a été sauvé de la mort par Léonie. Il lui rendra la pareille au chapitre 66, Léonie s'étant elle aussi aventurée au domicile d'un suspect sans prévenir personne, et bien sûr le suspect s'est pointé pendant l'intrusion... A croire que tous ces chasseurs de tueurs n'ont jamais lu un polar.
  Schaffran et Rock ont 50 et 36 ans, ce qui me semble assez proche des âges du couple fétiche Sharko-Henebelle au début de leur romance.
  D'où viennent ces noms? une recherche m'a appris qu'il y a une Schaffran Road à Castle Rock, une ville du Wisconsin dont l'homonyme imaginaire du Maine est le fief de Stephen King (mais Schaffran est un nom relativement courant).

  Teddy enquêtait à Lyon sur le meurtrier de
Clémentine Apolline Léa = 100 + 84 + 18 = 202
tandis que Morgane cherchait à Norferville les meurtriers de
Angelune Janelle Myriam Sakari Kathia = 79+59+79+59+50 = 326.
  3-5-8, encore Fibonacci, et le partage doré de la somme 528 est 202-326.
  L'enquête révèle que la liste de Morgane était très incomplète, et que 8 autres filles autochtones ont été tuées à Norferville, 5-8-13, toujours Fibonacci.

  Thilliez a fait s'exprimer ses Canadiens en français hexagonal, choix qui me semble judicieux car le joual demande un lexique. Quelques mauvaises langues ont persiflé sur la façon dont Fred Vargas avait fait s'exprimer les Canadiens de Sous les vents de Neptune.
  Franck a néanmoins introduit quelques jurons typiques, 1 fois câlisse (calice), 2 fois criss (christ), 2 fois esties (hosties).
  Dans ce roman semblant structuré sur le nombre 68, on a
CALISSE = CRISS = 68.

  Si Josiane Gill s'était exprimée de façon plus académique, elle aurait conclu le chapitre 41 par
    Cela ne peut pas être un hasard. = 272,
page 280 qui est donc la 272e page à compter du début du prologue.

  Pour spoiler un peu plus, la dernière partie révèle que les 13 disparues ont été tuées lors de chasses à la femme organisées par un trio de blancs, aidés de deux autochtones (3+2, encore Fibo).
  Ceci n'est pas nouveau, et j'ai lu ado dans une anthologie de Dorothy Sayers The Most Dangerous Game de Richard Connell. Wikipedia m'apprend que la publication originale de cette nouvelle dite "la plus populaire jamais écrite en langue anglaise" date d'exactement un siècle, le 19 janvier 1924.
  Son titre repose sur la polysémie du mot game, signifiant "jeu" et "gibier". Assez curieusement, les traductions semblent avoir privilégié "jeu", ainsi en français, alors que c'est plutôt le "gibier" humain qui est le plus dangereux pour le chasseur (une traduction de 1963 était cependant titrée Le plus dangereux des gibiers).
  Le fameux chasseur Sanger Rainsford, naufragé, arrive à l'île où vit le général Zaroff, qui l'accueille à bras ouverts et espère le faire participer à sa passion, la chasse à l'homme, ce qui révulse Rainsford, et Zaroff décide qu'il sera son prochain gibier.
  Curieusement
SANGER RAINSFORD = 64-104 (ou 8 fois 8-13)
est un nom doré, dans la même suite que les 168-104-168 pages de Norferville, et j'ai vu plus haut un partage 64-104 de sa première partie.


  J'ai déjà fait part d'une question qui me taraude: Thilliez consulte-t-il mon blog? De fait, une connaissance commune l'a informé de mon billet sur Rêver, et je sais qu'il a au moins commencé à le lire.
  Quelqu'un qui s'intéresse au nombre d'or aurait facilement pu trouver Quaternité avant, et j'ai la faiblesse de penser que je raconte des trucs qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Qui avant moi a remarqué que la première édition de Deuils de miel s'achevait sur un chapitre 34, Fibo, mais qu'on y sautait directement du chapitre 29 au 31, par erreur de l'éditeur? Je l'ai publié en juillet 2015, et voilà que le Thilliez suivant, en mai 2016, s'achevait sur un chapitre 89, Fibo, mais qu'on y sautait directement du chapitre 56 au 58 (avec une intention explicite).
  Ce 89 pouvait être un hasard en 2016, mais plusieurs romans ont depuis confirmé l'intérêt  de Franck pour Fibonacci.

