tag:blogger.com,1999:blog-8064659674491501932024-03-18T15:53:01.578+01:00Quaternitéblogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.comBlogger401125tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-54206449232466354192024-03-03T11:16:00.012+01:002024-03-07T21:48:08.365+01:00l'oeil était dans la fOrce et préformait le cerf<div style="text-align: right;"><br />à Joey & Joel<br /></div><div align="justify"><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIbScjdPQTbG3w9Kaz0Nh7Ra_ok2xT-_X9wj1rrPM0LKyKHDg43tt89LqxDB3kkqYd6j68u221y7jfXManiTTGBYCWMC19_Q9W2SawMsztkEZvb_IPAM80Fxbfi2WDu3qkT5RFuADTpeOs/s1600-h/muerte.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5272296672057620626" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIbScjdPQTbG3w9Kaz0Nh7Ra_ok2xT-_X9wj1rrPM0LKyKHDg43tt89LqxDB3kkqYd6j68u221y7jfXManiTTGBYCWMC19_Q9W2SawMsztkEZvb_IPAM80Fxbfi2WDu3qkT5RFuADTpeOs/s200/muerte.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 137px;" /></a> Un nouveau dessillement survenu après avoir écrit un récent billet me fait encore revenir à <i>La mort et la boussole</i> et aux formidables coïncidences associées à cette nouvelle de Borges, parue en revue en mai 1942, puis en 1944 dans le recueil <i>Ficciones</i>. Il a fallu attendre les années 50 pour que des traductions paraissent.<br /><br /> Je résume à nouveau la nouvelle... Un rabbin est poignardé à l'Hôtel du Nord, hôtel formant une tour au nord de la ville. Le rabbin laisse un manuscrit inachevé dont la dernière phrase est "La première lettre du Nom a été articulée." Le détective Lönnrot annonce à la presse que c'est cette piste qu'il explore pour résoudre le crime.<br /> Un second crime est commis un mois plus tard, et une phrase est inscrite sur les lieux, "La seconde lettre du Nom a été articulée."<br /> Lors du troisième crime, où la victime est enlevée, un message est laissé sur place, "La dernière lettre du Nom a été articulée."<br /> Les policiers reçoivent une lettre indiquant qu'il n'y aura pas d'autre crime, les trois lieux, situés au Nord, à l'Ouest et à l'Est, dessinant un parfait triangle équilatéral. Mais des indices amènent Lönnrot a penser que le Nom est le Tétragramme JHVH, et qu'il aura un 4<sup>e</sup> crime, au Sud. Il se rend à l'endroit symétrique par rapport à la tour du Nord, une villa dominée par un mirador, et c'est dans ce mirador que Lönnrot est tué par Red Scharlach, lequel avait ourdi cette machination pour se venger de celui qui avait tué son frère quelques années plus tôt.<br /><br /> Ce schéma avec les noms des victimes<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWgOLY0iNor6WC0I_cawWi8Ob4Ze6Utwd1jADV0YwUYolC2GjhVDGgFhbSuFYb7ExIYLMRrP8TEp9tKirEnl_mnVU93tCRf3GUVHaRsSmDMm-rHcQTBQ_vJOwFPBKxunbaOaCWIbBxfZVQJY-ZQto0PKvL1Jlj0v_Gug-9q6QFWeb8goMZvvyxMNGCIA/s260/YAGL.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="253" data-original-width="260" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWgOLY0iNor6WC0I_cawWi8Ob4Ze6Utwd1jADV0YwUYolC2GjhVDGgFhbSuFYb7ExIYLMRrP8TEp9tKirEnl_mnVU93tCRf3GUVHaRsSmDMm-rHcQTBQ_vJOwFPBKxunbaOaCWIbBxfZVQJY-ZQto0PKvL1Jlj0v_Gug-9q6QFWeb8goMZvvyxMNGCIA/s1600/YAGL.PNG" width="260" /></a></div>fait apparaître les initiales MYDAGEL, ou MYGDAEL selon une lecture hébraïque (de droite à gauche). Qui a quelques notions d'hébreu ne peut que penser au mot <i>migdal</i>, "tour", d'autant que les première et dernière morts ont lieu dans une tour.<br /><br /> Mes connaissances personnelles m'ont conduit aux expressions <i>migdal oz</i>, "tour forte", et<i> Zwi migdal</i>, nom d'un cartel de truands juifs régentant la prostitution en Argentine (et ailleurs)
dans les premières décennies du 20<sup>e</sup> siècle. Borges ne pouvait ignorer ce nom, car on évaluait à 3000 le nombre de bordels <i>Zwi migdal</i> en Argentine, au point qu'un bordel était couramment appelé <i>zwi migdal</i>, même après l'éradication du cartel.<br /> Il se trouve que les deux expressions ont un rapport avec le Tétragramme, immédiat pour la première car un verset souvent cité est <i>Proverbes</i> 10,18, <i>Le nom YHWH est une tour forte</i> (...).<br /> C'est moins évident pour <i>zwi migdal</i>, qui littéralement se traduit "le cerf de (la) tour". Le mot "cerf", ÇBY, devient par <i>atbash</i>, un procédé habituel de l'exégèse juive, H<u>S</u>M, <i>ha-shem</i>, désignation orale du Tétragramme, dont la prononciation est interdite.<br /><br /> La question se pose de l'éventuelle intentionnalité de ces hébraïsmes, question qui me semble secondaire d'une part parce qu'il n'y aura vraisemblablement jamais de réponse, d'autre part parce que certains aspects de cette affaire échappent irrémédiablement à toute interprétation raisonnable.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBj-lu_Geq5Q3bJ99uINqLMAOaVULpsa393Ae6d4UA2K21SB_d5GqYBg9eZLa5aK7pBwrvM7gHAWK1Zh9B5wsKUlem0GGiKZiJT3ANYOaY7MRqj1XxWs5g_jNie2rA8wROVKCAI1xUqTWQDTkimaex7kTtd-codB3NVUWK0pMeVN-isDGU1iiqgsBlZilk/s250/borges-the-jew.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="166" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBj-lu_Geq5Q3bJ99uINqLMAOaVULpsa393Ae6d4UA2K21SB_d5GqYBg9eZLa5aK7pBwrvM7gHAWK1Zh9B5wsKUlem0GGiKZiJT3ANYOaY7MRqj1XxWs5g_jNie2rA8wROVKCAI1xUqTWQDTkimaex7kTtd-codB3NVUWK0pMeVN-isDGU1iiqgsBlZilk/w133-h200/borges-the-jew.jpg" width="133" /></a></div> Néanmoins il est avéré que Borges était philosémite, et s'imaginait une possible ascendance juive, le nom de sa mère Acevedo étant porté par des Juifs portugais. A remarquer que la seconde victime de la nouvelle est Daniel Azevedo. Ilan Stavans a consacré un ouvrage à celui qu'il considérait comme un sage digne des rabbins du Talmud.<br /> Borges avait pour proche ami Xul Solar (pseudo d'Alejandro Schulz Solari), ésotériste et kabbaliste. Borges a entretenu une correspondance régulière avec Gershom Scholem, spécialiste de la kabbale. Scholem a écrit une biographie de Sabbataï Zwi, le "cerf céleste", qui fut pris pour le Messie par une bonne partie du monde juif au 17<sup>e</sup> siècle. La transformation atbash de ÇBY y est mentionnée, en vertu de laquelle Zwi s'autorisait à prononcer le Nom sacré, JHVH. La première victime de la nouvelle est un rabbin de Podolsk, foyer du sabbatianisme.<br /> Dès 1931, Borges a écrit un court article sur la kabbale, <a href="https://borgestodoelanio.blogspot.com/2014/09/jorge-luis-borges-la-vindicacion-de-la.html" target="_blank"><i>Una vindicación de la cábala</i></a>, où il confesse une "ignorance presque totale de la langue hébraïque". Les substitutions de lettres y sont mentionnées. Dans une conférence fort ultérieure sur la Kabbale (1970), ces substitutions sont détaillées, et notamment l'atbash.<br /> Que signifie ce "presque"? Borges, passionné de vocabulaire argotique, ne pouvait ignorer les mots <i>zwi migdal</i> et leur signification. Egalement passionné par les religions, peut-être a-t-il vu un lien entre le bordel <i>migdal</i> et Marie de Magdala, la femme la plus proche de Jésus, souvent vue comme une prostituée repentie. L'origine de cette Marie a d'ailleurs donné lieu à des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Madeleine" target="_blank">exégèses</a> rappelant le <i>migdal oz</i> des <i>Proverbes</i>:<br /><blockquote>Le nom de Magdala vient de <i>magdal </i>en araméen ou <i>migdal </i>en hébreu, qui désigne une construction en forme de tour. De nombreux Pères de l'Église et auteurs chrétiens connaissent cette étymologie, puisqu'ils écrivent des sermons dans lesquels Marie Madeleine est présentée comme une tour symbolisant allégoriquement la foi et l'orthodoxie. Chez Jérôme de Stridon, Marie Madeleine est « la tour » qui représente la foi. </blockquote> Pure hypothèse, mais elle rendrait compte de la comparaison faite par Borges de l'Hôtel du Nord à une tour et une maison close.<br /> Comme je l'indiquais en janvier, Sabbataï Zwi candidat à la messianité a épousé une prostituée, ce qui peut évoquer le "couple" Jésus-Marie de Magdala. Le lieu où Zwi a été emprisonné a été surnommé <i>migdal oz</i> par ses partisans. Le livre de Scholem sur Zwi n'a été publié qu'en 1957, mais il existe d'autres sources (les encyclopédies par exemple, dont Borges était friand). <br /> Le hasard m'en a apporté une fin janvier , avec un livre de 2006 classé parmi les Nouveautés à la médiathèque de Manosque, <i>Le roi des Juifs</i> de Nick Tosches. C'est une bio du gangster <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnold_Rothstein" target="_blank">Arnold Rothstein</a>, émaillée de multiples digressions. Un long paragraphe est dédié à Zwi, et Jésus est traité plus brièvement (le seul écrit "historique" qui en fasse une courte mention est <i>Histoire des Juifs</i> de Flavius Josèphe, et il est soupçonné qu'il s'agisse d'une glose introduite tardivement par un chrétien).<br /> Plus en rapport avec le sujet, il est mentionné page 159 qu'au début du 20<sup>e</sup> siècle la mafia juive contrôlait la prostitution à New York (peut-être la <i>Zwi Migdal</i>, ou au moins en relation avec elle).<br /><br /> Enfin je ne vais pas chercher plus avant à étudier si et pourquoi Borges aurait lié <i>Zwi Migdal</i>, <i>migdal oz</i>, et nom JHVH, car ces questions ne trouveront probablement jamais de réponses.<br /> En revanche, il est assuré que la nouvelle de Borges a des suites défiant la raison, et j'ai mentionné à diverses reprises <i>Le mystère des ballons rouges</i>, pastiche de Queen écrit à la Libération par Thomas Narcejac.<br /> Trois assassinats sont commis à New York, peu après l'accrochage de ballons rouges aux domiciles des victimes. Lorsqu'un ballon est découvert chez le millionnaire Jonathan Mallory, la police lui accorde une protection, mais c'était une machination de Mallory qui, infirme, l'avait ourdie pour faire venir à lui le flic qui avait tué son frère quelques années plus tôt, le sergent Velie.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj5n28aLS0pSpzSHlZGtub_JzqPPhUhyixtdCzZAJaWlP352gOa4HpsFDJAtvpi__jAIhtpJmLIRrRtjYj7bME5nvq0q2_b57GuBZ5V24BK2y2KvbGKASbww3tBZcsr_fD1MxZbAufqZjEzN3p-K3aQ0TYctgrGFLFEtw0VNGjcn6W8VDNul_9rjrl8xLc/s500/ieve.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="370" data-original-width="500" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj5n28aLS0pSpzSHlZGtub_JzqPPhUhyixtdCzZAJaWlP352gOa4HpsFDJAtvpi__jAIhtpJmLIRrRtjYj7bME5nvq0q2_b57GuBZ5V24BK2y2KvbGKASbww3tBZcsr_fD1MxZbAufqZjEzN3p-K3aQ0TYctgrGFLFEtw0VNGjcn6W8VDNul_9rjrl8xLc/w200-h148/ieve.jpg" width="200" /></a></div> J'avais remarqué qu'il y avait dans ce nom 4 lettres constituant une possible transcription du Tétragramme, IEVE, mais la lecture du <i>Maître des énigmes</i> en juillet dernier amène un rebond.<br /> Le roman suit la thèse que le Tétragramme, YHWH dans la translittération donnée, devrait se lire renversé, soit HW HY, ce qui se traduit 'Lui Elle", Dieu serait androgyne...<br /> Ce secret aurait été transmis par un cryptogramme dont le décodage livre HY GM HW, soit "Elle aussi Lui". Le nom du sergent Vélie, personnage récurrent dans les romans de Queen, pourrait se renverser en HY L HW, soit "Elle pour Lui", ou "Elle vers Lui".<br /><br /> S'il est déjà étonnant que le pastiche de Narcejac ait tant de points communs avec la nouvelle de Borges, il l'est aussi que ce pastiche, parmi la quinzaine publiée en 1946 et 1947, concerne Queen, car l'âme de la signature Queen, Fred Dannay, est probablement le premier homme à avoir lu <i>De</i><span><i>ath and the Compass</i>,</span> traduction de <i>La muerte y la brùjula</i> par Anthony Boucher, lequel la jugeait digne du magazine EQMM que dirigeait Dannay. Mais Dannay la refusa, probablement pour de mauvaises raisons. Je soupçonne que c'est parce qu'il avait alors en préparation <i>La décade prodigieuse</i> (paru en 1948), où le Tétragramme est utilisé dans un plan de vengeance, et qu'il souhaitait en avoir la primeur.<br /> Il est fort douteux que Narcejac eût connu le nom de naissance de Dannay, Daniel Nathan, d'où c'est une curiosité de trouver un vengeur nommé Jonathan, d'autant que c'est en hébreu un nom théophore signifiant "don de YHWH".<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4poIp0gM9TO5OXEPe0460SPSd2icj2J3QSSNS7wm4ZSdgNiaHKVR998-JdtY4o-7k_kyhOdzFz55ZAbW_iGBB01hYdNVEMSDs7dh3eBZsHAPn-wUmfKoWku-deZufVAtNJ8gfmCsATTx9/s1600-h/jhwhdeutsch.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5262317629222380770" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4poIp0gM9TO5OXEPe0460SPSd2icj2J3QSSNS7wm4ZSdgNiaHKVR998-JdtY4o-7k_kyhOdzFz55ZAbW_iGBB01hYdNVEMSDs7dh3eBZsHAPn-wUmfKoWku-deZufVAtNJ8gfmCsATTx9/s200/jhwhdeutsch.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 160px; margin: 5px 0px 2px 8px; width: 100px;" /></a> Mieux, après ce qui était annoncé comme le dernier Queen en 1958, Dannay a repris une nouvelle série en 1963 avec <i>L'adversaire</i>, série d'assassinats associée aux lettres du Tétragramme... Le meurtrier y exerce la vengeance d'un Nathaniel, ou "don de Dieu", nom équivalent à Jonathan. Le sergent Velie réapparaît dans ce roman, alors qu'il avait disparu des Queen de la décennie précédente.<br /><br /> Tout cela est vérifiable, mais me semble moins fabuleux que les synchronicités de janvier et juillet 2023, où il faut accepter mes déclarations sur leur chronologie, laquelle ne m'est apparue qu'en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2024/01/" target="_blank">janvier 2024</a>.<br /> Ce sont donc les 11 et 16 janvier 2023 que j'ai rencontré dans deux circonstances différentes le couple Migdal-Mandel, la première fois à l'instant même où ce couple occupait mon esprit. Puis, le 11 juillet, juste après avoir trouvé une source pour le couple ZWI-HaShem (le nom YHWH), j'ai ouvert un livre que je ne savais pas concerner l'hébreu, et il y était question du secret de HaShem. C'est le 16 que je me suis avisé que le cryptogramme codant ce secret faisait apparaître ce mot ZWI (dans le rectangle ci-dessous), symétrique par rapport aux lettres YHWH:<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYtT9f1-oqTAN5og17aYCRUOCKmv5QiS27N4cTxY6wf5oiPvcduBEabeFsC7E8XNq-O73NPkpo5l4GSYQoV6npfsYO3GqTyzefZOyHEP3v_2UsHVnDS8XWOnpmGqEeCzN3jOiKKvOeescfIhVo0p7TJpcKTTPoIKbZAHM990bC0b1xCgs_4XOu-ycz2YIJ/s240/HW.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="232" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYtT9f1-oqTAN5og17aYCRUOCKmv5QiS27N4cTxY6wf5oiPvcduBEabeFsC7E8XNq-O73NPkpo5l4GSYQoV6npfsYO3GqTyzefZOyHEP3v_2UsHVnDS8XWOnpmGqEeCzN3jOiKKvOeescfIhVo0p7TJpcKTTPoIKbZAHM990bC0b1xCgs_4XOu-ycz2YIJ/s1600/HW.PNG" width="232" /></a></div><br /> Et en janvier dernier je me suis avisé que ces synchronicités s'étaient passées les 11 et 16, et que les lames de tarot 11 et 16 étaient <i>La Force</i> et <i>La Tour</i>, <i>oz</i> et <i>migdal</i>. <br /><span style="text-align: left;"></span><div align="justify"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRX3mMte11rOq5Emx2cVio8Ik0bSl5djOaDsXQn7TpmPL_FWbmH5sCe5WHusON5hlqdZYkfm4WFBfwGPxiyMAyZLUjom0gJ-Lc4uNDINtcmfRXI-sRVhErC5tBy-1iOa7oKpmcGXqYyQeJeCTkfZHaKhUpEaTj3zRXNlKSeE7sCe4DP-j2HgS8_QMSX0O9/s315/11-16.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="273" data-original-width="315" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRX3mMte11rOq5Emx2cVio8Ik0bSl5djOaDsXQn7TpmPL_FWbmH5sCe5WHusON5hlqdZYkfm4WFBfwGPxiyMAyZLUjom0gJ-Lc4uNDINtcmfRXI-sRVhErC5tBy-1iOa7oKpmcGXqYyQeJeCTkfZHaKhUpEaTj3zRXNlKSeE7sCe4DP-j2HgS8_QMSX0O9/s1600/11-16.PNG" width="315" /></a></div> <br /></div> Après avoir publié les billets des 11 et 16 janvier, je réfléchissais le 20 sur les expressions <i>zwi migdal</i> et <i>migdal oz</i>, cherchant un point commun entre <i>zwi</i>, "cerf", et <i>oz</i>, "force".<br /><div align="justify"> J'ai failli hurler un O
de stupéfaction en m'apercevant que le mot FoRCE contient les lettres
CERF, avec un O en plus qui est précisément issu de l'initiale hébraïque
du mot hébreu OZ, "force".</div><div align="justify"> Le nom <i>'ayin</i>
désignant cette lettre signifie "oeil", et j'avais notamment rappelé dans ces billets que l'
"oeil de Dieu" a quelque tendance à inverser les mots, or l'hébreu ne
note en principe pas les voyelles, ainsi "force" et "cerf" y deviendraient
FRC et CRF, son renversement.</div><div align="justify"> En lettres hébraïques, ce seraient PRÇ et ÇRP, soit les verbes "briser" et "purifier", ce dernier étant à l'origine du ÇRWP, <i>tserouf</i>, "anagramme".</div><br /> Quelques jours plus tard, phrère Sam découvrait un autre lien. Judy Garland, célèbre dès 16 ans pour son rôle dans <i>Le magicien d'Oz</i>, avait acquis un château dans le Sussex, <i>The Deer Tower</i>, la "Tour de la Biche". L'hébreu biblique <i>zwi</i> est rendu selon les traductions par "cerf", "biche", "gazelle".<br /> <a href="https://www.countrylife.co.uk/property/a-unique-18th-century-house-that-really-looks-more-like-a-castle-in-the-south-downs-national-park-240154" target="_blank">Un lien</a> vers ce château, ensuite acquis par Charlotte Rampling.<br /> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb97KqBgy133ZMJJ_Vres1zxhKj93ZiHyl1TtWRSDloTegtqlAhMUavr_S4e2Jux1kUUwgQof5gNGPrOY57Mkh_hCn67IHYlbIyh7LW3xlYtKDdbkqjsEI8aaHMwlsrJRrBeUFVwjbfmVjBeLWyHptF4qb3RE3Esce6Osw9Zkg3t5br_i_FESG302V_5WH/s400/deer_tower.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="248" data-original-width="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb97KqBgy133ZMJJ_Vres1zxhKj93ZiHyl1TtWRSDloTegtqlAhMUavr_S4e2Jux1kUUwgQof5gNGPrOY57Mkh_hCn67IHYlbIyh7LW3xlYtKDdbkqjsEI8aaHMwlsrJRrBeUFVwjbfmVjBeLWyHptF4qb3RE3Esce6Osw9Zkg3t5br_i_FESG302V_5WH/s16000/deer_tower.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table> J'y compte 4 tours...<br /> J'avais parlé du <i>Wizard of Oz</i> en janvier, car WIZARD est en mot "auto-atbash" dans notre alphabet (se transformant en DRAZIW), et OZ l'est aussi dans l'alphabet hébreu.<br /><div style="margin-left: 40px;">Note du 7/3: J'ai adopté dans ce billet une unique translittération pour "cerf", ZWI, et je viens de m'aviser que ce sont ces lettres dans notre alphabet qui interviennent pour le "magicien", WIZ <> DRA (et donc ZWI <> ADR).<br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLi_Al0tSxLGM2hSQ7pRJAT673sx2HzhZNT_Zr5QVDhHl2ilM6QnMq7etadrDhFfA2BgHBF5ic2Ql8YUYVxW2BoCByZCpMFZOOQUEgZdOV6lg_HolgZ1daKdgW6CUpdHr5Y0Cuh_ugNP90WFaOqYeOdkemG6KEgLtJRLUFsP0rxBpvE6fU-7D_dMpRMZ5k/s327/dorothy.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="327" data-original-width="324" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLi_Al0tSxLGM2hSQ7pRJAT673sx2HzhZNT_Zr5QVDhHl2ilM6QnMq7etadrDhFfA2BgHBF5ic2Ql8YUYVxW2BoCByZCpMFZOOQUEgZdOV6lg_HolgZ1daKdgW6CUpdHr5Y0Cuh_ugNP90WFaOqYeOdkemG6KEgLtJRLUFsP0rxBpvE6fU-7D_dMpRMZ5k/w198-h200/dorothy.jpeg" width="198" /></a></div> J'avais aussi parlé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/02/la-luciole-au-bout-dun-passage.html" target="_blank">ailleurs</a> du film, pour la célèbre déclaration de la jeune Dorothy à son chien. Incidemment, le nom Garland peut se décomposer en <i>land</i>, "terre" en anglais, et <i>gar</i>, "étrangère" en hébreu.<br /> Joseph a nommé son fils Gershom car il était alors "un étranger en terre étrangère".<br /> Quant à Judy, c'est le diminutif de Judith, signifiant "juive", mais <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Judy_Garland" target="_blank">l'actrice</a> ne se nommait ni Judy ni Garland.<br /><br /> Le nom de son personnage dans le film m'est aussi significatif, Dorothy Gale. Dorothy comme Theodore sont les équivalents grecs de Nathaniel et Jonathan.<br /> Je suis particulièrement frappé d'y voir la succession de lettres YGAL, formant un mot hébraïque, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">יגאל</span></span>, <i>yigal</i>, "il rachète". Les noms des victimes de Borges, sans les prénoms, Yarmolinsky-Azevedo-Gryphius-Lönnrot, forment précisément la succession YAGL, YGAL en adoptant une lecture hébraïque.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhdEnGrkgCIBwXo8HhLT3ynjnm_xEsG4atj9XT2WSb34CyE6vDw-VVXFkZCGNU1OUDJo1TUH5bO6EzAQ-_jTJK78O9vOaDUsRH-Aj8_cOWHNG2T5umOcIUHEgOJigOdexd7wDpWfBFfXAHSUfOgvcBi7DdVwAWsnNzASB2jAa9uv_20eamQnrrQDgUbvg=s265" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="190" data-original-width="265" height="143" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhdEnGrkgCIBwXo8HhLT3ynjnm_xEsG4atj9XT2WSb34CyE6vDw-VVXFkZCGNU1OUDJo1TUH5bO6EzAQ-_jTJK78O9vOaDUsRH-Aj8_cOWHNG2T5umOcIUHEgOJigOdexd7wDpWfBFfXAHSUfOgvcBi7DdVwAWsnNzASB2jAa9uv_20eamQnrrQDgUbvg=w200-h143" width="200" /></a></div> J'ai appris l'existence des bordels <i>Zwi Migdal</i> par le film <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/01/preuve-par-3.html" target="_blank"><i>Meurtres en cascade</i></a>, de Jonathan Demme, où la petite-fille d'une esclave du réseau exécute les petits-fils des proxénètes de la filiale US, laissant chaque fois sur place deux mots en hébreu, suivis des lettres ZM.<br /> Ces mots sont <i>go'el hadam</i>, "le racheteur du sang", expression biblique désignant celui que la loi autorise à venger un parent tué en exécutant le responsable de sa mort. L'expression se transcrit GWAL HDM, mais elle apparaît le plus souvent dans la Bible sous forme défective, <a href="https://saintebible.com/hebrew/goel_1350.htm" target="_blank">GAL HDM</a>. J'avais remarqué que les initiales des victimes de Borges, MYDAGEL, permettaient de former GAL EDM, équivalent de GAL HDM, puisque E est une autre translittération de la 5<sup>e</sup> lettre <i>Hé</i> de l'alphabet hébreu, à l'origine de notre E. Il restait un Y, permettant de forger GALY EDM, le pluriel "les racheteurs du sang". Red Scharlach chez Borges, Jonathan chez Narcejac, et Nathaniel chez Queen sont des racheteurs du sang.<br /> J'ai déjà écrit cela, mais <i>Le maître des énigmes</i> vient ajouter un nouvel écho. YHWH vu comme les pronoms HW et HY, "lui" et "elle", met l'accent sur un W masculin et un Y féminin, ainsi au GWAL HDM présumé masculin dans la Bible pourrait se substituer une GYAL HDM, Elli la vengeresse Zwi Migdal dans le film de Demme (Jonathan!).<br /><br /> Les orthographes réelles des pronoms sont en hébreu biblique HWA et HYA, l'<i>Alef</i> final étant aujourd'hui muet. Comme <i>migdal</i> s'écrit toujours par les 4 lettres MGDL, le reliquat de lettres de MYDAGEL forme EYA ou HYA, "elle".<br /><br /> GWAL ou GYAL ?, lui ou elle ?, c'est peut-être Sabbataï Zwi qui résout le problème, avec son verset favori, de même valeur que son nom, <a href="https://saintebible.com/isaiah/63-4.htm">Isaïe 63,4</a>:<br /><blockquote style="border: medium; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><div align="justify">Et l'année de mes rachetés est venue.</div></blockquote><blockquote style="border: medium; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><div align="justify">ושנת גאולי באה׃ = 814</div></blockquote> Ici W et Y sont ajoutés à la racine GAL. <br /><br /> Hier, 28 février, pendant l'écriture de ce billet, difficile car il me faut pour chaque nouveauté peser ce que je dois rappeler de ce qui a déjà été dit, je visionnais pendant les pauses la saison 4 de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Saison_4_de_M%C3%A9dium" target="_blank"><i>Medium</i></a>. J'ai été stupéfait par l'épisode 15, titre original <a href="https://www.imdb.com/title/tt1217238/?ref_=tt_ep_nx" target="_blank"><i>Being Joey Carmichael</i></a>, pourtant déjà vu à au moins deux reprises car c'était une de nos séries favorites.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivk62iI0L7twCe6ocSCQ81s4rEf0U43R7HUfi5xshsNDVt3blvWUXjj6x1q75GIQ8mA9VKYjVtWHdyfbPpARC4otyz_zP9bJbkQ43YNjz2KZ22llDDu78wGY82RZRYW9150v_Nftm38Tw-O2SB6YGnq3Y3mtfe8Zh3VdzVWYR14GaNwHgR1LIApmeSmm4U/s185/joey.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="185" data-original-width="125" height="185" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivk62iI0L7twCe6ocSCQ81s4rEf0U43R7HUfi5xshsNDVt3blvWUXjj6x1q75GIQ8mA9VKYjVtWHdyfbPpARC4otyz_zP9bJbkQ43YNjz2KZ22llDDu78wGY82RZRYW9150v_Nftm38Tw-O2SB6YGnq3Y3mtfe8Zh3VdzVWYR14GaNwHgR1LIApmeSmm4U/s1600/joey.PNG" width="125" /></a></div> Un rêve d'Allison la conduit à identifier Joey Carmichael comme le meurtrier d'un dealer, mais ce Joey, incarné par Miguel Ferrer, est quelqu'un d'extrêmement diminué, après avoir reçu une balle dans la tête. Des années de rééducation lui ont permis de retrouver une motricité minimale et l'intellect d'un enfant, il est impossible qu'il ait commis le meurtre.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI2Bs7aL0dowQVS19LqjrJBcNU-nd4lL3x7kjXgSjLdfeMbmLmGNtUUc2iq1DpJKearB_posou-LbGSI5ld1IY3rYwPK65DhgNvvR0x-4dL6in6qtBU_GC5QEgDS-aXHlbmRfzxoAsg83abVpWBvOjZdT_9FILRrtac-QEEJUsyvNreLA_wXfSTdmwqID5/s244/teddy.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="244" data-original-width="152" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI2Bs7aL0dowQVS19LqjrJBcNU-nd4lL3x7kjXgSjLdfeMbmLmGNtUUc2iq1DpJKearB_posou-LbGSI5ld1IY3rYwPK65DhgNvvR0x-4dL6in6qtBU_GC5QEgDS-aXHlbmRfzxoAsg83abVpWBvOjZdT_9FILRrtac-QEEJUsyvNreLA_wXfSTdmwqID5/w125-h200/teddy.PNG" width="125" /></a></div> Un autre rêve indique à Allison qu'il avait un frère jumeau, Theodore, mais celui-ci est mort. Theodore lui apparaît dans un nouveau rêve, pour lui expliquer qu'il a pu prendre possession du corps de son frère pour tuer le commanditaire de son assassinat.<br /> Il s'agit donc d'une variante du syndrome des personnalités multiples, où Theodore emprunte le corps de son frère Joey pour se venger. Je ne comprends pas comment j'ai pu ne pas penser plus tôt à <i>L'adversaire</i>, où le simple d'esprit John Henry Walt exerce la vengeance de Nathaniel, tuant ses cousins usurpateurs, sous les ordres de JHWH, Nathaniel et JHWH étant deux aspects de lui-même dont il ignore tout... Ça fait tout de même près de 30 ans que je suis obsédé par ce roman dont Dannay a confié la finition à Theodore Sturgeon.<br /> JHWH ordonne à John Henry Walt d'envoyer des cartons J-H-W aux victimes de Nathaniel, ce qui amène à le soupçonner, jusqu'à ce que la dernière victime programmée reçoive un carton H.<br /> Toutes les lettres de Joey peuvent être des translittérations de celles du Tétragramme, JWHY. C'est un diminutif de Joseph, qui en hébreu est théophore et signifie "YHWH ajoute".<br /> Caermichael est la "forteresse de Michael", Michael étant aussi théophore, "qui est comme Dieu" (et les jumeaux sont joués par un Miguel).<br /><br /> Je n'étais pas au bout de mes surprises. L'épisode suivant, <a href="https://www.imdb.com/title/tt1228883/?ref_=tt_ep_nx" target="_blank"><i>Drowned World</i></a>, dernier de la saison, est aussi un plan vengeant la mort d'un frère nommé Jonathan (équivalent de Nathaniel ou Theodore). 20 ans auparavant, Sam Winters menait une double vie, avec sa femme dont il avait un fils, Charles, et avec sa maîtresse Madeline dont il avait deux enfants, Jonathan et Kelly. L'épouse ayant sommé Sam de choisir, il a annoncé à Madeline qu'il ne la verrait plus, et celle-ci ulcérée a noyé le petit Jonathan que chérissait son père.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtSI1hLIFzELqlDjetKGOWq-2kGFw46JWWXhg9CelkYUpuuAeDuKLn3DHUP0NcwyYTHlmPEcszvhucVhu9XgLeQBdvsbDsOcEdtdDq58lZRms0jIDaDc37IaXdMzohDQQReq70GZ-DThuT8IRDvzOq73ANAzp1RYUDpuyNchVJIOAXY3bjfw_RNFpNinWo/s208/kelly.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="208" data-original-width="141" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtSI1hLIFzELqlDjetKGOWq-2kGFw46JWWXhg9CelkYUpuuAeDuKLn3DHUP0NcwyYTHlmPEcszvhucVhu9XgLeQBdvsbDsOcEdtdDq58lZRms0jIDaDc37IaXdMzohDQQReq70GZ-DThuT8IRDvzOq73ANAzp1RYUDpuyNchVJIOAXY3bjfw_RNFpNinWo/s1600/kelly.PNG" width="141" /></a></div> Madeline a élevé Kelly avec l'idée que Sam était responsable de la mort de son frère. Devenue adulte, Kelly (Mireille Enos) a conçu un plan de vengeance tortueux. Elle a séduit Charles, l'a épousé, et s'est suicidée en laissant de multiples indices indiquant que c'était Charles qui l'avait tuée, pour retirer ainsi à Sam le fils qu'il avait préféré à Jonathan.<br /> L'épisode a été diffusé le 12 mai 2008 aux USA, le 7 février 2009 en France (le même jour que l'épisode précédent avec l'assassinat d'un Theodore). Je ne sais plus si nous l'avions vu à cette date, soit peu après ma découverte de l'échange Jung-Haemmerli, où un Charles (Carl) disait devoir sa survie à la mort d'un Jonathan (Theodor), mais cette découverte fondatrice du blog <i>Quaternité</i> n'a jamais été loin de mes préoccupations, et j'ai du mal à comprendre comment ces Charles et Jonathan n'ont pas attiré mon attention lors des visionnages ultérieurs.<br /> Il s'y ajoute le prénom de la maîtresse bafouée, Madeline, dérivé de <i>migdal</i>, et le nom de l'actrice incarnant sa fille vengeresse, ENOS, formé des initiales des 4 points cardinaux en français, points correspondant aux lettres JHVH dans la nouvelle de Borges.<br /> Selon plusieurs<a href="https://www.familysearch.org/en/surname?surname=enos" target="_blank"> pages</a>, ce patronyme serait d'origine française, et lié au 3<sup>e</sup> patriarche, Enosh, petit-fils d'Adam, orthographié Enos dans la Vulgate (<a href="https://saintebible.com/vul/genesis/5.htm" target="_blank">Gn 5,6</a>). Je n'avais encore jamais songé à cette possibilité, fascinante, car <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nosh_(Seth)" target="_blank"><i>enosh</i></a> signifie "homme", de même que <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam" target="_blank"><i>adam</i></a>, or les pères de l'Eglise ont vu les 4 lettres ADAM correspondre en grec aux initiales des 4 points cardinaux (je l'ai souvent mentionné). <br /><br /> Je suis par contre sûr d'avoir vu l'épisode suivant de <i>Medium</i>, le 1<sup>er</sup> de la saison 5, lors de sa première diffusion en France, le 7 novembre 2009 sur M6, car j'avais commenté ce <a href="https://www.imdb.com/title/tt1363403/?ref_=tt_ep_nx" target="_blank"><i>Soul Survivor</i></a>, d'abord à chaud sur le forum <i>Unus Mundus</i>, aujourd'hui disparu, puis en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/12/etranges-echanges.html" target="_blank">2010</a> sur <i>Quaternité</i>.<br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxh1sa6gCUhchFUXgldxSa0Hq_pgj52SB4YQLtn0YixK6_tu175ab9lbE0DqwXHKYrTydmgeLtfnPIbIHZvR2aTOyCF4icxAnMnROpqt6NTtt37wsy6P2o9LI1ltUxy-8R4IJeM_jxnVMJ/s1600/joel.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5544497933742259682" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxh1sa6gCUhchFUXgldxSa0Hq_pgj52SB4YQLtn0YixK6_tu175ab9lbE0DqwXHKYrTydmgeLtfnPIbIHZvR2aTOyCF4icxAnMnROpqt6NTtt37wsy6P2o9LI1ltUxy-8R4IJeM_jxnVMJ/s200/joel.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 126px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 200px;" /></a>C'est que le premier mort de cette affaire appartient encore à la confrérie des Theodore, Jonathan, Nathaniel..., c'est Nathan Cafferty victime d'un accident de la route où a été blessé à la tête un certain Joel Tiernan. Joel prétend avoir alors reçu l'âme de Nathan, et il connaît si bien les détails de sa vie qu'il parvient à en convaincre la riche veuve, laquelle se remarie avec lui...<br /> Parce que Joel est un nom doublement théophore, "YHWH est Dieu", équivalent à Elie, "Dieu est YHWH", et que j'avais vu un parallèle entre l'aventure céleste de Jung-Haemmerli et celle de Elie-Hénokh, j'avais développé l'écho entre ce cas Joel-Nathan et celui Carl-Theodor.<br /> Hors tout commentaire, il est étonnant d'avoir trois épisodes successifs de <i>Medium</i> basés sur les morts initiales d'un Theodore, d'un Jonathan, et d'un Nathan. Alors que j'avais dès le premier visionnage associé Nathan à Theodor Haemmerli, je ne comprends pas comment je n'ai pas par la suite été frappé par Theodore et Jonathan, dans un contexte qui me semble aujourd'hui plus évocateur. J'ai pourtant vu ces épisodes au moins deux fois. Il m'a déjà semblé que la "réalité" s'adaptait, après coup, à mes obsessions...<br /> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIEdXFrkzkJKAwS7CPYaL_X_W9XDVepthDsHrfejBAxCRwo7QlybtLaGq0Wt_JsJPAbtv5zIGUkAO051AGU3k5GsNTBX6iqoc-Sal0xh38-2EvC3JhiXDJqEjr-kBTw8FqJiq052C-LxI/s1600/allison-dubois-560054l.jpg" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIEdXFrkzkJKAwS7CPYaL_X_W9XDVepthDsHrfejBAxCRwo7QlybtLaGq0Wt_JsJPAbtv5zIGUkAO051AGU3k5GsNTBX6iqoc-Sal0xh38-2EvC3JhiXDJqEjr-kBTw8FqJiq052C-LxI/s200/allison-dubois-560054l.jpg" width="130" /></a></div>
A part <i>Soul Survivor</i>, je n'avais jusqu'ici commenté qu'un seul autre épisode de <i>Medium</i>, le 3<sup>e</sup> de la saison 2, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Saison_2_de_M%C3%A9dium#.C3.89pisode_3_:_Double_Personnalit.C3.A9" target="_blank"><i>Double personnalité</i></a>, où un jeune assassin tente de se disculper en attribuant son acte à une seconde personnalité, comme dans le film <i>Peur primale</i> (1996).<br /> J'en ai parlé en 2016 dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2016/08/lami-marek.html" target="_blank"><i>L'ami Marek</i></a>, à cause de Rami Malek qui y incarne ce prétendu dissocié, en lien avec d'autres films sur les personnalités multiples où des acteurs ou personnages se nomment Ray ou Malik ("roi"). Je ne savais plus alors que le prétendu dissocié de <i>Peur primale</i> se nommait Roy, ce qui m'a été rappelé très <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/12/a-theo-neila-16-decembre-je-me-couche.html" target="_blank">récemment</a>. <br /> Depuis, Rami Malek a incarné Freddie Mercury; Mercure le <i>trickster</i> ou facteur de coïncidences, et son groupe Queen est au moins doublement évocateur, "reine", et Queen auteur de <i>L'adversaire</i>.<br /><br /> Une fois de plus, l'écriture de ce billet a été perturbée par des circonstances extérieures, et les digressions sur <i>Medium</i> se sont tant développées que je dois remettre à plus tard d'autres nouveautés sur <i>La mort et la boussole</i>.<br /> Le titre de ce 401<sup>e</sup> billet paraphrase bien sûr un célèbre vers de Hugo, et j'ai pu trouver un verbe significatif pour parvenir à la valeur 401.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFKxu5Zic65LfU5jE53rw4dELAXLhTFT8BhemtaHxMiFnayinMlOX97Iuj6x3rAnldoqbPHQNVdK9XfdEvhT-ykYp9LK5lF5HPr7OBUk8SJXZT9cY9TwjhUrnQkfKA74Myj-53IMgvACcZVx4kMEJRJDbiv7J5ngDJ8pwqrYmzKTPLobcoqbJjz8wNZz-l/s1000/egon.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="710" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFKxu5Zic65LfU5jE53rw4dELAXLhTFT8BhemtaHxMiFnayinMlOX97Iuj6x3rAnldoqbPHQNVdK9XfdEvhT-ykYp9LK5lF5HPr7OBUk8SJXZT9cY9TwjhUrnQkfKA74Myj-53IMgvACcZVx4kMEJRJDbiv7J5ngDJ8pwqrYmzKTPLobcoqbJjz8wNZz-l/w142-h200/egon.jpg" width="142" /></a></div> Il faut tout de même que je signale que, quelques jours après la découverte que l'oeil O pouvait s'insérer dans CERF pour former FORCE, j'ai lu en diagonale <i>OVNI, les rencontres qui défient le FBI et le Pentagone</i>.<br /> Egon Kragel est l'auteur de <i>OVNIS, Enquête sur un secret d'Etats</i>, un livre essentiel étudiant les dossiers déclassifiés par divers pays, montrant que le phénomène ne peut être ignoré.<br /> Kragel étudie dans ce nouveau livre des cas particulièrement dérangeants, souvent absurdes, mais émanant de témoins fiables. Le cas qui m'a retenu est celui de <a href="https://www.btlv.fr/mystere/abduction-laffaire-carl-higdon-des-preuves-irrefutables/" target="_blank">Carl Higdon</a>, lequel en chassant l'élan se serait trouvé confronté à des aliens qui l'auraient enlevé dans leur vaisseau, ainsi d'ailleurs que des élans...<br /> Ce qui m'a frappé est donc le jeu ELAN-ALIEN peu après mon flash CERF-FORCE. Les lettres en plus sont I et O, vues comme masculine et féminine par Ricardou, tandis que leurs équivalents hébraïques Y et W ont plutôt une interprétation inverse dans Le maître des énigmes.<br /> Je rappelle que je dois mes récents développements sur le Tarot, la <i>Force</i> et la <i>Tour</i>, arcanes 11 et 16, au roman <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/12/a-theo-neila-16-decembre-je-me-couche.html" target="_blank"><i>84K</i></a>, dont les principaux personnages sont NEILA et THEO.<br /><br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-56186334917461421042024-02-08T11:06:00.033+01:002024-02-19T08:55:41.125+01:00une étoile aînée<div style="text-align: right;">à Yosef & Oren<br /></div><div align="justify"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZOgP-ymZ3BqOBXntwhYnI2Jp44vSO1nfKzL3D6F_3oMClKhWk8cBHzq7bqrQel80mfJrRmOjJn7BnXqixdaAVbkj_gAqdGRHgbcYvch7ZJrFcEp-XGOElluKascaIJ63SAnHomRVobo1D7bQCgjk0kov2BrdL-u_k2Fq0_TCgZCf1ac7jZz-3lbVh9BHx/s210/torah_numerology_color.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="210" data-original-width="151" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZOgP-ymZ3BqOBXntwhYnI2Jp44vSO1nfKzL3D6F_3oMClKhWk8cBHzq7bqrQel80mfJrRmOjJn7BnXqixdaAVbkj_gAqdGRHgbcYvch7ZJrFcEp-XGOElluKascaIJ63SAnHomRVobo1D7bQCgjk0kov2BrdL-u_k2Fq0_TCgZCf1ac7jZz-3lbVh9BHx/s1600/torah_numerology_color.jpg" width="151" /></a></div> Un <a href="https://quaternite.blogspot.com/2024/01/tour-de-force-part-one.html" target="_blank">récent billet</a> m'a conduit au site <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=1" target="_blank"><i>Torah Numerology</i></a> se proposant de démontrer que le premier verset de la Tora, <i>Au commencement Dieu créa le ciel et la terre</i>, est un miracle qui ne peut qu'avoir été conçu par Dieu...</div><div align="justify"><br /> Un petit problème est que Yosef Sebag, comme Oren Evron, les deux principaux auteurs du site, sont des Juifs traditionalistes, pour lesquels la Tora est l'oeuvre de Dieu, dictée par lui à Moïse il y a plus de 3000 ans, et ils ne font que corroborer cette croyance par leurs trouvailles.<br /> Or la grande majorité de ceux qui s'intéressent à la question, y compris la majorité des pratiquants du judaïsme, admettent les conclusions des études bibliques, à savoir que la Tora n'est pas un document mosaïque, mais une mosaïque de documents, issus de diverses époques et de divers rédacteurs, mêlés sans grand souci de cohérence. <br /> Le récit biblique de la création a été jugé écrit lors de l'exil en Assyrie, c'est une refonte monothéiste des mythes mésopotamiens.<br /> Par ailleurs, il apparaît que les hébreux n'ont adopté l'alphabet numéral, d'où découle la gématrie, qu'après la fixation à peu près définitive du canon biblique, ainsi il est difficile d'imputer toute relation de cet ordre au génie des rédacteurs bibliques...<br /><br /> Je n'y insiste pas, il y a toute une littérature sur ces questions. Les sceptiques peuvent s'en contenter pour décréter que toutes les analyses gématriques n'ont aucun fondement et donc aucun intérêt. D'autres en revanche peuvent avancer que l'omnipotence divine a influé les rédacteurs pour leur faire écrire des textes qui ne révèleraient leur complexité qu'en notre ère numérique...<br /><br /> Pour ma part, je suis fasciné par l'ingéniosité déployée par certains exégètes, sans me laisser séduire par ce qu'ils en déduisent.<br /> D'autres ont fait des découvertes sur le premier verset du Coran, en arabe, d'autres sur celui de l'Evangile de Jean, en grec, d'autres sur des textes profanes... C'est un fait que, si on étudie une série de nombres sous toutes les coutures, il peut dans quelques cas apparaître certaines relations entre eux, et il suffit ensuite de ne présenter que ces cas pour monter un dossier quelque peu convaincant.<br /> Il y a plus que cela dans Gn 1,1, où des relations immédiates apparaissent dès la première approche, 7 mots et 28 lettres, 28 triangulaire de 7.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheZljlUxNhvf_tEsJ55cNOX-xas3j37X12suGg0YdmsfABN8TE8oJyXMhBR4fA2CZW0J3-98oxOUC0ZNXMYVQhD3i-b9Sf-271bE7C590XuJZ_4N7t13W2DJ1M7zAdqUytZggd8kT4v6MMEvFfUWGgHmx_qPacNsGHCBG4o6XlPFHh4H2B0Ur6R7qyRPPr/s597/Y2701.gif" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="515" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheZljlUxNhvf_tEsJ55cNOX-xas3j37X12suGg0YdmsfABN8TE8oJyXMhBR4fA2CZW0J3-98oxOUC0ZNXMYVQhD3i-b9Sf-271bE7C590XuJZ_4N7t13W2DJ1M7zAdqUytZggd8kT4v6MMEvFfUWGgHmx_qPacNsGHCBG4o6XlPFHh4H2B0Ur6R7qyRPPr/w173-h200/Y2701.gif" width="173" /></a></div> La valeur des 7 mots est 2701, triangulaire de 73, et 2701 est un
semi-premier, produit des deux nombres premiers 37 et 73. Il a été vu
depuis longtemps que 37 et 73 sont des nombres "étoilés", correspondant à
des étoiles de David, et <a href="http://www.whatabeginning.com/Misc/Wonders/P.htm" target="_blank">Vernon Jenkins</a> proposait il y a plus de 20 ans
cette <i>Star of stars</i>, Etoile d'étoiles, formée de 2701 points (73 étoiles de 37 points).<br /><br /> Le site <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=1" target="_blank"><i>Torah Numerology</i></a> propose une vingtaine de pages assez touffues. Il y aurait quelques précisions à apporter dans plusieurs cas, montrant que, pour de simples raisons arithmétiques, certaines relations ne sont pas aussi prodigieuses qu'il l'est avancé.<br /> Je ne vais m'intéresser ici qu'à la page <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=7" target="_blank"><i>Beyond Decimal</i></a>, "au-delà du système décimal". Il est encore connu depuis longtemps que, si on ajoute à 2701 son renversement 1072, la somme est 3773 (alors que 2701=37.73).<br /> C'est évidemment quelque chose qui dépend de la base où sont représentés les nombres, ici 10. Yosef Sebag dit avoir cherché parmi les 8 premiers millions de nombres premiers si d'autres couples offraient la même propriété dans les bases de 2 à 36 (les plus faciles à représenter en utilisant les lettres A à Z comme chiffres de 10 à 35), et n'a trouvé que 4 autres cas. Il en écarte 2 en introduisant la propriété du couple 37-73 que 73=2x37-1, et il reste:<br />- en base 7: 25<sub>7</sub> et 52<sub>7</sub> dont le produit est 2023<sub>7</sub>, qui additionné à 3202<sub>7</sub>, donne 5225<sub>7</sub>;<br />- en base 28: 9J<sub>28</sub> et J9<sub>28</sub> dont le produit est 6J03<sub>28</sub>, qui additionné à 30J6<sub>28</sub>, donne 9JJ9<sub>28</sub>.<br /> En base 10, ces opérations deviennent: <br />- 25<sub>7</sub> x 52<sub>7</sub> = 2023<sub>7</sub>, soit 19 x 37 = 703;<br />- 9J<sub>28</sub> x J9<sub>28</sub> = 6J03<sub>28</sub>, soit 271 x 541 = 146611.<br /> Selon Yosef, ces résultats sont merveilleux, car les bases 7 et 28 correspondent aux 7 mots et 28 lettres de Gn 1,1. Par ailleurs 37 est comme 73 un nombre étoilé, et 703, triangle de 37, est la valeur des deux derniers mots de Gn 1,1, en 7 lettres.<br /> Enfin 541 est aussi un nombre étoilé, et c'est la valeur de l'hébreu Israël, dont un symbole historique est précisément l'étoile à 6 branches.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCd19vRtOWuhlYywQyM7aHoaHd6QfknmowXfAK4wuWgVLoE1NwTUCSweEvRTRUQNtqNy90ILVL13v9rclbo5X0GdJE3k751Cbb9Wg0dy2IIehbiMCOPG9jLyVoYbrzY2B2lnv8C7pm_3LOPKQwgQDzH8EpL82JRoOLycyrZdue_x34R7k8ZK4wmcR2LNX3/s449/yisrael_stars.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="272" data-original-width="449" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCd19vRtOWuhlYywQyM7aHoaHd6QfknmowXfAK4wuWgVLoE1NwTUCSweEvRTRUQNtqNy90ILVL13v9rclbo5X0GdJE3k751Cbb9Wg0dy2IIehbiMCOPG9jLyVoYbrzY2B2lnv8C7pm_3LOPKQwgQDzH8EpL82JRoOLycyrZdue_x34R7k8ZK4wmcR2LNX3/s320/yisrael_stars.jpg" width="320" /></a></div><br /> En poursuivant son investigation dans les bases supérieures, Yosef trouve d'autres couples de nombres premiers, d'abord en bases 70 et 73, et à chaque fois le plus grand nombre est à nouveau étoilé... Il suggère que nous touchons ici à la sagesse divine qui dépasse de loin nos pauvres possibilités humaines...<br /> De telles assertions me hérissent, et j'ai décidé d'étudier plus avant cette étrange propriété, mais en prenant pour premier critère les nombres triangulaires et non les nombres premiers. Réfléchissant au programme qu'il me faudrait écrire, je me suis vite aperçu que c'était extrêmement simple, car, pour que les chiffres X et Y dans une certaine base puissent former les nombres XY et YX tels que YX soit égal à 2 fois XY - 1, il faut et il suffit que<br />Y = 2X+1, et que la base soit X+Y (ou 3X+1).<br /> Il n'y a plus qu'à regarder ce qui se passe pour la somme du produit XY.YX en base X+Y et de son renversement, et voici ce que j'ai trouvé. Les 5 premières colonnes de ce tableau donnent en base décimale les chiffres X, Y, les nombres XY et YX, la base X+Y; la dernière colonne donne la somme du produit XY.YX et de son renversement en base X+Y.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyquKtnVgO3BI_BJzq6sB-gfN4oI4ZlA3SewH-PNYRT-GUQZtTsANEWSvrB3ZeLCjGyQPvGV8ggO459HMxXCZfbm70zviWadFs0KesxoncTgu6qdZxCshEZK4zSFPukPoJYHyRmHmpUPrRV4VQGU80AkPsQ-A3svhK3XPe8w28VgrS33SZ7gxBZ4GhFa6q/s346/xyyx.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="305" data-original-width="346" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyquKtnVgO3BI_BJzq6sB-gfN4oI4ZlA3SewH-PNYRT-GUQZtTsANEWSvrB3ZeLCjGyQPvGV8ggO459HMxXCZfbm70zviWadFs0KesxoncTgu6qdZxCshEZK4zSFPukPoJYHyRmHmpUPrRV4VQGU80AkPsQ-A3svhK3XPe8w28VgrS33SZ7gxBZ4GhFa6q/s16000/xyyx.PNG" /></a></div><br /> Quelques constatations:<br />- La colonne YX correspond exactement à la suite des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_%C3%A9toil%C3%A9" target="_blank">nombres étoilés</a>, le "miracle" suggéré par Yosef est tout simplement arithmétique;<br />- La colonne XY correspond non moins exactement à la suite des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_hexagonal_centr%C3%A9" target="_blank">nombres hexagonaux centrés</a>;<br />- La dernière colonne montre une curieuse récurrence ternaire, 10000-YXXY-XYYX; il est aisé de démontrer que c'est absolument normal, sans nul besoin d'intervention de YHWH ou de la Trinité.<br /><br /> Quelques remarques:<br />- Les deux suites de nombres figurés débutent par le trivial 1, ce qui correspondrait à X=0 et Y=1; il n'y a pas de base 1 selon la numération de position usuelle, mais il s'agit d'une convention, et on peut aisément imaginer une numération en base 1, correspondant au compte primitif en bâtons.<br />- Dans une base quelconque X+Y, la somme YXXY+XYYX est 10000 (mais X et Y sont différents dans chaque ligne du tableau).<br /><br /> Il me semble fort improbable que Yosef ou Oren n'ait pas découvert ce schéma, d'ailleurs Yosef a trouvé quelques autres cas au-delà de la base 73, et remarque que chaque fois YX est un nombre étoilé (après avoir pris contact avec lui, il admet n'avoir pas vu la loi générale).<br /> Pourtant considérer les cas où XY et YX ne sont pas tous deux premiers pourrait amener d'autres éléments étayant la thèse de la particularité de Gn 1,1. Ainsi <a href="http://www.whatabeginning.com/Misc/Wonders/SA10.htm" target="_blank">Vernon Jenkins</a> note que les sommes des valeurs de ses mots impairs et pairs sont 10x169 et 3x337, 169 étant le nombre hexagonal d'ordre 8, 337 le nombre étoilé de même ordre, ce qui permet cette construction ternaire en 2701 points:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU94cAbOvYWLQ2E_QWfb7ztwhD1-SH3dmnD6mVaz9xjW4nASInq5JeNdGD0yEqfKGQt07dIWdAvp96DCd_hqxtZr07-WaoJarLHCnhvLGcxR-wgSjiQ7UaARtiioF_zpr951l5KGLKmUWY7C5q-nNICTsjz6kemUzcukFEB_7xtiDMIeGRPcf-wrYB6GfZ/s418/Tess_2701.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="393" data-original-width="418" height="301" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU94cAbOvYWLQ2E_QWfb7ztwhD1-SH3dmnD6mVaz9xjW4nASInq5JeNdGD0yEqfKGQt07dIWdAvp96DCd_hqxtZr07-WaoJarLHCnhvLGcxR-wgSjiQ7UaARtiioF_zpr951l5KGLKmUWY7C5q-nNICTsjz6kemUzcukFEB_7xtiDMIeGRPcf-wrYB6GfZ/s320/Tess_2701.gif" width="320" /></a></div><br /> Parmi le type de commentaires donnés sur le site de Yosef, on pourrait trouver que la valeur moyenne des mots pairs du verset est le nombre étoilé 337, formé des chiffres clés 3 et 7.<br /> Il pourrait encore être souligné qu'aux nombres hexagonal et étoilé au 4<sup>e</sup> rang, <b>37</b> et <b>73</b>, correspondent au 12<sup>e</sup> rang <b>3</b>9<b>7</b> et <b>7</b>9<b>3</b>.<br /> On trouve ensuite au <b>37</b><sup>e</sup> rang (!) <b>3</b>99<b>7</b> et <b>7</b>99<b>3</b>, mais ça s'arrête là (<a href="https://oeis.org/A003154/b003154.txt" target="_blank">ici</a> les 1000 premiers nombres étoilés).<br /><br /> Aussi, si X=3 et Y=7 mènent à XY=37, YX=73, et à la somme 3773 du produit 2701 et de son renversement, 3773 qui se lit aussi XYYX, il se trouve qu'en bases 37 et 73 les mêmes opérations conduisent également à XYYX.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmGtMZS7vAXJFqzcBKZN6P3UxvsLD6kdaqMl9EXyAmtWoKdT4g8mVMFzUfcD1RUa1PkuTL9ni59KwZEtfqfkLmLf87pTPNvtTrGiClfsz5Rxft062OT42rR5bLrul6EyHnsCccHc_vG4YHVSkI9Ujntkgyktjkr1vuTk-203UMLrMw5GtqxBrPV8tWyfYj/s108/images.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="73" data-original-width="108" height="73" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmGtMZS7vAXJFqzcBKZN6P3UxvsLD6kdaqMl9EXyAmtWoKdT4g8mVMFzUfcD1RUa1PkuTL9ni59KwZEtfqfkLmLf87pTPNvtTrGiClfsz5Rxft062OT42rR5bLrul6EyHnsCccHc_vG4YHVSkI9Ujntkgyktjkr1vuTk-203UMLrMw5GtqxBrPV8tWyfYj/s1600/images.png" width="108" /></a></div> Question 3 et 7, 3+7=10 et 3x7=21 constituent les X et Y de la 7<sup>e</sup> ligne du tableau, conduisant pour XY et YX aux nombres premiers 331 et 661, mais la dernière opération donne 10000 en base 31.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRc80L1Q6jucUVNCBmK5qyjuzF2q2tGBPSBGnc9wHPWDxwe4LLUtU0plhJXieKNw1hs01vfBODVAEOZRhj1pKPAAMCTuhhtDxN-zCHL2hFn05-5CAFgtvCxr6XHgy0SfKkHQCyOT1lFdGE2eD8n5AFQYfEXtS0Z56aAZBZaowV3NfhXzHX1rJTNuQjFOzH/s260/aster-novi-belgii-store.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="260" data-original-width="200" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRc80L1Q6jucUVNCBmK5qyjuzF2q2tGBPSBGnc9wHPWDxwe4LLUtU0plhJXieKNw1hs01vfBODVAEOZRhj1pKPAAMCTuhhtDxN-zCHL2hFn05-5CAFgtvCxr6XHgy0SfKkHQCyOT1lFdGE2eD8n5AFQYfEXtS0Z56aAZBZaowV3NfhXzHX1rJTNuQjFOzH/w154-h200/aster-novi-belgii-store.jpg" width="154" /></a></div> Or 661 est bien sûr un nombre étoilé, et la valeur du nom Esther, l'héroïne du livre éponyme, avec son tuteur Mardochée. Il est évident que ces noms Mardochée et Esther sont liés aux dieux mésopotamiens Mardouk et Ishtar, Ishtar qui est l'étoile ou l'astre Vénus, et ces mots "étoile" comme "astre" sont apparentés à <a href="http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?p=39130" target="_blank">Ishtar</a> (Astarté ailleurs).<br /> Ceci a été vu par <a href="https://zionkabbalah.com/2014/10/02/nombres-noms-et-versets-etoiles/" target="_blank">phrère Sam</a>, et j'y ajoute que la fleur "aster" est en hébreu moderne <span style="font-family: times; font-size: medium;">אסתר</span>, les mêmes lettres écrivant "Esther".<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTOJERb2LV5pV0NSpxTNCa-UE1YRbKBa56eCtawE96CbOSkUvRw9zO1doz99Gw8cZqdfESa-A0EvTVIQSx_tpxjxx_tl5qVFHkQjlfzGlH7pLRsAI62Ivv90UnVo-pogj-4wEK0dHS9uzJ54u-uAX6bnRVjjNgyyqcIlTltsZTK0m7FrWIMZs0t_CzhCye/s240/lis-shoshana.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="180" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTOJERb2LV5pV0NSpxTNCa-UE1YRbKBa56eCtawE96CbOSkUvRw9zO1doz99Gw8cZqdfESa-A0EvTVIQSx_tpxjxx_tl5qVFHkQjlfzGlH7pLRsAI62Ivv90UnVo-pogj-4wEK0dHS9uzJ54u-uAX6bnRVjjNgyyqcIlTltsZTK0m7FrWIMZs0t_CzhCye/w150-h200/lis-shoshana.jpg" width="150" /></a></div> Sam note que <a href="https://zionkabbalah.com/2015/01/07/les-shoshanim-fleurs-de-lys/" target="_blank">661</a> est aussi la valeur de <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">שושנה</span></span>, <i>shoshana</i>, "lis", fleur importante dans la Bible (<i>Cantique des cantiques</i> notamment); il est envisagé un rapport entre ses 6 pétales et l'Etoile de David.<br /> Le nom de la fleur est probablement lié à <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">שש</span></span>, <i>shesh</i>, "six" en hébreu.<br /><br /> Voici donc ce qu'il en est des rapports de Gn 1,1 avec les nombres étoilés. Je trouve ça merveilleux, mais il me semble nécessaire de relativiser en mettant en rapport avec de nombreux autres dossiers vertigineux, sans contenu religieux.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZRm06V0uYLtA79IFIpdohKwbwVwqxLJdwJWmRERSRRGrSPmp5AhGb4ALHGdDBMJ34V40M10gOODdnPffEquMnmakPifcDf0tvyO5B4gQZrc8RbQj9enBGuqePP_Yb6Zyqw5dLZ1KQWRXctIN1cHr3TPFTOupotR3MyLbx3ngTwnSgtaODeEk1jP-TCQPk/s288/287.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="191" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZRm06V0uYLtA79IFIpdohKwbwVwqxLJdwJWmRERSRRGrSPmp5AhGb4ALHGdDBMJ34V40M10gOODdnPffEquMnmakPifcDf0tvyO5B4gQZrc8RbQj9enBGuqePP_Yb6Zyqw5dLZ1KQWRXctIN1cHr3TPFTOupotR3MyLbx3ngTwnSgtaODeEk1jP-TCQPk/w133-h200/287.PNG" width="133" /></a></div> Les 28 lettres et 7 mots du verset me rappellent ainsi la mort de Bach un 28/7, avec de multiples coïncidences associées dont, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/388.html" target="_blank">acquisition récente</a>, la transcription hébraïque de son nom, de valeur 287.<br /><br /> Je ne m'étais jamais particulièrement penché sur les nombres étoilés, et ce billet m'a fait prendre conscience que 121 en faisait partie, 121 carré de 11 magnifié par les hétérogrammes de Perec dans <a href="https://perecqation.blogspot.com/2016/10/alphabets.html" target="_blank"><i>Alphabets</i></a>. Le billet précédent m'y avait fait penser, avec la <i>Tour</i> et la <i>Force</i> arcanes 16 et 11 du tarot, et il y a 16 séries de 11 onzains dans le recueil.<br /> J'ai examiné assez rapidement les onzains. Les lettres correspondant aux pointes de l'étoile sont faciles à repérer, positions 1-11-23, idem à partir de la fin. Près de 50 onzains permettent de former des mots de 6 lettres, ou de 7 en incluant le centre. Ce qui m'a le plus marqué est le onzain 30, dont les 6 sommets forment SERIEL; Perec indique en 4<sup>e</sup> de couv' que son procédé est analogue à la musique sérielle. J'ai imaginé en 2005 une <a href="https://perecqation.blogspot.com/2017/09/heteros-dor.html" target="_blank">forme poétique</a> hétérogramme en 351 lettres (351 somme des lettres de l'alphabet); pour une raison assez impérieuse, le seul poème ainsi composé avait pour titre LASSO SERIEL (le onzain 30 débute par <i>Lao-Tseu</i>).<br /> Le onzain 35 contient les mots "<i>Stardust</i>" (un standard de jazz) et "étoiles". La représentation en étoile fait apparaître, en sautant une ligne, STAR D'ETOILES (la <i>star of stars</i> ou étoile d'étoiles vue plus haut).<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1GV2ZmoMo1pozsJeg7dhnla9oLYeW6PaIRpDaFLvvA5TTrhryweI1FAoX5YP1E14wIN5CwuN4_OPxE5nDd_prF8WACMpVZiAPWTAzVpf32l2gDVah5XzGSdb-YXOLU8jm8YQd2EHvMP3mP1KQEp-V-4eI10WehosPNmYDbxUr1Zb9QzsMoqOazeiR8TED/s457/seriel.PNG"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="457" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1GV2ZmoMo1pozsJeg7dhnla9oLYeW6PaIRpDaFLvvA5TTrhryweI1FAoX5YP1E14wIN5CwuN4_OPxE5nDd_prF8WACMpVZiAPWTAzVpf32l2gDVah5XzGSdb-YXOLU8jm8YQd2EHvMP3mP1KQEp-V-4eI10WehosPNmYDbxUr1Zb9QzsMoqOazeiR8TED/w400-h231/seriel.PNG" width="400" /></a></div> Le jour où j'ai vu ceci (2 février), quelqu'un nommé Lestoille me commandait un livre.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjOcUZHSynY2kpB9TiTzkOLqWm9OaCWz9LNXOXndOuaEkiEO6Vwx5ynhV-mOOPFEsHI_ZpXBF6-9Na1VxAjnl-Rz2uK2LzGFMD2uZlNkWfeGYn2c9FVw5US4zJ-ZrPvZQ6X2w6m9nENZKrVt9_56n48On8Xw4ryz3QLn3ZlaeNkQMmKxvXz5W8Nsq6jYdB/s380/JP.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="380" data-original-width="115" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjOcUZHSynY2kpB9TiTzkOLqWm9OaCWz9LNXOXndOuaEkiEO6Vwx5ynhV-mOOPFEsHI_ZpXBF6-9Na1VxAjnl-Rz2uK2LzGFMD2uZlNkWfeGYn2c9FVw5US4zJ-ZrPvZQ6X2w6m9nENZKrVt9_56n48On8Xw4ryz3QLn3ZlaeNkQMmKxvXz5W8Nsq6jYdB/w121-h400/JP.PNG" width="121" /></a></div> En 2006, Jérémie Piscicelli partagea sa contrainte de l'astérie sur la liste Oulipo. Elle utilise une étoile de 37 lettres, avec en principe un mot de 7 lettres s'y lisant par deux fois. Il posta de nombreuses astéries sur la liste, avec diverses variantes, comme cet enchaînement de trois astéries sur un thème jungien, <i>Toi l'enfant intérieur</i>. La formule se répartit en TOILENF - FANTINT - TERIEUR. Le texte en est<br /><br /><i>Tiens, offre-toi l’idéal<br />Né de la naïveté,<br />Joue, flâne, et, amical enfant du limon,<br />Insufflant ta lueur,<br />Ose, tel grandi,<br />Te renouer et te bénir.</i><br /><br /> On peut voir sur <a href="https://www.zazipo.net/Asterie-aveugle">zazipo</a> d'autres de ses créations<br /> D'autres oulipotes ont suivi, pas toujours en suivant les mêmes règles.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDKSmChgWQfyKsVxd7L9CD43pZBsUfOkWh3cY5beQl_DFzLbI8ItiZmEpyeW8cQgUBGm6E9fnAxfNLJjt3WP2gWZ5h1PQvp1ntWaAY8Zm-14n3gk4RkmaY2Aug2uquzmuGXAAIBLUhOw4W/s1600-h/bedloe.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5356724700406326802" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDKSmChgWQfyKsVxd7L9CD43pZBsUfOkWh3cY5beQl_DFzLbI8ItiZmEpyeW8cQgUBGm6E9fnAxfNLJjt3WP2gWZ5h1PQvp1ntWaAY8Zm-14n3gk4RkmaY2Aug2uquzmuGXAAIBLUhOw4W/s200/bedloe.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 167px;" /></a> Je m'y étais <a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/07/33145.html" target="_blank">essayé</a> pour la BLO13, laquelle devait être remise à Jacques Perry-Salkow lors de la manifestation <i>Retour de Babel</i>, aussi j'avais opté pour une mise en avant des lettres BABEL, pensant aussi à <a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/01/etoile-de-babel.html" target="_blank"><i>l'étoile de Babel</i></a> qui m'obsédait alors. L'astérie palindrome était inspirée par <i>L'étrange monsieur Bedloe</i> de Poe, et je note aujourd'hui que le nombre étoilé 37 mène au palindrome 5225 en base 7. En partie à cause des diagonales isogrammes de certains onzains d'<i>Alphabets</i>, 3 d'entre eux ont les mêmes lettres en palindrome pour les sommets des deux triangles (106, 108, et 134).<br /> Jacques habitait un immeuble nommé <a href="http://pagesperso-orange.fr/erwan.levourch/etoilebleue.htm">L'Etoile Bleue</a>, à Tours, et j'avais utilisé d'autres lettres clés, les 12 intersections des 6 segments de l'étoile de David, pour faire ressortir L'ETOILE BLEUE dans divers poèmes:<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdZPUIF5atcxrn9mMVw88J8fgkZTmgJLCP0VxSbwZG5T3FbRLi6MucX_XLudB2kFPLc6GvhcP6-PiEsGHO1eDZYjDts-mATTMR2tEAEtAv0qQl0Bz13BHA2gFG3iFcPlG3gwzkTApv4WhRug5CTT1v7p6snXITn0hGHDGTxXLCmVUdwRLB6AMuFEZ2bF1l/s265/bluestar.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="146" data-original-width="265" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdZPUIF5atcxrn9mMVw88J8fgkZTmgJLCP0VxSbwZG5T3FbRLi6MucX_XLudB2kFPLc6GvhcP6-PiEsGHO1eDZYjDts-mATTMR2tEAEtAv0qQl0Bz13BHA2gFG3iFcPlG3gwzkTApv4WhRug5CTT1v7p6snXITn0hGHDGTxXLCmVUdwRLB6AMuFEZ2bF1l/s1600/bluestar.PNG" width="265" /></a></div> Jérémie contribuait aussi à cette BLO13, comme à d'autres <a href="http://www.oulipotes.net/BLO/" target="_blank">BLOs</a> (dont la mienne, la BLO15).<br /><br /> J'ai souhaité composer un hétérogramme de 121 lettres qui serait aussi une astérie, ce que j'ai évidemment baptisé astérogramme.<br /> Pour la première fois, j'ai utilisé le schéma de placement des lettres de Jérémie pour inscrire deux fois ASTERIE dans mon poème, mais l'excellent <a href="http://lesmotsbouscules.fr/" target="_blank">Alexandre Carret</a> a répondu par un astérogramme qui me semble bien supérieur, et que voici:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjqFqq_jBgJPIgO3C1t426VhUj1LehqaEkD1U4vQ0s_mflij3oeZPdmxtixIJwzGbBNt6tbdST_W8obEaWxDojZpJ8R7YxCIEOR9JRm4utUr_ym2crjeMbS1mhUJRFD7CKkrBsw6DoobDY2Ra1MZ03Md8swtSzOv8X2p30Jvfbx4k1x7xbzJpHuvhqx2ou/s361/thumbnail_dfaef2a9.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="308" data-original-width="361" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjqFqq_jBgJPIgO3C1t426VhUj1LehqaEkD1U4vQ0s_mflij3oeZPdmxtixIJwzGbBNt6tbdST_W8obEaWxDojZpJ8R7YxCIEOR9JRm4utUr_ym2crjeMbS1mhUJRFD7CKkrBsw6DoobDY2Ra1MZ03Md8swtSzOv8X2p30Jvfbx4k1x7xbzJpHuvhqx2ou/s320/thumbnail_dfaef2a9.png" width="320" /></a></div><br /> La formule à lire 2 fois en étoile est ici LIRE MOT (ETOIL<span style="font-size: x-small;">e</span>R M?, ou M'ETOIL<span style="font-size: x-small;">e</span>R, puisque je suis concerné). La série hétérogramme est AEIOU LMRSTV, et le texte en clair est<br /><blockquote>Rémi vous l'a trouvé,<br />Mit là, sous l'art.<br />Vîmes ta rime voulue à mort,<br />Vils volumes taris :<br />- mort, - vie (l'autre mal) ou - <i>vista</i>.<br />Ô muse, vrillâmes (Roi, tu vivotes) l'arum.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ0EzLBTl7cfSzL1J4pv4__ht7hBE3BT4pjm3pvcO05HeM4L66Pe8fleeF0VtWAL_DYhHyUAGog4lQ4YoJuH2_Gxb850tzUuKWOaNP9Rjp1GqfK3mjbuxhFJhDchhqld3EMBhBU-yobNy0pNHh0D0wIpU1u49x9pO88nV9V4MCVYdPiakvcX4DQWK1-AK8/s400/Arum-black-star.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="360" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ0EzLBTl7cfSzL1J4pv4__ht7hBE3BT4pjm3pvcO05HeM4L66Pe8fleeF0VtWAL_DYhHyUAGog4lQ4YoJuH2_Gxb850tzUuKWOaNP9Rjp1GqfK3mjbuxhFJhDchhqld3EMBhBU-yobNy0pNHh0D0wIpU1u49x9pO88nV9V4MCVYdPiakvcX4DQWK1-AK8/w180-h200/Arum-black-star.jpg" width="180" /></a></div> Vu le thème funèbre, cet arum est probablement l'arum black star...<br /><br /> J'ai vite vu que le 7<sup>e</sup> nombre étoilé est 253, un nombre triangulaire également utilisé par <a href="https://perecqation.blogspot.com/2016/10/11-x-11-11-11.html" target="_blank">Perec</a>, dans sa construction<br />253 = 121 + 121 + 11,<br />ainsi un astérogramme de 253 lettres pourrait se décomposer en deux astérogrammes de 121 lettres, précédés d'un titre en 11 lettres. Il m'a semblé que DEUX ONZAINS ferait un titre idéal, et il restait à trouver un sujet.<br /> Je me suis souvenu, grâce à Perec qui a utilisé dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/08/nombre-six-cent-soixante-six.html" target="_blank">un chapitre</a> de<i> La Vie mode d'emploi</i> les nombres 253 et 413, que 253 est la valeur de 666 écrit en toutes lettres, alors que la dernière phrase du <a href="https://www.biblegateway.com/passage/?search=Apocalypse+13&version=LSG" target="_blank">verset</a> 13,18 de l'<i>Apocalypse</i>, dans la traduction de Louis Segond est:<br /><span class="text Rev-13-18" id="fr-LSG-30927">Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est (=413)</span><br /><span class="text Rev-13-18" id="fr-LSG-30927">six cent soixante-six. (=253)</span><br />avec 413+253 = 666.<br /><br /> 3 astéries avec chacune 6 pointes, ça me semblait imposer de composer une formule avec ces 6-6-6 pointes, et je suis arrivé à LOUONS SEC NOS DEMONS. Voici le résultat:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOApk_6vfI4RWWUCM5db6539KgY9_C48ZOVKZw3XXQWwUl-o8mVcxDK7-uW3XHy9abdRbFrCjTXiTJV7-RS3Wvm5UHYBEIV2uSqQ26x-k5OVCGBwYkEvkitEGVhGBdxwL0P86JdJ4xtaV0F3TrR803zdplBcKsHfzC0JaY-DFIVg2BUT_Yz8eHadoIHUBA/s722/2en1.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="722" data-original-width="472" height="513" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOApk_6vfI4RWWUCM5db6539KgY9_C48ZOVKZw3XXQWwUl-o8mVcxDK7-uW3XHy9abdRbFrCjTXiTJV7-RS3Wvm5UHYBEIV2uSqQ26x-k5OVCGBwYkEvkitEGVhGBdxwL0P86JdJ4xtaV0F3TrR803zdplBcKsHfzC0JaY-DFIVg2BUT_Yz8eHadoIHUBA/w335-h513/2en1.png" width="335" /></a></div><br /> Les deux onzains utilisent les séries hétérogrammes AEIOULNRST +C et +M. Le texte se lit<br /><blockquote> DEUX ONZAINS<br />Ecrit là :<br />Nous écartions Luc (là rite),<br />nous crions "Autel saint, reculons ! Au ciel, tort !"<br />Seul Caïn, roi, lut sa corne en roc,<br />il tua son écart, l'usine à truc, silo. <br />La mitre, nous la tuerions, mon ami, sur le timoré nul...<br />Satan, ultime sort en or, simulateur malin !<br />Oser l'animus !<br />Tout rima selon mutin à résolu <i>nil</i>,<br />Maestro !</blockquote> Les formules en 6 lettres se lisent circulairement, dans le sens des aiguilles d'une montre, j'avais d'abord prévu quelque chose de valeur 216 (6.6.6), mais des conflits m'ont conduit à modifier en cours de route pour arriver à<br />LOUONS SEC NOS DEMONS = 241,<br />nombre ne m'évoquant rien jusqu'à ce que je vois que<br />DEUX CENT QUARANTE-ET-UN = 253,<br />nombre de lettres de l'astérie et valeur de SIX CENT SOIXANTE-SIX.<br /><br /> Pour revenir à l'hébreu, avec l'article agglutiné au substantif, "l'aster" et "le lis" sont des mots de valeur 666 (<span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">ה</span></span><span style="font-family: times; font-size: medium;">אסתר</span> et <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">ה</span></span><span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">שושנה</span></span>).<br /><br /> La valeur des 253 lettres est 3276, un nombre qui m'a conforté dans l'idée d'utiliser des onzains en C et M, car 3276 est le 26<sup>e</sup> nombre tétraédrique, ou somme des 26 premiers triangles. Perec a magnifié le triangle de 26 dans <i>Alphabets</i>.<br /> Les triangulaires ont été utilisés par les anciens gématres, et notamment la somme 2300 pour les 23 lettres de l'alphabet latin par un certain Michael qui a composé au 16<sup>e</sup> siècle 316 vers de valeur 2300...<br /> J'avais essayé de faire de même avec la somme 3276 pour 26 lettres, voir <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/04/bachissimo.html" target="_blank">ici</a>.<br /><br />Note du 10/2: Reprenant l'étoile "star d'étoiles" composée à partir du onzain 35, j'y remarque que l'astérie intérieure, telle qu'utilisée par Jérémie Piscicelli, est formée des triangles SAT ORN.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHbBGNhi_4L082Tp6muPt5udcuvMOqyzbeDVLoRN3UKnBinZH7sQvshUVgM9edRAgdS60LIpjimkQ6XA39AZ4RIo4FMP-XHJMYDKOkJMJekPU2yfDmB8M4WmqMOArpZd7uVy4xjC_TXtjx4wbHgqY4vHMN8YW8YBmSf4UJMPb4Vs2HWc8Fiq3YT5wj3jmY/s261/satorn.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="261" data-original-width="207" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHbBGNhi_4L082Tp6muPt5udcuvMOqyzbeDVLoRN3UKnBinZH7sQvshUVgM9edRAgdS60LIpjimkQ6XA39AZ4RIo4FMP-XHJMYDKOkJMJekPU2yfDmB8M4WmqMOArpZd7uVy4xjC_TXtjx4wbHgqY4vHMN8YW8YBmSf4UJMPb4Vs2HWc8Fiq3YT5wj3jmY/w159-h200/satorn.PNG" width="159" /></a></div> J'ai été amené dans le billet <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/11/une-saturnale-la-gloire-de-mercure.html" target="_blank"><i>Saturnale</i></a> au mot <a href="https://en.wiktionary.org/wiki/satorn" target="_blank">Satorn</a>, ancienne forme de Saturne, un astre donc...<br /> J'étais arrivé à ce mot à partir des onzains en F d'<i>Alphabets</i>, le n° 46 essentiellement, et le premier onzain auquel j'ai pensé lorsque j'ai réalisé que 121 est un nombre étoilé était le n° 45, en F également, où il est question de la "trionfale Tora".<br /> Pour les tenants et aboutissants de ce "satorn", se reporter au <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/11/une-saturnale-la-gloire-de-mercure.html" target="_blank">billet cité</a>.<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-90479481011687931042024-01-16T16:11:00.123+01:002024-01-21T12:22:07.208+01:00tour de force - part two<div style="text-align: right;">à Oz & Migdal<br /></div><div align="justify"><br /> L'écriture du précédent billet s'est émaillée de diverses coïncidences 11-16 qui m'ont conduit à scinder son contenu en deux billets publiés les 11 et 16 janvier. Brève récapitulation de ces coïncidences:<br />- J'ai été conduit à relire mes billets sur les synchronicités de janvier et juillet 2023, et me suis aperçu que chacune avait deux étapes, survenues le 11 et le 16.<br />- Un tirage de tarots dans un roman m'a conduit à associer ces synchronicités au verset 18,10 des Proverbes, "Le nom YHWH est une tour forte". En hébreu, "tour forte", <i>migdal 'oz</i> est l'apposition de deux substantifs, <i>migdal</i><span style="text-align: left;">, "tour", et </span><i>'oz</i><span style="text-align: left;">, "force", ce qui devrait se traduire "tour de force", d'où le titre choisi, et la dédicace. Ce n'est qu'après avoir publié le billet que je me suis avisé que <i>La Force</i> et <i>La Tour</i> étaient les arcanes majeurs du tarot de numéros 11 et 16.</span></div><div align="justify"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRX3mMte11rOq5Emx2cVio8Ik0bSl5djOaDsXQn7TpmPL_FWbmH5sCe5WHusON5hlqdZYkfm4WFBfwGPxiyMAyZLUjom0gJ-Lc4uNDINtcmfRXI-sRVhErC5tBy-1iOa7oKpmcGXqYyQeJeCTkfZHaKhUpEaTj3zRXNlKSeE7sCe4DP-j2HgS8_QMSX0O9/s315/11-16.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="273" data-original-width="315" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRX3mMte11rOq5Emx2cVio8Ik0bSl5djOaDsXQn7TpmPL_FWbmH5sCe5WHusON5hlqdZYkfm4WFBfwGPxiyMAyZLUjom0gJ-Lc4uNDINtcmfRXI-sRVhErC5tBy-1iOa7oKpmcGXqYyQeJeCTkfZHaKhUpEaTj3zRXNlKSeE7sCe4DP-j2HgS8_QMSX0O9/s1600/11-16.PNG" width="315" /></a></div><br />- Le tirage de tarots contenait aussi <i>Le Mat</i>, correspondant à la lettre <i>Shin</i>. La recherche sur cette lettre m'a conduit à une page du blog <i>Kabbalah Secrets</i>, mentionnant la valeur 3003 des 8 premiers mots de la Bible, 3003 somme des 77 premiers nombres, 77 valeur de <i>migdal</i><span style="text-align: left;"> comme de </span><i>'oz</i><span style="text-align: left;">. Ces 8 mots ont 33 lettres, et leur valeur est multiple de 33, 33 fois 91, or mes recherches m'avaient mené il y a bien longtemps à un ensemble de 13 patriarches dont les noms totalisaient 48 lettres, leur valeur étant multiple de 48, 48 fois 91. Ces deux groupes de 33 et 48 lettres de même valeur moyenne sont dans le rapport 11-16 (3 fois 11 et 16).</span><br /><br /> Les synchronicités de janvier et juillet touchaient les mots <i>migdal</i> et <i>tsevi</i>, réunis dans le nom du cartel mafieux international <i>Zwi Migdal</i> qui dominait la prostitution en Argentine<span style="text-align: left;"> dans les premières décennies du 20</span><sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> siècle, avec plus de 3000 bordels dans tout le pays.</span></div><div align="justify"> L'origine du nom et la date où le réseau l'a adopté restent floues. J'avais d'abord consulté l'<i>Encyclopaedia Judaica</i> (accessible en ligne en s'inscrivant gratis <a href="https://archive.org/details/encyclopaediajud0000unse" target="_blank">ici</a>), et <a href="https://en-academic.com/dic.nsf/enwiki/4616022" target="_blank">cet article</a> en est assez proche.<br /> La première hypothèse était la signification en yiddish <i>strong power</i>, soit "forte puissance" (à une lettre près <i>strong tower</i>). Une autre était le nom d'un patron du cartel, Luis Migdal, dit "Zwi", aujourd'hui seule retenue par <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Zwi_Migdal" target="_blank">Wikipedia</a>, mais on ne sait rien de cet homme; une page donnait une photo prétendument de lui, mais c'était celle de Noé Trauman, le fondateur du cartel. <br /> Etymologiquement, <i>tsevi </i>(ou<i> zwi</i>) est lié au verbe <i>tsava</i>, "se réunir", "s'assembler", et <i>migdal</i> à <i>gadal</i>, "être grand", ainsi <i>Zwi Migdal</i> pourrait signifier "union grande", "union forte"; l'hébreu <i>migdal </i>signifie aussi "place forte", "forteresse"; quoi qu'il en fût de la réelle raison originelle, <span style="text-align: left;">il est possible de relier le nom du cartel à la "force", et il était effectivement "fort".</span><br /> Dans la Septante, la traduction grecque de la Bible au 2<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> siècle avant JC, les mots <i>migdal 'oz</i> du <a href="https://theotex.org/septuaginta/proverbes/proverbes_18.html" target="_blank">verset</a> Pr 18,10 ont été traduits par les adjectif et nom</span> μεγαλωσύνης ἰσχύος<span style="text-align: left;">, "toute-puissante force".</span></div><div align="justify"> Dans le <a href="https://theotex.org/septuaginta/psaumes/psaumes_60.html" target="_blank">verset</a> Ps 61,3 (4 dans la Septante), la même expression a été rendue par les nom et adjectif πύργος ἰσχύος, "tour armée"; curieusement le nom "armée" se dit <i>tseva</i> en hébreu, dérivé de <i>tsava</i>, "se réunir", "s'assembler".<br /><br /> Le cartel s'est d'abord nommé <i>Varsovia</i>, et Wikipedia date le changement en <i>Zwi Migdal</i> de 1929, peu avant l'éradication du cartel dans le pays, tandis que l'autre page donne 1906, ce qui me semble plus compatible avec l'adoption populaire de <i>zwi migdal</i> comme synonyme de "bordel".<br /><br /> Les nombres 11 et 16 m'évoquent aisément 1116, nombre connu pour être la somme des valeurs des deux premiers mots de la Tora, <i>Bereshit bara</i> (913+203), <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8VxpJRPIND8LsABBrc14fZ1180GPMahxzCWe0fZlMcskY7BhXiOzB2yNlsQRcc6_Unuu_DCDc5P0jLKKXi7pNJxpobALd2XyO9FlUyh-XAr_Shgdv8nE8EQs9pLA-yKxPI7_5AVmxfck/s1600/sefirot.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5739695800764786850" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8VxpJRPIND8LsABBrc14fZ1180GPMahxzCWe0fZlMcskY7BhXiOzB2yNlsQRcc6_Unuu_DCDc5P0jLKKXi7pNJxpobALd2XyO9FlUyh-XAr_Shgdv8nE8EQs9pLA-yKxPI7_5AVmxfck/s200/sefirot.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 110px;" /></a>comme celle des <i>sefirot</i> extrêmes 1 et 10, <i>Keter</i> (620) et <i>Malkhout</i> (496). Cette relation apparaît à plusieurs reprises sur <a href="https://kabbalahsecrets.com/the-ten-commandments-part-iii-from-the-seed-of-creation/" target="_blank"><i>Kabbalah Secrets</i></a>, où j'ai appris ceci: les valeurs 913 et 203 seraient chacune présentes 62 fois dans la Tora, ce que l'auteur relie au Décalogue, dont le texte hébreu compte 620 lettres.<br /> J'avais trouvé moi-même les deux équivalences du nombre 1116 jadis, et mon obsession de la quaternité/quintessence m'avait fait m'intéresser particulièrement au rapport 5/4 de 620/496. Un summum de ce thème quaternitaire avait été l'étude des âges et des noms des patriarches, sur laquelle j'étais revenu <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/12/et-cetera.html" target="_blank">ici</a>, en 2010, lorsque j'avais appris que d'autres avaient commenté la remarquable somme des âges de la lignée d'Adam à Moïse, 12600 ans tout rond. <br /> Précisément, l'un des commentaires était sur <i>Kabbalah Secrets</i>, en <a href="http://kabbalahsecrets.com/the-26-generations-from-adam-to-moses-to-mashiach-why-do-we-need-numbers/" target="_blank">2010</a>. Il ne m'avait pas incité à étudier plus avant le blog, car l'auteur utilisait les logarithmes pour tirer des âges son nombre fétiche, 5778, soit l'an 2018 de notre calendrier, la date qu'il avait décryptée pour le retour du Messie. 2018 est maintenant derrière nous, et le monde ne me semble pas s'être amélioré.<br /><br /> Mes recherches sur les patriarches m'avaient fait découvrir la remarquable relation sur les patriarches de Sem à Moïse, les seuls dont les âges sont des multiples de 120, l'âge idéal atteint par Moïse.<br /> Les 16 noms et 58 lettres de Sem à Moïse totalisent la valeur <br />5568 = 16 fois 348 = 58 fois 96.</div><div align="justify"> Les 13 noms et 48 lettres de Sem à Lévi totalisent la valeur<br />4368 = 13 fois 336 = 48 fois 91,<br />mais aussi 16 fois 273, or 273 et 348 sont les valeurs des mots <i>arba</i>' et <i><u>h</u>amesh</i>, "quatre" et "cinq", en harmonie avec les 12600 ans répartis en 600 ans de Sem, 5 fois 120, et la moyenne 480, 4 fois 120, pour les 25 autres patriarches.<br /><br /> Sem et Moïse sont <span style="text-align: left;"><u>S</u>M, "nom" et M<u>S</u>H, "le nom" renversé, et c'est la valeur 345 de Moïse qui m'avait conduit le 11 juillet dernier à </span>chercher en ligne des références au jeu atbash ÇBY-H<u>S</u>M, "cerf-le nom". </div><div align="justify"> Malgré des démarches fort différentes, Jeffrey de <i>Kabbalah Secrets</i><span style="text-align: left;"> se dit convaincu que la Tora est l'oeuvre de Dieu et moi je suis un iconoclaste, notre passion commune pour les nombres nous mène parfois à des découvertes similaires, comme les deux ensembles de lettres de moyenne 91. </span></div><div align="justify"> La particularité des deux premiers mots de la Bible m'a donné la curiosité de retrancher leur valeur 1116 du total 3003 des 8 premiers mots, obtenant 1887, soit 17 fois 111 ou 51 fois 37. Sachant que les 7 mots de Gn 1,1 totalisent 2701 ou 37 fois 73, ceci signifie que 1116 moins la valeur 302 du premier mot de Gn 1,2 est un multiple de 37, soit 814, 22 fois 37.<br /> Or 814 est la valeur de Sabbataï Tsevi, lequel avait trouvé diverses occurrences bibliques de valeur 814 annonçant sa venue, notamment <a href="https://saintebible.com/isaiah/63-4.htm">Isaïe 63,4</a>:<br /></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><div align="justify">Et l'année de mes rachetés est venue.</div></blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><div align="justify">ושנת גאולי באה׃ = 814</div></blockquote><div align="justify"> Je l'avais mentionné à la fin de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/et-lannee-de-nos-parallelismes-est-venue.html" target="_blank">ce billet</a> achevé le 14 août dernier, 14/8 ou 8/14 à l'américaine, ce qui m'avait permis de lui trouver un titre.<br /> J'ai eu la curiosité de chercher si le nombre 814 était étudié dans <i>Kabbalah Secrets</i><span style="text-align: left;">, et c'est le cas, notamment dans les deux pages précédemment citées. Cette <a href="https://kabbalahsecrets.com/to-see/" target="_blank">autre page</a> signale la permutation 148-814 qui m'avait inspiré, le 14/8.</span></div><div align="justify"><br /> Dans chaque cas, Jeffrey indique que 814 est la valeur du commandement essentiel de la Tora, "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Lévitique 19,18). Sabbataï Tsevi ne semble pas y avoir pensé, mais ça a pas mal réussi à un autre candidat à la messianité (voir <a href="https://saintebible.com/mark/12-31.htm" target="_blank">Marc 12,31</a>).<div align="justify"><br /> A 14-8 et 8-14 correspondent les rangs des lettres hébraïques formant N<u>H</u>, <span style="font-family: times; font-size: medium;">נח</span>, <i>Noa<u>h</u></i>, "Noé", et <u>H</u>N, <span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times; text-align: left;">ח</span><span style="font-family: times; text-align: left;">נ</span></span><span style="text-align: left;">, </span><u style="text-align: left;"><i>h</i></u><span style="text-align: left;"><i>en</i>, "grâce".</span></div><div align="justify"> J'ai souvent <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/11/une-saturnale-la-gloire-de-mercure.html" target="_blank">cité</a> les versets Gn 6,8, "Noé (N<u>H</u><span style="text-align: left;">) trouva grâce (</span><u>H</u>N<span style="text-align: left;">) aux yeux de YHWH", et Gn 38,7, "Er (OR) fut mauvais (RO) aux yeux de YHWH", montrant l'étrange propriété de la paire d'yeux du Père Dieu.</span></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT9afpqdud7JjtNhtHqQHqxPDwloDCDpDevVRC7BG5Y-qVOJ-Z3dlMh82r_AD7iIi8K3m_us5uoeaZNqYNayP4CdBaqADQPlHYjYWrbwcso5PM_HpEEVyVVofotHlLS77vWPEUfUXkAZ4u73nbotMHCVRqoEd3DMRrxBHMlV2ento_g-fA6aJC529vq7Za/s926/H0965-L40458446.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="926" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT9afpqdud7JjtNhtHqQHqxPDwloDCDpDevVRC7BG5Y-qVOJ-Z3dlMh82r_AD7iIi8K3m_us5uoeaZNqYNayP4CdBaqADQPlHYjYWrbwcso5PM_HpEEVyVVofotHlLS77vWPEUfUXkAZ4u73nbotMHCVRqoEd3DMRrxBHMlV2ento_g-fA6aJC529vq7Za/w129-h200/H0965-L40458446.jpg" width="129" /></a></div> En revenant au tarot, à la lettre 14 initiale de Noé correspond <i>La Tempérance</i>, l'une des 4 vertus cardinales avec <i>La Force</i> et <i>La Justice</i>, lames 11 et 8. Si Noé est connu comme le seul Juste de sa génération (Gn 7,1), il sera aussi le premier ivrogne recensé dans la Bible (Gn 9,21)... Je rappelle que Noé est le père de Sem, dont le nom est formé des deux lettres correspondant aux lames particulières du tarot, <i>Le Mat</i> (sans numéro), et <i>La Mort</i> (sans nom).<br /></div><br /> Les exégètes ont déduit des tas de choses, parfois fort ingénieuses, de la valeur de Gn 1,1, 2701, 73x37 (je viens de découvrir ce stupéfiant <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=7" target="_blank">approfondissement</a>). Il est notamment souligné que ses deux derniers mots ont des valeurs multiples de 37, "et la terre",<br />WA<u>T</u> HARÇ = 407 + 296 = 11 et 8 fois 37.<br /> Le billet précédent m'a fait voir que le verset Pr 18,10, outre <i>La Force</i>, n° 11, et <i>La Tour</i>, n° 16, pouvait par son "juste" évoquer un autre arcane majeur du tarot, <i>La Justice</i>, le n° 8. Dans certains jeux, c'est <i>La Force</i> qui a le n° 8, <i>La Justice</i> le n° 11.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX6HIB8i6Wc3PuHkdFUjg7JRvHX3DTnUN6G0YeJjrE7w8NAoX7W5BMauBWhPyUSZevuA3VT2OBha6d7WlW7Ea1h1tK4BrlfX-aUp5TyWxu1zF2jatnPM_VQGAWx5qQXtL-3gGsPJ3LTMw/s1600/8-11.JPG" style="background-color: black; color: #fafa44; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 14.3px;"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5670667233465134674" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX6HIB8i6Wc3PuHkdFUjg7JRvHX3DTnUN6G0YeJjrE7w8NAoX7W5BMauBWhPyUSZevuA3VT2OBha6d7WlW7Ea1h1tK4BrlfX-aUp5TyWxu1zF2jatnPM_VQGAWx5qQXtL-3gGsPJ3LTMw/s400/8-11.JPG" style="border: 1px solid rgb(51, 51, 51); display: block; height: 179px; margin: 2px auto 10px; padding: 4px; text-align: center; width: 400px;" /></a> Aux lames 11 et 8 correspondent les lettres formant כח, K<u>H</u>, <i>koa'<u>h</u></i>, désignant aussi la "force". Ce mot a pour valeur 28, pouvant rappeler les 28 lettres de Gn 1,1, dont la valeur 2701 est le triangle de 73, valeur du mot "sagesse", <u>H</u>KMH, souvent lu K<u>H</u> MH, "force du quoi".<br /><br /> Enquêtant plus avant sur le verset Pr 18,11, je vois que <i>migdal oz</i> est parfois traduit conformément à la forme construite hébraïque, ainsi selon la <i>Young's literal translation</i> (5<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> <a href="https://saintebible.com/multi/proverbs/18-10.htm" target="_blank">ici</a>), <i>tower of strength</i> (évidemment "tour de force" n'est guère envisageable en français).</span><br /> L'expression apparaît aussi dans le verset 61,3 des Psaumes, qui a comme Pr 18,11 encore 8 mots. La même <a href="https://saintebible.com/multi/psalms/61-3.htm" target="_blank">traduction</a> en est donnée.<br /><br /></div><div align="justify"><br /> J'ai exploré les principales pistes liées aux deux premiers récents incidents à l'origine de ces billets <i>Tour de force</i>, j'en viens au troisième.<br /> J'ai déjà présenté Alexandre Carret, récemment arrivé sur la liste Oulipo, mais pratiquant depuis longtemps l'écriture à contrainte, et s'y montrant brillant dans divers domaines. Le 28 décembre, il a proposé à la liste de trouver la contrainte utilisée dans son texte <i>Ma grande abyme</i>, en ligne sur <a href="https://lesmotsbouscules.fr/?page_id=1059" target="_blank">son site</a>.<br /><br /> Je m'y suis essayé, sans succès. Le texte livrait un indice explicite, les principaux personnages avaient les mêmes initiales, YB, Yaëlle Bachot, Yolaine Belleplume, Yannick Billet, mais ça ne m'a pas aidé... J'ai dû me résoudre à attendre qu'Alex livre la solution: son titre était l'anagramme de "anagramme de BY".<br /> BY m'est significatif parce que, selon la translittération que j'utilise, fort commune, c'est l'atbash de <u>S</u>M, "nom", désignation du Tétragramme, également nom de l'aîné de Noé. En hébreu BY, <span style="font-family: times; font-size: medium;">בי</span>, est l'ajout à une conjonction d'un suffixe personnel, signifiant "en moi", "par moi". Il y en a plusieurs occurrences dans la Bible.<br /><br /> Je ne crois pas avoir jusqu'ici oser penser que BY était dans notre alphabet un auto-atbash, un mot que l'atbash transforme en son renversement, comme l'hébreu OZ, "force", vu dans le précédent billet.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyizozkuTXcmcBCZHCArgMIqaEuF6FMlPqsDisSNn9h2LY8WL2TXM67NKqYNUE_zzIWbK_K125VK1YZwwArkHCIX6Xo4bKtPW0uP1cXESO5l8xP5wet0SSeEGpRxv7niGdDc9zHM-_O6PePjmjMfTHKhgc98UyRjrjtVdktVpZ8XIj8oIOkxNxzCZ5UyAf/s292/OIP.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="292" data-original-width="184" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyizozkuTXcmcBCZHCArgMIqaEuF6FMlPqsDisSNn9h2LY8WL2TXM67NKqYNUE_zzIWbK_K125VK1YZwwArkHCIX6Xo4bKtPW0uP1cXESO5l8xP5wet0SSeEGpRxv7niGdDc9zHM-_O6PePjmjMfTHKhgc98UyRjrjtVdktVpZ8XIj8oIOkxNxzCZ5UyAf/s1600/OIP.jpg" width="184" /></a></div> J'ai pourtant remarqué quelque part le remarquable titre <i>Wizard of Oz</i>, où le pays imaginaire d'Oz, auto-atbash en hébreu, est accolé au plus notable mot auto-atbash dans notre alphabet, WIZARD, "magicien".<br /><br /> Un mot de deux lettres n'a qu'une anagramme, ainsi l'anagramme de BY est YB, ce qui me fait penser à l'<span style="text-align: left;">hiéroglyphe égyptien noté <i>ib</i> ou <a href="https://en.wiktionary.org/wiki/jb#Egyptian" target="_blank"><i>jb</i></a>, signifiant "coeur".</span></div><div align="justify"> J'en avais parlé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2013/12/coe-u-r-pri-m-itif.html" target="_blank">ici</a>, signalant que Ib était aussi en norvégien un diminutif de Jacob, "Jacques". Jacques Roubaud est présent dans le texte d'Alex.<br /><br /> Le coeur est essentiel dans l'histoire de l'atbash, car son premier exemple connu, chapitre 51 de Jérémie, semble associer les deux formes du mot "coeur" en hébreu, LB et LBB, renversements de BL et BBL, Bel et Babel, le dieu des Chaldéens et la ville où il auraient érigé leur tour.<br /> L'auteur semble avoir profité de l'hébreu pour "Chaldéens", K<u>S</u>DYM, pour le transformer en LB QMY, "le coeur de mes ennemis", tandis que BBL est devenu <u>SS</u>K, pur néologisme.<br /> L'arcane 16 du Tarot, <i>La Tour</i>, est identifié à la tour de Babel, codant pour OZ <span style="text-align: left;">avec l'arcane 7, </span><i style="text-align: left;">Le Chariot</i><span style="text-align: left;">.</span></div><div align="justify"> Cet arcane avait originellement pour nom <i>La Maison-Dieu</i>, et le Temple de Salomon est nommé dans la Bible "Maison de YHWH", BY<u>T</u>-YHWH, initiales BY.<br /><br /> Je m'en suis voulu de ne pas avoir vu l'anagramme d'Alex, car j'avais en 2016 utilisé le mot "grande" dans une anagramme, laquelle s'était révélée surprenante, comme rappelé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/05/de-sol-luna-en-passant-par-mercurius.html" target="_blank">l'an dernier</a>:<br /><blockquote> Le 10 juillet 2016, il m'est venu que OURSE
était l’anagramme d’EUROS. L'actualité majeure concernait alors l'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_d'Europe_de_football_2016" target="_blank">Euro</a> de foot, qui se jouait en France. On craignait d'une part des attentats, d'autre part de ne pas remporter le tournoi.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwZhwpAUh22WwuNgOjMNB-Fj249nMALyOCZLGxl-4_VdH0fwL2ru_tX0mVln5nppQzA-Kv_vNu_DqibJqIKLqq2ANwzDgP-O_QYQxBfhwne9kOfA4vUik2c_VnOM2XYu4CyqoHAPHY6vchdGnOl4DOWVS3fY424V1Vxsrf0aJyFiWjp2Vmb1mdV8ihcw/s211/150px-UEFA_Euro_2016.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="211" data-original-width="150" height="177" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwZhwpAUh22WwuNgOjMNB-Fj249nMALyOCZLGxl-4_VdH0fwL2ru_tX0mVln5nppQzA-Kv_vNu_DqibJqIKLqq2ANwzDgP-O_QYQxBfhwne9kOfA4vUik2c_VnOM2XYu4CyqoHAPHY6vchdGnOl4DOWVS3fY424V1Vxsrf0aJyFiWjp2Vmb1mdV8ihcw/w125-h177/150px-UEFA_Euro_2016.png" width="125" /></a></div>
Le matin du 10 juillet, jour de la finale France-Portugal à
Saint-Denis, j’ai proposé à la liste Oulipo l'énigme DANGERS A L’EURO,
indiquant que c'était une anagramme, laissant aux amateurs le soin de la
résoudre.<br /> La solution était pour moi LA GRANDE OURSE, mais le
soir, il m’est venu que les lettres ANAG étaient présentes dans
l’expression (c'est chez les oulipotes un diminutif courant d'
"anagramme"), et à découvrir éberlué que chaque expression était encore
l’anag de<br />RESOUDRE L’ANAG... </blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTxX7cYpgAYNrYnP_q5QlP4EBFZDIwthwtipotpbE-A8ZZ_dwLC1YlFkEHWP8kQoSGis1vyLLY1Y-JRCDoogJQzI8xXHQQu5uuFfxOFrhsahQraVtJ1OqIiaqZNkWhwdlg-owKnhoXRCHMcXqcI-ApPimylU0OHa8mtvVKSodU3y0PvyjXxImNXVbSCKKz/s105/yb.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="105" data-original-width="93" height="105" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTxX7cYpgAYNrYnP_q5QlP4EBFZDIwthwtipotpbE-A8ZZ_dwLC1YlFkEHWP8kQoSGis1vyLLY1Y-JRCDoogJQzI8xXHQQu5uuFfxOFrhsahQraVtJ1OqIiaqZNkWhwdlg-owKnhoXRCHMcXqcI-ApPimylU0OHa8mtvVKSodU3y0PvyjXxImNXVbSCKKz/s1600/yb.PNG" width="93" /></a></div> Tiens, la coupe réservée au vainqueur (au vain coeur) ressemble à l'<span style="text-align: left;">hiéroglyphe YB, "coeur". Je remarque sur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C5%93ur_(hi%C3%A9roglyphe_%C3%A9gyptien_F34)" target="_blank">la page</a> l'utilisation du symbole dans une désignation du roi <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sekhemib" target="_blank">Sekhemib</a>, "celui dont le coeur est puissant", un nom qui contient l'idée de force, et les phonèmes <u>S</u>MIB, un auto-atbash hébreu. Ce roi pourrait être Peribsen, dont il était question dans le billet cité plus haut.</span><br /><br /> Je suis bibliothécaire bénévole à la médiathèque d'Esparron, appartenant au réseau DLVA qui organise chaque année un prix des lecteurs. Parmi les 4 romans choisis pour concourir en 2024, reçus vendredi dernier, figure <a href="https://www.babelio.com/livres/Adhemar-La-Grande-Ourse/1476527" target="_blank"><i>La grande ourse</i></a> de Maylis Adhémar.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDjE7ce9ShYnlkwHaQQswpyRhAgMdj9LGzgWRTjhG5IRSPxaLDuJ-78Tjl1Fb5-XHB8vJswO7AErzi8Acw2wOW8zdbn52H-dM3f5K_4HSGhIJqYB3aue8ZHsrSMTw4EgAFWhHxrz5hUinY0NK6TpAqb4BG9NcaFw5yndqGMtnpmLb_EVr-bXhnCnZQEwll/s340/OIP.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="210" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDjE7ce9ShYnlkwHaQQswpyRhAgMdj9LGzgWRTjhG5IRSPxaLDuJ-78Tjl1Fb5-XHB8vJswO7AErzi8Acw2wOW8zdbn52H-dM3f5K_4HSGhIJqYB3aue8ZHsrSMTw4EgAFWhHxrz5hUinY0NK6TpAqb4BG9NcaFw5yndqGMtnpmLb_EVr-bXhnCnZQEwll/w124-h200/OIP.jpg" width="124" /></a></div> Je l'ai survolé, repérant quelques échos:<br />- L'héroïne se nomme Zita, proche de la lettre grecque <i>zêta</i>, issue de la lettre <i>Zayin</i> de l'alphabet sémitique, à laquelle correspond <i>Le Chariot</i>, la lame 7 figurant dans le premier tirage de Neila, avec <i>La Tour</i>, lame 16; <a href="https://www.apprendre-tarotdemarseille.com/guide-interpr%C3%A9tation-gratuit-tarot-de-marseille/les-arcanes-majeurs/vii-le-chariot-1/" target="_blank">ce site</a> associe directement l'arcane 7 à la Grande Ourse (ou Septentrion).<br />- L'histoire se passe dans la vallée d'Ossèse, qui existe réellement en Ariège. Je suis tenté de lire O-16, sachant qu'à la lame 16 correspond la lettre <i>'Ayin</i>, "oeil", devenue O dans notre alphabet.<br />- La maison chère au coeur du compagnon de Zita est la résidence du Chevreuil, dont il est plusieurs fois question; "chevreuil" est une traduction possible de <i>tsevi</i>.<br /><br /> O-16 provoque un rebond. Avoir rencontré dans le billet précédent les associations des lames 11-16, "force" et "tour", et 11-8, "force" et "justice", m'avait fait remarquer que 16 est le double de 8, sans trouver de commentaire.<br /> Or O est le symbole de l'oxygène, de numéro atomique 8, et dont l'isotope prépondérant a le poids atomique 16.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwd64sW-J_6mDfQlFUjwqvIuBAdQc5vMPzDnmp28OiapGAGIsIWfixEWGjK4f_IFvkRqgWhtS6waSCRnU9bZz_QxRH5cQrv9rf3W0bqDeIjdGGovcSvIvpenz2j8xaDIS_U-sJjvWJkIvvDKMHQ0DyKzp5ZC9SpGNDIrf6X-dLjucHaJhZApg5_pWTYP4o/s543/chariot.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="543" data-original-width="283" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwd64sW-J_6mDfQlFUjwqvIuBAdQc5vMPzDnmp28OiapGAGIsIWfixEWGjK4f_IFvkRqgWhtS6waSCRnU9bZz_QxRH5cQrv9rf3W0bqDeIjdGGovcSvIvpenz2j8xaDIS_U-sJjvWJkIvvDKMHQ0DyKzp5ZC9SpGNDIrf6X-dLjucHaJhZApg5_pWTYP4o/w133-h256/chariot.jpg" width="133" /></a></div> Dans certains jeux, <i>Le Chariot</i> porte les lettres SM. Dans d'autres ce sont LM, dans d'autres encore il n'y a rien. Les commentateurs ne s'accordent pas sur leur signification.<br /><br /> 8 et 16 sont aussi les poids des bits 4 et 5 dans un octet. Quaternité, quintessence...<br /> J'ai donné dans des billets récents quelques poèmes dessinant une image binaire. Il y a peu, une nouvelle idée m'est venue: il est facile de composer des octosyllabes de valeurs comprises entre 128 et 255, correspondant donc à des octets, aussi pourquoi pas utiliser les syllabes correspondant aux pixels blancs pour coder un message?<br /> J'ai posté sur la liste Oulipo le 2/1 ce "sonnet à clé"<br /><blockquote>En cette nuit si cajoleuse,<br />je vois la nulle altérité,<br />je fête un phare, Bételgeuse,<br />ou l'idéal des vains étés.<br /><br />Sache, l'Histoire le révèle,<br />qu'un bon ami sait accepter;<br />faiblard, j'entends crier ma belle,<br />c'est l'essor de l'humanité.<br /><br />Vaillamment j'admire la hure,<br />faramineuse la monture,<br />et son grognement, addictif.<br /><br />La laie a surchanté, feignante,<br />le gras tamanoir se lamente,<br />et l'Ourse meut le bijectif.</blockquote><br /></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk0TFqvjPEP5JWzH9wriSjZhVZBZyXXubhaGUREy17lEreubMUS4CobtbHBKbDnEqV3VYl_uMZlCClUU3FOkpeQvRC93_lCXEVUj7vDlXTA9U9bXFf-zyM4Cr8fcqHOfa23sFmld2jvjLtSFoWJEhizI1JaIvVTZnvLC_A7GCPX_xwchkY5Q_NKAwePnP1/s147/cl%C3%A9.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="147" data-original-width="89" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk0TFqvjPEP5JWzH9wriSjZhVZBZyXXubhaGUREy17lEreubMUS4CobtbHBKbDnEqV3VYl_uMZlCClUU3FOkpeQvRC93_lCXEVUj7vDlXTA9U9bXFf-zyM4Cr8fcqHOfa23sFmld2jvjLtSFoWJEhizI1JaIvVTZnvLC_A7GCPX_xwchkY5Q_NKAwePnP1/s1600/cl%C3%A9.PNG" width="89" /></a></div> L'<a href="http://www.gef.free.fr/gemBin.html" target="_blank">outil binaire</a> de Gef fournit cette image, et les syllabes correspondant aux pixels blanc livrent<br /><i>L'alphabet des étoiles s'écrit, lumineusement, sur champ noir.</i><br />adaptation d'une phrase de Mallarmé citée dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/01/belleto.html" target="_blank">deux romans</a> étudiés sur <i>Quaternité</i>,<br />
<blockquote class="tr_bq">
Tu remarquas, on n'écrit pas, lumineusement, sur champ obscur,
l'alphabet des astres, seul, ainsi s'indique, ébauché ou interrompu;
l'homme poursuit noir sur blanc.</blockquote>
Je suis bien incapable de justifier le texte, la contrainte gématrique imposant souvent l'ultime mot dans la construction de chaque vers.<br /> La seule certitude est que "l'Ourse meut" du dernier vers était une allusion<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6KzeieR4MPvHx7Vkz34UouwAHjJ-42xQQzGi8lENm0eeRcRRrKo5tTECUWk2VUUmDgrVZzQJ0AfsMgpeboTbfDa8xA4KSWIw8vr0roIks17pTWwieOs-2hBBd9JWW8kl8J_vivXec1Ohy/s1600-h/ursa.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446732229257601682" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6KzeieR4MPvHx7Vkz34UouwAHjJ-42xQQzGi8lENm0eeRcRRrKo5tTECUWk2VUUmDgrVZzQJ0AfsMgpeboTbfDa8xA4KSWIw8vr0roIks17pTWwieOs-2hBBd9JWW8kl8J_vivXec1Ohy/s320/ursa.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 221px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 166px;" /></a> à la <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/03/t-ours.html" target="_blank">sculpture</a> de Jung <i>Ursa movet molem</i>.<br /> Il y avait aussi une pensée pour la Grande Ourse, la citation m'ayant conduit à inscrire le sonnet dans le contexte d'une nuit étoilée. Après coup, je me suis demandé s'il existait une constellation du Sanglier, et découvert que c'était un ancien nom de la Grande Ourse. Selon <a href="https://www.luminessens.org/post/2019/04/25/la-grande-ourse" target="_blank">diverses pages</a>, le transfert du sanglier à l'ourse traduirait la prééminence de la matérialité sur la spiritualité<span style="text-align: left;">.</span></div><div align="justify"><br /> L'idée de cette contrainte m'était venue quelques jours plus tôt, et le fait qu'il manquait un pixel à la nouvelle année, 2024, pour obtenir 2040, 8 fois 255 (octet composé de 8 bits à 1), m'avait finalement inspiré ceci:<br /><blockquote>En l'effroi je me laisse abattre,<br />égaré, fini, l'an vingt-quatre<br />d'un enténébrant millénaire:<br />aucune lueur ne se génère.<br />Mais, en l'oisive nécropole,<br />frappe un éclat, une luciole:<br />je décèle un centré point blanc<br />dans le noir du vide régnant.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgJVXoJykgSBWmHtXss61oCWHd1YRQC2i83_0kU3KAH53dAHPgAP621X-Jz4Rx-smoYldJ_LB3mebG2Qlr5ukNzwc-bng1ZX01yHazE1RwiOq1uwibK56Y-v6X0LXKLnsI6sWa0VBohDuVY6IV5R5MOw42wRX88U7rWKhnAEGyqBakIIIE5LXczkF5xHUV/s91/2024.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="90" data-original-width="91" height="90" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgJVXoJykgSBWmHtXss61oCWHd1YRQC2i83_0kU3KAH53dAHPgAP621X-Jz4Rx-smoYldJ_LB3mebG2Qlr5ukNzwc-bng1ZX01yHazE1RwiOq1uwibK56Y-v6X0LXKLnsI6sWa0VBohDuVY6IV5R5MOw42wRX88U7rWKhnAEGyqBakIIIE5LXczkF5xHUV/s1600/2024.PNG" width="91" /></a></div> Voici l'image binaire, et après un premier jet il m'est venu de faire correspondre la syllabe "lueur" au pixel blanc.<br /><br /><br /> La recherche sur Sabbataï Tsevi m'apprend qu'un rabbin d'Amsterdam a écrit un <a href="https://journals.openedition.org/assr/24238" target="_blank">livre</a> sur lui au <span style="text-align: left;">18</span><sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> siècle</span><span style="text-align: left;">, traduit en français </span><i style="text-align: left;">La beauté du diable</i><span style="text-align: left;">.</span></div><div align="justify"> <i>Le Diable</i> est aussi la lame 15 du tarot. Plusieurs billets de 2022 y touchent sur <i>Quaternité</i>, avec notamment une étude des adaptations du mythe de Faust au cinéma, dont <i>La beauté du diable</i>.<br /> Le diable m'a aussi inspiré pour un <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/07/il-mit-le-mot-ame-dans-la-vie-mode.html" target="_blank">texte à contrainte</a>, dont l'ultime décodage livrait une formule de valeur 345, ce qui a joué pour ma recherche un an plus tard sur l'atbash de <i>tsevi</i>.<br /><br /><br /> Les lames 16 et 7 du tarot codent donc le mot '<i>oz</i>, "force". J'observais notamment <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/12/lalchimie-des-metaux-de-perec.html" target="_blank">ici</a> que 167 est la valeur de UNUS MUNDUS dans notre alphabet. Le dernier arcane majeur du tarot est <i>Le Monde</i>.<br /><br /><br /> Une petite chose encore à propos de 11 et 16. J'ai souvent parlé de la série Rouge du Corbusier basée sur un nombril humain idéalement situé à 113 cm. Les approximations sont souvent faites à partir de cette valeur, 70-113-183, dessinant une suite additive de nombres entiers.<br /> Cette suite débuterait par 5-11-16 (5-11-16-27-43-70-113-183...), elle a le numéro <a href="https://oeis.org/A022136" target="_blank">22136</a> sur l'OEIS.<br /><br /> Il est question des ours pyrénéens dans <i>La grande ourse</i>, et il se trouve que j'ai habité de 74 à 78 au-dessus de Borce, ci-devant Basses-Pyrénées alors que j'habite aujourd'hui les ci-devant Basses-Alpes, où avait été recueilli un ourson dont la mère était morte. J'ai été le voir une fois, et la vision de la pauvre bête enfermée m'a tant déprimé que je n'y suis jamais retourné.<br /> Jojo a aujourd'hui sa page <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jojo_(ours)" target="_blank">Wikipedia</a>, qui m'a appris qu'il a été ensuite transféré à Thoiry, lieu associé à diverses coïncidences, notamment en rapport avec le nombre d'or, voir <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/04/la-mode-daumal.html" target="_blank">ici</a>.<br /><br /> Je poste ce billet à 16:11, après avoir posté le précédent à 11:16, et ceci me rappelle que, si 1116 est la valeur des <i>sefirot </i>extrêmes 1 et 10, <i>Keter</i> et <i>Malkhout</i>, une sorte d'atbash numéral, les <i>sefirot</i> médiales sont <i>Tiferet</i> et <i>Yesod</i>, de valeurs 1081 et 80, somme 1161, renversement de 1611.<br /><br /></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><div align="justify">Note du 20/01: Au cours du retour de Manosque, mon esprit est toujours accaparé par cette coïncidence au énième degré, où une question demeure: y a-t-il un rapport entre <i>zwi migdal</i>, "cerf (de) tour" et <i>migdal 'oz</i>, "tour (de) force", plus accessible que par l'exégèse biblique?</div><div align="justify"> J'ai failli hurler un O de stupéfaction en m'apercevant que le mot FoRCE contient les lettres CERF, avec un O en plus qui est précisément issu de l'initiale hébraïque du mot hébreu OZ, "force".</div><div align="justify"> Le nom <i>'ayin</i> désignant cette lettre signifie "oeil", et il a été vu plus haut que l' "oeil de Dieu" a quelque tendance à inverser les mots, or l'hébreu ne note en principe pas les voyelles, et "force" et "cerf" y deviendraient FRC et CRF, son renversement.</div><div align="justify"> En lettres hébraïques, ce seraient PRÇ et ÇRP, soit les verbes "briser" et "purifier", ce dernier étant à l'origine du ÇRWP, <i>tserouf</i>, "anagramme".</div><div align="justify"> J'imagine qu'il va falloir y revenir...</div></blockquote><div align="justify"><br /><br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-70725772503458550192024-01-11T11:16:00.001+01:002024-01-17T19:47:48.954+01:00tour de force - part one<div style="text-align: right;">à Migdal & Oz<br /></div><div align="justify"><br /> Divers éléments sont venus ces derniers temps préciser les thèmes essentiels qui m'occupent, lançant de nouveaux ponts entre eux, accroissant leur intrication.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwevyk3_-YILBOkXiNDmcrezAKu6EUs6yEQCAKy22TB2UBv8MionctiLUL9Z9cSwiEekDVGyWOQYTC-ZS5JIgTsWHhsZ2aGpy-r8tupuQHQtKpXyM-_vWBo4ypXdqD9e9aZLsC9zqec3bxvJVktLn06wF7GqBMVcFZw98RPDz50hJiGEhTaSojzgB6F2Cu/s461/tarot_le_fou.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="461" data-original-width="234" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwevyk3_-YILBOkXiNDmcrezAKu6EUs6yEQCAKy22TB2UBv8MionctiLUL9Z9cSwiEekDVGyWOQYTC-ZS5JIgTsWHhsZ2aGpy-r8tupuQHQtKpXyM-_vWBo4ypXdqD9e9aZLsC9zqec3bxvJVktLn06wF7GqBMVcFZw98RPDz50hJiGEhTaSojzgB6F2Cu/w101-h200/tarot_le_fou.png" width="101" /></a></div> <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/10/clinamen-il-en-manc.html" target="_blank">Le billet</a> sur le clinamen, publié le 20 octobre, m'a conduit à parler de l'arcane du tarot divinatoire <i>Le Mat</i>, ou <i>Le Fou</i>. La page Wikipédia m'a appris que la carte correspondante du jeu de salon, <i>L'Excuse</i>, était aussi appelée <i>La Mandoline</i>, pour une raison évidente.<br /> Je connaissais pourtant la carte, ayant été un joueur assidu de tarot il y a quelques décennies, et ceci fait écho à l'une des grandes coïncidences de l'an passé.<br /><br /> Le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/de-la-tour-laulne.html" target="_blank">11 janvier</a>, il m'était revenu que Dannay avait peut-être dès 1932 fait allusion au Tétragramme, dans <i>La tragédie de Y</i> où les derniers rejetons de la famille Hatter sont John et William, JH et WH. J'étais parti ensuite en balade, avec un livre que je lis quand le terrain ou mon esprit s'y prête.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgny0CMyBpMyKG23pBmJc49UNEwz3vsbonDSB5r8lL3qFFwnVJIpli6iSn7DIu18P06OFPBPH8eMvKPpkLoafZtBodQMPLQaH3aLaH-IUEUj22-yO0bGXmybTobTXiCdk4Fco476XQjRou7sovjYwlbPh3YeVHwqf4YsU6bkpnS_QToBkJkGsgD1Vraxwoo/s500/9780930330538-fr.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="302" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgny0CMyBpMyKG23pBmJc49UNEwz3vsbonDSB5r8lL3qFFwnVJIpli6iSn7DIu18P06OFPBPH8eMvKPpkLoafZtBodQMPLQaH3aLaH-IUEUj22-yO0bGXmybTobTXiCdk4Fco476XQjRou7sovjYwlbPh3YeVHwqf4YsU6bkpnS_QToBkJkGsgD1Vraxwoo/w121-h200/9780930330538-fr.jpg" width="121" /></a></div> Je m'étais souvenu durant la balade qu'une particularité <span style="text-align: left;">du roman de 1932 est un meurtre commis avec une mandoline, or les initiales des victimes de "l'articulation du Nom" (le Tétragramme JHVH) chez Borges, MYDAGEL, ont pour anagramme</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">amygdalê</i><span style="text-align: left;">, "amande" en grec. Je m'étais dit que la mandoline devait probablement son nom à sa caisse en forme d'amande,</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Mandel</i><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">en allemand.</span></div><div align="justify"> Je m'étais promis de le vérifier en rentrant à la maison, et étais revenu à mon livre, découvrant avec stupéfaction le nom Mandel en tête du marque-page que j'utilisais, une demi-page issue de la bibliographie d'une thèse de physique quantique autrichienne, échue par hasard entre mes mains. Le septième nom était Migdall ("amande" encore dans certaines langues slaves, "tour" en hébreu).<br /><br /> La famille Hatter porte bien son nom, car une expression anglaise courante est <i>mad as a hatter</i>, "fou comme un chapelier", en référence au chapelier fou de <i>Alice au pays des merveilles</i>. Tous sont un brin zinzins, et le criminel, le jeune John Hatter, est jugé irrécupérable par le détective qui ne fait rien pour s'opposer à sa mort, et en fait la provoque en toute conscience.<br /> Il y a une certaine ressemblance entre <i>mad</i> et <i>mandolin</i>, et il est donc troublant que <i>Le Mat</i> (même étymologie que <i>mad</i>) soit aussi <i>La mandoline</i>.<br /><br /> 5 jours après la coïncidence Mandel-Migdall, la lecture de <i>La carte postale</i>, de Anne Berest, me fit découvrir que sa famille avait émigré à Migdal, en Israël. "<span style="text-align: left;">Va-t-elle y cultiver des amandes?", me suis-je demandé, non, mais dans le même chapitre est mentionné le nom Lydia Mandel.</span></div><div align="justify"> Se reporter à <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/dun-opera-lautre.html" target="_blank">ce billet</a> pour plus de détails.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTGzrzn_4XMePwox1UbKDJR31cJIEBQs7bbf3OxCQcQXg2bnFx7HPW3tkMNafkc5Pwvsz2T90BS0oxNEvUUgTc9zwZVqol3OWyKh1URHRtnK6Jz_R-ps2FcExbOqxN2M9GMXh1P_gT8aGCKH7X_NPcqn5_hk-hNJGLQ8PovnhnRWBhLxxGcc9Rk1pXrBjc/s408/9791028118402.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="408" data-original-width="272" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTGzrzn_4XMePwox1UbKDJR31cJIEBQs7bbf3OxCQcQXg2bnFx7HPW3tkMNafkc5Pwvsz2T90BS0oxNEvUUgTc9zwZVqol3OWyKh1URHRtnK6Jz_R-ps2FcExbOqxN2M9GMXh1P_gT8aGCKH7X_NPcqn5_hk-hNJGLQ8PovnhnRWBhLxxGcc9Rk1pXrBjc/w133-h200/9791028118402.jpg" width="133" /></a></div> J'évoquais dans le précédent billet ma lecture de <i>84 K</i>, abandonnée il y a deux ans. L'un des principaux personnages est Neila, transsexuelle née Neil.<br /> Neila a recours régulièrement au tarot, tirant 9 cartes du jeu complet. 9 tirages en tout sont détaillés dans le livre, le premier étant dans les premières lignes du premier chapitre où elle apparaît:<br /><div align="justify"></div><blockquote><div align="justify">Voici les cartes qu’elle tira pendant sa séance de lecture ce vendredi matin-là :</div><div align="justify">Sept de bâton, le Chariot, trois de coupe, neuf de bâton, roi d’épée, la Maison Dieu, huit d’épée, le Mat, le Pendu (inversé).</div></blockquote><div align="justify"></div> Pour une mauvaise raison, j'ai été frappé par l'accolement des deux dernières cartes, ce qui m'a conduit à examiner le détail des autres arcanes majeurs, et à voir une étrange corrélation, pour de meilleures raisons.<br /> La mauvaise raison, c'est que je ne suis pas familier du tarot, et que j'ai confondu la lame 12; <i>Le Pendu</i>, et la lame 13, <i>La Mort</i> (nom généralement absent de la carte).<br /> L'association du <i>Mat</i> et de la <i>Mort</i> m'est parlante, car ce sont deux lames spéciales, l'une sans numéro, l'autre sans nom. L'ésotérisme voit les 22 lames correspondre aux 22 lettres de l'alphabet hébraïque. La tradition française place le <i>Mat</i> entre les arcanes 20 et 21, correspondant ainsi à la 21<sup>e</sup> lettre, <i>Shin</i>, <span style="font-family: times; font-size: medium;">ש</span>.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzPmXtSOrhw0t2o76D4NL_B00KnKFkGHBRx7XpsOv_KdGy2GjflyBj7Z4_hEjuMPiu9RR3WuE-og35BHdnQttmiVgdzPE2Fw17wJ0lPmVUKep3ouEgosfz2D16FNl4KeRBcsAP03E_e0Sd1JJGFbk-XhUGr6sO56oTVi6PHYBx6hjJ3fKTlnlqflqagCuk/s483/tarot-card-the-hanged-man-theasis.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="483" data-original-width="307" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzPmXtSOrhw0t2o76D4NL_B00KnKFkGHBRx7XpsOv_KdGy2GjflyBj7Z4_hEjuMPiu9RR3WuE-og35BHdnQttmiVgdzPE2Fw17wJ0lPmVUKep3ouEgosfz2D16FNl4KeRBcsAP03E_e0Sd1JJGFbk-XhUGr6sO56oTVi6PHYBx6hjJ3fKTlnlqflqagCuk/w127-h200/tarot-card-the-hanged-man-theasis.jpg" width="127" /></a></div> A la <i>Mort</i> correspond la 13<sup>e</sup> lettre, <i>Mem</i>, <span style="font-family: times; font-size: medium;">מ</span>. Bien sûr, la <i>Mort</i> n'est pas le <i>Pendu</i>, 12<sup>e</sup> lame correspondant à la 12<sup>e</sup> lettre, <i>Lamed</i>, <span style="font-family: times; font-size: medium;">ל</span>. La tradition anglo-saxonne place le <i>Mat</i> avant la 1<sup>ère</sup> lame, <i>Mat </i><span style="text-align: left;">correspondant à la 1</span><sup style="text-align: left;">ère</sup><span style="text-align: left;"> lettre, </span><i style="text-align: left;">Alef</i><span style="text-align: left;">, </span><span style="font-family: times; font-size: medium; text-align: left;">א</span><span style="text-align: left;">, ce qui décale toute la suite, et au <i>Pendu</i> correspond alors </span>la 13<sup>e</sup> lettre, <i>Mem</i><span style="text-align: left;"> (comme ci-dessus dans le jeu commandité par Crowley).</span></div><div align="justify"><br /> Il serait absurde que Neila emploie des cartes dépareillées, et leurs correspondances avec les lettres hébraïques n'est pas évoquée, mais mon erreur de départ m'a conduit à représenter les arcanes majeurs de son premier tirage ainsi, en utilisant le tarot de Dali:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_NKskna2aFrPOW_tVxkyiOoS6Xh2IE20gRdeQxxqxIofZssgvGMtd_0PpLESXiZ4bnMglWjt-SiPxs8AKdOS1uByMiR5YngiJADt0XMrkNXVJ27EHm3DAxlcptgniqn83N68e8dt21ILx9gULQmAg0I3Bq6AAKJsGh6yYZI6VhH8g2aOBlQT1IsJF2pGN/s589/dali.PNG"><img border="0" data-original-height="270" data-original-width="589" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_NKskna2aFrPOW_tVxkyiOoS6Xh2IE20gRdeQxxqxIofZssgvGMtd_0PpLESXiZ4bnMglWjt-SiPxs8AKdOS1uByMiR5YngiJADt0XMrkNXVJ27EHm3DAxlcptgniqn83N68e8dt21ILx9gULQmAg0I3Bq6AAKJsGh6yYZI6VhH8g2aOBlQT1IsJF2pGN/w400-h184/dali.PNG" width="400" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"> Je suis souvent revenu sur les nombres 21-13, et ai colligé les coïncidences associées sur <a href="https://quaternite.blogspot.com/2015/08/21-13.html" target="_blank">ce billet</a> comptant à ce jour 138 cas, l'un d'eux étant que les lettres hébraïques 21-13 forment le mot <u>S</u>M, <span style="font-family: times; font-size: medium;">שמ</span>, <i>shem</i>, "nom", désignation du nom sacré YHWH. <div align="justify"> Or les lettres 16-7 des deux autres lames du tirage forment aussi un mot, OZ, <span style="font-family: times; font-size: medium; text-align: left;">עז</span><span style="text-align: left;">, </span><i style="text-align: left;">'oz</i><span style="text-align: left;">, "force". Ces deux mots sont associés dans le verset </span><a href="https://saintebible.com/proverbs/18-10.htm" style="text-align: left;" target="_blank">18,10</a><span style="text-align: left;"> des Proverbes, </span></div></div></div><div align="justify"><blockquote>Le nom YHWH est une tour forte, le juste s'y réfugie et se trouve en sureté.</blockquote>En <a href="https://saintebible.com/text/proverbs/18-10.htm" target="_blank">hébreu</a>:<br /><span style="font-family: times; font-size: large;">מגדל־עז שם יהוה בו־ירוץ צדיק ונשגב׃</span><br /> Les 3 premiers mots sont <i>migdal-'oz shem</i>, "le Nom (YHWH) (est) une tour forte". L'arcane 16, <i>La Maison-Dieu</i>, est en anglais <i>The Tower</i>, "la tour"; elle est assimilée à la tour de Babel.<br /> Il est fascinant que ce tirage (hypothétique du fait de mon erreur) fasse apparaître les mots <i>'oz shem</i>, consécutifs dans le verset des Proverbes, l'une des lames étant <i>The Tower</i>, "la tour", <i>migdal</i>.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s155/%C3%A7by.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="102" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s1600/%C3%A7by.PNG" width="102" /></a></div> Après la double coïncidence MIGDAL-MANDEL de janvier, l'autre formidable coïncidence de 2023 est la découverte en juillet du mot <span style="font-family: times;">צ</span><span style="font-family: times;">ב</span><span style="font-family: times;">י</span>, ÇBY, <i>tsevi</i>, "cerf", dans un livre ouvert juste après avoir cherché en ligne des références au jeu atbash ÇBY-H<u>S</u>M, "cerf-le nom". <br /> La seule référence accessible aux non-hébraïsants que j'avais trouvée était dans la biographie de Sabbataï Tsevi par Gershom Scholem. Tsevi suggérait qu'il était le nouveau Moïse, <i>Moshe</i>, M<u>S</u>H, car l'atbash de son nom était H<u>S</u>M, renversement de M<u>S</u>H.<br /> Il est difficile d'imaginer aujourd'hui l'ampleur des espoirs que <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabbata%C3%AF_Tsevi" target="_blank">Tsevi</a> a suscités dans le monde juif du 17<sup>e</sup> siècle. Ses disciples clamaient qu'il allait remplacer le sultan de l'empire ottoman, ce qui provoqua son emprisonnement à la forteresse d'Abydos. Menacé d'être torturé et exécuté, il accepta de se convertir à l'Islam en 1666.<br /> A propos de son lieu de détention, Scholem écrit:<blockquote>sa prison fut bientôt connue sous le nom de <i>Migdal ’Oz</i>, la « Tour fortifiée » en référence manifeste à Proverbes 18,10: « Le Nom du Seigneur est une tour fortifiée: le juste s’y réfugie et est hors d’atteinte ».</blockquote> J'ai déjà mentionné le fait dès <a href="https://perecqation.blogspot.com/2017/01/lamour-et-la-bolosse.html" target="_blank">ma première étude</a>, en 2007, <span style="text-align: left;">sur </span><i style="text-align: left;">La mort et la boussole</i><span style="text-align: left;">, où Borges associe une série de meurtres "articulant les lettres du Nom" (JHVH) aux bordels de Buenos Aires. Si l'expression les désignant, </span>Zwi Migdal ("cerf de la tour"), nom du cartel mafieux les dirigeant, n'apparaît pas, elle était à l'époque immédiate pour les lecteurs (plus de 3000 bordels Zwi Migdal en Argentine dans les années 20). Le nom demeura après l'éradication du cartel, et je l'ai rencontré dans un roman brésilien récent, où les hommes vont au <i>zwi migdal</i> et commentent grivoisement l'expression.</div><div align="justify"> Zwi est une autre translittération de Tsevi, et Sabbataï Tsevi avait épousé une prostituée, d'où je m'étais demandé si ce n'était pas une piste pour l'étrange nom du cartel:<br /><div align="justify"></div><blockquote><div align="justify"> En fait cette possibilité de lier l’origine du nom Zwi Migdal au courant sabbatianiste est ici secondaire, et je ne l’explorerai pas plus avant. Cependant, si ce lien n’existe pas, force est de constater qu’une coïncidence phénoménale aurait donné à un cartel essentiellement voué à la prostitution ce nom bizarre dont chaque élément peut évoquer l’hérésie sabbatianiste, dont un point scandaleux concerne la prostitution…</div><div align="justify"> Et force est encore de constater que la coïncidence devient encore plus phénoménale lorsque Borges, dont il est légitime de douter qu’il ait connu ces détails, associe les bordels à la prononciation du Tétragramme, la plus grande transgression accomplie par Sabbataï Tsevi.</div><div align="justify"> Le dictionnaire Borges en ligne rapporte que <a href="https://www.borges.pitt.edu/i/podolsk" target="_blank">Podolsk</a>, la ville dont vient le rabbin assassiné, a été au 16e le berceau du courant à partir duquel s’est développée l’hérésie de Sabbataï Tsevi.</div></blockquote><div align="justify"></div> J'ai envisagé un temps de consacrer un blog à <i style="text-align: left;">La mort et la boussole</i><span style="text-align: left;">, et y ai renoncé tant le cas me déboussolait... Néanmoins il en a été souvent question sur <i>Quaternité</i>, notamment ces derniers temps, culminant </span><span style="text-align: left;">avec</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">les coïncidences </span><i style="text-align: left;">migdal</i><span style="text-align: left;"> et </span><i style="text-align: left;">tsevi</i><span style="text-align: left;"> (</span><i style="text-align: left;">zwi</i><span style="text-align: left;">) de janvier et juillet 2023.</span></div><div align="justify"> Les citer plus haut m'a conduit à m'apercevoir d'une formidable corrélation entre ces coïncidences. Les 11 et 16 janvier sont donc les dates des coïncidences <i>migdal-mandel</i>, et la relecture du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/si-leon-napol-existe-il-exagere.html" target="_blank">billet</a> de juillet sur <i>Le maître des énigmes</i> m'a fait constater que les deux étapes essentielles étaient aussi datées du 11 et du 16.<br /> Le 11, j'ai donc jeté pour la première fois un oeil sur <i>Le maître des énigmes</i><span style="text-align: left;">, téléchargé quelques jours plus tôt, juste après avoir (re)découvert que Tsevi appuyait son identification à Moïse par le jeu atbash </span>ÇBY-H<u>S</u>M, puis le retournement<span style="text-align: left;"> H</span><u style="text-align: left;">S</u><span style="text-align: left;">M-M</span><u style="text-align: left;">S</u><span style="text-align: left;">H, </span><i style="text-align: left;">HaShem-Moshe</i><span style="text-align: left;">, "Le Nom-Moïse" (j'avais lu le livre de Scholem jadis).</span></div><div align="justify"> J'ai aussitôt découvert que l'énigme du roman était un cryptogramme kabbalistique, survolé l'intrigue pour parvenir à sa résolution, vu qu'elle concernait <i>HaShem</i>, <span style="text-align: left;">"Le Nom", YHWH, l'expression </span><i>HaShem</i><span style="text-align: left;"> étant plusieurs fois mentionnée,</span> avec notamment son renversement en "Moïse":<br /><blockquote>Par exemple, quand on retourne le nom de Moïse, en hébreu, on obtient HaShem, signe qu’il est le chemin et le vaisseau du vrai Nom.</blockquote></div><div align="justify"> Ce jour et les suivants, j'ai lu en détail le livre et rédigé le billet. C'est juste le matin du 16, le jour où je l'ai achevé, que j'ai vu la possibilité de lire <span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times;">צ</span><span style="font-family: times;">ב</span><span style="font-family: times;">י</span></span>, ÇBY, <i>tsevi</i>, au bas de la première version du cryptogramme, donnée en exergue au roman:<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAwXd-95v2E-HRIF4l1Ff_ojzMKh8KkbfOdfPXmc6EKNbRTm7ylXAc_W-u-8-ROqnK99Nu-zpy5YBDwd3mBAb1Y5Ul-fEwKAtLA3k85exKbHmABjFNEgy_3JCRwAu2HOtm4c3ItV1TpRSl0k5753ME8sljwzYrwc785F63p5-52Io5LAMs-ABA0OHlOJNO/s348/abou17.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="348" data-original-width="347" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAwXd-95v2E-HRIF4l1Ff_ojzMKh8KkbfOdfPXmc6EKNbRTm7ylXAc_W-u-8-ROqnK99Nu-zpy5YBDwd3mBAb1Y5Ul-fEwKAtLA3k85exKbHmABjFNEgy_3JCRwAu2HOtm4c3ItV1TpRSl0k5753ME8sljwzYrwc785F63p5-52Io5LAMs-ABA0OHlOJNO/s320/abou17.PNG" width="319" /></a></div><br /> 11 et 16 janvier, 11 et 16 juillet, 6 mois plus tard. Ceci m'a convaincu de publier ce billet le 11 janvier, pour une première partie, et sa suite le 16, car le contenu s'est quelque peu étoffé depuis son démarrage.<br /><br /> Je n'ai ainsi pas encore souligné que <i>'oz</i>, "force", le mot formé par les lames 16 et 7, Maison-Dieu (ou Tour) et Chariot, est "auto-atbash", c'est-à-dire que l'atbash de OZ est ZO, son renversement. Parmi les 8674 mots recensés par <a href="https://saintebible.com/hebrew/8674.htm" target="_blank">Strong</a> dans la Bible, moins d'une trentaine ont cette propriété.<br /> Les mots <i>migdal</i> et <i>'oz</i> ont la même valeur, 77. Ce matin, 9 janvier, il m'a traversé l'esprit au réveil que ce nombre 77 était une référence pour l'un des trois noms marquants de la bibliographie découverte le 11 janvier 2023.<br /> C'était une erreur, mais après Mandel et Migdall aux rangs 61 et 67 vient Cerf en 70<span style="text-align: left;">:</span></div><br /><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMbZiTu1mPtC4hTEn8IgOychAb4Qb5CMkFHu-i_i52eY3xGggdeIvk2wRa0TNF3PcHpF8cze3ZtEbFlVa38B2PKhGSfmODaLIe1RS32JkNYmYxk66qItxafPXBv36a71LcvVuLphsXxW3Umv9mumLT-0sbPbr99HMaFVBgNRi0HjTwUDNMmoZAxW6mwA/s574/Christoph%20Simon.PNG" style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="358" data-original-width="574" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMbZiTu1mPtC4hTEn8IgOychAb4Qb5CMkFHu-i_i52eY3xGggdeIvk2wRa0TNF3PcHpF8cze3ZtEbFlVa38B2PKhGSfmODaLIe1RS32JkNYmYxk66qItxafPXBv36a71LcvVuLphsXxW3Umv9mumLT-0sbPbr99HMaFVBgNRi0HjTwUDNMmoZAxW6mwA/w400-h250/Christoph%20Simon.PNG" width="400" /></a> <br /> Je n'avais pas ce nom sur la demi-feuille utilisée comme marque-page, mais je l'avais trouvé ensuite en téléchargeant la thèse. C'était fabuleux de découvrir ce Cerf (<i>tsevi, zwi</i>) peu après Migdall, d'autant que sa position était erronée, la liste obéissant à l'ordre alphabétique.<br /> 70 est la valeur de la lettre <span style="font-family: times; font-size: medium; text-align: left;">ע</span><span style="text-align: left;">, O, <i>'Ayin</i>, correspondant à la <i>Maison-Dieu</i> ou <i>Tour</i> du tarot. C'est l'initiale du mot </span><span style="font-family: times; font-size: medium; text-align: left;">עז</span><span style="text-align: left;">, <i>'oz</i>, "force", ainsi la "tour forte" de Pr 18,10 est ici associée au "cerf", <i>tsevi</i>, atbash de "Le Nom" (YHWH).</span><br /><br /> Dans cette "tour forte" qu'est "le Nom", "le juste se réfugie". "juste", c'est <span style="font-family: times; font-size: medium; text-align: left;">צדיק</span><span style="text-align: left;">,</span><span style="text-align: left;"> <i>tsaddiq</i>, la "justice" étant </span><span style="font-size: medium;"><span style="text-align: left;"><span style="font-family: times;">צד</span></span><span style="font-family: times; text-align: left;">ק</span><span style="text-align: left;"><span style="font-family: times;">ה</span></span></span><span style="text-align: left;">, <i>tsedaqa</i>, se trouvant être l'un des rares mots "auto-atbash" en hébreu, comme</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="font-family: times; font-size: medium; text-align: left;">עז</span><span style="text-align: left;">, <i>'oz</i>, "force".</span></div><div style="text-align: justify;"> Je ne suis pas familier du tarot, comme déjà dit, mais quelques réminiscences m'ont fait vérifier que<i> La Force</i> et <i>La Justice</i> sont deux arcanes majeurs. Sans grand risque, je crois pouvoir assurer qu'aucun autre verset biblique ne contient trois noms d'arcanes du tarot, et celui-ci ne compte que 8 mots.<br /> Je me suis encore souvenu que ces deux cartes avaient un rôle particulier dans le roman <i>Sépulcre</i> de Kate Moss, étudié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/11/endeca.html" target="_blank">ici</a>. Elles ont une autre particularité: les numéros des lames correspondantes, 8 et 11, sont intervertis dans certains jeux.<br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX6HIB8i6Wc3PuHkdFUjg7JRvHX3DTnUN6G0YeJjrE7w8NAoX7W5BMauBWhPyUSZevuA3VT2OBha6d7WlW7Ea1h1tK4BrlfX-aUp5TyWxu1zF2jatnPM_VQGAWx5qQXtL-3gGsPJ3LTMw/s1600/8-11.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5670667233465134674" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX6HIB8i6Wc3PuHkdFUjg7JRvHX3DTnUN6G0YeJjrE7w8NAoX7W5BMauBWhPyUSZevuA3VT2OBha6d7WlW7Ea1h1tK4BrlfX-aUp5TyWxu1zF2jatnPM_VQGAWx5qQXtL-3gGsPJ3LTMw/s400/8-11.JPG" style="cursor: hand; display: block; height: 179px; margin: 2px auto 10px; text-align: center; width: 400px;" /></a> Aux lames 11 et 8 correspondent les lettres K et <u>H</u>, formant le mot <span style="font-family: times; font-size: medium;">כח</span>, K<u>H</u>, <i>koa'<u>h</u></i>, désignant aussi la "force".<br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzTs8yyLv_BeyrvB5GN7mXzVAm-QMB-Rv8OTHfZcLRomaf24lSYyG863JfkpXal8twTRqGxslkxSq3uJQBbQ6ojEmnBdg_ojVbQb-i8po1SawP655Q-LWdleTxaDx68Nzs2uhACUNr9f3eghNOSLrk5DKeeHsqNXdIcZ-sHfpAIC82ro-Q5sG152gjbVc-/s336/force.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="56" data-original-width="336" height="53" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzTs8yyLv_BeyrvB5GN7mXzVAm-QMB-Rv8OTHfZcLRomaf24lSYyG863JfkpXal8twTRqGxslkxSq3uJQBbQ6ojEmnBdg_ojVbQb-i8po1SawP655Q-LWdleTxaDx68Nzs2uhACUNr9f3eghNOSLrk5DKeeHsqNXdIcZ-sHfpAIC82ro-Q5sG152gjbVc-/s320/force.PNG" width="320" /></a></div><div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ee;"><br /></span></div> Si c'est une lecture erronée du tirage de Neila qui m'a conduit au verset Pr 18,10, la lecture correcte pourrait y mener également, mais je n'aurais probablement pas vu cette possibilité sans mon erreur de départ.<br /> Au <i>Pendu</i>, lame 12, que j'avais confondu avec <i>La Mort</i>, lame 13, correspond la 12<sup>e</sup> <span style="text-align: left;">lettre </span><i style="text-align: left;">Lamed</i><span style="text-align: left;">, </span><span style="font-family: times; font-size: x-large; text-align: left;">ל</span><span style="text-align: left;">, parfois appelée la tour, car c'est la seule lettre possédant un jambage supérieur à la ligne d'écriture hébraïque.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div align="justify"> Au <i>Mat</i>, lame non numérotée, correspond la 21<sup>e</sup> <span style="text-align: left;">lettre</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Shin</i><span style="text-align: left;">, </span><span style="font-family: times; font-size: x-large; text-align: left;">ש</span><span style="text-align: left;">, de valeur 300, un nombre considéré comme "divin". Cette <a href="https://www.kabbale.eu/la-lettre-lamed/" target="_blank">page française</a> sur la </span><span style="text-align: left;">lettre</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Lamed</i><span style="text-align: left;"> signale son identification à la "tour", et mentionne que 300 est la valeur de l'atbash de YHWH, M</span>ÇPÇ.</div><div style="text-align: justify;"> Je rappelle ma découverte récente du mot "boussole" en hébreu, M<span style="text-align: justify;">ÇPN, avec ses 3 premières lettres atbash de YHW, tandis que les 3 meurtres de </span><i style="text-align: justify;">La Mort et la boussole</i><span style="text-align: justify;"> destinés à piéger Lönnrot sont supposés articuler ces mêmes lettres. Peut-être pourrait on renommer la nouvelle <i>La Mort et le Mat</i> (ou <i>le déboussolé</i>).</span></div><br style="text-align: justify;" /><div align="justify"> Cette <a href="http://kabbalahsecrets.com/time-to-ring-the-bell/" target="_blank">page en anglais</a> donne 4 raisons de considérer la <span style="text-align: left;">lettre</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Shin</i><span style="text-align: left;"> comme "divine":</span><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8AClS24DARwu_5laizxdLiC8PuQVzGJvTOjDWHCaNCbIOnkah9U0AWgntdn8CriEKdNdfaudHXIRXJ6Z2SNN-HF-_He3x1HcSa-W4RTkSiAjxErslGRGp0joW84kIV9fkSnCHtxU79jG5rZih8m4LQcC5AEcY9wTuoXqifDfb2zKgtI8kfGNukd86S_hP/s577/mezuza.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="577" data-original-width="146" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8AClS24DARwu_5laizxdLiC8PuQVzGJvTOjDWHCaNCbIOnkah9U0AWgntdn8CriEKdNdfaudHXIRXJ6Z2SNN-HF-_He3x1HcSa-W4RTkSiAjxErslGRGp0joW84kIV9fkSnCHtxU79jG5rZih8m4LQcC5AEcY9wTuoXqifDfb2zKgtI8kfGNukd86S_hP/w51-h200/mezuza.jpg" width="51" /></a></div>- elle est visible sur l'étui de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mezouzah#Une_pratique_h%C3%A9bra%C3%AFque" target="_blank"><i>mezouzah</i></a>, au seuil de toute maison juive; elle y représente l'initiale du nom divin <i>Shaddaï</i>, et serait à ce titre la seule lettre représentant seule un nom divin<span style="text-align: left;">;</span></div><div align="justify">- le rang 21 de <i>Shin</i> correspond à la valeur du nom divin sous lequel Dieu se révèle à Moïse, AHYH, <i>ehyeh</i>, "Je suis" (le Tétragramme YHWH peut se traduire "Il est");<br />- la valeur 300 de <i>Shin</i> correspond à <span style="text-align: left;">la valeur de l'atbash de YHWH;</span><br />- c'est aussi la valeur développée de l'autre nom divin le plus usité, <i>Elohim</i>, en écrivant les lettres ALHYM selon les orthographes ALP-LMD-HY-YWD-MM (ce n'est qu'une possibilité, certaines lettres ayant diverses orthographes).<br /><br /> Ainsi <i>Mat</i> = <u>S</u> = nom divin;<br />Pendu = L = tour;<br />Tour-Chariot = OZ = force;<br /> Tout y est, presque à la lettre, "le nom de Dieu est une tour forte".<br /> Les 4 lettres <u>S</u>LOZ ont pour valeur 407, valeur de AW<u>T</u>, <i>'ot</i>, "lettre", "signe".<br /><br /> Plus haut, ma tentation de renommer la nouvelle de Borges <i>La Mort et le Mat</i> était liée à mon obsession des nombres 13-21, rangs des deux lettres hébraïques auxquelles correspondent ces lames.<br /> Avoir évoqué le nom AHYH de valeur 21 me fait prendre conscience que les 3 lettres du Nom "articulées" pour piéger Lönnrot sont YHW de valeur 21 (en fait leurs équivalents JHV). La dernière lettre ne sera pas "articulée" puisque c'était une ruse de Red Scharlach.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkD9foabMP63V7qtaEkcBwt4g8-4p_O4xxU4w34Yz7817TmgkkRcaZH1AE425dB-oP9WdlA1trWYmUfAWyV0iF0CAMYzpLDxxAO54DxvhG5GEniN84OmxvbSvPvEV9MJzYehZBczt93c6w1L4z_nsa8sceWu0VC1yNcYcPVW1FKaAk915RYgZLOUP9_nLb/s261/dali.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="261" data-original-width="137" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkD9foabMP63V7qtaEkcBwt4g8-4p_O4xxU4w34Yz7817TmgkkRcaZH1AE425dB-oP9WdlA1trWYmUfAWyV0iF0CAMYzpLDxxAO54DxvhG5GEniN84OmxvbSvPvEV9MJzYehZBczt93c6w1L4z_nsa8sceWu0VC1yNcYcPVW1FKaAk915RYgZLOUP9_nLb/w105-h200/dali.PNG" width="105" /></a></div> En anglais, Lönnrot a été <i>fooled</i>. <br /> Le <i>mat </i>du tarot est donc apparenté à l'anglais <i>mad</i>, "fou", mais le persan <i>mat</i> signifie "mort", la mort du roi terminant la partie d'échecs.<br /> Dans <i>L'adversaire</i> de Queen, où une série de crimes est aussi commandée par le Tétragramme, le dernier chapitre est intitulé <i>Echec et mat</i>.<br /> De même que chez Borges, le 4<sup>e </sup>meurtre est particulier (ici l'assassin échoue à tuer la dernière victime). <br /> Chez Borges les morts sont aux sommets d'un losange, débutant par une tour et finissant par un mirador. Chez Queen les 4 cousins visés habitent les 4 demeures de York Square, chacune d'entre elles étant surmontée d'une tour.<br /><br /> La page anglaise signalée plus haut lie les nombres 21 et 300 de Shin a une réelle curiosité, pouvant évoquer le tarot. <br /> Chaque Tora (pentateuque) du monde juif actuel compte 304805 lettres, les rouleaux calligraphiés comme les éditions imprimées. Ceci vient de ce que toutes les Bibles sont calquées sur la Bible dite "de Berlin", imprimée à Brescia en 1494. Il n'existe que deux manuscrits complets antérieurs, les codex de Leningrad et Alep, offrant des dizaines de différences pour la seule Tora. Les manuscrits incomplets montrent d'autres différences, de plus en plus en remontant dans le temps.<br /> Ainsi l'existence revendiquée par les fondamentalistes d'un texte unique de la Tora est une pure croyance, sans parler de l'idée que ce soit le texte exact dicté par Dieu à Moïse...<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5vP44zooaSIS0uyF-ap9_elEJOgd7BDL3VO9MjouxucBCGwfxAgqdhdljE3aMpN_ZnACPo2yWq5gOgqpWRaz_wJ7zgFH1XwQrfAm6KRtVCPC5pe5YncMve34rkesPnuQFTub7XFF5B4XTuM5gMBu3LsEyZVQZmGBHyRDwjWtN9OlguSXVi-ls91S8N17g/s287/fou.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="287" data-original-width="140" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5vP44zooaSIS0uyF-ap9_elEJOgd7BDL3VO9MjouxucBCGwfxAgqdhdljE3aMpN_ZnACPo2yWq5gOgqpWRaz_wJ7zgFH1XwQrfAm6KRtVCPC5pe5YncMve34rkesPnuQFTub7XFF5B4XTuM5gMBu3LsEyZVQZmGBHyRDwjWtN9OlguSXVi-ls91S8N17g/w98-h200/fou.jpg" width="98" /></a></div> Ceci étant bien clair, le fait reste que le texte révéré comme sacré compte 304805 lettres. Les comptes exacts sont donnés <a href="https://cheela.org/conversation/44863/44863/304805-caracteres" target="_blank">ici</a> pour chaque lettre, et la lettre P,<span style="font-family: times; font-size: medium;"> פ</span>, a 4805 occurrences. Ce qui fait que les autres 21 lettres ont exactement 300000 occurrences, 21 rang de <i>Shin</i>, 300000 mille fois sa valeur.<br /><br /> L'auteur se livre ensuite à des bidouillages avec les différents nombres caractérisant la Tora, pour montrer que diverses constantes physiques et distances astrales seraient contenues avec une extrême précision dans ce divin texte, selon les unités anglo-saxonnes... Il est assez amusant qu'une suite d'opérations mène à une approximation de la vitesse de la lumière exprimée en miles par heure, alors que plus immédiatement l'approximation usuelle dans notre système métrique est 300000 km/s. La lettre <i>Shin</i><span style="text-align: left;"> symbolise le feu, <i>'esh</i>, la lumière...</span></div><div align="justify"><br /> Une autre information de la page m'a été bien plus évocatrice. L'apprenti kabbaliste n'est pas déçu lorsqu'il aborde le premier verset de la Bible, et ç'avait été mon cas lorsque j'ai commencé mon étude en 1985. Ce verset a 7 mots et 28 lettres, triangulaire de 7, avec un partage 21+7 pouvant exprimer la création en 6 jours, (21 triangle de 6), et le repos du Shabbat. La valeur du verset est 2701, 37x73, triangle de 73, avec selon le même partage <br />1998 + 703 = 3T(36) + T(37), cas particulier d'une règle gouvernant les triangulaires,<br />T(2n+1) = 3T(n) + T(n+1).<br /> J'ai été émerveillé lorsque j'ai découvert ces relations, naïvement alors empreint de lectures glorifiant les nombres triangulaires.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuH2TCYntGGT7kYNnjrUBR7OlIvOXydNNtNRmKTzmxZj0VHP4vekwUZ0kqlc1KOSWivtbZ3BUqGYCJ0iPF6Zoonnvq3E8HrtfS42-5ch2kh1lTen3vQX0dXsJZ1ElOJr7qclf4FT8n6kfgWUyp8f8ysuWIHHREk7fW9f2xs7e5dWRnkRmHUe1LfKwSjDsQ/s208/images.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="192" data-original-width="208" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuH2TCYntGGT7kYNnjrUBR7OlIvOXydNNtNRmKTzmxZj0VHP4vekwUZ0kqlc1KOSWivtbZ3BUqGYCJ0iPF6Zoonnvq3E8HrtfS42-5ch2kh1lTen3vQX0dXsJZ1ElOJr7qclf4FT8n6kfgWUyp8f8ysuWIHHREk7fW9f2xs7e5dWRnkRmHUe1LfKwSjDsQ/s1600/images.jpg" width="208" /></a></div> Et puis j'ai appris que d'autres avaient calculé bien avant moi cette valeur du verset Gn 1,1, l'avaient identifiée au triangle de 73, et avaient vu d'autres harmonies (voir par exemple <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=10&style=print" target="_blank">ici</a>).<br /> Et puis je me suis rendu compte que ces harmonies ne pouvaient provenir des rédacteurs du texte, et relevaient plutôt de quelque chose comme la synchronicité jungienne.<br /><br /> Donc, la nouvelle information, c'est qu'ajouter à ces 7 mots le mot suivant, le premier du verset Gn 1,2, mène à la valeur 3003 pour 33 lettres, triangle de 77. La <a href="http://kabbalahsecrets.com/time-to-ring-the-bell/" target="_blank">page</a> ne donne pas de raison<span style="text-align: left;"> à cet ajout, sinon le résultat, faisant écho à d'autres 3003 obtenus de façon acrobatique.</span></div><div align="justify"> Je vois pour ma part une possible justification. Dans mon édition de la Bible, comme dans mes deux éditions de la Genèse, la première ligne du texte compte ces 8 mots de valeur 3003.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdWnCC019hTAjNL9TBJYGzaBqBDvyP7k6AjNOX5BGMGAaNYYhhwRDuAGC7dRHXH5WIPX_0GpjoK_rpGHUmTnXhs6dz_x8P7lVNRdI79BT47-jZSP7-XVqmSEd6laJaxcGMkO6GWZinMm3vScrgJfzjgcE4HHXGhgDs9UTNw2ak8JzFKwuWdSVUcJfFRhlO/s423/t-1.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="67" data-original-width="423" height="51" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdWnCC019hTAjNL9TBJYGzaBqBDvyP7k6AjNOX5BGMGAaNYYhhwRDuAGC7dRHXH5WIPX_0GpjoK_rpGHUmTnXhs6dz_x8P7lVNRdI79BT47-jZSP7-XVqmSEd6laJaxcGMkO6GWZinMm3vScrgJfzjgcE4HHXGhgDs9UTNw2ak8JzFKwuWdSVUcJfFRhlO/s320/t-1.png" width="320" /></a></div><br /> Je suppose qu'il en va de même pour de nombreuses éditions (mais ce n'est pas toujours le cas). La forme peut avoir son importance comme le fond, et j'ai signalé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/10/h-or-n.html" target="_blank">ici</a> que ma Bible de 1951 est composée de 21 cahiers pour les 21 livres des Prophètes, et 13 pour les 13 livres des Hagiographes.<br /> Triangle de 77: je remarque l'écho avec la valeur de <i>'oz</i>, "force", ou <i>migdal</i>, "tour" (pour 8 mots, et la lame 8 du tarot est dans certains jeux <i>La Force</i>). Le triangle de 73 pour les 7 mots de Gn 1,1 est volontiers rapporté à la valeur 73 de <i><u>h</u>okhma</i>, "sagesse" (qui a 7 piliers).<br /> Les 33 lettres de valeur 3003 ont une moyenne exacte, 91 (triangle de 13).<br /> Une de mes découvertes, étudiée <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/06/deconcertante-quinte-essence.html" target="_blank">ici</a>, cette fois peut-être inédite, touche les 16 patriarches postérieurs au Déluge, de Sem (<u>S</u>M, "nom") à Moïse (M<u>S</u>H, "le nom" renversé). Leurs 16 noms comptent 58 lettres, dont la valeur totale est multiple de 16 comme de 58. Cette double propriété apparaît de même dans les deux groupes obtenus en scindant l'ensemble en 13-3. Les 48 lettres des 13 noms de Sem à Lévi ont pour valeur<br />4368 = 13 fois 336 = 48 fois 91.<br /> Moyenne 91 donc comme pour les 33 premières lettres de la Tora. En achevant ce billet, au cours duquel j'ai décidé de répartir ce qui était prévu au départ sur deux billets publiés les 11 et 16, je me souviens qu'il était essentiel pour moi que<br />4368 soit 16 fois 273,<br />je vois que<br />3003 = 11 fois 273.<br /><br />A bientôt donc...<br /> Juste après avoir fini ce billet , déjà titré, déjà dédié à Migdal et Oz, "tour" et "force", je m'aperçois en relisant que <i>La Tour</i> (ou <i>Maison-Dieu</i>) et <i>La Force</i> sont les lames 16 et 11 du tarot le plus usuel.<br /><span style="text-align: left;"><div align="justify"><br /></div></span></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-32572479406977166742023-12-31T21:13:00.042+01:002024-01-05T12:31:32.720+01:0084<div style="text-align: right;"><br />à Theo & Neila<br /></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpHxXT2jCmkXobGyyBrbN8M5aOiH2l5txG_j5hZaEm5GSCDrKPTaOgxhgUyzNCzqTRLY0dwHlcB5-SxCmjkmy9WpmYb7AvCQ-GtvF8g7KXkJ5RK63J2mz88CiQs5nD0MflMGspONFDMod1v66vZ3mVuHUFh365M0iczMaBu4nBTNM899T9M4wrsZVUi-l_/s500/9782355842276.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="318" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpHxXT2jCmkXobGyyBrbN8M5aOiH2l5txG_j5hZaEm5GSCDrKPTaOgxhgUyzNCzqTRLY0dwHlcB5-SxCmjkmy9WpmYb7AvCQ-GtvF8g7KXkJ5RK63J2mz88CiQs5nD0MflMGspONFDMod1v66vZ3mVuHUFh365M0iczMaBu4nBTNM899T9M4wrsZVUi-l_/w127-h200/9782355842276.jpg" width="127" /></a></div> 16 décembre: je me couche avec <i>Psycho Killer</i>, un roman de "Anonyme" emprunté quelques jours plus tôt, peut-être parce que je venais de relire <i>Mortelles voyelles</i>, de Gilles Schlesser, tournant autour du roman anonyme <i>A noir</i>. J'en ai parlé notamment <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/01/mysteres-dq-de-paris.html" target="_blank">ici</a>.<br /> C'est le 5<sup>e</sup> livre de cet "<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourbon_Kid" target="_blank">Anonyme</a>", auteur anglo-saxon qui a débuté logiquement par <i>Le livre sans nom</i> (2010, 2006 pour l'original <i>The Book with no name</i>). <i>Psycho Killer</i><span style="text-align: left;"> a pour particularité que sa traduction française est parue en 2013, avant l'édition anglaise en 2015.</span></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTGzrzn_4XMePwox1UbKDJR31cJIEBQs7bbf3OxCQcQXg2bnFx7HPW3tkMNafkc5Pwvsz2T90BS0oxNEvUUgTc9zwZVqol3OWyKh1URHRtnK6Jz_R-ps2FcExbOqxN2M9GMXh1P_gT8aGCKH7X_NPcqn5_hk-hNJGLQ8PovnhnRWBhLxxGcc9Rk1pXrBjc/s408/9791028118402.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="408" data-original-width="272" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTGzrzn_4XMePwox1UbKDJR31cJIEBQs7bbf3OxCQcQXg2bnFx7HPW3tkMNafkc5Pwvsz2T90BS0oxNEvUUgTc9zwZVqol3OWyKh1URHRtnK6Jz_R-ps2FcExbOqxN2M9GMXh1P_gT8aGCKH7X_NPcqn5_hk-hNJGLQ8PovnhnRWBhLxxGcc9Rk1pXrBjc/w133-h200/9791028118402.jpg" width="133" /></a></div> Au réveil le lendemain, mon regard s'est posé sur la couverture de <i>Psycho Killer</i><span style="text-align: left;">, posé la veille sur l'amas de livres en désordre à côté du lit, et j'ai été frappé par la correspondance entre les orbites vides du crâne et un grand 8 sur la partie visible de la couverture de <i>84 K</i> à proximité, un livre enfoui sous quelques autres...</span></div><div align="justify"> J'avais été attiré par ce nombre 84, sensible dans mes recherches jungiennes, et j'avais acheté ce roman de SF en 2021, peut-être aussi séduit par ses 83 chapitres. Hélas sa lecture m'avait vite rebuté.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Encore hélas, je n'ai d'abord été frappé que par ce double 8, et n'ai pas songé à fixer la disposition exacte des livres à mon réveil, disposition qui, il me semble, accentuait la coïncidence. </div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtj9EDyDSdBaDhMEOCZMy9olhCZmcHyI1OyyOwTGeXj48eJdZFnqbAU6wJgR1Mf6kmWqlqf5F7Ee4f-4WJILcK87dQIHBISefQUzKsP6OIaNV7Kws-23fdtSC34MAIIK_QuLpRlB6Yh4xa/s1600-h/thilliez.JPG" style="background-color: black; color: #fafa44; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 14.3px; text-align: justify;"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5399793031278579714" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtj9EDyDSdBaDhMEOCZMy9olhCZmcHyI1OyyOwTGeXj48eJdZFnqbAU6wJgR1Mf6kmWqlqf5F7Ee4f-4WJILcK87dQIHBISefQUzKsP6OIaNV7Kws-23fdtSC34MAIIK_QuLpRlB6Yh4xa/s200/thilliez.JPG" style="border: 1px solid rgb(51, 51, 51); float: right; height: 200px; margin: -5px 0px 2px 6px; padding: 4px; width: 122px;" /></a><span face=""Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif" style="background-color: black; color: #44fafa; font-size: 14.3px; text-align: justify;"></span><div align="justify"> Je l'ai regretté lorsque je me suis avisé que ce double 8 faisait écho à mon précédent billet, consacré à la construction octale des <i style="text-align: left;">Huit coups de l'horloge</i><span style="text-align: left;"> de Maurice Leblanc. Il m'est alors revenu</span><span style="text-align: left;"> que</span><span style="text-align: left;">, lors de l'écriture de ce billet,</span><span style="text-align: left;"> je n'avais pas du tout pensé que, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/06/tout-frais-mon-poisson-tres-fou.html" target="_blank">5 mois plus tôt</a>, j'avais découvert une autre surdétermination octale dans <i>L'anneau de Moebius</i> (2008), de Thilliez.</span></div><div align="justify"> De même, alors que j'avais écrit <i>Le huitième horloger de l'hexagone</i> il y a quelque 25 ans, je crois n'y avoir pas pensé à propos des 8 de Thilliez. </div><div align="justify"> Je ne vais pas m'apitoyer à nouveau sur la déliquescence de ma cervelle, et je passe au 20 décembre, où j'ai découvert dans ma boîte aux lettres le numéro 25 de <i>L'Aiguille preuve</i>, publication annuelle de l'AAAL, l'Association des Amis d'Arsène Lupin, à laquelle j'ai réadhéré cette année.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihuWy3Hm6QeYRdjqlypR4UpnL8z7JROB4qWEUvPpfEEmnMrwyB9Wo5QcjDC2nm7Cd94PuLIbQY2ovoLXLuqGyFaiUPqX1670K7d3p_Uq-ZtNRlp6fKUpohGm9Ox93qpAR0HfWLMbxvC7EEqgoUw2E-lUAWyZZPKvzTT-72oXARKz6Z_9WY9BYJcWcGex0-/s882/26294.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="882" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihuWy3Hm6QeYRdjqlypR4UpnL8z7JROB4qWEUvPpfEEmnMrwyB9Wo5QcjDC2nm7Cd94PuLIbQY2ovoLXLuqGyFaiUPqX1670K7d3p_Uq-ZtNRlp6fKUpohGm9Ox93qpAR0HfWLMbxvC7EEqgoUw2E-lUAWyZZPKvzTT-72oXARKz6Z_9WY9BYJcWcGex0-/w136-h200/26294.webp" width="136" /></a></div> Ce numéro, <i>Arsène Lupin ou le grand horloger</i>, est essentiellement consacré aux <i style="text-align: left;">Huit coups de l'horloge</i><span style="text-align: left;"> dont c'est le centenaire de la publication française, mais j'y ai appris avec surprise qu'il y en avait eu une antérieure en anglais, d'abord en feuilleton dans la revue US <i>Metropolitan Magazine</i>, à partir d'octobre 1921, puis en livre, en 1922.</span></div><div align="justify"> Il y a des différences dans cette première version, ou deux nouvelles sont interverties, la 3, <i>Thérèse et Germaine</i>, et la 5, <i>Le cas de Jean-Louis</i>. Ceci perturbe quelque peu les symétries que j'étudiais dans le précédent billet, mais peut-être cette interversion est-elle un choix de l'éditeur américain.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"> Il y a bien plus ennuyeux, car mon idée d'une symétrie de thèmes abordés de manière tragique et légère est née des ressemblances entre l'histoire 6, <i>La dame à la hache</i>, où Hortense est menacée par la hache d'une folle, et l'histoire 4, <i>Le film révélateur</i>, où la soeur d'Hortense est poursuivie en forêt par un énergumène brandissant une hache.</div><div align="justify"> Mais l'énergumène est son amant, et ils répètent des rôles qu'ils comptent proposer à Los Angeles (<i>Holy wood</i> avais-je suggéré, pour une autre expression en 8 lettres débutant par H).</div><div align="justify"> Or, dans l'édition anglaise, Rose-Andrée n'est pas la soeur d'Hortense, mais une vague connaissance. Dalbrèque ne la poursuit pas avec une hache, et ils n'envisagent pas d'aller faire carrière à Los Angeles.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"> Ce n'est ennuyeux que pour les amateurs de saine logique, et il ne me déplait pas que ma construction soit démentie par l'analyse génétique. Ainsi Leblanc aurait après coup (de l'horloge) modifié sa première mouture pour l'adapter à ma théorie future... J'ai rencontré des cas analogues, notamment dans les différentes versions de pièces de Bach.</div><div align="justify"> Mais qui sait ce qui s'est exactement passé pour cette première édition? Ce qui est sûr, c'est que le recueil est resté tel qu'il était en 1922, et on en trouve le texte <a href="https://en.wikisource.org/wiki/The_Eight_Strokes_of_the_Clock" target="_blank">ici</a>. Il ne semble pas y avoir de différences pour les autres nouvelles.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Ce cas n'est pas un cas unique chez Leblanc, et j'ai étudié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/01/ce-jeudi.html" target="_blank">ici</a> celui des <i>Dents du tigre</i>, paru en 1920 en français, mais dont une traduction était parue dès 1914 aux USA.</div><div align="justify"><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1cm; text-indent: 22.7pt;"></div><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTBqBpZ6oR7EB6uGpbfukN13PIMD93Iy6gyuroB-7Qj53IaUbzz2ds3xuHOJljOH0vGHCzgkdgYZO5gbeoqEMl4V0kjANAPNTMsadTmqDg_2G_2xLH4mqxwO3GP-uKA1PkaHyeuy59kHipjbUNMdG99M9V-W0emDC0O9h7ljaNl7NSuRDVtU0g0Lw8WQ/s376/cercle_rouge.PNG" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center; text-indent: 22.7pt;"><img border="0" data-original-height="376" data-original-width="274" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTBqBpZ6oR7EB6uGpbfukN13PIMD93Iy6gyuroB-7Qj53IaUbzz2ds3xuHOJljOH0vGHCzgkdgYZO5gbeoqEMl4V0kjANAPNTMsadTmqDg_2G_2xLH4mqxwO3GP-uKA1PkaHyeuy59kHipjbUNMdG99M9V-W0emDC0O9h7ljaNl7NSuRDVtU0g0Lw8WQ/w159-h218/cercle_rouge.PNG" width="159" /></a> Cela pourrait porter à reconsidérer l'affaire du <a href="https://perecqation.blogspot.com/2016/10/une-etude-en-cercle-rouge.html" target="_blank">Cercle rouge</a>, la parution simultanée en mars-avril 1911 d'une aventure de Sherlock Holmes et d'une de Lupin offrant d'étranges similitudes. Je ne trouve pas trace d'une parution antérieure des <i>Confidences d'Arsène Lupin</i>, mais l'existence de traductions antérieures aux parutions françaises peut amener à diverses hypothèses.</div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Je m'émerveille de cette découverte d'une première édition anglaise des<span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Huit coups de l'horloge</i><span style="text-align: left;"> juste après avoir lu <i>Psycho Killer</i>, roman anglais dont la première édition a été française.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Un lecteur du précédent billet, Gef, m'a signalé une coïncidence. Au moment où il arrivait au point où Rénine-Hortense me faisait penser à la reine Hortense, sa femme lui parla du film espagnol <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/El_reino" target="_blank"><i>El Reino</i></a> ("le royaume").</div></div><div align="justify"> Incidemment, le film est dit porté par l'acteur principal, Antonio de la Torre, et la première nouvelle <span style="text-align: left;">des</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Huit coups</i><span style="text-align: left;"> est </span><i style="text-align: left;">Au sommet de la tour</i><span style="text-align: left;">.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7pJ4Z9-qdvG4nkpCTdEOh7EEYhrro8ZM8YETSjBGTkxFJsflEgmJL8myGzPoevpYKfSVLC0Ds072fCqtwLyUKaZjkz2IWsCeT1gZc9NfkeQp0xyBO4kW9s_oyq3wwekWNnKRcNx6Uyr4DavIpdY0vVIs24imMlAruCeCzTLYs8PxEGb_VoSbkvqELQmuC/s193/reino.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="193" data-original-width="125" height="193" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7pJ4Z9-qdvG4nkpCTdEOh7EEYhrro8ZM8YETSjBGTkxFJsflEgmJL8myGzPoevpYKfSVLC0Ds072fCqtwLyUKaZjkz2IWsCeT1gZc9NfkeQp0xyBO4kW9s_oyq3wwekWNnKRcNx6Uyr4DavIpdY0vVIs24imMlAruCeCzTLYs8PxEGb_VoSbkvqELQmuC/s1600/reino.PNG" width="125" /></a></div> <span style="text-align: left;">Je ne connaissais pas ce film, et i</span><span style="text-align: left;">l y eut un rebond deux jours plus tard. Je voulais voir une saison d'<i>Engrenages</i>, et lorsque j'inscrivis "engrenage" dans la fenêtre de recherche d'un site de streaming, il apparut ces 6 titres, parmi les quelque 10000 titres de films ou séries sur le site.</span></div><div align="justify"><div align="justify"> Le titre apparaît parce que le mot engrenage figure dans son résumé:</div><div align="justify"><span style="text-align: left;"><blockquote>Manuel López-Vidal est un homme politique influent dans sa région. Alors qu'il doit entrer à la direction nationale de son parti, il se retrouve impliqué dans une affaire de corruption qui menace un de ses amis les plus proches. Pris au piège, il plonge dans un engrenage infernal...</blockquote></span></div><div align="justify"> <span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Psycho Killer</i><span style="text-align: left;"> m'a amené une autre coïncidence "royale". Une enquêtrice y rencontre un criminel qui avait prétendu être atteint du syndrome des personnalités multiples, et avait choisi comme nom de son autre personnalité Roy, comme le jeune tueur de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Peur_primale" target="_blank"><i>Peur primale</i></a>. J'avais vu ce film en son temps, 1996, donc 1998 à la TV, mais je ne savais pas que le jeune Aaron/Roy était Edward Norton, lequel jouerait plus tard <i>L'illusionniste</i>, un de mes films favoris.</span></div><div align="justify"> Y jouait aussi Andre Braugher, Cassiel dans <i>La cité des anges</i>, remake des <i>Ailes du désir</i> de Wenders. J'apprends que Braugher est mort ce 11 décembre, a seulement 61 ans. Lors de l'écriture début 2014 du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2014/02/le-calisse-qui-tue.html" target="_blank"><i>Calisse qui tue</i></a>, j'avais appris la mort récente de l'autre Cassiel, Otto Sander.</div><div align="justify"><div align="justify"> Un Roy dans une histoire de personnalités multiples me rappelle la fantastique <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/03/doubles-doubles.html" target="_blank">sortie simultanée</a> des films <i style="text-align: left;">Dédales</i><span style="text-align: left;"> (France) et </span><i style="text-align: left;">Identity</i><span style="text-align: left;"> (USA). Parmi les multiples coïncidences entre les deux films, il y avait les noms Ray (autre forme de "roi") et Malik ("roi" en arabe).</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Il m'a semblé devoir faire l'effort de lire <i>84 K</i>, et je ne l'ai pas regretté. J'ai du mal avec les récents auteurs de SF, souvent exigeants avec leurs lecteurs. C'est le cas de ce roman, à l'intrigue éclatée, aux personnages non présentés d'emblée, aux particularités stylistiques parfois déroutantes.</div><div align="justify"> Enfin, c'est peut-être moi qui suis <i>out</i>...</div><div align="justify"><div align="justify"> Les deux personnages principaux sont Theo et Neila, et je me suis avisé que, ayant dédié le précédent billet</div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: right;">à Hortense & Daniel</span></div><div align="justify">soit le prénom et le nom de l'héroïne <span style="text-align: left;">des</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Huit coups de l'horloge</i><span style="text-align: left;">, avec une arrière-pensée pour Daniel Nathan, alias Dannay, alias Queen (Hortense?), les lettres THEO et NEILA étaient contenues dans ces deux mots, d'où la dédicace de ce billet (et l'auteur NORTH est aussi dans Hortense).</span></div><div align="justify"> On ne sait pas comment <span style="text-align: left;">Theo et Neila se sont rencontrés, ni ce qui les réunit, et ils ne sont pas nés </span><span style="text-align: left;">Theo et Neila. Elle est une transsexuelle, née Neil, et lui est présenté comme "l'homme appelé Theo Miller", et dans les flashbacks "le garçon qui deviendra Theo". On ne connaîtra pas sa réelle identité.</span></div></div></div></div></div></div></div><div align="justify"> "Theo" et cette ambiguïté m'ont rappelé une des premières phrases de <i>Cristal qui songe</i> de Theodore Sturgeon, roman qui m'a fasciné au point de le lire d'une traite après l'avoir débuté, pratiquement sans relever les yeux, le jour de mes 21 ans. Le jeune Horton est le fils des Bluett, mais</div><div align="justify"><blockquote>Armand et Tonta n'étaient pas les véritables parents de Horty. Ceux-ci habitaient à l'étage supérieur, mais les Bluett l'ignoraient.</blockquote></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRJJYSJijOqW0mRA2qGJkDw4ZFMRVUWm8if6atSPVItXfarXFKKdvhL0Xhx678dzZ-6SYLC8kE5jZ0qeU7XWa1ybFHQN9naOG7SX_rkv4bVmQTy9QLWMQL3yYbuxbMj_3O1ntfF_PlW1nkSARknsDIfGeniXaimv33r8M_dwRFTXte8d69C77gIjuKR9l6/s220/images.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="220" data-original-width="146" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRJJYSJijOqW0mRA2qGJkDw4ZFMRVUWm8if6atSPVItXfarXFKKdvhL0Xhx678dzZ-6SYLC8kE5jZ0qeU7XWa1ybFHQN9naOG7SX_rkv4bVmQTy9QLWMQL3yYbuxbMj_3O1ntfF_PlW1nkSARknsDIfGeniXaimv33r8M_dwRFTXte8d69C77gIjuKR9l6/s1600/images.jpg" width="146" /></a></div> On ne tardera pas à savoir que ces "parents" sont les cristaux qui forment les yeux du jouet de Horton, un diable à ressort. Ceci permet à Horton de changer de sexe à volonté, et il devient Hortense dans la troupe du Cannibale.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Theodore Sturgeon est aussi celui qu'a choisi Daniel Nathan pour finaliser le synopsis de <i>L'adversaire</i> (1963), une histoire de personnalités multiples où John Henry Walt est aussi Nathaniel, équivalent hébraïque de Theodore, et Dieu, soit JHW(H), El, Theo...</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"><div align="justify"><div align="justify"><div align="justify"><div align="justify"><div align="justify"> <i>84 K</i> se passe dans une Angleterre où les riches peuvent ne pas répondre de leurs forfaits pourvu de payer. Ce n'est pas très nouveau (<i>Selon que vous serez puissants ou misérables</i>...), mais a évolué en une tarification très élaborée. </div><div align="justify"><div align="justify"> Ainsi l'ancienne amie de Theo, Dani, a été assassinée, et sa meurtrière s'en tire en payant 84 000 £ (84 K).</div><div align="justify"> Les lettres DANI sont aussi dans DANIEL, comme NEILA.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Theo, Theodore, Theodor Haemmerli... Jung n'est jamais loin de ma pensée, et j'ai vu un autre écho entre <i>Psycho Killer</i> et <i>84 K</i>, après le 8 qui m'est apparu dans les orbites vides du crâne.</div></div></div></div></div></div></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhojsn0E2j9j83PKhnLSf41dKz_SUifPosDiTEp58vBukeDvPkCaNoueeth0kDB2wC0uDuN33Wby9wedLY2YgZXslwfm5PcykSJ-q0HI4scyjmaRtwPIJLjkLe-5b1_T51H4N3Hnx9pbF8A0cS05d3el8__ouBny5xwFxMPUZ4cPeYwVe0dJtaJpSxULwqE/s154/81lQ7eFamyL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="85" data-original-width="154" height="85" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhojsn0E2j9j83PKhnLSf41dKz_SUifPosDiTEp58vBukeDvPkCaNoueeth0kDB2wC0uDuN33Wby9wedLY2YgZXslwfm5PcykSJ-q0HI4scyjmaRtwPIJLjkLe-5b1_T51H4N3Hnx9pbF8A0cS05d3el8__ouBny5xwFxMPUZ4cPeYwVe0dJtaJpSxULwqE/s1600/81lQ7eFamyL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="154" /></a></div> <i style="text-align: left;">Psycho Killer</i><span style="text-align: left;"> a un court prologue et 55 chapitres. Son numéro ISBN est 9-782355-842276.</span></div><div align="justify"> J'ai étudié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/06/le-complot.html" target="_blank">l'an dernier</a> deux romans de 55 chapitres (net, sans prologue ni épilogue) dont la partie numéro de publication se terminait par 55. Ici 55 se partage entre le numéro d'éditeur et celui de publication, mais le code-barres affiche une séparation après 55.</div><div align="justify"> La séparation entre 55 et 84 m'est significative, car 55 et 84 sont en rapport d'or optimal avec les valeurs 34 et 52 de CARL et JUNG.</div><div align="justify"> Ceci a donné lieu à une apothéose en 1955, lorsque Jung a reçu une carte, en provenance de Kos, du frère du docteur qui l'avait sauvé en 1944, Armin Haemmerli, et</div>ARMIN HAEMMERLI = 55+84.</div><div align="justify"> J'ai donné <a href="https://quaternite.blogspot.com/2008/12/tho-dor.html" target="_blank">ici</a> le texte complet de la réponse de Jung, le seul courrier notable envoyé à Armin, semble-t-il. Jung s'y déclare profondément touché par cet envoi de Kos, parce que Theodore lui était apparu dans ses visions sous la forme de Prince de Kos, et comment cela lui avait fait craindre pour sa santé. Theodor en avait ri, mais, le 4/4/44, le jour où débuta la convalescence de Jung, il dut s'aliter pour ne plus se relever.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Avant de découvrir ça, le rapport 84/52 (=21/13) m'était déjà essentiel car 13 et 21 étaient mes Fibos fétiches (les suivants dans la suite de Fibonacci sont 34 et 55.</div><div align="justify"> Dans <i>84 K</i> sont donnés les tarifs pour divers délits. L'un des moins onéreux est le viol, 8452 £.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> Il y a bien d'autres choses à dire de ce roman, j'y reviendrai prochainement.</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"> A propos des<span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Huit coups de l'horloge</i><span style="text-align: left;">, l'AAAL signalait que 8 est un nombre porte-bonheur en Chine, où la cérémonie d'ouverture des JO de 2008 avait été débutée le 8/8/08 à 8:08.</span></div><div align="justify"><span style="text-align: left;"> Par contre, 4 est porte-poisse, et j'ai parlé quelque part d'une personne née un 4/4/44 qu'aucun hôtel en Chine n'acceptait d'accueillir.</span></div><div align="justify"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div align="justify"><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-34632234868596717062023-11-28T08:15:00.022+01:002023-12-04T08:27:34.214+01:00l'Histoire avec sa grande hache<div style="text-align: right;"><br />à Hortense & Daniel<br /></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4kyeroyGuOnlKipvh0OIDOqcqDPpHBM7_GwmnFVcmchvZ9Tf5KAMDweCzgRiaeQML791_D91pfD-jesfPDm47RQsx-fRwUEknWUEZHejc01RIPKKgkA0E-5omA2-mHKc2nRgSHJe2IiYaKSVdkNMOCWm_ouxoc9arIx6PsEP6rvHkbHNTZ4ajIEbC17B_/s526/RO20240931.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="526" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4kyeroyGuOnlKipvh0OIDOqcqDPpHBM7_GwmnFVcmchvZ9Tf5KAMDweCzgRiaeQML791_D91pfD-jesfPDm47RQsx-fRwUEknWUEZHejc01RIPKKgkA0E-5omA2-mHKc2nRgSHJe2IiYaKSVdkNMOCWm_ouxoc9arIx6PsEP6rvHkbHNTZ4ajIEbC17B_/w152-h200/RO20240931.jpg" width="152" /></a></div> J'ai envisagé dans le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/11/encore.html" target="_blank">précédent billet</a> de citer mon <a href="https://perecqation.blogspot.com/2017/07/huitieme-horloger.html" target="_blank">ancien texte</a> sur <i>Les huit coups de l'horloge</i> (1923)<span style="text-align: left;">, un recueil de huit histoires où j'imaginais que Leblanc avait magnifié le mot HISTOIRE, mot de 8 lettres débutant par la 8</span><sup>e</sup> lettre, H, en faisant intervenir dans ces histoires des mots de <span style="text-align: left;">8 lettres débutant par H</span><span style="text-align: left;">.</span><span style="text-align: left;"> Le texte est accessible <a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Huit_Coups_de_l%E2%80%99horloge" target="_blank">ici</a>, et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Huit_Coups_de_l%27horloge" target="_blank">Wikipédia</a> donne les liens vers la publication originale en feuilleton dans <i>Excelsior</i></span></div><div align="justify"> Mon texte écrit il y a quelque 25 ans ne me satisfait plus, aussi j'ai décidé d'y consacrer ce billet, et de relire d'abord le livre de Leblanc.<br /><br /> Je me suis étonné de n'avoir pas vu jadis un indice significatif; la première histoire débute par un <span style="text-align: left;">mot de 8 lettres en H et finit de même:</span><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><blockquote><u>Hortense</u> Daniel entrouvrit sa fenêtre et chuchota : (...)<br />– Je la retrouverai, affirma Rénine, et vous serez <u>heureuse</u>.</blockquote> Dans cette première histoire, <i>Au sommet de la tour</i>, le prince Serge Rénine, que dans la préface Leblanc identifie à Lupin, alors que sa personnalité en semble fort éloignée, vient en aide à la belle Hortense Daniel, orpheline, dépendante de l'oncle de son mari, interné pour démence.</div><div align="justify"> Cette aide passe par le domaine abandonné d'<u>Halingre</u>, où leur entrée le 5 septembre provoque le redémarrage d'une <u>h</u>orloge qui sonne <u>h</u>uit <u>h</u>eures. Le mécanisme était bloqué par une longue-vue, et Rénine découvre qu'elle s'adapte à un trou dans un parapet, pointant vers le sommet d'une tour où gisent deux squelettes. L'oncle a tué 20 ans avant sa femme et son amant, et Rénine le contraint à rendre à Hortense sa liberté.<br /> Lors de leur confrontation, Rénine commence par conter l'histoire d'Halingre comme un fait-divers, puis le rapproche de la disparition de l'épouse de l'oncle. Hortense intervient:<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div align="justify"></div><blockquote><div align="justify">– Pourquoi mêler deux histoires ?…</div><div align="justify">– Pourquoi mêler cette <u>histoire</u> à une autre <u>histoire</u> dont il fut question à cette époque ? répondit le prince. Mais je ne les mêle pas, chère madame, il n’y a qu’une <u>histoire</u>, et je la raconte telle qu’elle s’est passée.</div></blockquote><div align="justify"></div><div align="justify"> Hortense reconnaissante accepte la proposition du prince. Puisqu'elle doit sa liberté aux 8 coups de l'horloge de Halingre, elle participera avec lui à 7 autres aventures, dans un délai de 3 mois.</div><br /> Les familiers de l'Oulipo connaissent le principe de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Roubaud#Les_Principes_de_Roubaud" target="_blank">Roubaud</a>, "un texte écrit suivant une