  Mon billet 21-13 recense 138 cas de ces Fibos qui semblent m'être fétiches, sous diverses formes. Les premiers cas ont été des acrostiches, repérés en 2001 dans un Ellery Queen et dans l'Hypnerotomachia Poliphili, et un climax est survenu en 2008 avec l'échange Jung-Haemmerli, noms de valeurs 52-84, 4 fois 13-21.
  Si le billet ne comptait "que" 126 cas lors de la parution de Il était deux fois en 2020, je me suis senti très concerné en y découvrant les deux dénouements du Manuscrit inachevé, deux phrases donnant par acrostiche les deux possibles issues de la lutte mortelle entre Léane Morgan et David Jorlain:
- C'est Léane : le bien triomphait;
- Abracadabra : le maléfique David réussissait son tour de passe-passe.
  Les formules ont pour valeurs 84 et 52.
  Si les acrostiches 21-13 de 2001, tous deux donnés par les têtes de chapitres, concernaient l'un les nombres de lettres, l'autre les valeurs, les 84 chapitres de Il était deux fois offrent aussi un acrostiche (mais l'acrostiche complémentaire de 52 lettres reste encore à repérer).

  Avoir écrit ceci m'a orienté vers la solution, 4 ans après...
Chaque être se tut, livré enfin au noir éternel.
est donc la dernière phrase du Manuscrit inachevé (2018), les initiales de chaque mot donnant les 9 lettres
C'est Léane
  Je ne l'avais pas vu alors, bien qu'il y ait explicitement des messages en acrostiche dans le roman, où Andy Jeanson est en prison pour neuf abominables assassinats de jeunes filles. Il les enlevait, les violait, et envoyait à leurs parents une mèche comptant toujours exactement 512 cheveux. Jeanson est obsédé par les casse-tête, les problèmes de logique.
  En prison, il donne au compte-gouttes les emplacements où les corps sont enterrés. Mais ce n'est pas aussi simple. Il refilait les filles à deux complices qui les tuaient, les enterraient, et lui expédiaient ensuite les coordonnées des lieux dans des lettres supposées venir d'une admiratrice.
  Une lettre entière est donnée, les enquêteurs y repèrent un paragraphe bizarre, 
Chaque oiseau rare poursuit son envol, ne trouve en rien refuge éternel. Par rivières et sources douces en Sologne, aucun ibis ne trouve bonne et riche nourriture au rivage desséché. Pour avaler une libellule, il n’est pas en retard, l’oiseau, tiens !
et y décodent l'acrostiche
Corps enterré près de Saint-Bernard, Pauline Perlot.
en 43 lettres de valeur 512. Ça ne peut guère être un hasard, et les noms propres permettaient facilement d'arriver au total fétiche 512, sinon au nombre de lettres 43, s'il était souhaité.
  Et ce pourrait bien être le cas, puisque la phrase finale, débutant aussi par "chaque", a 9 mots codant pour 9 lettres.