contrainte parle de cette contrainte", et Leblanc n'y déroge pas, par anticipation, car la 6<sup>e</sup> histoire est <i>La dame à la hache</i>, la folle <u>homicide</u> <u>Hermance</u> qui kidnappe des femmes dont le prénom a 8 lettres débutant par H, et les exécute le 8<sup>e</sup> jour d'un coup de <u>hache</u>.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJs_BYfbdlRgUMjuIpzZlnlO0udnnyvbqVWnz7Fkvr0OSxUdiHGZzelQmviX38oOkmMYiFnBAYnlchIyDXJPgtaPKQSHC666FDlRn2XFKB7rHFzf5MWOujl_wh6JJ9EGkiENzx91Bn6YAP-YFhoQBOygSAE9v8i-4bTFp1IPOH0pf-Yo3xpnYBnXp0GCdQ/s350/41rpFwdtOwL._AC_UF350,350_QL50_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="244" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJs_BYfbdlRgUMjuIpzZlnlO0udnnyvbqVWnz7Fkvr0OSxUdiHGZzelQmviX38oOkmMYiFnBAYnlchIyDXJPgtaPKQSHC666FDlRn2XFKB7rHFzf5MWOujl_wh6JJ9EGkiENzx91Bn6YAP-YFhoQBOygSAE9v8i-4bTFp1IPOH0pf-Yo3xpnYBnXp0GCdQ/w139-h200/41rpFwdtOwL._AC_UF350,350_QL50_.jpg" width="139" /></a></div> Curieusement, Roubaud est l'auteur du cycle d'<i>Hortense</i>, prévu en 6 volumes, mais seuls 3 sont parus. Une contrainte fondamentale y est la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sextine" target="_blank">sextine</a>, permutation due au poète Arnaut Daniel au 13<sup>e</sup> <span style="text-align: left;">siècle. Hortense a pour amant le prince Gormandzoï de Poldévie, "gentleman et cambrioleur". Les princes poldèves se succèdent au pouvoir selon une sextine remontant au prince </span>Arnaut Danieldzoï au 13<sup>e</sup> <span style="text-align: left;">siècle.</span></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div> J'ai essayé jadis de lire ces romans, que je n'ai pas, et ma seule source est l'essai <i>Mimer, miner, rimer</i>, de Christophe Reig <span style="text-align: left;">qui relève le </span><span style="text-align: left;">"gentleman et cambrioleur", mais ne connait manifestement pas le recueil où le prince Rénine séduit Hortense Daniel </span></div><div align="justify"> Roubaud est né un 5 décembre, et c'est un 5 décembre que s'achèvent les épreuves de Rénine:<br /><blockquote>Nous avons pris vis-à-vis de nous-mêmes un engagement auquel nous devons faire <u>h</u>onneur. Dans un temps déterminé, il faut que nous inscrivions au livre de notre existence <u>h</u>uit belles <u>histoire</u>s, où nous aurons mis de l’énergie, de la logique, de la persévérance, quelque subtilité, et parfois un peu d’<u>héroïsme</u>. Voici la <u>huitième</u>. À vous d’agir pour qu’elle prenne sa place le 5 décembre avant que sonne la <u>huitième</u> <u>h</u>eure du soir au cadran de l’<u>h</u>orloge.</blockquote> Certains chercheurs, tel Michel Sirvent, ont suspecté une volonté organisatrice dans ce recueil, mais sans approfondir.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br /> Or l'H qui semble incontournable est peut-être la lettre qui cache la hêtraie, et mon étude m'avait mené à quelques hypothèses sur un "Cahier des charges" de ce recueil:<br />– une symétrie 2 à 2, avec un même thème exploité tragiquement et plus légèrement;<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>– une allusion dans chaque histoire à un polar connu;<br />– une allusion à une aventure de Lupin.<br /> Je vais tenter d'étudier ça à partir des symétries, lesquelles demandent de prendre en compte un 9<sup>e</sup> <span style="text-align: left;">épisode:</span></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><blockquote> Toutes les aventures étaient finies, mais il en restait une à courir, dont l’attente effaçait le souvenir de toutes les autres. C’était l’aventure d’amour, la plus délicieuse, la plus troublante, la plus adorable des aventures. Elle acceptait l’ordre du destin, <u>heureuse</u> de tout ce qui pourrait advenir, puisqu’elle aimait. (...)<span style="text-align: left;"> comme le <u>huitième</u> coup sonnait, elle s’abandonna contre lui, en tendant ses lèvres…</span></blockquote> Points finaux. L'histoire 1 est donc un écho tragique, avec l'horloge qui y sonne avant la découverte d'un couple d'amants assassinés.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div> La longue-vue pointée sur des squelettes évoque facilement <i>Le scarabée d'or</i>, de Poe.</div><div align="justify"> Lupin a déjà eu affaire à une tour où sont morts des amants, <i>La tour des Deux-Amants</i>, chapitre 8 (!) du <i>Bouchon de cristal</i>.<br /><br /> Dans l'histoire 2, <i>La carafe d'eau</i>, on cherche 60.000 francs volés après un assassinat, tandis que dans l'histoire 8, <i>Au Dieu Mercure</i>, on cherche l'agrafe (presque anagramme de "carafe") de cornaline volée jadis à Hortense, sans valeur mais supposée porter chance. Les caches sont chaque fois évidentes, comme dans <i>La lettre volée</i> de Poe, dans un carton à chapeau (cha-Poe?) et dans la statuette enseigne de la boutique <i>Au Dieu Mercure</i> du corse Pancardi.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div> On peut penser à la <span style="text-align: left;">8</span><sup>e</sup> <span style="text-align: left;">aventure (!) du <i>Retour de Sherlock Holmes</i>, </span><i style="text-align: left;">Les six Napoléons</i><span style="text-align: left;">, où un bijou a été caché dans un buste du corse.</span></div><div align="justify"> La boutique est sise au carrefour de deux rues non nommées, mais facilement identifiables, la rue des Deux-Ponts et la rue Saint-Louis-en-l'île. Dans <i>813</i>, Lupin tente d'installer un homme à lui sur le trône du duché de Deux-Ponts-Veldenz, mais est contré par "Louis Malreich".<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL_5ktTQUe4vrHz9QMwDtBkZ9MyYN29uRRMxsCILtZKn89-gGYg8Bl3L-b76389l1Km2kIRqVh7t7Act6GY_7VCB4wWFBfwCihiNe1fwV0dW698EbyDbflCTzKMRojBOao0oPA2EstlDwqrQ2C4vSSoQz7DltDMMfqv1UrZfgmIkU-HvJ8XeRinj0RReYb/s243/selcuk_dj-11052013-1-0240d_hermeros-ephesus.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="243" data-original-width="150" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL_5ktTQUe4vrHz9QMwDtBkZ9MyYN29uRRMxsCILtZKn89-gGYg8Bl3L-b76389l1Km2kIRqVh7t7Act6GY_7VCB4wWFBfwCihiNe1fwV0dW698EbyDbflCTzKMRojBOao0oPA2EstlDwqrQ2C4vSSoQz7DltDMMfqv1UrZfgmIkU-HvJ8XeRinj0RReYb/s1600/selcuk_dj-11052013-1-0240d_hermeros-ephesus.jpg" width="150" /></a></div> Mercure est aussi <u>H</u>ermès, dieu des voleurs. Les hellènes érigeaient volontiers aux carrefours des hermées, statues associant Hermès à un autre dieu. Il existe ainsi des <a href="http://www.my-favourite-planet.de/english/middle-east/turkey/selcuk/selcuk-photos-2-04.html" target="_blank">Hermeros</a>, représentant un Eros ailé. Ce serait bien venu à ce carrefour où la statuette de Mercure permet à Lupin de conquérir Hortense.<br /> Pancardi donne Mercure pour dieu de la chance, et un possible écho apparaît dans l'histoire précédente, <i>Des pas sur la neige</i>, où Rénine invoque "le dieu de l'amour et du hasard". Mercure-Hermès a été vu comme <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9romancie#La_divination_par_%C2%AB_les_sorts_%C2%BB,_une_pratique_r%C3%A9pandue_dans_l'Antiquit%C3%A9[4]" target="_blank">dieu du hasard</a>;<br /><blockquote>Dans la mythologie, le sort était mis sous la dépendance d'Hermès, (dieu de la parole), qui prit le caractère de dieu du hasard ou de la fatalité.</blockquote> Aucun mot de 8 lettres en H n'apparaît dans <i>La carafe d'eau</i>, où l'assassin a recours au soleil pour déclencher un feu chez lui, et détruire les billets compromettants. On pourrait penser au grec Helios, et à l'adjectif héliaque; ou à l'eau, <i>hydor</i>, et à l'adjectif hydrique.<br /> Le soleil joue aussi un rôle dans une des <i>Confidences d'Arsène Lupin</i>, <i>Le signe de l'ombre</i>. <br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div> Dans l'histoire 3, <i>Thérèse et Germaine</i>, Rénine sait qu'on projette de tuer l'un des époux d'Imbreval sur la falaise des Trois-Mathildes, à Etretat (référence immédiate à <i>L'aiguille creuse</i>). Les époux sont à l'<u>h</u>ôtel <u>Hauville</u>...<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCIAjOLv9CmL3T4tB572WiMXSPKTD_kedzkBtyIcOb4DJaybXtb3m96Ky99S9kBK2kIJSA6fgh05znWZEdR9XvX4KKFekpTX2-KsKkLs1DUNNeZojXHNk9nbj3o_LPBcACW50Oo_y0UeSsoTW1rUy06W3qnVutTg1YZxQ-qhyjthpCXWHnW0UJDEOQ50Pe/s547/AK-etretat-Chalets-dependances-de-l-Hotel-Hauville.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="336" data-original-width="547" height="197" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCIAjOLv9CmL3T4tB572WiMXSPKTD_kedzkBtyIcOb4DJaybXtb3m96Ky99S9kBK2kIJSA6fgh05znWZEdR9XvX4KKFekpTX2-KsKkLs1DUNNeZojXHNk9nbj3o_LPBcACW50Oo_y0UeSsoTW1rUy06W3qnVutTg1YZxQ-qhyjthpCXWHnW0UJDEOQ50Pe/s320/AK-etretat-Chalets-dependances-de-l-Hotel-Hauville.jpg" width="320" /></a></div><br /> Rénine et Hortense guettent. Jacques d'Imbreval sort de l'hôtel et s'installe dans une cabine sur la plage, dont il ferme la porte. On le découvre mort d'un coup de poignard, alors que personne n'est entré ni sorti de la cabine...<br /> La clé est la même que dans <i>Le mystère de la chambre jaune</i>, où Mathilde Stangerson (Trois-Mathildes!) <span style="text-align: left;">semble avoir été blessée dans une chambre où personne n'est entré ni sorti.</span></div><div align="justify"> Thérèse et Germaine se <u>haïssent</u> (mais seul le mot <u>h</u>aine est employé), elles sont dites "<u>heurtées</u>" lorsque Rénine leur impose de trouver un accord.</div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br /> Dans l'histoire 7 symétrique, <i>Des pas sur la neige</i>, de multiples traces dans la neige semblent indiquer que Mathias de Gorne a été assassiné, et que son corps a été jeté dans un puits sans fond. Rénine montre que c'est une mise en scène, et que personne n'est mort.<br /> Les traces sur "la page blanche" (dixit Rénine) évoquent un célèbre <a href="https://fr.wikisource.org/wiki/Monsieur_Lecoq/Partie_1/Chapitre_4" target="_blank">passage</a> de <i>Monsieur Lecoq</i>, de Gaboriau.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div> Un mot de 8 lettres par H pourrait se laisser deviner; De Gorne est un noble rural déclassé, un hobereau.<br /><br /> L'histoire 4, <i>Le film révélateur</i>, est symétrique de l'histoire 6, <i>La dame à la hache</i>, et c'est ce qui m'a mis sur la piste d'une symétrie générale du recueil. La soeur d'Hortense, Rose-Andrée, est actrice. Elle et Rénine vont voir un film où elle a le rôle titre, <i>La Princesse <u>Heureuse</u></i>, et Rénine y repère qu'un acteur, jouant un maître d'<u>h</u>ôtel, la regarde avec passion.<br /> Cet acteur, Dalbrèque, semble ensuite l'avoir enlevée, et conduite dans la forêt de Brotonne, où des scènes du film ont été tournées. Rénine et Hortense s'y rendent, et sont témoins d'une scène effarante: Dalbrèque, armé d'une hache, court comme un fou après Rose-Andrée, la brutalise, l'entraîne dans une chaumière...</div><div align="justify"> En fait Dalbrèque et Rose-Andrée sont amants, projettent de partir pour Los Angeles, capitale mondiale du cinéma, et répétaient des rôles qu'ils comptent y proposer. C'est l'opposé de l'horrible dame à la hache, et je remarque que, si Rose-Andrée est la princesse Heureuse, les victimes d'Hermance sont plusieurs fois qualifiées de "malheureuses".<br /> Leblanc parle de Los Angeles, et non de son quartier spécialisé <u>H</u>ollywood, "bois de houx". La forêt de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_de_Brotonne#Patrimoine_culturel_immat%C3%A9riel" target="_blank">Brotonne</a> a un aspect sacré, ce serait un <i><u>holy wood</u></i>...<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihXUzqhws3cLUllm-V2sUKs5NGHN8zMGfuG6JsV31_YLxVXAhdsVHN_GxB-FHZXwdR2eWRvOO8k1p-oEtHX7DBByotEYo2YdP-QPlIh_nmdgteFyziTiTCsSVBXnrUMhhrS5MSHAs3Ya5N0czXYPip-oBBTmcOv7XIZSIXQjhW3eIVvp8mLQ9PUzOpFm3b/s250/Brotonne2.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="167" data-original-width="250" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihXUzqhws3cLUllm-V2sUKs5NGHN8zMGfuG6JsV31_YLxVXAhdsVHN_GxB-FHZXwdR2eWRvOO8k1p-oEtHX7DBByotEYo2YdP-QPlIh_nmdgteFyziTiTCsSVBXnrUMhhrS5MSHAs3Ya5N0czXYPip-oBBTmcOv7XIZSIXQjhW3eIVvp8mLQ9PUzOpFm3b/s1600/Brotonne2.JPG" width="250" /></a></div> Cette forêt est l'une des plus grandes <u>hêtraies</u> de France. Elle fait face à l'abbaye de St-Wandrille, l'une des abbayes intervenant dans le dessin de la Grande Ourse dans <i>La comtesse de Cagliostro</i>.<br /><br /> Dans <i>La dame à la hache</i><span style="text-align: left;"> est révélé que le prince Rénine habite boulevard Haussmann, soit dans le <u>huitième</u>.</span></div><div align="justify"> Dans <i>813</i>, le prince Paul Sernine (anagramme d'Arsène Lupin) habite également <span style="text-align: left;">boulevard Haussmann. </span><br /><br /> Si je ne décèle pas d'allusion à une oeuvre extérieure dans cette nouvelle, je remarque qu'au moment où Leblanc imaginait la tueuse en série Hermance sévissait <u>Haarmann</u>, le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fritz_Haarmann" target="_blank">boucher de Hanovre</a> (<u>Hannover</u> en allemand), auquel sont attribuées 27 victimes (de 1918 à 1924).<br /><br /> Il ne reste plus qu'une histoire, centrale, <i>Le cas de Jean-Louis</i>, et elle relève à la fois du tragique et du comique. Tragique, car elle s'ouvre sur la tentative de suicide de la fiancée de Jean-Louis, comique, car son cas déclenche l'<u>hilarité</u> d'Hortense.<br /><blockquote>Hortense, à mesure que le dénouement approchait, s’était laissé gagner par une hilarité qu’elle contenait avec peine et dont le jeune homme ne pouvait manquer de s’apercevoir.</blockquote> Dans un coin reculé du Finistère sont jadis nés le même jour deux garçons, <span style="text-align: left;">Jean Vaubois et</span><span style="text-align: left;"> Louis d’Ormival. Débordée, la sage-femme a installé à la va-vite les nouveau-nés pour s'occuper des mères, et s'est avisée ensuite que l'un des bébés était mort, mais elle ne savait lequel... Les deux mères ont refusé de trancher, et ont élevé ensemble, en se haïssant l'une l'autre, le survivant, rebaptisé Jean-Louis, né de père inconnu.</span><span style="text-align: left;"><br /></span> Ceci pourrait faire penser à un cas inverse, dans <i>L'affaire Lerouge</i>, de Gaboriau, où deux fils se disputent le même mère.<br /> Une affaire d'<u>hérédité</u>, mais le mot n'apparaît pas. On y trouve en revanche "<u>habitude</u>" car Jean-Louis s'est habitué à cette situation invivable, et à rompu ses fiançailles.<br /> Rénine trouve une solution, en allant consulter la sage-femme, habitant "au centre de Car<u>h</u>aix". Il m'a paru que l'H au centre de ce mot pouvait être significatif, dans cette histoire qui serait au centre des 8+1 aventures.<br /><br /> Le Finistère peut évoquer <i>L'île aux trente cercueils</i> (1919)<span style="text-align: left;">, où Véronique d'Hergemont est attirée dans le Finistère</span><span style="text-align: left;"> par la piste des inscriptions Vd'H, ses initiales. La piste la conduit à Sarek, dont les 30 habitants vont être exterminés, 22 d'un coup, les 8 autres par petits groupes. Je m'étais demandé si ce schéma n'était pas en rapport avec les deux seuls nombres français dont l'initiale vaut ordinalement le cardinal, Huit et Vingt-deux.</span></div><div align="justify"> J'avais vu une corrélation avec le détective déclarant à Vd'H que sa double mission était "achevée", HV?<br /><br /> Le mot "<u>habitude</u>" a deux autres occurrences dans le recueil, dans la dernière histoire, et dans la première, où il concerne la répétition des 8 coups de l'horloge:<br /><blockquote>Une seconde fois, selon l’habitude, l’horloge se mit à sonner. Huit coups retentirent. Rénine referma la gaine, et, sans se dessaisir de la longue-vue, continua son inspection.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM9F2LE-Z_Xxt5hcm70HHe2TDb8Fd88VZlfxDE8qQX3jqnQb4yh6SkgLbbexzXh2-xO_42edEg8nZPLLmY1rO8dIy4gbe5JRWzRzSl3YbOygfVo8NmKbMSoNmEsOzSim6UtHze3AjDWOZDgPzEQMCTvw0AYDfuifaKDbz52MFdDd-ZG3HFmPoKSBKkle47/s832/Gaine_Comtoise.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="832" data-original-width="200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM9F2LE-Z_Xxt5hcm70HHe2TDb8Fd88VZlfxDE8qQX3jqnQb4yh6SkgLbbexzXh2-xO_42edEg8nZPLLmY1rO8dIy4gbe5JRWzRzSl3YbOygfVo8NmKbMSoNmEsOzSim6UtHze3AjDWOZDgPzEQMCTvw0AYDfuifaKDbz52MFdDd-ZG3HFmPoKSBKkle47/s320/Gaine_Comtoise.jpg" width="77" /></a></div> Le mot "habitude" ne me semble pas s'imposer ici. Ma relecture m'a fait m'interroger sur ce qu'était une gaine, c'est la menuiserie qui entoure le mécanisme d'une <a href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Horloge_comtoise" target="_blank">horloge comtoise</a>.<br /> Les paragraphes précédents énonçaient:<br /><div align="justify"></div><blockquote><div align="justify">Il se pencha et, du fond de la gaine, il tira un tube de métal que les poids dissimulaient, et qu’il tourna vers le jour.</div><div align="justify">– Une longue-vue, dit-il pensivement… Pourquoi l’a-t-on cachée là?... Et on l’a laissée dans toute sa longueur… C’est bizarre… Que signifie...?</div></blockquote><div align="justify"></div> Cette formulation "toute sa longueur" m'a paru étayer une hypothèse envisagée jadis, mais laissée de côté par souci de bienséance.<br /><div align="justify"> Le couple "huit-nuit" est un cas d'école en linguistique, avec des ressemblances immédiates dans une <a href="https://www.culture-generale.fr/expressions/7833-huitnuit-pourquoi-cette-relation-etrange" target="_blank">quinzaine</a> de langues (<i>acht-Nacht, eight-night, otto-notte</i>), mais le H de "huit" n'a aucune raison étymologique.</div><div align="justify"> Le chiffre aurait dû s'écrire "uit", et s'écrit encore ainsi en picard, mais, lorsque le u et le v étaient confondus, les grammairiens y ont ajouté un h pour le différencier du substantif <i>uit</i> ou <i>vit</i>, "organe viril". D'autres mots sont dans le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/H_aspir%C3%A9_en_fran%C3%A7ais#Mots_commen.C3.A7ant_par_hu-" target="_blank">même cas</a>.</div><div align="justify"> A propos de "cas", Leblanc aggraverait le sien, car "cas" est aussi une désignation des organes sexuels, masculins ou féminins, employée par les <a href="http://www.dg77.net/pages/langage/c/cas.htm" target="_blank">meilleurs auteurs</a>, tel Brantôme ou La Fontaine. J'ai appris cela par la chanson <a href="https://lyricstranslate.com/fr/ars-antiqua-de-paris-un-satyre-cornu-lyrics.html" target="_blank"><i>Un satyre cornu</i></a>. Que penser alors du "cas" de Jean-Louis, en quelque sorte émasculé par ses deux mères?</div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mb8SiLoNhyNvdyrHd5Pv3RJUHFzyE_pWErHVy5E3189kovLfEpEumqf29RKl_IUo8Y_P6gXSgahSYsVkdr8X7YQDpQi9WJBKV9r6HxOnmW8Iv-PYzScv-w6s1O58s6_LVZFFopsdnTrLpss-VSM_D9guc1gMMaAw8wuapfmTdXgnyf1Gt9lbBhO2rg_9/s673/longue-vue-pirate.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="673" data-original-width="181" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4mb8SiLoNhyNvdyrHd5Pv3RJUHFzyE_pWErHVy5E3189kovLfEpEumqf29RKl_IUo8Y_P6gXSgahSYsVkdr8X7YQDpQi9WJBKV9r6HxOnmW8Iv-PYzScv-w6s1O58s6_LVZFFopsdnTrLpss-VSM_D9guc1gMMaAw8wuapfmTdXgnyf1Gt9lbBhO2rg_9/s320/longue-vue-pirate.jpg" width="86" /></a></div> Je sais aussi depuis longtemps que "gaine" à la même <a href="https://www.cnrtl.fr/etymologie/vagin" target="_blank">étymologie</a> que "vagin". Que penser alors de la longue-vue introduite "dans toute sa longueur" dans la gaine de l'horloge? La longue-vue est un instrument extensible, comme certain organe anatomique. Sans être un lecteur assidu de cochoncetés, j'ai souvenir de phrases telle "Il s'enfonça en elle de toute sa longueur". Il me semble l'avoir notamment lu dans des SAS, où le "il" est un autre prince, le prince Malko.<br /><div align="justify"> Après avoir retiré la longue-vue de la gaine, Rénine trouve où elle s'adapte:</div><div align="justify"></div><blockquote><div align="justify"> Il arracha ces plantes et enleva cette terre, ce qui débarrassa l’orifice d’un trou de vingt centimètres de diamètre, qui perçait le mur de part en part. S’étant penché, Rénine constata que cette fissure, étroite et profonde, dirigeait fatalement le regard, par-dessus le sommet tassé des arbres et suivant la coupure de la colline, jusqu’à la tour de lierre.</div><div align="justify"> Au fond de ce conduit, dans une sorte de rainure qui courait comme une rigole, la longue-vue trouva sa place, et si exactement qu’il eût été impossible de la bouger, si peu que ce fût, vers la droite ou vers la gauche…</div></blockquote><div align="justify"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij-Ie0U40q3PxAeoQxk_FowbX2c3nss7ZAzxALUhdZVh960rGrX0sB8_FKbrtpnemYhXbscKgRdGzXEXQXqdB4r8L0iaOUaPfU_vH3JoeqfWuiP404I_I5RRfABvff7VDTx4xCPpkkF9xaqE1uhcd6mifw2_6loi4TRyFmZs_m20_BkT5sfgF2Zd3_MB22/s220/descrieres.PNG" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="220" data-original-width="116" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij-Ie0U40q3PxAeoQxk_FowbX2c3nss7ZAzxALUhdZVh960rGrX0sB8_FKbrtpnemYhXbscKgRdGzXEXQXqdB4r8L0iaOUaPfU_vH3JoeqfWuiP404I_I5RRfABvff7VDTx4xCPpkkF9xaqE1uhcd6mifw2_6loi4TRyFmZs_m20_BkT5sfgF2Zd3_MB22/s1600/descrieres.PNG" width="116" /></a></div> La découverte a été respectée dans l'épisode de la série <i>Arsène Lupin</i> (8<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> de la saison 2!)</span><span style="text-align: left;"> </span></div><div align="justify"> Si la dernière histoire se conclut par un baiser passionné entre Rénine et Hortense, voir supra (<a href="https://fr.wikisource.org/wiki/%C2%AB_Au_dieu_Mercure_%C2%BB" target="_blank">en lien</a>), il est assez clair que les choses vont aller plus loin, et que Rénine trouvera chez Hortense un orifice, un trou, une fissure, un conduit pour y caser au mieux son long vit... Après le huitième coup de l'horloge, un autre coup va être tiré.</div><div align="justify"><div align="justify"> Si les ébats amoureux sont presque toujours allusifs dans la saga lupinienne, il est au moins évident qu'Arsène est un chaud Lupin, multipliant les conquêtes, au moins une dans chaque grande aventure, <span style="text-align: left;">Clarisse, Josie, Clotilde, Raymonde, Aurélie, Florence, Arlette, Bertrande, Catherine, Alexandra, Faustine, Patricia...</span></div><br /></div><div align="justify"><div align="justify"> Parallèlement à cette saga, d'autres romans de Leblanc sont nettement grivois, comme <i>L'image de la femme nue</i> (1934) et <i>Le scandale du gazon bleu</i> (1935).</div><br /></div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div> Une petite nouveauté encore. Dans cette affaire où les 8 ont tous les <u>honneurs</u>, on pourrait s'étonner que les dates clés soient le 5 septembre et le 5 décembre, et non les 8. Or le 8 septembre et le 8 décembre fêtent dans le calendrier chrétien la Nativité de Marie et sa conception.</div><div align="justify"> J'avais vu que le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/10/triangles.html" target="_blank">5 septembre</a> était aussi une date anniversaire dans un roman de Jules Verne, dans son chapitre 8, où le héros <span style="text-align: left;">découvre au sommet de l</span>a tour du Taureau <span style="text-align: left;">un redoutable canon pointé vers la ville où vit sa bien-aimée.</span></div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div><br /></div><div align="justify"><div align="justify"> Si ces supputations sur <i style="text-align: left;">Les huit coups de l'horloge</i><span style="text-align: left;"> ont quelque validité, elles étayent mes supputations sur d'autres oeuvres de Leblanc, notamment <i>L'agence Barnett & Cie</i> (1928), autre recueil de 8 nouvelles faisant intervenir un personnage que Leblanc présente comme un avatar de Lupin, mais qui a lui aussi sa propre personnalité.</span></div> Je n'avais pas trouvé jadis de schéma d'ensemble pour ce recueil, mais vu une curiosité en superposant les deux. Le titre le plus court des <i style="text-align: left;">Huit coups de l'horloge</i><span style="text-align: left;"> a 12 lettres, celui de </span><i style="text-align: left;">L'agence Barnett</i><span style="text-align: left;"> 17 lettres. En alignant les 6</span><sup style="text-align: left;">es</sup><span style="text-align: left;"> titres on obtient:</span></div><div align="justify"><div align="justify"><span style="font-family: courier;"> LADAMEALAHAC HE</span></div><span style="font-family: courier;">LEHASARDFAITDESMI RACLES</span></div><div align="justify"><div align="justify">faisant apparaître <u>Héraclès</u>, Hercule, assurément le plus connu des héros auxquels est assigné un nombre précis d'exploits (et 6+6=12).</div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"> Je reprends ce 28/11 l'écriture du billet écrit en grande partie hier. J'ai souvent des révélations au réveil, et ce matin il m'est venu que Rénine est presque toujours appelé "Rénine" dans le recueil (399 occurrences), et jamais "Serge" tout seul (9 occurrences (parmi les 399) de "Serge Rénine", 34 de "prince Rénine").</div><div align="justify"><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEaiUc1ZU_8Etveb7uIxK5TdNvLMjIbq-Y_OFtUbfmwKG8rU2ZRjdMq0c9H13phj5plM9TIhnFXuiRTnpyw7JAz6Xj6dMUMNomX4L59DRezKUr4ewZHM9xALuqPwx6VhTLhCXcRX4qBOsfwE7Q2L6T52oWHbd-sWWyvAjrQK2nlmVojAfLgjzRmrid-jRT/s456/D22920.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="276" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEaiUc1ZU_8Etveb7uIxK5TdNvLMjIbq-Y_OFtUbfmwKG8rU2ZRjdMq0c9H13phj5plM9TIhnFXuiRTnpyw7JAz6Xj6dMUMNomX4L59DRezKUr4ewZHM9xALuqPwx6VhTLhCXcRX4qBOsfwE7Q2L6T52oWHbd-sWWyvAjrQK2nlmVojAfLgjzRmrid-jRT/w155-h256/D22920.jpg" width="155" /></a></div> Or, il suffit d'enlever un N à Ré<u>n</u>ine pour réunir Rénine et Hortense (236 occurrences) en une célébrité:</div></div></div></div></div>REINE HORTENSE</div><div align="justify"><div align="justify"> Je soupçonne Leblanc d'avoir joué dans <span style="text-align: left;"><i>La lettre d'amour du roi George </i></span><span style="text-align: left;">avec les lettres 13 et 14, M et N, "aime" et "haine", et ici la perte d'un N mènerait Rénine-Hortense, en 14 lettres, à Reine-Hortense, en 13 lettres.</span></div><div align="justify"><div align="justify"><div align="justify"> Selon une croyance <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/12/drolls-de-dreamers.html" target="_blank">familiale</a>, mon arrière-grand-père serait un bâtard de Badinguet, ainsi Hortense de Beauharnais serait ma quadrisaïeule...</div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"> Une petite chose encore, en marge. Christophe Reig signale un autre mâle tournant autour de la belle Hortense, Morgan, évidente anagramme du prince Gorman(dzoï), descendant d'Arnaut Daniel(dzoï).</div><div align="justify"><div align="justify"> Or, un autre polardeux méritant selon moi une étude approfondie est Daniel Nathan, alias Frederic Dannay, alias Ellery Queen. Dans une nouvelle de Queen, <i>My queer dean!</i>, un doyen qui a tendance à décaler les sons a été assailli, et dénonce son agresseur avant de sombrer dans le coma: "Gorman". On arrête le professeur Gorman, alors que le doyen entendait désigner Morgan Naseby.</div><div align="justify"><div align="justify"> Il est fort possible que Roubaud ait connu cette nouvelle, les fondateurs de l'Oulipo, Queneau et Le Lionnais, étant tous deux de fervents amateurs de polars.</div><div align="justify"><div align="justify"> Il semble par ailleurs que le nom Morgan suscite les anagrammes, car dans un roman signé Jules Verne, mais en fait écrit par son fils Michel, <i>L'agence Thompson and C°</i>, le marquis de Gramond se cache sous le nom Morgand.</div><div align="justify"><div align="justify"> Qu'un Michel<span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">et un</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">Daniel</span><span style="text-align: left;"> soient associés à une presque identique anagramme me rappelle que ces noms interviennent aussi dans une fort ancienne <a href="https://quaternite.blogspot.com/2014/04/la-preuve-par-19.html" target="_blank">anagramme</a> hébraïque.</span></div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><div align="justify"> Enfin, "ce qui n'est pas vérifié par le hasard n'a aucune validité", disait Bellmer, et une coïncidence est survenue hier à 20:38 sur la liste Oulipo, après que j'ai rédigé mes hypothèses sur le vit. Je ne crois pas avoir jamais utilisé ce substantif précédemment sur <i>Quaternité</i>.</div><div align="justify"><div align="justify"> Je n'ai pas souvenir non plus de l'avoir vu sur la liste Oulipo, mais il est difficile de le vérifier, vu l'homonymie avec le verbe (renseignements pris, il y a eu une vingtaine d'occurrences depuis 1996, 3 m'étant dues). Toujours est-il qu'Alexandre, déjà signalé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/06/saint-sonnet.html" style="text-align: left;" target="_blank">ici</a><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">et </span><a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/06/et-le-dixieme-jour-sanctifiera-la_5.html" style="text-align: left;" target="_blank">là</a><span style="text-align: left;">, a publié hier quelques hommages aux membres (!) de la liste, dont ces haïkus isogrammes mentionnant Robert (Rapilly, souvent cité, notamment <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/07/prenom-elisabeth-nom-declare-lovendale.html" target="_blank">ici</a>) et moi:</span></div><blockquote>Enrober ton vit<br />Le rend unique. Roule<br />Le ver, Émilie.<br />-<br />En Robert, on vit<br />Le rendu niquer où le<br />Levé Rémi lie.</blockquote> Incidemment, j'avais déjà utilisé "enrober-en Robert" dans un sonnet isogramme donné sur le lien précédent.</div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div> Je n'ai hélas plus guère d'occasions de me "lever", comme dit Alexandre, hormis, comme disait Arthur, pour chercher Hortense...</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-80809981821584815222023-11-22T11:22:00.023+01:002023-12-06T10:52:20.085+01:00Encore !<div align="justify" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></div><p style="text-align: right;"> à Noël et Léon</p><div align="justify"> Encore <i>Novel Roman</i>, car les nouvelles découvertes du précédent billet ont remué mes quelques neurones encore actifs, et amené un dessillement qui aurait pu se produire bien plus tôt.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLOx_q3j_ddF4hikvQuaAeRguAwolupO2VchoadTeK0ZJ6q8IKEtZ60CgZGVul4v8xvF6DmP0kMXa-p4t3o8U-0C8SuHPd-Tq8H7flJGp8UOgQXOrOPaGLp80lqYfHsQebVR7s7ZW2vxhlxp3jHo1A2yFSAfe-Gm3AJgqJ-al1li1gsVls6pnmCv7xOgW2/s110/gare.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="110" data-original-width="110" height="110" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLOx_q3j_ddF4hikvQuaAeRguAwolupO2VchoadTeK0ZJ6q8IKEtZ60CgZGVul4v8xvF6DmP0kMXa-p4t3o8U-0C8SuHPd-Tq8H7flJGp8UOgQXOrOPaGLp80lqYfHsQebVR7s7ZW2vxhlxp3jHo1A2yFSAfe-Gm3AJgqJ-al1li1gsVls6pnmCv7xOgW2/s1600/gare.PNG" width="110" /></a></div> Au plus bref, ma réalisation en 2018 du projet de 1998 <i>Novel Roman</i> a été initiée par une série de coïncidences liées, la première étant la découverte en février 2017 d'un "roman", appellation explicite d'une grille de 9x9 lettres dans le numéro 9 de <i>Formules</i>.<br /> J'ai donc écrit <i>Novel Roman</i> <span style="text-align: left;">d'avril 18 à novembre 18. Le dernier chapitre a été fini au moment où je découvrais le roman <i>Letters</i> de John Barth, roman dont un point essentiel est l'écriture d'un roman par un ordinateur, roman dont le titre prévu est <i>Novel</i>. Le premier essai est un échec, et une seconde tentative vise à l'écriture de la première oeuvre de "numérature", intitulée <i>Numbers</i>, dont le résultat est suggéré être le roman </span><i style="text-align: left;">Letters</i><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">lui-même, celui que le lecteur a en main. Le sous-titre du roman est contenu dans son titre, exprimé en couverture par cette grille de lettres formant LETTERS:</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSSFpDrUvWLkZwjoTNZYc6O-6Y-aGv3UF0SKXV_jd15l4gOSHRh-I1j_v4w6f4RubaPSDKmDEkGa5WFRUq_gILDd1k_wsQWcoVVK3ljvSpWwhyphenhyphenpMYSAIYBQALW5sSAedne9H8bphuCorrL/s1600/lett.PNG"><img border="0" data-original-height="211" data-original-width="629" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSSFpDrUvWLkZwjoTNZYc6O-6Y-aGv3UF0SKXV_jd15l4gOSHRh-I1j_v4w6f4RubaPSDKmDEkGa5WFRUq_gILDd1k_wsQWcoVVK3ljvSpWwhyphenhyphenpMYSAIYBQALW5sSAedne9H8bphuCorrL/s400/lett.PNG" width="400" /></a></div> Ainsi, si le premier projet s'était déroulé comme prévu, le sous-titre du roman aurait pu former son titre, NOVEL.<div align="justify"> Cette grille est donnée dans le même numéro 9 de <i>Formules</i> contenant la grille "roman" de Cyril Epstein, où apparaît le mot ROMAN. De même le mot NOVEL apparaît dans la grille de Barth, et ils sont presque superposables dans les textes en clair, où ce sont dans les deux cas les 5<span style="vertical-align: super;">es</span> mots:</div><span style="font-family: courier;">AN OLD TIME EPISTOLARY<b> NOVEL</b><br />GARE OPERA IWAN MANON<b> ROMAN</b></span><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"> Un autre point commun n'a pas encore été souligné. Il est important pour l'initiateur du projet du <i>Revolutionary Novel</i> (ou RN) que NOVEL soit un mot de 5 lettres, ainsi le projet court sur 5 ans, identifiés par les lettres N-O-V-E-L. Un essai est effectué lors de l'an V, et l'ordi commence effectivement par imprimer les lettres NO, mais il poursuit avec TES.</div><div style="text-align: justify;"> L'essai est arrêté là, le titre devenant NOTES au lieu du NOVEL prévu.</div><div style="text-align: justify;"> Un nouvel essai survient l'an L, et l'ordinateur pond une série de nombres, débutant par</div><div style="text-align: justify;">1 14 1 7 18 1 13..., </div><div style="text-align: justify;">soit, selon les rangs des lettres,</div><div style="text-align: justify;">ANAGRAM ("anagramme" en anglais).</div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ15leB7HgE-Gt5CesiSuccFFTI610ENEkCqeiP3ed0Kvqa0zxk1AsioVBKqiEZFtlq1TYsRRw4CyN_YESUeQ-wvMGQU6ZTVi9q2p1OaKdMtu2nfWaig2z-s3wE0qgPRuQgRCzHZnmt4I/s1600/GAREOPERA.PNG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="182" data-original-width="151" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ15leB7HgE-Gt5CesiSuccFFTI610ENEkCqeiP3ed0Kvqa0zxk1AsioVBKqiEZFtlq1TYsRRw4CyN_YESUeQ-wvMGQU6ZTVi9q2p1OaKdMtu2nfWaig2z-s3wE0qgPRuQgRCzHZnmt4I/s200/GAREOPERA.PNG" width="100" /></a></div><div> Or, le premier codage aisément perceptible dans la grille de Cyril Epstein est la dernière colonne, <br />ANAGRAMME.<br /> L'anagramme est au premier plan de <i>Novel Roman</i>, enquête sur l'héritage de V.A. Monlorné, ayant légué ses milliards à toutes les personnes dont les nom-prénom sont l'anagramme de son nom. <br /><br /> Je reviens sur les circonstances des découvertes des grilles.<br /> Le 14 février 2017, je suis allé au club de lecture d’Esparron. J'avais emmené pour les y présenter quelques-uns de
mes textes dont celui paru dans le <i>Formules </i>n° 9. Il faisait beau
et j'ai d'abord fait un tour au bord du lac. Je prévoyais de m'asseoir
un moment pour lire le livre que je pensais trouver dans ma boîte en
partant, <i>Les lieux-dits</i> de Ricardou, commandé dans son édition originale, mais il n'était pas encore arrivé.<br />
J'ai donc feuilleté ce copieux <i>Formules</i>, 456 pages, et m'y suis arrêté sur le texte de Cyril Epstein, <i>Ecrire en colonne</i>, page 249 à 256. On peut le télécharger sur <a href="http://www.formules.net/revue/09/index.htm">le site</a> de la revue.<br />
Je n'ai pas tardé à repérer les possibilités de lecture verticale dans la grille, je n'y reviens pas.<br /><br /> Il y avait aussi plusieurs échos avec ma propre grille dans ce même numéro, et les mois suivants m'ont amené à considérer 5 grilles de lettres, ces deux-là, celle de Ricardou gouvernant la structure des <i style="text-align: left;">Lieux-dits</i><span style="text-align: left;">, une grille analogue que j'avais composés en 1998 pour </span><i style="text-align: left;">Novel Roman</i><span style="text-align: left;">, et la grille de Robert Rapilly.</span></div><div> J'ai déjà énoncé un point qui me semble avec du recul essentiel, mais je ne l'ai fait qu'une fois, et il me semble utile de le répéter. <br /> Ricardou a composé sa grille de façon à répéter dans sa diagonale dextro-descendante le lieu-dit BELCROIX, où BEL est dit lié à "guerre" (<i>bellus</i> latin).<br /> Ma grille de 1998 était composée pour faire apparaître ROSENCREUTZ dans la même diagonale, avec l'allemand CREUTZ pour "croix". La diagonale de la grande grille de mon article du <i>Formules </i>n° 9 débutait par NEVOL, sans calcul, or NEVOL est le retournement de LOVEN, "lion" dans différentes langues nordiques, tandis que BEL <span style="text-align: left;">est le retournement de</span><span style="text-align: left;"> LEB</span><span style="text-align: left;">, "lion" dans différentes langues slaves</span><span style="text-align: left;">. Ci-dessous les couvertures du </span><i style="text-align: left;">Lion </i><span style="text-align: left;">de Kessel en russe et danois:</span></div><div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNRnHOgIHyQo-MiX_1Sl_5GoyegF7QLlukTJaAzXCGimcNs2Rc0YC1w1Abs04-uKaGL4mmmIvBRxicyGNsOqRGIkKZ927scQ2dDCwl0xTMX1nBbbYEexu7_KTI4idodt0qysOQvB8fsKA/s1600/lebloven.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="498" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNRnHOgIHyQo-MiX_1Sl_5GoyegF7QLlukTJaAzXCGimcNs2Rc0YC1w1Abs04-uKaGL4mmmIvBRxicyGNsOqRGIkKZ927scQ2dDCwl0xTMX1nBbbYEexu7_KTI4idodt0qysOQvB8fsKA/s320/lebloven.PNG" width="320" /></a></div><br /> J'avais disposé les 5 grilles de façon à aligner dans une même diagonale <b>BELCROIX-NEVOL</b>(AVA-ROSEN)<b>CREUTZ</b>, pour faire ressortir la correspondance entre <b>BEL CROIX</b> et <b>NEVOL CREUTZ</b>.<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB8SYyE8Epb43z7adO-H38SPfjQ7bPMGJJ2_JmTZFDwyfbB6Uq00qiDBx2AE915TRF2I3HCSSOzNSQjygt4_TrLH2Z-kTUGtvpatet5P864R2-fQON_9mOhpx2A6Y0WaVMPNI4B4lQzzw/s1600/srers.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="284" data-original-width="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB8SYyE8Epb43z7adO-H38SPfjQ7bPMGJJ2_JmTZFDwyfbB6Uq00qiDBx2AE915TRF2I3HCSSOzNSQjygt4_TrLH2Z-kTUGtvpatet5P864R2-fQON_9mOhpx2A6Y0WaVMPNI4B4lQzzw/s1600/srers.PNG" /></a></div><br />
Si je tiens à le répéter, c'est que j'ai appris depuis que le retournement de Léon en Noël était extrêmement important pour Ricardou (voir le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/11/nom-schulz-prenom-remy.html" target="_blank">précédent billet</a>). Il est assez connu que <i>leb </i>ou <i>lev </i>signifie "lion", et Ricardou qui avait une amie juive kabbaliste, Ursula à laquelle est dédiée la nouvelle <i>Gravitation</i>, aurait pu savoir que <i>lev</i> signifie "coeur" en hébreu (ou <i>lavi </i>signifie "lion", <i>levia</i> "lionne").<br /> Quoi qu'il en soit, c'est un fait que Ricardou se présente comme l'écrivain Noël Ricoeur dans ses textes symétricologiques ("coeur" équivalent à "cardio", "coeur" bien venu dans ces textes où le centre de la phrase est à l'honneur (les deux dernières phrases de la Préface sont centrées sur "coeur" et "j'en")).<br /><br /> Le lion dans ses diverses appellations, jusqu'au tokharien A, a été essentiel dès les débuts de <i>Quaternité</i>, et je suis effaré de n'avoir pas pensé, en rédigeant le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/10/en-suivant-le-phil-de-la-lumiere.html" target="_blank">récent billet</a> consacré aux doubles retournements, au cas d'école concernant l'<a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/01/babel-et-la-bete.html" target="_blank">atbash</a>: le prophète Jérémie désigne Babel par l'atbash Sesak, et Babel est le retournement de <i>lebab</i>, "coeur".<br /><br /> J'avais remarqué la présence de LEON en bas de la 2<span style="text-align: left; vertical-align: super;">e</span><span style="text-align: left;"> colonne de la grille de Rapilly, mais ce n'est qu'aujourd'hui que je m'aperçois de la possibilité d'isoler SEMBA dans la 3</span><span style="text-align: left; vertical-align: super;">e</span><span style="text-align: left;"> ligne. Il y a de multiples variantes de <i>simba</i>, "lion", dans les langues et dialectes africains, et il est facile de vérifier que la variante <a href="https://www.google.com/search?q=%22semba%22+%22lion%22&source=lmns&bih=615&biw=1366&client=firefox-b-d&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiIheTnvsuCAxVLfqQEHdqoAg0Q0pQJKAB6BAgBEAI" target="_blank"><i>semba</i></a> existe.</span><br /> J'avais aussi trouvé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/08/manon-parraina-gran-mowe.html" target="_blank">TSIMBA</a>, offrant une belle propriété atbash.<br /><br /> Ce 19/11, en rédigeant ce passage où il est question de BELCROIX et du retournement de BEL en LEB, j'ai fait un tour sur un site de streaming qui affichait en suggestion de visionnage <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Parfum_de_la_dame_en_noir_(film,_1949)" target="_blank"><i>Le parfum de la dame en noir</i></a>, de Louis Daquin (1949). Le roman m'étant <a href="https://quaternite.blogspot.com/2008/10/rien-queh-uitj-ours.html" target="_blank">essentiel</a>, j'ai eu la curiosité de regarder...<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7iNM1jD8TIB4V5U7eQOsr7mEau0AnerbyP54YYEzh4OFt4zPXbfazjrjypSo165g1Va56PXEWGqgVQ4wA4VZ5GSk93EH7saZq0R1Eek9ZOCgUw736GLnezgNC5MF8noUtnIBmwOc5RB_aFvMqgQ82kAp8CD7Ab_z-jGNIkLJTd5HtCoJR2E1U5Z6989Qk/s240/LebelCroizy.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="198" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7iNM1jD8TIB4V5U7eQOsr7mEau0AnerbyP54YYEzh4OFt4zPXbfazjrjypSo165g1Va56PXEWGqgVQ4wA4VZ5GSk93EH7saZq0R1Eek9ZOCgUw736GLnezgNC5MF8noUtnIBmwOc5RB_aFvMqgQ82kAp8CD7Ab_z-jGNIkLJTd5HtCoJR2E1U5Z6989Qk/s1600/LebelCroizy.PNG" width="198" /></a></div> C'est fort loin du roman, avec un scénario grotesque, et un écho immédiat à ce billet, car Larsan doit sa survie au docteur Croizy, directeur d'un asile, et Croizy a pour principal complice (le seul nommé) Lebel (un des premiers rôles de Piccoli). Les voici tous deux, près d'une croisée, lors d'une rencontre qui tourne à l'altercation (de fait Lebel retournera <span style="text-align: left;">ensuite sa veste pour</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">aider Rouletabille).</span></div><div> M'enfin leBEL-CROIzy, c'est à n'y pas croire... et il y a le palindrome LEBEL...<br /><br /> Lebel a pris le pseudo Ramier pour s'introduire auprès de Darzac, autre personnage venu de Leroux. Ceci pourrait renvoyer à mes coïncidences "colombe", dont le dernier avatar est <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/04/ono-mastique-1.html" target="_blank">ici</a>.<br /><br /> Autre surprise, ce scénario débile est dû à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Ferry" target="_blank">Jean Ferry</a>, que je ne connaissais qu'en tant qu'exégète de Roussel, or la suite prévue du billet concerne Roussel.<br /><br /> J'aborde maintenant ma découverte de la grille de Barth.<br /> Vers le 22 novembre 2018, j'ai réalisé que, comme le numéro 9 de <i>Formules</i> contenait la grille d'Epstein et la mienne, de même que des grilles de Rapilly, il serait bien venu d'y trouver mention de Ricardou. La version numérisée m'a permis de découvrir qu'il était cité dans l'article de Nicolas Wagner, <i>Quand lire, c'est voir</i>. <br /> Le même article présentait la grille LETTERS de John Barth, déjà vue mais qui me semblait une réalisation simpliste, de l'ordre du calligramme. Un approfondissement me fit découvrir que c'était bien plus subtil, les lettres-caractères étant disposées dans les matrices 7x5 correspondant aux 7 mois de mars à septembre 1969, commandant les envois des lettres-missives de ce roman épistolaire, ainsi que leurs expéditeurs:<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkNPxxKBnqbgAWl6bjttW2sPkzXq8Lj0mR8DHq6q6ALXBgKlIuRSS32b_NH7iCaC2aKvyP-lnkMqLvE3SEZo_FV17IlKVayX351Nt61ov6tZiauQ-pEDHausue-nXjRjCcZ_BNdxLLWiGc/s1600/letters39.PNG"><img border="0" data-original-height="189" data-original-width="691" height="108" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkNPxxKBnqbgAWl6bjttW2sPkzXq8Lj0mR8DHq6q6ALXBgKlIuRSS32b_NH7iCaC2aKvyP-lnkMqLvE3SEZo_FV17IlKVayX351Nt61ov6tZiauQ-pEDHausue-nXjRjCcZ_BNdxLLWiGc/s400/letters39.PNG" width="400" /></a></div> Ceci me fit télécharger <i>Letters</i>, l'étudier, et faire partager mes premières constatations dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/12/drolls-de-dreamers.html" target="_blank">ce billet</a>.<br /> Parallèlement, j'écrivais le dernier chapitre de <i>Novel Roman</i>, et ceci fut l'occasion d'une coïncidence mémorable. Le matin du 25 novembre, je fis remarquer par un de mes personnages que le 14 août 1908 était la section d'or de l'année. Cette date était prévue dans le projet de 1998, imposée par un schéma qui n'avait rien à voir avec le nombre d'or, auquel je ne m'intéressais pas alors.<br /> Par la suite, lorsqu'il s'est avéré qu'il semblait jouer un rôle essentiel dans ma démarche, il m'a été naturel de calculer quelles étaient les deux sections d'or de l'année. En près de 20 ans où j'ai lu tout ce qui concernait le nombre d'or, je n'ai jamais trouvé quoi que ce soit concernant la section d'or de l'année.<br /> Jusqu'à ce 25 novembre, car Jerome Bray, l'homme qui a pour projet de faire écrire par un ordinateur un roman intitulé <i>Novel</i>, est aussi un dingue du nombre d'or, et il remarque que le 14 août 1969 est le <i>Phi-point</i> de l'année.<br /> Les 5 lettres de NOVEL sont aussi reliées à ce Phi-point, et après l'essai où l'ordi transforme le titre prévu en NOTES Jerome Bray écrit: <br /><blockquote><i>What I'd thought a fiasco was the proper culmination of the first three-fifths of the project: a Five-Year Plan, so I realize now, at whose "Phi-point" I presently stand ("NOT is to ES as NOTES is to NOT").</i><br />Ce que je pensais être un fiasco constitue l'apogée appropriée des 3/<span style="text-align: left;">5</span><span style="text-align: left; vertical-align: super;">es</span><span style="text-align: left;"> du projet: un Plan de 5 ans, et je m'aperçois que je me trouve à son </span><span style="text-align: left;">"Phi-point" (</span><span style="text-align: left;">"NOT est à ES ce que NOTES est à NOT").</span></blockquote><span style="text-align: left;"></span></div><div> C'est une allusion à la suite de Fibonacci, où 3/2 et 5/3 sont des approximations successives du nombre d'or.<br /> Lors du second essai du 1<span style="text-align: left; vertical-align: super;">er</span><span style="text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6GanEMNOk09dxqpS7QhSSoT-scJ7yv8zxeiew8uMCbjnpEJnPY1RqiQRz6nii_zecZIa1EPa2RytHO2ZcZDE225EsNJUZvyYJb7pCxYuCSf1XrJccnsLOVYVv0AlCZhcOlbW3QxM_lb4k/s1600/letters.PNG" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="210" data-original-width="247" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6GanEMNOk09dxqpS7QhSSoT-scJ7yv8zxeiew8uMCbjnpEJnPY1RqiQRz6nii_zecZIa1EPa2RytHO2ZcZDE225EsNJUZvyYJb7pCxYuCSf1XrJccnsLOVYVv0AlCZhcOlbW3QxM_lb4k/s200/letters.PNG" width="200" /></a> avril 1969, où l'ordi ne pond que des chiffres, Bray décide de le reprogrammer pour un Plan de 7 ans, et une oeuvre qui aurait pour titre NUMBERS. Ceci peut laisser deviner au lecteur que l'ordi va à nouveau faire des siennes, et rebaptiser l'oeuvre LETTERS, le roman épistolaire qu'il est en train de lire.</span><br /> Ainsi, le NOVEL de départ est devenu LETTERS, et si une traduction française avait été possible, ç'aurait été<br />LETTRES ROMAN = 99 61 = NOUVEAU ROMAN,<br />61 étant le Phi-point de 99, et 99 61 étant l'anagramme de 1969, qui est aussi l'année de parution des <i>Lieux-dits</i>, où l'anagramme est aussi au <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/08/sinople-rouge-comme-le-vert.html" target="_blank">premier plan</a>, avec L'ESPION EPSILON, le square LENPOIS, le SINOPLE...<br /><br /> J'en ai déjà parlé, avec maints compléments, mais voici du neuf.<br /> La nouveauté qui a d'abord motivé ce billet était les grilles "roman" et "novel", en relation avec le début et la fin de mon <i>Novel Roman</i>. Ce sont dans les deux cas les 5<span style="text-align: left; vertical-align: super;">es</span><span style="text-align: left;"> mots des grilles, mais ils ne se superposent pas exactement, car le premier occupe les rangs 19-20-21-22-23, l'autre les rangs 20-21-22-23-24.<br /> J'ai eu la curiosité d'ajouter ces nombres, 105 et 110, somme 215, 5 fois 43. Or, en se souvenant du rapport 3/5 évoqué plus haut par Jerome Bray,<br />NOVEL ROMAN = 68 + 61 = 129 = 3 fois 43.<br /> Ainsi, à l'hébraïque, les consonnes NVL RMN occuperaient les rangs de somme 129.<br /> J'avais utilisé le fait que NVL, </span><span style="font-family: times; font-size: medium;">נבל</span>, <i>neval</i> signifie "sot", "vil", "fou", en hébreu, et <i>moron</i> à peu près la même chose en grec, pour baptiser un personnage de <i>Novel Roman</i> Neval Moron. J'ai la curiosité aujourd'hui de chercher en ligne MRN, <span style="font-family: times; font-size: medium;">רמן</span>, et la première page, du Wikipedia hébreu, livre, après <a href="https://he-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/%D7%9E%D7%A8%D7%9F_(%D7%AA%D7%95%D7%90%D7%A8)?_x_tr_sl=iw&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc" target="_blank">traduction</a>, ceci:<br /><blockquote>Maran: <span style="text-align: left;">crétin</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">(lituanien), crétin (hassidique), est un titre d'honneur pour les rabbins.</span></blockquote><span style="text-align: left;"></span></div><div> Drôle d'honneur...<br /><br /> J'ai encore eu la curiosité de regarder quelle était la phrase 215 de la Préface symétricologique de Ricardou, et c'est une phrase qui compte 129 mots, de fait la seule parmi les 328 phrases du texte à compter 129 mots.<br /> Je l'avais vue en rédigeant le précédent billet, et avais hésité à la citer, m'en tenant à la phrase 129, le première à parler du livre <i>Les romances</i><i style="text-align: left;"> nouvelles</i>, à comprendre <i>Le nouveau roman</i>, l'essai de Ricardou paru en 1973. La suivante est la phrase 160, avec<br />NOUVEAU ROMAN = 99+61 = 160.<br /><br /> Voici donc les 129 mots (=NOVEL ROMAN) de cette phrase 215:<br /><i></i><blockquote><i> Quant au sublime Raymond Roussel, si méconnu de maints lettrés, malgré leurs grands airs (sauf, nul ne l'ignore, par les successives intégrales cuvées des annuels congrégatifs), et qui, à moins que je confonde, dans un des quatre chants de </i>Nouvelles Impressions d'Afrique<i> (au juste instant d'offrir dans sa vigueur le principe du "contre-erratum", ou, si tu préfères, opportunément, des érésies venues peut-être d'un calcul), a su, disais-je, par bonheur fustiger l'intempérance de lecture (ce n'est pas lui qui souligne), avec son célèbre "lire souvent égale être leurré", n'est-ce pas une entière étude, intitulée, pourquoi non, eu égard au sujet, </i>Lascivité roussellienne<i>, qu’il eût fallu, en dépit d'une crasse paresse, depuis belle lurette consentir à ses somptueux dispositifs provocants ?</i></blockquote> J'ai envisagé dans le précédent billet une hypothèse rendant compte du choix de Ricardou d'appeler son essai <i>Les romances</i><i style="text-align: left;"> nouvelles</i><span style="text-align: left;">, et d'en donner une représentation correspondant au logo de son éditeur, <b>les impressions nouvelles</b>.</span></div><div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8P0REsQPm8K8WPCGyoRzPuH8MzoLy-QlyntbEAR-HgOYFnp9zj7IQH4d1vOecG8IvDIwGph7jysonAdpwyuPyh80nBH_FhAd1sGZTM0hnZIS5qOw31MwqPZWtkkAN0aLZj8Nf1SIbuPE/s1600/Num%25C3%25A9risation_20180219+%25282%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="284" data-original-width="558" height="162" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8P0REsQPm8K8WPCGyoRzPuH8MzoLy-QlyntbEAR-HgOYFnp9zj7IQH4d1vOecG8IvDIwGph7jysonAdpwyuPyh80nBH_FhAd1sGZTM0hnZIS5qOw31MwqPZWtkkAN0aLZj8Nf1SIbuPE/s320/Num%25C3%25A9risation_20180219+%25282%2529.jpg" width="320" /></a></div> <br /> Il va de soi que le nom de la maison est issu en droite ligne du titre de Roussel, <i>Nouvelles Impressions d'Afrique</i>, et, si Ricardou ne l'a pas choisi lui-même, au moins l'a-t-il approuvé, car le but premier de la maison était d'éditer l'oeuvre textique de Ricardou.<br /> Il existe donc un lien immédiat entre <i>Nouvelles Impressions d'Afrique</i>,<span style="text-align: left;"> </span><b style="text-align: left;">les impressions nouvelles</b><span style="text-align: left;">,</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">et </span><i style="text-align: left;">Les romances</i><i style="text-align: left;"> nouvelles</i><span style="text-align: left;"> (c'est-à-dire </span><i style="text-align: left;">Le nouveau roman</i><span style="text-align: left;">).</span></div><div> Je remarque que la césure 68-61, correspondant à NOVEL ROMAN, tombe sur le mot "<i>calcul"</i>, à la fin d'une parenthèse.<br /> Dans une phrase de 129 mots, le centre tombe à la position 65, valeur de CENTRE, ici occupée par "<i>peut-être"</i>.<br /><br /> Il n'y a qu'une seule autre phrase contenant "<i style="text-align: left;">Nouvelles Impressions d'Afrique</i><span style="text-align: left;">", la phrase 177 qui a 108 mots, centrés précisément sur </span><span style="text-align: left;">"</span><i style="text-align: left;">Nouvelles Impressions d'Afrique</i><span style="text-align: left;">". Je rappelle que "</span><i style="text-align: left;">Les romances</i><i style="text-align: left;"> nouvelles</i><span style="text-align: left;">" occupe une place centrale au second degré (au centre de la seconde partie de la phrase 160).</span></div><div> J'avais envisagé de la citer dans le précédent billet, parce qu'elle fait le lien entre le mot "nouvelle" et le nombre "9". La voici telle qu'elle apparaît page 52: <blockquote><i> Inexorable, par exemple, selon un saccage ahurissant, sous la tranquille certitude que l'adjectif "nouvelle", après tout, convient à ce qui fait "neuf", et sachant qu'il avait eu bien sûr la politesse d'écriture (c'est la moindre) d'expliquer ainsi, ailleurs, au préalable, le degré neuf des parenthèses dans les </i>Nouvelles Impressions d'Afrique<i> (lesquelles, tant qu'à faire, assurent, proche un "contre-erratum", ce n'est pas moi qui souligne, que "lire souvent égale être leurré", et songent à offrir quatre chants au lecteur), il n'avait pas craint, dès son premier recueil, d'adjoindre une complète histoire aux huit que demandait le trop fétiche numéro.</i></blockquote> C'est aussi l'une des phrases reprises ensuite numérotées, pages 95-96, mais avec 3 mots de moins (<i style="text-align: left;">proche un "contre-erratum"</i><span style="text-align: left;">), si bien que le centre en est "</span><i style="text-align: left;">Nouvelles</i><span style="text-align: left;">" (parmi 105 mots, et les rangs de ROMAN dans la grille d'Epstein totalisent 105).</span></div><div> Probablement pas par hasard, Ricardou y détaille 9 symétries (dont certaines semblent faiblardes), aux rangs 7, 14-15, 23, 25, 26, 33, 35, 39, et 45, parmi lesquelles "(23) neuf" face à "lecteur (23)": la nouvelle romance demande un lecteur neuf.<br /> A la position 45, la symétrie "<i>préalable-faire</i>" de la phrase numérotée était absente page 52, où apparaissent les correspondances "<i>préalable-un</i>" et "<i>neuf-faire</i>", ce qui pourrait faire sens, d'autant qu'une symétrie revendiquée est "<i>nouvelle-premier</i>". Il y a bien eu "un premier préalable" à cette Préface, "faire 9 nouvelles"...<br /><br /> Ceci me conduit à revoir les commentaires de la phrase 160, également diminuée de 3 mots dans sa version numérotée de la page 99, et constater que Ricardou en énumère également 9 symétries.<br /><br /> A propos de 9, je crois n'avoir pas suffisamment souligné l'importance du <span style="text-align: left;">numéro 9 de</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Formules</i><span style="text-align: left;">. Les 6 grilles liées forment deux groupes nets, unis par une même relation:</span></div><div>- les 3 grilles "table des chapitres" ont 8x8 lettres, 11x11 lettres, et 8x11 lettres;<br />- les 3 grilles "nom-prénom" ont 9x9 lettres, 10x10 lettres, et 9x10 lettres.<br /> Les grilles de 8x8 et 11x11 lettres datent de 1969 et 1998, puis en 2005 le <span style="text-align: left;">numéro 9 de</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Formules</i><span style="text-align: left;"> contient la grille de</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">8x11 lettres, ainsi que </span><span style="text-align: left;">les grilles de 9x9 et 10x10 lettres, et Rapilly complètera ce groupe en 2011 avec sa grille de 9x10 lettres.</span></div><div><br /><br /> Voilà pour les nouveautés. Une petite historique de l'affaire NOVEL ROMAN me semble maintenant utile, avec divers liens. <br /> Octobre 1996: une nouvelle de Maurice Leblanc, <i>La lettre d’amour du roi George</i>, m'amène au jeu NOVEL ROMAN. J'en ai parlé dans divers écrits, et ai eu à coeur d'y consacrer <a href="https://web.archive.org/web/20140228155721/http://remi.schulz.perso.neuf.fr/lovendale/index.htm" target="_blank">une</a> de mes premières pages web, en 2002. <br /> J'ai d'abord été tout à fait certain d'avoir décrypté les intentions de Leblanc, 68 ans après la parution d'une nouvelle que des millions de gens ont lue. Et puis des coïncidences étrangères à Leblanc sont venues se greffer à l'affaire, si étonnantes qu'il ne serait guère plus étonnant que les évidences de la nouvelle relèvent aussi de la coïncidence...<br /> J'ai donné ci-dessus le lien vers mon ancien site, car il permet d'accéder aux premiers éléments qui m'ont fait douter, comme la diffusion le <a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/lovendale/roman_%20loven.htm" target="_blank">28 novembre 1998</a> d'un épisode de <i>Louis la brocante</i>, où Louis Roman découvre un document essentiel dans le tiroir
secret d’un meuble.<br /> Deux jours après, Arte diffusait <i>Haut, bas, fragile</i>, où Louise Loven découvre un document essentiel dans le tiroir secret d’un meuble.<br /><br /> Je passe sur des petites choses, ou moins petites qui ne me viennent pas à l'esprit, pour sauter à juillet 2012, au billet <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/07/diagonale.html" target="_blank"><i>Diagonales</i></a>, et à la coïncidences des diagonales BELCROIX et ROSENCREUTZ dans des grilles conçues comme des tables des matières.<br /><br /> En 2017, c'est la découverte en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2016/11/wow.html" target="_blank">février</a> et <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/06/queval-utu.html" target="_blank">juin</a> de deux grilles "ferroviaires" de 9 lettres de large, l'une de 81 lettres, l'autre de 90, avec les colonnes centrales de ces grilles contenait, à l'insu de leurs auteurs, les lettres NOM PRENOM dans le désordre. Les nombres de lettres des deux grilles correspondaient aux valeurs des nom et prénom ELISABETH LOVENDALE.<br /> <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-1tFU6Aa5hQpSYDrkrjlGXBrFKj1BQTNT0MRRIWwzzeOf_Qa2lR3QsKqKOC_2SErPgk589zZKj0cEZ6Rzq8q6MkzNua0h4IdjPBRf3Om_yNtDhRSl_7D7luewsdBt9bBJvLFN4a4Cbzc/s1600/nevol.PNG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="209" data-original-width="207" height="136" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-1tFU6Aa5hQpSYDrkrjlGXBrFKj1BQTNT0MRRIWwzzeOf_Qa2lR3QsKqKOC_2SErPgk589zZKj0cEZ6Rzq8q6MkzNua0h4IdjPBRf3Om_yNtDhRSl_7D7luewsdBt9bBJvLFN4a4Cbzc/w135-h136/nevol.PNG" width="135" /></a></div> En <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/07/prenom-elisabeth-nom-declare-lovendale.html" target="_blank">juillet 17</a>, <span style="text-align: left;">découverte que</span><span style="text-align: left;"> mon</span><span style="text-align: left;"> </span><a href="http://perecqation.blogspot.fr/2016/10/completement-sone.html" style="text-align: left;" target="_blank">SONÈ</a><span style="text-align: left;">, publié dans le même numéro </span><span style="text-align: left;">9 de</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Formules</i><span style="text-align: left;">, permet de lire en diagonales</span><span style="text-align: left;"> LOVEN-DALE.</span></div><br /><div> Le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/07/res-debe-ser.html" target="_blank">23 juillet</a>, je m'avisai des liens avec Ricardou, auteur du <i>Nouveau roman</i>. Prolongations dans le billet suivant d'<a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/08/un-ricard-ou-le-jean.html" target="_blank">août</a>. Cet autre billet d'<a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/08/manon-parraina-gran-mowe.html" target="_blank">août</a> explorait la piste "lion", de même que le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/08/ana-mor-trouve-lions.html" target="_blank">suivant</a>.<br /><br /><div align="justify"> Un récapitulatif de l'étude des 5 grilles en novembre, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/11/sous-les-pans-du-concombre.html" target="_blank"><i>Sous les pans du concombre</i></a>.</div><br /> Je commandais plusieurs livres de Ricardou début 2018, ce qui m'amena en février à <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/02/label-cent-septante-et-un.html" target="_blank"><i>Label 171</i></a>,<br /> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP0zVD9m3Ev8hOHJp9TvvGKBsd5qZmaMVAa_stN8qVvUuKUPdBOubbqMiJKaqXD2glhWqkqCNmgAGTIS5IffANn2xLMXj2gxg24v_JkK9lD9s8j9PKCJuufsJKmrgtTG4RRYE6pCtDGlJ0/s1600/nouvel.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="96" data-original-width="64" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP0zVD9m3Ev8hOHJp9TvvGKBsd5qZmaMVAa_stN8qVvUuKUPdBOubbqMiJKaqXD2glhWqkqCNmgAGTIS5IffANn2xLMXj2gxg24v_JkK9lD9s8j9PKCJuufsJKmrgtTG4RRYE6pCtDGlJ0/s1600/nouvel.PNG" /></a></div> Découverte en ce <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/02/sa-revelation-majuscule.html" target="_blank">même mois</a> de la possibilité de lire <i>roman novel</i> dans une curiosité de Ricardou. J'ai écrit dans le précédent billet que c'était survenu pendant l'écriture de <i>Novel Roman</i>, et c'est donc en partie faux, mais la décision d'achever le projet de 1998 était effective bien avant la rédaction du premier chapitre en avril.<br /><br /> Ensuite, je ne peux que recommander la lecture de <i>Novel Roman</i>, et des 14 billets de commentaires sur <i>Quaternité</i>. Je signale particulièrement <a href="http://quaternite.blogspot.com/2018/05/du-novel-roman-villers.html" target="_blank">celui-ci</a>, où je reviens avec plus de perspicacité sur une coïncidence majeure liée à <i style="text-align: left;">Novel Roman</i><span style="text-align: left;">, découverte en 2001.</span></div><div> Bien avant mon projet, Benoît Peeters, l'un des fondateurs des <b>Impressions nouvelles</b>, avait publié <i>La bibliothèque de Villers</i> (1980), où une série de morts épelle le mot LIVRE. Les 4 premiers morts sont découverts aux 4 coins d'un carré dessiné dans la ville de Villers, livrant les initiales I-V-R-E.<br /></div><div> Ce n'est qu'en relisant ce billet que j'y vois un autre double retournement:</div><div>- les 4 lettres IVRE donnent par atbash (dans notre alphabet) REIV;</div><div>- REIV se retourne en VIER, "quatre".</div><div><br /></div><div> En fin d'écri<span style="text-align: left;">ture de</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Novel Roman</i><span style="text-align: left;">,</span><span style="text-align: left;"> ce fut la découverte de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/12/drolls-de-dreamers.html" target="_blank"><i>Letters</i></a>, puis la <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/12/a-travers-de-doubles-grilles.html" target="_blank">première analyse</a> des 6 grilles.</span></div><div><br /> Ensuite, il y eut quelques petits ajouts de ci, de là, par exemple la découverte que Ricardou avait un <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/12/trois-cent-vingt-sixieme-seance.html" target="_blank">projet</a> basé sur les anagrammes des lettres R O M A N.<br /><br /> Il y a évidemment beaucoup de redites dans tous ces billets, et j'en suis confus, mais je suis persuadé qu'il y a encore beaucoup de choses à découvrir dans cette affaire, et que des esprits plus affutés que le mien pourraient faire avancer le schmilblic un peu plus rapidement.<br /><br /><br /></div></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-63385278260771883252023-11-05T19:50:00.034+01:002023-11-09T13:53:09.449+01:00nom Schulz prénom Rémy<p style="text-align: right;"> <span style="text-align: right;">à moi...</span></p><div align="justify"> Retour à Ricardou, et à ses deux <span style="text-align: left;">textes symétricologiques majeurs </span><span style="text-align: left;">parus</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">simultanément en 1988 dans</span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Révolutions minuscules</i><span style="text-align: left;"> et </span><i style="text-align: left;">La cathédrale de Sens</i><span style="text-align: left;">, soit </span><i style="text-align: left;">Révélations minuscules, en guise de préface, </i><i style="text-align: left;"> à la gloire de Jean Paulhan</i><span style="text-align: left;">, et <i>Le lapsus circulaire</i></span><span style="text-align: left;">.</span></div><div align="justify"> Par "majeurs", je me réfère à la longueur des textes, 100 et 80 pages, car il y a encore <i>Résipiscence</i>, en 24 pages.<br /> Ces textes majeurs se distinguent notamment par des numéros de page autoréférents, probablement une première dans la littérature française, ces numéros étant 99 pour le premier texte, 61 pour le second. Une raison est explicitement donnée pour 99, c'est le premier numéro de la <i>Nouvelle Revue Française</i> où est parue une nouvelle de Ricardou, en 1961.<br /> Il était tentant de voir cette année 61 avoir déterminé la page autoréférente du <i style="text-align: left;">Lapsus circulaire</i><span style="text-align: left;">,</span><span style="text-align: left;"> mais j'avais vu une autre possibilité. La gématrie simple livre</span><div align="justify">NOUVEAU ROMAN = 99 + 61 = 160,<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqCS_tk3ao21vvWk6LtDQPHgcafoVr8j8YkzKzvE8d2a7Se82eWhpT4Zm9m_wTzqhOS2Rs59KJHVdyhWJdMBKXdsYvCF6_qAaMuMAVoKqqPWmN_dUQPmYB4WSQV5Jg3cbLWwDMAnrRIx4/s1600/nouveauroman.PNG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="429" data-original-width="275" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqCS_tk3ao21vvWk6LtDQPHgcafoVr8j8YkzKzvE8d2a7Se82eWhpT4Zm9m_wTzqhOS2Rs59KJHVdyhWJdMBKXdsYvCF6_qAaMuMAVoKqqPWmN_dUQPmYB4WSQV5Jg3cbLWwDMAnrRIx4/s200/nouveauroman.PNG" width="128" /></a></div>et la phrase que Ricardou reprend page 99 avec ses mots numérotés est originellement la 160<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> phrase du texte, et c'est une phrase où est évoqué son essai de 1973, <i>Le nouveau roman</i>.</span></div><div> J'avais découvert d'autres indices étayant cette idée, comme la <span style="text-align: justify;">1</span><sup>ère</sup> phrase qui compte 61 mots, la <span style="text-align: justify;">61</span><sup>e</sup> qui en compte 99, ce qui m'a conduit à aller consulter les archives Ricardou à l'<a href="https://www.imec-archives.com/" target="_blank">IMEC</a>, possédant des brouillons des deux textes.<br /><br /> Là, patatras! S'il était déjà confirmé que l'autoréférence de la page 99 était programmée, les brouillons montraient que Ricardou avait choisi au dernier moment, sur épreuves, le numéro de page du <i style="text-align: left;">Lapsus circulaire</i><span style="text-align: left;">,</span><span style="text-align: left;"> et Marc Avelot, collaborateur chez l'éditeur, <b style="text-align: justify;">les impressions nouvelles</b>, me l'a confirmé.</span><br /> <br /> Marc Avelot et Erica Freiberg m'ont appris à quel point il avait été difficile de réaliser un autre désir de Ricardou pour cette édition. Ricardou n'écrivait qu'à la main, et Erica tapait ses textes à la machine, puis à l'ordi, et un Mac identique à celui de l'éditeur avait été acheté pour ce texte particulier.<br /> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnf2cO9toEKD-SixqErRxJkDlCIBVF8SyBtR8Py82Hr0yBdyh5X4SPDIvG632RSDwp8ECF8gsaf60p_xGTd2DINaFIKeqoDS_ZXTixzXpE76EGU1aoScv76TnbNa4MnGx8ZPiIRoXRSs0/s1600/impressions.PNG" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="83" data-original-width="97" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnf2cO9toEKD-SixqErRxJkDlCIBVF8SyBtR8Py82Hr0yBdyh5X4SPDIvG632RSDwp8ECF8gsaf60p_xGTd2DINaFIKeqoDS_ZXTixzXpE76EGU1aoScv76TnbNa4MnGx8ZPiIRoXRSs0/s1600/impressions.PNG" /></a></div> Ricardou tenait donc absolument à ce que le titre de son essai devienne <b style="text-align: left;">les romances nouvelles</b><span style="text-align: left;">,</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">et qu'il figure dans la phrase de la page 99 en imitation du logo de l'éditeur,</span><span style="text-align: left;"> </span><b style="text-align: left;">les impressions nouvelles</b><span style="text-align: left;">. Il était loin d'être facile alors d'insérer une image dans du texte, et de fait l'opération n'est pas parfaite et les bords de l'image sont perceptibles.</span></div><div> <br /> Ceci nécessitait que l'image apparaisse à peu près au milieu de la ligne, page 47 dans sa première version, comme page 99, où la phrase était reprise sous une autre forme, avec une largeur de ligne plus petite, et chaque mot accompagné de son rang dans la phrase; il se peut que cette largeur, commune à toutes les citations, ait été déterminée par cette seule adéquation.<br /> Voici la version de la page 47:<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg68QVjqrDhFKptLPJh5rVDtRBAoRmaROKYAikHSG01vEt03cI9WONDttieO-ai3VW-9BEDHhyJU7rporYGmQ4-F-4hI9zGd8uE3x0yPrm73D3Cls_lO_vaf0tL6ITWXKaGWzdTRxxQCq0/s1600/romances.PNG"><img border="0" data-original-height="478" data-original-width="389" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg68QVjqrDhFKptLPJh5rVDtRBAoRmaROKYAikHSG01vEt03cI9WONDttieO-ai3VW-9BEDHhyJU7rporYGmQ4-F-4hI9zGd8uE3x0yPrm73D3Cls_lO_vaf0tL6ITWXKaGWzdTRxxQCq0/s1600/romances.PNG" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div> C'est moi qui ai entouré d'un rectangle rouge certaines lettres qui
m'étaient significatives, j'y reviendrai. On peut constater que ce rectangle est très exactement au milieu de la largeur du paragraphe.<br /><br /> Voici ce que devient l'insertion de l'image page 99, avec quelques lignes l'encadrant:<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8P0REsQPm8K8WPCGyoRzPuH8MzoLy-QlyntbEAR-HgOYFnp9zj7IQH4d1vOecG8IvDIwGph7jysonAdpwyuPyh80nBH_FhAd1sGZTM0hnZIS5qOw31MwqPZWtkkAN0aLZj8Nf1SIbuPE/s1600/Num%25C3%25A9risation_20180219+%25282%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="284" data-original-width="558" height="162" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8P0REsQPm8K8WPCGyoRzPuH8MzoLy-QlyntbEAR-HgOYFnp9zj7IQH4d1vOecG8IvDIwGph7jysonAdpwyuPyh80nBH_FhAd1sGZTM0hnZIS5qOw31MwqPZWtkkAN0aLZj8Nf1SIbuPE/s320/Num%25C3%25A9risation_20180219+%25282%2529.jpg" width="320" /></a></div> <br /> Ce n'est que ce 26 octobre qu'il m'est venu un motif plus solide qu'un simple jeu avec le logo de l'éditeur. Le syntagme <i>(<b style="text-align: left;">les</b><span style="text-align: left;">)</span><b style="text-align: left;"> romances nouvelles</b></i><span style="text-align: left;"> constitue un conglomérat des mots de rangs 51-50-49 (à compter de la fin de la phrase), avec pour </span><b style="text-align: left;"><i>romances nouvelles</i></b><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">50-49, somme 99 en cette page 99.</span></div><div><br /> J'ai dû consacrer une vingtaine de billets à la symétricologie ricardolienne, à partir de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/03/ra-doucir-cest-meler-lile-avec-le-sol.html" target="_blank">mars 2018</a> où j'exposais mes premières trouvailles. J'envisage maintenant 4 catégories pour les jeux dans ces textes:<br />1- ceux révélés explicitement par Ricardou;<br />2- ceux que<span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">Ricardou a </span><span style="text-align: left;">laissé découvrir aux lecteurs, et il y en a beaucoup;</span></div><div>3- ceux non prévus par Ricardou, mais trouvant néanmoins pleinement sens dans les textes;<br />4- enfin le reste, probablement non prévu par Ricardou, mais pouvant faire sens pour des lecteurs.<br /><br /> J'observe qu'il est fort difficile de trancher entre les catégories 2 et 3, excepté lorsque d'autres sources que les textes, comme leurs brouillons, amènent des éléments déterminants.<br /> Quoi qu'il en soit c'est la catégorie 4 qui m'intéresse en priorité, et la récente découverte<br /><b style="text-align: left;">romances nouvelles</b><span style="text-align: left;"> = </span><span style="text-align: left;">50+49 = 99</span><br />m'a permis de faire un nouveau pas dans cette voie.<br /><br /> La seconde forme de la 160<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> phrase, page 47, est donc</span> donnée pages 98-99-100, introduite par les 22 mots de la phrase 314. La forme totalement numérotée étant peu lisible, j'ai choisi de ne numéroter que les mots ensuite commentés, avec des flèches pointant vers les mots numérotés:<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGQYWMxXabHRi1Q6kseSmO5-eWL_tbQrW51QdHsM7-iMryy1x-qY4yagNO-Ng8uLWzQZ7u-6YMGsGDf_cBa_ldZTUZEoxtu8CDyvQJ34ozAS0c1B-N3sCXmqYBG54jScD15wQV5Lbyky-o/s596/p314.PNG"><img border="0" data-original-height="401" data-original-width="596" height="269" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGQYWMxXabHRi1Q6kseSmO5-eWL_tbQrW51QdHsM7-iMryy1x-qY4yagNO-Ng8uLWzQZ7u-6YMGsGDf_cBa_ldZTUZEoxtu8CDyvQJ34ozAS0c1B-N3sCXmqYBG54jScD15wQV5Lbyky-o/w400-h269/p314.PNG" width="400" /></a></div><br /> Les 6 phrases suivantes commentent les symétries:<br />- "centre", 99<sup>e</sup> mot, page 99, reprenant la syllabe "ce" des premier et dernier mots, "Ce" et "concordance";<br />- "triple fourche" et "auguste bouche", aux rangs 90-91;<br />- "prénom" et "émergence" (Jean) aux rangs 28;<br />- "les romances nouvelles" et "telle préface sempiternelle" aux rangs 49-50-51;<br />- les ouvertures et fermetures des parenthèses, aux rangs 58 et 79, formant "écriture, jeu avec lecture";<br />- enfin "auteur révolu" fait face aux "nouveaux imprimeurs", rangs 24-25.<br /><br /> Il m'est apparu en août 2021 que la disposition choisie permet d'isoler le rang (50) de "romances", que (50) est à mi-chemin entre (1) et (99), et que les mots d'ordre (50), "préfa<u>ce</u>" et "roman<u>ce</u>s" comportent aussi la syllabe "ce" de ces mots de rangs (1) et (99), "<u>Ce</u>", "<u>ce</u>ntre", et "concordan<u>ce</u>".<br /> Ceci pourrait expliquer pas mal de choses, pourquoi "roman" est devenu "romance", pourquoi ce texte est une "préface", alors qu'il est nettement plus long que l'ensemble des neuf nouvelles de <i>Révolutions minuscules</i>, pourquoi il est insisté sur la présence de "cent" dans "centre", au centre donc de deux (50). Enfin, ces 5 mots "ce" bornent 4 séries de 48 mots, 48 nombre fétiche de Ricardou.<br /> Les commentaires sur les rangs des mots occupent les phrases 315 à 320, 320 double de 160. S'il est maintenant peu probable qu'il y ait un rapport avec la valeur 160 de NOUVEAU ROMAN, ce n'est peut-être pas un hasard.<br /> Le texte s'achève par 8 très longues phrases particulièrement biscornues. J'ai émis l'hypothèse que Ricardou désirait ainsi donner exactement 100 pages à cette préface (dont une page vierge), par 8 phrases, le chiffre fétiche.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxmqRGiItngoxSUuNk67tDUi-zRxGsA_v0lfxyTT8d2TzjrnIKNq5ok1zDOfpa7rorQDtiN-doO8a_t2DpkpU9IAgRMVYLRhygboG1k4wxGeEjCCK8HAod8DwirTpLsnCUCO_nyCpyw9cR/s1600-h/lovenovel.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389587324053342514" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxmqRGiItngoxSUuNk67tDUi-zRxGsA_v0lfxyTT8d2TzjrnIKNq5ok1zDOfpa7rorQDtiN-doO8a_t2DpkpU9IAgRMVYLRhygboG1k4wxGeEjCCK8HAod8DwirTpLsnCUCO_nyCpyw9cR/s200/lovenovel.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 44px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 151px;" /></a> Mon implication personnelle dans l'affaire est l'écho avec NOVEL ROMAN. C'est un personnage de Leblanc, Elisabeth Lovendale, qui m'a conduit à découvrir les propriétés de ces deux mots en 1996, sans que je sache si Leblanc avait sciemment donné à cette chercheuse de la 14<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">lettre d'amour parmi les 18 cachées dans les reliures des 18 tomes des romans de Richardson un nom en 18 lettres, de valeur égale aux 18 premières lettres, où seule</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">la 14</span><sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">lettre occupait la même position,</span></div><div>ELISABETH LOVE<u>N</u>DALE = 81+90 = 171.<br />A-----------M (N) O--R = 171. <br /> Ceci m'avait donné l'idée d'un roman dont le titre aurait été <i>Novel Roman</i>, et dont j'avais rédigé le plan et quelques passages en 1998, mais une perspective éditoriale assurée m'avait lancé dans un autre projet.</div><br /> En 2017, j'ai découvert en février et mai deux grilles "ferroviaires" de 9 lettres de large, l'une de 81 lettres, l'autre de 90, et les colonnes centrales de ces grilles contenaient, à l'insu de leurs auteurs, les lettres NOM PRENOM dans le désordre. Les nombres de lettres des deux grilles correspondaient aux valeurs des nom et prénom ELISABETH LOVENDALE.<br /> C'est aussi en 2017 que j'ai surmonté quelques réticences envers Ricardou, et lu avec attention <i>Les lieux-dits</i>, un roman dont la table des chapitres forme une grille 8x8 permettant de lire en diagonale le 4<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">lieu-dit, BELCROIX. L'autre diagonale peut désigner, sans que cela eût été intentionnel, un des deux protagonistes du roman,</span><br />OLIVIER LASIUS = 90+81.<br /> Or mon projet de 1998, basé sur les valeurs 81-90 d'Elisabeth Lovendale, contenait aussi une grille de chapitres d'un "roman dans le roman", en 11x11 lettres avec un nom à lire en diagonale, ROSENCREUTZ (Rose-Croix). Cette grille était l'une des seules choses que j'avais rédigées, croyant faire oeuvre novatrice, ignorant du roman de Ricardou publié 30 ans plus tôt.<br /><br /> Ces coïncidences m'ont conduit à reprendre le projet en avril 2018, et à le mener<span style="text-align: left;"> <a href="http://novelroman1908.blogspot.com/" target="_blank">à terme</a>, en y incluant ces nouveaux éléments.</span></div><div align="justify"><br /><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpj3-n4N5e8dsyUfErdZVFvP7RRCEbegQqTztk0DSOiAsSh6FBq0VxAJ8d5Tf5mpnmb1ip_UULf-F3alERqpWefjrC2YnIYSWFiV9NwwKMjVmw2u4ZOQQOk04d93W9STP_CehTfGl8FoiD/s1600/anaeno.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="190" data-original-width="735" height="82" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpj3-n4N5e8dsyUfErdZVFvP7RRCEbegQqTztk0DSOiAsSh6FBq0VxAJ8d5Tf5mpnmb1ip_UULf-F3alERqpWefjrC2YnIYSWFiV9NwwKMjVmw2u4ZOQQOk04d93W9STP_CehTfGl8FoiD/s320/anaeno.PNG" width="320" /></a></div> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP0zVD9m3Ev8hOHJp9TvvGKBsd5qZmaMVAa_stN8qVvUuKUPdBOubbqMiJKaqXD2glhWqkqCNmgAGTIS5IffANn2xLMXj2gxg24v_JkK9lD9s8j9PKCJuufsJKmrgtTG4RRYE6pCtDGlJ0/s1600/nouvel.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="96" data-original-width="64" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP0zVD9m3Ev8hOHJp9TvvGKBsd5qZmaMVAa_stN8qVvUuKUPdBOubbqMiJKaqXD2glhWqkqCNmgAGTIS5IffANn2xLMXj2gxg24v_JkK9lD9s8j9PKCJuufsJKmrgtTG4RRYE6pCtDGlJ0/s1600/nouvel.PNG" /></a></div>
C'est en cours d'écriture que je m'étais avisé que la construction de Ricardou, forgée d'après le logo de l'éditeur, permettait d'isoler les 10 lettres "roman novel" dans un rectangle (voir plus haut la phrase de la page 47 entière).<br /> Ceci en ne comptant qu'une fois la lettre "n" de "roman(ces)", reprise renversée pour faire le "u" de "nouvel(les)".<br /> Ce n'est qu'aujourd'hui 5 novembre, en rédigeant ceci, que j'ai la curiosité de chercher quelle conséquence aurait la prise en compte du "u", soit<br />ROMAN NOUVEL = 61 + 89 = 150,<br />or, si je préfère Rémi, mes prénom-nom selon l'état civil sont<br />REMY SCHULZ = 61 + 89 = 150.<br /> C'est encore l'occasion de m'apercevoir que<br />PRENOM REMY NOM SCHULZ = 273, <br />soit le produit de mes fibos fétiches, 13x21, ou la valeur de l'hébreu<i> arba'</i>, "quatre".<br /> <br /> C'est l'ajout d'un "n" renversé qui transforme<br />NOVEL = 68 en NOUVEL = 89,<br />or 68 se renverse en 89. Ce jeu du renversement du "6" en "9" est utilisé dans <i>Le lapsus circulaire</i>.<br /><br /> Erica Freiberg, la collaboratrice de Ricardou, m'a appris que l'anglais <i>novel</i> n'est pas seulement le substantif "roman", c'est aussi l'adjectif "nouveau(x)", "nouvel(le)(s)".<br /><br /> Je m'avise que les rangs des mots "les romances nouvelles", comme leurs symétriques "telle préface sempiternelle", sont 49-50-51, somme 150.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJmPvIgQdmDzSFxMabd-v1F8DpkbSo3TpHe24lgN5UF9Dud-dl8hHj5wBmFDyTyZVsNsrFVz_8EhINxubROhj_LwiwO05tVvASh3JWeIy19RptCI3xo4wOi2QT7s6TwFuT_0lA403tyIU/s1600/leon4031.PNG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="78" data-original-width="103" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJmPvIgQdmDzSFxMabd-v1F8DpkbSo3TpHe24lgN5UF9Dud-dl8hHj5wBmFDyTyZVsNsrFVz_8EhINxubROhj_LwiwO05tVvASh3JWeIy19RptCI3xo4wOi2QT7s6TwFuT_0lA403tyIU/s1600/leon4031.PNG" /></a></div>
<span style="text-align: left;"> </span> Le mot "nouvel" est l'anagramme de "un vélo", ou de "Léon vu", ce qui pourrait évoquer une autre image insérée par Ricardou dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/02/label-cent-septante-et-un.html" target="_blank"><i>La prise de Constantinople</i></a>, où les explorateurs vénusiens découvrent une roche, avec <span style="text-align: left;">des fissures pouvant se lire LEON,</span><span style="text-align: left;"> et une exploratrice constate que c'est le prénom de son collègue </span><span style="text-align: left;">Léon Doca:</span><span style="text-align: left;"> </span></div><div>
<blockquote class="tr_bq">
<blockquote class="tr_bq">
<div align="justify">
- Pas du tout, rétorque Doca. Il suffit de ne plus hésiter à inverser
complètement la lecture pour découvrir le simple nombre 4031 qui n'offre
pas le moindre rapport avec l'un quelconque d'entre nous. D'ailleurs...</div>
<div align="justify">
- En es-tu si assuré, Doca ? dit Elise Sas. J'aimerais avancer une brève
démonstration. Donnons au zéro la valeur d'un O, puis considérons en
chaque chiffre la lettre qui lui correspond dans l'alphabet. Nous
découvrons alors le sens de ce mystérieux message: 4 égale D, zéro donne
O, 3 signifie C, 1 indique le A de Doca.</div>
</blockquote>
</blockquote>
<div align="justify">
Ricardou avait confié à Erica que ce passage était pour lui essentiel. En 1943, ses parents lui avaient offert un vélo, acheté chez un marchand de leur quartier à Cannes, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_No%C3%ABl_(r%C3%A9sistant)" target="_blank">Léon Noël</a>, rue du Titien (devenue la rue Léon Noël). C'était un résistant, arrêté peu après et mort sous la torture, ce qui avait marqué le jeune Jean.</div> Je remarque que le renversement de "n" en "u" peut aussi donner un "v", ainsi le "n" de "léon" peut devenir le "v" de "vélo"...<br /> Dans le <i>Lapsus circulaire</i>, Ricardou prétend se prénommer Noël, et rend grâce à son père de lui avoir donné cette initiale "n" se renversant en la dernière lettre de son patronyme.<br /><br /> Léon Doca est un nouvel ensemble prénom-nom, soigneusement calculé, et il en va probablement de même pour tous les personnages de Ricardou.<br /><br /> Cette affaire a des échos personnels. Les beaux-parents de ma femme habitaient Le Cannet, et nous sommes allés plusieurs fois y passer la journée. Au cours d'une de ces visites, j'ai sillonné Cannes, en vélo, et découvert une importante librairie d'occasion, au 89 rue de la République. J'ai retenu cette adresse car 89 est la valeur de SCHULZ (comme de RICARDOU, devrai-je découvrir ultérieurement).<br /> En juin 2021, je suis revenu à Cannes pour découvrir les lieux où avait vécu Ricardou. Je me suis aperçu que la librairie du 89 rue de la République avait cédé la place à une épicerie orientale, et que ce n° 89 faisait le coin avec la rue Léon Noël.<br /><br /> Le jeu Léon-Noël était prévu dès 1998 dans le projet <i>Novel Roman</i>, avec des personnages nommés Morvan Léon et Noël Navrom. Dans la réalisation effective de 2018, j'ai introduit dans le <a href="http://novelroman1908.blogspot.com/2018/03/15-orphelin-implacable.html" target="_blank">chapitre 15</a>, en partie écrit en symétricologie, le jeu 4031-Leon, associé au nombre 6039, produit de 99 et 61 (en référence aux valeurs de NOUVEAU ROMAN.<br /> J'ai à coeur de révéler tous mes jeux (conscients du moins), et ceux de ce chapitre se trouvent <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/09/invincible-chimere-de-marseille.html" target="_blank">ici</a>.<br /><br /><br /> La découverte des rangs des mots<br /><b style="text-align: left;">romances nouvelles</b><span style="text-align: left;"> = </span><span style="text-align: left;">50+49 = 99 </span><br />m'a conduit à rechercher les autres occurrences de l'expression. Elle n'apparait qu'une fois avant la phrase 160 de la page 47, dans la phrase 129 de la page 40, or<br />NOVEL ROMAN = 61 + 68 = 129.<br /> Si je n'imagine guère que Ricardou ait sciemment fait allusion au<br />NOUVEAU ROMAN = 160<br />dans sa phrase 160, il est carrément absurde que la phrase 129 ait un rapport voulu avec NOVEL ROMAN.<br /><br /> Voici tout le paragraphe, formé des phrases 128-129-130:<br /><blockquote><i>Cependant, outre de si puériles simplicités apparentes, toujours faciles à détecter, certains calculs qu'il fomentait de page en page en matière de lèvres, je dois le reconnaître, c'est jusqu'à, minuscule, une ampleur peut-être incongrue qu'il en multipliait quelquefois les astuces. Ainsi, pour approfondir d'un détour l'interminable exemple, il m'avait avoué un soir, car notre intime proximité le conduisait de temps à autre, on l'a lu, à feindre le tutoiement: "Vois-tu pourquoi, en vérité,<b><u> j'en</u></b> suis venu à concevoir, jadis, le mince livre </i>Les romances nouvelles<i> sur plusieurs, non peut-être les moindres, parmi mes contemporains ? Retiens l'aveu pour toi, certes, car il pourrait me desservir, j'imagine, auprès des universitaires, mais sache, pour ta gouverne, qu'avec tel favorable prétexte j'ai pu réussir ce qui seul pour moi, littérairement, à l'époque importait: disposer sur le revers du cartonnage, en quatrième place, évidemment, pour déférer à l'ordre alphabétique, au plus bas, ma propre signature."</i></blockquote> Peut-être faut-il traduire... L'édition originale du <i>Nouveau Roman</i> de 1973 offrait la particularité à laquelle il est fait allusion.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgZH59OjBzR-l3cDChCqDJ0w_Y4f6C7GpNH_M_KTkkIsd6HG2LQmG_YCH0Djlq5_eZ4aGjCylpfdz5089mbUS6RVwipWkxQrgClN0ImlKrrqqiBZdrmjxQxj7lIWq1DPuf6iQ-E4XWEklt/s2048/DSCN1429.JPG" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1356" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgZH59OjBzR-l3cDChCqDJ0w_Y4f6C7GpNH_M_KTkkIsd6HG2LQmG_YCH0Djlq5_eZ4aGjCylpfdz5089mbUS6RVwipWkxQrgClN0ImlKrrqqiBZdrmjxQxj7lIWq1DPuf6iQ-E4XWEklt/w133-h200/DSCN1429.JPG" width="133" /></a><br /> Le verso immédiat de la couverture donnait les signatures de quatre nouveaux romanciers, Michel Butor, Claude Ollier, Robert Pinget, et Ricardou lui-même. Ainsi le nom Jean Ricardou figurait au haut du recto<span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">de la couverture (voir supra)</span><span style="text-align: left;">, en sombre sur clair, et sa signature au bas du verso, en clair sur sombre.</span></div><div> J'ignore s'il existe d'autres livres dont les versos des couvertures sont imprimés, c'est en tout cas pour le moins exceptionnel.<br /> Si l'aveu de Ricardou à sa "çoeur" ne reflète pas obligatoirement une absolue vérité, car<i> Le nouveau roman</i> a demandé un travail énorme à l'auteur, lui ayant valu un certain succès public, la curiosité des versos de couverture est bien là, et elle dépend du fait que Ricardou a choisi d'y étudier 7 nouveaux romanciers tels que lui-même y figure, par ordre alphabétique, en 4<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> position, au milieu. Les 3 autres signatures figurent sur l'autre verso.</span><br /><br /> Au niveau symétricologie, les 3 phrases remplissent le minimum syndical, avec des échos entre le premier et le dernier mot de la phrase.<br /> Il peut y avoir une finesse. Je crois avoir établi que, dans le <i>Lapsus circulaire</i>, la symétrie s'étend parfois à l'unité paragraphe, et dans ce paragraphe constitué de phrases de 44-60-62 mots, 166 en tout, s'achevant sur "signature", les 2 mots médians sont "j'en", possible signature "Jean".<br /> Si c'est un hasard, il serait formidable, car la consultation des <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/08/une-integrale-transmutation.html" target="_blank">brouillons</a> m'a mené à l'hypothèse que Ricardou entendait placer cette même signature "j'en" au milieu exact de la dernière phrase de cette Préface, mais que le jeu a été perdu après diverses modifications. A moins que ce ne fût une suprême astuce, pour tromper les espions du "monument allemand"; Ricardou se gardait de répéter les mêmes jeux. <br /><br /> En tout cas un jeu analogue est explicitement revendiqué phrase 160, avec <span style="text-align: left;">"(émer)gen(ce)"</span><span style="text-align: left;"> symétrique de </span><span style="text-align: left;">"prénom"</span><span style="text-align: left;">.</span></div><div><br /> Ce billet, débuté aussitôt après avoir fini le précédent, a quelque peu traîné, car les deux trouvailles de départ (les rangs de "romances nouvelles" dans la phrase 160 et la première apparition de l'expression dans la phrase 129) me semblaient un brin faiblardes, et je n'étais pas sûr qu'elles justifiassent un nouveau billet.<br /> Et puis est venu le déclic<br />ROMAN NOUVEL = 61 + 89 = <span style="text-align: left;">REMY SCHULZ</span><span style="text-align: left;">,</span></div><div>ce qui m'a illico fourni un titre.<br /><br /> Je suis encore consterné par ma lenteur d'esprit, car il m'était immédiat en 1996 que<br />ROMAN = REMY,<br />même si j'ai toujours préféré Rémi.<br /> Il aurait alors suffi que j'ouvre un dictionnaire anglais pour apprendre que <i>novel</i> est aussi un adjectif signifiant "nouvel". Mais ça fait tout de même plusieurs années que je le sais, de même que j'ai isolé "roman no(u)vel" dans le logo détourné.<br /><br /> C'est peut-être à nouveau ma modestie qui est la cause des retards à voir l'intrication de mes recherches avec des détails personnels, ou l'effroi de me sentir à ce point impliqué.<br /><br /> Je pensais avoir publié un billet intitulé<br /><i>nom Lovendale prénom Elisabeth</i>,<br />mais il s'agit plutôt de<br /><a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/07/prenom-elisabeth-nom-declare-lovendale.html" target="_blank"><i>prénom, Elisabeth, nom déclaré, Lovendale</i></a><br />en juillet 17, avec <span style="text-align: left;">pour ce titre</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">des raisons gématriques explicitées.</span></div><div><br /> Comme <br /><i>nom Lovendale prénom Elisabeth</i>,<br />a pour valeur 294, j'y avais songé pour mon 294<sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> billet, cependant intitulé</span><br /><a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/12/habillee-devetons-la.html" target="_blank"><i>Habillée ? dévêtons-la !</i></a>,<br />anagramme de "Elisabeth Lovendale", allusion aux strip-teases chers à Ricardou. Je peux d'ailleurs révéler maintenant que la cave de ses parents abritait dans les années 30 un cabaret d'effeuillage assez coté à Cannes, quoique officieux, <i>Le chat noir</i>. Le jeune Jean traînait dans la salle en-dehors des heures ouvertes au public, et y imaginait ses propres spectacles...<br /><div align="JUSTIFY"> Tiens, <i>nom Schulz prénom Rémy</i> se trouve être le 3<span style="text-align: left;">94</span><sup style="text-align: left;">e</sup><span style="text-align: left;"> billet de <i>Quaternité</i>, 100 billets après celui qui aurait pu se nommer </span><i style="text-align: left;">nom Lovendale prénom Elisabeth</i><span style="text-align: left;">.</span></div> Je constate encore que la valeur de mon nom, 150, est la moyenne entre 129 de <b>Novel Roman</b> et 171 de <b>Elisabeth Lovendale</b>.<br /> <br /></div></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><div align="justify"><div><div align="JUSTIFY">Note du 6/11: Il m'est revenu que, dans un roman plusieurs fois évoqué, <i>Mortelles voyelles</i> de Gilles Schlesser, notamment <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/02/missiles-sol-saule.html" target="_blank">ici</a>, la lettre Y est aussi utilisée tardivement parmi les chiffres romains, pour noter 150. C'est prendre en compte le Y de mon prénom qui mène à 150.</div></div></div><div align="justify"><div> Je notais qu'un personnage de Schlesser était</div></div><div align="justify"><div>PAUL-MISTRAKI = 50-100, somme 150.</div></div><div align="justify"><div> Son héros se nomme Oxymor Baulay, or j'ai relié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/1la-vie-la-haine-le-blanc-la-mort.html" target="_blank">ici</a> l'oxymore Vie-Mortelle aux nombres 50-100.</div></div><div align="justify"><div> Une autre piste à creuser, probablement...</div></div></blockquote><div align="justify"> </div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><div align="justify">Note du 9/11: Depuis mon <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/06/lhistoire-commence-remus-divinement.html" target="_blank">passage</a> au <i>Jeu des 1000 euros</i> le 17 mai<span style="text-align: left;">, </span><span style="text-align: left;">j'écoute fréquemment l'émission, et aujourd'hui 9/11 il a été posé la question des dates de construction et destruction du mur de Berlin. J'aurais pu répondre, 61-89, mais je n'y ai certes pas pensé lorsque j'ai associé ROMAN NOUVEL = 61-89 à mes prénom-nom. MUR, ON EN VOLA?</span></div> Les diffusions de l'émission ont lieu environ 3 semaines après l'enregistrement, et le hasard a fait que cette diffusion a eu lieu le 34<sup>e</sup><span> anniversaire de la date clé, le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Chute_du_mur_de_Berlin#Jeudi_9_novembre" target="_blank">9/11/89</a>, annonce officielle de l'ouverture du Mur. Sa destruction est survenue les jours suivants.</span></blockquote><div align="justify"> </div><br />blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-34912273215906086132023-10-30T17:13:00.080+01:002023-12-18T07:27:50.543+01:00en suivant le phil de la lumière<div style="text-align: right;">à Einstein et Aboulafia<br /></div><br /><div align="justify"> Le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/10/clinamen-il-en-manc.html" target="_blank">précédent billet</a> m'a conduit à mettre en parallèle deux doubles renversements. Le double renversement, c'est d'une part le remplacement des lettres d'un mot par les lettres correspondantes dans un alphabet écrit à rebours, ainsi, AB devient ZY; ça s'appelle l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Atbash">atbash</a>. <br /> D'autre part, le "mot" ainsi obtenu est renversé, et ZY devient YZ; ça s'appelle l'anadrome ou anacycle. On pourrait nommer la double opération anatbashdrome, mais je garde "double renversement".<br /><br /> Dans le best-seller<span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;"><a href="https://quaternite.blogspot.com/2013/03/albert-freud-sigmund-einstein.html" target="_blank"><i>La formule de Dieu</i></a></span><span style="text-align: left;"> (2006),</span> <span style="text-align: left;">Jose Rodrigues dos Santos</span><span style="text-align: left;"> imagine qu'Einstein a laissé un cryptogramme, </span><i style="text-align: left;">! il rsvb</i><span style="text-align: left;">, livrant par </span><span style="text-align: left;">atbash</span><span style="text-align: left;"> (selon l'alphabet actuel) </span><i style="text-align: left;">! ro ihey</i><span style="text-align: left;">, qu'il faut renverser pour obtenir </span><i style="text-align: left;">yehi or !</i><span style="text-align: left;">, la transcription de l'hébreu signifiant "Que la lumière soit !" (Gn 1,3), ou </span><i style="text-align: left;">Fiat lux !</i></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi7V_yRyitk1iKq3QsrBL_wxlkZrMLu3GBuvswRMBNpJ7h6ZkKTWdtyQodbOmdv6dXfX_w5dpmKLPf8BFIlt7Q9y0p_s68QhqxtofOf19ZfF3gFCAiG1seipGIVqYwgIp99QD9CPDduW7ZyJwZTpipyeVCB4PR3QHO9HGd65xDleZ8y4OmXyf44PMtOCw=s372" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="159" data-original-width="372" height="137" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi7V_yRyitk1iKq3QsrBL_wxlkZrMLu3GBuvswRMBNpJ7h6ZkKTWdtyQodbOmdv6dXfX_w5dpmKLPf8BFIlt7Q9y0p_s68QhqxtofOf19ZfF3gFCAiG1seipGIVqYwgIp99QD9CPDduW7ZyJwZTpipyeVCB4PR3QHO9HGd65xDleZ8y4OmXyf44PMtOCw=s320" width="320" /></a></div><br /><div align="justify"> Le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">11 juillet</a> dernier, j'ai cherché une référence en ligne pour le jeu atbash (en hébreu) <i>tsevi-hashem</i>, mais la seule mention que j'ai trouvée était le double renversement <i>tsevi-hashem-moshe</i><span style="text-align: left;">. (cerf-le Nom-Moïse).</span></div><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s155/%C3%A7by.PNG" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="102" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s1600/%C3%A7by.PNG" width="102" /></a> Juste dans la foulée, j'ai ouvert le thriller <i style="text-align: left;">Le maître des énigmes</i><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">(2023)</span><span style="text-align: left;">, </span><span style="text-align: left;">dont je ne savais pas qu'il avait un quelconque rapport avec l'hébreu. </span><span style="text-align: left;">Danielle Trussoni</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;">y a imaginé un cryptogramme d'Aboulafia, et le roman débute par une forme incomplète du cryptogramme où se détache un seul mot, </span><span style="font-family: times; text-align: left;">יבצ</span><span style="text-align: left;">, soit </span><i style="text-align: left;">tsevi </i><span style="text-align: left;">(cerf).</span></div><div align="justify"> Si le roman évoque précisément le retournement de <i>HaShem</i>, "Le Nom", en Moshe, Moïse,<br /><blockquote>Par exemple, quand on retourne le nom de Moïse, en hébreu, on obtient HaShem.</blockquote>l'auteure n'est pas hébraïsante, et a fait réaliser le cryptogramme par un spécialiste. J'ignore si l'isolement des lettres <span style="font-family: times;">יבצ</span><span style="text-align: left;"> dans la version incomplète du début du livre était intentionnelle.</span></div><div align="justify"><br /> Voici donc ce que j'écrivais dans le précédent billet, et depuis ma pensée à mûri. Le cryptogramme complet se présente ainsi:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/s413/hayyim.PNG"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="413" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/w320-h319/hayyim.PNG" width="320" /></a></div><br /> Le maître des énigmes découvre que les carrés blancs et noirs correspondent à du code binaire, à répartir en 2 fois 6 groupes de 6 bits, codant pour <span style="text-align: left;">les nombres 15, 3, 27, 39, 63, 51. A chacun des nombres du cadran correspond une lettre hébraïque, et ceci conduit aux</span><span style="text-align: left;"> 6 lettres </span><span style="text-align: left;">H Y G M H W qui,</span><span style="text-align: left;"> inscrites dans les 6 cercles au
centre de l’étoile, donnent au diagramme son efficience magique.</span></div><div align="justify"> Ces lettres révèlent aussi le secret du Nom, <i>HaShem</i>, formule désignant le Tétragramme YHWH, le nom sacré de Dieu qu'il est interdit de prononcer. Ce secret serait qu'il faut le retourner pour obtenir HW HY, soit en hébreu les pronoms "il" et "elle".<br /> Dieu serait androgyne, et la formule codée se lit HY GM HW, <i>hi gam hou</i>, "Elle aussi Il" (mais l'auteure donne "Il <i>et aussi</i> Elle").<br /><br /> Je ne sais donc si Dimitris Lazarou, concepteur du cryptogramme, a sciemment écrit <i>tsevi</i>, atbash de <i>HaShem</i>, dans la couronne des lettres du cryptogramme indiquant que le Nom doit être retourné, mais il est plutôt certain qu'il n'a pas songé au cryptogramme de <i>La formule de Dieu</i>, où "il" code pour "or", de "yehi or !", la première parole créatrice de Dieu. Ce n'est qu'en français que HW devient "il".<br /> Là où les choses deviennent vertigineuses, c'est que, ce qui n'est pas mentionné dans le roman, les lettres HY GM HW correspondent sur la couronne de lettres aux sommets d'une étoile de David. Leurs rangs <span style="text-align: left;">15, 3, 27, 39, 63, 51 ont pour moyenne 33, précisément le rang de la lettre médiane du mot </span>ÇBY, <i>tsevi</i>, occupant les positions 32-33-34. Je rappelle que l'atbash en est H<u>S</u>M, <i>HaShem</i>, "Le Nom", désignation de YHWH, occupant les positions 3-15-51-63, moyenne 33 encore.<br /> Voici le schéma correspondant, avec l'étoile HYGMHW, et ÇBY dans un rectangle:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYtT9f1-oqTAN5og17aYCRUOCKmv5QiS27N4cTxY6wf5oiPvcduBEabeFsC7E8XNq-O73NPkpo5l4GSYQoV6npfsYO3GqTyzefZOyHEP3v_2UsHVnDS8XWOnpmGqEeCzN3jOiKKvOeescfIhVo0p7TJpcKTTPoIKbZAHM990bC0b1xCgs_4XOu-ycz2YIJ/s240/HW.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="240" data-original-width="232" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYtT9f1-oqTAN5og17aYCRUOCKmv5QiS27N4cTxY6wf5oiPvcduBEabeFsC7E8XNq-O73NPkpo5l4GSYQoV6npfsYO3GqTyzefZOyHEP3v_2UsHVnDS8XWOnpmGqEeCzN3jOiKKvOeescfIhVo0p7TJpcKTTPoIKbZAHM990bC0b1xCgs_4XOu-ycz2YIJ/s1600/HW.PNG" width="232" /></a></div><br /> Le roman ne mentionne pas cette disposition étoilée, évidemment voulue par Lazarou, et qui pourrait appuyer l'intentionnalité de ÇBY participant à cette symétrie. Car les lettres HYGMHW pourraient être disposées n'importe comment sur l'étoile, puisque c'est le code binaire qui détermine leur ordre, et ici ÇBY se trouve aussi idéalement que possible opposé aux lettres formant le Tétragramme, YHWH, HaShem, H<u>S</u>M, renversement atbash de ÇBY.<br /> Curieusement, l'ordre effectif des lettres codées, 3-15-27-39-51-63, livre YHGMWH, soit "YH aussi WH". Les inversions des rangs transformeront donc YH et WH en HY et HW, "Elle" et "Il", que l'auteur renversera à son tour en "Il" et "Elle". <br /><br /> Il y a bien davantage. Le billet précédent m'a conduit à mettre en parallèle le clinamen de Perec dans <i>La vie mode d'emploi</i> (1978, LVME) - Perec a supprimé le chapitre 66 de son livre, mais en a repris des éléments dans le chapitre 65 -, et une coquille d'une édition de 1984 de <i>Coup double</i> d'Ellery Queen, où le "phil" de "philosophe" a disparu pour, semble-t-il, devenir "6566":</div><div><div style="text-align: center;"><br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_aZRNRSVsN_m-7tOCeZk5bovNDH_o3axskBSyC46b582YgULzdY4zBVXcUUMNig1oudSOCjLrlyzxb3kt5S7n9XU1iB8XjLwEFXU5j1JigZ4k85c71V0zVY8JOSD6noPth4qVHKQLfKo/s1600/Num%25C3%25A9risation_20170314.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_aZRNRSVsN_m-7tOCeZk5bovNDH_o3axskBSyC46b582YgULzdY4zBVXcUUMNig1oudSOCjLrlyzxb3kt5S7n9XU1iB8XjLwEFXU5j1JigZ4k85c71V0zVY8JOSD6noPth4qVHKQLfKo/s400/Num%25C3%25A9risation_20170314.jpg" width="317" /></a><div style="text-align: justify;"><br /> J'imagine qu'il s'agit d'une erreur informatique, devant donc offrir une certaine logique. 4 lettres sont devenues 4 chiffres, donc à "il" pourrait correspondre "66". Or dans le cryptogramme "il", "HW", peut aussi se lire dans les lettres diamétralement opposées de rangs 15 et 51, somme 66. De plus, ces lettres ont dans l'alphabet hébreu les rangs 5 et 6, et la forme originale "WH" correspondrait donc à "65".<br /> J'étudiais dans le billet précédent l'oubli du mot "il", 65<sup>e</sup> mot d'un texte de Ricardou.<br /><br /> J'ai souvent commenté <i>Coup double</i>, notamment dans le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/dannay-pour-leternite.html" target="_blank">premier billet</a> de l'année. Ses 7 morts, ou 8, actualisent une comptine populaire, un thème de polar assez fréquent, déjà avant <i>Dix petits nègres</i>, et j'avais vu la possibilité de lire JHWH (autre translittération de JHWH) dans les initiales des victimes:<br /><br />
<div align="justify">
<i>Rich man, Poor man, </i><b><span style="color: red;">M</span></b>acCaby <span style="color: yellow;"><b>H</b></span>art<i><br /></i></div>
<div align="justify">
<i>Beggarman, Thief, </i><b><span style="color: red;">A</span></b>nderson <span style="color: yellow;"><b> J</b></span>ackard<i><br /></i></div>
<div align="justify">
<i>Doctor, Lawyer, </i> <b><span style="color: red;"> D</span></b>odd <span style="color: yellow;"><b>H</b></span>olderfield<i><br /></i></div>
<div align="justify">
<i>Merchant, Chief</i>. <b style="color: yellow; text-align: left;">W</b>aldo <span style="text-align: left;">(</span><span style="color: yellow; text-align: left;"><b>W</b></span><span style="text-align: left;">inship)</span></div><br /><div align="justify"> Winship est entre parenthèses car il s'agit du "chef" de la manipulation, et Ellery suppose qu'il sera condamné à mort pour ses crimes. De toute manière, la dernière victime de Winship, le tailleur Jonathan Waldo, fournit un W, sinon le Tétragramme complet car son nom est théophore en hébreu, signifiant "don de YHWH". Par ailleurs "chef" est en espagnol JEFE, mot dont les lettres ont les mêmes rangs dans notre alphabet, 10-5-6-5, que YHWH dans l'alphabet hébreu.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4poIp0gM9TO5OXEPe0460SPSd2icj2J3QSSNS7wm4ZSdgNiaHKVR998-JdtY4o-7k_kyhOdzFz55ZAbW_iGBB01hYdNVEMSDs7dh3eBZsHAPn-wUmfKoWku-deZufVAtNJ8gfmCsATTx9/s1600-h/jhwhdeutsch.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5262317629222380770" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4poIp0gM9TO5OXEPe0460SPSd2icj2J3QSSNS7wm4ZSdgNiaHKVR998-JdtY4o-7k_kyhOdzFz55ZAbW_iGBB01hYdNVEMSDs7dh3eBZsHAPn-wUmfKoWku-deZufVAtNJ8gfmCsATTx9/s200/jhwhdeutsch.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 160px; margin: 5px 0px 2px 8px; width: 100px;" /></a> Cette lecture du 20<sup>e</sup> roman de Queen serait peut-être folle s'il n'y avait pas d'autres utilisations du Tétragramme, explicites, dans d'autres Queen. Dans le 18<sup>e</sup> roman, <i>La décade prodigieuse</i>, le plan criminel utilise une anagramme de Yahweh, translittération du Tétragramme. Dans le 26<sup>e</sup> roman (26 valeur de YHWH), <i>L'adversaire</i>, 4 crimes sont associés aux lettres du Tétragramme (curieusement, sur la couverture allemande ci-dessus, H et W à droite sont intervertis par rapport au schéma WH donné dans le roman).</div><div align="justify"><br /> J'avais vu que, dans <i>Coup double,</i> les initiales n'étaient pas dans l'ordre JHWH, mais HJ, puis HW. Je n'avais pas pensé à "elle" "il" car les pronoms hébraïques sont en fait HYA et HWA, la dernière lettre <i>Aleph</i> étant muette, mais ceci pourrait trouver sens dans le roman, où Ellery n'a aucune preuve pour confondre Winship. Alors, sachant que celui-ci aime profondément sa femme, il monte une accusation contre elle, si solide que Winship avoue.<br /><br /> A la fin de la page 230 montrée ci-dessus, un feu se déclare, dans lequel meurt la dernière victime de Winship, le tailleur Waldo. Or en hébreu le mot AWR, se prononçant <i>or</i>, <i>ur</i> ou <i>our</i>, signifie "lumière", "feu", et c'est encore la ville chaldéenne Ur. Ainsi, sur cette page où une coquille a supprimé "(ph)il", alors que Einstein aurait codé la lumière-feu dans "il", un feu se déclare...<br /> Dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/11/une-saturnale-la-gloire-de-mercure.html" target="_blank">ce billet</a>, j'étudiais le retournement atbash <i>or</i><><i>li</i>, <i>or</i> "lumière" ou "feu" en hébreu, <i>li</i> de même en chinois.<br /><br /> Ur est donc aussi la ville de Mésopotamie, berceau de notre civilisation et des religions monothéistes, puisque la Bible y a fait naître Abraham.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-0IgKWXKEZe7BsIjynpuvt0gv7AOI3ppdu7ieLcbtDiffc9KAMYMOc2_FRV9FFMB22MrwROaXsVaVLrKer8j4Na9i0X0FUNGQggdE3s7w8D5TdXU38v7iWsuUbLnXxZOrLGnjfb-sn0s/s1600/tot-ups.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-0IgKWXKEZe7BsIjynpuvt0gv7AOI3ppdu7ieLcbtDiffc9KAMYMOc2_FRV9FFMB22MrwROaXsVaVLrKer8j4Na9i0X0FUNGQggdE3s7w8D5TdXU38v7iWsuUbLnXxZOrLGnjfb-sn0s/s320/tot-ups.JPG" width="165" /></a></div> Borges a constaté l'absence d'Ur dans les 50 volumes de l'<i>Anglo-American Encyclopedia</i>, ce qui lui a inspiré la nouvelle <i>Tlön Uqbar Orbis Tertius</i>, où il transforme Ur en Uqbar et l'encyclopédie en <i>Anglo-American Cyclopaedia</i>. </div><div align="justify"> J'en ai parlé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/05/tlon-le-monde-est-tlon.html" target="_blank">ici</a>, soulignant que Borges introduit le mot <i>ur</i> dans la nouvelle, avec le concept le plus pur des tlöniens qui serait <i>ur</i>, <br />
<i></i><blockquote><i>ur </i>: la chose produite par suggestion, l'objet déduit par l'espoir.</blockquote> Ainsi le manque du mot Ur dans une encyclopédie a conduit Borges à imaginer Uqbar, dont la littérature est une encyclopédie du monde imaginaire Tlön, où le mot le plus important est <i>ur</i>.<br /><br /> Je suis tenté de rapprocher cette absence de Ur du chapitre 66 manquant de LVME, 66 qui serait "il" selon la coquille du Queen, "il" qui deviendrait "or" selon "Einstein"...<br /> J'écris ceci le 27/10 où est annoncée la mort de l'ex-Premier ministre chinois, Li Keqiang, limogé en mars dernier et remplacé par Li Qiang...<br /> Je rappelle que <i>li</i> signifie "lumière" en chinois.<br /> En mécanique ou en menuiserie, une <a href="https://www.cnrtl.fr/definition/lumi%C3%A8re" target="_blank">lumière</a> est un orifice, un trou.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibafbchah1o6jGBSLgAH5OC8xOvPT7JcHDcsC0uM46S47yzA-x_eD1XqfGotu145gEkftJWzFcGXGByOm3mlEHn2AmwaWPUZMrShgSKH2yVgCS3wTAL7Avu0U7FqpkvOTLuRwQg1Qx-NM/s1600/BILL+001.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibafbchah1o6jGBSLgAH5OC8xOvPT7JcHDcsC0uM46S47yzA-x_eD1XqfGotu145gEkftJWzFcGXGByOm3mlEHn2AmwaWPUZMrShgSKH2yVgCS3wTAL7Avu0U7FqpkvOTLuRwQg1Qx-NM/s320/BILL+001.jpg" width="180" /></a></div>
J'ai parlé à plusieurs reprises de la revue imaginaire BILL dont le
sommaire constitue l'essentiel du chapitre 56 de LVME. Ses rubriques ont permis à Perec de résoudre la plupart des contraintes prévues pour le chapitre. <br /> Les deux auteurs à citer étaient Borges et Freud. Les 3 premières rubriques font allusion à 3 nouvelles de <i>Fictions</i>, dans l'ordre où elles s'y présentent, avec d'abord Boris Baruq Nolt pour <i>Tlön Uqbar Orbis Tertius</i>, première nouvelle du recueil.</div><div align="justify">
La 7<sup>e</sup> rubrique fait allusion à une obscure notule de Freud sur le Tétragramme YHWH, dénichée dans la <i>Révolution psychanalytique</i> de Marthe Robert, et peut-être Perec l'a-t-il choisie pour l'écho à <i>La mort et la boussole</i>, autre nouvelle de <i>Fictions</i>, où une suite de 4 crimes semble déterminée par le Tétragramme.</div><div align="justify"> La 4<sup>e</sup> rubrique fait allusion à <i>La disparition</i>, roman où il manque aussi un chapitre 5, comme il se doit. En écrivant ceci, je me rends compte que Perec a supprimé deux chapitres de ses romans, de numéros 5 et 66, or<br />CLINAMEN = 71 = 5+66.<br /> La 6<sup>e</sup> rubrique est inattendue, car c'est une allusion sauvage à <i>Cristal qui songe</i> de Sturgeon, non programmée dans ce chapitre. Or, mais ceci n'a été connu qu'après la mort de Dannay en 1982, Sturgeon était le co-auteur de <i>L'adversaire</i>, ayant mis en écriture le synopsis de Dannay, où 4 crimes sont associés aux lettres du Tétragramme. Il est peu probable que Perec l'ait lu, car la traduction française n'est parue qu'en 1978, l'année de LVME, or les <a href="https://blogruz.blogspot.com/2008/07/ladversaire-dans-la-vie-mode-demploi.html" target="_blank">points communs</a> entre les deux oeuvres sont étranges. </div><div align="justify"><br /> J'y suis souvent revenu. Cette succession Sturgeon-Tétragramme est vertigineuse, d'autant que la seule citation authentifiée par Perec de <i>La mort et la boussole</i> est dans le chapitre 92, où figure aussi une citation de <i>Cristal qui songe</i>, concernant le <i>jouet appelé "diable"</i> (ce qu'a noté Perec dans le <i>Cahier des charges</i>). Dans la partie d'échecs qui se joue dans <i>L'adversaire</i>, les rois sont YHWH et le Diable.</div><div align="justify"> Cette partie se joue en 33 chapitres, titrés en référence aux échecs, de <i>Le gambit d'Y</i> à <i>Echec et mat</i>. Les lettres codantes du cryptogramme d'Aboulafia sont symétriques par rapport à la position 33, occupée par le B de ÇBY, B la lettre de la dualité qui est aussi la majuscule Ascii codée 66. J'avais envisagé 6566 comme AB en Ascii.<br /> Les autres lettres de ÇBY, ÇY, occupent les positions 32-34, somme 66. Leurs valeurs dans l'alphabet hébreu sont 90-10, somme 100, comme le nombre prévu de chapitres de LVME, réduit à 99 par le clinamen du chapitre 66, exclu pour faire apparaître le diable au chapitre 65.<br /> Une autre citation de <i>Cristal qui songe</i> concerne Méphisto, au chapitre 55.<br /><br /></div></div></div></div></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><div style="text-align: justify;"><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4fBsVPIn97o5_IwxILkN4onf6NEz8d_T6bdaRaWZQdVqE53jQ9g9xLTF_UapzbmHrSH9ns8CghayA0uBupX9J0sALgfbi6hib6Vgh4RcC2F07OMyd5n1v0p5U2x8K-pU32dQzflPUexnSlsMLwbXIuUTnOjk0b0zbXsLNGJF35iePbsnRgieqYVPQ48BU/s382/Jean_Dodal_Tarot_trump_15.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="382" data-original-width="211" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4fBsVPIn97o5_IwxILkN4onf6NEz8d_T6bdaRaWZQdVqE53jQ9g9xLTF_UapzbmHrSH9ns8CghayA0uBupX9J0sALgfbi6hib6Vgh4RcC2F07OMyd5n1v0p5U2x8K-pU32dQzflPUexnSlsMLwbXIuUTnOjk0b0zbXsLNGJF35iePbsnRgieqYVPQ48BU/w111-h200/Jean_Dodal_Tarot_trump_15.jpg" width="111" /></a>Note du 18/12: une série TV où apparaît l'arcane XV du tarot, le Diable, me rappelle que le diable est aussi vu comme androgyne.<br /> Il en va de même du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Baphomet" target="_blank">Baphomet</a> des Templiers. Il a été imaginé que ce nom soit la transformation atbash du grec SOFIA, "sagesse", écrit en lettres hébraïques: <u>S</u>WPYA > BPWM<u>T</u>.<br /> Un épisode mémorable de <i>Cristal qui songe</i> est la transformation de son héros, Horton, en une jeune fille. </div></div></div></div></div><div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><div style="text-align: justify;"><div align="justify"><br /></div></div></div></div></div></blockquote><div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><div style="text-align: justify;"><div align="justify"> 33... Il y a 12 possibilités pour placer les 6 sommets d'une étoile de David sur un cercle de 72 points, en partant des positions 1 à 12. Les 6 sommets auront une moyenne variant de 31 à 42, la moyenne 33 obtenue à partir de la position 3 étant séduisante, puisque l'étoile de David superpose deux triangles.<br /> Le nombre 33 s'exprime dans l'alphabet numéral hébreu par L"G, les lettres <i>Lamed</i> (=30) et <i>Gimel</i> (=3) formant le mot GLL, exprimant la rondeur.<br /> C'est un autre cas de double retournement, que j'avais cité <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/le-diam-est-leternel.html" target="_blank">ici</a>, en rapport avec <i>Le maître des énigmes</i>, mais sans avoir fait le lien avec 33. Le mot GLL devient par atbash RKK, se retournant en KKR, <i>kikar</i>, mot qui signifie également "cercle" en hébreu biblique:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim7yEakpKOcZSYKeDRpiqX-ALRHYeFcTkiDnbxMt48pfrJGenEDtFR2M2wpQzZ7RJIOaxPPyIe6S3zjY-QB_IuEfvsr4Q6-3--OoniaZMinljNl21X16mTrl0cCaAIhLX31LofjHq63CZSWA3_AwtYUKT2hNv_enxt05iOydMG-1so89jeTxMxgwEkNIyz/s220/gll.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="78" data-original-width="220" height="78" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim7yEakpKOcZSYKeDRpiqX-ALRHYeFcTkiDnbxMt48pfrJGenEDtFR2M2wpQzZ7RJIOaxPPyIe6S3zjY-QB_IuEfvsr4Q6-3--OoniaZMinljNl21X16mTrl0cCaAIhLX31LofjHq63CZSWA3_AwtYUKT2hNv_enxt05iOydMG-1so89jeTxMxgwEkNIyz/s1600/gll.PNG" width="220" /></a></div><br /> J'avais souligné que la linguistique relie quantités de mots couplant les lettres G (ou C, ou K) et R (ou L), comme en latin <i>girare</i>, <i>circus</i>, <i>circulus</i>, <i>calculus</i>, ou en grec <i>gyros</i>, <i>kyklos.</i><br /><br /> Je suis depuis près de 20 ans obsédé par <i>La mort et la boussole</i> parce que la nouvelle semble cacher en filigrane le mot <i>tsevi</i>, ou <i>zwi</i>, autre translittération de ÇBY, par les allusions aux bordels de la mafia juive en Argentine, connus sous le nom de <i>zwi migdal</i> ("cerf tour", sans certitude quant à l'origine de cette dénomination). Sans reprendre le dossier, je constate que le mot MGDL permet de former les lettres LMD et GML, <i>Lamed</i> et <i>Gimel</i>.</div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNHEixI3FhkDJvJBxmNr9LSL-dn8VavgSt_-ZnQWhHiMWFfQX5XsltBi4C7mXzOyO_DVtoQz1q4tKRS4qjC_aSJWb62tfmnLRpe-PutjwHwxeYw7Bn7jxxnUh1zxsrmReni_BU8WiG84qE/s1600-h/losange.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5272296668760264002" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNHEixI3FhkDJvJBxmNr9LSL-dn8VavgSt_-ZnQWhHiMWFfQX5XsltBi4C7mXzOyO_DVtoQz1q4tKRS4qjC_aSJWb62tfmnLRpe-PutjwHwxeYw7Bn7jxxnUh1zxsrmReni_BU8WiG84qE/s200/losange.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 8px; width: 181px;" /></a><div align="justify"> Je ne sais plus si j'ai souligné que les lettres du Nom y sont vues former un triangle équilatéral, avant que Lönnrot ne comprenne que ce Nom est le Tétragramme, et qu'il faut compléter le triangle en un losange. Un losange peut être vu comme une superposition de deux triangles, de même que l'étoile de David où s'inscrit YHWH dans <i>Le maître des énigmes</i>.</div><div align="justify"><br /> J'avais commencé à rédiger ce qui va suivre pour <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">le billet</a> du 28 juillet dernier, et puis le billet avait une telle longueur que j'avais décidé de remettre à plus tard, l'occasion ne s'étant pas présentée dans les billets suivants. Elle s'impose maintenant, comme nous l'allons voir. <br /> Voici ce que j'avais rédigé:<br />--- <br /> Ce 23 juillet est intervenue une coïncidence extérieure. L'idée que Dieu soit mâle et femelle n'a rien de neuf, particulièrement dans le Judaïsme, et plus particulièrement encore dans la Kabbale. J'avais exploité l'idée dans le <a href="http://novelroman1908.blogspot.com/2018/03/17-que-dor-annee-de-la-foi.html" target="_blank">chapitre 17</a> de <i>Novel Roman</i>, où j'avais imaginé la découverte par un Croisé d'un parchemin rédigé par Jacob lui-même, relatant sa lutte avec l'Ange, à la suite de laquelle Dieu l'a renommé Israël.<br /><blockquote>" Le témoignage de Jacob ne contredit pas fondamentalement le récit biblique, mais il est bien plus clair. Jacob a bien d'abord cru lutter avec un homme, mais au cours de la lutte il s'est aperçu que cet "homme" avait aussi des attributs féminins. Et lorsqu'il a compris qu'il avait affaire à un androgyne, Jacob aussi s'est transformé, et sa "blessure à la cuisse" a été l'apparition d'un sexe féminin.<br />" Jacob a donc été nommé Israël par ce Dieu androgyne, et Jacob, de son côté, l'a baptisé Peniel-Penoel, car en hébreu les lettres <i>Yod </i>et <i>Waw </i>symbolisent le masculin et le féminin. Il peut en aller curieusement de même avec les lettres latines, ou le I et le O peuvent symboliser les organes génitaux, si vous me permettez cette trivialité." </blockquote> Le 23 juillet, Daniel Bilous, éminent <a href="https://babel.univ-tln.fr/bilous-daniel/" target="_blank">universitaire</a> et colistier de la liste Oulipo, a posté ceci:<br /><blockquote>Changer de sexe<br />Pour un rabbin<br />C'est très complexe<br />Vous pensez bien!<br />Moralité: I s'ra Elle.</blockquote>---<br /> J'ai regretté de ne pas y avoir pensé lors de l'écriture de <i>Novel Roman</i>, et ne suis d'ailleurs pas certain que ce jeu ne me soit jadis venu à l'esprit.<br /> Quoi qu'il en soit, plusieurs autres choses m'avaient alors échappées. Chapitre 17, alors qu'il y a 17 groupes de lettres dans la version incomplète du diagramme d'Aboulafia donnée au début du livre:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAwXd-95v2E-HRIF4l1Ff_ojzMKh8KkbfOdfPXmc6EKNbRTm7ylXAc_W-u-8-ROqnK99Nu-zpy5YBDwd3mBAb1Y5Ul-fEwKAtLA3k85exKbHmABjFNEgy_3JCRwAu2HOtm4c3ItV1TpRSl0k5753ME8sljwzYrwc785F63p5-52Io5LAMs-ABA0OHlOJNO/s348/abou17.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="348" data-original-width="347" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAwXd-95v2E-HRIF4l1Ff_ojzMKh8KkbfOdfPXmc6EKNbRTm7ylXAc_W-u-8-ROqnK99Nu-zpy5YBDwd3mBAb1Y5Ul-fEwKAtLA3k85exKbHmABjFNEgy_3JCRwAu2HOtm4c3ItV1TpRSl0k5753ME8sljwzYrwc785F63p5-52Io5LAMs-ABA0OHlOJNO/s320/abou17.PNG" width="319" /></a></div><br /> C'est censé être ce que s'est rappelée une non-hébraïsante après avoir vu quelques instants le diagramme d'Aboulafia. Bravo!<br /> Je n'imagine pas comment j'ai pu négliger de calculer la valeur des 9 lettres significatives, soit <br />69 pour les lettres du code, HYGMHW,<br />102 pour ÇBY, <br />171 pour la somme.<br /> Or 171 est l'un des nombres essentiels structurant <i>Novel Roman</i>, en 18 chapitres parce que 171 est la somme des nombres de 1 à 18. Tous les chapitres y ont des titres en 18 lettres de somme 171.<br /> Le nombre 171 fait l'objet de commentaires dans deux chapitres, le 12, et le <a href="http://novelroman1908.blogspot.com/2018/03/17-que-dor-annee-de-la-foi.html" target="_blank">17</a>, précisément, où l'un des commentaires touche précisément le lieu où Jacob serait devenu androgyne, Peniel, PNYAL=171.<br /> <br /> J'ai jadis envisagé une autre androgynie, pour le couple Abraham-Sarah, lesquels ont également vu leurs noms changés par YHWH.<br /> Ils sont au départ ABRM et <u>S</u>RY, et ont atteint un âge respectable (99 et 89 ans) sans avoir engendré d'enfants, mais YHWH change leurs noms en ABRHM et <u>S</u>RH, et Isaac naît.<br /> La valeur gématrique du couple ne change pas, car Y=10 devient deux H=5.<br /> Je m'étais avisé que les deux noms originels avaient une lettre commune, R=200, et que ces deux R pouvaient résulter d'une opération analogue à partir d'une lettre <u>T</u>=400 dans le nom de Sarah, soit ABM et <u>ST</u>Y.<br /> ABM pourrait être une contraction de AB et AM, "père" et "mère", tandis que <u>ST</u>Y signifie "deux", ce qui pourrait "expliquer" la stérilité du couple sous les formes originelles...<br /> ABM a pour atbash <u>TS</u>Y, et ce serait encore un autre double renversement. BY<u>T</u> est par ailleurs le nom complet de la première lettre double, B, <i>Beth</i>, et BY<u>T</u> devient par atbash <u>S</u>MA, les 3 lettres mères, selon la distribution des lettres du <i>Sefer Yetsira</i>.</div><br /></div></div></div></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times;"><span style="text-align: left;">Note ultérieure: Phrère Sam me signale que </span><i style="text-align: left;">Elohim est aussi androgyne : Elle-O-Him</i><span style="text-align: left;">.</span></span></div></div></div></div></blockquote><div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><div style="text-align: justify;"><div align="justify"> <br /> Il y a près de 35 ans que j'ai découvert cela, mais lorsque j'ai abordé la question sur <a href="https://quaternite.blogspot.com/2014/10/signe.html" target="_blank"><i>Quaternité</i></a>, j'ai découvert une exégèse classique utilisant cette transformation de BY<u>T</u> (<span style="font-family: "Times New Roman", serif;">בית</span>) en <u>S</u>MA (<span style="font-family: "Times New Roman", serif;">שמא</span>):<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT9Z_v3UmuRGPIqGzmwfMJqU3VckjNaMedXAcscjJHSsCC1xDXSCb82Bz66W9ZQtHjG7TjoSgL9a7KRj-kg0WJYf1oW2OcKZM-7v1qu4MbMy__U1BXLFL_9jZgr_tA43UHWuw2ZRNshNI/s470/BYT-SMA.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="78" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT9Z_v3UmuRGPIqGzmwfMJqU3VckjNaMedXAcscjJHSsCC1xDXSCb82Bz66W9ZQtHjG7TjoSgL9a7KRj-kg0WJYf1oW2OcKZM-7v1qu4MbMy__U1BXLFL_9jZgr_tA43UHWuw2ZRNshNI/s320/BYT-SMA.JPG" width="320" /></a></div>
L'oracle du pectoral, <i>urim wethumim</i>, est un autre thème traditionnel. Il aurait comporté 72 lettres, et Dieu aurait pu rendre certaines de ces lettres lumineuses (<i>urim</i>, de <i>or</i>, "lumière") pour transmettre des messages.</div><div align="justify"> Le nombre 72 intervient souvent dans la mystique juive, et les 72 lettres du diagramme d'Aboulafia n'ont pas de rapport nécessaire avec cet oracle. <br /> <br /> Examiner ce diagramme sous l'angle des jeux BY<u>T</u>-<u>S</u>MA et ABM-<u>ST</u>Y-ABRHM-<u>S</u>RH, amène quelques curiosités (voir le diagramme complet).<br /> Les 4 premières lettres du diagramme, rangs 1-2-3-4, sont <u>T</u>RYH, <span style="font-family: times; font-size: medium;">הירת</span>, précisément les lettres <u>T</u>Y envisagées se scinder en deux couples RH.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbNmaET56-QX6yoFWmLf_nKi28-LeV2_Xn0miAdDD7UtRpIndebSbG4zaiap0nHufQiza45eXJeyyMVc6gtyaz3vUoXWZY2WxxSeRw9RDHQn3pacnMFp0EyKECSQ5jhZVUUKg_2uHvw6U/s1600/smabyt.png" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbNmaET56-QX6yoFWmLf_nKi28-LeV2_Xn0miAdDD7UtRpIndebSbG4zaiap0nHufQiza45eXJeyyMVc6gtyaz3vUoXWZY2WxxSeRw9RDHQn3pacnMFp0EyKECSQ5jhZVUUKg_2uHvw6U/s200/smabyt.png" width="178" /></a> Aux rangs 5-17-29-41-53-65, correspondant à une autre étoile de David, on trouve YP<u>ST</u>AB, à une lettre près YM<u>ST</u>AB, le jeu BY<u>T</u>-<u>S</u>MA dans un autre ordre (et j'avais <a href="https://quaternite.blogspot.com/2016/02/sam-en-beth.html" target="_blank">illustré</a> ce jeu par une étoile de David). Si je ne me prononce pas pour ÇBY, je n'imagine guère une intention ici. Quelques remarques:<br />- P=80 au lieu de M=40, c'est un autre cas de doublement.<br />- P et M ont pour atbash W et Y, les lettres déterminant le masculin et le féminin dans le jeu HW-HY.<br />- Le P au rang 17 est la 17<sup>e</sup> lettre de l'alphabet hébreu (le diagramme incomplet montrait 17 groupes de lettres). </div><div align="justify">- Comment ne pas penser à l'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arcane_17_(Andr%C3%A9_Breton)" target="_blank"><i>Arcane 17</i></a> cher à André Breton, L'étoile? <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0z4MMUFPGugdhegAkQAyUrushBLIPOpbWVNaIIZN-918gyxpJfX-ZAFK1Ld1QgDeMv7QLOIC-uJ6oMOwxvWbHfMwAfxw6kJ5AcuP1Lhp8iUzJ7OaUl-AbkDQZYX6DoYpwLklgujxfE71C1O_RQNOLvfU8XtYDvd-zUJy4P9usZsNSaXIxzKmiWwj1qc_r/s142/1713.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="142" data-original-width="130" height="142" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0z4MMUFPGugdhegAkQAyUrushBLIPOpbWVNaIIZN-918gyxpJfX-ZAFK1Ld1QgDeMv7QLOIC-uJ6oMOwxvWbHfMwAfxw6kJ5AcuP1Lhp8iUzJ7OaUl-AbkDQZYX6DoYpwLklgujxfE71C1O_RQNOLvfU8XtYDvd-zUJy4P9usZsNSaXIxzKmiWwj1qc_r/s1600/1713.PNG" width="130" /></a></div>- Et ne pas se rappeler que Breton transformait ses initiales AB en 1713? AB que j'ai vu plus haut correspondre aux Asciis 65-66 de <i>Coup double</i> (les échos de ce titre se précisent, surtout l'original <i>Double Double</i>; et précisément en français comme en hébreu, B=2 est le double de A=1, et D=4 le double de B=2, je rappelle que 4 et D sont omniprésents dans le roman, et Winship y exploite 2 morts accidentelles pouvant correspondre aux 2 premiers éléments de la comptine, en les doublant par 2 meurtres, afin de persuader le Dr Dodd qu'il est menacé); à l'arcane 17 correspond la lettre hébraïque P, <span style="font-family: times; font-size: medium;">פ</span>, ce que Breton exploite, et à l'arcane 13, la Mort, la lettre M, <span style="font-family: times; font-size: large;">מ</span>:</div><div align="justify"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXlSBV4EWVQAs7xChohjsiDXDplkSjvmjqxCHVGcN4TQUgaRMvT-7aGHmT2iFfNameUlD7Rk_FK9UouETf7pePP4_GETGX3AEdbJKN-qOm_C3YGZ0LxlhX9rCP54RoyzHh5allDPh60WjBi1d0yfIZtJ1AR11roh3FoXqwrAKHWNtBdBC432JSnYK_uxhM/s213/PM.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="193" data-original-width="213" height="193" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXlSBV4EWVQAs7xChohjsiDXDplkSjvmjqxCHVGcN4TQUgaRMvT-7aGHmT2iFfNameUlD7Rk_FK9UouETf7pePP4_GETGX3AEdbJKN-qOm_C3YGZ0LxlhX9rCP54RoyzHh5allDPh60WjBi1d0yfIZtJ1AR11roh3FoXqwrAKHWNtBdBC432JSnYK_uxhM/s1600/PM.PNG" width="213" /></a></div><br />- Dans <i>Arcane 17</i>, Breton évoque Nerval, né en 1808 qu'il réduit en 1+8+8=17, et le <i>Ma seule étoile est morte</i> du <i>Desdichado</i>, qu'il transforme en <i>Ma seule étoile vit</i>.<br />- AB, "père" est présent dans l'étoile YP<u>ST</u>AB, ainsi que son double renversement <u>ST</u>, Seth, le fils d'Adam, premier père ou patriarche; ce sont précisément ces lettres A<u>T</u>B<u>S</u> qui ont donné l'appellation atbash.</div><div align="justify">- Ces lettres <u>ST</u>AB apparaissent dans la même configuration sur cette étoile que YHWH dans l'étoile HYGMHW.<br />- C'est Shabbataï Tsevi, <u>S</u>B<u>T</u>Y ÇBY, qui avait recours au double renversement pour se décréter nouveau Moïse, M<u>S</u>H, et <u>S</u>B<u>T</u>Y apparaît dans l'étoile, de même que ÇBY parmi les 17 groupes de lettres du diagramme incomplet.</div> <br /> Tous ces 17 me rappellent un retournement atbash simple. Le mot <u>H</u>WG, "cercle", de valeur 17, a pour atbash SPR, un mot signifiant aussi bien "livre" que "nombre". Le mot <i>sefira</i> en est dérivé, avec peut-être une pensée pour le grec <i>sphaira</i>, "sphère". Les <i>sefirot</i> sont des nombres représentés dans des cercles sur l'arbre de vie.<br /> Le diagramme d'Aboulafia est supposé mettre en action la dernière des <i>sefirot</i>, <i>malkhout</i>.</div><div style="text-align: justify;"> Un jeu atbash courant concerne un autre mot de valeur 17, TWB, "bon", qui devient NP<u>S</u>, "âme".<br /> <div align="justify"> Avoir évoqué plus haut le pectoral du grand-prêtre me rappelle que les 72 lettres de l'oracle s'y répartissent en 17 mots, dont les noms des 12 fils de Jacob-Israël. La série <i>Dig</i> a imaginé la reconstitution de l'oracle, et l'épisode de sa consultation révèle un jeu qui ne peut apparaître qu'aux hébraïsants attentifs. <br /> Ici l'oracle n'offre que les noms des 12 fils de Jacob, le dernier étant A<u>S</u>R, Asher, "heureux". Sa consultation livre en lettre lumineuses DYNH, Dinah fille de Jacob (mais ce n'est pas précisé),<br /> <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRzL0sWHJ33BLwp3co_xfIkPEw0NyLRgqgZvcFangHjfGa5Vz1VhxmDEckyPX7W0Y19EHNLJ4aMwLj-04YCfbXnMjhgeU304-ZRjGv_zgMiZ0VXi-G3NKinYN4VRVRZaWL0iIWuhK1IxM/s1600/12dynh.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="96" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRzL0sWHJ33BLwp3co_xfIkPEw0NyLRgqgZvcFangHjfGa5Vz1VhxmDEckyPX7W0Y19EHNLJ4aMwLj-04YCfbXnMjhgeU304-ZRjGv_zgMiZ0VXi-G3NKinYN4VRVRZaWL0iIWuhK1IxM/s200/12dynh.PNG" width="200" /></a></div> <br />et un examen montre que pour obtenir le H final A<u>S</u>R est devenu A<u>S</u>H, <i>isha</i>, "femme". Ceci me semble avoir quelque écho avec les autres cas d'androgynie vus supra. Plus de détails <a href="https://quaternite.blogspot.com/2016/03/manuscrit-synchronistiquement.html" target="_blank">ici</a>.</div><div align="justify"> <br /> J'ai omis plus haut une curiosité de la traduction française de <i>L'adversaire</i>, où Percival, le dernier cousin York menacé par l'assassin qui expédie les cartons JHWH, se compare à un Sadim qui transforme l'OR en RO, ce qui m'évoque bien sûr le cryptogramme d'Einstein où IL devient RO puis OR, "lumière".<br /> Il se trouve qu'un renversement analogue a été jadis, vers 25 ans, à l'origine de mon intérêt pour l'hébreu. Je ne sais plus comment j'avais été amené à lire <i>Les grands initiés</i> d'Edouard Schuré, mais j'avais été frappé de ce qu'il disait du récit biblique de la création, avec le "souffle de Dieu", ROUA AELOHIM, qui crée la lumière AOUR au verset suivant:</div><blockquote>Le mot <i>roua </i>qui signifie le souffle se trouve dans le second verset. On remarquera que le mot <i>aour </i>qui signifie lumière, est le mot <i>roua </i>renversé. Le souffle divin en revenant sur lui-même crée la lumière intelligible. </blockquote> Lorsque bien plus tard j'ai acquis quelques rudiments d'hébreu, je me suis aperçu que ce beau retournement n'était pas tout à fait exact.<br /> Cherchant aujourd'hui d'autres occurrences de <a href="https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&sca_esv=576523393&q=%22aour%22+%22roua%22&tbm=bks&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwiU7p2NxZGCAxUyUaQEHQNHAB4Q0pQJegQILBAB&biw=1366&bih=615&dpr=1" target="_blank">"aour" "roua"</a>, j'en trouve diverses, dont une de JC Pichon qui énonce dans <i>Histoire des Mythes</i><br /><blockquote>(Aour - Roua), Iahvé, fils de tous les dieux (Élohim). Cette divinité de Feu ou du Combat, il l'affronte en effet dans une lutte singulière au milieu de sa nuit et, de cette lutte, il renaît boiteux mais ancêtre assuré d'une race sans exemple. Iahvé est également un dieu de Vérité. Comme tel, le cercle, la pierre demeurent ses symboles.</blockquote> Je n'en sais pas plus, mais c'est l'un des premiers résultats et il associe assez étonnamment le retournement Aour-Roua et le combat de Jacob avec YHWH.<br /> <br /><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;">Note du 23/11: l'écriture du billet <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/11/encore.html" target="_blank"><i>Encore !</i></a> m'a rappelé deux autres doubles retournements. </blockquote></div></div></div></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;"> Je suis particulièrement confus de n'avoir pas pensé au cas d'école concernant l'atbash, évoqué très tôt sur <a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/01/babel-et-la-bete.html"><i>Quaternité</i></a>: le prophète Jérémie désigne Babel par l'atbash Sesak, et Babel est le retournement de <i>lebab</i>, "coeur".<br /> Un livre a été souvent évoqué, notamment <a href="http://quaternite.blogspot.com/2018/05/du-novel-roman-villers.html" target="_blank">ici</a>, <i style="text-align: left;">La bibliothèque de Villers</i><span style="text-align: left;">, où 4 morts sont découverts aux 4 coins d'un carré dessiné dans la ville de Villers, livrant les initiales I-V-R-E. J'avais déjà vu l'anagramme de </span><i style="text-align: left;">vier</i><span style="text-align: left;">, "quatre" allemand, mais pas encore vu qu'il pouvait résulter d'un double retournement:</span></div></blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;">- les 4 lettres IVRE donnent par atbash (dans notre alphabet) REIV;</div><div style="text-align: justify;">- REIV se retourne en VIER, "quatre".</div></blockquote><div style="text-align: justify;"><br /></div><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><div style="text-align: justify;">Note du 17/12: J'ai à diverses reprises commenté les similitudes entre <i style="text-align: justify;">La bibliothèque de Villers</i><span style="text-align: justifyjustify;">, roman construit à partir des lettres LIVRE, et <i>Novel Roman</i>, construit sur les lettres du titre, et sur le jeu entre N-AMOR et N-LOVE.</span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdCBQdndpa_bpr9OcusoqLYbCIhyphenhyphent7UJ7PW2PuHChTIn5hziuzLpOxNlHWSOzVU2Zu0Lz4MOMimWRKbeWyZViY-adygXZOhyVJ6C5drA4q7nM5EALWmy8q4-9-2cdgPQJpBhqKEJHtViom/s1600/hiron.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="417" data-original-width="214" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdCBQdndpa_bpr9OcusoqLYbCIhyphenhyphent7UJ7PW2PuHChTIn5hziuzLpOxNlHWSOzVU2Zu0Lz4MOMimWRKbeWyZViY-adygXZOhyVJ6C5drA4q7nM5EALWmy8q4-9-2cdgPQJpBhqKEJHtViom/w102-h200/hiron.PNG" width="102" /></a></div><div style="text-align: justify;"> J'ai aussi signalé que L-IVRE avait en commun avec N-LOVE que les tétragrammes IVRE et LOVE sont composés de deux couples atbash. Mais ce n'est qu'aujourd'hui que je m'avise que le double retournement de LOVE livre VELO, et je n'y pensais donc pas en décidant d'<a href="http://novelroman1908.blogspot.com/2018/04/1-avec-un-debut-comme-ca.html" target="_blank">ouvrir</a> le roman (le <i>novel</i>) sur la découverte d'un crime par deux "hirondelles", des agents en vélos.<br /> Ni en faisant du "VELO mannor" de "norman LOVE" un <a href="http://novelroman1908.blogspot.com/2018/04/9-ideale-laval-en-amour.html" target="_blank">lieu</a> essentiel de l'intrigue.<br /> Ces deux éléments étaient prévus dès 1998 (alors que j'ignorais l'existence de <i style="text-align: justify;">La bibliothèque de Villers</i>).</div></div></blockquote><br />blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-79621883288812936442023-10-20T15:38:00.110+02:002023-11-23T09:37:00.303+01:00clinamen : "il" en manc<div style="text-align: right;">à Paul Halter et Irène Lapnus<br /></div><br /><div align="justify"> Le billet <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/09/le-grand-ailleurs.html" target="_blank"><i>Le grand Ailleurs</i></a> s'achevait sur la découverte d'une coïncidence entre deux romans utilisant le même thème de la réincarnation.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVtNTdKJZxyhotwX0q41o0qFk051fOlMiQR3GED-KcTou1u9AXMDOg1dzpXTeb8C8K4GT9ErbUgJ2qVA75dBpVYPY8UNP6P5Eb1h2mR97c1XaqjbSV5IpVR03OtxCQT2tFVJe3RMOdq4w1YdbO-SZZM5Sma62r5z72xWKdCvfPobHFXZSaO1RGbSkqqyG4/s500/gs.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="332" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVtNTdKJZxyhotwX0q41o0qFk051fOlMiQR3GED-KcTou1u9AXMDOg1dzpXTeb8C8K4GT9ErbUgJ2qVA75dBpVYPY8UNP6P5Eb1h2mR97c1XaqjbSV5IpVR03OtxCQT2tFVJe3RMOdq4w1YdbO-SZZM5Sma62r5z72xWKdCvfPobHFXZSaO1RGbSkqqyG4/w133-h200/gs.jpg" width="133" /></a></div> Le roman de Sinoué qui a joué un rôle essentiel dans mon intuition sur le 4/4/44, <i>Des jours et des nuits</i><i></i> (2001)<i>,</i> a été inspiré par la psychanalyse de Sinoué, nécessitée par une profonde dépression.<br /> Sinoué relate dans son <i>Petit livre des grandes coïncidences</i> un rêve où il éprouvait une terreur le poussant à exhorter son entourage à quitter les lieux sans tarder, sinon: «la déesse Ishtar nous tuera.» Il ne savait pas grand-chose d'Ishtar, et le lendemain sa psy jungienne, Marie-Laure Colonna, lui dit que le rêve signifiait que ce qu'il était en train d'écrire ne valait rien, ce qu'a admis Sinoué. Le rêve dénotait aussi une intercommunication entre l'écrivain et sa psy, car elle lui montra l'article qu'elle rédigeait la nuit précédente, précisément sur Ishtar.<br /> Ceci conduisit Sinoué à abandonner son projet en cours pour un roman où interviendrait la psychanalyse, <i>Des jours et des nuits</i>. L'Argentin Ricardo, après des rêves étranges, consulte une psy, et, reprenant le livre, j'y trouve une allusion à l'événement, lorsque la psy informe Ricardo d'une possible intercommunication entre l'analyste et l'analysant:<br /><blockquote>Il répéta, perplexe :<br />— Une intercommunication…<br />— Je vais vous en
donner un petit exemple. Il y a quelque temps, une personne que je vois
régulièrement m’a fait le récit d’un rêve qu’elle avait eu la veille et
dans lequel une déesse appelée Ishtar jouait le rôle central. Or, cette
même nuit, j’étais en train de rédiger un article consacré aux mythes
assyro-babyloniens où je traitais, entre autres… d’Ishtar.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ2S2TMFcGqF4X91aqc3Z8jT7NtMORowhkoDCSzzGs31PZAQx9v60qHFxcknH3gc3tYnuEzSJEglv_iWVoPxubHfwjsjpRfCo3GT56gwVA6pVEdyxJZ2eAggY7zom2B5vplv6HivkdlEa3P_di16GdoqOjnWzncjiaJyqVI-jn7QGJdbv3cAsz2mX1iIO2/s268/cf.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="268" data-original-width="169" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ2S2TMFcGqF4X91aqc3Z8jT7NtMORowhkoDCSzzGs31PZAQx9v60qHFxcknH3gc3tYnuEzSJEglv_iWVoPxubHfwjsjpRfCo3GT56gwVA6pVEdyxJZ2eAggY7zom2B5vplv6HivkdlEa3P_di16GdoqOjnWzncjiaJyqVI-jn7QGJdbv3cAsz2mX1iIO2/w126-h200/cf.png" width="126" /></a></div> L'autre roman est <i>Mourir n'est pas te perdre</i> (2021), de Christophe Fauré, où on suit un couple d'âmes à partir d'Inanna et Anzû en 4700 av. JC.<br /> Je savais qu'Inanna est un autre nom d'Ishtar, et le nom apparaît effectivement dans le roman, lorsqu'une "vieille âme" informe Catherine, venant de mourir en 1974, sur ses incarnations antérieures:<br /><blockquote>Dans cette vie, tu t’appelais Inanna. Ce nom te fut donné en l’honneur de la déesse Ishtar, afin qu’elle t’accorde sa protection. Et l’entité qui se nomme aujourd’hui Alan portait alors le nom d’Anzû.</blockquote> Ainsi le mot Ishtar apparaît dans les deux romans, ce qui n'avait rien d'évident a priori. La fiche <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ishtar" target="_blank">Wikipédia</a> indique<br /><p></p><blockquote><p>Le nom le plus courant de la déesse en sumérien est Inanna (aussi transcrit Inana). Mais on trouve aussi Inin ou In(n)ina. </p><p>Il est en fait difficile de connaître la
prononciation exacte de son nom, parce
que le nom de la déesse est souvent noté par un idéogramme, que les assyriologues désignent par convention comme MÙŠ (<span><a class="mw-file-description" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:B153ellst.png?uselang=fr"><img class="mw-file-element" data-file-height="138" data-file-width="199" height="20" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/17/B153ellst.png/29px-B153ellst.png" width="29" /></a></span>), qui n'indique donc pas de prononciation.