  Le manuscrit inachevé est dit écrit par Caleb Traskman, sauf le dernier chapitre qui a été égaré, son fils ayant proposé une fin possible.
  Dans la suite, Il était deux fois, donnant le "vrai" chapitre écrit par Traskman, on trouve aussi:
  Caleb Traskman aimait cacher des énigmes dans l'horizontalité des phrases, en jouant parfois avec les premières lettres de chaque mot, ou avec les mots eux-mêmes. Mais s'il fallait reporter ses astuces aux premières lettres des chapitres d'un roman tout entier, y aurait-il quelque chose à déceler?
  "chaque mot" m'incite à penser que les deux textes sources des acrostiches débutant par "Chaque" sont à réunir, pour un parfait chiasme:
- Dans Le manuscrit inachevé, les deux acrostiches réunis totalisent 52 lettres, et la valeur du dernier est 84.
- Dans Il était deux fois, l'acrostiche des premières lettres des chapitres compte 84 lettres, et la valeur du dernier acrostiche est 52.
  L'acrostiche des 83 chapitres + épilogue donne ces 84 lettres:
  Le romancier Caleb Traskman est vivant, vous l'avez peut-être croisé entre ces pages, c'est cela la magie.
  La valeur en est 940. En partant de 512+84 = 596 des 52 lettres du Manuscrit inachevé, il eût fallu avoir 964 pour une parfaite harmonie dorée, mais ce n'était sans doute pas ce qui était cherché, car
940 + 84 = 1024 = 2 fois 512.
  Ça ne peut pas être un hasard...

  Je n'en avais pas fini avec ce qui était prévu, mais peut-être faut-il un peu de temps pour digérer ceci, et je parle d'abord pour moi.

  J'ai donc arrêté hier soir 6 mai sur ces mots, et une fois couché il m'est revenu qu'il y avait un autre acrostiche dans Le manuscrit inachevé, repris dans Il était deux fois, à savoir
Juste un mot en avant : un xiphophore.
qui donne "jumeaux". Si les autres acrostiches n'ont rien d'exceptionnel, a priori, celui-ci est très malin car le mot précédant "xiphophore" dans un dico est "xiphopage", une variété de jumeau.
  J'ai eu tôt fait de comprendre que les 5 acrostiches totalisent 154 lettres, valeur de "Franck Thilliez". On ne parle plus de hasard...
  Je reprends les 5 acrostiches (et 154 lettres)
jumeaux
Corps enterré près de Saint-Bernard, Pauline Perlot.
c est Léane
Le romancier Caleb Traskman est vivant, vous l'avez peut-être croisé entre ces pages, c'est cela la magie.
abracadabra
Appelons-les A-B-C-D-E, soit L les nombres de lettres et V les valeurs associées, avec donc
LA = 7, VA = 95,
LB = 43, VB = 512,
LC = 9, VC = 84,
LD = 84, VD = 940,
LE = 11, VE = 52.

  Je m'étais extasié sur LB+LC = VE = 52,
et sur LD = VC = 84.
  Il y avait aussi VB+VC+VD = 3 fois 512, chiffre fétiche de Jeanson.
  Il y a maintenant LA+LB+LC+LD+LE = 154, chiffre fétiche de Thilliez (?),
et VA+VB+VC+VD+VE = 1683 = 11 fois 153. La magie du LE=11 de abracadabra conduirait à 11 fois 154? Je rappelle qu'il y avait aussi un jeu 153-154 pour la première partie de Norferville.
  Les acrostiches comptent en tout 33 mots (avec un mot composé comptant pour 2), et 1683 c'est 33 fois 51.
  Enfin LD+LE = VA = 95. D et E sont les deux acrostiches spécifiques de Il était deux fois, et A, "jumeaux"=95, figure dans les deux romans.

  Il m'a semblé devoir étudier aussi les textes-sources, qui totalisent par définition 154 mots.
  S'il y a un autre acrostiche dans Le manuscrit inachevé, le message chapitre 64 localisant Apolline, très long, en 463 lettres et 13 chiffres, le texte-source n'est pas donné.
  Voici les 5 textes sources:
Juste un mot en avant : un xiphophore.
Chaque oiseau rare poursuit son envol, ne trouve en rien refuge éternel. Par rivières et sources douces en Sologne, aucun ibis ne trouve bonne et riche nourriture au rivage desséché. Pour avaler une libellule, il n’est pas en retard, l’oiseau, tiens !
Chaque être se tut, livré enfin au noir éternel.
L Encore Rivé On Moscato Au Neurologie Calme Invisible Eprouvé Rien C A L En Brusquant Tout Rapidement Avançant Sonnerie Kidnapping Moscato A Ne En Sans Téméraire Voilà Impossible Véhicule A Neuf Tout Vite Onzième Une Silencieux Les Atroce Vidé Emmitouflée Zen Progressivement Enfin Une Tout Entre Tristement Rapidement Etourdi Comme Rageuses Oeil Immédiatement Seule Ecrin En Ne Tapi Reproduisant Elle Croisille En Sans Prudemment A Groggy En Seul Chasser Endormi Son Transi Contact Eté Le A Les Assommé Moteur Avec Gabriel Immonde Encore
Au bout, rayonnaient au ciel auroral d'anonymes braseros rouge acajou.
avec
L'A = 29, V'A = 404,
L'B = 200, V'B = 2442,
L'C = 38, V'C = 459,
L'D = 456, V'D = 5331,
L'E = 58, V'E = 677.