</p></blockquote><p></p> Je suis abasourdi par ce MUS associé à Inanna. L'an dernier, j'ai composé l'un des textes à contrainte qui m'a demandé le plus de travail, une <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/07/sympathie-vers-mephistopheles.html" target="_blank">quadruple extension</a> du mot "âme" par codage sympathique. La dernière extension formait un carré 43x43 permettant la <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/07/il-mit-le-mot-ame-dans-la-vie-mode.html" target="_blank">lecture</a> diagonale<br /><blockquote>il mit le mot âme dans <i>La vie mode d'emploi</i></blockquote><i></i> Le texte me montrait en tant que diable tentant de convaincre une femme de lui vendre son âme, et les exigences du code sympathique m'avaient fait l'appeler Anna Mus. Ce n'est qu'après coup que je me suis avisé que Anna Mus est proche de <i>animus</i>, "âme" en latin.<br /><br /> J'ai évoqué la coïncidence "Ishtar" entre Sinoué et sa psy en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/07/il-mit-le-mot-ame-dans-la-vie-mode.html" target="_blank">avril 2017</a>, dans une série de billets consacrée à <i>House of Leaves</i>. Dans le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/03/o-phil.html" target="_blank">précédent billet</a>, je remarquais que la première inscrite sur le forum Danielewski était une certaine Inanna; le seul sujet qu'elle y avait créé était <a href="http://forums.markzdanielewski.com/forum/house-of-leaves/house-of-leaves-aa/1680-tlon-uqbar-etc-really-interesting" target="_blank"><i>Tlon, Uqbar etc... really interesting!!</i></a>, introduisant l'évidente influence de Borges sur Danielewski. Borges m'était important à l'époque, il l'est devenu encore plus cette année avec les coïncidences ZWI-tsevi. Je vais y revenir.<br /><br /> Dans ce même billet, je signalais pour la première fois la coquille de l'édition 1984 de <i>Coup double</i>, d'Ellery Queen, où les lettres "phil" de "philosophe" sont étrangement devenues 6566:<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_aZRNRSVsN_m-7tOCeZk5bovNDH_o3axskBSyC46b582YgULzdY4zBVXcUUMNig1oudSOCjLrlyzxb3kt5S7n9XU1iB8XjLwEFXU5j1JigZ4k85c71V0zVY8JOSD6noPth4qVHKQLfKo/s1600/Num%25C3%25A9risation_20170314.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_aZRNRSVsN_m-7tOCeZk5bovNDH_o3axskBSyC46b582YgULzdY4zBVXcUUMNig1oudSOCjLrlyzxb3kt5S7n9XU1iB8XjLwEFXU5j1JigZ4k85c71V0zVY8JOSD6noPth4qVHKQLfKo/s400/Num%25C3%25A9risation_20170314.jpg" width="317" /></a></div><br /> J'ignore comment ça a pu se produire, mais un rebond récent est arrivé, par mes échanges avec Marylin Rolland. La plasticienne a représenté <a href="https://marylinrolland.fr/?p=5809" target="_blank">le parcours</a> du cavalier par des tétraminos en L, parcours déterminant l'ordre des chapitres dans <i>La vie mode d'emploi</i> (LVME). Le L correspond au mouvement du cavalier, deux cases en ligne horizontale ou verticale, puis une case à angle droit.<br /> Perec a choisi d'"oublier" un chapitre de LVME, celui correspondant à la position 66 du cavalier, dans le coin inférieur gauche du carré représentant l'immeuble. Ainsi le chapitre correspondant à la position 67 est devenu le chapitre 66. Marylin a appelé cette omission "clinamen 65 66", qu'elle a représenté ainsi,<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivU3wl-T1s8_EgpO_BR9LM3Xq2AxdRnqdDtXa9Hlj4EPmAj-hrUogpXtQDyIz3c5QmSXRt3KA3yhme8-My3y19CzbIt8USmNgKOyWPDOCpBwKueoCnb5a_Hd6SOGV1P2aSAjIDMBHnQaEvbiYZBqVP9jdSwbdN6thY-2yFlxL2iR_X8pK_jVmNfrspv5HG/s327/clinamen6566.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="101" data-original-width="327" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivU3wl-T1s8_EgpO_BR9LM3Xq2AxdRnqdDtXa9Hlj4EPmAj-hrUogpXtQDyIz3c5QmSXRt3KA3yhme8-My3y19CzbIt8USmNgKOyWPDOCpBwKueoCnb5a_Hd6SOGV1P2aSAjIDMBHnQaEvbiYZBqVP9jdSwbdN6thY-2yFlxL2iR_X8pK_jVmNfrspv5HG/s16000/clinamen6566.PNG" /></a></div><br />les deux tétraminos correspondant aux sauts du cavalier entre les positions 64-65, et 67-68, devenues les chapitres 66-67 ci-dessous (voir le schéma complet <a href="http://blogruz.blogspot.com/2010/06/la-vie-est-un-roman.html" target="_blank">ici</a>):<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3pvTs4yVZRHkWuI2DrYOR7JytHHkk_1K3_QRVK5ELV8z0UyE5z3i_x8Js3s544AjwzMOcw5I76WCVIhPud7d7GGOh4zM6Wyb4irIxQGxv0xjxPrqdVbBf1YG0b1PBfQSOl9kLU9qlmMxMXpaMFzLW8DA_6TbMhoKux9RZQKUng3S2WYYp0kKNs0WZocyP/s242/65.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="160" data-original-width="242" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3pvTs4yVZRHkWuI2DrYOR7JytHHkk_1K3_QRVK5ELV8z0UyE5z3i_x8Js3s544AjwzMOcw5I76WCVIhPud7d7GGOh4zM6Wyb4irIxQGxv0xjxPrqdVbBf1YG0b1PBfQSOl9kLU9qlmMxMXpaMFzLW8DA_6TbMhoKux9RZQKUng3S2WYYp0kKNs0WZocyP/s1600/65.PNG" width="242" /></a></div><br /> Quelle que soit la pertinence du clinamen 65-66, il m'a permis de faire le lien avec la coquille 6566 du roman de Queen, et de mettre en évidence une coïncidence diabolique.<br /> Il y a un mystère sur les chapitres 65-66, premier exemple à propos de l'invention dans son écriture, donné par Perec à Ewa Pawlikowska, dans un entretien accessible <a href="https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1983_num_7_1_1234" target="_blank">ici</a>:<br /><blockquote>je savais que dans ce chapitre
66<sup>(2) </sup>le diable allait apparaître ; c'était décidé avant, parce que le chiffre
66 a une valeur cabalistique; 6, c'est le chiffre du diable, ça, on le sait
par un petit livre bête sur l'occultisme et ce personnage de femme devait
faire apparaître le diable pour supprimer un chapitre parce que,
normalement, à partir du plan du livre, il doit y avoir 100 chapitres. En fait
il y en a 99. Il y a un chapitre qui a été supprimé à cause de la fille qui
mord dans son petit beurre. Plus profondément, il faut que ce chapitre
disparaisse pour casser la symétrie, pour introduire dans le système une
erreur parce que quand on établit un système de contraintes, il faut qu'il
y ait aussi l'anti-contrainte dedans. (...) Il faut un clinamen (...)<br />
<span style="font-size: x-small;">(2) Allusion à <i>La vie mode d'emploi</i> ... et lapsus de Perec : c'est au chapitre 65 que
le diable apparaît et c'est le chapitre 66 qui disparaît ou plus exactement ce qui aurait
dû être le chapitre 66, car il y a évidemment un chapitre 66 dans le roman, mais c'est
celui qui aurait dû être le chapitre 67 pour obéir à la polygraphie du cavalier et sans
la croqueuse de petit Lu.</span> </blockquote> Lapsus? pas sûr, car Perec l'a commis plusieurs fois à propos de ces chapitres 65-66, et de multiples "contre-vérités" parsèment ses dits comme ses écrits (ainsi Magné a relevé maintes "erreurs" énormes dans <i>W ou le souvenir d'enfance</i>). <br /> Quoi qu'il en soit, "L'histoire de la femme qui fit apparaître quatre-vingt-trois fois le diable" (selon l'index) est l'une des plus développées du livre, en partie parce qu'une contrainte imposait que ce chapitre 65 soit l'un des plus longs ("plus de 12 pages").<br /><br /> Si le clinamen 65-66 concerne le diable, il en va de même pour l'erreur d'impression de <i>Coup double</i>, car le "osophe" dont le "phil" est mystérieusement devenu "6566" se nomme Harry Toyfell.<br /> Toyfell se prononce comme l'allemand Teufel, "diable", et j'ai envisagé "Harry Toyfell" comme anagramme approchante de "Adolf Hitler", plusieurs fois présent dans les intrigues queeniennes. <br /> Si Hitler avait tout de l'incarnation du Diable pour les Queen, Juifs d'origine polonaise (comme Perec), quel rapport avec le personnage de Toyfell? C'est un personnage énigmatique que ce "philosophe de Wrightsville", qui n'apparaît que dans ce roman; sa particularité est d'avoir fait des travaux de jardinage pour les 7 morts de l'affaire, mais il n'est jamais soupçonné d'y avoir eu un rôle.<br /><br /> C'est le roman lui-même qui est énigmatique, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiYvCV1549SrO7aYItMT2i-sYFfp0WovybEpca7ZHE7QnlFPM0KPCvwWhwEHXnWAhLzs5RfHKdI70NxSHSeodCyFNcp5TRlyUpDTfuzzYvCMFLm-hNVxr8uu_vcDGmpGo3JEOZMsU3WVbb/s1600-h/double.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5262301830075369394" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiYvCV1549SrO7aYItMT2i-sYFfp0WovybEpca7ZHE7QnlFPM0KPCvwWhwEHXnWAhLzs5RfHKdI70NxSHSeodCyFNcp5TRlyUpDTfuzzYvCMFLm-hNVxr8uu_vcDGmpGo3JEOZMsU3WVbb/s200/double.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 160px; margin: 5px 8px 2px 0px; width: 100px;" /></a>au-delà de l'énigme policière, et je crois être le premier à avoir avancé l'hypothèse que <i>Double, double</i>, son titre original, était une allusion à la date de naissance de Fred Dannay, le Queen "principal", né le 20/10/05 (mentionné dans LVME, ch 87, parmi les pseudos de Beyssandre): 10 est le double de 5, 20 le double de 10. Ce 20<sup>e </sup>Queen a 20 chapitres, il est paru alors que Dannay avait 44 ans, le nombre 4 et l'initiale D y sont omniprésents...<br /> J'avais remarqué une adéquation calendaire à la coquille 6566, car Dannay est né l'année 5666 du calendrier hébraïque.<br /><br /> Je remarque maintenant une autre possibilité, si riche en échos qu'elle a bouleversé l'écriture de ce billet, qui avait pour premier titre <i>Vénus et Mercure</i>, Vénus étant Inanna/Ishtar, et Mercure le trickster, assimilé à Arsène Lupin.<br /> Et puis l'idéogramme MUS m'a rappelé mon texte où je rusais pour acheter l'âme d'Anna Mus, alors que je venais de faire le lien entre le clinamen 65-66 associé au diable par Perec, et la coquille 6566 associée à Toyfell/Teufel/Diable.<br /> Si j'avais déjà étudié la correspondance "6566" = "PHIL", le clinamen me conduit à considérer plus spécifiquement "66" = "IL", et ceci a de telles répercussions que je délaisse pour l'instant le trickster lupinien (mais je compte y revenir).<br /><br /> D'abord, dans ma <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/07/sympathie-vers-mephistopheles.html" target="_blank">quadruple extension</a> du mot "âme" par codage sympathique, je me suis aperçu après coup qu'il y avait une erreur dans mon dernier codage. Bêtement, j'avais omis un mot du 3<sup>e </sup> codage, le mot "il", 38<sup>e </sup>parmi les 48 mots de ce codage:<br /><b><br /></b><div style="margin-left: 40px;"><b>Mais, s'il allait sans sûr socle, Rémi vanta, dans un rare cas si
original, gêne mutée, MUS signé. Promo, amour, bal, le lot arrive,
avatar né et déchu mollah, nom en jump, amitié, riant rêve, miel... <u>Il</u>
le dit: voici contrat, code déifié</b><b><b>. Ils devront,</b> dame, mourir.</b><br /></div><br /> Le codage final, en 337 mots, m'avait demandé tant de temps que je n'avais pas désiré le reprendre, et décrété que cet oubli de "il" serait mon clinamen. Je n'avais pas alors à l'esprit que Perec associait directement au diable son omission du chapitre 66 (mais je connaissais l'entretien avec Ewa Pawlikowska du numéro de <i>Littératures</i> de 1983, hommage à Perec).<br /> Dans un second temps, il m'est revenu que "il" jouait un rôle particulier dans <i>L'art du X</i>, <a href="https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1983_num_7_1_1231" target="_blank">texte</a> de Ricardou composé pour ce numéro de <i>Littératures</i>. J'ai consacré plusieurs <a href="https://quaternite.blogspot.com/2020/09/galaxies-douze-vingt-quatre.html" target="_blank">billets</a> à ce texte d'une grande complexité, sans prétendre en avoir percé tous les secrets.<br /> Il est au moins assuré que les 95 phrases de 12 mots de la partie IV, à raison d'un mot par phrase, codent pour le 1<sup>er </sup>paragraphe de la partie I, 8 phrases de 12 mots, codant elles-mêmes pour le 1<sup>er </sup>vers du sonnet <i>L'ardu X</i>.<br /> 8 phrases de 12 mots, ça fait 96 mots, il y a donc un hic, et l'examen attentif montre que les deux mots débutant la 7<sup>e </sup>phrase du paragraphe initial, "Vite, il", sont codés en même temps dans la 73<sup>e </sup>phrase de la partie IV: <br />
<blockquote class="tr_bq">
Oublie-le <i>vite </i>: avec, en même temps, ce "il" bien trop redit.</blockquote>
<span style="font-family: times;"></span> J'ai émis l'hypothèse que ce doublage de la contrainte pour la phrase 73 était lié au doublage des contraintes que Perec s'était imposé pour le chapitre 73 de LVME. Quoi qu'il en soit, c'est une sorte de clinamen.<br /> Je remarque que ce "il" est le 9<sup>e </sup>des 12 mots de la phrase, or I-L sont les lettres de rangs 9-12.<br /><br /> L'impensable advient avec la seconde publication de ce texte en 1988 dans <i>La cathédrale de Sens</i>. Ricardou n'écrivait qu'à la main, et c'est Erica Freiberg qui tapait ses textes, d'abord à la machine à écrire, puis sur un Mac. <i>L'art du X</i> de 1988 présente quelques menues modifications du texte de 1983, mais surtout, une phrase entière a été oubliée par EF dans la partie IV, la 65<sup>e </sup>parmi les 95 phrases de 12 mots, codant pour le 65<sup>e </sup>mot du paragraphe initial, un autre "il".<br /> Le principal fautif est bien sûr Ricardou qui n'a pas vu l'oubli avant de signer le bon à tirer, mais le fait est là. 5 ans après la première version où un "il" connaissait un traitement particulier, 4 ans après la coquille qui a transformé "phil" en "6566", un autre "il" a été effacé, correspondant selon la coquille à "66", par l'oubli de la phrase 65, à laquelle est venue se substituer la phrase 66... Chez Perec, le diable du chapitre 65 serait la cause de l'omission du chapitre 66...<br /> <br /> Voici ce qui a été oublié page 189 de <i>La cathédrale de Sens</i> (et qui figurait page 46 de <i>Littératures</i>); "il" y est un "message":<br /><blockquote>- Mieux, même : j'aimerais dire qu'<u>il</u> est trop clair, le message: <br /><br /><div style="margin-left: 40px;">
<span style="font-size: x-small;">X expose un sonnet qui s'oppose à
ses rêves en retournant ses vers en
sa croix.</span>
</div></blockquote>(seules interviennent dans le codage les phrases de 12 mots, dans un corps plus grand que les autres éléments)<br /><br /> Les parties I à III codent pour le sonnet final, et il y apparaît un clinamen apparemment intentionnel: ce sonnet compte 119 mots, mais le codage passe directement du 82<sup>e </sup>mot, "appogiatures", au 84<sup>e</sup>, "le", omettant le 83<sup>e </sup>mot, "et". Je donne quelques hypothèses sur <a href="https://quaternite.blogspot.com/2020/09/galaxies-douze-vingt-quatre.html" target="_blank">le billet</a> déjà signalé, j'y ajoute maintenant les 83 apparitions du diable du chapitre 65 de LVME.<br /> C'est dans l'index des Histoires qu'est donné ce nombre 83, que certains considèrent comme une erreur de Perec, car le chapitre 65 énonce:<br /><blockquote>En un peu plus de deux ans, Ingeborg fit apparaître 82 fois le Diable, pour des prix qui finirent par atteindre vingt, vingt-cinq et même une fois trente millions de francs (anciens).</blockquote> Mais peut-être ces 82 fois sont-elles celles se passant en France. Ingeborg a d'abord fait apparaître le diable à Ankara, pour un client comblé qui l'a incitée à aller exercer ses talents à Paris.<br /><br /> Il y a deux erreurs incontestables dans l'index des Histoires: celles de la cantatrice russe et du petit Tunisien envoient aux chapitres 5 et 58, alors qu'elles sont contées aux chapitres 6 et 57. A noter la confusion 5-6 qui peut faire écho au problème 65-66.<br /><br /> Dans le numéro de <i>Littératures</i> contenant l'entretien où Perec parle du clinamen 65-66 et <i>L'art du X</i>, il y a aussi <i>L'appentis</i> de Marcel Benabou, <a href="https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1983_num_7_1_1239" target="_blank">proposition</a> de ce qu'aurait pu être le chapitre 66 non écrit de LVME, dont les contraintes étaient prévues par le Cahier des charges.<br /><br /> La réflexion sur "il" m'a rappelé que le mot avait été en quelque sorte un "anticlinamen" dans mon roman écrit en 1999, <i>Sous les pans du bizarre</i>.<br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxNWGu5suyj8RtQBFKwJwA_YTYj3Y9K7wJaCxoagaP4uA_Zc5xd1dz7H6-rqhwpznOtcBRtYYOFh65VOjy1x1i8zx-H27G20O4E7hyp-Tc-TltKTmkkzLReE0Zu_v33-LUZmhGwWE5GU9r/s1600/extranas.JPG"><img alt="no code in the Spanish translation" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5467726801657291426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxNWGu5suyj8RtQBFKwJwA_YTYj3Y9K7wJaCxoagaP4uA_Zc5xd1dz7H6-rqhwpznOtcBRtYYOFh65VOjy1x1i8zx-H27G20O4E7hyp-Tc-TltKTmkkzLReE0Zu_v33-LUZmhGwWE5GU9r/s200/extranas.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 174px; margin: 2px 10px 2px 0px; width: 124px;" /></a> Dans le cadre d'une intrigue policière, le roman exposait mes découvertes sur la 8<sup>e </sup>églogue de Virgile, laquelle aurait été un hommage au nouveau calendrier instauré par César, l'année de 365 jours, et parfois 366, lorsque l'année est bissextile.<br /> Ce terme n'a rien à voir avec le passage de 365 à 366; il vient de ce que, l'année concernée, le <i>bisextus</i>, le 6<sup>e </sup>jour avant les Calendes de mars, était doublé. J'exploitais l'idée que les deux mots avec 2 F de la 8<sup>e </sup>églogue, <i>effer</i> et <i>effigiem</i>, exprimaient ce <i>bisextus</i> (FF=66).<br /><br /> La grande énigme de cette églogue, offrant deux chants jumeaux de 9 strophes, est la présence dans le second chant d'un vers refrain intempestif, rompant la gémellité. Il n'est d'ailleurs pas assuré qu'il vienne de Virgile, possible interpolation tardive soulignant un fameux vers (<i>numero deus impare gaudet</i>).<br /> La valeur 365 de ce vers refrain, répartie en deux hémistiches de valeurs 169 et 196 (carrés de 13 et 14), était associée à mon hypothèse, et j'avais construit mon roman en 3 parties correspondant aux 3 premières strophes du chant d'Alphésibée. J'avais trouvé d'excellents titres pour les parties 1 et 3,<br /><i>Vigiles des morts</i> = 196,<br /><i>Le mystère K.O.</i> = 148,<br />et il fallait pour la partie 2 un titre de valeur 21 pour parvenir à l'idéal total 365. Le choix était limité, et <i>IL</i> s'était imposé. IL, c'était Tom Lapnus, le mystérieux individu qui harcelait les latinistes avec ses théories et était soupçonné d'en avoir assassiné 3, mais on le découvrait mort en venant l'appréhender, à la fin de la partie 1...<br /><br /> Tomieslav Lapnus, c'était moi en un peu plus dingue. Il devait en l'occurrence son patronyme à sa femme, Irène Lapnus, parfaite anagramme d'Arsène Lupin, une de mes principales obsessions.<br /> Et bien sûr, Irène Lapnus était ma compagne Anne. Le chapitre 6, premier de la partie 2, était titré <i>Irène Lapnus</i>, et je crois avoir alors repéré les initiales, IL. Il n'a souvent pas été facile à Anne de subir mes lubies, et ce chapitre où j'en rendais compte, de façon exagérée certes, n'a pas été facile à écrire, à tel point qu'il est resté en plan jusqu'à ce que le dernier chapitre ait été achevé. Il a bien fallu s'y résoudre, en voici un extrait:<br /><blockquote> Il a pu publier un article dans une revue assez sérieuse, je crois. On lui avait demandé de modifier sensiblement son projet initial, ce à quoi il se refusait. C'est moi qui ai insisté pour qu'il fasse ce qu'on lui demandait (...) Il a finalement accepté en rechignant, mais a fait paraître l'article sous une anagramme de mon nom, parce qu'il se refusait à signer Tom Lapnus un travail qui n'aurait pas reflété strictement ses idées. Lorsque l'article est paru, Tom est entré dans une colère noire (...) Il ne m'a plus parlé pendant un mois (...)</blockquote> Ceci était une allusion à l'<a href="https://perecqation.blogspot.com/2016/10/autres.html" target="_blank">article</a> signé Jren Paulsen paru en 1997 dans <i>Connaissance des religions</i>, mais le rôle d'Anne est ici inventé, comme ma prétendue réaction.<br /><br /> J'avais fait d'Irène Lapnus une documentaliste à l'unité 83 du CNRS. Ceci faisait allusion à Perec, documentaliste à l'unité 38, et aussi écho à la valeur 83 de LAPNUS, qui se trouvait par ailleurs intéressante dans le contexte Virgile-365. Aujourd'hui, je pense aux 83 apparitions du Diable, au 83<sup>e </sup>mot du sonnet de Ricardou omis dans son codage, au 38<sup>e </sup>mot de mon texte diabolique oublié dans le codage suivant.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4poIp0gM9TO5OXEPe0460SPSd2icj2J3QSSNS7wm4ZSdgNiaHKVR998-JdtY4o-7k_kyhOdzFz55ZAbW_iGBB01hYdNVEMSDs7dh3eBZsHAPn-wUmfKoWku-deZufVAtNJ8gfmCsATTx9/s1600-h/jhwhdeutsch.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5262317629222380770" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4poIp0gM9TO5OXEPe0460SPSd2icj2J3QSSNS7wm4ZSdgNiaHKVR998-JdtY4o-7k_kyhOdzFz55ZAbW_iGBB01hYdNVEMSDs7dh3eBZsHAPn-wUmfKoWku-deZufVAtNJ8gfmCsATTx9/s200/jhwhdeutsch.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 160px; margin: 5px 0px 2px 8px; width: 100px;" /></a> Les morts de mes 3 latinistes, aux sommets d'un triangle de Pythagore, étaient précédés d'envois de cartons triangulaires portant des inscriptions énigmatiques. Ceci était inspiré par <i>L'adversaire</i> de Queen, où les cousins York, habitant aux 4 coins de York Square, reçoivent avant d'être assassinés des cartons de forme étrange, portant des inscriptions énigmatiques. Cet "adversaire" est le Diable...<br /> J'ai étudié <a href="https://blogruz.blogspot.com/2008/07/ladversaire-dans-la-vie-mode-demploi.html" target="_blank">ailleurs</a> les étonnants points communs entre ce roman, qui n'a été traduit en français qu'en 1978, et LVME: dans les deux oeuvres, l'homme de main W. entreprend sans raison apparente une vengeance à l'encontre du millionnaire Percival, sur fond de puzzle et de jeu d'échecs.<br /><br /> IL = 21 amène à rappeler que les 2 tétraminos en L de Marylin, marquant les sauts du cavalier du chapitre 64 au 65, puis du 66 au 67, laissent un vide entre eux, le chapitre 21:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRe17_1ikDqBVtVToDOa9zkvCpgB9LKpYUbs7xU1PuGgox1-l3IEXF8fVbozmhEnnbn1Dn00rzf2W78l4Sr-E0mDFhFCUCGauxyxx-LnC3L9xa8DjKuCF0Zc4yjDEEojMLvPP_hOeP-gNbraTlPmeo0EPBSUIAkUi2dsGary4JrNx87MiCnM6JSGrfpAA7/s242/L21.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="161" data-original-width="242" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRe17_1ikDqBVtVToDOa9zkvCpgB9LKpYUbs7xU1PuGgox1-l3IEXF8fVbozmhEnnbn1Dn00rzf2W78l4Sr-E0mDFhFCUCGauxyxx-LnC3L9xa8DjKuCF0Zc4yjDEEojMLvPP_hOeP-gNbraTlPmeo0EPBSUIAkUi2dsGary4JrNx87MiCnM6JSGrfpAA7/s1600/L21.PNG" width="242" /></a></div><br /> Un autre article du <i>Littératures</i> consacré à Perec est intitulé <a href="https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1983_num_7_1_1232" target="_blank"><i>Coup d'L</i></a>; Mireille Ribière y compare deux entreprises extrêmes, le <i>Coup de dé</i> de Mallarmé, et <i>Alphabets</i> de Perec.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5vP44zooaSIS0uyF-ap9_elEJOgd7BDL3VO9MjouxucBCGwfxAgqdhdljE3aMpN_ZnACPo2yWq5gOgqpWRaz_wJ7zgFH1XwQrfAm6KRtVCPC5pe5YncMve34rkesPnuQFTub7XFF5B4XTuM5gMBu3LsEyZVQZmGBHyRDwjWtN9OlguSXVi-ls91S8N17g/s287/fou.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="287" data-original-width="140" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5vP44zooaSIS0uyF-ap9_elEJOgd7BDL3VO9MjouxucBCGwfxAgqdhdljE3aMpN_ZnACPo2yWq5gOgqpWRaz_wJ7zgFH1XwQrfAm6KRtVCPC5pe5YncMve34rkesPnuQFTub7XFF5B4XTuM5gMBu3LsEyZVQZmGBHyRDwjWtN9OlguSXVi-ls91S8N17g/w98-h200/fou.jpg" width="98" /></a></div> Je ne m'intéressais pas au tarot en 1999. Je n'ai guère changé, mais j'ai appris que <i>le mat</i>, ou <i>le fou</i>, l'arcane sans chiffre, s'insérait selon une tradition juste avant le dernier arcane, le numéro 21. Ainsi, selon la correspondance entre les 22 arcanes et les 22 lettres hébraïques, au <i>fou</i> correspond la 21<sup>e </sup>lettre, <i>Shin</i>.<br /><br /> Le découpage de 134 en IRENE LAPNUS = 51 83 ne m'était pas spécialement significatif en 1999. En 2002 j'ai découvert que le numéro 134 de la collection <b>Folio Policiers</b>, <i>La Marie du port</i> de Simenon, n'existait pas, et une frénésie m'a conduit à vouloir rassembler les numéros 37 à 207 de la collection, parmi lesquels cette absence du numéro 134 aurait été particulièrement significative. Je n'étais pas loin d'y arriver, après de nombreux mois, lorsque je me suis aperçu que d'autres numéros du catalogue n'avaient pas été édités, ainsi le numéro 134 n'était plus aussi significatif...<br /> J'en ai parlé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2020/06/novelliseriez-vous-jung.html" target="_blank">là</a> en 2020, et plus récemment <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/12/lalchimie-des-metaux-de-perec.html" target="_blank">ici</a>. Cette obsession m'a cependant conduit à une découverte en 2005. Les
lettres différentes de LA MARIE DU PORT ont pour valeur 134, le
découpage selon voyelles/consonnes donnant le partage d'or idéal:<br />AEIOU
/ DLMPRT = 51/83, pas très bonne approximation de phi, mais faisant
coïncidence car l'angle dont le cosinus vaut phi est 51,83°.<br /> Et puis, le 13/4/2005, je me suis avisé qu'il en allait de même pour les 10 lettres ESARTULINO choisies par Perec comme base des 1936 vers d'<i>Alphabets</i>, avec maints autres prolongements maintes fois évoqués. Le nouvel écho est<br />FAURE / SINOUE = 51/83,<br />coïncidence qui, avec Inanna/Ishtar, m'a fait lire le roman de Fauré, et m'a conduit à envisager Lupin en trickster mercuriel. Mais le billet a bifurqué sur le thème du clinamen, ce qui m'a mené par d'autres voies à IL et Irène Lapnus...<br /><br /> Donc Vénus-Mercure ce sera pour plus tard, et il y a un autre "IL" qu'il me semble devoir rappeler, bien que ce ne soit pas un clinamen.<br /> Dans le best-seller <i>La formule de Dieu</i>, Einstein a laissé un cryptogramme, <i>! il rsvb</i>, qui livre par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Atbash">atbash</a> (selon l'alphabet actuel) <i>! ro ihey</i>, qu'il faut renverser pour obtenir <i>yehi or !</i>, la transcription de l'hébreu signifiant "Que la lumière soit !" (Gn 1,3), ou <i>Fiat lux !</i><br /> J'en ai notamment parlé dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/11/une-saturnale-la-gloire-de-mercure.html" target="_blank">ce billet mercuriel</a>, où je soulignais la transformation <i>or</i><><i>li</i>, <i>or</i> signifiant "lumière" ou "feu" en hébreu, <i>li</i> de même en chinois. Aujourd'hui il me vient que IL, Irène Lapnus doublement associée au nombre d'or, se transforme par ce double jeu atbash-renversement en OR.</div><div align="justify"> Je ne crois pas avoir encore commenté le lien entre ce double jeu et le même double jeu associé à la phénoménale coïncidence survenue le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">11 juillet</a> dernier. Je cherchais une référence en ligne pour le jeu atbash (en hébreu) <i>tsevi-hashem</i>, mais la seule mention que j'ai trouvée était le double jeu <i>tsevi-hashem-moshe</i><span style="text-align: left;">. (cerf-le Nom-Moïse).</span></div><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s155/%C3%A7by.PNG" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="102" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s1600/%C3%A7by.PNG" width="102" /></a> Juste dans la foulée, j'ai ouvert un livre dont je ne savais pas qu'il avait un quelconque rapport avec l'hébreu, et il s'ouvrait sur un cryptogramme où pouvait se lire <span style="font-family: times;">יבצ</span>, soit <i>tsevi </i>(cerf).<br /> Si le roman évoquait précisément le retournement de <i>HaShem</i>, "Le Nom", en Moshe, Moïse,<br /><blockquote>Par exemple, quand on retourne le nom de Moïse, en hébreu, on obtient HaShem.</blockquote>l'auteure n'est pas hébraïsante, et a fait réaliser le cryptogramme par un spécialiste. J'ignore si l'isolation des lettres <span style="font-family: times;">יבצ</span><span style="text-align: left;"> dans la version incomplète du début du livre était intentionnelle.</span></div><div align="justify"><br /> Cette année 2023, très riche en coïncidences, est la première où j'ai vécu un Mardi Saint 4 avril, comme le 4/4/44 jungien. Il y a eu un intermédiaire, en 1950, 3 mois avant ma naissance.<br /> <i>Coup double</i>, publié en septembre 1950, débute un mardi 4 avril d'une année non précisée, mais Dannay pensait vraisemblablement à l'année en cours, et semble avoir exploité la date de Pâques en faisant venir Ellery à Wrightsville le 9 avril.<br /><br /> Hier matin 19 octobre, la proximité de l'anniversaire de Dannay le 20/10 m'a fait étudier le calendrier de 1905, et c'était aussi une année où le 4 avril tombait un mardi (mais pas celui de la Semaine Sainte).<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9UGUVBuM1Dgl7EkWsdAOiB5THfQVPz9r464DfXhg6LrTSzgSFtTWnzLimaNe8Ww7WVWyab_fcr9MDL16Uij99fzMuaqJuckirIG_SpYAuIyJE6JP-Y7Brdc4z9dgNK2Ob-WxNdAGbFgrw6p-bxwoaAq9HB7I1hF-heD2PfWWJP1aivltpeAb0uL4VUPdW/s247/truth.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="247" data-original-width="211" height="159" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9UGUVBuM1Dgl7EkWsdAOiB5THfQVPz9r464DfXhg6LrTSzgSFtTWnzLimaNe8Ww7WVWyab_fcr9MDL16Uij99fzMuaqJuckirIG_SpYAuIyJE6JP-Y7Brdc4z9dgNK2Ob-WxNdAGbFgrw6p-bxwoaAq9HB7I1hF-heD2PfWWJP1aivltpeAb0uL4VUPdW/w136-h159/truth.PNG" width="136" /></a></div> De 1905 à 1950 il y a 45 ans, de 1950 à 2023 73 ans, nombres qui m'évoquent une suite additive qu'on pourrait baptiser suite X, ou suite "Ailleurs", car <br />FOX MULDER = 45 73<br /> 365 c'est 5 fois 73, et j'ai étudié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/04/sloty-1959.html" target="_blank">ici</a> un roman où des données calendaires pouvaient livrer les jeux 45-73 comme 225-365. J'ai également <a href="https://perecqation.blogspot.com/2016/10/le-don-de-w.html" target="_blank">vu</a> les citations de Verne dans LVME pouvoir former le nombre 365, comme les lettres W et X dans le damier des chapitres (dont les 45 et 73).<br /><br />1-2-3-5-8-13-21-34... est la suite de Fibonacci;<br />1-3-4-7-11-18-29-47... celle de Lucas;<br />1-4-5-9-14-23-37-60... a été baptisée suite de Pythagore par Guy Bernard;<br />1-5-6-11-17-28-45-73... vient ensuite; à remarquer qu'on passe d'une suite à l'autre en ajoutant 0-1-1-2-3-5-8-13..., la suite de Fibonacci.<br /> J'ai étudié quelles années présentaient cette propriété d'être de même type 45 et 73 ans plus tard. Il faut que<br />- l'année de départ soit de type 4n+1 (et inférieure à xx57); <br />- l'année séculaire suivante soit bissextile (donc de type 400n).<br /> Au 20<sup>e </sup><span style="text-align: left;">siècle ces conditions sont remplies pour 14 années, de 1901 à 1953. Comme il existe un cycle de 28 ans (28 nombre précédant 45-73) où les années de même type se répètent (hormis lors d'un saut de siècle), 1929 à 1953 permettent des quartets d'années 28-45-73. </span></div><div align="justify"> Le nombre précédent est 17; une année -17 finira comme l'année de départ de ces quartets, mais sera le plus souvent bissextile, hormis l'année 1900.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8yYTTXPakPEQx-JXUSUTNsnoR72uJOcRL9VlO03n3msmXxf7uQ7Q-5MN_ghSCVxBz-P9jPs55m673ljAFbhjMYq2xM-_coERNPdrDWP87ejf-s9WTanXRvSwSMY8f3mJAClNtNWBwa3UYai2kuno1pCmvudt8gjVse1jjLdcJZMep8VECHkOwl8EWjM7A/s445/reiser.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="445" data-original-width="324" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8yYTTXPakPEQx-JXUSUTNsnoR72uJOcRL9VlO03n3msmXxf7uQ7Q-5MN_ghSCVxBz-P9jPs55m673ljAFbhjMYq2xM-_coERNPdrDWP87ejf-s9WTanXRvSwSMY8f3mJAClNtNWBwa3UYai2kuno1pCmvudt8gjVse1jjLdcJZMep8VECHkOwl8EWjM7A/w146-h200/reiser.jpg" width="146" /></a></div> Ainsi, les années 1900-1917-1945-1990-2063 constituent le premier quintet 17-28-45-73 depuis l'instauration du calendrier grégorien; le prochain débutera en 2300, mais il n'est pas acquis qu'il y aura encore une humanité pour en apprécier l'harmonie numérique.<br /><br /> Le <a href="https://www.chabad.org/calendar/converter.asp?tdate=10/20/1905" target="_blank">20/10/1905</a> où est né Dannay, dans une famille juive pratiquante, était le vendredi 21 tishri 5666 s'il était né avant le coucher du soleil, le samedi 22 après, jour de la fête Shemini atseret, 8<sup>e </sup><span style="text-align: left;">jour de Soukkot, confondu en Israël avec <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sim%27hat_Torah" target="_blank">Sim'hat Torah</a>.</span></div><div align="justify"> Peut-être la guerre actuelle au Moyen-Orient sera-t-elle nommée guerre de Sim'hat Torah, car le Hamas a choisi ce jour de fête pour son attaque. C'est la 5<sup>e </sup><span style="text-align: left;">guerre importante entre Israël et ses voisins (<i>hamas</i> signifie "cinq").</span></div><div align="justify"> Ceci m'a fait prendre conscience que 5784, l'année hébraïque actuelle, a débuté comme 5666 un vendredi soir (mais elle n'est pas du même type car embolismique).<br /> Sans entrer dans les complexités du calendrier hébraïque, il me semble intéressant de mentionner qu'un <a href="https://en.wikibooks.org/wiki/Mathematics_of_the_Jewish_Calendar/The_Atbash" target="_blank">mnémonique</a> basé sur l'atbash permet de déterminer les jours de la semaine où tombent les principales fêtes, notamment Sim'hat Torah. Pendant longtemps ce mnémonique n'a concerné que 6 fêtes religieuses, et puis le 7<sup>e </sup><span style="text-align: left;">jour, correspondant à <i>Zayin</i>, </span>7<sup>e </sup><span style="text-align: left;">lettre, s'est trouvé correspondre en 1948 à la fête de l'Indépendance, <i>'Atsmaout</i> débutant par la lettre <i>Ayin</i>, atbash de </span><i style="text-align: left;">Zayin</i><span style="text-align: left;">.</span></div><br style="text-align: justify;" />Note du 22/11: Peu après la publication de ce billet, Danielle Constantin a rappelé son article en ligne<span class="apple-converted-space" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span><a href="https://associationgeorgesperec.fr/IMG/pdf/dconstantin_cabinet_3_corrected.pdf" target="_blank"><span style="font-family: inherit;">«<span class="apple-converted-space"> </span><i>Je ne manque
pas d’originalité</i>. Performance scripturale »</span></a>, consacré à l'étude des brouillons du chapitre 35 de LVME. Il y figure ces calculs:<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNMiBbkUD3INdx7xziTY-fUSSkwgq8ZHhB2LYm_cMRw6eaBd1tUBcusBL3v97uOcQlZOgyINKEXAdm56shX3FfcAfml7DCn4yt2zlXpDQi6ZsBPayjJ2MDinbxifvZIqaQ4WgZ4aMLuEx2mBwJZQp5sUSExD9uIchrOHv42pMy2DPpIN5_ZLF8pVFwBDvs/s243/34-222.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="104" data-original-width="243" height="104" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNMiBbkUD3INdx7xziTY-fUSSkwgq8ZHhB2LYm_cMRw6eaBd1tUBcusBL3v97uOcQlZOgyINKEXAdm56shX3FfcAfml7DCn4yt2zlXpDQi6ZsBPayjJ2MDinbxifvZIqaQ4WgZ4aMLuEx2mBwJZQp5sUSExD9uIchrOHv42pMy2DPpIN5_ZLF8pVFwBDvs/s1600/34-222.PNG" width="243" /></a></div><br /></div><div> Perec semble être parti des nombres 34 et 222, venus d'on ne sait où. Il a simplifié en 111/17 pour effectuer une division dont le quotient débute par 65 (en fait il faudrait une virgule, 6,529...). Peut-être parce qu'il faudrait arrondir à 6,6, Perec a inscrit 66 en vis-à-vis de 65, et effectué la multiplication 66x17, produit 1122.</div><div> Si la signification de ces calculs est obscure, j'y note cet accolement 65 66, alors qu'à ce stade d'écriture le clinamen du chapitre 66 n'était probablement pas prévu, ni le report de certains de ses éléments dans le chapitre 65.</div><div align="justify"><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-92138980975048653672023-09-30T19:42:00.248+02:002023-10-01T12:45:55.537+02:00Auf der Heide...<div style="text-align: right;">à Jean & Erica<br /></div><br /><div align="justify"> 30 septembre. Erica fêterait ses 81 ans aujourd'hui, si elle n'était décédée en février dernier.<br /><br /> Erica Freiberg a été pendant 48 ans la compagne de Jean Ricardou, et l'oeuvre de celui-ci n'aurait pas été ce qu'elle a été sans Erica, si tant est qu'il y eut une oeuvre, car Jean, sous des dehors exubérants, cachait une âme tourmentée, aux fréquentes tendances suicidaires.<br /><br /> Erica a relaté dans <i>Les mots dits</i> sa relation avec Jean. Elle ne souhaitait pas publier ce texte, mais en a donné des extraits sur <a href="https://jeanricardou.org/edifications-minuscules-en-guise-de-colloque-a-la-gloire-de-leon-noel/" target="_blank">son site</a>.<br /> On y apprend que leur relation a débuté par une coïncidence. En 1963-65, la jeune Américaine était étudiante à Genève, elle écrit:<br /><blockquote> Un article lu par hasard dans la revue <i>Critique</i>, "Un ordre dans la débâcle", d'un certain Jean Ricardou, me passionne, et je décide de consacrer mon mémoire de licence à ce jeune critique littéraire. Cependant, lorsque je demande à mon professeur de littérature française, Jean Starobinski, s'il veut bien diriger mes travaux, il décline en disant: "Mais non, c'est un petit mathématicien sans intérêt." Avait-il entendu "Ricardo"? Je ne l'ai jamais su, mais je consacre mon mémoire de licence à Hegel et Yves Bonnefoy.</blockquote> C'est dans l'article en question, in <i>Critique</i> n° 163 (1961), qu'apparaît l'expression "foyer d'irradiation sémantique", qui fera florès. Erica vient ensuite à Paris, comme Jeanne Hersch, une de ses profs à Genève:<br /><blockquote> Jeanne Hersch, qui avait été nommée directrice de la Division de Philosophie à l'UNESCO à Paris en 1966, et avec qui j'étais restée en contact, me dit alors: "Je connais quelqu'un que vous pourriez contacter pour votre thèse de troisième cycle, mais il faudrait d'abord que vous lisiez son livre, <i>La prise de Constantinople</i>. C'est de loin ce qui se fait de mieux aujourd'hui. Lui, c'est un petit taureau, mais il pourrait vous intéresser". Le numéro de téléphone qu'elle me donne est celui de Jean Ricardou. <br /> Nous nous rencontrons au Rouquet, Boulevard Saint-Germain, le 26 mai 1967.</blockquote> Cette rencontre, où, pour se faire reconnaître, Erica avait posé sur la table du café un exemplaire de <i>La prise de Constantinople</i>, donne son fonds biotextuel à la nouvelle <i>L'art du X</i> (1983), un texte essentiel commenté dernièrement <a href="https://quaternite.blogspot.com/2020/09/galaxies-douze-vingt-quatre.html" target="_blank">ici</a>. Erica est loin d'être absente des rares dernières fictions de Jean, notamment de la plus longue, <i>Révélations minuscules, en guise de préface, à la gloire de Jean Paulhan</i> (1988), prétendument écrite par la soeur de Jean, Noëlle Riçoeur. L'autre long texte de 1988 est <i>Le lapsus circulaire</i>, inspiré par le mythe d'Icare (Icare-Erica), disponible <a href="https://jeanricardou.org/edifications-minuscules-en-guise-de-colloque-a-la-gloire-de-leon-noel/le-lapsus-circulaire-prologue/" target="_blank">ici</a> (pour l'instant).<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXY_BWYJbXOQv2DX2IsB3Kn6v98s7x3XZHn-4FjWACGUOR8DCtJ_KU6a8zQVECvqx-YHnJXl9KJXiFPJhLQZs_-x1CS_GecAsTLEzZgzRiI_-adZ-547MfoBj-37R36PBT1ZeN7EXGcsmEBOMi3VXuAfAn7-bLlFP_kE4I2NNPwiuaFBy9tefxMagC4Le9/s282/hersch.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="282" data-original-width="178" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXY_BWYJbXOQv2DX2IsB3Kn6v98s7x3XZHn-4FjWACGUOR8DCtJ_KU6a8zQVECvqx-YHnJXl9KJXiFPJhLQZs_-x1CS_GecAsTLEzZgzRiI_-adZ-547MfoBj-37R36PBT1ZeN7EXGcsmEBOMi3VXuAfAn7-bLlFP_kE4I2NNPwiuaFBy9tefxMagC4Le9/s1600/hersch.png" width="178" /></a></div> Je connais depuis longtemps le nom de Jeanne Hersch, dont j'ai paraphrasé le titre <i>Eclairer l'obscur</i> par mon <i>Obscurcir Leblanc</i> en 1997.<br /> Mes préoccupations récentes m'ont fait chercher l'origine du nom Hersch, et, comme je le subodorais, c'est une forme yiddish de l'allemand <i>Hirsch</i>, "cerf".<br /> Ainsi, la rencontre entre Jean et Erica s'est faite par l'intervention providentielle d'un (une) "Cerf", et j'apprends ceci cette année marquée par trois coïncidences majeures "cerf", le physicien Nicolas Cerf en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/de-la-tour-laulne.html" target="_blank">janvier</a>, le mot hébreu <span style="font-family: times; font-size: medium;">צ</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">ב</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">י</span>,<i> zvi</i>, "cerf", apparu miraculeusement au moment où il occupait mon esprit, en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">juillet</a>, puis des prolongements avec les mots anglais <i>stag</i> et <i>red deer</i>, en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/tsevi-la-suite.html" target="_blank">août</a>.<br /><br /> Le billet d'août débutait d'ailleurs par un <i>Hirsch</i> sculpté par Hans Arp, mais je n'ai pas pensé alors à l'acteur Robert Hirsch, que je ne suis pas sûr d'avoir vu ailleurs que dans <i>Pas question le samedi</i>, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pas_question_le_samedi" target="_blank">film</a> vu en famille en 1966.<br /> Je ne sais si Alec Guinness a été inscrit dans le livre éponyme des records pour ses 8 rôles dans <i>Noblesse oblige</i>, mais Hirsch a peut-être songé à le détrôner avec 13 rôles allégués dans ce film.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3uPxPOW07cTPFkcm4etYSLmPiu7aS4dfW_utsPsL2WXzycqpgb0xvLCYuBwpl7AItvAoJT6hJArg5VFM6crrWvSj345f8SLjyGh7hmEUWikfnYMVC2r4wcR6gWe05day2gBg5Vt5jXzqhPojTjHBQXT66a9BeAoztR_bGKVvxDCCseP6itssF2esrd4aL/s474/OIP.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3uPxPOW07cTPFkcm4etYSLmPiu7aS4dfW_utsPsL2WXzycqpgb0xvLCYuBwpl7AItvAoJT6hJArg5VFM6crrWvSj345f8SLjyGh7hmEUWikfnYMVC2r4wcR6gWe05day2gBg5Vt5jXzqhPojTjHBQXT66a9BeAoztR_bGKVvxDCCseP6itssF2esrd4aL/s320/OIP.jpg" width="320" /></a></div><br /> J'ai eu la curiosité de revoir le film, qui n'a pas trop mal vieilli, et dont une particularité est le générique affichant tour à tour 9 Hirsch:<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ4cOfgsccalqKQba3dgdTJGuYOpqnjmViAnsDzpm7TZSkgcDNP0dhG0JO0QOOJKf7mV7J66xXUhhAacxsjziDwkLYOoeR6dV4vxU3vO8L2SiLbH9wiFR6jhDnnkMmCIwjErB4ZWnP_6MvYv0PdaxIp6tICBCBviIVyK2aeTPIcHM58x8Aaung2KBQR_rR/s435/zh.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="90" data-original-width="435" height="33" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ4cOfgsccalqKQba3dgdTJGuYOpqnjmViAnsDzpm7TZSkgcDNP0dhG0JO0QOOJKf7mV7J66xXUhhAacxsjziDwkLYOoeR6dV4vxU3vO8L2SiLbH9wiFR6jhDnnkMmCIwjErB4ZWnP_6MvYv0PdaxIp6tICBCBviIVyK2aeTPIcHM58x8Aaung2KBQR_rR/w161-h33/zh.PNG" width="161" /></a></div>Robert, Haïm, Freddy, Freda, Hans, Carlo, Zvi, Léon, Archibald mac<br /> Les 13 rôles sont discutables, car sur la pochette ci-dessus on voit 5 fois le chef d'orchestre Haïm Silberschatz, à différents âges. Les autres sont ses 6 enfants, deux d'entre eux apparaissant deux fois (l'Allemande Freda se fait passer pour Hans, le Français Léon est un cambrioleur recherché qui se déguise en arabe).<br /> <br /> Il y a un écho avec le billet précédent, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/09/le-grand-ailleurs.html" target="_blank"><i>Le grand Ailleurs</i></a>, car le début du film montre un VSCD, ou vécu subjectif de contact avec un défunt: Haïm Silberschatz à l'article de la mort voit son père Yonkel lui apparaître, et lui demander de faire un nouveau testament, léguant sa fortune aux enfants qu'il a semés de par le monde pendant sa carrière, à la condition qu'ils soient mariés et s'installent en Israël d'ici 30 jours.<br /> A ce vécu subjectif s'ajoute une touche d'humour objectif, comme disait André Breton, car Yonkel était tailleur ("était ailleurs", et je n'avais pas pensé à cette possibilité en choisissant le titre <i>Le grand Ailleurs</i>, inspiré par <i>Le grand nulle part</i> de James Ellroy).<br /><br /> Une partie du l'épreuve est facilitée par le fait qu'un des fils est marié et vit déjà dans un kibboutz, Zvi ("cerf", joué donc par "Zvi Hirsch", "cerf cerf"),<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirzVQRnRXJ4rBachJE40AJwxXr52UrjighAmuwaSYXVhY7xjDjteMWPlPF22yvqwpvabJNXKVfWFZ6sKVn-HQWcrsfQiF-BripjYq5tzaYsriYcelmJjR57FKGnIjafRPcUcfCM6IBTdWM2lUOeo4tvMJ-yN9tg9GgHYssReQJw8np6Dt5TDCPWxVmLBtl/s353/zvi.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="245" data-original-width="353" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirzVQRnRXJ4rBachJE40AJwxXr52UrjighAmuwaSYXVhY7xjDjteMWPlPF22yvqwpvabJNXKVfWFZ6sKVn-HQWcrsfQiF-BripjYq5tzaYsriYcelmJjR57FKGnIjafRPcUcfCM6IBTdWM2lUOeo4tvMJ-yN9tg9GgHYssReQJw8np6Dt5TDCPWxVmLBtl/s320/zvi.PNG" width="320" /></a></div><br />mais il n'est pas intéressé par l'argent (Silberschatz signifie "trésor d'argent"), et ne considère pas Haïm comme son père....<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7kNnysnLD3lPr6ftGWXUFv9wHZfycytOcyDUMt8nz_CvJ7ObO88xIkd7B5f8bBkQaKjLkiTeEQHXx3BWZ4fuRGzL5e1wvoa0lPWQcdxvZ7TiIsYOlXtgKb1vKYAtKQ9FZZ9j7ALxKncov-wRZtVXhm7FU1uBqEt0ONvbpGSsAXztV-nbaiD7Pd9sQtSgE/s675/hbg-title-9781409128557-23.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="440" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7kNnysnLD3lPr6ftGWXUFv9wHZfycytOcyDUMt8nz_CvJ7ObO88xIkd7B5f8bBkQaKjLkiTeEQHXx3BWZ4fuRGzL5e1wvoa0lPWQcdxvZ7TiIsYOlXtgKb1vKYAtKQ9FZZ9j7ALxKncov-wRZtVXhm7FU1uBqEt0ONvbpGSsAXztV-nbaiD7Pd9sQtSgE/w131-h200/hbg-title-9781409128557-23.webp" width="131" /></a></div> Un autre écho, en partie prémédité, avec le billet précédent, est arrivé avec la découverte dans les rayons de la médiathèque de Vinon de <i>La deuxième vie d'Amy Archer</i> (2013), de R.S. Pateman.<br /> Amy, la fille de 10 ans de Beth Archer, a disparu le 31 décembre 1999. 10 ans jour pour jour plus tard, une certaine Libby Lawrence vient la voir, avec sa fille Esme, conçue le 1<sup>er</sup> janvier 2000, et qui depuis le plus jeune âge se dit avoir une autre mère, la vraie, Beth Archer, et de fait Esme semble connaître les plus infimes détails de la vie d'Amy.<br /> Alors c'est bien sûr parce que ce genre d'histoire m'intéresse que j'ai emprunté et lu le livre, mais la réelle coïncidence est un écho avec le billet précédent <i>Le grand Ailleurs</i>, consacré au <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/09/chi-va-chiasmo-va-pazzo.html" target="_blank">X</a>, au chiasme. J'y écrivais:<br /><blockquote> Le X est la croix de Saint-André, et les auteurs à lire en
diagonale ont parfois recours pour les noms de leurs personnages à des
mots évoquant la pièce qui se déplace en diagonale, le fou, l'évêque,
l'archer.</blockquote> Le fou des échecs est ainsi appelé en anglais <i>bishop</i>, ou<i> archer</i>. Le symbole du fou dans les diagrammes d'échecs est une mitre d'évêque, <span style="font-size: large;"><span class="st">♗</span></span>. Alors la curiosité c'est qu'Amy Archer avait une amie intime en 1999, Dana Bishop. Aucune allusion au jeu d'échecs n'apparaît dans le roman.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvfbwqbNN4NRKsn4SPvob9H4DzgnGg70EtnjiQ9i6TtFXvBptL_-FZIvTZ3k0XtIEIspaozD7W3rXu0hqOBIMGa3Uhj2Q1l8WprbQcj1Ij55joBjoq2Ye2CjI69v1yHvJarqoG24zfARysjUZHc-TNAiRih0VYZjWd_fHegixOKpUmhsKr6WIQv5OiMwJi/s205/bb.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="205" data-original-width="116" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvfbwqbNN4NRKsn4SPvob9H4DzgnGg70EtnjiQ9i6TtFXvBptL_-FZIvTZ3k0XtIEIspaozD7W3rXu0hqOBIMGa3Uhj2Q1l8WprbQcj1Ij55joBjoq2Ye2CjI69v1yHvJarqoG24zfARysjUZHc-TNAiRih0VYZjWd_fHegixOKpUmhsKr6WIQv5OiMwJi/s1600/bb.PNG" width="116" /></a></div> Mais Dana Bishop y joue un rôle essentiel, car Beth découvre qu'elle a vécu avec Libby et Esme sous le nom Henry Black (<i>the black bishop</i> est le fou noir des échecs). Beth en conclut qu'elle a été victime d'une arnaque, et prévient la police...<br /> Mais il y a un second retournement. Dana Bishop s'était rapprochée des Lawrence car elle avait rencontré Esme par hasard, et avait reconnu en elle Amy. Et Esme, "réelle réincarnation" d'Amy, peut révéler des choses que n'aurait pu connaître Dana, comme l'endroit où Amy a été enterrée.<br /> Un autre indice que Dana n'a pu communiquer à Esme est ce qu'avait éprouvé Amy en dévalant en skate les tunnels de la station <i>Elephant and Castle</i>. Le nom de la pièce des échecs "fou" vient d'un mot persan signifiant "éléphant", et l'un des noms anglais de la tour des échecs est <i>castle</i>.<br /> Au moment où j'écris ceci, <i>Le masque et la plume</i> parle du dernier roman de Mathias Enard, dont j'avais apprécié <i>Zone</i>, ce qui me fait consulter sa bibliographie, et découvrir <i>Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants</i>.<br /> Un autre retournement conclut <i>La deuxième vie d'Amy Archer</i>...<br /> <br /> S'il est dit que Esme est un prénom proche d'Amy, il ne l'est pas que les prénoms pourraient avoir la même <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Esm%C3%A9" target="_blank">étymologie</a>.<br /> Par ailleurs les prénoms des mères, Beth et Libby, sont deux diminutifs d'Elizabeth.<br /><br /> Fou noir, échecs, X, Ricardou... Ricardou a construit son roman<i> Les lieux-dits</i> (1969) comme un échiquier, en 8 chapitres de 8 sections chacun. <br /> Les 8 noms des lieux-dits sont tels que le quatrième lieu, BELCROIX, apparaît aussi dans la diagonale
dextro-descendante.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqqGabRkpeAFrNidRF7qMGdhSBBCawGL4CsmY5QpkdwYeALlSU2sZIj2eBG-7C15KKhknEhRhgvKsUG18l6RDPtxr9778mdE-8j9mo9L37RaTJTA2nmNL32lHT4IBc7AmNUf7PJFSnziqk/s1600/Num%25C3%25A9risation_20190516.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="439" data-original-width="848" height="165" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqqGabRkpeAFrNidRF7qMGdhSBBCawGL4CsmY5QpkdwYeALlSU2sZIj2eBG-7C15KKhknEhRhgvKsUG18l6RDPtxr9778mdE-8j9mo9L37RaTJTA2nmNL32lHT4IBc7AmNUf7PJFSnziqk/s320/Num%25C3%25A9risation_20190516.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
Le X de la croiX, le X au coeur du teXte, était essentiel pour Ricardou, lequel a déploré, le roman achevé, en cours de dactylographie par Erica, que l'autre diagonale, ERBRDAAM, ne veuille rien dire.<br /> Erica a remarqué que, dans l'autre sens, MAADRBRE se réarrangeait aisément en MAD ARBRE, ce qui trouvait sens dans le roman où l'un des deux protagonistes essentiels était Olivier Lasius, Olivier un nom d'arbre pour évoquer la couleur verte, le vert olive, et Lasius nom d'un genre de fourmi noire, dont l'espèce <i>Lasius alienus</i> était mise en avant, car cet Olivier était fou, échappé d'un asile, ce qui permettait à Ricardou l'anagramme <i>asilus alienus</i> (un jeu <b>oulip</b>-ien (<i>lasius </i>signifie "<b>poilu</b>")).<br /> J'ai repéré en 2012 qu'au centre de la grille apparaissaient les lettres RCRD, consonnes de RiCaRDou et j'ai alors pensé que c'était intentionnel, de même que MAD ARBRE, auquel Ricardou faisait allusion dans <i>Le théâtre des métamorphoses</i>, brièvement consulté. J'avais un a priori négatif envers Ricardou, et n'ai donc pas cherché à le contacter.<br /><br /> J'ai surmonté en 2018 cet a priori pour lire attentivement diverses oeuvres de Ricardou, et découvrir sa communication <i>Roman: des inventions par l'imprévu</i>, où il révèle que la diagonale MAADRBRE était imprévue, mais se garde de préciser qu'elle lui a été révélée après l'écriture du roman par un tiers, en fait une tierce. En tout cas il était clair que les lettres RCRD au centre de la grille étaient inconnues de Ricardou. Il était trop tard pour le contacter, mais j'ai pu joindre Erica qui m'a appris son rôle pour MAADRBRE, et bien d'autres choses...<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwzON_p7AcJlw3asIgZB-o8ALEGgbCMYl0p7F_LGzcVzaPJvVxjzHaA23x8hZjSALJ9qv8DRskSo3ueC__K_zuMi6_OT9dNmPmDKMVPCfK_oz3mOmSyRD2Aew7hos_M6UF5PE2280UMxB4ZUeGqGHbxXb6wFjwU3O_tPjTd19xYYEPVuP3qHob9YjtaBUc/s140/maad.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="139" data-original-width="140" height="139" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwzON_p7AcJlw3asIgZB-o8ALEGgbCMYl0p7F_LGzcVzaPJvVxjzHaA23x8hZjSALJ9qv8DRskSo3ueC__K_zuMi6_OT9dNmPmDKMVPCfK_oz3mOmSyRD2Aew7hos_M6UF5PE2280UMxB4ZUeGqGHbxXb6wFjwU3O_tPjTd19xYYEPVuP3qHob9YjtaBUc/s1600/maad.PNG" width="140" /></a></div> Il s'en est suivi ma <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/08/du-tres-sage-au-tres-fou-du-tressage-au.html" target="_blank">communication</a>
au colloque de Cerisy en 2019, où je remarquais aussi que Ricardou
n'avait pas pointé que le MAAD était dans la grande diagonale du fou.<br /> Il me semble important de préciser aujourd'hui que c'est la diagonale du fou noir, sans que je sois en mesure d'en évaluer exactement l'importance. <br /> Le bilinguisme MAD-FOU peut être rapproché de la ressemblance BLACK-BLANC, à laquelle peuvent faire penser les lettres BELC...<br /> En vis-à-vis de MA(A)D apparaît en clair le nom d'une autre pièce d'échecs, ROI(X)...<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSDnCZHs_O1Vsa9wP7vuUFoUVUHrDMFNJenJBxaSD5siUGcPWV5DIV0AyJQ_2ZpIBvmnyPBnybMGDoJ6WwDlQgk3x2ZnzIFB15wDO5QSlLKV9XBKK99gghlzve6UZdZGhxmOaxFzIim-xS/s1600/XNLSPANN.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="" border="0" height="200" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5485158867830238178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSDnCZHs_O1Vsa9wP7vuUFoUVUHrDMFNJenJBxaSD5siUGcPWV5DIV0AyJQ_2ZpIBvmnyPBnybMGDoJ6WwDlQgk3x2ZnzIFB15wDO5QSlLKV9XBKK99gghlzve6UZdZGhxmOaxFzIim-xS/w200-h200/XNLSPANN.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 140px; margin: 5px 4px 2px; width: 140px;" width="200" /></a> J'ai étudié <a href="http://blogruz.blogspot.com/2010/06/la-vie-est-un-roman.html" target="_blank">ici</a> la coïncidence entre le parcours du cavalier dans <i>La vie mode d'emploi</i>, et dans la dernière étape du décodage du Grand Parchemin de Rennes-le-Château: dans les deux cas le point de départ est la case 6/6, le palier de Bartlebooth dans le premier, la lettre B dans le second. Un détail fourni par Caradec m'a donné à penser que des oulipiens auraient été mêlés à ce canular.<br /> La case 6,6 de l'échiquier des <i>Lieux-dits</i> est occupée par un B... La seule autre lettre commune est le X en 8,1, X de PAX, "paix", dans le cryptogramme, X de BELCROIX chez Ricardou, lequel indique que BEL y signifie "guerre"...<br />
<br /> Erica avait consacré ses dernières forces à l'<a href="https://jeanricardou.org/collection-lintegrale/presentation-generale/" target="_blank">Intégrale</a> Jean Ricardou, dont 7 volumes sont parus, un 8<sup>e</sup> (et probablement dernier) devant paraître en 2024. <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk_3lot535BrtJ20ToGqLXjr9_qXRoRyBXvw1W3LYTcVgb2KE59vHyZrpl0ZZM0_j77bBZUh6Cj1rE8HYl-WWP63KnCSC4Xrc1KOZymwOHtGRTRncwnirhT3YancOVQrUw7RmzfGd-rmpDfL6VkBypM7Y4orjwSqLMzqWAb1r4n7uAQIhiGd1GbTHhnTvg/s572/erika.PNG"><img border="0" data-original-height="56" data-original-width="572" height="39" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjk_3lot535BrtJ20ToGqLXjr9_qXRoRyBXvw1W3LYTcVgb2KE59vHyZrpl0ZZM0_j77bBZUh6Cj1rE8HYl-WWP63KnCSC4Xrc1KOZymwOHtGRTRncwnirhT3YancOVQrUw7RmzfGd-rmpDfL6VkBypM7Y4orjwSqLMzqWAb1r4n7uAQIhiGd1GbTHhnTvg/w400-h39/erika.PNG" width="400" /></a><br /><br /></div>
<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-17054981021666803162023-09-22T11:11:00.006+02:002023-09-25T20:04:57.417+02:00le grand Ailleurs<div><div style="text-align: right;">à C.E. & CE<br /></div><br /></div><div align="justify"> Une analogie d'abord.<br /> Le dérèglement climatique est aujourd'hui une certitude, comme le fait qu'il soit essentiellement dû à l'activité humaine. S'il y a néanmoins toujours des gens pour le nier, de diverses façons, il y a aussi diverses façons de l'admettre, et de multiples comportements découlant de cette acceptation:<br />- certains, qui avaient auparavant une attitude écoresponsable, vont estimer que ça n'en vaut plus la peine, et compenser leurs restrictions passées par une débauche d'énergie;<br />- certains vont ne rien changer;<br />- certains vont faire des efforts pour diminuer leur empreinte carbone, à des degrés divers;<br />- certains vont s'investir à fond dans l'activisme écologique, et là encore les options sont multiples...<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA4TNRqhv-NnFKK87PfFcuawnrEbo2e5IFtm-ZxNP5PogrLinSaBv-xxFAyEbi7xZZmqOo-RhMzhJ4tvGFYGNvh9_gPBIIFPRMqi4fOPsRSS_aFTsb8rAYxRu-osy1KzHw6x5Nuo-z9Adf2-3I4ba7zZvTzqmnKutrazAyRox5PLwMZ_KATM64ueUGifsY/s989/be.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="989" data-original-width="652" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA4TNRqhv-NnFKK87PfFcuawnrEbo2e5IFtm-ZxNP5PogrLinSaBv-xxFAyEbi7xZZmqOo-RhMzhJ4tvGFYGNvh9_gPBIIFPRMqi4fOPsRSS_aFTsb8rAYxRu-osy1KzHw6x5Nuo-z9Adf2-3I4ba7zZvTzqmnKutrazAyRox5PLwMZ_KATM64ueUGifsY/w132-h200/be.jpg" width="132" /></a></div> Si la question climatique est importante, il en est une encore plus essentielle, <i>The Question</i>, celle de l'Être, de la Réalité, de la Conscience...<br /> Or, dans ce domaine aussi, les dernières décennies ont apporté des informations cruciales, que chacun devrait connaître avant de se risquer à un avis sur La Question.<br /><br /> D'abord, il faut rappeler que toute information procède de la conscience, en principe subjective, et qu'employer le terme "objectivité" est un parti pris nécessaire, sans lequel tout discours serait inutile.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZZuuOt7t7h6VhLal0Dao5zRbGunUah3l0Ixzigdl4pAi5YU0GThyp77lY-7lgkPsp3-vqQFs9q4Ulv0PxDwHgM1R-AbS9JUNoLz1PNoLuPh1UPYGmkB6Pz6x_M1Cxtj_AF-dz_F-oM6CiGkk2pH7_3PMDV-u7ZFu6iTyIhkg_vSQvLIUtVK8_v894zMLU/s350/CF.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="226" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZZuuOt7t7h6VhLal0Dao5zRbGunUah3l0Ixzigdl4pAi5YU0GThyp77lY-7lgkPsp3-vqQFs9q4Ulv0PxDwHgM1R-AbS9JUNoLz1PNoLuPh1UPYGmkB6Pz6x_M1Cxtj_AF-dz_F-oM6CiGkk2pH7_3PMDV-u7ZFu6iTyIhkg_vSQvLIUtVK8_v894zMLU/w129-h200/CF.jpg" width="129" /></a></div> Deux livres français importants sont parus en 2022, et je commence par <i>Cette vie... et au-delà</i>, du psychiatre Christophe Fauré.<br /> Fauré était l'invité de <a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sous-le-soleil-de-platon/sous-le-soleil-de-platon-du-vendredi-18-aout-2023-2823607" target="_blank"><i>Sous le soleil de Platon</i></a> le 18 août dernier, où il exposait comme dans son livre l'état actuel des recherches sur les Expériences de Mort Imminente (EMI, NDE) et phénomènes apparentés, recherches qui sont passées au stade universitaire aux USA, et font l'objet de publications dans des revues "sérieuses", comme <i>The Lancet</i>.<br /> Je m'intéresse à la question depuis longtemps, ayant connu quelques expériences analogues, et j'étais donc déjà convaincu, mais je le suis bien plus après la lecture de ce livre, au point qu'il me semble inconcevable que quiconque puisse encore nier les aspects déroutants des EMI (et pourtant il y a toujours des négateurs, de même que des climatosceptiques).<br /><br /> C'est que, parmi les millions d'expérienceurs (12% parmi les réanimés, soit déjà 2 millions aux USA), il en est des centaines, des milliers, qui "reviennent" avec des informations qui ne peuvent avoir été acquises de façon normale.<br /> Ceci concerne souvent l'autoscopie. Juste après un accident, ou pendant la réanimation, la conscience "voit" de haut le corps dont elle est issue. Je n'ai pas de peine à l'accepter car j'ai connu à 21 ans cette expérience, hors de toute circonstance traumatique; elle m'était apparue comme une hallucination. <br /> Mais des expérienceurs rapportent des détails précis sur des incidents survenus alors qu'ils étaient en état de mort clinique. Dans certains cas, la conscience désincarnée s'éloigne du lieu où git son corps, et va par exemple visiter d'autres secteurs de l'hôpital, la personne réanimée donnant ensuite des précisions inouïes.<br /><br /> Un aspect courant des EMI est la "rencontre" de l'expérienceur avec des proches décédés, or, parmi la multitude des cas, certains concernent des décès ignorés de l'expérienceur, soit qu'il s'agisse de morts récentes, soit de secrets de famille.<br /> Je rappelle que lors de son EMI de 1944, presque un modèle du genre à une époque où le phénomène était inconnu, Jung a rencontré son médecin Haemmerli dans l'Ailleurs, et qu'il a eu l'intuition que ce pouvait être un signe funeste. Haemmerli informé en a ri, s'est déclaré en parfaite santé, mais est tombé malade au moment où Jung était jugé tiré d'affaire, et est mort au moment où Jung quittait l'hôpital...<br /><br /> Il y a d'autres curiosités, comme les aveugles de naissance qui découvrent la vision lors de leurs EMI...<br /> Si l'EMI est aujourd'hui un phénomène connu de tous, sauf des enfants en bas âge, et que cela pourrait influencer les témoignages, les EMI d'enfants en bas âge sont analogues à celles de leurs aînés.<br /><br /> Chaque cas extraordinaire mériterait d'être cité, mais il y en a tant. Et c'est leur abondance, ainsi que le sérieux des études, qui montrent qu'il se passe "quelque chose".<br /> Les milliers de cas attestant que l'expérience n'est pas uniquement subjective montrent qu'il en est probablement de même pour les millions de cas où les expérienceurs n'ont pas rapporté de leurs EMI des éléments vérifiables.<br /><br /> Si l'éthique interdit de provoquer volontairement des EMI, le phénomène est fort proche de l'OBE, ou EHC, Expérience Hors du Corps. J'ai eu une OBE à 19 ans, que j'ai longtemps occultée tant elle était alors dérangeante. Je pensais l'avoir déjà relatée sur <i>Quaternité</i>, mais je n'en trouve pas trace. J'y reviendrai plus loin.<br /> Certaines personnes se disent familières du phénomène, sinon pouvoir le provoquer à leur gré. Ceci pourrait se vérifier par les expériences de vision à distance, menées par divers parapsychologues, dont les résultats sont rejetés, ou ignorés, par la science "officielle".<br /> Le récent <i>Voyage aux confins de la conscience</i> (2016) de Sylvie Dethiollaz étudie le cas de Nicolas Fraisse. Charlatan? Expérimentateurs naïfs? Serait-il possible d'établir un protocole permettant de vérifier les formidables allégations de ce livre? Et ce n'est encore qu'un cas parmi une multitude.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXXsTp2sIwSQu80PpxxbFBpy--cajE8f681UtgciOohLwyGqzquZdDYW10E2JRZUyO5HzaYQYyg5MRNc4mWuqD3JP6rB-3FtzRqzGhcoYN4jxrur5rSKuVOf4OQTPGnvK0BQrC7uCasAfoNmHKjgEjzm6NMj151NF6rWPMrF0rxmWnJw4096bxGZ9kPmUO/s172/james.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="142" data-original-width="172" height="142" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXXsTp2sIwSQu80PpxxbFBpy--cajE8f681UtgciOohLwyGqzquZdDYW10E2JRZUyO5HzaYQYyg5MRNc4mWuqD3JP6rB-3FtzRqzGhcoYN4jxrur5rSKuVOf4OQTPGnvK0BQrC7uCasAfoNmHKjgEjzm6NMj151NF6rWPMrF0rxmWnJw4096bxGZ9kPmUO/s1600/james.PNG" width="172" /></a></div> Christophe Fauré étudie aussi les "souvenirs de vies antérieures". Là encore les cas sont multiples, et je ne cite que <a href="https://www.reincarnationresearch.com/past-life-story-of-james-huston-jr-james-leininger/" target="_blank">celui</a> d'un garçon de 3 ans qui dit se nommer James Huston et avoir été un pilote abattu lors de la bataille d'Iwo Jima, avec d'autres précisions vérifiées par le pédopsychiatre Jim Tucker qui en conclut:<br /><blockquote>Face à tant de preuves, l’explication la plus évidente est que le petit James a, avant cette présente vie, vécu une existence en tant que James Huston.</blockquote> J'ai déjà parlé de ce cas dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/12/etranges-echanges.html" target="_blank"><i>Etranges échanges</i></a>, où je livrais mes réticences sur la réincarnation, hypothèse simpliste. L'inconscient collectif, concept jungien, rend aussi compte de ces phénomènes.<br /><br /> Fauré étudie aussi les EFV, Expériences de Fin de Vie. Jusqu'à 80% selon les études, les personnes en fin de vie connaissent des états particuliers, jadis pris pour des hallucinations. C'est le plus souvent un sentiment de présence de proches décédés. <br /> C'est aussi la "lucidité terminale", où un mourant très diminué se voit recouvrer ses facultés intellectuelles. Une des dernières paroles, sinon la dernière, de ma femme, assommée de morphine, a été "Je sais ce qui m'arrive."<br /> Un autre cas est les expériences de mort partagée, où les proches assistant un mourant partagent certains éléments de son EMI.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC_JqmsoTPF3OP62s2FLACV4BpcHQHezE0MrE8qm2ieR2cBx-hEuZdP9Z6c3ZYlRuz02fTPqrBTFRTBdKY72F4t1CVNJbSVcKJs5jHkNBQLvK67YrllQ31BTOinKaOdBRDPvo9VPJH5KDqKJe08OTjBHrXThe_QkvP9kQZXDppfJ_eP73BU5poYIebK-fb/s427/temoins_de_la_vie_apres_la_vie-1089838-264-432.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="427" data-original-width="264" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC_JqmsoTPF3OP62s2FLACV4BpcHQHezE0MrE8qm2ieR2cBx-hEuZdP9Z6c3ZYlRuz02fTPqrBTFRTBdKY72F4t1CVNJbSVcKJs5jHkNBQLvK67YrllQ31BTOinKaOdBRDPvo9VPJH5KDqKJe08OTjBHrXThe_QkvP9kQZXDppfJ_eP73BU5poYIebK-fb/w124-h200/temoins_de_la_vie_apres_la_vie-1089838-264-432.jpg" width="124" /></a></div> Ceci a été particulièrement étudié par Raymond Moody, celui qui a révélé au grand public le phénomène de l'EMI avec <i>Life after life</i> (1975).<br /> Après avoir évoqué la "réincarnation", je rappelle que Moody est né le 30 juin 1944, le jour de la mort de Haemmerli, le docteur qui n'avait pas pris au sérieux l'EMI de Jung. <br /> Ceci me semble un peu parallèle à l'enquête de Stéphane Allix dans <i>Lorsque j'étais quelqu'un d'autre</i> (2017), où il se découvre être la réincarnation d'un officier SS mort sur le front de l'Est en 1941, antithèse de sa personnalité présente.<br /><br /> Fauré obéit à la quaternité avec l'étude d'un quatrième phénomène, les VSCD, ou vécus subjectifs de contact avec un défunt.<br /> Là encore l'abondance des cas est effarante, car le phénomène toucherait près de 50% des personnes en deuil, sous de multiples formes.<br /> Il s'agit souvent d'un simple ressenti, mais le phénomène peut avoir des manifestations physiques, ou livrer des informations vérifiables. Ainsi, comme dans les EMI, les proches morts très récemment peuvent se manifester, en-dehors de toute connaissance d'un état critique, parfois à l'instant même de leur décès. <br /> Ce ne sont pas obligatoirement les proches qui sont concernés, et les contacts peuvent concerner de parfaits inconnus, dans des récits fort proches des histoires de fantômes.<br /> Jung relate dans <i>Ma vie</i>... un cas personnel que j'ai repris <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/05/rionne-en-noir.html" target="_blank">ici</a>. Un voisin récemment décédé de Jung lui apparaît, et l'invite à le suivre en imagination chez lui, où il lui désigne un livre précis dans sa bibliothèque. Jung va voir la veuve, et demande à voir la bibliothèque, où il n'a jamais mis les pieds. Elle est bien celle de sa vision, et le livre désigné a un titre significatif.<br /> Jung commente:<i> Si ça ne prouve rien, ça donne à penser.</i><br /> Effectivement.<br /><br /> De même, Fauré admet que la multitude des cas étudiés ne prouve aucune hypothèse, mais elle est suffisante pour l'avoir convaincu d'une continuité de la conscience après la mort.<br /> C'est certes tentant, et le livre est remarquablement argumenté en ce sens, mais j'ai deux remarques...<br /> Les manifestations physiques lors de certains VSCD (contacts avec un défunt) semblent aussi bien documentées, et ne sont pas contestées par Fauré, mais il n'en est plus question dans la conclusion, et ceci va bien au-delà du problème de la conscience.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmCj3lliyzmdwmO2weD-LjPCE3MGC0KaBzA8o8zsXmeNEvI62qD6z78ED45MQpjF2sKQnVt-lrPSaWWF4IU8kUw4z__saWzpxLKOi451ipn03rgDLVzc_DFP9dLSyQTccWOK7JGfuGqJeUlNm8rwfj5YY0-LoEVbKXyCL3BcnC1g8SMECKmwpaQdsftUXT/s307/psychopompe.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="307" data-original-width="200" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmCj3lliyzmdwmO2weD-LjPCE3MGC0KaBzA8o8zsXmeNEvI62qD6z78ED45MQpjF2sKQnVt-lrPSaWWF4IU8kUw4z__saWzpxLKOi451ipn03rgDLVzc_DFP9dLSyQTccWOK7JGfuGqJeUlNm8rwfj5YY0-LoEVbKXyCL3BcnC1g8SMECKmwpaQdsftUXT/w130-h200/psychopompe.webp" width="130" /></a></div> L'actualité s'en mêle, avec un témoin de marque, Amélie Nothomb (<i>no tomb!</i>), dont le dernier livre, <i>Psychopompe</i>, est autobiographique. Elle y confie que son défunt père communique avec elle, avec parfois des manifestations physiques.<br /> Une citation de son livre:<br /><blockquote> De tels phénomènes, chacun les interprète à sa manière. Ce qui me
frappa, ce fut la certitude de ceux qui y voyaient de l’autosuggestion.</blockquote> Ainsi, lors du <a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sous-le-soleil-de-platon/sous-le-soleil-de-platon-du-vendredi-18-aout-2023-2823607" target="_blank"><i>Sous le soleil de Platon</i></a>, Michel Onfray assène sa certitude que la conscience s'éteint avec la vie. Est-il déjà mort pour afficher cette outrecuidance?<br /><br /> Enfin Fauré déclare avoir limité son étude à quatre phénomènes, et s'en justifie de manière convaincante, mais voilà: peut-on tirer une conclusion valide d'une analyse limitée?<br /> Précisément, l'autre livre signalé au départ cite Stanley Krippner:<br /><blockquote> Chaque fois qu'on est près de comprendre quelque chose dans le domaine du paranormal, quelque chose de nouveau se manifeste pour remettre tout à plat et nos espoirs à zéro.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjidzqrbhBSTrbfvmTCBQ2ya8rl47VDPylTxJSxHRFf4WNEC4r8tRv5NwidUGfhU2crLVEbVTbITZ8qRdZT8N0lPLSLtl88ABj4gTStybNhP5_5r4WZcJLRjMNM5ZSTBszjbZxf9T3Bg_Br7RV0IqTukJeSxQIsHwEGMrtbiZsg-NOWEz6vlb7NNn6p_L45/s500/pheno.JPEG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="348" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjidzqrbhBSTrbfvmTCBQ2ya8rl47VDPylTxJSxHRFf4WNEC4r8tRv5NwidUGfhU2crLVEbVTbITZ8qRdZT8N0lPLSLtl88ABj4gTStybNhP5_5r4WZcJLRjMNM5ZSTBszjbZxf9T3Bg_Br7RV0IqTukJeSxQIsHwEGMrtbiZsg-NOWEz6vlb7NNn6p_L45/w139-h200/pheno.JPEG" width="139" /></a></div> Cet autre livre, c'est <a href="https://garpan.ca/parution-du-livre-phenomenes-de-laurent-kasprowicz-et-romuald-letterrier-et-neuf-contributeurs/" target="_blank"><i>Phénomènes</i></a>, recueil d'essais de divers chercheurs, chapeauté par Laurent Kasprowicz et Romuald Leterrier.<br /> Ici, l'ensemble des phénomènes zarbis est étudié, tant que faire se peut en 360 pages, avec une approche commune: l'intervention du <i>trickster</i>, l'archétype malicieux qui semble s'ingénier à égarer toute recherche par l'aberrant ou le ridicule.<br /> La préface essentielle de Bertrand Méheust est accessible <a href="https://www.calameo.com/books/0048848527ec7cc11b22d" target="_blank">ici</a> dans son intégralité.<br /><br /> J'ai eu affaire au trickster dès mes premières recherches dans la Bible hébraïque, ce qui me faisait dire à qui voulait m'écouter: <i>"ça" se fout de nous</i>. Plus tard, le motif 5-13 trouvé chez Rabelais m'a conduit à le baptiser l'éon Napol (AO/NPL = 15/39 = 5/13 dans l'alphabet d'alors).<br /> Bref, chaque fois que je me suis senti proche d'une découverte littéraire qui me procurerait une certaine reconnaissance, il est arrivé quelque chose qui réduisait à néant la possibilité d'en rendre compte honnêtement.<br /><br /> Car les milieux "autorisés" exigent un cadre normatif où insérer les faits, et je soupçonne que bien des théoriciens établissent leurs thèses en omettant, plus ou moins consciemment, les faits dérangeants. Lors de mon début de 3<sup>e</sup> cycle dans un labo de chimie du CNRS en 1971, je me suis aperçu que la "science" était loin d'être aussi rigoureuse que je me l'imaginais, et que les bizarreries non répétitives étaient ignorées.<br /><br /> Un fait illustre parfaitement la différence d'approche entre <i>Cette vie.</i>.. et <i>Phénomènes</i>, où une même étude est commentée. Le Dr Janice Holden a étudié 93 cas d'EMI où l'expérienceur a décrit sa réanimation, vue "de l'extérieur" par sa conscience décorporalisée. 86 témoignages sont entièrement corrects, 6 contiennent des erreurs, 1 est complètement erroné.<br /> Fauré comme Holden utilisent l'approche scientifique usuelle pour estimer l'étude fortement en faveur de la conscience indépendante du corps, tandis que Sharon Hewitt Rawlette, dans sa collaboration à <i>Phénomènes</i>, pointe sur les erreurs:<br /><blockquote>Comment expliquer que des éléments faux soient rapportés par les expérienceurs?</blockquote> De même, lorsque l'équipe du projet Blue Book déclarait <i>Circulez, y'a rien à voir</i> après avoir annoncé qu'elle pouvait expliquer 95% des cas d'observations d'OVNIs, Jacques Vallée pointait que l'essentiel, c'étaient les autres 5%, ce qui représentait tout de même des centaines de cas.<br /> Les choses ont tout de même évolué, et des instances officielles admettent aujourd'hui de nombreux cas inexpliqués.<br /><br /> <i>Phénomènes</i> est donc un livre essentiel à mon sens, mais je doute qu'il change beaucoup les choses, car <i>Human kind cannot bear very much reality</i>, comme disait St Eliot, et personne n'a envie d'accepter que la réalité soit truquée, à moins de l'avoir soi-même expérimenté, et d'avoir pleinement intégré cette expérience.<br /> L'idée de la continuité de la vie après la mort terrestre est bien plus tentante... mais elle n'est pas exclue, bien au contraire, par l'approche jungienne, selon laquelle la "réalité" doit demeurer un mystère, d'où l'intervention du trickster (lui-même fort mystérieux). <br /><br /> Les rationalistes purs et durs auront tôt fait d'avancer que certains des phénomènes étudiés dans <i>Phénomènes</i> sont douteux, sinon charlatanesques, pour en conclure à la nullité de l'ensemble.<br /> Il me semble plutôt que, parmi la multitude des phénomènes zarbis, il suffit qu'un seul soit avéré pour faire s'effondrer le paradigme matérialiste. <br /><br /> Si j'ai un "don" particulier, c'est celui de découvrir des harmonies cachées dans des créations diverses, essentiellement littéraires. C'est pour moi quelque chose d'apparenté aux bizarreries étudiées dans <i>Phénomènes</i>, mais il s'y ajoute une certaine beauté intrinsèque, hélas pas forcément perceptible par tous.<br /> Le 19 septembre, passant en revue mes multiples découvertes, il m'est revenu une touchant au langage lui-même, avec les huit premiers nombres de Fibonacci exprimés en anglais, offrant ce chiasme:<br />ONE+ONE+TWO+THREE+FIVE+EIGHT = 13x21