  Est-ce un hasard si V'A+V'C+V'E = 1540, évident multiple de 154? V'A est en outre 4 fois 101 (Thilliez). Les 9 mots de V'C ont pour moyenne 51, de même que les 33 mots des acrostiches.
  Il y a encore L'A+L'C+L'E = 125, permutation de 512. Si Jeanson est le capillotracteur 512, Doffre était le Bourreau 125 de La forêt des ombres.

  Mieux, j'avais observé en 2020 que les reliquats des acrostiches
V'C − VC = 459 − 84 = 375 et V'E − VE = 677 − 52 = 625
étaient dans le rapport Fibo 3/5, le facteur commun étant 125, et j'avais manqué que
V'A − L'A = 404 − 29 = 375, relevant d'une autre approche, mais difficile à éluder avec
L'A + L'C + L'E = 125.

  J'observais aussi les ressemblances entre les deux romans et Rêver, dont la dernière phrase
Et qu'une autre histoire commence.
livrerait l'acrostiche EQUAHC, anagramme de CHAQUE, valeur 55 achevant un chapitre 89. Je soulignais le "Chaque" débutant la dernière phrase du Manuscrit, et je souligne encore plus aujourd'hui avec l'autre texte-source débutant par "Chaque".

  J'ai encore envisagé 165 éléments pour les deux premiers volets de la trilogie Traskman, 3 fois 55, à compléter à 220 avec les 55 chapitres de Labyrinthes. Avec les 89 de Rêver, on a 309, se retrouvant dans
V'A − VA = 404 − 95 = 309.

  Bref, il va être encore question de Thilliez dans le prochain billet.

Note du 9/5: La question se posait du double emploi de "C'est Léane", acrostiche de valeur 52 comme partie de l'acrostiche de 52 lettres.
  Une piste de réflexion était que l'acrostiche "Abracadabra" ne faisait pas à proprement parler du roman Il était deux fois, mais était livré en annexe, sur une page à lire le livre renversé.
  Il m'est venu cette nuit qu'au partage 43-9 pour 52 du Manuscrit correspondrait 69-15 pour 84, or l'acrostiche de 84 lettres se répartit effectivement en 69 et 15 lettres
Le romancier Caleb Traskman est vivant, vous l'avez peut-être croisé entre ces pages,
c'est cela la magie.
  On conviendra que "c'est cela la magie." (ou "C'est cela..." puisque la ponctuation est à rétablir) a quelque rapport avec "Abracadabra".
  Mais il y a davantage, si j'ai étudié les primitives des acrostiches, leurs textes-sources, on peut en imaginer les dérivées, les acrostiches des acrostiches, soit pour "C'Est Léane Abracadabra" CELA.
  Ainsi ce serait CELA l'ultime magie, avec en outre
CE + LA = CELA ou 8 + 13 = 21 (Fibos),
et ces lettres sont aussi dans CALEb traskman, alors que ce nom semble issu du Caleb Trask de A l'est d'Eden.
  Le vertige continue en constatant que
C'EST LA MAGIE = 95 = JUMEAUX, 95 étant aussi le nombre de lettres des deux acrostiches propres à Il était deux fois.