<br />
1x1x2x3x5x8 = THIRTEEN+TWENTYONE<br />
Vérification sur le <a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=ONE+ONE+TWO+THREE+FIVE+EIGHT%0ATHIRTEEN+TWENTYONE" target="_blank">Gématron</a>. <br />
Je l'ai aussi écrit ainsi:
<br />
<u><b>1</b></u>+<u><b>1</b></u>+<u><b>2</b></u>+<u><b>3</b></u>+<u><b>5</b></u>+<u><b>8</b></u> = 13x21
(=273)<br />
1x1x2x3x5x8 = <u><b>13</b></u>+<u><b>21</b></u>
(=240)<b> </b><br /> Ce n'est qu'en y repensant, plus de 8 ans après <a href="https://quaternite.blogspot.com/2015/01/meshane-maqom.html" target="_blank">la découverte</a>, qu'il m'est venu un dessillement. La somme des huit premiers nombres de Fibonacci est 273+240, soit 513, or j'ai baptisé mon trickster personnel Napol, à partir du motif 5-13 rencontré chez <a href="https://perecqation.blogspot.com/2014/02/elements-pour-une-gematrie-rabelaisienne.html" target="_blank">Rabelais</a>, or le motif fait aussi coïncidence dans le langage, grec cette fois.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8wyY6PJ7VNK85Grk-mbDsGkxdKrQuzDevJar3Iog1aHJlPE978iGVTg5OKoz3fZnRS0Va11AoW0mkO_qsHxoiwrwQIPaJiciNZWzPwIK98Zp2eJnKxOFbA2sTk4rAgQfDAgYESvW-opmJHXjell__LJPWAhLA1D7er8-ApI2ZlzQ4K3XJWrqQgBm8M51R/s700/plato-s-lambda-diagram-from-the-timaeus-l.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="666" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8wyY6PJ7VNK85Grk-mbDsGkxdKrQuzDevJar3Iog1aHJlPE978iGVTg5OKoz3fZnRS0Va11AoW0mkO_qsHxoiwrwQIPaJiciNZWzPwIK98Zp2eJnKxOFbA2sTk4rAgQfDAgYESvW-opmJHXjell__LJPWAhLA1D7er8-ApI2ZlzQ4K3XJWrqQgBm8M51R/w144-h152/plato-s-lambda-diagram-from-the-timaeus-l.jpg" width="144" /></a></div> Les nombres 30 et 78 apparaissent à diverses reprises chez Rabelais, avec finalement les 108 "degrés tétradiques" menant au Temple de la Dive, correspondant au double de la "psychogonie de Platon", soit le lambda pythagoricien formé des premières puissances de 2 et 3.<br />(1+2+4+8) / (3+9+27) = 15/39 = 5/13,<br />or la <a href="https://en.wiktionary.org/wiki/%CE%BB%CE%AC%CE%BC%CE%B2%CE%B4%CE%B1" target="_blank">lettre</a> Λ utilisée pour cette représentation se lit Λαμβδα, avec selon les valeurs des lettres grecques<br />Λ/Λαμβδα = 30/78 = 5/13.<br />PANURGE (=78) est saisi de terreur en arrivant à la 78<sup>e</sup> marche des escaliers.<br /> Jung, à la suite de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Numineux" target="_blank">Rudolf Otto</a>, évoque souvent la terreur devant les mystères divins, la Bible aussi (<i>terribilis est locus iste</i>).<br /><br /> En parlant plus haut de "pleinement intégrer une expérience zarbi", je pensais à moi, et plus particulièrement au cas <i>Elleswer</i>. Dans le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/09/elleswer.html" target="_blank">billet éponyme</a>, je citais ce rêve du 4 août 2009: <blockquote>Je lis la revue <i>Elleswer </i>n° 29. J'y trouve une coïncidence dans un poème contraint.</blockquote> La seule certitude* était ce titre, la maquette de la revue rappelait fortement celle de <i>Planète</i>, et je me suis procuré le <i>Planète</i> n° 29.<br />*en note: ma certitude du titre, ça m'étonne! (d'après un palindrome d'Alain Hupé)<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbFjyQL5KwobhyJFw1B3SEBopHpyx77NBUocMgL3k9LrMjtcOIkS02AIz6zZzWMB3qVZNCbpSEStcdpETSnqYp-eXeCaUPhIkHaTi2W91F_a_IwX9LFle-eL6TI5iehf_szGyCH3apT-br/s1600/alias.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="236" data-original-width="240" height="195" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbFjyQL5KwobhyJFw1B3SEBopHpyx77NBUocMgL3k9LrMjtcOIkS02AIz6zZzWMB3qVZNCbpSEStcdpETSnqYp-eXeCaUPhIkHaTi2W91F_a_IwX9LFle-eL6TI5iehf_szGyCH3apT-br/s200/alias.jpg" width="200" /></a></div>
Je ne vois pas comment j'aurais pu savoir que <i>elleswer </i>était une vieille forme de <i>elsewhere</i>, "ailleurs", or un article du <i>Planète</i> concerne la maison
de Guernesey de Victor Hugo. Il y est question de la formule qu'il avait gravée sur un étrange meuble de sa maison, la Chaire des Ancêtres: <i>Hic nihil, alias aliquid</i>. "Ici rien, ailleurs quelque chose".<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi35lZSNyIzlwljtOx65N-V7OvaUel-akwYkHysbHjIjnbeBSZxnR931EBczkYGTG5Ot5_UmDioSfHYndIEvJUs_joa1LhsSBm_KAd2iMgUVeAkD3e3kZ-X05ceQT9Eks9T_L9DlZ3HEX_svDAh-iT5T6j6LWDtKaU6-5FtaxVsQZ9FSruPffluBte0p-Cu/s744/50073532.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="744" data-original-width="265" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi35lZSNyIzlwljtOx65N-V7OvaUel-akwYkHysbHjIjnbeBSZxnR931EBczkYGTG5Ot5_UmDioSfHYndIEvJUs_joa1LhsSBm_KAd2iMgUVeAkD3e3kZ-X05ceQT9Eks9T_L9DlZ3HEX_svDAh-iT5T6j6LWDtKaU6-5FtaxVsQZ9FSruPffluBte0p-Cu/s320/50073532.jpg" width="114" /></a></div> Ci-contre la Chaire, dans la salle à manger de <a href="http://hautevillehouse.com/category/iii-2-rez-de-chaussee/" target="_blank">la maison</a>. <br /> J'avais bien sûr apprécié la coïncidence en 2010, mais je n'avais pas souligné que j'avais découvert cette formule significative grâce à un "ailleurs" venu d' "ailleurs"...<br /> J'avais peut-être cherché en 2010 des harmonies dans les quelques vers de Hugo donnés dans <i>Planète</i>. Je me suis aussi penché sur diverses études voyant des schémas numériques dans ses oeuvres, sans y trouver d'intérêt, mais en 2012 Robert Rapilly a fait une magnifique <a href="http://robert.rapilly.free.fr/index.php/2012/11/25/280-hugo-a-failli-plagier-roubaud" target="_blank">trouvaille</a>: avant le fameux premier vers des <i>Contemplations</i>, "Ce siècle avait deux ans, ...", Hugo avait écrit un quatrain, qu'il a biffé, et ce quatrain avait pour valeur 1802. <br /> Ce quatrain concernait le "guerrier suprême", Napoléon, et c'est évidemment avec cette arrière-pensée que j'avais jadis forgé "éon Napol".<br /><br /> Ailleurs... J'ai depuis 40 ans <i>Les Yeux géants</i>, de Michel Jeury, dans la collection <b>Ailleurs et Demain</b>, roman d'ailleurs initié par les recherches de Bertrand Méheust (préfacier de <i>Phénomènes</i>).<br /> J'en ai parlé récemment <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/03/pour-les-lecteurs-chevronnes.html" target="_blank">ici</a>, avec diverses citations dont celle-ci:<br /><blockquote>C’est que nous ne savons pas encore ce qu’est la
réalité; et quand nous le saurons, nous découvrirons sans doute que sa
nature nous interdit également toute certitude.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_waIDfsKCFS7xpW_b9AOEtZwtCelL18IIKj_7Hndhjcu9JEWlyp62rIJuWBk7QOK05OgpziQui2BiPmRCn6Bna-el7xEmqkmf9KMl-91V1S0ZQR0AiaMsXTzlh6ycECpDqYkBp6a1TRIrDICZmngZ7ZfHHnGfczYk4_NaIgtQ1iEdK-pIY7gxynG0FRUV/s252/null.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="252" data-original-width="164" height="175" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_waIDfsKCFS7xpW_b9AOEtZwtCelL18IIKj_7Hndhjcu9JEWlyp62rIJuWBk7QOK05OgpziQui2BiPmRCn6Bna-el7xEmqkmf9KMl-91V1S0ZQR0AiaMsXTzlh6ycECpDqYkBp6a1TRIrDICZmngZ7ZfHHnGfczYk4_NaIgtQ1iEdK-pIY7gxynG0FRUV/w114-h175/null.png" width="114" /></a></div> Je me suis demandé quel était le n° 29 de la collection <b>Ailleurs et Demain</b>. Elle n'était pas numérotée, mais selon les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ailleurs_et_Demain" target="_blank">ordres de parution</a>, ce serait <i>Zone Zéro</i>, de Herbert Franke (1973).<br /> Il n'y en a pas eu d'autre édition papier. J'ai trouvé un e-book en ligne, et c'est un très curieux roman, où la question de la réalité est déjà au premier plan. Quelques citations: <br /><blockquote>Le système était sur le point – mais nous ne le savions pas encore à
l’époque – de porter l’évolution sur le plan de l’information pure.<br /><br />Calculs infinitésimaux, simulations, modèles… Le moment vient où ils remplacent la réalité, le présent, l’avenir.<br /><br />Ce
qui vous tient lieu de passé, c’est ce qui est engrangé dans votre
mémoire. Les souvenirs qui vous servent de référence dans votre vie
présente. La question n’est pas de savoir si les références sont vraies
ou si elle sont fausses. En revanche, il importe qu’elles soient
efficientes, c’est-à-dire sûres et utiles.<br /><br />Vous aviez donc perdu tout espoir de retrouver vivants vos camardes ?</blockquote> La dernière est évidemment une coquille, la seule que j'ai repérée, peut-être déjà présente dans l'édition d'origine, en tout cas j'ai retrouvé la citation <a href="https://fr.glosbe.com/fr/fr/camards" target="_blank">ici</a> (non créditée). L'accolement de "vivants" et "camardes" m'évoque mes récents <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/1la-vie-la-haine-le-blanc-la-mort.html" target="_blank">développements</a> sur mon rêve "1La vie 2mortelle".<br /><br /> Mon OBE, brièvement. Après avoir marché près d'une heure par une nuit froide, sans doute pendant l'hiver 1969-70, j'ai pris mon pouls qui était curieusement bas. Couché, je me suis senti entraîné à grande vitesse, dans un bourdonnement intense. Puis ça a ralenti, le bruit s'est atténué, jusqu'à mon arrivée dans un lieu noir, où je flottais dans le vide, conscient néanmoins d'une présence. Une voix formidable a retenti, dans une langue inconnue dont je comprenais cependant le sens: "Je ne suis pas ce que l'on croit."<br /> Ce souvenir est une reconstruction, car j'ai longtemps fait l'impasse sur cette expérience qui me dérangeait profondément, après m'être débarrassé de l'éducation catholique inculquée par mon entourage.<br /><div style="text-align: center;"><br /><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="189" src="https://www.youtube.com/embed/KR4GYOHbtR4?si=DEDvQ1TgDoSd7gAz" title="YouTube video player" width="336"></iframe><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><br /></div></div><div align="justify">
Lors de la lecture de <i>Cette vie...</i>, j'ai tenté de visualiser ma conscience sortir de mon corps, sans succès...<br /></div><div align="justify"> J'ai cependant fait un rêve étrange, dans la nuit du 28 au 29 août.<br /><br /> Une jeune femme, du nom de Eau, disait m’avoir connu dans son « premier caractère », ce qui me semblait signifier sa première incarnation. Elle disait avoir eu une fille avec moi.<br /> Il était assigné à chacun une image pixellisée, du genre de celles expérimentées alors sur la liste Oulipo, dont j'ai donné quelques exemples dans les billets récents.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz9lqvGRayRZALId9zs49D8uNFFN0Pdg9JvkGdSM35AT78vYmrlAxzeC3uQWEJFTdADo6ZFKla0Er22uhrcQCbagENTGhnHYgN2s0U07LHpHtIcYw25tk1eou9IlbUXXs0cMHHAPFvL43BXVhIGkKGlghRZ_bEuK9AL30mjMeDxKFMrhS4BejPTQQCiwmZ/s105/ramif1.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="105" data-original-width="69" height="105" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz9lqvGRayRZALId9zs49D8uNFFN0Pdg9JvkGdSM35AT78vYmrlAxzeC3uQWEJFTdADo6ZFKla0Er22uhrcQCbagENTGhnHYgN2s0U07LHpHtIcYw25tk1eou9IlbUXXs0cMHHAPFvL43BXVhIGkKGlghRZ_bEuK9AL30mjMeDxKFMrhS4BejPTQQCiwmZ/s1600/ramif1.PNG" width="69" /></a></div> J’ai vu quelque chose fort proche de ceci, sans me souvenir qui ça concernait.<br /><br /> A peu près réveillé, je me suis dit que <i>character</i> en anglais signifie « personnage », « rôle », mais aussi « lettre », et que FIRST CHARACTER a 14 lettres, de quoi inspirer un sonnet acrostiche.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8FWddbfUCpzUmglyH6Qk3YOREZozMLnENTfHWxPgamJe-142VhZgqt21D5aWWO2qeHkhzYxmcv9m9U8qXgZX_ml-9asMGzazc5zqY59p0vxXvXQwLaR0AyZT_7TfHVcxlwhIDZyE4kDeDhfGnhnxWG0rj_MM9DGP9hWEoS6RoRsp_MlBxPqJwp4Wbg5JH/s149/ramif2.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="149" data-original-width="97" height="104" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8FWddbfUCpzUmglyH6Qk3YOREZozMLnENTfHWxPgamJe-142VhZgqt21D5aWWO2qeHkhzYxmcv9m9U8qXgZX_ml-9asMGzazc5zqY59p0vxXvXQwLaR0AyZT_7TfHVcxlwhIDZyE4kDeDhfGnhnxWG0rj_MM9DGP9hWEoS6RoRsp_MlBxPqJwp4Wbg5JH/w67-h104/ramif2.PNG" width="67" /></a></div> Je n’ai pas respecté l’image de départ, devenue ceci, parce qu'il est difficile d'écrire un alexandrin de valeur 256. Il m'a semblé qu'elle pouvait exprimer l'idée d'une âme se ramifiant en plusieurs réincarnations, ce qui est proche du concept du <a href="https://www.torah-box.com/etudes-ethique-juive/pensee-juive/5-questions-sur-les-guilgoulim-reincarnations-de-l-ame_5927.html" target="_blank"><i>guilgoul</i></a>.<br /><blockquote><b>F</b>ollement ramifié par ce songe éphémère,<br /><b>I</b>l m'est venu le nom de mon ange échu, Eau,<br /><b>R</b>éceptive jadis, de notre enfant la mère,<br /><b>S</b>oeur câline ou amie, invitée ou cadeau...<br /><br /><b>T</b>u m'eus trouvé dès ton tout premier caractère,<br /><b>C</b>abotant de tout temps, tout lieu, tout haveneau,<br /><b>H</b>ôte inconstant, parfois oison d'une autre Terre,<br /><b>A</b>udacieuse ou poltronne, archiviste ou pourceau.<br /><br /><b>R</b>êver est périlleux, rêver est prophétique,<br /><b>A</b>ux esprits endurcis dans un délire orphique, <br /><b>C</b>ela peut entraîner vers un injuste jour.<br /><br /><b>T</b>u te révélerais dans ta nouvelle niche...<br /><b>E</b>au, je ne rêve pas, je saisis ton retour,<br /><b>R</b>evenante effective en mon espoir fétiche.</blockquote> La 1<sup>e</sup> version publiée sur la liste Oulipo le 29 août était légèrement différente. Le 5<sup>e</sup> vers était<br /><b></b><blockquote><b>T</b>u m'eus connu depuis ton premier caractère,</blockquote>plus conforme à mon idée, mais il manquait un pixel à l'image. C'est Gef qui a trouvé l'autre possibilité, permettant de récupérer le pixel manquant.<br /><br /> J'ai appris ensuite que Christophe Fauré avait publié en 2021 un roman, <i>Mourir n'est pas te perdre</i>, où un couple se reforme au fil des réincarnations. Le premier couple était Inanna et Anzû, en 4700 avant J.-C., en Mésopotamie, ce qui me rappelle l'apparition fortuite de Inanna Mar(duk) dans une colonne de la <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/08/et-in-altaria-ego.html" target="_blank">grille de Cyril</a>.<br /><br />
Le roman de Sinoué qui a joué un rôle essentiel dans mon intuition sur le 4/4/44, <i>Des jours et des nuits,</i> a aussi une intrigue similaire, et il se trouve qu'une <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/04/poliphilo.html" target="_blank">coïncidence</a> concernant Ishtar, autre nom de la déesse Inanna, a joué un rôle dans la genèse (RAShIT en hébreu, IShTAR...) de ce roman. <br /> Encore pas mal de développements en perspective...<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-52469703584751267322023-09-08T00:24:00.005+02:002023-09-08T19:01:48.753+02:00Chi va chiasmo va pazzo<div><div style="text-align: right;">à André & Xavier du Batiscop<br /></div><br /></div><div align="justify"> 389<sup>e</sup> billet de <i>Quaternité</i>, 3-8-9 équivaut à C-H-I, Chi ou Khi, la lettre grecque X ayant donné son nom au chiasme.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4-X6JaHsAISx0ua9pxrK5t4PrmHxiJCZGKokvWw0sP_nUReLiDUBj8vIF3_GO7nUXElPmUsbyIklG0GhqszG-JrbuOZROsAF4RN4SHomt-vKaP7qXgLtW2uJs2xXhc06nwEVtR5IDVhLDHY7OcOnuNzFfOG4C8gzMSG2qQr-GOGHSPe4sMAlAIVuzZUvC/s279/XV.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="279" data-original-width="186" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4-X6JaHsAISx0ua9pxrK5t4PrmHxiJCZGKokvWw0sP_nUReLiDUBj8vIF3_GO7nUXElPmUsbyIklG0GhqszG-JrbuOZROsAF4RN4SHomt-vKaP7qXgLtW2uJs2xXhc06nwEVtR5IDVhLDHY7OcOnuNzFfOG4C8gzMSG2qQr-GOGHSPe4sMAlAIVuzZUvC/w133-h200/XV.png" width="133" /></a></div> L'X a ses lettres de noblesse en littérature, avec de multiples titres, <i>The tragedy of X</i> d'Ellery Queen (1932), <i>X v. Rex</i> de Philip Macdonald (1933), et la liste serait longue jusqu'à <a href="https://www.goodreads.com/book/show/55949809-x" target="_blank"><i>X</i></a> de Davey Davis (2022). <br /> La littérature à contrainte y participe, avec <i>L'art du X</i> de Ricardou (1983), hommage à Perec auquel j'ai consacré plusieurs billets.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnB97IIVGZfoCpK_k4qGe0oDnvLp8yj20kEF9CUSTdRmFaZ7yATmGn43uqLFDBf8mewlq00S8tyMfCnb-vEDFDMyq0NwGDUn-GjfcH4t0AJw5yYVRGujcq85jBnL4PLnmag-zUtttW0JN-Wkgckqd_WsYfDlhWunxlLWPLRI2v97mLQ1T1ADIU4xFkknBk/s445/516vgWB44IL._AC_SY445_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="445" data-original-width="315" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnB97IIVGZfoCpK_k4qGe0oDnvLp8yj20kEF9CUSTdRmFaZ7yATmGn43uqLFDBf8mewlq00S8tyMfCnb-vEDFDMyq0NwGDUn-GjfcH4t0AJw5yYVRGujcq85jBnL4PLnmag-zUtttW0JN-Wkgckqd_WsYfDlhWunxlLWPLRI2v97mLQ1T1ADIU4xFkknBk/w142-h200/516vgWB44IL._AC_SY445_.jpg" width="142" /></a></div> Le cinéma n'est pas de reste, et la palme revient probablement à Roger Corman, lequel a choisi Ray Milland pour incarner <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Horrible_Cas_du_docteur_X" target="_blank"><i>"X" the man with the X-ray eyes</i></a>, (1963): le docteur Xavier a transformé sa vision pour pouvoir traverser la matière...<br /> Comment ne pas citer <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/X-Files_:_Aux_fronti%C3%A8res_du_r%C3%A9el" target="_blank"><i>X-Files</i></a>, dont la première saison avait 24 épisodes (X est la 24<sup>e</sup> lettre). En 2022 est aussi sorti le film d'horreur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/X_(film)" target="_blank"><i>X</i></a>.<br /><br /> Le chiasme est une figure de rhétorique, et ses applications sont multiples en littérature. Je pense encore en premier lieu à Perec.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRlkEZVXsqL1_FXXtqNJNE46m1d5E_mQaLiKyYKrM4EjANMunHewRoH2I-C6QSv7mvZyHXEfNeKCx-3njZdig8BSrMqrNvRn2C3PC7EeifFPYW4r7xgxwwz9uWjvetQU28yCmMRlUTqooAnF2RLiC4VN2hKGhwUzqCKXddHX-Y7HhI6KvnO4_Vz_lgL9fs/s83/perecofil-mc3a9taux.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="81" data-original-width="83" height="81" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRlkEZVXsqL1_FXXtqNJNE46m1d5E_mQaLiKyYKrM4EjANMunHewRoH2I-C6QSv7mvZyHXEfNeKCx-3njZdig8BSrMqrNvRn2C3PC7EeifFPYW4r7xgxwwz9uWjvetQU28yCmMRlUTqooAnF2RLiC4VN2hKGhwUzqCKXddHX-Y7HhI6KvnO4_Vz_lgL9fs/s1600/perecofil-mc3a9taux.jpg" width="83" /></a></div> L'<a href="http://www.gef.free.fr/gemBin.html" target="_blank">outil</a> récemment mis en ligne par Gef permet de transformer des textes en images pixellisées, selon diverses options. J'ai aussitôt pensé à l'utiliser avec des textes de Perec, comme l'ont fait les brodeuses de <a href="https://www.perecofil.com/" target="_blank">Perecofil</a> (ci-dessus le "sonnet" de <i>Métaux</i> avec deux diagonales isogrammes, en M et U).<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidIJDiBjQTEnKWGwZQycF2GixZ7DtAHpsyIB7FrJnww1c9YhBt18Ntyxl2gppjWIvtntq-N-7VEoy2FJKwXpZQtvplGRTPsV4gBocyAjj3EiydIiCF2PN39_BJByCf1QiTsu_Hx9zAY8QNe8gvfEPIEPvjoBcm_2YYr7729RZ8X8qOC57lGbNTFFPop6bY/s130/mr1321.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="130" data-original-width="83" height="130" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidIJDiBjQTEnKWGwZQycF2GixZ7DtAHpsyIB7FrJnww1c9YhBt18Ntyxl2gppjWIvtntq-N-7VEoy2FJKwXpZQtvplGRTPsV4gBocyAjj3EiydIiCF2PN39_BJByCf1QiTsu_Hx9zAY8QNe8gvfEPIEPvjoBcm_2YYr7729RZ8X8qOC57lGbNTFFPop6bY/s1600/mr1321.PNG" width="83" /></a></div> Précédemment, <a href="https://marylinrolland.fr/?cat=35" target="_blank">Marylin Rolland</a> avait utilisé les textes de Perec pour ses créations, par exemple <i><a href="https://marylinrolland.fr/?p=5708" target="_blank">Alphabets</a></i>, et l'image ci-contre n'est qu'une petite portion de la représentation des 176 onzains, en lignes de 121 cases colorées correspondant aux 11x11 lettres de chaque onzain. Le flou des couleurs est dû à l'utilisation d'une imprimante avec un ruban usagé.<br /> Je suis fasciné par <a href="https://perecqation.blogspot.com/2016/10/alphabets.html" target="_blank"><i>Alphabets</i></a>, et notamment par la formule <i>L'usine à troc</i> qui gouverne la série en C, donnée dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/10/deux-poemes-glorifiant-un-et-deux.html" target="_blank">ce billet</a> contenant un poème contraint en hommage au recueil. J'ai aussi imaginé le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/11/lusineadroc.html" target="_blank">11/11/11</a> une série de 11 onzains basés sur la séquence LUSINECARDO, 11 lettres de valeur 11x11, reprenant les mêmes contraintes que la série de Perec.<br /> La série de Perec est encadrée par deux onzains, l'un dont la dernière rangée et la dernière colonne forment LUSINEATROC, formule retrouvée dans la première rangée et la première colonne de l'autre.<br /> Voici ce que ça donne selon l'option "gématries des lettres" avec l'outil de Gef:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9uNpZuXwxkEHY3vSVXz2YdH41ws6nATxuUzPcYo6eHStRzlic55iM5UQgqJEovCBZmXByst53K68RnV-ViFdjR44qzyB7Lm9OQCoqjj73_PVcSZJsTzieWixbxjHu96iTD0MLnLKc8IoLmGAdZHxLg7Z3wEkV5jZCNvml_aEEydc_PTQMyd-UnhvRymXY/s426/lusine.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="247" data-original-width="426" height="186" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9uNpZuXwxkEHY3vSVXz2YdH41ws6nATxuUzPcYo6eHStRzlic55iM5UQgqJEovCBZmXByst53K68RnV-ViFdjR44qzyB7Lm9OQCoqjj73_PVcSZJsTzieWixbxjHu96iTD0MLnLKc8IoLmGAdZHxLg7Z3wEkV5jZCNvml_aEEydc_PTQMyd-UnhvRymXY/s320/lusine.PNG" width="320" /></a></div><br /> J'ai inscrit, entre les dernière et première lignes, identiques, des deux onzains, les correspondances binaires en lettres. Un peu de patience permettrait de reconstituer les poèmes...<br /><br /> Les onzains en B et C donnent 42 pixels par ligne, ceux en D, F, et G, 43 pixels. Perec a donné en 4<sup>e</sup> de couv' d'<i>Alphabets</i> le onzain 43 en exemple,<br /></div><div style="line-height: 0.4cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px; text-align: left;">
<br /><b><span style="letter-spacing: 1.5pt;"><span style="font-family: courier;">LANGESOURIT LANGESOURIT<br />ALORSGEINTU AL<br />NGLASTIREOU N L<br />GRELOTASUNI G L<br />ERSALUTONGI E L<br />SAITOLURNEG S L<br />OURANTLESIG O L<br />UIGNARTLESO U L<br />RTISANGELUO R L<br />INTEUGRASLO I L<br />TIONASURGEL T L</span></span></b></div><div align="justify"><br />et les tenants de l'hypothèse 11-43 pourraient trouver significative sa traduction en 11x43 pixels:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGpvDROZayFe0gvCx9JewhsBnaX6My6_5SEer-MUlfsytUSq6aEZIkNr5PTpQ1rBTFX5zD7PLwqe2mySblq7FvO4wM7YNh075W3WYAHQnUIZddprSatsO4hf67lrXfkQL0m5Cy5YYnUpk995-42DYc1AMB9CB3jxgi6PW7jW3IBPiqPy64Jt-pLaWIggQe/s305/lange.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="82" data-original-width="305" height="82" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGpvDROZayFe0gvCx9JewhsBnaX6My6_5SEer-MUlfsytUSq6aEZIkNr5PTpQ1rBTFX5zD7PLwqe2mySblq7FvO4wM7YNh075W3WYAHQnUIZddprSatsO4hf67lrXfkQL0m5Cy5YYnUpk995-42DYc1AMB9CB3jxgi6PW7jW3IBPiqPy64Jt-pLaWIggQe/s1600/lange.PNG" width="305" /></a></div><br /> A ces L de l'ange correspond la valeur binaire 1100.<br /><br /> De H à M on passe à 44 pixels par ligne, ainsi 4 onzains totaliseraient 44x44 pixels, 1936, année de naissance de Perec, ce qui a peut-être compté pour la décision de composer un recueil de 176 onzains, totalisant 1936 vers.<br /> Les romans de Gilbert Sinoué et Paul Halter ont joué un rôle certain dans mon intuition sur le 4/4/44 jungien. Je me suis avisé en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/11/on-sait-lheure.html" target="_blank">2010</a> que les noms HALTERSINOU(E) formaient un parfait énoncé hétérogrammatique ESARTINULO+H, correspondant aux 121 vers de la série en H d'<i>Alphabets</i>, et qu'il suffisait que l'un de ces vers soit suivi ou précédé d'un E pour avoir une parfaite anagramme.<br /> Il y a 10 cas, parmi lesquels seuls 2 sont composés de mots complets: le premier vers du premier poème, suivi du E du vers suivant, livre<br /><b>Hélas ! Ni route</b> (...)<br /> Ensuite, l'avant-dernier vers du quatrième poème, suivi du E du vers suivant, livre<br /><b>Sait-on l'heure ?</b><br /> Sans Perec, je n'aurais probablement jamais su que, grâce à "Sinoué-Halter", "on sait l'heure" d'un fabuleux événement, l'échange Jung-Haemmerli le 4/4/44 à midi (dont la position aux exacts 4/5<sup>es</sup> de la vie de Jung m'est apparue il y a exactement 15 ans, le 8/9/2008).<br /><br /> Aujourd'hui, je m'avise que les 4 premiers onzains de la série en H, du premier vers où débute<i> <b>Hélas ! Ni route</b></i>, jusqu'au dernier où s'achève <b><i>Sait-on l'heure ?</i></b>, forment avec l'outil de gématrie binaire un carré de 44x44 pixels, que voici (y a-t -il une route pour sortir de ce labyrinthe?):<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="448" data-original-width="449" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpJHjaBs7urgelDVtFvfctSNv3PHJQ44M3eMKhszpTavfJ0bElkpY1Mic9E_9ktuKeUfnvngstsaZX8h2Rll5GSFPOZg3ZDR-wLcf1pAd-vNtWUIzES1eRp_HzUpmuR_wBIPXeQ0UBWRLSkZ08wazdbZbfl52Bfe3hdA5DjBCWS0iqugJ4ysxbbmgykiVh/s320/onsait.PNG" width="320" /></div> <br /> Les autres séries, de P à Z, se traduisent par des lignes de 45 pixels.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9FTFPRw5BTfMWL-dGcjfEczbxYG1hyFUYBV8MZAHjOIyVHlMQhsYuuQi6SJElMp-FmqUBjtlt07NZEnOA5fmwSVG0GKaQsAYk9YnSKPBVxOd72G_m02KiSxiB7oVDk6slnRVPmsMEpLGslXFmX4lX4kN0Twmex_n23hPiJ_4mt3OMdKMTHsRhUUy3SuH8/s38/geg.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="37" data-original-width="38" height="37" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9FTFPRw5BTfMWL-dGcjfEczbxYG1hyFUYBV8MZAHjOIyVHlMQhsYuuQi6SJElMp-FmqUBjtlt07NZEnOA5fmwSVG0GKaQsAYk9YnSKPBVxOd72G_m02KiSxiB7oVDk6slnRVPmsMEpLGslXFmX4lX4kN0Twmex_n23hPiJ_4mt3OMdKMTHsRhUUy3SuH8/s1600/geg.PNG" width="38" /></a></div> Sachant que mon heure viendra en 2025, 45x45, il m'est venu l'idée de réaliser un centon de "vers" de Perec, tel qu'un même motif 3x3 y apparaisse 15 fois dans les deux diagonales, en X.<br /> Je ne suis guère satisfait du résultat, il eût certainement mieux valu choisir un motif 5x5, voire 9x9, mais voici:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhro3Swf9EtB1Bin_nY0o6tA6TnKc1rz_ZlWrCwdW3piAOH-ntTLPrQVw2g81y51llxtxPFrB1lcPWr5hSnzyrDsTa-i9Fdn86fhAu3RCyDJQAuwizCBZMj9dW_g_YeBPhbPcMhqmpfqaPuUMaQ14jmTNYuti5CVKEfdgQ7CXQ651Oqp93keSnUxqBYz6k/s321/2025.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="321" data-original-width="321" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhro3Swf9EtB1Bin_nY0o6tA6TnKc1rz_ZlWrCwdW3piAOH-ntTLPrQVw2g81y51llxtxPFrB1lcPWr5hSnzyrDsTa-i9Fdn86fhAu3RCyDJQAuwizCBZMj9dW_g_YeBPhbPcMhqmpfqaPuUMaQ14jmTNYuti5CVKEfdgQ7CXQ651Oqp93keSnUxqBYz6k/s320/2025.PNG" width="320" /></a></div><br />(par facilité, je me suis servi des mêmes vers lorsque la symétrie le permettait)<br /><br /> Ceci m'a donné envie de réaliser quelque chose de plus net, et je suis arrivé à ce "gag":<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7wE-B0IHz2bi1dOSvR5KmN0kwqvwu8RVaIRRY9-B2okkaXGXDYUNGntIzp2DbC2z0fmn2wIsg3pkeWWEPKv9iNuEMwiJgDmilWKCz8YZWWGI0GMmVnlGAnVKqmDnNSMae_dS6P0rPoSLBVsfUeM6EnL5l76a-PUZcM-jyxvn3hPQnmPPsPuxTMuQAw5vr/s76/gag.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="76" data-original-width="76" height="76" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7wE-B0IHz2bi1dOSvR5KmN0kwqvwu8RVaIRRY9-B2okkaXGXDYUNGntIzp2DbC2z0fmn2wIsg3pkeWWEPKv9iNuEMwiJgDmilWKCz8YZWWGI0GMmVnlGAnVKqmDnNSMae_dS6P0rPoSLBVsfUeM6EnL5l76a-PUZcM-jyxvn3hPQnmPPsPuxTMuQAw5vr/s1600/gag.PNG" width="76" /></a></div><div style="margin-left: 40px;">gag<br />X c<br />je<br />di<br />bu<br />aqa<br />go<br /></div><br /></div><div align="justify"> Bon, ça ne veut rien dire, et je suis parvenu à la même figure selon les gématries par mots, avec<br /><br /><div style="margin-left: 40px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7wE-B0IHz2bi1dOSvR5KmN0kwqvwu8RVaIRRY9-B2okkaXGXDYUNGntIzp2DbC2z0fmn2wIsg3pkeWWEPKv9iNuEMwiJgDmilWKCz8YZWWGI0GMmVnlGAnVKqmDnNSMae_dS6P0rPoSLBVsfUeM6EnL5l76a-PUZcM-jyxvn3hPQnmPPsPuxTMuQAw5vr/s76/gag.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="76" data-original-width="76" height="76" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7wE-B0IHz2bi1dOSvR5KmN0kwqvwu8RVaIRRY9-B2okkaXGXDYUNGntIzp2DbC2z0fmn2wIsg3pkeWWEPKv9iNuEMwiJgDmilWKCz8YZWWGI0GMmVnlGAnVKqmDnNSMae_dS6P0rPoSLBVsfUeM6EnL5l76a-PUZcM-jyxvn3hPQnmPPsPuxTMuQAw5vr/s1600/gag.PNG" width="76" /></a></div>Justement,<br />X ab-<br />outit,<br />magique<br />encodeur,<br />à codage<br />foisonnant.<br /></div><br /></div><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdewXWuz1ANw_sAFHrBQ_94938ecGrLsOox3vunTtC6T4tyn_mNibZPYseOdMjAS6mb8PufiCUiH99hCEDyT1yMpgSelQyZHxGJIO7bhoasSFiCxKxGP_epLWoMGjDfTl5z84znrZqdgG9-DlzD4n15JW0w7CpMztDudpbPU3q2kkzyqR96YtVcFeHltny/s117/chess.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="117" data-original-width="116" height="117" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdewXWuz1ANw_sAFHrBQ_94938ecGrLsOox3vunTtC6T4tyn_mNibZPYseOdMjAS6mb8PufiCUiH99hCEDyT1yMpgSelQyZHxGJIO7bhoasSFiCxKxGP_epLWoMGjDfTl5z84znrZqdgG9-DlzD4n15JW0w7CpMztDudpbPU3q2kkzyqR96YtVcFeHltny/s1600/chess.PNG" width="116" /></a></div> <a href="http://www.gef.free.fr/oulipo43.html#date170823" target="_blank">Gef</a> est parvenu à représenter cet échiquier par un dizain de disyllabes rimé. Il a obtenu la même figure selon les gématries par lettres, avec un galimatias comparable à ce que je donnais plus haut.<br /><br /> L'option la plus simple est la gématrie par lignes, mais elle demande des textes bien plus longs, ainsi un alexandrin codera usuellement 9 bits.<br /> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGdEu6NI1WFa36gUu5OrUKBYexh7LL6HfWHDlDSK1Ud-dSvbhgaAHd9YYRM_cG1289LAxEyo5AuTnTBRLP0JHfp2YDWZlwMi4imjAf4_TXJgHwBB5o8Zkm7HUVqEakfrbBMD2OCWB650-hS8fvjLBzTbtWvt6SoRqxe41SKmoYEEllvgz6j5S8GwSxG3Bf/s96/x.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="76" data-original-width="96" height="76" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGdEu6NI1WFa36gUu5OrUKBYexh7LL6HfWHDlDSK1Ud-dSvbhgaAHd9YYRM_cG1289LAxEyo5AuTnTBRLP0JHfp2YDWZlwMi4imjAf4_TXJgHwBB5o8Zkm7HUVqEakfrbBMD2OCWB650-hS8fvjLBzTbtWvt6SoRqxe41SKmoYEEllvgz6j5S8GwSxG3Bf/s1600/x.PNG" width="96" /></a></div> J'ai eu l'idée d'un sonnet donnant deux fois ce motif, et, le X étant devenu ce que l'on sait, d'y donner dans le porno.<br /> Il faut savoir qu'un colistier de la liste Oulipo joue au "serial cocu", ayant entrepris un pot-pourri de 100 sonnets contant les frasques de sa bien-aimée Gabrielle, avec des contraintes diverses. <a href="http://alepour.free.fr/site-texte/gabrielle/gab.html" target="_blank">Son site</a> en offre actuellement 71.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnCgyv3NGRlERXfEexkUQsZVcEtzPktZBJiKp_JNaarGqwdVxAqedcrgCrcSE60eaeCuTmcdET81oepyfxj3vWGp1D8QQRM4trXmkpStgMjetIPEsabiXmdfiwQNrjy8P93drKchtEKbsrGSjoDSrEzmj0FYOjeH9rkYq6TAD_ULsq-Cky5rkRkmdkrnyU/s588/bashung-gaby-oh-gaby-7-single.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="574" data-original-width="588" height="195" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnCgyv3NGRlERXfEexkUQsZVcEtzPktZBJiKp_JNaarGqwdVxAqedcrgCrcSE60eaeCuTmcdET81oepyfxj3vWGp1D8QQRM4trXmkpStgMjetIPEsabiXmdfiwQNrjy8P93drKchtEKbsrGSjoDSrEzmj0FYOjeH9rkYq6TAD_ULsq-Cky5rkRkmdkrnyU/w200-h195/bashung-gaby-oh-gaby-7-single.jpg" width="200" /></a></div> J'ai suivi d'assez près ses contraintes, sauf en ce qui concerne "l'érotisme discret"...<br /> Chacun de ses sonnets est introduit par une illustration adéquate, et une chanson de Bashung m'a fourni l'identité de l'amant de Gabrielle pour mon plagiat.<br />---<br /><br />Comme il osa hurler dans un refrain minable,<br />Gaby la magnifique est folle de Bashung...<br />Ce qui la fait gicler, la garce insatiable,<br />son x* rose est percé d'un anneau de packfung.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqSv_tAstM4rF6QQ_-kHyNqhvHOq_C7TN5qlhR6ba7dBk99voLyXJLt0kcqFX2tWa8lJk9-b--HZqFyrJmcz13u6Jj3tGaz-hN_gP-GiEHTqzlhj6lLBy7b3nFIgZFqQ90IZHWCWcfbDLt4gekglo4a5alxmO-_e7wqWswPnW8dzOrFjpzcwFE4lgyJFGO/s146/xx.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="146" data-original-width="96" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqSv_tAstM4rF6QQ_-kHyNqhvHOq_C7TN5qlhR6ba7dBk99voLyXJLt0kcqFX2tWa8lJk9-b--HZqFyrJmcz13u6Jj3tGaz-hN_gP-GiEHTqzlhj6lLBy7b3nFIgZFqQ90IZHWCWcfbDLt4gekglo4a5alxmO-_e7wqWswPnW8dzOrFjpzcwFE4lgyJFGO/s1600/xx.PNG" width="96" /></a></div>L'abdomen affalé sur un divan pliable,<br />elle fripe bien bas sa jupe de shantung,<br />exhibant ses deux x* au rocker increvable:<br />il vante les succès de sa Weltanschauung.<br /><br />Elle épile sa x*, à ses sept chats de même,<br />ranime le fier x*, lui dédie un poème,<br />le digère à nouveau dans son corps épanoui.<br /><br />Hélas, hélas, hélas ! le pâle tréponème<br />a trouvé le chemin dans le dédale inouï:<br />elle regrettera d'avoir à tel point joui.<br /><br />---<br />* censuré<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvHVXOiJtnVwNICvkkKqsZoyKlNF5Iaf1sQ__g_7XYiwtFRrMXbwRU-aJ3RNPLhsRhkVy0OQ43LL0ZJKvoJGJ-4l9JdowCgjB1TB1LwSXVlclKhpa71iYfXqD-rds-tsh2jDLLm6a9kFiycM9Ha0YCQOks59g7lyVZ1uo8Ee6FI22K3et5Lc9XvyAjP3nC/s96/389.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="77" data-original-width="96" height="77" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvHVXOiJtnVwNICvkkKqsZoyKlNF5Iaf1sQ__g_7XYiwtFRrMXbwRU-aJ3RNPLhsRhkVy0OQ43LL0ZJKvoJGJ-4l9JdowCgjB1TB1LwSXVlclKhpa71iYfXqD-rds-tsh2jDLLm6a9kFiycM9Ha0YCQOks59g7lyVZ1uo8Ee6FI22K3et5Lc9XvyAjP3nC/s1600/389.PNG" width="96" /></a></div> Incidemment, la gématrie des vers 1-7-8-14 est 387 (110000011), et il suffirait de déplacer un bit pour obtenir 389 (110000101), soit C-H-I, ainsi ci-contre le "rocker increvable" est devenu "détestable". J'ai préféré conserver la symétrie.<br /> Il y a tout de même un 389 dans mon sonnet, où les deux vers d'introduction totalisent 69 lettres. Les autres 24 (X) hémistiches totalisent 389 (CHI) lettres.<br /><br /> Incidemment encore, la fin moralisante de mon sonnet (Gaby chope la syphilis) m'a fait prendre conscience d'un probable jeu de Ricardou, dans sa nouvelle <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/07/resipiscence-lis-pisse-en-ce-recit.html" target="_blank"><i>Supercherie</i></a>, où les trois sirènes d'une fontaine se nomment<br /><b>Lison - Tootsie - Philis.</b><br /><br /> J'ai tenté un sonnet entier en gématries par mots, et j'ai choisi une nouvelle parodie de <i>Voyelles</i>, un poème où on peut aligner les vocables les plus inattendus sans risquer d'être beaucoup plus abscons que Rimbaud.<br /> Voici l'image correspondant au sonnet:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4QCMBxTk6rtyEOTiB2O7dXoNjR4QkAnF_6lMEE8NtNnm5n-m7rMjFBMBkXutnKQsaFGzGkr9TxgRvG5uhP8q5bgE3-SacV4sbDs1YBZ209zUhD7F_G6D4kUjknXAFUq7IcmBtHq3pEksSldlVquyCOnARk0zFgdYnj4-K9iWltIDewYDqeOP4J98zUnGK/s300/aeiou.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="105" data-original-width="300" height="105" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4QCMBxTk6rtyEOTiB2O7dXoNjR4QkAnF_6lMEE8NtNnm5n-m7rMjFBMBkXutnKQsaFGzGkr9TxgRvG5uhP8q5bgE3-SacV4sbDs1YBZ209zUhD7F_G6D4kUjknXAFUq7IcmBtHq3pEksSldlVquyCOnARk0zFgdYnj4-K9iWltIDewYDqeOP4J98zUnGK/s1600/aeiou.PNG" width="300" /></a></div><br /> Elle n'est pas tout à fait identique à ce qui était prévu au départ, en partie à cause d'erreurs en cours de réalisation, en partie parce qu'il a fallu procéder à des modifications afin de pouvoir inclure E et U. Voici le poème:<br />---<br /><br /><div style="margin-left: 40px;">soit A flux clérical, soit O perçu prouvant,<br />ç'urgerait récemment, naître astral en voyelles:<br />A typique, A tension, lu mousquet, ru, camelle,<br />A classieux, seul frottoir, blé de sable accédant;<br /><br />cet I jaune gredin, I du Râ rutilant,<br />(A secours des terreurs, djinn quartzeux à séquelles);<br />on code envoi magique, E vainqueurs, éternelles,<br />et l'ivoirin, ci dé, E sulfureux, tringlant;<br /><br />dû, l'intrant a râlé: « O, tungstique à blâmer,<br />ode insoucieuse, O, Ha! bel en do décimé,<br />ce bleu né coactif en aide l'oubliable...<br /><br />en Eden caduc or, facial O, anel O »;<br />vil U, lac opalin, un plasma réformable,<br />je cristallise O, Dieux! je ruse avec, Salop!<br /></div> <br />---<br /> Certaines couleurs ont été respectées, A de sable, E ivoirin, O bleu, mais I est jaune et U opalin.<br /> Il a été <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/04/dits-pris-du-reel.html" target="_blank">avancé</a> que la série de l’Alpha à l’Oméga désignait Dieu (remplacé par "bleu" dans les jurons), les majuscules de Ses Yeux le démontrant. C’était peut-être pour Rimbaud un calembour "O dieu" que j’ai actualisé dans le dernier vers.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGaKJ9_XnYucuy7kUdfWmNUK2Im9EowA8MeUGBgHtgLtLFgkumtlG12sMp-bno5VTJVisx69QCWTtknx1B30jrBvomHIm76-Wyricte3dlQVAd2c4rPl_CL8X4crXUeS3nqUgAgWYgCLVb3bHdwGhKAeX7xPXF21Orxb_KoS3w1NN7o1Y0aJj6prO1LWXm/s1000/41.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="656" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGaKJ9_XnYucuy7kUdfWmNUK2Im9EowA8MeUGBgHtgLtLFgkumtlG12sMp-bno5VTJVisx69QCWTtknx1B30jrBvomHIm76-Wyricte3dlQVAd2c4rPl_CL8X4crXUeS3nqUgAgWYgCLVb3bHdwGhKAeX7xPXF21Orxb_KoS3w1NN7o1Y0aJj6prO1LWXm/w131-h200/41.jpg" width="131" /></a></div> J'ai évoqué plus haut Paul Halter, et j'avais relevé dans son roman <i>La montre en or</i> (2019) un chiasme original. On y suit en alternance une enquête en 1911, en Angleterre, concernant Andrew Johanson et sa femme Alice, et une enquête en 1991, en France, concernant André Lévêque et sa femme Célia.<br /> Le X est la croix de Saint-André, et les auteurs à lire en diagonale ont parfois recours pour les noms de leurs personnages à des mots évoquant la pièce qui se déplace en diagonale, le fou, l'évêque, l'archer. Dans <i>L'adversaire</i> de Queen, il y a un Tom Archer et une Ann Drew, dans <i>The Bishop murder case</i> de Van Dine, il y a un "Bishop Arnesson".<br /> Le lecteur est donc conduit à imaginer une correspondance entre les couples Johanson et Lévêque, Célia étant l'anagramme d'Alice, mais le réel équivalent d'André Lévêque est Daren Bellamy, amant caché d'Alice dans le récit de 1911 (Daren est l'anagramme d'André).<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqpGtiQJCT0fNoldLEJ7gSHitu0lb1OHM5io-zVONAnRV_ZzVqb2XlQeePgiJ89_RndsijTH_qhVmWjMJQKwNbob_FeISEVn_ayKjS-2rr-WWcx72x_ao3KEP6mVO-Z6VVRK9cynOo8jNvT0r-9Gxy2YLxF5POB1SyVC-hhzyFFbG5FBWrsd8vJ5R1wfXb/s137/flou.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="127" data-original-width="137" height="127" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqpGtiQJCT0fNoldLEJ7gSHitu0lb1OHM5io-zVONAnRV_ZzVqb2XlQeePgiJ89_RndsijTH_qhVmWjMJQKwNbob_FeISEVn_ayKjS-2rr-WWcx72x_ao3KEP6mVO-Z6VVRK9cynOo8jNvT0r-9Gxy2YLxF5POB1SyVC-hhzyFFbG5FBWrsd8vJ5R1wfXb/s1600/flou.PNG" width="137" /></a></div> Les images pixellisées brutes peuvent sembler un tantinet répétitives pour certains...<br /> Marylin Rolland a imaginé des techniques de <a href="https://marylinrolland.fr/?p=5805" target="_blank">floutage</a> qui adoucissent ces représentations.<br /> Voici une double image qu'elle a conçue à partir de mon centon perecquien de 2025 pixels donné plus haut:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6jVsf579fjcbaNNmJMOQR86-q5dR8Xghr1q9NpjvmEk5ATuwTEi33Po2vcxMO9jiTt0Zc5AD9_eZp3AxL3lXgZlTuPuFg5vrdUfoEkyybTm_ymUncrnw8o8QpSmlgkJj-XfhE5_JTp2c8nSaLzBVef3AN3Wmv2Ddc1U01P2EK7RTZGXtc2_WtyLeWVaZJ/s547/x1.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="547" data-original-width="419" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6jVsf579fjcbaNNmJMOQR86-q5dR8Xghr1q9NpjvmEk5ATuwTEi33Po2vcxMO9jiTt0Zc5AD9_eZp3AxL3lXgZlTuPuFg5vrdUfoEkyybTm_ymUncrnw8o8QpSmlgkJj-XfhE5_JTp2c8nSaLzBVef3AN3Wmv2Ddc1U01P2EK7RTZGXtc2_WtyLeWVaZJ/s16000/x1.PNG" /></a></div><br /><br /><br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-27243268526103207102023-08-31T12:38:00.014+02:002023-12-27T17:59:44.266+01:00388 !!!<div style="text-align: right;">pour phrère Sam<br /></div><br /><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6AEuvnqqIAiN5dM4rgb-FLLrI63POpOM-23jNYEe7i6DCqgvuxLE4lw4Rjkqz9oHKCPrehu6alCI3r1J6vWFI9yCuf1EyMoS5d1vuwmcjs1zAJAE0wAx4HS_BGenRJrmUpvq9Vfanpc9g/s1600/010.JPG"><img alt="l'arbre BA cachait la forêt baCHch" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5498836763619176050" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6AEuvnqqIAiN5dM4rgb-FLLrI63POpOM-23jNYEe7i6DCqgvuxLE4lw4Rjkqz9oHKCPrehu6alCI3r1J6vWFI9yCuf1EyMoS5d1vuwmcjs1zAJAE0wAx4HS_BGenRJrmUpvq9Vfanpc9g/s200/010.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 146px;" /></a> 388<sup>e</sup> billet de <i>Quaternité</i>, ce qui me semble imposer de le consacrer à Bach.<br /> J'ai récemment lu sur <a href="https://www.jstor.org/stable/41639957" target="_blank">JSTOR</a> une série d'articles d'Artur Hirsch (un Cerf...) sur la numérologie bachienne, et une autre de Randolph Currie. C'est plein de belles trouvailles, mais accompagnées de commentaires du genre "Tant de coïncidences ne peuvent être dues au hasard", or de tels commentaires me donnent envie de répliquer "388!", nombre clé d'une formidable architecture trouvée chez Bach, mais qui ne doit évidemment rien à Bach.<br /> J'y reviendrai, car j'en ai parlé il y a peu, pour un formidable rebondissement (et j'ai une petite nouveauté à ajouter), mais je veux d'abord examiner une autre curiosité bachienne.<br /><br /> J'ai publié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">un billet</a> le 28/7 dernier, parce que je l'avais achevé ce jour, et je me suis ensuite avisé que c'était le 273<sup>e</sup> anniversaire de la mort de Bach, 273<sup> </sup>nombre qui m'est particulièrement cher, notamment valeur de l'hébreu <i>arba'</i>, "quatre".<br /> Le nouveau venu dans la phamille, Samuel, est hébraïsant et fibonaccisant. Il avait déjà vu que son prénom <i>Shmouel</i> avait en hébreu la même valeur que <i>sheva'a</i>, "sept", 377, nombre de Fibonacci, et autre chose m'était venu, que je lui ai communiqué ce 28/7: <br /><blockquote>14<sup>e</sup> Fibo, 377 = "<span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">שבעה</span></span>"<br />14<sup>e</sup> Lucas, 843 = "<span style="font-family: times; font-size: medium;">ארבע עשר</span>"<br />pas très correct mais usité.<br />J’ai rencontré ces nombres chez Bach (=14), mort un 28/7, il y a 273 ans (<span style="font-family: times; font-size: medium;">ארבע</span>).</blockquote> La première relation est donc celle sur "sept", <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">שבעה</span></span>, de valeur 377, 14<sup>e</sup> Fibo. La suite de <a href="https://oeis.org/A000032" target="_blank">Lucas</a> est la seconde suite additive "intéressante", ayant de nombreux liens avec la suite de Fibonacci, par exemple <br />F<sub>2n</sub> = F<sub>n</sub> x L<sub>n</sub> , <br />ainsi pour 377,<br />F<sub>14</sub> = F<sub>7</sub> x L<sub>7</sub> = 13 x 29 = 377. <br /> L'autre relation souligne que "quatorze", qui peut se dire <a href="https://translate.google.com/?sl=iw&tl=fr&text=%D7%90%D7%A8%D7%91%D7%A2%20%D7%A2%D7%A9%D7%A8&op=translate&hl=fr" target="_blank"><span style="font-family: times; font-size: medium;">ארבע עשר</span></a> en hébreu, a pour gématrie 843, 14<sup>e</sup> nombre de Lucas.<br /> <br /> Phrère Sam parle couramment l'hébreu moderne, et est gématre instinctif. Il m'a répondu le lendemain:<br /><blockquote>C'est drôle qu'il soit mort un 28/7 alors que la guematria de son nom fait 287 :<br /><span style="font-family: times; font-size: medium;">יוהאן סבסטיאן באך</span></blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZRm06V0uYLtA79IFIpdohKwbwVwqxLJdwJWmRERSRRGrSPmp5AhGb4ALHGdDBMJ34V40M10gOODdnPffEquMnmakPifcDf0tvyO5B4gQZrc8RbQj9enBGuqePP_Yb6Zyqw5dLZ1KQWRXctIN1cHr3TPFTOupotR3MyLbx3ngTwnSgtaODeEk1jP-TCQPk/s288/287.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="191" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZRm06V0uYLtA79IFIpdohKwbwVwqxLJdwJWmRERSRRGrSPmp5AhGb4ALHGdDBMJ34V40M10gOODdnPffEquMnmakPifcDf0tvyO5B4gQZrc8RbQj9enBGuqePP_Yb6Zyqw5dLZ1KQWRXctIN1cHr3TPFTOupotR3MyLbx3ngTwnSgtaODeEk1jP-TCQPk/w133-h200/287.PNG" width="133" /></a></div> J'ai vérifié que c'était bien exact car c'est plutôt frappant pour ceux qui connaissent les spéculations de Van Houten et Kasbergen (ce dont Sam n'avait aucune idée).<br /> Dans leur <i>Bach et le nombre</i>, ils avancent que Bach avait eu la prescience de la date exacte de sa mort, ce qu'il a codé de diverses manières dans sa musique. Les auteurs ont trouvé tant de corrélations que "ce ne peuvent être des hasards"...<br /> Le dernier exemple avec lequel ils concluent leur premier livre est effectivement frappant. Il s'agit du <a href="https://www.evangeliums.net/lieder/lied_vor_deinen_thron_tret_ich_hiermit.html" target="_blank">choral</a> luthérien <i>Vor deinen Thron tret' ich hiermit</i>, dont Bach a composé une adaptation pour orgue vers la fin de sa vie.<br /> VH & K avaient précédemment souligné que les 4 lignes mélodiques du <i>cantus firmus</i>, correspondant aux 4 vers d'une strophe du choral, totalisaient 41 notes, ce qui correspond à JS BACH (selon l'alphabet alors en usage pour ces codages), et voici les prolongements:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1KkYGEibVkmGwvYdJnHt4UtjINGn8EVbJ8f0YlkTyEP_vLH2hfek-dZbC4wjs59-vOuNc7kvCUrOcE5zrNDG4KxNV33s5oZHxSKMz0m-XY8RyNodIGY-VypsSPC8y5nRhZ0UDboqdyjPkibrzUo0JHcSNsqg-yaDmhMSAELYxoQWShpY8kX1Y_GF8cIBr/s507/58.png"><img border="0" data-original-height="249" data-original-width="507" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1KkYGEibVkmGwvYdJnHt4UtjINGn8EVbJ8f0YlkTyEP_vLH2hfek-dZbC4wjs59-vOuNc7kvCUrOcE5zrNDG4KxNV33s5oZHxSKMz0m-XY8RyNodIGY-VypsSPC8y5nRhZ0UDboqdyjPkibrzUo0JHcSNsqg-yaDmhMSAELYxoQWShpY8kX1Y_GF8cIBr/w400-h196/58.png" width="400" /></a></div><br /> Mieux, en associant les lignes paires et les lignes impaires, on obtient les nombres 112 et 175, soit<br />2.8.7 et 175(0), le 28/7 1750!<br /> VH & K consacrent 8 pages à ce cas, dénombrent les notes dans chacune des 4 autres voix d'accompagnement, analysent les gématries d'autres groupes particuliers de notes, et trouvent des tas de choses formidables, du genre de celles qui "ne peuvent être dues au hasard", mais... <br />...388!<br /><br /> Avant d'y revenir, j'ai quelques remarques personnelles sur ce choral BWV 668, qu'on peut entendre <a href="https://www.youtube.com/watch?v=52RdshARXdg" target="_blank">ici</a>, tout en regardant la partition.<br /> 41 notes de valeur 287, ça signifie que chaque note a la moyenne 7, soit g, sol, et la pièce est en Sol majeur, débutant et finissant par un sol.<br /> L'accord de Sol majeur est sol-si-ré, g-h-d. Le <i>cantus firmus</i> compte 10 g, 10 h, et 2 d, soit 22 notes de valeur 158, valeur de<br />JOHANN SEBASTIAN BACH = 58+86+14 = 158.<br /> Il reste 19 notes de valeur 129, un nombre qui serait très évocateur pour VH & K, lesquels considèrent que Bach était un initié rosicrucien. Il aurait codé à plusieurs reprises les 8 mots de l'épitaphe de Rosencreutz dans sa musique (et j'avoue que la correspondance qu'ils ont découverte entre les valeurs de ces mots et les mesures des <i>Sinfonien</i> est particulièrement frappante, mais 388...)<br /> L'un de ces mots est <i>sepulchrum</i>, "tombeau", de valeur 129, et je ne doute pas que VH & K n'auraient pas manqué de s'extasier devant cette autre interprétation de 287, "Bach dans la tombe", s'ils l'avaient trouvée.<br /><br /> Dans une approche moins ésotérique, 19 notes pourraient évoquer la valeur 19 des notes g-h-d de l'accord de Sol majeur. C'est aussi le nombre de lettres de JOHANN SEBASTIAN BACH.<br /><br /> Bach pourrait avoir de la suite dans les idées, car il avait précédemment proposé une autre adaptation de ce choral, sous son titre alternatif <i>Wenn wir in höchsten Nöten sein</i> (autre <a href="https://www.evangeliums.net/lieder/lied_wenn_wir_in_hoechsten_noeten_sein.html" target="_blank">choral</a> avec la même métrique), et il avait considérablement ornementé le <i>cantus firmus</i>, comptant 158 notes.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyyx7Ep5wI-X1sS5MS718pauE2gEPoT_kl9apZXwHnZYcLWKz--NLJVOlseezGzPTkjKlnTALJViaPEmS0WOJXQdEQt2aSsO5Fq2fZPnOKTecvlbXTBj2-ffWw-80lz070rdeR_GhM363QnmgZgAgZrK0sLytzlJwGpvl4TsiA8cayuNECx5arAXG5-gCY/s507/wenn%20wir.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="507" height="122" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyyx7Ep5wI-X1sS5MS718pauE2gEPoT_kl9apZXwHnZYcLWKz--NLJVOlseezGzPTkjKlnTALJViaPEmS0WOJXQdEQt2aSsO5Fq2fZPnOKTecvlbXTBj2-ffWw-80lz070rdeR_GhM363QnmgZgAgZrK0sLytzlJwGpvl4TsiA8cayuNECx5arAXG5-gCY/s320/wenn%20wir.PNG" width="320" /></a></div><br /> VH & K ne font que le mentionner, peut-être parce que c'est une vieille trouvaille de Henk Dieben. J'ai eu la curiosité de calculer la valeur des 158 notes, 1180, 530 pour les 78 notes g-h-d, rien d'évocateur.<br /> Je livre mon relevé pour ceux qui voudraient approfondir:<br />gahagafisgagaagahedeahahhahcagahgfisgagahchedchagg<br />defisghahchaghachcdchhcdcdeachgfisefisfisgfisggfisga<br />dedchahgcdchcdhaahagfisgfisgfisegfisgagfisgaheded<br />hdchecedisehahachaddg hahcdefisghaagag<br /> On peut écouter ce BWV 641 <a href="https://www.youtube.com/watch?v=GPMeBNU9fes" target="_blank">ici</a>, tout en regardant la partition.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxU_hM7-5hfc3rvWL8af7q-EXWBlvACjLToE1gG4HoK31Pcn9WGuAAM60J51ULqxF8C6msrkA266BjJxV3FsOk1dQ6bt3Us7SxFOnFIEsvpHgWR-W3T-CD5SZggFQ5bOV6iNWT6d-luCbxE5JNIm74qCFn9V7TSzEbEpv7HvT9rD4pSz4iuoDDz042dszx/s1920/ill%20be%20bach.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="1920" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxU_hM7-5hfc3rvWL8af7q-EXWBlvACjLToE1gG4HoK31Pcn9WGuAAM60J51ULqxF8C6msrkA266BjJxV3FsOk1dQ6bt3Us7SxFOnFIEsvpHgWR-W3T-CD5SZggFQ5bOV6iNWT6d-luCbxE5JNIm74qCFn9V7TSzEbEpv7HvT9rD4pSz4iuoDDz042dszx/w200-h200/ill%20be%20bach.jpg" width="200" /></a></div> Et maintenant 388, avec un bref résumé de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/04/bachissimo.html" target="_blank"><i>Bachissimo</i></a> du 4/4 dernier.<br /> Il y a 8 tonalités Bach dans le <i>Clavier Bien Tempéré</i>, dit WTC, 4 tonalités majeures B-A-C-H, 4 tonalités mineures b-a-c-h, 16 tons en considérant les deux cahiers de 1622 et 1644.<br /> En additionnant les mesures des deux cahiers pour chaque tonalité, on trouve 3 rapports dorés parfaits entre tonalités prises 2 à 2, b/a, H/c, et h/C, mais rien de tels pour A et B, totalisant ensemble 388 mesures.<br /> Et puis j'ai découvert que l'ensemble des tonalités totalisait 1642 mesures, dont la section d'or entière est 1015. La section de 1015 est 627, et ensuite il vient 388.<br /> Ceci m'a permis d'arriver à ce schéma (où les rapports dorés sont signifiés par les couleurs bleu/rouge), en ne scindant que les tonalités a et b en tons a1-a2 et b1-b2:<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0abEXHegWt1gGiRFcNRyVTaa43YWZmpRpsQmd4evi2ADKHmFhIyrAZqE31E3_JZSAMUhUTy7KJ-NXn3Kv5tsfSDkDO4HoX3f5EH49PfPXGqL7ggQOFRqNwVeJtjUXFV0Bv9dFmvyWdL_2/s1600/baba.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5498854599558208690" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0abEXHegWt1gGiRFcNRyVTaa43YWZmpRpsQmd4evi2ADKHmFhIyrAZqE31E3_JZSAMUhUTy7KJ-NXn3Kv5tsfSDkDO4HoX3f5EH49PfPXGqL7ggQOFRqNwVeJtjUXFV0Bv9dFmvyWdL_2/s400/baba.JPG" style="cursor: hand; display: block; height: 86px; margin: 3px auto 10px; text-align: center; width: 400px;" /></a><br /> C'est prodigieux et déjà fort peu envisageable pour l'époque, et puis je me suis avisé près de 14 ans plus tard que les nombres en jeu appartenaient à cette suite additive de type Fibonacci,<br />3-28-31-59-90-149-239-388-627-1015-1642-...,<br />dont les termes d'ordres 1, 2, 3, et 8, sont des "nombres bachiens" (composés des seuls chiffres 1-2-3-8):<br />3<sub><span style="color: red;">1</span></sub>-28<sub><span style="color: red;">2</span></sub>-31<sub><span style="color: red;">3</span></sub>-59<sub><span style="color: red;">4</span></sub> -90<sub><span style="color: red;">5</span></sub>-149<sub><span style="color: red;">6</span></sub>-239<sub><span style="color: red;">7</span></sub>-388<sub><span style="color: red;">8</span></sub><br /><br /> Mieux, c'est la seule suite où deux nombres bachiens de 2 chiffres, contenant à eux deux les 4 chiffres différents, ont pour différence un nombre bachien.<br /> Il devient strictement inimaginable de voir ceci forgé intentionnellement du temps de Bach, et pourtant on trouve des "indices" qui pourraient l'accréditer.<br /> Parmi les 48 diptyques Prélude-Fugue des deux cahiers, certains ont des préludes à reprises, ce qui ne modifie en principe pas le compte des mesures de la musique écrite. Parmi les 16 tons BACHbach, seuls 4 sont concernés, les tons B<sub><span style="color: red;">2</span></sub>-a<sub><span style="color: red;">2</span></sub>-c<sub><span style="color: red;">2</span></sub>-h<sub><span style="color: red;">1</span></sub>, dont les préludes totalisent 194 mesures écrites, et donc 388 jouées.<br /><br /> Il n'y a à ma connaissance dans toute cette musique, des dizaines de milliers de notes en tout, qu'une seule succession des notes b-a-c-h dans une même voix, dans cet ordre ou à rebours, et c'est dans l'alto de la première fugue du second cahier, C<sub><span style="color: red;">2</span></sub>, où apparaît la succession h-c-a-b à l'alto, aux mesures 9-10:<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkJLa2-2my7D6a1KyEYYhQjCheq5YfWZnLvSBeFpBqfcv8FNALGHcgmkqWH9UnvMQRHVFu9mQVA74MCNac-AiXqoeRAsoy-zEJU3Mw0YEdI8rFmI76DBIbmaEEmVOObgw4uL8EMCzZKsiO2DAW-DKltafyR6naeiXkHsXrzDYAE6-klf0nFMd0USBuMA/s337/870.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="119" data-original-width="337" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkJLa2-2my7D6a1KyEYYhQjCheq5YfWZnLvSBeFpBqfcv8FNALGHcgmkqWH9UnvMQRHVFu9mQVA74MCNac-AiXqoeRAsoy-zEJU3Mw0YEdI8rFmI76DBIbmaEEmVOObgw4uL8EMCzZKsiO2DAW-DKltafyR6naeiXkHsXrzDYAE6-klf0nFMd0USBuMA/s16000/870.PNG" /></a></div><br /> Ce sont les notes 28 à 31 de l'alto de cette fugue à 3 voix, où l'exposition ressemble à une double signature Bach: le medium compte 21 notes du thème + 38 notes, la basse 21 notes, l'alto 38 notes.<br /> Il est fort possible que ce soit voulu (mais 388!), et il est évident que Bach n'alignait pas les notes b-a-c-h sans en être conscient, mais ces notes 28 à 31 dans la voix haute de la première fugue du second cahier m'évoquent la suite 3-28-31-... qui gouvernerait l'architecture dorée des tonalités BACH, et la forme rétrograde est aussi celle qui est donnée par les préludes à reprises, h<sub><span style="color: red;">1</span></sub>-c<sub><span style="color: red;">2</span></sub>-a<sub><span style="color: red;">2</span></sub>-B<sub><span style="color: red;">2</span></sub>. De plus, C<sub><span style="color: red;">2</span></sub> est exactement entre h<sub><span style="color: red;">1</span></sub> et c<sub><span style="color: red;">2</span></sub>.<br /><br /> Voilà pour le résumé. Je me suis demandé depuis s'il existait des transpositions des notes b-a-c-h ou h-c-a-b dans d'autres tons, dans les deux cahiers du WTC. La succession chromatique qui vient d'être vue n'a rien d'exceptionnel chez Bach, et je me suis vite souvenu qu'il y en avait une double dans la fugue A<sub><span style="color: red;">2</span></sub> (BWV 888) dont j'ai jadis fait une transcription pour guitare:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnxKP81C33mAgCWgro2zQ2l2tn3MR1jnT1nC30axyC-qEmeqt03pP1e1a0gstwANX6udcJXGyip8o7meHiS-s3ffyAx54kCCtlWzMfo1VUbN3dEfqAN6dRrB6sz914d4o4-KDfYpvlcU7fFeQRGOL922ZVB0LdUDzEnGIoqWpTqxLXzp_1m5nsuAitZ7FR/s625/888.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="86" data-original-width="625" height="44" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnxKP81C33mAgCWgro2zQ2l2tn3MR1jnT1nC30axyC-qEmeqt03pP1e1a0gstwANX6udcJXGyip8o7meHiS-s3ffyAx54kCCtlWzMfo1VUbN3dEfqAN6dRrB6sz914d4o4-KDfYpvlcU7fFeQRGOL922ZVB0LdUDzEnGIoqWpTqxLXzp_1m5nsuAitZ7FR/s320/888.PNG" width="320" /></a></div><br /> C'est aux mesures 7-8-9, et une autre occurrence, simple, est aux mesures 17-18 (ça fait partie des 388 mesures).<br /><br /> Je n'ai pas la patience d'examiner les 5132 mesures du WTC, mais une chose est au moins sûre: il n'y a pas de succession b-a-c-h transposée dans les thèmes des 48 fugues, étudiés récemment, sauf peut-être...<br />...la dernière fugue du premier cahier, offrant donc une symétrie avec la première fugue du second cahier dans l'ensemble du WTC, ou h<sub><span style="color: red;">1</span></sub>, la seule du premier cahier avec un prélude à reprises. Elle est considérée par beaucoup comme la plus riche, et est notamment associée <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/02/rb-b.html" target="_blank">ici</a> à une fabuleuse coïncidence.<br /> Son thème a 21 notes, sur 3 mesures, et les notes 1-2 et 5-6 de la seconde mesure pourraient être considérées comme un contrepoint de la montée fa#-sol-si-do-ré en tête des autres groupes de notes:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO9JbMlOM1rgISomaw8BaSRJqCMUb75rg0E3wjrWTRSzM2OOXR4Rz8tErD14sFXMxrripWv3Vj5XpiQrMBVBD_mL7MgXKXsjk0ks4OqgkA9jcrFtnZ_KZ6Ik4iXVD-VAohYBMirm13frh0eI7Ne1tyRj9NQPxmSbHrUyog4VsynY8Onv5LAfGVbiZrEgWR/s523/869.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="101" data-original-width="523" height="62" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO9JbMlOM1rgISomaw8BaSRJqCMUb75rg0E3wjrWTRSzM2OOXR4Rz8tErD14sFXMxrripWv3Vj5XpiQrMBVBD_mL7MgXKXsjk0ks4OqgkA9jcrFtnZ_KZ6Ik4iXVD-VAohYBMirm13frh0eI7Ne1tyRj9NQPxmSbHrUyog4VsynY8Onv5LAfGVbiZrEgWR/s320/869.PNG" width="320" /></a></div> Vues comme une seconde voix, ces notes correspondent aux notes BACH transposées de 3 tons, tandis que les autres notes 3-4-7-8 de la mesure forment BACH transposé d'un ton.<br /> Ces 8 notes sont encore 8 demi-tons successifs, on n'est pas loin de l'invention du sérialisme avec deux siècles d'avance...<br /><br /> L'analyse de cette fugue n'a plus de lien direct avec l'affaire 388, pour l'instant du moins. J'y compte 19 entrées du thème, mais 4 sont des thèmes écourtés à 10 notes, et le thème final a 12 notes.<br /> Il y a ainsi 14 thèmes complets, le nombre bachien idéal (2 de ces thèmes s'achèvent sur un mélisme, au lieu d'une note simple).<br /> Ces 14 thèmes se répartissent en 5 en si mineur, 4 en fa# mineur, 3 en mi mineur (et majeur), 1 en Ré majeur, 1 en La majeur. <br /> Ce dernier mérite de s'y intéresser, car une exacte transposition conduirait aux exactes notes b-a-c-h dans la ligne mélodique principale, et c'est la 14<sup>e</sup> entrée parmi les 19, à la basse, mesure 47. Il y a cependant des surprises:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz0--ykmnymZOUmYGw01PkWapg1cnw3b51Z6mfviWirjlbfCJViVlXjFgnStdoxId081WOA7XVrq1QC1GwssckqdFsgxgC_fXSlq_JSz9R3aV216nrNI-JSjbf2TcH5zH2V4iaqxrf-StHoTneMq0mFp594IePPWV-RK3LaJQqr8TB1tB1TiYsSdTW0nrO/s603/AG.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="90" data-original-width="603" height="48" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz0--ykmnymZOUmYGw01PkWapg1cnw3b51Z6mfviWirjlbfCJViVlXjFgnStdoxId081WOA7XVrq1QC1GwssckqdFsgxgC_fXSlq_JSz9R3aV216nrNI-JSjbf2TcH5zH2V4iaqxrf-StHoTneMq0mFp594IePPWV-RK3LaJQqr8TB1tB1TiYsSdTW0nrO/s320/AG.PNG" width="320" /></a></div> La 5<sup>e</sup> note n'est pas un mi comme il serait attendu selon une exacte transposition, mais un ré, et tout ce qui suit est un ton en-dessous, donc le thème commencé en La s'achève en Sol. C'est le seul cas parmi les 14 thèmes complets, sinon parmi les 19 (il y a une autre entrée d'un thème avorté en La, mesure 43, dont la 5<sup>e</sup> note est bien un mi).<br /> C'est aussi le seul des 14 thèmes où le groupe médian de 8 notes n'est pas constitué de 8 demi-tons successifs, car au lieu d'avoir selon une stricte transposition sol#-sol-si<span>♭-la, </span>b-a-c-h un ton plus bas, on a <br />la-sol#-si<span>♭-la. C'est tout de même </span>le seul des 14 thèmes où le groupe médian de 8 notes contient b-a-c-h.<br /> Les 21 notes de ce thème particulier sont<br />d cis a fis d g fis c h a gis d cis b a gis a fis d e d<br />de gématrie 276 (vérification sur le <a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=d+cis+a+fis+d+g+fis+%0Ac+h+a+gis+d+cis+b+a%0Agis+a+fis+d+e+d%0A&code=A%3D1%2CB%3D2%2CC%3D3%2CD%3D4%2CE%3D5%2CF%3D6%2CG%3D7%2CH%3D8%2CI%3D9%2CJ%3D9%2CK%3D10%2CL%3D11%2CM%3D12%2CN%3D13%2CO%3D14%2CP%3D15%2CQ%3D16%2CR%3D17%2CS%3D18%2CT%3D19%2CU%3D20%2CV%3D20%2CW%3D20%2CX%3D21%2CY%3D22%2CZ%3D23" target="_blank">Gématron</a>), soit l'un des multiples bachiens les plus immédiats:<br />276 = 2.138.<br /> Une version de ce BWV 869 <a href="https://www.youtube.com/watch?v=88HeQ8ychg8" target="_blank">ici</a>, avec une partition aux 4 voix séparées.<br /><br /> Parmi mes anciennes <a href="https://web.archive.org/web/20140302083601/http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/index.htm" target="_blank">pages Bach</a>, certaines s'inscrivent dans la lignée des travaux de VH&K (avec quelque recul), comme <a href="https://web.archive.org/web/20150525161150/http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/mor.htm" target="_blank">celle-ci</a>. Je vois que j'y parlais des 41 notes du choral en Sol majeur, <i>G-dur </i>en allemand avec<br />G DUR = 7 41 et 7 fois 41 = 287.<br /> Il y était question aussi d'autres pièces où VH&K avaient vu 287 correspondre à 158+129,<br />JOHANN SEBASTIAN BACH + SEPULCHRUM.<br /><br /> Le 31 août est une date que je privilégie pour la publication de mes billets, pour des raisons maintes fois données, et je l'ai donc choisie pour ce billet bachien, que j'achève d'ailleurs ce 31/8/23, en m'avisant que 8-23-31 est le début bachien d'une suite additive de type Fibonacci, dont le 7<sup>e</sup> terme est<br />208 = 2.13.8.<br /> Ce 388<sup>e</sup> billet est le 28<sup>e</sup> de cette année 2023, en passe d'être la plus féconde depuis la création du blog.<br /><br />---<br />Note du 27/12: Je viens d'apprendre (par <i>Le masque et la plume</i>) que Belletto avait publié en novembre un livre, <a href="https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5916-6" target="_blank"><i>Jean-Sébastien Bach</i></a>, le précédent datait de 2018.<br /> Belletto mentionne souvent Bach dans ses romans, et j'ai notamment commenté <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/01/belleto.html" target="_blank">ici</a> le chapitre 14, <i>BWV 544</i>, de <i>Hors la loi</i>, et <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/02/rb-b.html" target="_blank">là</a> la pièce fétiche du pianiste Rainer Gottardt, BWV 869, comptant 170 mesures, dans <i>L'enfer</i>, alors que<br />RAINER GOTTARDT = 65 + 105 = 170,<br />les nombres 65 et 105 étant aussi significatifs. Je doutais que c'eût intentionnel, mais il était envisageable que les 14 lettres du nom du pianiste fussent une allusion à la valeur 14 de BACH, de même que le chapitre 14, <i>BWV 544</i>, de <i>Hors la loi</i>, mais j'avais écarté l'idée que 544 fasse référence à l'une des thèses les plus hardies de Van Houten et Kasberger dans <i>Bach et le nombre</i>.<br /> Or Belletto connaît ce livre, et en cite l'autre thèse hardie, la connaissance par Bach du jour de sa mort:<br /><blockquote>Kees van Houten souligne que les chorals de la Passion et de Pâques (donc de la Mort et de la Vie) sont au nombre respectivement de 7 et 6 = 13, et comptent 285 mesures. Mais on oublie trop souvent de préciser qu’entre la Passion et Pâques se trouvent les deux mesures initiales du choral <i>O Traurigkeit</i> (joué pour les enterrements). Ce choral inachevé, entre Passion et Résurrection, dont les voix se taisent les unes après les autres, peut figurer le moment de la mort. Et le nouveau total, infiniment troublant, se présente ainsi : 14 (= Bach) chorals, 287 mesures, soit 28-7, que l’on peut lire ainsi : 28 juillet (1750), mort de Bach.</blockquote> Belletto s'inspire ici de l'avant-dernier chapitre de <i>Bach et le nombre</i><span style="text-align: left;">, analysant l'<i>Orgelbüchlein</i>, le </span>dernier étant consacré au choral <i>Vor deinen Thron tret' ich hiermit</i>, étudié plus haut, aux 41 notes de valeur 287.</div><div align="justify"> Dans ce chapitre sont signalées les 544 notes en tablature du manuscrit autographe de <span style="text-align: left;">l'</span><i style="text-align: left;">Orgelbüchlein</i><span style="text-align: left;">, vues comme une allusion à la valeur 544 de l'épitaphe de Rosencreutz; on y retrouve la possibilité de répartition en 173-371, également présente dans les <i>Sinfonien</i></span><span style="text-align: left;">. Y sont aussi détaillées les 25 notes du choral</span> <i>O Traurigkeit</i><span style="text-align: left;">, de valeur 283, que </span>Van Houten et Kasberger articulent autour des seules 3 notes attaquées ensemble, et donnent ce schéma:</div><div align="justify"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDpKURsr0yowxEkZTLVxDeIgqGI2Jkb4EYQYc6RzY2HkMlAdWegKcCMoUqeE57eqfTJSYVLhoWPF7c_6FGsMSkmWyhbMKVsgm_sQfEDQ7ImHqGjQov2ujUB1ZnWVJWFZ1h7FEVNJkHAEeqnfX1NEaxogjXxpCgRJQ7_TJJPJetaFAgzZRoxs5h35AsYFkR/s331/todestag.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="145" data-original-width="331" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDpKURsr0yowxEkZTLVxDeIgqGI2Jkb4EYQYc6RzY2HkMlAdWegKcCMoUqeE57eqfTJSYVLhoWPF7c_6FGsMSkmWyhbMKVsgm_sQfEDQ7ImHqGjQov2ujUB1ZnWVJWFZ1h7FEVNJkHAEeqnfX1NEaxogjXxpCgRJQ7_TJJPJetaFAgzZRoxs5h35AsYFkR/s16000/todestag.PNG" /></a></div><br /> 372 est supposé être l'an 1750 dans "l'ère rosicrucienne", débutée en 1378... On aurait donc quelque chose de fort significatif, "évident" selon les auteurs...<br />...qui ont peut-être loupé quelque chose. En lisant les notes simultanées 273 au lieu de 372, l'addition aux 22 notes de valeur 271 donne 544.<br /> J'ai déjà dit ce que je pensais des supputations de<span style="text-align: left;"> </span>Van Houten et Kasberger: c'est très malin, mais délirant, car aucune relation numérique ne peut démontrer que Bach était rosicrucien ou connaissait la date de sa mort. Alors Bach n'a probablement ni songé à Rosencreutz ni à sa mort en ébauchant ce choral, mais c'est une autre curiosité numérique qui fait écho à une autre bizarrerie 273-271. Les 6 grilles auxquelles j'ai consacré de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/12/a-travers-de-doubles-grilles.html" target="_blank">multiples pages</a> se répartissent <span style="text-align: left;">deux groupes nets, unis par une même relation (</span><span style="text-align: left;">a</span><span style="text-align: left; vertical-align: super;">2</span><span style="text-align: left;">+</span><span style="text-align: left;">b</span><span style="text-align: left; vertical-align: super;">2</span><span style="text-align: left;">+ab)</span><span style="text-align: left;">:</span></div><div align="justify"><div>- les 3 grilles "table des chapitres" ont 8x8, 11x11, et 8x11 lettres, 273 en tout;<br /></div><span style="text-align: left;">- les 3 grilles "nom-prénom" ont 9x9, 10x10, et 9x10 lettres, 271 en tout.</span><br /> Ces grilles ont 5 auteurs différents, ignorants des autres grilles, et toute déduction rationnelle semble exclue, bien que ma grille de 1998 ait eu pour diagonale ROSENCREUTZ. <br /><br /> Une autre analyse des 25 notes du choral est possible, voix par voix. Elle était logiquement à la portée de Van Houten et Kasberger, mais peut-être se sont-ils dits que c'était too much (de fait ils s'étonnent à diverses reprises des constructions qu'ils mettent en évidence, les attribuant à des mystères supérieurs).<br /> Les 7 notes au soprano ont pour valeur 48, ou 2.1.3.8, B.A.C.H. <br /> Les 7 notes à l'alto ont pour valeur 65, l'âge de Bach à sa mort.<br /> Ces 14 notes (BACH) ont pour valeur 113, nombre de mesures du PF 14 du second cahier du <i>Clavier bien tempéré</i>, souvent cité dans mes recherches.<br /> Il reste 4 et 7 notes à la basse et au ténor, de valeurs 34 et 136, somme 170 ou (1+4)34, retour du 170 vu plus haut pour le PF 24 du premier cahier du <i>Clavier bien tempéré</i>.<br /><br /> <a href="https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5916-6" target="_blank"><i>Jean-Sébastien Bach</i></a><span style="text-align: left;"> est vendu 14€, ce qui est plutôt cher pour un livre de 112 pages. Un <a href="https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5961-6" target="_blank">autre livre</a> de même format édité par POL en novembre a 160 pages pour 12€, ce qui me fait supposer que Belletto a imposé </span><span style="text-align: left;">14€ par arithmomanie.</span><span style="text-align: left;"> </span></div><div align="justify"> Il y a au moins un précédent dans ce qui pourrait s'appeler OuPriPo, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/10/lardu-x-ambigument-le-ricardou.html" target="_blank"><i>La cathédrale de Sens</i></a> de Ricardou, dont la 4<span style="text-align: left; vertical-align: super;">e</span><span style="text-align: left;"> de couv, renversée, affichait pour prix 96 tout court. <i>Révolutions miniatures</i> publié simultanément affichait 98 F.</span></div><div align="justify"> Il y a encore <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/99_Francs_(roman)" target="_blank"><i>99 Francs</i></a>, "coût" médiatique en son temps.<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-9408858775290609792023-08-28T20:10:00.014+02:002023-08-29T09:39:07.958+02:00tsevi, la suite<div style="text-align: right;">à Kos & Change</div><br /> Pas mal de choses sont restées en plan dans les billets de ces derniers mois, tant que celui-ci ne suffira pas à les épuiser.<div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4EIrm5NO7hiizcG0QP6UolKCXTrmkonR8SaNcqb24MSOIyAR19DLBDvKKF5au__M05KWywirzgQVHW999ZbFJuWTWrnFTKK77xPRNAoiglys0t6pxgFPo2R8jJPh-effc3BYa-qDUl2UC1cesB9i3G4wHRK-O36a3nI54_umqiNbog9zCav3IbQuzmA7t/s281/hirsch.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="281" data-original-width="202" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4EIrm5NO7hiizcG0QP6UolKCXTrmkonR8SaNcqb24MSOIyAR19DLBDvKKF5au__M05KWywirzgQVHW999ZbFJuWTWrnFTKK77xPRNAoiglys0t6pxgFPo2R8jJPh-effc3BYa-qDUl2UC1cesB9i3G4wHRK-O36a3nI54_umqiNbog9zCav3IbQuzmA7t/w144-h200/hirsch.PNG" width="144" /></a></div> A propos du cerf, l'indispensable çoeur dp m'a informé de <a href="https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/cEboLLE" target="_blank">ce relief</a> en bois peint de Hans/Jean Arp, <i>Der Hirsch (Le cerf)</i>. Par Arp commence ce billet...<br /> Or Arp intervient dans l'histoire réelle de la famille Rabinovitch, contée par Anne Berest dans <i>La carte postale</i>, lue en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/dun-opera-lautre.html" target="_blank">janvier</a>. La seule rescapée de la famille, Myriam, grand-mère d'Anne, doit son salut à un passage rocambolesque en zone non-occupée, serrée contre Jean Arp dans le coffre d'une voiture.<br /><br /> J'avais été marqué par le chapitre 7 du livre, où les Rabinovitch ont émigré à Migdal, en Palestine. Ils ne s'y plaisent pas, et Ephraïm contacte son frère Emmanuel qui vit à Paris avec sa fiancée, la peintre Lydia
Mandel.<br /> J'ai lu ceci le 16 janvier, 5 jours après la coïncidence Mandel-Migdall-Cerf du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/kain-et-abel.html" target="_blank">11</a>, 26 après celle Mydagel-Hellequin du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/12/losanges-carres-croix-arbres.html" target="_blank">21/12</a>.<br /> Je n'ai pas eu alors la curiosité de chercher le mot "cerf" dans <i>La carte postale</i>, et j'en trouve aujourd'hui une occurrence, chapitre 39:<br /><blockquote><i> Anne posa son cahier de musique et elle se mit à regarder les tomates, les choux et les poires. De l’autre côté, une rue de petites maisons basses et cinq paires de chaussettes noires qui séchaient en travers. <br />— Il paraît, dit Anne en écoutant la ville, que les premiers convois d’Anglais arriveront demain. Il y a déjà un petit état-major au Grand Cerf. Ils sont très chics tu sais. </i><br /><br /> L’héroïne du roman de Noémie s’appelait Anne.</blockquote> Anne Berest vient de recevoir des cahiers ayant appartenu à sa grand-tante Noémie, déportée en 1942. Personne n'avait jamais lu ces cahiers, et elle découvre que l'un d'eux est le début d'un projet de roman de Noémie, laquelle avait baptisé son héroïne Anne.<br /> Ma coïncidence "cerf" s'inscrit dans le contexte de la coïncidence "Anne".<br /><br /> Les précédents billets m'ont fait envisager un nouveau mot équivalent au Unus Mundus, concept jungien essentiel. Après ADAM et MIDI, j'ai pensé à DAIM, autre cervidé.<br /> Phrère Sam, nouveau venu dans la phamille, m'a suggéré l'homophonie avec D'UN. <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIsQb3ubRoQze4lnAfm5Ls2MgjyJe01DOkl9ZEBnRQ0tznGNY8J3jrvz4nKc0ZqACeDvwE7sW-rQFkkmw_7_7-p94LvI3nTxwguaE15gCMAnJRJuBAG5VZFA6SeLhx4mRa6wAT9ZLqing1XkuOp2JQsXRFoFt1N_PTLGDXLTWgSBd75eBziOG7v-6htDOM/s780/bambi-80-ans-01.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="440" data-original-width="780" height="111" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIsQb3ubRoQze4lnAfm5Ls2MgjyJe01DOkl9ZEBnRQ0tznGNY8J3jrvz4nKc0ZqACeDvwE7sW-rQFkkmw_7_7-p94LvI3nTxwguaE15gCMAnJRJuBAG5VZFA6SeLhx4mRa6wAT9ZLqing1XkuOp2JQsXRFoFt1N_PTLGDXLTWgSBd75eBziOG7v-6htDOM/w197-h111/bambi-80-ans-01.jpg" width="197" /></a></div> Il était question d'un Sam dans le roman <i>Le cercle magique</i> étudié dans ce billet, et de sa relation avec une Bambi. Phrère Sam m'a rappelé que l'ami de Bambi chez Disney est le lapin Panpan. <i>Unus nundus</i> est un équivalent latin du grec <i>En to pan</i>, "l'Un est le Tout".<br /><br /> Le 15 juillet, j'ai écouté l'épisode <i>Elles et Bébel</i> de la série <a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-bebel-epoque" target="_blank"><i>La Bébel époque</i></a> rediffusée cet été par France Inter. Il y a été question de<i> Joyeuses Pâques</i>, que je n'ai jamais vu, n'ayant guère de goût pour le vaudeville, mais j'aime malgré tout Bébel et Pâques est un de mes sujets de prédilection.<br /> J'ai donc commencé à regarder, et abandonné au bout d'une demi-heure, car c'est bien du vaudeville sans originalité. J'avais cependant toujours envie de voir Bébel, et j'ai choisi <i>Le magnifique</i> dont Laurent Delmas venait de parler avec enthousiasme, et que je n'avais vu qu'une fois il y a fort longtemps.<br /> Je n'ai pas tenu plus d'une demi-heure non plus, mais un rebond survint quelques jours plus tard, le 19.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG2ZW9cy1xCha1xH1UdUyDi_JE3g9vE5VT_YTX4A2vUOU9SOGMDFWpGVTdb1jYdd29Bh0SNvjtZ_yzb0wRWarbNBFYL83fgRgaJtfptUu8TQcmric3PoIUfbLJTBALDZAnxBiBCZptB7cUAy1YKco4Mpcaw0sCNcMvBQuEChx-7w29Gu77ifC-ay_5Oe35/s400/9782382260494.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="267" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG2ZW9cy1xCha1xH1UdUyDi_JE3g9vE5VT_YTX4A2vUOU9SOGMDFWpGVTdb1jYdd29Bh0SNvjtZ_yzb0wRWarbNBFYL83fgRgaJtfptUu8TQcmric3PoIUfbLJTBALDZAnxBiBCZptB7cUAy1YKco4Mpcaw0sCNcMvBQuEChx-7w29Gu77ifC-ay_5Oe35/w134-h200/9782382260494.jpg" width="134" /></a></div> Le cerf est en anglais <i>stag</i>, et le mot hébreu est translittéré <i>tsbiy</i> par <a href="https://saintebible.com/hebrew/6643.htm" target="_blank">Strong</a>. Il m'est venu de confronter le renversement de <i>stag</i>, gaTS avec TSby, et Gatsby s'est imposé, <i>Gatsby le magnifique</i>...<br /> Tiens, le vrai nom de <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Jay_Gatsby" target="_blank">Jay Gatsby</a> est James Gatz, soit <br />JAMES GATZ = 48+54 = 102,<br />gématrie de <i>tsevi</i> en hébreu.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr29aKbYvnGFoPMwuDMXAD9sTEvZD2YEaPOL-KGjHTD6kDgeH9qvh7xeZsEuqz5hQ6lPbKNMH302L6AADdvO_eU_nqTrs9jS9nvwVb6Lqa9lxhxPjDRJyoXgmMU1EP4eQfK1GtAfr7ZtZMg2E-sNyta5riVDrHeRkG5TxRV6KS7yfno6plbeoruOKbO-ED/s300/41AYN.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="190" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr29aKbYvnGFoPMwuDMXAD9sTEvZD2YEaPOL-KGjHTD6kDgeH9qvh7xeZsEuqz5hQ6lPbKNMH302L6AADdvO_eU_nqTrs9jS9nvwVb6Lqa9lxhxPjDRJyoXgmMU1EP4eQfK1GtAfr7ZtZMg2E-sNyta5riVDrHeRkG5TxRV6KS7yfno6plbeoruOKbO-ED/w127-h200/41AYN.png" width="127" /></a></div> STAG m'a rappelé son anagramme Gast, nom du personnage principal de <i>Sens interdits</i> de Stona Fitch (<i>Senseless</i>, 2001, 2002 pour l'édition française), roman qui avait attiré <a href="https://blogruz.blogspot.com/2008/07/dans-tous-les-sens.html" target="_blank">mon attention</a> car en 2001 étaient parus 5 polars convoquant les sens, alors que j'avais imaginé en 2000 les 5 sens intervenant dans les morts des 5 héritiers Twenty.<br /> Mon projet de <i>Roman du siècle</i> était en partie inspiré par un livre de Perec, et son roman <i>La Disparition</i> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_XzPb6nqxkx6Wn2REQG4MQAMogiTQkCC0gl2G7BpSxbGhcczTwscpeVk-y0Hu9mQjBUb9F2puuknSz6ngYrf_RLR2oF-WSSZL-cyqbrdxNne5ANxA2QnLdunhNvo9hjFxtS-5qhKEi7E/s1600/DispDenoel.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666198327944709490" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_XzPb6nqxkx6Wn2REQG4MQAMogiTQkCC0gl2G7BpSxbGhcczTwscpeVk-y0Hu9mQjBUb9F2puuknSz6ngYrf_RLR2oF-WSSZL-cyqbrdxNne5ANxA2QnLdunhNvo9hjFxtS-5qhKEi7E/s200/DispDenoel.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 119px;" /></a>pourrait être un autre lien entre Gast et Gatz-Gatsby, car sa première édition affichait en couverture un "e" rappelant le "sens interdit", or l'entreprise de Perec était inspirée par le lipogramme <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gadsby_(roman)" target="_blank"><i>Gadsby</i></a>, roman de plus de 50000 mots sans E publié par EV Wright en 1939 (un personnage de Perec se nomme Gadsby V. Wright).<br /><br /> L'un des polars sensuels de 2001 était <i>5</i> , recueil de nouvelles policières, dont l'une fait partie des <a href="https://quaternite.blogspot.com/2008/10/rien-queh-uitj-ours.html" target="_blank">5 polars</a> couvrant exactement une Semaine sainte.<br /> Un autre était <i>Abel Brigand</i>, où des événements aux 4 coins d'un rectangle de 10x20 km concernent 4 sens, formant par acrostiche le nom d'un suspect, VOGT. J'ai été conduit <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/1la-vie-la-haine-le-blanc-la-mort.html" target="_blank">ici</a> à voir dans le nom de l'auteur, Jean-Marie Villemot, l'anagramme de "ma vie mortelle", une formule qui m'est apparue en rêve il y a près de 50 ans, les lettres résiduelles pouvant former le sanscrit <i>jina</i>, "vainqueur", ce qui m'a rappelé <i>nikê</i>, "victoire" en grec, et NIKE Hatzfeld, le principal personnage de la <i>Tétralogie du Monstre</i> (1995-2007), d'ENKI Bilal. Depuis, j'ai appris que l'un des sens du mot arabe <a href="https://dbpedia.org/page/Bilal_(name)" target="_blank"><i>bilal</i></a> est précisément "victorieux".<br /> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdJRcD7PesCaL3Y8imqqto13D3G1KlKCZW_gWvWYEqHRIJJGCtD0TGSQKym0YS_CQxyPw0oMevrIM0W1G79z9w3G03WqzVbdcVIC25vg5N5dseGrDl-2KAeA01HdiDIHEHlFfuo5sVnKX3dFcx2t8mXcBPqhENoNtwa6f8xwR9cp_edCZlc202ArLYalAq/s134/remem.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="134" data-original-width="98" height="134" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdJRcD7PesCaL3Y8imqqto13D3G1KlKCZW_gWvWYEqHRIJJGCtD0TGSQKym0YS_CQxyPw0oMevrIM0W1G79z9w3G03WqzVbdcVIC25vg5N5dseGrDl-2KAeA01HdiDIHEHlFfuo5sVnKX3dFcx2t8mXcBPqhENoNtwa6f8xwR9cp_edCZlc202ArLYalAq/s1600/remem.PNG" width="98" /></a></div> J'ai tenté à nouveau de lire cette tétralogie, mais je n'y comprends toujours <strike>rien</strike> pas grand-chose. C'était supposé au départ être une trilogie, centrée sur trois orphelins de Sarajevo réunis par le sort, Nike, Amir et Leylah. Tiens, l' "orfelin" Perec est aussi présent avec ce poster d'une case de la planche 35 (dont l'<a href="https://www.christies.com.cn/zh-cn/lot/lot-5878467" target="_blank">original</a> a été vendu 35.000 €).<br /> Bilal a opté en cours de route pour une tétralogie, avec une énigme dans le titre du dernier tome, <i>Quatre?</i> Le numéro 4 pourrait être Sacha, la petite amie d'Amir, mais plutôt Optus Warhole, une incarnation du mal qui sévit dans le premier tome sous ce nom, puis ressuscite en Jefferson Holeraw dans les deux suivants, et son dernier avatar est Sutpo Rawlhoe, en compagnie des trois orphelins sur la couverture de <i>Quatre?</i>, de parfaites anagrammes.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgNmL0NsjRyWTMvtTbyhoEQUZUUKkWdgFQm_ph31tEv134weIY5e2Yz43gunoIJSXwViTaHqvMfstZlaOi0OEdzyg_Nsbu9dqdVJN_MhMVwmfVNI4H2wVcJn_E0Rqf9BCeKKWQ6um4TYiWZvoEOTzDKsS9brkKjs9D-10crQoDKySmf3lsIu0r0PLXp-JL/s260/sutpo.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="260" data-original-width="224" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgNmL0NsjRyWTMvtTbyhoEQUZUUKkWdgFQm_ph31tEv134weIY5e2Yz43gunoIJSXwViTaHqvMfstZlaOi0OEdzyg_Nsbu9dqdVJN_MhMVwmfVNI4H2wVcJn_E0Rqf9BCeKKWQ6um4TYiWZvoEOTzDKsS9brkKjs9D-10crQoDKySmf3lsIu0r0PLXp-JL/s1600/sutpo.PNG" width="224" /></a></div><br /> Jefferson anagramme de Sutpo? Oui, car Jefferson est l'un des premiers POTUS, acronyme usuel désignant le président US, <i>President Of The United States</i>, mais je n'ai pas trouvé mention de cette évidence en ligne, à croire que les amateurs de Bilal ne regardent que les images... Marianne St-Jacques ne l'a pas vu dans sa thèse, accessible <a href="https://www.google.com/search?q=Marianne+St-Jacques+bilal&client=firefox-b-d&sca_esv=560269821&ei=0pHpZKP_HpShkdUPwKKhsAI&ved=0ahUKEwijsMnqz_mAAxWUUKQEHUBRCCYQ4dUDCA4&uact=5&oq=Marianne+St-Jacques+bilal&gs_lp=Egxnd3Mtd2l6LXNlcnAiGU1hcmlhbm5lIFN0LUphY3F1ZXMgYmlsYWwyBRAhGKABMgUQIRigAUiTIFCZA1jnGXABeAGQAQCYAa4BoAHNBqoBAzAuNrgBA8gBAPgBAcICChAAGEcY1gQYsAPCAgYQABgWGB7iAwQYACBBiAYBkAYG&sclient=gws-wiz-serp" target="_blank">ici</a>, largement consacrée à Warhole.<br /> A noter que Sutpo est le renversement d'Optus, et que ce dernier avatar se dit vouloir maintenant oeuvrer pour le bien.<br /><br /> Ainsi Optus Warhole a deux avatars anagrammatiques, et j'y vois pour ma part la possibilité<br />TSEROUPH + WAOL,<br />le <i>tserouf</i>, "anagramme", et 4 lettres résiduelles. Je rappelle que ce sont les 4 lettres résiduelles de l'anagramme de "Jean-Marie Villemot" qui m'ont conduit au NIKE d'Enki Bilal. Ici, WAOL pourraient former O LAW "ô loi!", ou A(n) OWL, "un hibou". En hébreu, le mot de 4 lettres ÇRWP, <i>tserouf</i>, "anagramme", est l'anagramme de ÇPWR, <i>tsippor</i>, "oiseau".<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNURYlvaHTUnSklVnBge0ykkGDlSeowKo_FTVlvndc7XZodUDUu-8wf_sWEI3YFOGBIRex8WzBgKrw6KzHP624izqMXqYcv7jarWLaqDCK6cN1q2KQfp9z9fqeBZx5PiofckFqp5B-1wrfaYcdRy13ydMgVBwqqb-DNEQM3WURLkPjHRE7t40-LiNBfvpB/s431/a-e-van-vogt-slan_26322.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="431" data-original-width="280" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNURYlvaHTUnSklVnBge0ykkGDlSeowKo_FTVlvndc7XZodUDUu-8wf_sWEI3YFOGBIRex8WzBgKrw6KzHP624izqMXqYcv7jarWLaqDCK6cN1q2KQfp9z9fqeBZx5PiofckFqp5B-1wrfaYcdRy13ydMgVBwqqb-DNEQM3WURLkPjHRE7t40-LiNBfvpB/w130-h200/a-e-van-vogt-slan_26322.jpg" width="130" /></a></div> Que le numéro 4 soit Sacha ou Sutpo, il permet avec le trio Leylah-Amir-Nike l'acrostiche SLAN, évocateurs pour les amateurs de SF, l'un des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%80_la_poursuite_des_Slans" target="_blank">romans</a> les plus connus de van Vogt, dont je me souviens des circonstances où je l'ai lu la première fois, d'une traite, fin 1971, dans le labo Felkin du CNRS de Gif.<br /> Ainsi le cerf <i>tsevi</i>, via l'anglais <i>stag</i>, m'a conduit au personnage Gast de <i>Sens Interdits</i>, <i>HoSTage</i> ("otage") d'activistes qui lui ôtent les 5 sens, <i><b>T</b>aste <b>S</b>mell <b>T</b>ouch <b>H</b>earing <b>S</b>ight</i>, adéquation qui m'avait évoqué le personnage VOGT de Jean-Marie Villemot, dont le nom m'a amené récemment à Bilal, via JINA et NIKE, et Bilal me conduit à SLAN, puis VOGT...<br /> Reprendre le roman de van Vogt amène d'autres échos. Les Slans sont des humains améliorés, créés par Samuel Lann, lequel les a baptisés de son nom, S. Lan(n). Ceci s'accorde avec le passage de la trilogie LAN, Leylah-Amir-Nike, à la tétralogie avec S, Sacha ou Sutpo.<br /> Les Slans ont des sens plus développés, et sont télépathes.<br /> Leur longévité moyenne est de 150 ans, or il m'était important que<br />MAVIE MORTELLE = 50+100 = 150.<br /><br /> Les lettres SLAN peuvent aussi former <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/12/lalchimie-des-metaux-de-perec.html" target="_blank">LANS</a>, un lieu important pour Perec.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-XJ1UtLQPuHdg0LklCBwaxuL__HNTpKD7ZHvpMhSUJ5vb0jDhr-b3lnMuFL54rJpgDJCg4K3gFNyqKc3LjTjyKgINCeXA1v85V4G_ac91eczs7V0wxh0DtUhN26xOJftHUb0deaIlFu-_BtCmsEjQMhIInVcU3jTNJgHRzDvu6PgCOYcsoHaiMvvqow/s213/LANS.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="77" data-original-width="213" height="77" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-XJ1UtLQPuHdg0LklCBwaxuL__HNTpKD7ZHvpMhSUJ5vb0jDhr-b3lnMuFL54rJpgDJCg4K3gFNyqKc3LjTjyKgINCeXA1v85V4G_ac91eczs7V0wxh0DtUhN26xOJftHUb0deaIlFu-_BtCmsEjQMhIInVcU3jTNJgHRzDvu6PgCOYcsoHaiMvvqow/s1600/LANS.PNG" width="213" /></a></div><br /> L'événement essentiel du second album de la tétralogie, 32 décembre, est le happening artistique organisé par Jefferson Holeraw à Bangkok, nommé <i>Red Der Decompression</i>:<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzll9rUcx_UMBloPYnxWvl-ouTPdPd5hZfWKe0ZY_tV-vFnWjdDJW3w3A7SqOnSS4UG0c5g_YkiKmLhaV8zae7lP8TNWixtQGDQ-mL3CWA-eZU5xMi-Vi8dcfm0OUWlFOUNUl0L3vzI0HDYRlp2Qno7QuuemuM85qmz3wyFaw7FjlN6k1IY2X-bMe8PXL4/s800/enki-bilal-warhole009.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="570" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzll9rUcx_UMBloPYnxWvl-ouTPdPd5hZfWKe0ZY_tV-vFnWjdDJW3w3A7SqOnSS4UG0c5g_YkiKmLhaV8zae7lP8TNWixtQGDQ-mL3CWA-eZU5xMi-Vi8dcfm0OUWlFOUNUl0L3vzI0HDYRlp2Qno7QuuemuM85qmz3wyFaw7FjlN6k1IY2X-bMe8PXL4/s320/enki-bilal-warhole009.jpg" width="228" /></a></div><br /> J'ai déjà envisagé ce palindrome RED DER, à propos de la ville canadienne Red Deer, dont le nom signifie "cerf" ("cerf élaphe" pour être précis).<br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbQ6Iy_hWveeLz2q_LpIINiRB4yorB_pr6WGTZ4kUHPJRSDKL4DXhZ597758lVgClwv00ozMcN9RTS0SPuirV94sZfJ4KEMyHI8GsLffio5um7C4tHtL0-SxTAJNiRMeDwTx3hYnDYRns7/s1600-h/red-deer-alberta-2-9-01.JPG"><img alt="" border="0" height="143" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5356404176822188418" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbQ6Iy_hWveeLz2q_LpIINiRB4yorB_pr6WGTZ4kUHPJRSDKL4DXhZ597758lVgClwv00ozMcN9RTS0SPuirV94sZfJ4KEMyHI8GsLffio5um7C4tHtL0-SxTAJNiRMeDwTx3hYnDYRns7/w134-h143/red-deer-alberta-2-9-01.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 128px; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 120px;" width="134" /></a> Je me suis intéressé un temps aux <i>crop circles</i>, spécialement <a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/07/33145.html" target="_blank">ici</a> aux crops dessinant un "château de Sisak", un triangle équilatéral avec 3 cercles aux sommets, ainsi qu'à ceux dessinant une Etoile de David. Le plus simple de ce dernier type est apparu le 2 septembre 2001 à Red Deer. <br /> C'était en lien avec les châteaux triangulaires de Sisak et Wewel, dont les noms évoquent BaBeL et son codage atbash SiSaK dans la Bible. Il m'était essentiel qu'un lieu d'apparition d'un crop "Etoile de David" soit Oliver's Castle, OLIVER étant constitué de trois couples atbash dans notre alphabet (EV, IR, OL), et RED DER est un autre type de renversement.<br /><br /> Je ne peux qu'inviter à lire au moins <a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/07/33145.html" target="_blank">ce billet</a> de 2009. <a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/12/blog-post.html" target="_blank">La fin</a> de cette année 2009 a été marquée par des coïncidences touchant le hibou, en hébreu <i><a href="http://strongsnumbers.com/hebrew/3563.htm">kos</a></i>, un nom évoquant aussitôt Jung (avec son <i>basileus</i> de Kos), se renversant en <i><a href="http://strongsnumbers.com/hebrew/5480.htm">sok</a></i>, "oindre", synonyme de <i>masha'h</i> qui a donné Messie.<br /> Il était question dans ce dernier billet de 2009 du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/12/unter-die-salbe.html" target="_blank">précédent</a>, qu'à nouveau je dois conseiller de lire dans son intégralité. Il était largement consacré à un rêve où m'était apparu le mot allemand <i>salben</i>, "oindre",<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB2wjaq5BY8Ww6J6-1sAcGsTSa1sLVDx-dv8a_b8Mt4LHyj9gI1cMn4jf4pC6RgXvPDi9y-RuMiq1eYjmqtesIkGWiCrCiUxSU0o9qROLxgBwxtzANx8000qXPihRrk4I42rkKGuNp-OrX/s1600-h/argentsable.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5414088937945045426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB2wjaq5BY8Ww6J6-1sAcGsTSa1sLVDx-dv8a_b8Mt4LHyj9gI1cMn4jf4pC6RgXvPDi9y-RuMiq1eYjmqtesIkGWiCrCiUxSU0o9qROLxgBwxtzANx8000qXPihRrk4I42rkKGuNp-OrX/s200/argentsable.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 77px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 119px;" /></a> ce qui m'avait conduit à découvrir une correspondance atbash entre les mots hébreux "argent" et "sable", vus comme les couleurs héraldiques "blanc" et "noir", "d'argent" et "de sable".<br /> KSP, "argent", a pour atbash L<u>H</u>W, permutation circulaire de <u>H</u>WL, "sable" (HOL dans le billet), et une représentation circulaire m'avait permis de passer outre cette anicroche:<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH8MYE9jFlVE5aD1jzPEJt0VJ3VNPtUK0ITmDyp91LwNOC82-1CGDx4P9p81yMn_sqsu7Rtlx1K-ta7fEWmwMJ792AprVhpL00feRbL5dIqAo21Nhzh0fNe2p8w08qjXucJtOO08CzEN2a/s1600-h/phlosk.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415403037152474786" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH8MYE9jFlVE5aD1jzPEJt0VJ3VNPtUK0ITmDyp91LwNOC82-1CGDx4P9p81yMn_sqsu7Rtlx1K-ta7fEWmwMJ792AprVhpL00feRbL5dIqAo21Nhzh0fNe2p8w08qjXucJtOO08CzEN2a/s320/phlosk.jpg" style="cursor: hand; display: block; height: 240px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 238px;" /></a> Des explications sont données sur le billet de 2009, mais j'ai alors manqué un vertigineux prolongement.<br /> KWS, <i>kos</i>, serait donc dans la Bible le hibou, animal impur. Or il s'agit de 3 lettres de mon cercle KSP-<u>H</u>WL, et l'atbash de KWS est LP<u>H</u>, dont une permutation circulaire est <u>H</u>LP, <i><u>h</u>alaf</i>, "changer" (les mêmes lettres lues <i><u>h</u>illef</i> signifient "échanger" en hébreu moderne).<br /> Lors de sa NDE de 1944, Jung s'est vu rappelé sur terre par son médecin Haemmerli, sous la forme archétypale de <i>basileus</i> (roi, prince) de <u>Kos</u>, auréolé d'une couronne d'or (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippocrate" target="_blank">Hippocrate</a>, père de la médecine, est né à Kos). Cette forme archétypale lui a fait penser que Haemmerli était proche de la mort, et allait <u>échanger</u> sa vie avec la guérison de Jung.<br /> Ainsi le <i>tserouf</i> livre ce jeu remarquable entre "Kos" et "échanger", même si l'île Kos s'écrit <a href="https://he.wikipedia.org/wiki/%D7%A7%D7%95%D7%A1" target="_blank"><span style="font-family: times; font-size: medium;">קוס</span></a>, QWS en hébreu moderne, et je ne l'aurais probablement jamais vu si le changeant Optus Warhole n'avait pour anagramme "tserouph a owl".<br /><br /> Piètre hébraïsant, j'ai dû chercher dans mes dictionnaires KWS et les anagrammes de son atbash LP<u>H</u>, mais j'avais ces mêmes dictionnaires en 2009, où j'aurais eu plus de motivatio<a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/05/de-sol-luna-en-passant-par-mercurius.html" target="_blank"></a>ns pour faire cette recherche. Je constate que je donnais les références Strong pour KWS et SWK, et que je n'avais certainement pas regardé attentivement le Sander & Trenel qui envisage aussi le sens de "pélican" pour <i>kos</i>; or <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQqnAN_TtDLn58ZkmHrGJauwnCWcTYVXqgqyAjbb0kOn6A6po4pMWbReEqSyv2w2GiNElyU_CDtjfrFNBFhD8yXvJ735_Hz6hd2iM4Q8QtIuy3iklaMLoTfAG1AkxsmhO3rKnWHGZoi8Dk/s1600-h/basilede.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415038671922098914" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQqnAN_TtDLn58ZkmHrGJauwnCWcTYVXqgqyAjbb0kOn6A6po4pMWbReEqSyv2w2GiNElyU_CDtjfrFNBFhD8yXvJ735_Hz6hd2iM4Q8QtIuy3iklaMLoTfAG1AkxsmhO3rKnWHGZoi8Dk/s200/basilede.jpg" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 124px;" /></a>
le "die Salbe" de mon rêve m'avait conduit au peintre animalier Basil Ede, spécialisé dans
les oiseaux, et le choix de ce pélican dans le contexte de l'Etoile de David a été à plusieurs reprises souligné comme coïncidentiel, dernièrement <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/05/de-sol-luna-en-passant-par-mercurius.html" target="_blank">ici</a>.<br /><br /> Des "hiboux mutins" s'étaient invités en 2006 dans mon anagramme du sonnet de valeur 6272 de Perec, avant que je découvre que Jung avait vécu 6272 jours après le 4/4/44.<br /><br /> Mon dictionnaire d'hébreu moderne donne aussi à <u>H</u>LP, vocalisé <i><u>h</u>ellaf</i>, le sens de "couteau", et ceci peut renvoyer aux <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/03/la-polygraphie-du-chat-mau.html" target="_blank">couteaux</a> Gefro et Gimel...<br /><br /> Une autre piste suivie à partir de JINA m'a conduit à ANJI. C'est le titre sous lequel est répertoriée <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Anji_(instrumental)" target="_blank">la pièce</a> de guitarpicking <i>Angi</i> créée par Davey Graham en 1961, ensuite enregistrée par Bert Jansch en 1965 sous le titre <i>Angie</i>, puis par Paul Simon sous le titre <i>Anji</i>.<br /> Roger Mason me l'a apprise en 1968 chez Lionel Rocheman, le Daddy Shlomo auquel était dédié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/05/de-sol-luna-en-passant-par-mercurius.html" target="_blank">le billet</a> auquel je renvoyais dans l'antépénultième paragraphe.<br /> Je n'ai évoqué Davey Graham, vu jadis en nocturne aux <i>Cousins</i> à Londres, qu'une fois sur <i>Quaternité</i>, dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2009/05/chasse-chas.html" target="_blank">le billet</a> du 12/05/09 qui lui était dédié, peu après avoir appris son décès. Il y avait un croisement avec Borges, via l'acteur James Fox.<br /><br /> Je contais dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/le-diam-est-leternel.html" target="_blank">le billet</a> du 14 août un rêve où j'avais vu une silhouette filiforme de Borges, accompagnée des lettres Y YO, ce qui m'avait amené au court texte <i>Borges y yo</i>, que je n'étais pas sûr de connaître.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIpM8fgBG9LIfx9bE_3Q3lbu9pXAaGORc5A9H_f58gB-F4fo9WF-GlvV5KnSe4u5yZTlpedYnktGswX9qIucrC4za4LDY9WWqq8tXOJxZNhOCzv3eEqObpLCJ_8TGMSgrS3h5vLwKp35o0ncaYka6Lz_6git9bdIWRKo1GXHGtBqfeXCjF7BzQwPFikC_d/s454/45.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="454" data-original-width="299" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIpM8fgBG9LIfx9bE_3Q3lbu9pXAaGORc5A9H_f58gB-F4fo9WF-GlvV5KnSe4u5yZTlpedYnktGswX9qIucrC4za4LDY9WWqq8tXOJxZNhOCzv3eEqObpLCJ_8TGMSgrS3h5vLwKp35o0ncaYka6Lz_6git9bdIWRKo1GXHGtBqfeXCjF7BzQwPFikC_d/w132-h200/45.jpg" width="132" /></a></div> Depuis, je me suis rendu à la médiathèque de Manosque, et j'y ai trouvé <i>L'auteur et autres textes</i>, le recueil où figure <i>Borges et moi</i>, et <i>Borges y yo</i>, car c'est une édition bilingue, et je me suis souvenu l'avoir emprunté jadis à Digne, et lu à Mézel.<br /> Donc je connaissais <i>Borges y yo</i>, et je retrouve dans ce recueil un poème qui me frappe particulièrement après la lecture du thriller <i>Le maître des énigmes</i>, où l'artisan Gaston LaMoriette, qui signe GLM, anime une poupée grâce à un cercle magique d'Aboulafia, formé de 72 lettres hébraïques codant pour une forme particulière du Tétragramme YHWH, secret transmis par les descendants du Maharal de Prague, lequel aurait créé le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Golem" target="_blank">Golem</a> au <abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">XVI</span><sup style="font-size: 72%;">e</sup></abbr> siècle.<br /> La mystique juive associe souvent le nombre 72 au Nom secret de Dieu. C'est par exemple la valeur "yodatée" des lettres du Tétragramme:<br />YWD HY WYW HY = 72.<br /><br /> Le poème de Borges est <a href="https://www.poemas-del-alma.com/jorge-luis-borges-el-golem.htm" target="_blank"><i>El Golem</i></a> (1958), <a href="https://www.poemas-del-alma.com/jorge-luis-borges-el-golem.htm" target="_blank"><i>Le Golem</i></a>, composé de 18 quatrains, soit 72 vers. Il y est à plusieurs reprises question du Nom, d'abord dans le second quatrain:<br /><blockquote><i>Y, hecho de consonantes y vocales,<br />habrá un terrible Nombre, que la esencia<br />cifre de Dios y que la Omnipotencia<br />guarde en letras y sílabas cabales.</i></blockquote> Le quatrain compte 26 mots, valeur de YHWH, et il en va de même de la traduction française de Roger Caillois (avec un seul mot pour "Toute-Puissance"):<br /><blockquote>Alors, fait de consonnes et de voyelles,<br />Doit exister un Nom terrible qui condense<br />L'être de Dieu et sa Toute-Puissance<br />En lettres et syllabes essentielles.</blockquote> Je ne fais que remarquer ces 72 vers et 26 mots, sans préjuger d'une intentionnalité, et je note aussi que ce seul quatrain débute par <i>Y</i>, "et", ce qui peut amener divers commentaires.<br /> Y est la première lettre de YHWH, et désigne YHWH lui-même dans <i>L'adversaire</i> de Queen, roman vraisemblablement inspiré par L<i>a mort et la boussole</i> de Borges.<br /> L'une des manières d'écrire le Tétragramme est YY (car l'interdit ne touche pas que sa prononciation).<br /> Une très grande partie des versets de la Bible débute par un "<i>Waw</i> conversif". La lettre W seule, agglutinée au mot suivant, est la copulative "et", mais dans le cas d'un verbe elle ne se traduit en principe pas et change le temps du verbe, et la phrase hébraïque débute en principe par le verbe..<br /><br /> Manosque avait aussi <i>Anthologie personnelle</i>, une sélection de 48 textes que Borges a faite en 1961, qui n'est parue en français qu'en 2016. Je suis épaté que le premier texte soit L<i>a mort et la boussole</i><i></i>, probablement le seul autre texte de Borges où il est question du Nom, YHWH (ou JHVH)<i>. </i>Le 13<abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain"></span><sup style="font-size: 72%;">e</sup></abbr> est <i>Le Golem</i>, dans une nouvelle traduction, en alexandrins, de JP Bernès et N Ibarra; voici le second quatrain:<br /><blockquote>Un Nom terrible existe donc, par quoi l'essence<br />De Dieu même est chiffrée - et c'est un mot humain,<br />Qu'épelle l'alphabet, que peut tracer la main;<br />Celui qui le prononce a la Toute-Puissance.</blockquote> La traduction de Caillois semble plus fidèle, mais j'apprécie le "chiffre", même s'il n'est pas respecté (36 ou 37 mots)...<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s155/%C3%A7by.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="102" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s1600/%C3%A7by.PNG" width="102" /></a></div> Je rappelle que <i>Le maître des énigmes</i> offrait <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">au début</a> une version incomplète du cercle d'Aboulafia, où ce groupe de lettres isolé m'avait fait l'effet d'un boulet de canon, <span style="font-family: times; font-size: medium;">יבצ</span>, soit ÇBY, <i>tsevi</i>, "cerf", dont l'atbash est H<u>S</u>M, <i>HaShem</i>, "Le Nom", désignation de YHWH, alors que <i>HaShem</i>, explicitement présent, était le coeur de l'énigme.<br /><br /> Les mots <i>tsevi </i>et <i>tserouf </i>semblent particulièrement s'imposer dans les récents développements de ma recherche, et ils ont pour autre point commun de débuter par la 18<abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><sup style="font-size: 72%;">e</sup></abbr> lettre, <span style="font-family: times; font-size: medium;">צ</span>, <i>Tsade</i>.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaZMEP1E5a5IEj8gmk_Wd8W2x4pyJy5hwh3iiLp3BmPG7ES3buu7TFGtnl4zMCb2-FlzrslC3v741JvawEeNZvE-2XlSRiSmqBp54ugX7_Kk7Cu1HViRrTAi57jjMioF8BT8BPEtPtHf8/s1600/620spr.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="" border="0" height="150" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5739283178498731650" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaZMEP1E5a5IEj8gmk_Wd8W2x4pyJy5hwh3iiLp3BmPG7ES3buu7TFGtnl4zMCb2-FlzrslC3v741JvawEeNZvE-2XlSRiSmqBp54ugX7_Kk7Cu1HViRrTAi57jjMioF8BT8BPEtPtHf8/w106-h150/620spr.JPG" style="cursor: hand; display: block; height: 200px; margin: 2px auto; text-align: right; width: 142px;" width="106" /></a> Mon <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/et-lannee-de-nos-parallelismes-est-venue.html" target="_blank">précédent billet</a> m'a fait évoquer une représentation de l'arbre des <i>sefirot</i> que j'avais imaginée il y a 30 ans, où <i>Tsade</i> correspond à la 10<abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><sup style="font-size: 72%;">e</sup></abbr> <i>sefira</i>, <i>Malkhout</i> (la Royauté), or le cercle d'Aboulafia, faisant partie d'une série de 10, est dit lié à cette 10<abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><sup style="font-size: 72%;">e</sup></abbr> <i>sefira</i>.<br /><br /> En <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/06/tout-frais-mon-poisson-tres-fou.html" target="_blank">juin</a>, je m'intéressais au personnage Stéphane de <i>L'anneau de Moebius</i>, communiquant avec son "moi" du futur, Stéfur, anagramme de <i>tseruf</i>. L'autre personnage principal du roman est VIC, or une transcription possible de <span style="font-family: times; font-size: medium;">יבצ</span> est ÇVI. Je l'ai envisagée <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/le-diam-est-leternel.html" target="_blank">ici</a> à partir de la valeur 3229, lue 3-22-9, de <span style="font-family: times;">mon <a href="https://tinyurl.com/Lonnrot" target="_blank">losange</a> codé par un résumé de</span> L<i>a mort et la boussole</i><span style="font-family: times;">.</span><br /> Il y a un cerf dans le roman de Thilliez, ou plutôt il n'y en a pas, car Stéphane a fait une sortie de route aux conséquences dramatiques, provoquée par une influence inconsciente de Stéfur. Stéphane prétexte avoir voulu éviter un cerf. <br /><br /> Comme prévu, je n'ai pu aborder tous les sujets programmés au départ, et il faut tout de même au moins que je dise quelques mots de celui qui a donné son titre au billet.<br /> Il était jadis admis de considérer comme équivalentes pour les anagrammes les lettres I-J et U-V, confondues dans l'alphabet latin, ainsi des anagrammes valides de TSEVI seraient SUITE et JUSTE.<br /> J'avais été frappé que Perec ait consacré une page entière de <i>La Vie mode d'emploi</i> à la descendance de Juste Gratiolet (1839-1917), semblant inspiré par un personnage presque mythique de sa famille adoptive, Jacques Bienenfeld. Juste a eu 5 fils, de 1870 à 1880, Emile, Louis, Gérard, Olivier, et Ferdinand. Perec connaissait l'allemand, et il est sans doute intentionnel que les 5 initiales de ces fils forment le mot FOLGE, "suite", juste prolongement de JUSTE.<br /> Je ne sais plus où j'ai développé cela, et je me souviens que l'oiseau allemand y jouait un rôle, <i>Vogel</i>, anagramme phonétique de <i>Folge</i>. Aujourd'hui, je rappelle que, en hébreu, le mot de 4 lettres ÇRWP, <i>tserouf</i>, "anagramme", est l'anagramme de ÇPWR, <i>tsippor</i>, "oiseau".<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-85314291220785781572023-08-14T08:14:00.027+02:002023-08-17T07:30:36.909+02:00et l'année de nos parallélismes est venue<div style="text-align: right;">à Katherine & Yan<br /></div><br /><div align="justify">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtBcxTJaL261WZFnnc3YAV75sIzPyM_4wfBkX08HqxD9bEfEgFK1zIfqWGiwjVHwGmvV7Xne29WjuRlIm4rHwpFudju8S4hTXC5fzIBDUMeKkgjDERKCYS5aLLjoMdeyPzrsmzRzgpVw6jlOeEKImEp4X_bvjAxfHqvnMeYtr9SRgUNyNRYrNIgg_1LNDV/s199/The-Magic-Circle.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="199" data-original-width="127" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtBcxTJaL261WZFnnc3YAV75sIzPyM_4wfBkX08HqxD9bEfEgFK1zIfqWGiwjVHwGmvV7Xne29WjuRlIm4rHwpFudju8S4hTXC5fzIBDUMeKkgjDERKCYS5aLLjoMdeyPzrsmzRzgpVw6jlOeEKImEp4X_bvjAxfHqvnMeYtr9SRgUNyNRYrNIgg_1LNDV/s1600/The-Magic-Circle.jpg" width="127" /></a></div> J'annonçais dans le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">précédent billet</a> devoir revenir sur <i>Le cercle magique</i> (1998) de Katherine Neville.<br /> J'avais lu <i>Le Huit</i> de l'auteure, brièvement commenté sur <a href="https://web.archive.org/web/20101127020503/http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/hidden.htm" target="_blank">une page</a> de mon ancien site, guère favorablement. J'avais néanmoins lu cet autre roman, ou tenté de le lire car je ne me souviens pas de sa fin.<br /> C'est que c'est très ennuyeux, et très long. Si je n'ai pas eu la patience de finir le livre jadis, j'en ai encore moins aujourd'hui, et me suis contenté de le survoler.<br /><br /> Trois points m'ont retenu, faisant coïncidence avec un autre thriller ésotérique que <i>Le maître des énigmes</i> m'a conduit à reprendre vers le 17 juillet, <i>676</i> (2009) de Yan Gérard. Descendant pour le chercher là où je pensais l'avoir rangé, je ne le trouve pas, mais aperçois dans les parages l'édition <b>Pocket</b> du <i>Cercle magique</i>, probablement encore un livre voyageur car il s'y trouve un papier où un lecteur a noté quelques incohérences historiques du roman. Je m'en étais probablement servi comme marque-page, et il est à la page 265 du roman (qui en compte 765).<br /><br /> J'ai étudié dans le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">précédent billet</a> quelques détails du carré de 676 lettres (26x26) du roman de Neville, le voici dans sa totalité:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkI4fAZPW2vQsG5_FneE45RsMZRuZIcV-I2QrTwGtBXPnaQ96ysA5tdO4rsaCo1GUo9NpfXYF0fosV2fzpbIQqFDJz8MxKruuqrYhgbB86LxiQ9lHSEL4a4By8wEK2CkB9JEd249HXu2ggl1m9TGgnYnKuEpKOZnyeTJjPkfQ06EZ9R9hq1URXAyW-POXN/s491/276.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="491" data-original-width="489" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkI4fAZPW2vQsG5_FneE45RsMZRuZIcV-I2QrTwGtBXPnaQ96ysA5tdO4rsaCo1GUo9NpfXYF0fosV2fzpbIQqFDJz8MxKruuqrYhgbB86LxiQ9lHSEL4a4By8wEK2CkB9JEd249HXu2ggl1m9TGgnYnKuEpKOZnyeTJjPkfQ06EZ9R9hq1URXAyW-POXN/s320/276.PNG" width="319" /></a></div><br /> Aucune raison n'est avancée pour le nombre des lettres de la grille. Le contexte ésotérique du roman peut faire penser à la valeur du Tétragramme YHWH, 26. Les numérologistes anglo-saxons ont remarqué que c'était aussi la valeur de GOD, "Dieu", selon l'alphabet actuel de 26 lettres.<br /> Le mot GOD apparaît en diagonale à partir de la case 12 de la ligne 5. Il n'y aurait pas de quoi casser 5 pattes à un <i>dog</i> si cette ligne ne débutait par SEM. Sem est la transcription courante du nom du fils de Noé, <i>Shem</i>, dont le nom signifie précisément "nom", et la formule <i>Ha-Shem</i>, "Le Nom", désigne le Tétragramme qu'il est interdit de prononcer.<br /> Le Tétragramme est mentionné dans le roman,<br /><blockquote>in Hebrew, God’s name itself has a nail in it: the four-letter word Yahweh is spelled <i>Yod-He-Vau-He</i>, where the letter <i>Vau</i> means ‘nail.’</blockquote>ce que le traducteur a rendu par<br /><blockquote>Le mot de six lettres Yahveh s’épelle <i>Yod-He-Vau-He</i>, où la lettre <i>Vau</i> signifie clou.</blockquote> Le clou fait partie des 13 objets christiques qu'il faut réunir lors d'une équinoxe de printemps ("d'été" selon le traducteur) pour provoquer une nouvelle incarnation de Dieu... Neville a manqué aussi ici qu'une orthographe de cette lettre est WAW de valeur 13.<br /> Ce serait la charnière des 13 objets, et je repère que la ligne 25 débute par les lettres JWH, autre transcription des lettres du Tétragramme.<br /><br /> Après avoir vilipendé à deux reprises le traducteur, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles-Maurice_Dumoulin" target="_blank">G. Morris-Dumoulin</a>, et juste commencé une autre phrase, j'ai été ce 11/8 assurer ma garde à la médiathèque d'Esparron. Jeté un oeil en passant à la caisse de livres voyageurs, qui ne peut abriter que quelques dizaines de livres, et il y avait un <b>Fleuve Noir Espionnage</b> de G. Morris-Dumoulin,<i> Les gars d'en face</i> (1966). Je ne crois pas avoir jamais rien lu de lui, sous ce nom, mais j'ai lu quelques-uns des premiers <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Vic_St_Val" target="_blank">Vic St Val</a>, à l'époque (1970).<br /><br /> L'héroïne du <i>Cercle magique</i>, sa narratrice Arielle Behn (Ariel en VO), avait une grand-mère nommée Pandora (je reprends ici la phrase interrompue), laquelle avait réuni une collection de rares parchemins et manuscrits, par exemple des lettres échangées entre Joseph d'Arimathie et Marie de Béthanie. On pense à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Vrain-Lucas" target="_blank">Vrain Lucas</a> qui vendit à Chasles la lettre où Caïn donnait un RDV à Abel... <br /> Avant sa mort, Pandora a réparti sa collection entre 4 de ses descendants, dont Sam, le cousin d'Ariel.<br /> Deux des fils de Pandora sont Earnest, le père de Sam, et Augustus, le père d'Ariel. La femme d'Augustus étant alcoolique, celui-ci a confié Ariel à son frère, marié à une indienne, Nuée Lumineuse. Sam et Ariel ont été élevés ensemble dans une tribu indienne, et se considèrent comme frère et soeur.<br /> Sam a envoyé à Ariel sa part des documents de Pandora, juste avant d'être victime d'un attentat. C'est quelqu'un d'autre qui est mort, mais Sam préfère passer pour mort pour éviter d'autres tentatives. Diverses personnes semblent intéressées par les documents, et deux Autrichiens, Wolfgang Hauser et sa soeur Bettina, dite Bambi, s'immiscent dans l'intimité d'Ariel, laquelle entame une liaison torride avec Wolfgang.<br /> L'intrigue évolue, et Ariel apprend que Bambi est en fait la demi-soeur de Wolf, et sa propre demi-soeur. Et Wolf est aussi le demi-frère de Sam... Voici une tentative de schéma de cette famille tuyau-de-poêle:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhynZTy_dM_mikjZyf5DlXMSwl9m_XeZJCY1sQR7ZEnKT77fOlcTa7oJ7i-U0pxirXxgKNkDe499bKsZzvHb4fbgeIgieIJElj1LVKde6plCjt5GFpzTS1Xibns0n40eQ_WE7ywgn6y-uMiliRFunqo-o_ZVoYpgDte2Yunf1kesoWdi7BOEs-eNxY85wIx/s283/WABS.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="168" data-original-width="283" height="168" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhynZTy_dM_mikjZyf5DlXMSwl9m_XeZJCY1sQR7ZEnKT77fOlcTa7oJ7i-U0pxirXxgKNkDe499bKsZzvHb4fbgeIgieIJElj1LVKde6plCjt5GFpzTS1Xibns0n40eQ_WE7ywgn6y-uMiliRFunqo-o_ZVoYpgDte2Yunf1kesoWdi7BOEs-eNxY85wIx/s1600/WABS.PNG" width="283" /></a></div><br /> C'est plus compliqué car il se passe des choses analogues à la génération précédente (Jersey est la soeur de Halle, et se remarie avec Earnest), mais c'est le carré Sam-Ariel-Wolf-Bettina qui m'intéresse, parfaite quaternité. Wolf est le méchant dans l'affaire, c'est lui qui a voulu tuer Sam. Bettina est douteuse, mais lors du dénouement elle rejoint le bon côté, et sa rencontre finale avec Sam peut laisser entrevoir de bonnes relations entre eux, d'autant qu'elle est le plus souvent nommée Bambi, et que Sam est amateur du <i>Cantique des cantiques</i> (et de sa gazelle <i>tsevi</i>). <br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj78ig1bQITp7QjeXFJZpoxiSF_bNrrCU7p8bjASfelnKfJRaEa7I0-L1a-DgyC7elH1060s56w7MuvdCP2WAzmeQKNiqqBbyUkkD_4rt8dDBwW0vHFzSx-belk8DMkO6-FRJnkFc28H9wower0qf6boX3uSUOIIkW8CZwdI_45Sj3nq6JIWCL4Z4huXXbF/s1000/71.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="651" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj78ig1bQITp7QjeXFJZpoxiSF_bNrrCU7p8bjASfelnKfJRaEa7I0-L1a-DgyC7elH1060s56w7MuvdCP2WAzmeQKNiqqBbyUkkD_4rt8dDBwW0vHFzSx-belk8DMkO6-FRJnkFc28H9wower0qf6boX3uSUOIIkW8CZwdI_45Sj3nq6JIWCL4Z4huXXbF/w130-h200/71.jpg" width="130" /></a></div> J'en viens au roman de Yan Gérard, <i>676</i>, acheté il y a quelques années, après en avoir eu vent par <i>Le polar ésotérique </i>(2016), de Philippe Marlin et Lauric Guillaud.<br /> C'est aussi un brin casse-pieds, à mon avis, mais moitié moins long que <i>Le cercle magique</i>, et mettant en jeu des concepts arithmétiques intéressants. L'auteur est universitaire.<br /> Le narrateur est un mathématicien, connu par la seule initiale P. Il est conduit à s'intéresser à un problème posé par John Dee et d'autres ésotéristes, ayant trait aux nombres jumeaux selon l'hérédité:<br /><blockquote>Étant donné un nombre quelconque, son hérédité est la liste de ses
diviseurs premiers (l’hérédité de 24 est 2 et 3, l’hérédité de 25 est 5,
l’hérédité de 26 est 2 et 13, l’hérédité de 27 est 3, l’hérédité de 28
est 2 et 7...).<br />Des nombres avec la même hérédité sont des
jumeaux (24 et 36 sont jumeaux car ils ont la même hérédité, de même que
84, 126 et 294 sont des nombres jumeaux car ils ont exactement les
mêmes diviseurs premiers, leur hérédité est 2, 3 et 7).</blockquote> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoNtgMSKDJpFeRtqH1IQVTls7AA9qLZuViQPnl2OLy21hAvusxmP6Q2GE9FcSAGkK8AzR83izKBS3RY2pphq6F9Oa3NLYhQtFXYbX6DQbs5k17l4OTJI8xAj5X6WFzRCpUVdyMOJ5NfoeXnS4vzRfx17reQ8cqeM8A1ro5vFyhJ6S8uk-SxARZnkagtBL2/s576/Num%C3%A9risation_20230718%20(2).png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="386" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoNtgMSKDJpFeRtqH1IQVTls7AA9qLZuViQPnl2OLy21hAvusxmP6Q2GE9FcSAGkK8AzR83izKBS3RY2pphq6F9Oa3NLYhQtFXYbX6DQbs5k17l4OTJI8xAj5X6WFzRCpUVdyMOJ5NfoeXnS4vzRfx17reQ8cqeM8A1ro5vFyhJ6S8uk-SxARZnkagtBL2/w134-h200/Num%C3%A9risation_20230718%20(2).png" width="134" /></a> Selon ces ésotéristes, le fameux diagramme des <i>sefirot</i> recèlerait une méthode pour faire apparaître le Diable. 22 chemins unissent les 10 <i>sefirot</i>, l'ensemble constituant les 32 voies de la Sagesse, soit les 10 chiffres de la numération et les 22 lettres de l'alphabet (hébreu).<br /> Pour John Dee, les 22 chemins seraient les "nombres noirs": toute paire de nombres x et y associée à une <i>sefira</i> n est telle que x+n et y+n sont jumeaux selon l'hérédité. Le schéma ci-dessus donne un état des recherches de P. au cours du roman, ainsi pour la triade supérieure:<br />1+360 = 361 = 19<sup>2</sup>, 1+6858 = 6859 = 19<sup>3</sup><br />2+6858 = 6860 = 2<sup>2</sup>.5.7<sup>3</sup>, 2+9798 = 9800 = 2<sup>3</sup>.5<sup>2</sup>.7<sup>2</sup><br />3+360 = 363 = 3.11<sup>2</sup>, 3+9798 = 9801 = 3<sup>4</sup>.11<sup>2</sup><br /> Pas la peine de chercher à compléter ce schéma, ce qui demanderait une puissance de calcul colossale, mais dans le roman P. parvient à résoudre le problème, et déclenche un cataclysme... Il clôt son récit, et le roman, en le signant de son nom, Pandor...<br /><br /> La boîte de Pandor, c'est un peu lourdingue, et ce l'était encore plus dans le roman de Neville où l'expression <i>Pandora's box</i>, "boîte de Pandore", intervenait à trois reprises, mais, curieusement, le traducteur, ayant francisé plusieurs prénoms, ainsi Earnest et Augustus sont devenus Ernest et Auguste, n'a pas modifié celui de leur mère Pandora.<br /><br /> Et 676? A première vue, c'est un nombre un peu gratuit, inspiré par 666, à moins que l'auteur n'ait réellement percé le secret des nombres noirs. Ce nombre figure sur un médaillon attribué à John Dee, sur l'autre face duquel un pentacle est accompagné de caractères énochéens, langue "diabolique" imaginée par Dee. La valeur 26 du Tétragramme est évoquée, et son carré 676. A la fin du roman, qui compte 26 chapitres, P. calcule la "signature" des 22 nombres noirs, et trouve 676.<br /> La signature, c'est la somme des chiffres d'un nombre. Comme la moyenne des 10 chiffres est 4,5, ceci signifierait que les 22 nombres noirs totaliseraient plus de 150 chiffres, près de 7 chiffres en moyenne pour un seul nombre...<br /><br /> J'avais parlé de 3 éléments de coïncidence entre Katherine et Yan, les premiers sont donc 676 et Pandor(a). L'autre est la première figure de ces 3, calculées par P., données page 333 de l'édition originale:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYhvC8OO8J4o3TJnVmLp8ZAkDLGZJFzvAqmNrLYl47N_2LrQs89liCN7Cyf_hHt24IVOe3S-B4QE96839MyjRr5H84vvDtslQsBBjNXysVBOXpHU6mT9i5PoGfF4-xEz--itvskLpc7I2jgaszxdxWGK1CN5MfpG54j1jEYXyl5dRMhZFna9axYvE7XXTp/s853/Num%C3%A9risation_20230813.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="345" data-original-width="853" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYhvC8OO8J4o3TJnVmLp8ZAkDLGZJFzvAqmNrLYl47N_2LrQs89liCN7Cyf_hHt24IVOe3S-B4QE96839MyjRr5H84vvDtslQsBBjNXysVBOXpHU6mT9i5PoGfF4-xEz--itvskLpc7I2jgaszxdxWGK1CN5MfpG54j1jEYXyl5dRMhZFna9axYvE7XXTp/s320/Num%C3%A9risation_20230813.png" width="320" /></a></div><br /> Il n'est pas très difficile de trouver des figures fermées tel le pentagramme ci-dessus, il l'est bien plus de trouver un carré avec une diagonale, déterminant 8 relations d'hérédité. Ainsi, à partir du sommet 1, les nombres 6-18-24 ont les mêmes facteurs premiers 2 et 3; à partir du sommet 3, les nombres 50-20-80 ont les mêmes facteurs premiers 2 et 5.<br /> Cette figure me rappelle donc les deux paires frère-soeur Sam-Ariel et Wolfgang-Bettina, et les complications Sam demi-frère de Wolfgang, et Ariel demi-soeur de Bettina. La diagonale apparaît avec la romance entre Wolfgang et Ariel, à croire que l'inceste est héréditaire...<br /><br /> Chaque roman a pour thème une réunion de symboles destinés à faire apparaître soit Dieu soit Satan. C'est assez courant, mais il n'y a pas forcément une date essentielle associée à l'opération, l'équinoxe de printemps chez Neville, la Saint-Jean chez Gérard (le solstice d'été).<br /><br /> Le carré avec une diagonale peut évoquer l'incommensurabilité de la racine carrée de deux, grand problème pour les mathématiciens de l'Antiquité. Il est amusant que la colonne de nombres de ce qui est probablement le premier carré offrant huit relations d'hérédité donne<br />5+17+77 = 99, les deux autres nombres étant<br />23+47 = 70, avec <br />99/70 = 1,414..., excellente approximation de √2.<br /> 70 et 99 sont des nombres des colonnes de Pythagore, dont j'ai parlé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/03/221.html" target="_blank">ici</a>.<br /> Leur somme 169 est le carré de 13, ou encore le quart de 676.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIpHs8wyhEPaA4_XaeyO-qufWZmooBhk59CtZl-NQvH4RzC51zkiAlCz_2ti9lzS4aefvNeB3ffmcnbR-TYr8Kr3ejNeG4C3AeVnyhjwMzD6fbZ3gWzvvObbJ58XcRF9c0SrtCRpYzDQBY6qSmTZhN19qjb2c2Ekx5jIOPq3YYuYZ-qWwiPhqKhtOnqiZy/s207/CarreComplet.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="184" data-original-width="207" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIpHs8wyhEPaA4_XaeyO-qufWZmooBhk59CtZl-NQvH4RzC51zkiAlCz_2ti9lzS4aefvNeB3ffmcnbR-TYr8Kr3ejNeG4C3AeVnyhjwMzD6fbZ3gWzvvObbJ58XcRF9c0SrtCRpYzDQBY6qSmTZhN19qjb2c2Ekx5jIOPq3YYuYZ-qWwiPhqKhtOnqiZy/s1600/CarreComplet.png" width="207" /></a></div> J'ai la chance de connaître Gef, peut-être pas un génie du même niveau que Pandor, puisqu'il n'a pu résoudre le problème des nombres noirs, mais il se débrouille pas mal tout de même et a trouvé le premier carré "héréditaire" 1-2-3-4 avec 2 diagonales et des nombres inférieurs à 10000.<br /> Il y a aussi une curiosité dans ce carré de sommets 4-3-1-2: la moyenne des 6 arêtes est 4312.<br /> Gef signale aussi dans <a href="http://www.gef.free.fr/oulipo43.html#date280723" target="_blank">ses commentaires</a> que la propriété s'applique aussi à un tétraèdre, et ceci a été pour moi un foudroiement. Je ne sais depuis combien de dizaines d'années le carré centré par ses diagonales m'est un symbole essentiel, mais mon esprit borné n'avait pas encore vu sa relation dans les trois dimensions avec le tétraèdre.<br /> Toutes les arêtes du tétraèdre sont équivalentes, ce qui n'est pas le cas des côtés et diagonales du carré, bien sûr, et je ne suis pas encore à même d'en évaluer toutes les conséquences au niveau du symbolisme.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiucwrdt6qibYxV3seMxZBe07kO5e-oHN8bLC-xliQJZl1VJ8oM328cuRQxNI7T5srQtQx8NQI3AIfVIQp5tz9pm72s8w26ko0nphEtlwlLsqm-QXV149vVcd9lhhNLo_TXcL902dYf4EPtT6Nlg9SdYXksxobQwnvR90Ch3JU_IPZMdJVm_xszUEQakLQo/s167/malk.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="167" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiucwrdt6qibYxV3seMxZBe07kO5e-oHN8bLC-xliQJZl1VJ8oM328cuRQxNI7T5srQtQx8NQI3AIfVIQp5tz9pm72s8w26ko0nphEtlwlLsqm-QXV149vVcd9lhhNLo_TXcL902dYf4EPtT6Nlg9SdYXksxobQwnvR90Ch3JU_IPZMdJVm_xszUEQakLQo/s1600/malk.PNG" width="167" /></a></div> Un autre dessillement a été de constater que Pandor, disons plutôt Yan Gérard, avait déjà découvert cet objet mathématique, et l'avait donné sous une forme correspondant à la projection d'un tétraèdre, avec pour sommets les <i>sefirot</i> 7-8-9-10.<br /> Car si une relation d'hérédité existe entre les arêtes d'une figure de sommets a-b-c-d, la même relation apparaîtra en augmentant de n les sommets et en diminuant d'autant les arêtes.<br /> Mieux, une structure identique du point de vue arithmétique est donnée entre les <i>sefirot</i> 1-2-3-6 (voir le schéma plus haut). Les 6 nombres des arêtes sont présents.<br /> A noter que la structure 7-8-9-10 est complètement dissociée du reste de l'arbre des <i>sefirot</i>. Gérard a relié les<i> sefirot</i> 4-5 à 1-2-3-6 par 4 nombres, mais il manque l'arête 4-5, impossible dans ces conditions, pour compléter le diagramme traditionnel (j'imagine que Gérard a comme Gef limité la recherche aux nombres inférieurs à 10000).<br /><br /> Les deux structures identiques selon la règle d'hérédité, 1-2-3-6 et 7-8-9-10, me frappent au plus haut point, car,<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7ICtpCAWIlBPSFb9aEofn-i7r_R0aQ3Q1EyWyJdnIf007w7ct6EOCT9ZVnEzCK0VLSOEeFqVYXDlEH81kt_oidgBPkSeP7iNRBTWXELOceb8rVQm4xv7CNQ-xsOfUH5Wli-FNQTSL3SY/s1600/albero_futuro.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5740178096621449474" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7ICtpCAWIlBPSFb9aEofn-i7r_R0aQ3Q1EyWyJdnIf007w7ct6EOCT9ZVnEzCK0VLSOEeFqVYXDlEH81kt_oidgBPkSeP7iNRBTWXELOceb8rVQm4xv7CNQ-xsOfUH5Wli-FNQTSL3SY/s1600/albero_futuro.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 150px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 99px;" /></a> du temps où l'arbre des <i>sefirot</i> avait une réelle signification mystique pour moi, j'avais émis l'hypothèse qu'il s'agissait d'une structure tridimensionnelle comptant 12 sphères, et découvert ensuite que certaines des représentations anciennes, symétriques, correspondaient à une projection plane de ma structure.<br /> D'autres projections planes donnaient l'étoile de David.<br /> Mes recherches effrénées m'avaient encore amené à homologuer les 10 <i>sefirot</i> aux lettres de l'<i>alefbet</i>, classées selon leurs valeurs étendues, ce qui conduisait à deux ensembles inverses atbash pour les groupes 1-2-3-6 et 7-8-9-10.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaZMEP1E5a5IEj8gmk_Wd8W2x4pyJy5hwh3iiLp3BmPG7ES3buu7TFGtnl4zMCb2-FlzrslC3v741JvawEeNZvE-2XlSRiSmqBp54ugX7_Kk7Cu1HViRrTAi57jjMioF8BT8BPEtPtHf8/s1600/620spr.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5739283178498731650" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaZMEP1E5a5IEj8gmk_Wd8W2x4pyJy5hwh3iiLp3BmPG7ES3buu7TFGtnl4zMCb2-FlzrslC3v741JvawEeNZvE-2XlSRiSmqBp54ugX7_Kk7Cu1HViRrTAi57jjMioF8BT8BPEtPtHf8/s320/620spr.JPG" style="cursor: hand; display: block; height: 320px; margin: 2px auto 10px; text-align: center; width: 227px;" /></a> Il y avait d'autres propriétés, abordées <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/05/55.html" target="_blank">ici</a>, mais j'avais assez vite découvert que ceci reflétait mes obsessions quaternitaires, et ne pouvait avoir une origine rationnelle quelle qu'elle soit, humaine ou divine. Pourquoi est-ce que "ça marche" reste toujours la question...<br /><br /> Je mentionnais aussi sur cette page l'écho entre la racine de <i>sefira</i>, SPR, dont un sens est "nombre", et son atbash, <u>H</u>WG, "cercle". Voir dans le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">précédent billet</a> l'écho similaire entre GLL et KKR.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAgBk2qHes8lP1FWnljVro1WWXTiEmCt3HexXVpdOJ5eoAqz8zt9M9Z1Kx-SFTttx91WOCHJru-fVhL2oF8NDRCgGsr15LVYD7WFj01llRQYR7mwORE_MpahZsjdbpt374EagV3I4V-R9oh06xg_gSWSJTtK2SXwmhYE6DOrx3MlTPLomcXmlX54oE9dfz/s243/GM.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="243" data-original-width="241" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAgBk2qHes8lP1FWnljVro1WWXTiEmCt3HexXVpdOJ5eoAqz8zt9M9Z1Kx-SFTttx91WOCHJru-fVhL2oF8NDRCgGsr15LVYD7WFj01llRQYR7mwORE_MpahZsjdbpt374EagV3I4V-R9oh06xg_gSWSJTtK2SXwmhYE6DOrx3MlTPLomcXmlX54oE9dfz/w149-h151/GM.PNG" width="149" /></a></div> J'ai repris <i>676</i> parce que le diagramme du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank"><i>Maître des énigmes</i></a> faisait intervenir une nouvelle lecture du Tétragramme, de valeur 26.<br /> Ce cercle attribué à Aboulafia est dit correspondre à la 10<sup>e</sup> <i>sefira</i>.<br /> Tiens, je m'aperçois que le présent billet est le 26<sup>e</sup> de 2023, 16<sup>e</sup> année du blog.<br /><br /> La seconde triade de <i>sefirot</i> se lit 5-6-4 de gauche à droite, ce qui m'a rappelé dans un premier temps que le livre de G. Morris-Dumoulin surgi le 11 août était le n° 564 de la collection <b>Fleuve Noir Espionnage</b>...<br />...et dans un second temps que les lettres hébraïques de rangs 5-6-4 forment le mot HWD, <i>hod</i>, "gloire", nom de la 8<sup>e</sup> <i>sefira</i>, Mercure selon la correspondance planétaire des <i>sefirot</i>.<br /> Je me suis avisé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/11/une-saturnale-la-gloire-de-mercure.html" target="_blank">en 2011</a> que HWD avait pour atbash ÇPQ, racine de ÇPQYAL, Tsafqiel, ange de Saturne, Shabbataï en hébreu. Très curieusement, ce nom existe aussi sous la forme Qaftsiel, avec la racine ÇPQ retournée en QPÇ.<br /> Mes récentes préoccupations m'amènent à un rebond fascinant. Le messie autoproclamé Shabbataï Tsevi doit son prénom à ce qu'il est né un samedi. Il a utilisé le fait que son nom ÇBY donne par atbash H<u>S</u>M, "Le Nom", se retournant en M<u>S</u>H, Moïse, pour se dire le nouveau libérateur du peuple juif.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzzciXdixiQQh89jzLk9qecdIw-DtxK9KZzwmlCKBuX5ePAZb2NVh3SnHd4_J7Cp3WokMirMgBk9egvWc8N24_9uJyt3koAIgEwCYvKT3xijCntWG-sR4U7AZjc2gYFCYxYT8e5wLmVGs87Io8r3O0PqV-RBGVN6gL2JP7fIETL09LIshgVgLfLDjLG0aV/s290/51UW.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="180" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzzciXdixiQQh89jzLk9qecdIw-DtxK9KZzwmlCKBuX5ePAZb2NVh3SnHd4_J7Cp3WokMirMgBk9egvWc8N24_9uJyt3koAIgEwCYvKT3xijCntWG-sR4U7AZjc2gYFCYxYT8e5wLmVGs87Io8r3O0PqV-RBGVN6gL2JP7fIETL09LIshgVgLfLDjLG0aV/w124-h200/51UW.png" width="124" /></a></div> Le roman de G. Morris-Dumoulin a la qualité de pouvoir se lire en une demi-heure, mais c'est la seule.<br /> Il se passe à Barcelone, ce qui m'a <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/08/croix.html" target="_blank">rappelé</a> que le second volet de la tétralogie de Carlos Ruiz Zafón, <i>Le jeu de l'ange</i> (2008), m'avait appris qu'une des principales artères de Barcelone était l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Avinguda_Diagonal">Avinguda Diagonal</a>. C'est aussi une histoire où intervient le Diable, qui veut étendre son emprise sur le monde par le truchement d'un écrivain, successivement Diego Marlasco et David Martin. Di Ma et Da Ma, je ne m'en suis pas souvenu lors de mes développements sur ADAM, MIDI, DAIM...<br /> Dans le premier volet de la tétralogie, <i>L'ombre du vent</i>
(2001), est évoqué un ensemble de sept statues d'anges aux sept sommets d'un
heptagone, ce qui fait penser aux 7
anges planétaires de la tradition hébraïque, dont le premier est Qaftsiel, devenu <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/12/cassiel.html">Cassiel</a> au fil du temps, exploité par Wim Wenders dans <i>Les ailes du désir</i>, où l'autre ange est DAMIel.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbNmaET56-QX6yoFWmLf_nKi28-LeV2_Xn0miAdDD7UtRpIndebSbG4zaiap0nHufQiza45eXJeyyMVc6gtyaz3vUoXWZY2WxxSeRw9RDHQn3pacnMFp0EyKECSQ5jhZVUUKg_2uHvw6U/s1600/smabyt.png" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" height="137" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbNmaET56-QX6yoFWmLf_nKi28-LeV2_Xn0miAdDD7UtRpIndebSbG4zaiap0nHufQiza45eXJeyyMVc6gtyaz3vUoXWZY2WxxSeRw9RDHQn3pacnMFp0EyKECSQ5jhZVUUKg_2uHvw6U/w121-h137/smabyt.png" width="121" /></a> Il faut tout de même que je case enfin que l'autre diagonale du carré incestueux de Neville, SAM-BETtina, m'a aussitôt évoqué le jeu atbash entre AM<u>S</u>, les trois lettres mères <i>Alef-Mem-Shin</i>, et BY<u>T</u>, l'écriture développée de <i>Beth</i>, la première des 7 lettres doubles, homologuées aussi aux 7 planètes et 7 jours. J'en ai parlé à maintes reprises, notamment dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2016/02/sam-en-beth.html" target="_blank"><i>Sam en Beth</i></a>.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEz4xNSu6gpXtd7yQvbnPox3gTCiSd2eG8TnRcdrgZz22WZsToPM_uOBl0q5xrE7iwOkBvGHwyWFNgFMEwyiCVS7c4VPhBy2CNzagpFMUpg2RtLrkCHsFVGWlAzXvqLib-TpvMkg5QYDk5metEa05Xeg48qO56fJKgWUFeIucBAO4y0bAWnhYJBtpF81VX/s171/Editorial-Diagonal_large.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="171" data-original-width="167" height="109" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEz4xNSu6gpXtd7yQvbnPox3gTCiSd2eG8TnRcdrgZz22WZsToPM_uOBl0q5xrE7iwOkBvGHwyWFNgFMEwyiCVS7c4VPhBy2CNzagpFMUpg2RtLrkCHsFVGWlAzXvqLib-TpvMkg5QYDk5metEa05Xeg48qO56fJKgWUFeIucBAO4y0bAWnhYJBtpF81VX/w106-h109/Editorial-Diagonal_large.jpg" width="106" /></a></div> L'éditeur espagnol d'<i>Extrañas apariencias</i>, la traduction de <i>Sous les pans du bizarre</i>, était<b> Editorial Diagonal</b>, à Barcelone bien sûr.<br /> Puisqu'il est question de mon roman, je rappelle ses formidables coïncidences avec <a href="https://quaternite.blogspot.com/2013/09/pourquoi-je-nai-pas-ecrit-les-pans.html" target="_blank">un roman</a> paru au moment où je l'achevais, <i>Pandore et l'ouvre-boîte</i>. <br /><br /> J'ai tenté de rendre hommage à la structure carré+diagonales ou tétraèdre imaginée par Yan et retrouvée par Gef. <br /> J'ai choisi d'utiliser la forme du tétraèdre, et les éléments de phrases qui suivent pourraient être placés de part et d'autre des arêtes, comme sur <a href="https://www.revuefpc.net/" target="_blank">cette création</a> de Michel Clavel.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiucwrdt6qibYxV3seMxZBe07kO5e-oHN8bLC-xliQJZl1VJ8oM328cuRQxNI7T5srQtQx8NQI3AIfVIQp5tz9pm72s8w26ko0nphEtlwlLsqm-QXV149vVcd9lhhNLo_TXcL902dYf4EPtT6Nlg9SdYXksxobQwnvR90Ch3JU_IPZMdJVm_xszUEQakLQo/s167/malk.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="132" data-original-width="167" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiucwrdt6qibYxV3seMxZBe07kO5e-oHN8bLC-xliQJZl1VJ8oM328cuRQxNI7T5srQtQx8NQI3AIfVIQp5tz9pm72s8w26ko0nphEtlwlLsqm-QXV149vVcd9lhhNLo_TXcL902dYf4EPtT6Nlg9SdYXksxobQwnvR90Ch3JU_IPZMdJVm_xszUEQakLQo/s1600/malk.PNG" width="167" /></a></div> Plutôt que les jumeaux de Yan Gérard, j'ai pensé que "nombres amis" serait plus sympa, et surtout plus commode car j'ai placé les lettres A-M-I-S aux sommets du tétraèdre, aux emplacements 8-10-7-9 de la figure.<br /> Plutôt que les "nombres noirs", j'ai utilisé les nombres amis qui en résultent, et de chaque sommet partent vers les 3 autres sommets des éléments de phrase débutant par la lettre du sommet de départ et finissant par celle du sommet visé. Les nombres de lettres des mots correspondent aux chiffres du nombre voulu, avec la convention courante qu'un mot de 10 lettres correspond au chiffre 0.<br /><br /> Voici les nombres amis, à partir de <br />8 (A), 6859-361-19, hérédité 19<br />10 (M), 363-9801-99, hérédité 3-11<br />7 (I), 8748-96-18, hérédité 2-3<br />9 (S), 8750-9800-6860, hérédité 2-5-7<br /><br /> Et voici le poème,<br /><blockquote><div style="text-align: right;">(à Misa) <br /></div><div><br />Amours occultes, soifs brûlantes,<br />Ami décelé m'<br />A recueilli.<br /><br />Mon esprit mua,<br />Minutieux, abasourdi,<br />Mimétique, certaine invocation s'<br /><br />Invitera soudain, glas courtois.<br />Intrigant prénom,<br />I. permutera.<br /><br />Sûrement quelque geste inaccompli<br />Succèdera, gaiement, éclectique capharnaüm.<br />Simple écriture... amitié subsistera.</div></blockquote><br /> Gef a réussi à composer un <a href="http://www.gef.free.fr/oulipo43.html#date280723" target="_blank">sonnet rimé</a> à partir de la même structure. Il parle dans ses commentaires du poème <i>CRI LENT</i> que j'ai composé à partir d'un heptagone également donné par Yan Gérard, alors le voici:<br /><blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiklZFWf9567UeB46W9QA8VE2_JmEX3FsSt01WOGmWVh58GSnv7giz6t7sSJT27k8LzuzGdZLcoWz-7gdtE3W-Y1g17jtfy_0V_5UCtmFz1QAJYo9Iv90TdEvMIS68Ro4Q362l3QfhBDU1aISCEjnXM9jCkBmJyqAecU3thjXHp0CseuaUVsZWLnWjV_rjq/s239/crilent.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="239" data-original-width="236" height="168" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiklZFWf9567UeB46W9QA8VE2_JmEX3FsSt01WOGmWVh58GSnv7giz6t7sSJT27k8LzuzGdZLcoWz-7gdtE3W-Y1g17jtfy_0V_5UCtmFz1QAJYo9Iv90TdEvMIS68Ro4Q362l3QfhBDU1aISCEjnXM9jCkBmJyqAecU3thjXHp0CseuaUVsZWLnWjV_rjq/w165-h168/crilent.PNG" width="165" /></a></div> CRI LENT<br /><br />ce silence alourdi<br />île sans lexique<br />en sol suspect<br />t’y aimer<br />roc éternel<br />l’arcane clamera soudain <br />notre délit blanc</blockquote><br /> Gef a aussi composé plusieurs poèmes en alexandrins dont les valeurs génèrent une image binaire, tel le losange proposé dans mon <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">précédent billet</a>. <br /> Il a ainsi écrit un <a href="http://www.gef.free.fr/oulipo43.html#date030823" target="_blank">dizain</a> formant une gidouille, puis composé sur la même image un centon rimé avec des vers d'auteurs classiques. Il utilise des logiciels pour cela, mais il faut être au moins génial pour programmer ces outils.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVK0UJi8SFIYrsgfxtFcRgql4qQUd9aIbL1wejk_njF4RuXS_Uz-U-kMH1KYTSu2HwlUZ8RP-rwCZDGOeVJXkHRJhmJ4MDvz46gMHJibo5xN8u5ON0nDDwSpA3Hqohuk5CGWBOvcaw2xxOdoR90QMM7QQljU5hC-vtp036egS7rGBBGVcMPm3pcjYGVwM9/s146/qmark.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="146" data-original-width="97" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVK0UJi8SFIYrsgfxtFcRgql4qQUd9aIbL1wejk_njF4RuXS_Uz-U-kMH1KYTSu2HwlUZ8RP-rwCZDGOeVJXkHRJhmJ4MDvz46gMHJibo5xN8u5ON0nDDwSpA3Hqohuk5CGWBOvcaw2xxOdoR90QMM7QQljU5hC-vtp036egS7rGBBGVcMPm3pcjYGVwM9/s1600/qmark.PNG" width="97" /></a></div> Hier, juste à l'instant où j'écrivais<br /><blockquote>Pourquoi est-ce que "ça marche" reste toujours la question...</blockquote>il a publié un <a href="http://www.gef.free.fr/oulipo43.html#date130823" target="_blank">sonnet</a> faisant apparaître ce point d'interrogation.<br /><div style="margin-left: 40px;"><span style="font-family: times;">Note du 16/08: Gef et ChatGPT ont écrit un programme transformant un texte en image binaire, et voici par exemple <a href="https://tinyurl.com/Lonnrot" target="_blank">le lien</a> vers mon losange.</span><br /></div><br /> Je n'avais aucune idée de titre pour ce billet. Ce n'est qu'en l'achevant ce 14 août, 8/14 à l'américaine, <i>phi-point</i> de l'année selon <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/12/drolls-de-dreamers.html" target="_blank">Jerome Bray</a>, qu'il m'est venu que 814 est la valeur de Shabbataï Tsevi, lequel avait trouvé maintes occurrences bibliques de valeur 814 annonçant sa venue, notamment <a href="https://saintebible.com/isaiah/63-4.htm" target="_blank">Isaïe 63,4</a>:<br /><div style="margin-left: 40px;">Et l'année de mes rachetés est venue.<br /><span style="font-family: times; font-size: medium;">ושנת גאולי באה׃</span> = 814<br /></div>(Incidemment, ce mot <span style="font-family: times; font-size: medium;">גאול</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">, <i>geoul</i>,</span> est de même racine que <span style="font-family: times; font-size: medium;">ג</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">ו</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">אל</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">, <i>goel</i>,</span> "racheteur", le vengeur du sang des <i>zwi migdal</i> dans le film <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/dannay-pour-leternite.html" target="_blank"><i>Meurtres en cascade</i></a> et le roman dont il a été adapté.)<br /><br /> Alors j'ai trouvé une paraphrase de valeur 386 dans notre alphabet, puisque c'est le 386<sup>e</sup> billet de <i>Quaternité</i>.<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-55118460939687519392023-08-10T10:10:00.019+02:002023-09-10T09:30:11.294+02:00le diam est l'Eternel<div style="text-align: right;">aux daims & gazelles<br /></div><br /><div align="justify">
Quelques points laissés de côté dans le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/ave-revez-ave-vivez.html" target="_blank">précédent billet</a> (et dans d'autres).<br /><br /> La référence [70] N.J. Cerf de la thèse de physique quantique autrichienne, qui aurait dû être classée [26], a fait coïncidence avec le nombre 1820, nombre
vu comme particulièrement "divin" par les fondamentalistes juifs; c'est par exemple le produit de la valeur du
Tétragramme, 26, par celle 70 du mot <i>sod</i>, "secret", SWD.<br /> Je signalais <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=16" target="_blank">cette page</a> en anglais, donnant quelques relations sur ce nombre 1820. La page suivante du site était intitulée <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=17" target="_blank"><i>Fibonacci and Genesis</i></a>, ce qui a éveillé ma curiosité.<br /><br /> Le titre semble justifié, car le titre hébreu du livre de la Genèse est son premier mot, <i>Bereshit</i>, "au commencement", et sa valeur est la même que "suite de Fibonacci" en <a href="https://he.wikipedia.org/wiki/%D7%A1%D7%93%D7%A8%D7%AA_%D7%A4%D7%99%D7%91%D7%95%D7%A0%D7%90%D7%A6%27%D7%99" target="_blank">hébreu</a>:<br /><span style="font-family: times;"></span><blockquote><span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">סדרת פיבונאצ'י</span></span> = 913<br /><span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">בראשית</span></span> (Bereshit) = 913</blockquote> La page précédente donnait 1820 pour valeur étendue de <i>bereshit</i> (somme des valeurs des noms des lettres composant le mot).<br /> La page étudie ensuite l'expansion des lettres selon leurs noms, en commençant par <i>Alef</i>:<br />A > ALP > ALP LMD PA > (ALP LMD PA) (LMD MM DLT) (PA ALP)<br />soit des nombres de lettres 1-3-8-21, puis viennent 55-144-377..., les termes pairs de la suite de Fibonacci, et ceci marche à l'infini.<br /> Une seule autre lettre permet le même jeu, <i>Lamed</i>, et deux lettres livrent en expansion les termes impairs de la suite de Fibonacci, <i>Hé</i> et <i>Pé</i>. PH signifie en hébreu "bouche", AL "Dieu", si bien que cela prouverait que le monde a été créé par la Parole de Dieu... <br /> Il faut cependant signaler, et l'auteur le fait, qu'il y a différentes orthographes pour les noms des lettres, et que seules celles choisies ici permettent ce "miracle", mais l'auteur voit un plus grand miracle encore dans le fait que tous les choix sont ceux qui font intervenir l'<i>Alef</i> dans l'orthographe des cas litigieux.<br /><br /> Il ajoute que les "petits nombres" des lettres A-L-H-P sont 1-3-5-8, des nombres de Fibonacci. Un peu faiblard, mais ces chiffres ont été au centre de tout un pan de mes recherches, car 51-83 est le partage doré du nombre 134 qui m'est cher (ARSENE LUPIN), et 51,83° est l'angle ayant pour cosinus le nombre d'or, si bien qu'on peut écrire<br />cos(51,83) ≃ 51/83.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLS06roShaRI9iTQrb4sNDed3WyEr3whKkz6_QvCd_dkT1ryo_Ke2CbSygKZG0dHRxtrlYGjlPeqkLzDdWaAqAcY0fnmuxyBDR5ZwC-UH1ciwSw3KKoca_cbzc2JJvogb4PTXq0KngrRUtDFjR5vwQtzrclEc1VgXISNK4E4FR-yNyDxRWyMm_2HD2feXU/s256/1358-1-01-02.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="256" data-original-width="180" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLS06roShaRI9iTQrb4sNDed3WyEr3whKkz6_QvCd_dkT1ryo_Ke2CbSygKZG0dHRxtrlYGjlPeqkLzDdWaAqAcY0fnmuxyBDR5ZwC-UH1ciwSw3KKoca_cbzc2JJvogb4PTXq0KngrRUtDFjR5vwQtzrclEc1VgXISNK4E4FR-yNyDxRWyMm_2HD2feXU/s1600/1358-1-01-02.PNG" width="180" /></a></div> Je me suis demandé si le numéro 1358 de la mystérieuse maison où se perd Laura Dern dans <i>Inland Empire</i> avait une signification. Probablement, car David Lynch était obsédé par la numérologie, mais laquelle? <br /><br /> A propos des termes impairs de la suite de Fibonacci, j'avais constaté <a href="https://quaternite.blogspot.com/2013/06/jour-des-rois.html" target="_blank">ici</a> que le jeune Jake Bohm, obsédé par Fibonacci dans la série <i>Touch</i>, avait, au lieu de l'attendu <span style="font-family: times; font-size: medium;">בוהם</span>, son nom orthographié en hébreu <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">באהם</span></span>, les lettres de valeurs 2-1-5-13 correspondant à ces termes impairs:<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJxW8h8eAwk1nIojZmsnFf-NTKUgHgUjC0eL6_TFHQVDOadc5-DGCbHG_0y1rMUCZ2kdC4LuM4YgxSzZTwBt60oTS-WkS64Dbf0T4MUR-8vulKc_vZUNfmbI-UMvDxIYeBtueaDzrlx_U/s1600/bahm.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJxW8h8eAwk1nIojZmsnFf-NTKUgHgUjC0eL6_TFHQVDOadc5-DGCbHG_0y1rMUCZ2kdC4LuM4YgxSzZTwBt60oTS-WkS64Dbf0T4MUR-8vulKc_vZUNfmbI-UMvDxIYeBtueaDzrlx_U/s320/bahm.JPG" width="320" /></a></div><br /> J'avais en 1999 trouvé l'anagramme Irène Lapnus d'Arsène Lupin, devenue un personnage de mon roman. C'est en 2001 que j'ai découvert que j'avais ainsi réalisé le partage doré 51-83, en 2005 que j'ai appris que l'angle d'or était 51,83°, et <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/06/et-le-dixieme-jour-sanctifiera-la_5.html" target="_blank">très récemment</a> que Lupin était transcrit en hébreu <span style="font-family: times; font-size: medium;">לופאן</span>, LWPAN qui pourrait se lire <i>lopan</i>, or le <i>lo-pan</i> est une boussole chinoise, reliant de façon détournée à <i>La mort et la boussole</i> mon roman qui en était en partie inspiré.<br /> Une autre nouvelle de Borges est <i>L'Aleph</i>, où cet Aleph est "le lieu où se trouvent, sans se confondre, tous les lieux de l'univers", tandis que la démarche exposée plus tôt voyait la lettre <i>Aleph</i> contenir, par expansion, tous les termes pairs de la suite de Fibonacci.<br /><br /> De même que la lettre <i>Lamed</i>, et ces deux lettres, écrivant AL, El, "Dieu", sont aussi les initiales de Erik Lönnrot et Arsène Lupin, dans leurs transcriptions hébraïques.<br /> Je ne suis guère ébahi par ces expansions, résultant de choix de l'auteur, mais je les ai citées pour leur résonance avec mes préoccupations d'une part, et avec une autre proposition de cette page <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=17" target="_blank"><i>Fibonacci and Genesis</i></a>. Un certains Sefart a trouvé qu'en exprimant en binaire les valeurs des 4 premiers mots de la Genèse, on obtient ceci,<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr2qAntdSmkMNWJhcPWRFP6o5OL_3WaO5BIjTNkzkz8jedom_QPrdekMRXKH6ELOy0fLtheydtscm9dZ74Sa4ez6fkeoe458TvgH4GsVOx-HXHu5dx5bIthaeaxzACnH_bgR2n3NAYxlj4eIPJyFKXu7iz47PJuTyA7qsNGPaMtsrdnQkJY4IcjFc7s1_V/s991/sefart.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="991" height="193" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr2qAntdSmkMNWJhcPWRFP6o5OL_3WaO5BIjTNkzkz8jedom_QPrdekMRXKH6ELOy0fLtheydtscm9dZ74Sa4ez6fkeoe458TvgH4GsVOx-HXHu5dx5bIthaeaxzACnH_bgR2n3NAYxlj4eIPJyFKXu7iz47PJuTyA7qsNGPaMtsrdnQkJY4IcjFc7s1_V/s320/sefart.jpg" width="320" /></a></div>qui est proche de <span style="font-family: times; font-size: medium;">א</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">ל</span>, "Dieu" (<b><span style="font-family: arial; font-size: medium;">א</span><span style="font-family: arial; font-size: medium;">ל</span></b> en police Arial), sans le jambage supérieur du <i>Lamed</i>, la seule lettre qui dépasse la ligne d'écriture.<br /> Le site suggère que Dieu, dans son infinie sagesse, aurait inclus cette signature binaire dans sa Parole, à l'intention des générations futures. Pour ma part, en tant que mécréant, je ne fais qu'apprécier la coïncidence, d'autant qu'elle fait écho à la découverte quelques jours plus tôt du <i>God Puzzle</i>, le cryptogramme du <i>Maître des énigmes</i> où intervient le code binaire, pour désigner les lettres du nom divin YHWH dans ce cercle de lettres:<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/s413/hayyim.PNG"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="413" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/w320-h319/hayyim.PNG" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/s413/hayyim.PNG"><br /></a></div><br /> Il n'y a pas de <i>Lamed</i> dans le cercle, j'imagine pour ne pas rompre son harmonie par les jambages supérieurs (il n'y a pas non plus de <i>Qof</i> qui a un jambage inférieur).<br /> La trouvaille de Sefart m'a donné l'idée de tenter d'imiter Dieu, et l'omniprésence de <i>La mort et la boussole</i> dans les développements récents m'a conduit à en imaginer un résumé qui, transcrit en binaire, donne l'image d'un losange. <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpAS29VsVGqWnvLXflCVgkRKztP_O0nEwJBhZ4KDkZzX29bNy9M-sMdibLJGLbS90QiOgyMnAkJ-OpnuDQh6BVrwyyWX8TmjO_zveUq0GjS_iRriXvVoNt38v1UujeTEcPaZ7oVctnFG8XpskWxiJ2hUskgIFRoX1gUjIlLgjQ4muNOT8gT1xCVK2dBt_M/s108/los.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="108" data-original-width="105" height="108" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpAS29VsVGqWnvLXflCVgkRKztP_O0nEwJBhZ4KDkZzX29bNy9M-sMdibLJGLbS90QiOgyMnAkJ-OpnuDQh6BVrwyyWX8TmjO_zveUq0GjS_iRriXvVoNt38v1UujeTEcPaZ7oVctnFG8XpskWxiJ2hUskgIFRoX1gUjIlLgjQ4muNOT8gT1xCVK2dBt_M/s1600/los.PNG" width="105" /></a></div> J'ai choisi cette image de 9 par 9 unités, symétrique par rapport au centre, et à ce sujet <i>Le cachet de la poste</i> de mon ami Le Goff m'a rappelé tout récemment que le mot "centre" vient du grec <i>kentron</i>, de premier sens "aiguille" (de boussole notamment, d'où le sens dérivé "centre").<br /> Ma création a 9 alexandrins comptant chacun 9 mots. Chaque vers code pour la ligne correspondante de l'image non seulement par sa valeur exprimée en binaire (511 par exemple pour le premier, ou 111111111), mais aussi par la parité des mots (nombre de lettres impair = 1, pair = 0).<br /><blockquote>Lönnrot a tué son frère, aussi Scharlach l'envoûte...<br />D'une mort de rabbin modulant Le Saint Nom<br />à la pâle sortie d'un <i>jefe</i> de déchues,<br />l'habile flic capte un message en ce fardage.<br />D'un malin triangle il accède à un losange,<br />s'achemine là-bas: chance, à Triste-le-Roi,<br />d'en éviter là l'énième mort de nabab.<br />L'homme naïf arrive en tram chez les bandits; <br />l'efficient Red Scharlach prend son feu, Lönnrot meurt.</blockquote> La valeur totale de ces 9 vers est 3229, exactement déterminée par la symétrie de l'image de départ. Après coup, il me vient de la lire 3-22-9, soit <i>çvi</i>, transcription envisageable des trois lettres du mot hébreu <span style="font-family: times; font-size: medium;">צ</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">ב</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">י</span>, transcrit par exemple <i>zvi</i>, ou <a href="https://www.google.com/search?q=%22Sabbatai+Cevi%22&source=lmns&bih=574&biw=1366&client=firefox-b-d&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjKwL_MiLmAAxVkhf0HHcc1Ao4Q0pQJKAB6BAgBEAI" target="_blank"><i>cevi</i></a>.<br /> J'ai introduit le mot <i>jefe</i> car il est l'équivalent dans notre alphabet du Nom YHWH, lettres de rangs 10-5-6-5 dans l'alphabet hébreu. La "sortie d'un <i>jefe</i> de déchues" fait allusion à l'événement qui marquerait l'articulation de la troisième lettre du Nom, le faux enlèvement de Gryphius qui est en fait Red Scharlach, personnage qui serait inspiré par Ruggieri, tenancier de bordel à Avellaneda.<br /><br /> Le 3 août m'est venu un nouveau dessillement. Précisément à partir d'un autre résumé de <i>La mort et la boussole</i>,<br /><blockquote>Nord, Ouest, Est cernent des crimes. L'inspecteur Eric
Lönnrot vient au Sud, naïf désigné d’avance, et est assassiné de quatre
bastos. <i>La mort et la boussole</i> est ce conte astucieux où Borges escamote les lois du polar. Nous unissons nos louanges.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtBs3L83zjZxofRpotaJfL5BNrUKrLjTYTSUN9yr0ugRoqTJj4-D5erlotDWJ_lHf-UftOes-btqjatOx7rH0RzvgTd_-_bYiWj1rK0Fb__u8W78vbvF-dkRUHEp-DGBHvZy6F0lKKRAXizbpf_meL7gEGIXyMlTvqJ4A4jhG_KTjrgIxop0AH7EUv1w/s373/soneborges.PNG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="182" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtBs3L83zjZxofRpotaJfL5BNrUKrLjTYTSUN9yr0ugRoqTJj4-D5erlotDWJ_lHf-UftOes-btqjatOx7rH0RzvgTd_-_bYiWj1rK0Fb__u8W78vbvF-dkRUHEp-DGBHvZy6F0lKKRAXizbpf_meL7gEGIXyMlTvqJ4A4jhG_KTjrgIxop0AH7EUv1w/s320/soneborges.PNG" width="156" /></a></div>conçu pour faire apparaître une aiguille de boussole par cette écriture diagonale, j'avais vu en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/11/le-monde-est-dement-donc-le-monde-est-un.html" target="_blank">novembre 22</a> qu'un concept essentiel de Jung,<br />UNUS MUNDUS,<br />pouvait se lire<br />MD + UNUS + UNUS,<br />ou MD + I + I, MIDI,<br />ou encore ADAM, puisque A est la première lettre, l'<i>Alef</i> ou l'<i>Alpha</i> étant aussi le nombre 1 des alphabets numéraux.<br /> J'avais aussi imaginé des formes mixtes, notamment MAID, "jeune fille", et pensé à la chanson de Neil Young (Jung...) <i>A man needs a maid</i>, car Adam n'est pas seulement le nom du premier homme, c'est aussi en hébreu le substantif "homme".<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbsM0YznxQOdtQvLi_bz4A7gPDzozTS0_ozV9HhPnOKOXsoBpU8yOEMLQLEHcjGiN_kZdmYp6WbNmRbIepusPP3ezKPAgsYJqZByO3m7L0beWs0SDBiIv_THCrQMLUXm28fz0vaE0wKb5deu4R5iZEzaF_q7PJf0i45WgRahusYAMWr0qPEVIDiHqvtkxf/s227/maid%20einstein.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="222" data-original-width="227" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbsM0YznxQOdtQvLi_bz4A7gPDzozTS0_ozV9HhPnOKOXsoBpU8yOEMLQLEHcjGiN_kZdmYp6WbNmRbIepusPP3ezKPAgsYJqZByO3m7L0beWs0SDBiIv_THCrQMLUXm28fz0vaE0wKb5deu4R5iZEzaF_q7PJf0i45WgRahusYAMWr0qPEVIDiHqvtkxf/w200-h196/maid%20einstein.jpg" width="200" /></a></div> J'avais trouvé cette illustration, qui m'avait séduit pour des raisons que j'ai oubliées, mais j'ai renoncé à exploiter <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/11/le-monde-est-dement-donc-le-monde-est-un.html" target="_blank">alors</a> la piste <i>maid</i>, et subséquemment à l'illustration.<br /> J'avais pensé aussi au mot "diam", mais, curieusement, "daim" ne m'avait pas effleuré l'esprit, alors que le daim est proche du cerf, et que le <a href="https://context.reverso.net/traduction/francais-hebreu/daim" target="_blank">dictionnaire</a> donne <span style="font-family: times; font-size: medium;">צ</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">ב</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">י</span>, <i>tsevi</i>, comme l'une des traductions de "daim" en hébreu.<br /><br /> Il y a trois mots dans la Bible pour les cervidés, <i>eyal</i>, <i>tsevi</i>, et <i>ya<u>h</u>mour, </i>et c'est le premier qui a été traduit par "cerf", mais la langue hébraïque a de multiples aspects selon les lieux et les temps; dans le monde ashkenaze, c'est <i>tsevi</i> qui signifie "cerf", <a href="https://www.google.com/search?q=%22Hirsch%22%22%D7%A6%D7%91%D7%99%22&client=firefox-b-d&ei=i43QZNaeO_S3i-gPzqSgiAU&ved=0ahUKEwiWkNSe9MmAAxX02wIHHU4SCFEQ4dUDCA4&uact=5&oq=%22Hirsch%22%22%D7%A6%D7%91%D7%99%22&gs_lp=Egxnd3Mtd2l6LXNlcnAiECJIaXJzY2giItem15HXmSIyCBAhGKABGMMESPcPUJUIWJUIcAF4AJABAJgBiwKgAYsCqgEDMi0xuAEDyAEA-AEC-AEBwgIJEAAYBxgeGLADwgIHEAAYHhiwA8ICCxAAGAgYHhgPGLADwgILEAAYBxgeGA8YsAPiAwQYASBBiAYBkAYK&sclient=gws-wiz-serp" target="_blank"><i>Hirsch</i></a> en allemand.<br /> Le réseau Zwi Migdal exploitait les filles des pauvres shtetls d'Europe de l'Est, leur faisant miroiter une vie mirifique dans le Nouveau Monde...<br /> Bref, "cerf" ou "daim", ceci introduit un nouvel écho entre la nouvelle de Borges et mes préoccupations diverses, notamment l'Unus Mundus.<br /><br /> J'ai pensé aussi au <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahdi" target="_blank">Mahdi</a>, sorte de Messie du monde musulman. En cherchant s'il en existait une graphie Madi, j'ai appris que le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/MADI_(Art)" target="_blank">MADI</a> était un mouvement artistique fondé en 1946 à Buenos Aires, ces lettres étant probablement un acronyme, avec diverses possibilités.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizYUbUvYjPAFrj4vz3i5XHmn1e2DVmu80RbPXryRvf3NDEaFjfK8inHKOrFczyCPl3jHoYeZNeP0g1ZtgG0h1WJb5-hxMsBts8S2wv3n2V-qL8ZLWRL4hcXMIE_VLVCxkhkc5O6MrrgH4jfDTNUY9wJheslkRf19op_PvSkYEl_46-wpnr-lz7qGoxor_t/s650/carmelo_1.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="604" data-original-width="650" height="186" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizYUbUvYjPAFrj4vz3i5XHmn1e2DVmu80RbPXryRvf3NDEaFjfK8inHKOrFczyCPl3jHoYeZNeP0g1ZtgG0h1WJb5-hxMsBts8S2wv3n2V-qL8ZLWRL4hcXMIE_VLVCxkhkc5O6MrrgH4jfDTNUY9wJheslkRf19op_PvSkYEl_46-wpnr-lz7qGoxor_t/w200-h186/carmelo_1.webp" width="200" /></a></div> Une des caractéristiques du madisme était de bannir le format traditionnel rectangulaire des tableaux. J'ai choisi ce tableau du principal membre du mouvement, Carmelo Arden-Quin, pour son format en losange, mais il y a des formats plus tarabiscotés.<br /><br /> La nuit suivant ma révélation "daim", la nuit du 3 au 4 donc, j'ai rêvé d'une représentation de Borges en forme de Y. Je ne peux guère la décrire, c'était une silhouette filiforme à deux têtes, avec, à côté, des caractères minuscules où je déchiffrais Y et YO.<br /> Je n'ai que de vagues notions d'espagnol, mais je sais que <i>y yo</i> signifie "et moi", d'après un vieux souvenir d'une pièce de Castelnuovo-Tedesco, <i>Platero y yo</i>. <br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXBnDgt4rubrRMC7nAgTecfTYqNp6k23P-7qbAGyOJND78QuGCn6AgRT0CqvWp3bQe0rR2DARtEl2e79y7rDmvtyT2eWofP2e07P1pQmCWMFR8wDt3Tp_zy0tEnFBVm7FKqUUKq7iFvvuWxTdr22RVcdJZG-Tj0FWg9BBd3DtfBq9ixB0C1iz1XvSZ2TQX/s225/y%20%20yo.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXBnDgt4rubrRMC7nAgTecfTYqNp6k23P-7qbAGyOJND78QuGCn6AgRT0CqvWp3bQe0rR2DARtEl2e79y7rDmvtyT2eWofP2e07P1pQmCWMFR8wDt3Tp_zy0tEnFBVm7FKqUUKq7iFvvuWxTdr22RVcdJZG-Tj0FWg9BBd3DtfBq9ixB0C1iz1XvSZ2TQX/w200-h200/y%20%20yo.jpg" width="200" /></a></div> Une recherche m'apprend qu'un texte de Borges a pour titre <i>Borges y yo</i> (1960). S'il est fort possible que j'en eusse déjà connu l'existence, et même que je l'eusse lu, c'eût été sous la forme <i>Borges et moi</i> (mais un texte est souvent suivi de son titre original). <br /> C'est un texte très court (<a href="https://fsgworkinprogress.com/2011/05/17/borges-and-i/" target="_blank">ici</a> en anglais), s'achevant sur<br /><blockquote>Je ne sais lequel des deux écrit cette page.</blockquote> En tout cas, si ceci était venu plus tôt à ma conscience, il me semble que j'aurais aussitôt fait le lien avec le roman de Queen <i>L'adversaire</i> (1963), où Fred Dannay, né Daniel Nathan, a peut-être réglé ses comptes avec son cousin Lee, avec lequel il écrivait les romans signés Ellery Queen. Leur mésentente avait conduit à l'arrêt de la série en 1958, mais Lee avait jugé dommage de ne plus exploiter la prestigieuse signature, et l'avait utilisée pour publier des romans souvent quelconques écrits par des nègres (j'espère qu'on a encore le droit d'utiliser cette expression). <br /> J'imagine que Dannay en a été ulcéré, et que ça l'a conduit à écrire un "vrai Queen", <i>L'adversaire</i>, où les 4 cousins York sont assassinés selon un plan "jahviste", après avoir été avertis par un carton énonçant les lettres du Tétragramme, J-H-W-H... On soupçonne l'homme de main de York Square, John Henry Walt, mais celui-ci souffre du syndrome de personnalité multiple, et il est aussi Nathaniel York, l'héritier légitime de York Square que son père a spolié au profit de ses cousins, et "Y", Yahweh, le dieu vengeur de l'Ancien Testament. <br /> Walt s'écrit à lui-même des lettres signées Y, où il s'ordonne de tuer les cousins selon des modalités précises. <i>York y yo</i> pourrait condenser les trois personnalités de Walt, (Nathaniel) York, "Y", <i>yo</i> (Walt). Le début du roman montre Walter se relevant après avoir désherbé la stèle au centre de York Square, gravée de l'inscription IN LIVING MEMORY OF NATHANIEL YORK. avec imprimées sur ses genoux les lettres TH et RK. Ainsi n'étaient visibles que ANIEL, pouvant se lire en hébreu <i>ani el</i>, "je suis Dieu", et YO, "je" espagnol, ou diminutif de YHWH.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWxIvUW_j1nhLBpZBB6sAuKycD1LVgnBvd0jsmaUCVGWJxTAjWVsKALsynsp5DGrUpSoU7y7PsMrrBVEHS0eNB_lgjbXZyG8jmXKiIcgLBbGSqx55iL3zdTYyww2CtXCaO4idp6XEQWUqP63oiBzwQSP6CR2Fj_5Z9m1VHl1_i62_4d9MV_0Hk3DNm-xb8/s700/borges-y-yo-700x350.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="700" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWxIvUW_j1nhLBpZBB6sAuKycD1LVgnBvd0jsmaUCVGWJxTAjWVsKALsynsp5DGrUpSoU7y7PsMrrBVEHS0eNB_lgjbXZyG8jmXKiIcgLBbGSqx55iL3zdTYyww2CtXCaO4idp6XEQWUqP63oiBzwQSP6CR2Fj_5Z9m1VHl1_i62_4d9MV_0Hk3DNm-xb8/s320/borges-y-yo-700x350.jpg" width="320" /></a></div><br /> Y est la "patte d'oie", le chemin se subdivisant en deux voies, la lettre idéale, avec W, pour désigner un être double.<br /> Je rappelle que Dannay a probablement été le premier non hispanisant à lire une traduction de <i>La mort et la boussole</i>, proposée pour son magazine EQMM. Il l'a refusée, mais a publié en 1948 la première traduction de Borges en anglais, <i>Le jardin aux sentiers qui bifurquent</i>.<br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpAS29VsVGqWnvLXflCVgkRKztP_O0nEwJBhZ4KDkZzX29bNy9M-sMdibLJGLbS90QiOgyMnAkJ-OpnuDQh6BVrwyyWX8TmjO_zveUq0GjS_iRriXvVoNt38v1UujeTEcPaZ7oVctnFG8XpskWxiJ2hUskgIFRoX1gUjIlLgjQ4muNOT8gT1xCVK2dBt_M/s108/los.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="108" data-original-width="105" height="108" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpAS29VsVGqWnvLXflCVgkRKztP_O0nEwJBhZ4KDkZzX29bNy9M-sMdibLJGLbS90QiOgyMnAkJ-OpnuDQh6BVrwyyWX8TmjO_zveUq0GjS_iRriXvVoNt38v1UujeTEcPaZ7oVctnFG8XpskWxiJ2hUskgIFRoX1gUjIlLgjQ4muNOT8gT1xCVK2dBt_M/s1600/los.PNG" width="105" /></a></div> Pour des raisons techniques, j'ai ajouté un pixel à chaque coin de l'image de losange utilisée plus haut (pour éviter d'avoir des alexandrins de valeur 257, valeur faible difficile à atteindre).<br /> Après coup, je pense que ces pixels pourraient correspondre aux "châteaux", les demeures des cousins York aux 4 coins de l'échiquier de York Square (le roman est construit comme une partie d'échecs, et en anglais les tours sont des <i>castles</i>).<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEcXtGQcd7KYbwyxVR_lOMq_g66f42ynIbeyrZEMeII-pYTd-WGRaQPYZh_WAmNnYGwqTfkyB8hSpxY55Gt6nwyx6FkJavEdjVcx_e-ihnmcJGcO1tKhaUCH4RJxISrRpL_0n0Tx6ZNQ_I/s1600-r/map+001.jpg"><img alt="" border="0" height="320" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5138771695181968322" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSo9ie7RY4T7LQeXl2dkElEeN5ijmLep8a7eYfFFw-JmuMDA3dj50QPBSeLnhbbOKXd2g_Igc58YnGa71yyJj28Wr7Gv4zGwsPKtWS3F_T5Po5PKO25ZtXZrZiFuYxUrOIOqiAQk_FVsHy/w318-h320/map+001.jpg" style="cursor: hand; display: block; margin: 10px auto; text-align: center;" width="318" /></a> <br /> Si j'avais remarqué que la forme de la maison de Percival ressemblait à un <i>Yod</i> hébraïque, ce n'est qu'aujourd'hui 10 août que je m'avise que les chemins traversant le domaine forment des Y.<br /><br /> L'écriture de mes billets est marquée par des doutes, et des choix qui me font parfois éliminer des passages déjà écrits. Ainsi je me demandais si la mention de Jake Bohm orthographié Behm en hébreu était pertinente, et envisageais de la supprimer.<br /> Et puis j'ai emprunté le 28 juillet un livre voyageur,<i> Le cercle magique </i>de Katherine Neville (1998, 2003 pour la traduction française). Le cercle du <i>Maître des énigmes</i> est aussi magique. Je ne l'ai entamé qu'après le début de l'écriture de ce billet, et ai constaté une erreur en 4<sup>e</sup> de couv' où l'héroïne est nommée Arielle Behm, alors que son nom à l'intérieur du roman est Behn. L'erreur de l'<a href="https://www.decitre.fr/livres/le-cercle-magique-9782749101125.html" target="_blank">édition originale</a> au Cherche-Midi (!) a été reprise ensuite dans d'autres éditions, comme la mienne au Grand livre du mois.<br /><br /> Je reviendrai dans le prochain billet sur ce thriller ésotérique, et m'attache pour l'heure à un message codé envoyé à Arielle par son cousin Sam. C'est une grille de 26x26 lettres, où il y a des fausses pistes, comme cette lecture <i>Grand Targhee, lift three, four P.M., sun(day)</i>.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKv-1AYwxf_78e2R7_O1qImc5i6Qs8DW7WKT8R8LaUjpO22VXnByWZm9u5fh3oagi2W9X_RQNhjleTYr1JYYuYSxPpJQxsfAiXDf78CkzDayBmJtNDa9qijA56y_GvzI1GyYmx_vWK3myJrfKOzjLhZkTRjk6LGX2_ouMARTpLcGFueOUdQfHcPYa9_CMu/s159/tsefour.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="111" data-original-width="159" height="111" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKv-1AYwxf_78e2R7_O1qImc5i6Qs8DW7WKT8R8LaUjpO22VXnByWZm9u5fh3oagi2W9X_RQNhjleTYr1JYYuYSxPpJQxsfAiXDf78CkzDayBmJtNDa9qijA56y_GvzI1GyYmx_vWK3myJrfKOzjLhZkTRjk6LGX2_ouMARTpLcGFueOUdQfHcPYa9_CMu/s1600/tsefour.PNG" width="159" /></a></div><br /> J'y remarque THREEFOUR, séquence la plus immédiatement repérable dans toute la grille. Le passage de 3 à 4 est la clé suggérée à Lönnrot dans <i>La mort et la boussole</i>, et j'ai imaginé, à partir de la traduction de ZWI MIGDAL "cerf tour", les formes "tres four" et "tserrouf", pour <i>tserouf</i>, "anagramme" en hébreu.<br /> Je constate qu'on peut lire TSE verticalement avant FOUR, puis TSE en diagonale.<br /> Ceci me fait prendre conscience que c'est le 3<sup>e</sup> crime, commis en EST, qui amène Lönnrot à penser qu'il y aura un 4<sup>e</sup> crime, au SUD: EST-FOUR > TSE-ROUF...<br /><br /> Je repère que la 3<sup>e</sup> ligne s'achève sur GLIL, lisible d'ailleurs de plusieurs manières, évoquant aussitôt à l'hébraïsant <i>galil</i>, <span style="font-family: times; font-size: medium;">גליל</span>, "cercle", ou "<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Galil%C3%A9e_(r%C3%A9gion)" target="_blank">Galilée</a>":<br /><blockquote>(en hébreu : הגליל <i>Ha-galîl</i>, « le cercle, la région » ; en arabe : الجليل <i>al-jalîl</i>, même signification) large région située dans le nord d'Israël</blockquote> Ce pourrait ne pas être anodin dans un roman intitulé <i>Le cercle magique</i>, cercle concernant Jésus de Galilée (20 occurrences du mot "Galilée" dans le roman), mais, malgré quelques incursions de l'auteure dans le domaine de l'hébreu et de la <i>gematria</i>, je doute qu'elle y ait de réelles compétences. Sinon, alors que ce cercle concerne treize reliques associées à Jésus, elle eût été bien inspirée de signaler que 13 est la gématrie de l'hébreu "un", <i>e<u>h</u>ad</i>.<br /> Ceci me rappelle que le plan de Scharlach est inspiré par une erreur: Daniel Azevedo voulait cambrioler le Tétrarque de Galilée (cette fonction n'existe plus depuis belle lurette), mais s'est trompé de chambre à l'Hôtel du Nord et est tombé sur le rabbin Yarmolinski, qu'il a tué, alors que celui-ci venait d'écrire une formule énigmatique, exploitée par Scharlach pour piéger Lönnrot.<br /> Les deux derniers billets m'ont conduit à la double inversion de ÇBY, <i>tsevi</i><span style="font-size: 12pt;"> ou <i>zwi</i></span>, "cerf", en H<u>S</u>M,<span style="font-size: 12pt;"> <i>HaShem</i></span><span style="font-size: 12pt;">, "Le Nom", par atbash, et </span>H<u>S</u>M devient M<u>S</u>H, <i>Moshe</i>, "Moïse", par simple retournement. Or en hébreu biblique <i>galil</i> peut s'écrire en 3 lettres, GLL, devenant par atbash RKK, se retournant en KKR, <i>kikar</i>, mot qui signifie également "cercle" en hébreu biblique:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim7yEakpKOcZSYKeDRpiqX-ALRHYeFcTkiDnbxMt48pfrJGenEDtFR2M2wpQzZ7RJIOaxPPyIe6S3zjY-QB_IuEfvsr4Q6-3--OoniaZMinljNl21X16mTrl0cCaAIhLX31LofjHq63CZSWA3_AwtYUKT2hNv_enxt05iOydMG-1so89jeTxMxgwEkNIyz/s220/gll.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="78" data-original-width="220" height="78" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim7yEakpKOcZSYKeDRpiqX-ALRHYeFcTkiDnbxMt48pfrJGenEDtFR2M2wpQzZ7RJIOaxPPyIe6S3zjY-QB_IuEfvsr4Q6-3--OoniaZMinljNl21X16mTrl0cCaAIhLX31LofjHq63CZSWA3_AwtYUKT2hNv_enxt05iOydMG-1so89jeTxMxgwEkNIyz/s1600/gll.PNG" width="220" /></a></div><br /> Si je n'imagine pas d'interprétation raisonnable de ces collisions, la Galilée me rappelle que dans la première version de <i>813</i>, celle parue en feuilleton, l'entrée de service du Palace-Hôtel se situait rue de Galilée, devenue rue de Judée dans les éditions ultérieures. J'ai émis l'hypothèse que Leblanc avait peut-être dissimulé une allusion à l'astronomie, car un événement marquant du roman, paru en 1910, est l'arrivée au Palace-Hôtel, à midi le 17 avril 1912, de Dolorès Kesselbach. Mais c'est sa servante qui joue son rôle, et la ruse a pu être facilitée par le fait que l'éclipse du siècle touchant Paris a eu lieu ce 17 avril.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibcdSUzYGOBKtOcA79cDypvVQl56ppqGY0F-hQ7_gq2tRK66RUJ8MgBEViWleyUpXoSvGKWblUHoezLgKnG8VniMBAu6InIIS_q4bImfd9MT_h5hRCPykvyh0NsqCofeNWl9gzSPyzr2LWqKZyW6wNyP4NL8hduM8NDzRSwS7TcBvUVvLNgxi_nyGyOBQe/s292/diam.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="292" data-original-width="41" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibcdSUzYGOBKtOcA79cDypvVQl56ppqGY0F-hQ7_gq2tRK66RUJ8MgBEViWleyUpXoSvGKWblUHoezLgKnG8VniMBAu6InIIS_q4bImfd9MT_h5hRCPykvyh0NsqCofeNWl9gzSPyzr2LWqKZyW6wNyP4NL8hduM8NDzRSwS7TcBvUVvLNgxi_nyGyOBQe/s1600/diam.PNG" width="41" /></a></div> Midi, MIDI que j'ai vu signifier Unus Mundus, midi qui est le Nord sur le cadran d'une montre, le Sud géographique (car le soleil indique le Sud à midi), et encore le milieu (de la journée).<br /> Le mot MIDI, <i>NOON</i>, est présent dans le réel message adressé par Sam à Arielle, et j'y repère aussi DIAM, après avoir choisi le titre de ce billet (le message donne rendez-vous à la piste Black Diamond de la station de ski Sun Valley).<br /><br /> J'ai choisi ce titre parce que je ne voyais pas quoi faire avec DAIM, la découverte essentielle survenue au cours de l'écriture du billet d'avord titré <i>Tsevi, la suite</i>. Le daim est aussi ÇBY en hébreu, "Le Nom", par atbash, Nom qui est le Tétragramme YHWH, souvent traduit par "l'Eternel", car ce mot mêle plusieurs temps du verbe "être" et pourrait signifier "il était, est, sera". Le daim n'a rien d'éternel, le diam par contre...<br /> <br /> La grille, parvenue par e-mail, livre accès à un autre message, <i>Keen gnosis of gnosis</i>, qu'Arielle comprend être l'anagramme de <i>I seek in Song of Songs</i>, "Je cherche dans le <i>Cantique des cantiques</i>." <br /><blockquote>J’allai directement au dernier verset du texte célèbre :<br /> « Fuis, mon bien-aimé,<br /> Et sois semblable à une gazelle ou à un faon,<br /> Sur la montagne des aromates. »<br /> Je savais, désormais, qu’il me faudrait courir, avec l’agilité de la
gazelle et la prudence craintive du jeune faon, au sein des périls
cachés de la montagne.</blockquote> Cette gazelle traduit l'hébreu <i>tsevi</i>, ÇBY. Il y a 13 occurrences de <a href="https://saintebible.com/hebrew/6643.htm" target="_blank">ce mot</a>, dans le sens de "cervidé", dans toute la Bible, dont 5 dans le <i>Cantique</i>.<br /> Arielle reçoit plus tard un autre message codé de Sam, (214) 178 0217. Elle comprend que ce numéro fait allusion aux versets 2,14, 1,7-8, et 2,17 du <i>Cantique</i>. Le second contient le mot "midi", le dernier la "gazelle" <i>tsevi</i>.<br /> <br /> Après coup, les mots-clés du titre, "diam" et "éternel" ou "être", m'ont fait penser à "diamètre". Du cercle magique? <br /> Dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2017/04/phil-fred.html" target="_blank">ce billet</a>, j'avais vu que Ø, symbole du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Diam%C3%A8tre#Symbole" target="_blank">diamètre</a>, était souvent appelé phi en raison de sa ressemblance avec la lettre grecque ϕ, aussi symbole du nombre d'or.<br /><br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-78385976900916886002023-07-28T09:13:00.028+02:002023-10-07T14:54:34.637+02:00ave, rêvez ! ave, vivez !<div style="text-align: right;">à Migdall & Cerf<br /></div><br /><div align="justify">
Une découverte en fin d'écriture du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/si-leon-napol-existe-il-exagere.html" target="_blank">précédent billet</a> mérite d'être reprise avec plus de recul, et développée.<br /><br /> J'y ai été amené à chercher des références en ligne du jeu transformant l'hébreu <span style="font-family: times; font-size: medium;">צ</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">ב</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">י</span>, translittéré ÇBY, <i>tsevi</i>, "cerf", en H<u>S</u>M,<span style="font-size: 12pt;"> <i>HaShem</i></span><span style="font-size: 12pt;">,"Le Nom", désignation courante du nom sacré YHWH, le Tétragramme qu'il est interdit de prononcer. Cette transformation s'opère par le procédé dit <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Atbash" target="_blank">atbash</a>, peut-être le plus vieux codage attesté, utilisé dans la Bible, remplaçant chaque lettre d'un mot par sa correspondante dans l'alphabet écrit à rebours.</span><br /> Ne trouvant pas de référence en français ou anglais, j'ai le matin du 11 juillet posé en hébreu la requête "H<u>S</u>M" "ÇBY" "A<u>T</u>B<u>S</u>". Les premières réponses pertinentes concernaient <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabbata%C3%AF_Tsevi" target="_blank">Sabbataï Tsevi</a>, <span style="font-size: 12pt;">Messie autoproclamé dans l’empire turc du 17<sup>e</sup>
siècle, déclenchant un vaste espoir de retour des Juifs dans la Terre
Promise. Il s'autorisait à prononcer le Nom interdit YHWH, peut-être
justement parce que son nom était "Le Nom", <i>HaShem</i> par atbash.</span><br />
J'avais lu jadis quelque chose à ce propos, peut-être dans l'essai de
Gershom Scholem, <a href="https://editions-verdier.fr/livre/sabbatai-tsevi/" target="_blank"><i>Sabbataï Tsevi le Messie mystique</i></a>. Il ne s'y trouve qu'une référence à l'atbash, mais claire, la note 235, à propos d'un
message où le "Cerf Céleste" se proclamait le nouveau Moïse. Scholem
explique: <br /><blockquote>Dans la littérature sabbataïste, cette identification est normalement admise. Le nom de Tsevi devient Moïse par inversion des lettres de l’alphabet selon le procédé connu sous le nom de AT-BASH, procédé très couramment utilisé en exégèse mystique.</blockquote>
Ceci me convenait plutôt, d'autant plus que Scholem voyait ici comme
"courant" un double retournement, tel celui que j'avais imaginé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/10/saturne-justement-ca-tourne.html" target="_blank">ici</a>.<br /> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDeqQ4BXRxLWRGNnfjHPaPYO6udKy1-b4q_Ojm1zcDen308okETw9hkFh8OE8bHiUeG7CmRo1QX5eie2Tr0qhVsuMOd17IbMEK4SeLTFQKNcBeJldrPhDjaD6JWDaSwVO8GZz0f2-v6wAXjZi-nfzsuZdvPR2gEQyLU6X_RX82w50voyzLvyHE8hQ4gJLB/s400/62121610.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="265" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDeqQ4BXRxLWRGNnfjHPaPYO6udKy1-b4q_Ojm1zcDen308okETw9hkFh8OE8bHiUeG7CmRo1QX5eie2Tr0qhVsuMOd17IbMEK4SeLTFQKNcBeJldrPhDjaD6JWDaSwVO8GZz0f2-v6wAXjZi-nfzsuZdvPR2gEQyLU6X_RX82w50voyzLvyHE8hQ4gJLB/w133-h200/62121610.jpg" width="133" /></a></div> J'ai donc trouvé cela après avoir téléchargé le livre de Scholem le
matin du 11. Le fichier des téléchargements, alors sous mes yeux,
m'a rappelé que j'avais téléchargé quelques jours plus tôt, le 7, un
thriller récent, <i>Le maître des énigmes</i>, de Danielle Trussoni, une auteure que je ne connaissais pas.<br /> Le lecture quelques semaines plus tôt de sa <a href="https://www.babelio.com/livres/Trussoni-Le-Maitre-des-enigmes/1501736" target="_blank">4<sup>e</sup> de couv'</a>
m'avait rendu un peu curieux de ce qu'était l'énigme évoquée, mais il
n'était aucunement précisé qu'elle était kabbalistique, ce qui m'aurait
mieux motivé.<br /> Au plus bref, la clé de la principale énigme est que la véritable lecture du Tétragramme YHWH est HW HY, son retournement. <br />
<br /> Ainsi, quelques instants après avoir cherché une référence pour la transformation de ÇBY en H<u>S</u>M, <i>HaShem</i>, "Le Nom", et trouvé celle de ÇBY en M<u>S</u>H, Moïse, un hasard me mène à un roman dont l'énigme principale est le retournement du Nom YHWH en HW HY.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4Mt9dYG0ucko7HKtfMZnRxuRJnyNcPAZOHf770ISKpQB33tIK9VFXUsSLM4aMMrY9KtlJ3VCLLnziz_nLxO72BuXHTYf9mUXbevWl9rl5pblC_00jBVgRzl_n_DjDZqILHtOOnSFECxdE-GRcwPwNP7NgDD56qFIrt5meRbgzo1IHV52rwV_L4LlHZi_f/s403/Front%20Cover_PNG.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="403" data-original-width="296" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4Mt9dYG0ucko7HKtfMZnRxuRJnyNcPAZOHf770ISKpQB33tIK9VFXUsSLM4aMMrY9KtlJ3VCLLnziz_nLxO72BuXHTYf9mUXbevWl9rl5pblC_00jBVgRzl_n_DjDZqILHtOOnSFECxdE-GRcwPwNP7NgDD56qFIrt5meRbgzo1IHV52rwV_L4LlHZi_f/w147-h200/Front%20Cover_PNG.webp" width="147" /></a></div> L'auteure déclare avoir été inspirée par l'essai de Mark Sameth, <a href="https://www.rabbimarksameth.com/" target="_blank"><i>The Name</i></a>, "Le Nom", <i>HaShem</i>, et l'expression hébraïque apparaît à maintes reprises dans le roman, ainsi que son identité avec le nom de Moïse, retourné.<br /><br /> Trussoni n'est ni hébraïsante, ni conceptrice d'énigmes sophistiquées. Les énigmes de son livre sont dues à des spécialistes, et la principale, un cercle magique qu'Abraham Aboulafia aurait créé au XIII<sup>e</sup> siècle, est l'oeuvre d'un certain Dimitris Lazarou, bien nommé puisque le cercle aurait le pouvoir de ressusciter les morts...<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/s413/hayyim.PNG"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="413" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/w320-h319/hayyim.PNG" width="320" /><br /></a></div><br /> Pour cela, il faut compléter le diagramme avec 6 lettres, à inscrire dans les petits cercles au centre. Mike Brink découvre que les carrés blancs et noirs du pourtour sont du code binaire, donnant deux fois les nombres 15, 3,
27, 39, 63, 51, auxquels correspondent sur le cercle de 72 lettres
hébraïques HY GM HW, soit "Elle aussi Lui".<br /><br /> Je n'ai d'abord pas cherché à déchiffrer exactement les 72 lettres, car diverses confusions sont possibles. J'ai juste constaté qu'elles ne semblaient pas livrer de message cohérent. Et puis en fin d'écriture du précédent billet je me suis avisé qu'au début du roman figure une autre version du diagramme,
supposée être une reproduction faite de mémoire. Il n'y figure
pas les carrés blancs et noirs du pourtour, et la couronne intérieure ne
compte que 45 lettres, et non 72.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s155/%C3%A7by.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="102" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s1600/%C3%A7by.PNG" width="102" /></a></div> Les 45 lettres forment 17 groupes de 1 à 4 lettres, la plupart dénués de signification, excepté le 7<sup>e</sup>, avec aux rangs 32-33-34 les lettres <span style="font-family: times; font-size: medium;">יבצ</span>, soit ÇBY, <i>tsevi </i>(ou <i>zwi</i>), "cerf", dont l'atbash est H<u>S</u>M, <i>HaShem</i>, "Le Nom", désignation de YHWH.<br /> Les rangs ne sont pas indifférents, car YHWH (<i>HaShem</i>, "Le Nom") est codé sur le cercle aux rangs 3-15-51-63, moyenne 33, comme les rangs 32-33-34 de ÇBY.<br /> A noter que la lecture est ici contraire à celle du réel mot hébreu <span style="font-family: times; font-size: medium;">צ</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">ב</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">י</span>, à lire de droite à gauche, mais les rangs imposent cette inversion. Il n'est d'ailleurs pas assuré que ma lecture soit la bonne, car la lettre <i>Bet</i>, <span style="font-family: times; font-size: large;"><b>ב</b></span>, ressemble fort à la lettre <i>Kaf</i>, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: large;"><b>כ</b></span></span>. Seul Lazarou pourrait indiquer quelle lettre il a écrite, s'il a pensé au mot <span style="font-family: times; font-size: medium;">צ</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">ב</span><span style="font-family: times; font-size: medium;">י</span>, s'il en connaissait l'atbash, si sa position était calculée...<br />...de même le "centre" du cercle en 33, car, selon <a href="https://zionkabbalah.com/tag/33/" target="_blank">Samuel</a>,<br /><blockquote>33 est la guematria de la racine « Gal », <span style="font-family: times; font-size: medium;">גל</span>, liée à la délivrance, au dévoilement, à ce qui tourne (roue, cycle…).</blockquote> Le web connaît plusieurs Dimitris Lazarou, je ne sais quel est le bon. J'ai écrit à Danielle Trussoni qui n'a pas répondu. C'est peut-être elle qui a effacé certaines des lettres du diagramme du début, ceci au moins était à sa portée.<br /> Il n'est pas sûr que Lazarou l'ait informée que son codage utilisait la même symétrie que l'Etoile de David, ce qui n'est pas mentionné dans le roman.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAgBk2qHes8lP1FWnljVro1WWXTiEmCt3HexXVpdOJ5eoAqz8zt9M9Z1Kx-SFTttx91WOCHJru-fVhL2oF8NDRCgGsr15LVYD7WFj01llRQYR7mwORE_MpahZsjdbpt374EagV3I4V-R9oh06xg_gSWSJTtK2SXwmhYE6DOrx3MlTPLomcXmlX54oE9dfz/s243/GM.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="243" data-original-width="241" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAgBk2qHes8lP1FWnljVro1WWXTiEmCt3HexXVpdOJ5eoAqz8zt9M9Z1Kx-SFTttx91WOCHJru-fVhL2oF8NDRCgGsr15LVYD7WFj01llRQYR7mwORE_MpahZsjdbpt374EagV3I4V-R9oh06xg_gSWSJTtK2SXwmhYE6DOrx3MlTPLomcXmlX54oE9dfz/s1600/GM.PNG" width="241" /></a></div><br /> Etudier plus précisément les 72 lettres du cercle m'a d'ailleurs conduit à penser que le codage binaire n'était pas indispensable. Certaines lettres hébraïques ont deux formes, une normale, et une autre spéciale lorsque la lettre achève un mot. Sur les 72 lettres, une seule est une lettre finale, un <i>Mem</i>, ainsi le chercheur peut comprendre qu'elle est l'une des 6 lettres à trouver, et déterminer quelles sont les autres selon l'Etoile de David.<br /> En la fin est le commencement, formule clé dans cette affaire révélant que le Tétragramme doit être lu en commençant par la fin. Une autre curiosité du roman est que Gaston LaMoriette (GLM, évidente allusion au GoLeM) a tenté d'utiliser le diagramme pour ressusciter sa fille, mais l'expérience a tourné à la catastrophe parce qu'il avait écrit à rebours le mot au centre du cercle d'Aboulafia, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: large;">חיים</span></span>, <i><u>h</u>ayyim</i>, "vie", pour une raison absurde (le texte d'Aboulafia aurait été écrit en boustrophédon).<br />
<br /> J'ai d'autres exemples de bizarreries liées au jeu ÇBY-H<u>S</u>M. L'an dernier j'ai relu <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/04/onomastique-5.html" target="_blank">un roman</a> de Glenn Cooper, <i>Le testament des Templiers</i> (2011), et ai été frappé par une coquille.<br /> Tsevi, "cerf", qui a différentes translittérations, est aussi un prénom. Un des personnages du roman se nomme Zvi Alon. Il devient page 201 Zvi
Mon.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_TY9SVVQlXec-04HmlQbBPwiPn5_fmc2zc3AnGchqANd37m3EW9asXu1yiPMlBImqFMIVe2qI5XIBloNqpU085WowVAv6Dd3qJ8AJIxWnVSrJfQFwD8tHLAQgcWs-BT9FPqw8ypqyKWsfwqtzSg1N4OJ4W5zoVFOQLUrWa0Xz3RVcwkaBBUZ9Czfd6w/s693/Num%C3%A9risation_20220420.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="197" data-original-width="693" height="91" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_TY9SVVQlXec-04HmlQbBPwiPn5_fmc2zc3AnGchqANd37m3EW9asXu1yiPMlBImqFMIVe2qI5XIBloNqpU085WowVAv6Dd3qJ8AJIxWnVSrJfQFwD8tHLAQgcWs-BT9FPqw8ypqyKWsfwqtzSg1N4OJ4W5zoVFOQLUrWa0Xz3RVcwkaBBUZ9Czfd6w/s320/Num%C3%A9risation_20220420.jpg" width="320" /></a></div><br /> "M" au lieu de "Al", c'est une erreur typique de reconnaissance OCR. Quoi qu'il en soit, je précise que mon exemplaire est le <b>Pocket</b> n° 14589, tirage de mars 2014.<br /> Ainsi le nom Alon ("chêne") devient MON, retournement de NOM, tandis que le prénom <i>zvi</i> donne l'atbash <i>HaShem</i>, "Le Nom", devenant "Moïse" par retournement.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh73sFG_BYfq1y9t_FiM6wEAomtn7yrI5iTl3vOR-NqYHtWHiZ1M-VAIvzFakRFH9kRkCIi8xUNRPieMFBxk5DzByPLmWkqccy7UA9rAEPcSSrJXbOlaY3QnkqrkwetzII0BWrmwfAeGDr0H0cmFQrFh0lQaqOEtpSRq3gYkiZWNVV7Fm34PJrk8bxFWeT_/s250/lascaux4.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="176" data-original-width="250" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh73sFG_BYfq1y9t_FiM6wEAomtn7yrI5iTl3vOR-NqYHtWHiZ1M-VAIvzFakRFH9kRkCIi8xUNRPieMFBxk5DzByPLmWkqccy7UA9rAEPcSSrJXbOlaY3QnkqrkwetzII0BWrmwfAeGDr0H0cmFQrFh0lQaqOEtpSRq3gYkiZWNVV7Fm34PJrk8bxFWeT_/w200-h141/lascaux4.jpg" width="200" /></a></div> L'intrigue du roman concerne une recette d'immortalité, ou du moins d'extrême longévité. Ce secret est détenu dans une grotte ornée de peintures pariétales, dont des cerfs.<br />
<br /> Une autre erreur en début d'année a touché le mot français "Cerf", mais il me faut d'abord revenir à ce qui m'a conduit au jeu ÇBY-H<u>S</u>M, la nouvelle <i>La mort et la boussole</i> de Borges (1942).<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaXOTnBbez75lURhbmFtWai_GA9yw9GvJDDB-8zjpCnp6qhgGMms8L4DrCm9fCw7C-Td3qzhktubPkJxrLJOKffU-ZaMg-aEGyzg9wI5Y-rlto5pOZROTRWU9pgtwCTBem11557X4UhXlOFByfmmiGNE2FXFjSruDB07e0QxmTHhFeIUjlkz1r40Yaog/s1136/6674759193.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1136" data-original-width="800" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaXOTnBbez75lURhbmFtWai_GA9yw9GvJDDB-8zjpCnp6qhgGMms8L4DrCm9fCw7C-Td3qzhktubPkJxrLJOKffU-ZaMg-aEGyzg9wI5Y-rlto5pOZROTRWU9pgtwCTBem11557X4UhXlOFByfmmiGNE2FXFjSruDB07e0QxmTHhFeIUjlkz1r40Yaog/w141-h200/6674759193.jpg" width="141" /></a></div> Borges a indiqué que la ville où se déroule le récit était Buenos Aires, et divers lieux et personnages sont identifiables. Il y est question des bordels, et avant-guerre l'Argentine était dominée par le réseau de proxénètes <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Zwi_Migdal" target="_blank">Zwi Migdal</a>, si florissant qu'un bordel était pour tous un <i>zwi migdal</i>. Le nom pourrait venir d'un des membres fondateurs, c'est fort incertain, en tout cas les clients faisaient des jeux grivois sur les deux mots, signifiant "cerf" et "tour".<br /> L'inspecteur Erik Lönnrot est conduit à soupçonner qu'une série mystique d'assassinats frappe la ville, commandée par Le Nom, le Tétragramme JHVH. Trois meurtres ont eu lieu au Nord, à l'Ouest, et à l'Est de la ville, dans les nuits du 3 au 4 de mois consécutifs, et Lönnrot compte déjouer le 4<sup>e</sup> meurtre en devançant l'assassin au lieu complémentaire au Sud, mais il y tombe sur son ennemi Red Scharlach qui avait monté ce plan pour le tuer.<br /> Cette dernière mort a lieu dans le mirador d'une villa, tandis que le premier était dans un hôtel en forme de tour, deux tours donc pour cet axe vertical, et l'hôtel est dit avoir "l'apparence générale d'une maison close", en espagnol<br /><blockquote>y la apariencia general de una casa mala</blockquote>et une réorganisation de ces mots livre<br /><blockquote>una casa Mala Y General De Apariencia La</blockquote><i>una casa MYGDAL</i>, une maison <i>migdal</i>, un bordel...<br />
<br /> C'est "Le Nom", expression revenant à maintes reprises, qui commanderait les meurtres, or <i>zwi </i>est l'atbash de <i>HaShem</i>, "Le Nom". Le mot <i>shem</i> est l'un des seuls mots hébraïques apparaissant dans la nouvelle.<br /> Les initiales des victimes forment MYGDAEL, à condition de les lire à l'hébraïque, de droite à gauche.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq_rQARAmk7Dbg3Y8aCgWqn0g2TIB-ArpfhGF1B3FfsDcGrq7aCKiOB1YrMX6UtdEY9VuM5zc1TRCcnnh4CXZzZgxLLqgHfiG5qg3RpcjtKohJyOjgbqHpoTpUGQ3tlFNuHIRKLPa1hlzyrgpHHz74050G3uo8CZg49pSq07aYPo9-rxAsCepE_Skgjd3r/s268/YAGL.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="263" data-original-width="268" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq_rQARAmk7Dbg3Y8aCgWqn0g2TIB-ArpfhGF1B3FfsDcGrq7aCKiOB1YrMX6UtdEY9VuM5zc1TRCcnnh4CXZzZgxLLqgHfiG5qg3RpcjtKohJyOjgbqHpoTpUGQ3tlFNuHIRKLPa1hlzyrgpHHz74050G3uo8CZg49pSq07aYPo9-rxAsCepE_Skgjd3r/s1600/YAGL.PNG" width="268" /></a></div><br /> J'ai modifié cette image donnée déjà à plusieurs reprises car trois nouvelles découvertes ont eu lieu ces derniers jours.<br /> La page Wikipedia <a href="https://he-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/%D7%99%D7%94%D7%95%D7%94?_x_tr_sl=iw&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc" target="_blank">YHWH</a> en hébreu mentionne la nouvelle de Borges, et m'a appris que "boussole" se dit en hébreu <i>matspen</i>, MÇPN (en bleu ci-dessus), dont l'atbash est YHWT, ou JHVT, selon la translittération de Borges. Certes ça ne marche que pour les trois premiers cas, mais l'affaire du Nom est un leurre pour attirer Lönnrot dans la villa au Sud, et lorsqu'il y trouve Scharlach dans le mirador il lui demande:<br /><blockquote>
— Vous aussi, Scharlach, vous cherchez le Nom Secret ?<br />
— Non, dit Scharlach, je cherche Erik Lönnrot.<br /></blockquote> La dernière lettre du nom Lönnrot est bien un T, un <i>Teth</i> dans sa transcription hébraïque. Scharlach est aussi appelé Dandy Red Scharlach, dont les initiales DRS forment en hébreu le verbe <i>darash</i>, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">דּרשׁ</span></span>, "chercher", le <i>Sander & Trenel</i> signalant notamment "chercher YHWH":<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBYmSLcMMOd2X5fDJFhByKuoEVjCfDi4mwjfkTmk7Ta9EmPrNxisjp95hYJ7zM8HUm5rGQpPt99H_EomH3KFEe_AyZ9xvcjPBJykIQKwsLjJ5hIp55MBUKhj1nqQRqgNHWmgXyb2jyAyN_FFStwtsLGDTd2o7td2dISQ0w73SFREwKzMABeTKuZK2ZTb1Q/s242/DRS.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="98" data-original-width="242" height="98" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBYmSLcMMOd2X5fDJFhByKuoEVjCfDi4mwjfkTmk7Ta9EmPrNxisjp95hYJ7zM8HUm5rGQpPt99H_EomH3KFEe_AyZ9xvcjPBJykIQKwsLjJ5hIp55MBUKhj1nqQRqgNHWmgXyb2jyAyN_FFStwtsLGDTd2o7td2dISQ0w73SFREwKzMABeTKuZK2ZTb1Q/s1600/DRS.PNG" width="242" /></a></div><br /> La forme YY ci-dessus est une autre façon de désigner le Tétragramme, qui n'est écrit pleinement dans le <i>Sander & Trenel</i> qu'à la rubrique YHWH.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinQ9yAPRVSiRGS-l92VFk0lOvR4s5sr9wGQ2c1CS-wyXeFUJe0jfBwIEndlL1UkZZ1hqlDl4h9j2yyI-b5a39AvGAU4vG_xQp2qg2fZsvqyJcPjdQP9PK3qeEtxfeZrewS7KObs0Im4BPz/s1600/mygdael.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinQ9yAPRVSiRGS-l92VFk0lOvR4s5sr9wGQ2c1CS-wyXeFUJe0jfBwIEndlL1UkZZ1hqlDl4h9j2yyI-b5a39AvGAU4vG_xQp2qg2fZsvqyJcPjdQP9PK3qeEtxfeZrewS7KObs0Im4BPz/s1600/mygdael.PNG" /></a></div>
J'ai inclus ci-dessus la citation de Job, <i>ani edrosh el-El</i>, car j'avais pointé que la succession des crimes dessinait quelque chose rappelant la lettre <i>Lamed</i>, <span style="font-family: times; font-size: medium;">ל</span>, la seule lettre possédant un jambage supérieur en hébreu, appelé pour cette raison "la tour". C'est une préposition, "à", "vers", seule ou sous la forme AL-, homonyme de <i>El</i>, "Dieu". Ainsi les initiales des protagonistes essentiels de la nouvelle, DRS AL, pourraient signifier "chercher Dieu" (Erik s'écrit en hébreu ARYQ, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;"> אריק</span></span>).<br />
<br /> Le récent mot <i>matspen</i>, "boussole", est issu de la racine ÇPN, <i>tsafan</i>, dont le sens principal est "cacher", <i>tsafon</i> désignant le "Nord", "pays caché". Il y a une occurrence biblique du mot <a href="https://saintebible.com/hebrew/4710.htm" target="_blank">MÇPN</a>, compris comme "chose cachée".<br /> <i>Lönnrot</i> est en suédois "orme rouge", mais le préfixe <i>lönn</i>- exprime l'idée de "secret".<br /><div style="margin-left: 40px;">
note du 7/10: je découvre en explorant le site de phrère Sam qu'<a href="https://zionkabbalah.com/2020/02/01/laimant/" target="_blank">un post</a> de quelques lignes y donne l'hébreu <i>matspen</i>, "boussole", en relation avec les mots hébreu <i>tsevi</i>, "gazelle" (ou "cerf") et <i>magnet</i>, "aimant" (en hébreu moderne). Il y cite <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Aimant#%C3%89tymologie" target="_blank">Wikipedia</a>:<br /></div><blockquote style="margin-left: 40px;">
Le mot « Aimant » est, comme le mot diamant, dérivé du grec ancien ἀδάμας, « Adámas » (« fer particulièrement dur ou diamant »)</blockquote><div style="margin-left: 40px;"> J'ai commenté ailleurs que les gnostiques grecs voyaient dans les 4 lettres ADAM les 4 points cardinaux, et que j'y ai vu pour ma part une équivalence avec Unus Mundus, de même que MIDI ou DIAM (mon billet suivant est précisément <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/le-diam-est-leternel.html" target="_blank"><i>Le diam est l'Eternel</i></a>), ou encore DAIM (<a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/08/tsevi-la-suite.html" target="_blank"><i>Tsevi, la suite</i></a>).<br /></div>
<br /> J'ai appris que, dans la langue de Borges, la translittération du <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Tetragr%C3%A1maton" target="_blank">Tétragramme</a> est Yavé.<br />
<blockquote>
Para transcribir el Tetragrámaton en español se recomienda y se preferencia <i><b>Yavé</b></i>; </blockquote> Il est ainsi notable que les deux premières victimes, les seuls morts réels, sont Yarmolinsky et Azevedo, correspondant à l'articulation des deux premières lettres du Nom.<br /> Une possibilité est offerte par le troisième cas. Un certain Ginzberg (ou Ginsburg) a téléphoné à la police pour dire qu'il avait des informations sur les premiers meurtres. La police découvre qu'il vient d'être enlevé, et que son nom était plutôt Gryphius. <i>Gimel</i> est la 3<sup>e</sup> lettre de l'alphabet hébraïque, ainsi que le nombre 3. Les deux G de ce personnage double pourraient donner la somme 6, et la 6<sup>e</sup> lettre est <i>Waw</i>, le W ou V du Tétragramme.<br /> Enfin le E final de Yavé pourrait être l'initiale d'Erik. Ses deux initiales forment EL, "Dieu" en hébreu, "lui" en espagnol. Le plus célèbre Lönnrot est Elias, forme grécisée d'Elie, Elyahu, nom doublement théophore, "Dieu est YHWH".<br />
<br /> <i>Le maître des énigmes</i> m'a permis d'envisager un rebond à une ancienne constatation. La première victime est trouvée morte à côté d'une porte, la seconde sur le seuil d'une boutique.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIbScjdPQTbG3w9Kaz0Nh7Ra_ok2xT-_X9wj1rrPM0LKyKHDg43tt89LqxDB3kkqYd6j68u221y7jfXManiTTGBYCWMC19_Q9W2SawMsztkEZvb_IPAM80Fxbfi2WDu3qkT5RFuADTpeOs/s1600-h/muerte.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5272296672057620626" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIbScjdPQTbG3w9Kaz0Nh7Ra_ok2xT-_X9wj1rrPM0LKyKHDg43tt89LqxDB3kkqYd6j68u221y7jfXManiTTGBYCWMC19_Q9W2SawMsztkEZvb_IPAM80Fxbfi2WDu3qkT5RFuADTpeOs/s200/muerte.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 137px;" /></a> C'est du marchepied d'une voiture qu'un des hommes ayant enlevé Ginzberg-Gryphius a tracé le dernier message sur la lettre du Nom. Enfin un paragraphe entier est consacré au portail de la villa où Lönnrot va mourir, portail au premier plan d'une couverture d'une édition de la nouvelle.<br /> Je m'étais demandé si toutes ces portes invitaient à penser à la 4<sup>e</sup> lettre de l'alphabet hébraïque, <i>Daleth</i>, signifiant "porte", forme de <i>dal</i>, DL, "porte".<br /> Le roman de Trussoni m'a rappelé que <i>gam</i>, GM, signifie "aussi", ainsi MGDL, "tour", pourrait livrer GM DL, "aussi porte".<br />
<br /> Revoir écrit <i>brùjula</i>, "boussole", me rappelle que Lönnrot reçoit une lettre signée Baruj Spinoza prophétisant que la mort de Gryphius est la dernière, car les lieux des crimes forment un parfait triangle équilatéral. Dans le texte original, <i>Baruj</i> est écrit en italique, la raison m'en semblant être l'écho avec <i>brùjula</i>.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOoDdSDzQD-XdmVOseCcVR28h7jgTpd0FrtBkioF4cP-Gg_YtB-Hz-sLhDqryq0SGxhGFHftQuBs4ggCQsIzFo3mgXiLsmyM5hzzZm4IzTTktJO4ZNmyVjZAPB5bx0SW90CCfiwAT3fTzXi3YWt1f34VOA0Cp9zCev5NtYQXsHw_n1csHK4ZTpWjtuqxe-/s185/baruch.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="185" data-original-width="183" height="185" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOoDdSDzQD-XdmVOseCcVR28h7jgTpd0FrtBkioF4cP-Gg_YtB-Hz-sLhDqryq0SGxhGFHftQuBs4ggCQsIzFo3mgXiLsmyM5hzzZm4IzTTktJO4ZNmyVjZAPB5bx0SW90CCfiwAT3fTzXi3YWt1f34VOA0Cp9zCev5NtYQXsHw_n1csHK4ZTpWjtuqxe-/s1600/baruch.PNG" width="183" /></a></div> La boussole devrait inciter à penser qu'un des points cardinaux est absent, et le prénom Baruch, "béni", est particulièrement associé à Dieu, avec notamment la formule <i>baruch HaShem</i>, "béni soit Le Nom" (le Tétragramme, YHWH), ci-contre sur un teeshirt.<br />
<br /> Je ne sais si tout ou partie de cette approche hébraïque de la nouvelle de Borges résulte d'intentions de l'auteur, ou de son ami kabbaliste Alejandro Schulz, plus connu sous le pseudo Xul Solar.<br /> Enfin, après ces rappels, je peux en venir à ce qui s'est passé le <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/de-la-tour-laulne.html" target="_blank">11 janvier</a> dernier.<br /> L'une des pistes adjacentes essentielles est Ellery Queen, et surtour Fred Dannay, l'âme pensante de la signature Queen. Dannay a probablement été le premier non-hispanisant à avoir lu la nouvelle de Borges, vers 1946, son collaborateur Anthony Boucher lui en ayant fait une traduction pour la revue EQMM. Dannay a refusé de la publier, je pense parce que son sujet était étonnamment proche du roman qu'il avait alors en préparation: un criminel avait besoin pour mener à bien son plan d'y faire participer le détective Ellery, en l'orientant vers une piste métaphysique par divers indices, dont le Tétragramme YHWH.<br /> Ce 11 janvier, il m'était venu que Dannay avait peut-être dès 1932 fait allusion au Tétragramme, dans un roman où les derniers rejetons de la famille Hatter étaient John et William, JH et WH. J'étais parti ensuite en balade, avec un livre que je lis quand le terrain ou mon esprit s'y prête.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgny0CMyBpMyKG23pBmJc49UNEwz3vsbonDSB5r8lL3qFFwnVJIpli6iSn7DIu18P06OFPBPH8eMvKPpkLoafZtBodQMPLQaH3aLaH-IUEUj22-yO0bGXmybTobTXiCdk4Fco476XQjRou7sovjYwlbPh3YeVHwqf4YsU6bkpnS_QToBkJkGsgD1Vraxwoo/s500/9780930330538-fr.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="302" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgny0CMyBpMyKG23pBmJc49UNEwz3vsbonDSB5r8lL3qFFwnVJIpli6iSn7DIu18P06OFPBPH8eMvKPpkLoafZtBodQMPLQaH3aLaH-IUEUj22-yO0bGXmybTobTXiCdk4Fco476XQjRou7sovjYwlbPh3YeVHwqf4YsU6bkpnS_QToBkJkGsgD1Vraxwoo/w121-h200/9780930330538-fr.jpg" width="121" /></a></div> Le tout récent rappel du roman de 1932 m'avait fait me souvenir qu'une de ses particularités était un meurtre commis avec une mandoline, or les initiales des victimes de Borges, MYDAGEL, rappellent aussi <i>amygdalê</i>, "amande" en grec. Je m'étais dit que la mandoline devait probablement son nom à sa caisse en forme d'amande, <i>Mandel</i> en allemand.<br /> Je m'étais promis de le vérifier en rentrant à la maison, et étais revenu à mon livre, découvrant avec stupéfaction le nom Mandel en tête du marque-page que j'utilisais, une demi-page issue de la bibliographie d'une thèse de physique quantique autrichienne, échue par hasard entre mes mains. J'en utilisais les versos vierges, car je n'entends rien à la physique quantique. <br /> La première référence concernait L. Mandel, la septième A. Migdall, alors que je venais d'associer
"mandol(ine)" à "(a)mygdale". Depuis plus de 20 ans
que je connais les Zwi Migdal, je n'avais encore jamais vu de personne portant ce
nom Migdal(l).<br /> De retour à la maison, une recherche me permit de trouver la thèse de doctorat et d'en télécharger l'entièreté <a href="https://arxiv.org/abs/quant-ph/0103057" target="_blank">ici</a>, et voici le début de la page 76 concernée:<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMbZiTu1mPtC4hTEn8IgOychAb4Qb5CMkFHu-i_i52eY3xGggdeIvk2wRa0TNF3PcHpF8cze3ZtEbFlVa38B2PKhGSfmODaLIe1RS32JkNYmYxk66qItxafPXBv36a71LcvVuLphsXxW3Umv9mumLT-0sbPbr99HMaFVBgNRi0HjTwUDNMmoZAxW6mwA/s574/Christoph%20Simon.PNG"><img border="0" data-original-height="358" data-original-width="574" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMbZiTu1mPtC4hTEn8IgOychAb4Qb5CMkFHu-i_i52eY3xGggdeIvk2wRa0TNF3PcHpF8cze3ZtEbFlVa38B2PKhGSfmODaLIe1RS32JkNYmYxk66qItxafPXBv36a71LcvVuLphsXxW3Umv9mumLT-0sbPbr99HMaFVBgNRi0HjTwUDNMmoZAxW6mwA/w400-h250/Christoph%20Simon.PNG" width="400" /></a></div><br /> Ma demi-feuille s'arrêtait à la référence [69], et j'avais douté de ma raison en voyant ensuite [70] N.J. Cerf, car <i>zwi</i>
signifie "cerf". Etonnamment, ce Cerf n'est pas à sa place dans
cette liste respectant l'ordre alphabétique des patronymes, et j'avais remarqué qu'il aurait dû occuper la référence [26], 26 étant la gématrie de YHWH, "Le Nom". <br /> Après avoir publié les 3 et 6 juillet les billets où j'annonçais que ma vie s'arrêterait idéalement à 75 ans, je ne sais quelle manipulation m'a mené à une page du site <i>sod1820</i> (<a href="https://sod1820.co.il/category/%D7%AA%D7%99%D7%A2%D7%95%D7%93-%D7%90%D7%99%D7%A8%D7%95%D7%A2%D7%99%D7%9D/" target="_blank">ici</a> en hébreu, <a href="https://sod1820-co-il.translate.goog/category/%D7%AA%D7%99%D7%A2%D7%95%D7%93-%D7%90%D7%99%D7%A8%D7%95%D7%A2%D7%99%D7%9D/?_x_tr_sl=iw&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc" target="_blank">là</a> "traduit" par Google), qui m'a fait ajouter cette note au billet du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/2le-noir-lamour-la-mort-le-blanc-la.html" target="_blank">6 juillet</a>:<br /><div style="margin-left: 40px;">
Note du 10/7: j'apprends, en cherchant autre chose, que "coïncidence" se dit en hébreu "<span style="font-size: medium;"><a href="https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q="צירוף+מקרים+"" target="_blank"><span style="font-family: times;">צירוף מקרים</span></a></span>", <i>tserouf miqrim</i>, "réunion d'événements", de même valeur 776 que "soixante-quinze", "<span style="font-family: times; font-size: medium;">שבעים וחמש</span>".<br />J'apprends par la même occasion que "<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times;">צירוף</span></span>" seul, qui s'écrit aussi "<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times;">צרוף</span></span>", "anagramme" pour les kabbalistes, a pour <a href="https://en.wiktionary.org/wiki/%D7%A6%D7%99%D7%A8%D7%95%D7%A3" target="_blank">autre sens</a> "expression grammaticale".<br /></div>
<br /> Le site <i>sod1820</i> doit son nom à ce que 1820 serait un nombre particulièrement "divin", c'est par exemple le produit de la valeur du Tétragramme, 26, par celle 70 du mot <i>sod</i>, "secret", SWD ([70] N.J. Cerf aurait dû être [26]). <a href="https://www.dafyomi.co.il/general/info/torahau/torah_numerology.php?d=16" target="_blank">Cette page</a> en anglais donne quelques relations sur ce nombre 1820, certaines sont séduisantes, d'autres sont forcées.<br /> Ces sites sont exploités par des fondamentalistes pour lesquels la Tora est l'oeuvre de Dieu, et qui s'efforcent donc d'en démontrer la nécessaire perfection. Il est pourtant évident pour chaque être doué de raison que la Tora est un texte historique, aux multiples remaniements au cours des siècles, et pour un mécréant comme moi (un "mec créant" comme dit <a href="https://zionkabbalah.com/category/nouvelletorah/" target="_blank">Samuel</a>), si l'on y trouve des curiosités remarquables, et il y en a, comme la généalogie patriarcale abordée dans le précédent billet, on en trouve ailleurs, dans des textes sacrés d'autres religions ainsi que dans des textes profanes, et mon humble avis est qu'il faut chercher une origine commune à ces curiosités.<br /><br /> Le secret <i>sod</i> me fait penser que le secret du cryptogramme du <i>Maître des énigmes</i> réside dans l'Etoile de David, dans le texte original <i>Star of David</i>, <i>SOD</i>.<br /><br /> Je pense aussi à ce que Ricardou appelait la "maladie chronique". Il m'a fallu aligner des tas de phrases pour exprimer successivement ce qui forme un tout dans ma tête, et même une forme condensée ne rend pas compte de cette simultanéité:<br />- <i>zwi migdal</i> JHVH MYGDAEL chez Borges;<br />- Zvi Mon chez Glenn Cooper;<br />- Migdall Cerf dans la thèse;<br />- <i>tsevi</i> HWHY chez Trussoni.<br /><br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4poIp0gM9TO5OXEPe0460SPSd2icj2J3QSSNS7wm4ZSdgNiaHKVR998-JdtY4o-7k_kyhOdzFz55ZAbW_iGBB01hYdNVEMSDs7dh3eBZsHAPn-wUmfKoWku-deZufVAtNJ8gfmCsATTx9/s1600-h/jhwhdeutsch.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5262317629222380770" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4poIp0gM9TO5OXEPe0460SPSd2icj2J3QSSNS7wm4ZSdgNiaHKVR998-JdtY4o-7k_kyhOdzFz55ZAbW_iGBB01hYdNVEMSDs7dh3eBZsHAPn-wUmfKoWku-deZufVAtNJ8gfmCsATTx9/s200/jhwhdeutsch.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 160px; margin: 5px 0px 2px 8px; width: 100px;" /></a> Et de multiples autres coïncidences sont liées à ces cas. Je pense ainsi que Dannay a publié en 1963 <i>L'adversaire</i>, une autre série de meurtres commandés par le Tétragramme. Sur cette édition allemande qui vend la mèche en couverture, les lettres W et H à droite sont interverties.<br /><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh454m55BZ2Sc-hfxbUQWERfzhgr0EzM_MJii2TWmEi0vJp3tbRb0nHkRsGddTwEHXLRsol6qoNU1R7I3icZcvexh1DaISvUbX18m1-Uz_HA-3F2rc1vYsz9-AVei4SugeXpN5xg7BS8E7aprrFEhGl5ej1ZsP0qVd-rdIQsyOSfSShqLUbN4kqWfkaApTp/s231/yhz.PNG" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="135" data-original-width="231" height="68" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh454m55BZ2Sc-hfxbUQWERfzhgr0EzM_MJii2TWmEi0vJp3tbRb0nHkRsGddTwEHXLRsol6qoNU1R7I3icZcvexh1DaISvUbX18m1-Uz_HA-3F2rc1vYsz9-AVei4SugeXpN5xg7BS8E7aprrFEhGl5ej1ZsP0qVd-rdIQsyOSfSShqLUbN4kqWfkaApTp/w116-h68/yhz.PNG" width="116" /></a></div> Je pense encore que j'ai découvert <i>Le maître des énigmes</i> juste après avoir trouvé une erreur asssez impensable sur les lettres YHW dans un <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/2le-noir-lamour-la-mort-le-blanc-la.html" target="_blank">roman</a> de Villemot.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbPiC4SjRDPy7rM_AYhgxb2Am3v5tXIP_mVbgXvo9YxobouUnaCwfZMUn6UerJ0f9RfS9t0Br696DC6kihWRu1r2bMrwaSqItkIJNLZUo8AJgKuvaQVGD3twmSiZUzxYAUkuTjQnHVX9I/s1600/YHWHmirror.PNG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbPiC4SjRDPy7rM_AYhgxb2Am3v5tXIP_mVbgXvo9YxobouUnaCwfZMUn6UerJ0f9RfS9t0Br696DC6kihWRu1r2bMrwaSqItkIJNLZUo8AJgKuvaQVGD3twmSiZUzxYAUkuTjQnHVX9I/s1600/YHWHmirror.PNG" /></a></div>
Je me souviens aussi de l'erreur incompréhensible de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2015/08/livre-bleu.html" target="_blank">la première édition</a> du <i>Livre de saphir</i>, de Sinoué, où les lettres du Tétragramme sont retournées latéralement, une à une (au centre d'une Etoile de David).<br /><br /> Je ne peux me résoudre à ne pas rappeler le pastiche d'Ellery Queen écrit par Narcejac en 1944. Alors qu'il ne pouvait ni connaître la nouvelle de Borges, où Red Scharlach attire dans un piège le flic qui a tué son frère, ni prévoir les romans yahvistes de Dannay, <i>Le mystère des ballons rouges</i> montre une série de meurtres destinée à mener dans un piège le flic qui a tué le frère du comploteur, flic qui est le sergent VELIE, anagramme de L-IEVE, "pour YHWH".<br /><br /> <a href="http://www.yeshshem.com/hebrew-letter-notariken.htm" target="_blank">Cette page</a> en anglais sur l'atbash m'a appris de nouvelles choses. Le premier mot de la Tora, <i>bereshit</i>, "au commencement", est l'un des plus commentés. Ici, il est remarqué que ses lettres BRA<u>S</u>Y<u>T</u> se réarrangent en A<u>T</u>B<u>S</u> RY, "atbash de RY", soit GM, "aussi", le mot ajouté au Tétragramme dans le cryptogramme du <i>Maître des énigmes</i>, j'imagine pour pouvoir former une Etoile de David.<br /> La page sur 1820 déjà signalée donne ce nombre pour valeur étendue de <i>bereshit</i>, et l'associe au 1820<span style="font-size: 12pt;"><sup>e</sup>
verset de la Tora, <i>Exode</i> 12,2, "Ce mois-ci sera pour vous le premier de tous les mois (...)", qui serait le premier verset important, car il énonce la première <i>mitswa</i>, la première prescription de la Loi.</span><br /> Or, pour le rédacteur de la page sur l'atbash, la plus belle application du procédé concerne ce mot <i>mitswa</i>, MÇWH, l'obéissance à la Loi unifiant le Monde Supérieur caché et le Monde inférieur révélé, car MÇ a pour atbash YH, la première partie du Tétragramme, dont la seconde partie WH est immédiate dans le mot MÇWH.<br />
<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicpQiZvSlc7bUA8-WWNAXQgPL4cfTrTpz9mSmzOtlGq0OtlIJAzLI1JG0Ik5lLZkEyzFpH4S8q9M9D-t1pG90ICEUk5PLtx12_W-fSHsADFrd3ZxmqsO_h31aK85YRoZrbk_iafgz4qnIkx9vVWCVRa9z3TdIoON74h6KhHnU5g5-RKN3URDS3aw7KKUlC/s500/9781906764241-fr.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="333" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicpQiZvSlc7bUA8-WWNAXQgPL4cfTrTpz9mSmzOtlGq0OtlIJAzLI1JG0Ik5lLZkEyzFpH4S8q9M9D-t1pG90ICEUk5PLtx12_W-fSHsADFrd3ZxmqsO_h31aK85YRoZrbk_iafgz4qnIkx9vVWCVRa9z3TdIoON74h6KhHnU5g5-RKN3URDS3aw7KKUlC/w133-h200/9781906764241-fr.jpg" width="133" /></a></div> A nouveau, je laisse quelques points en plan, et j'achève sur l'explicitation du titre de ce 384<sup>e</sup> billet, double jeu du type Zevi (autre orthographe du Messie de Smyrne) devenant <i>HaShem</i> par atbash, puis Moïse par retournement. Ainsi, dans notre alphabet,<br /><b><i>ave, rêvez !</i></b> donne par atbash<br />
<i><b>Zevi, vé ! va !</b></i> se retournant en<br /><b><i>ave, vivez !</i></b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiMn0_8cyJwQr3wxolt_0NkBjjlqa6_3epZ85P6pr-_lDn87E9rKBnmi-bouZ_J_19m9C0H5OEBXEBPCj5E0lzSrx0NmYjHFeLEmErs_3SLjMSL6Y-QwSOzV7LhFXIhObBGW1qpWZEEm-DK7Xzn_t_G8sSFnvsbkMaC8rqMRCEPJ-8KKEO8Z3mhUMGHIux/s100/Logo_Cerf.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="96" data-original-width="100" height="96" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiMn0_8cyJwQr3wxolt_0NkBjjlqa6_3epZ85P6pr-_lDn87E9rKBnmi-bouZ_J_19m9C0H5OEBXEBPCj5E0lzSrx0NmYjHFeLEmErs_3SLjMSL6Y-QwSOzV7LhFXIhObBGW1qpWZEEm-DK7Xzn_t_G8sSFnvsbkMaC8rqMRCEPJ-8KKEO8Z3mhUMGHIux/s1600/Logo_Cerf.jpg" width="100" /></a></div>Note du 31/7: Il me revient ce jour que Gershom Sholem a, entre autres, été <a href="https://www.editionsducerf.fr/librairie/auteurs/livres/5238/gershom-scholem" target="_blank">publié</a> par les <b>Editions du Cerf</b>.<br />
<br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-7421379020883417512023-07-16T10:20:00.054+02:002023-07-16T10:47:55.810+02:00si l'éon Napol existe il exagère<div style="text-align: right;">à Danielle & Michael<br /></div><br /><div align="justify">
L'an dernier, le 17 juillet, la publication du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/07/il-mit-le-mot-ame-dans-la-vie-mode.html" target="_blank">345<sup>e</sup> billet</a> de <i>Quaternité</i> faisait hommage à une formule de valeur 345 trouvée quelques jours plus tôt, ultime étape gouvernant un texte à contrainte, mais je n'avais pas alors rappelé tout ce que m'évoquait le nombre 345, présent notamment dans la chronologie des Patriarches, déjà évoquée à trois reprises, d'abord sur <i>Blogruz </i>en <a href="http://blogruz.blogspot.com/2008/04/quinte-et-sens.html" target="_blank">2008</a>, puis sur <i>Quaternité </i>en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/12/et-cetera.html" target="_blank">2010</a> et <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/06/deconcertante-quinte-essence.html" target="_blank">2019</a>.<br /><br />
Au plus bref la Tora, le Pentateuque, débute par la création du
monde et s'achève sur la mort de Moïse à 120 ans. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXuzJeREZIceRWPJTciWa0-4eYp0q_lIfq2t2PvWBVj1R804mE8cOBDxEGTdJOWcbe4mpWeFZoE4TKHckeVwClD7EVXiH9gAXuhc3aHxNFmj672m4o4RkjnGAeB1pp3MPj34jlNceMmLpq/s1600-h/pat+001.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5186112992693421186" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXuzJeREZIceRWPJTciWa0-4eYp0q_lIfq2t2PvWBVj1R804mE8cOBDxEGTdJOWcbe4mpWeFZoE4TKHckeVwClD7EVXiH9gAXuhc3aHxNFmj672m4o4RkjnGAeB1pp3MPj34jlNceMmLpq/s200/pat+001.jpg" style="cursor: hand; float: right; margin: 5px 0px 10px 10px;" /></a>Les durées de vie de tous ses
ancêtres paternels sont données çà et là, et j'ai eu la
curiosité d'additionner les âges de ces 26 patriarches d'Adam à Moïse, dont la somme 12600 ans est étonnamment ronde au vu de
l'hétérogénéité des nombres de la liste (cliquer ci-contre pour voir un
tableau réalisé jadis).<br />
Toujours au plus bref, j'ai comparé cette liste biblique à celle des règnes des rois
de Sumer, et constaté que l'âge le plus "babylonien" de la liste est les 600
ans de Sem.<br />
Sem mis à part, il reste 25 patriarches vivant en tout 12000 ans, soit une moyenne d'exactement 480 ans pour ces 25.<br />
600
et 480, ce sont 5 et 4 fois 120 ans, le dernier âge de la liste, celui
de Moïse demeuré dans la tradition juive l'âge idéal que seuls quelques
sages auraient ensuite atteint, mais jamais dépassé.<br />
Je me
suis demandé quel était le patriarche approchant au mieux la vie
moyenne de 480 ans, et c'est Eber, avec ses 464 ans, quatrième
patriarche après le Déluge.<br />
<br />
Ici
débutent les réelles bizarreries, car ces noms Sem et Eber ont en hébreu
des valeurs numériques traditionnelles, calculées en additionnant les
valeurs des lettres dans le système numéral alphabétique propre à cette
langue (mais apparu tardivement), et ces valeurs sont 340 et 272, soit 5 et 4 fois 68 (valeur du
mot <i><u>h</u>ayyim</i>, "vie").<br />
Selon une translittération immédiate dans notre alphabet, les noms originaux hébreux deviennent<br /><u>S</u>M = 300+40 = 340 et<br />OBR = 70+2+200 = 272,<br />
or,
selon la même translittération, les noms hébreux des nombres "cinq" et
"quatre" sont <u>H</u>M<u>S</u> et ARBO, et une même transformation permet d'obtenir
les noms précédents, en supprimant les lettres initiales, donnant M<u>S</u> et
RBO qu'il suffit de lire à rebours pour retrouver <u>S</u>M et OBR, les noms de
valeurs en rapport 5/4 des patriarches de vies en rapport 5/4...<br /><br /> Je donnais d'autres détails sur les billets précités, mais voici du neuf. A l'époque de ces recherches, en 1987, j'avais eu la curiosité d'examiner les différences des âges des 26 patriarches par rapport aux multiples de 120, et était parvenu à ceci: <br />- Sem et Moïse vivent des multiples exacts, 5 et 1 fois 120 ans,<br />- 12 patriarches ont des différences positives, cumulées à 345 ans (60×120 + 345);<br />- 12 patriarches ont des différences négatives, cumulées à 345 ans (39×120 <span>−</span> 345).<br /><br /> Aujourd'hui je vois que, 345 étant 2×120 + 105, on pourrait énoncer ces résultats<br />62×120 + 105 et<br />37×120 <span>−</span> 105, or le total des 26 âges est<br />12600 = 120 × 105.<br /><br /> En 1987 345 m'avait frappé en tant que valeur de Moïse, M<u>S</u>H, 26<sup>e</sup> patriarche, le seul personnage biblique ayant vécu 120 ans. S'il était obligatoire que les différences positives et négatives soient congrues modulo 120, il ne l'était pas qu'elles soient identiques, et immédiatement évocatrices.<br /> La tradition juive voit significative le don de la Tora à Moïse et la révélation de YHWH aux Hébreux lors de la 26<sup>e</sup> génération, car 26 est la valeur de YHWH, le Nom sacré qu'il est interdit de prononcer, auquel on se réfère par la formule "Le Nom", en hébreu <i>HaShem</i>, H<u>S</u>M, renversement de M<u>S</u>H, <i>Moshe</i>, Moïse.<br /> La révélation, c'est le Décalogue, les Dix Paroles en 620 lettres hébraïques, d'où le nom <i>Keter Tora</i>, "Couronne de la Tora", car <i>keter</i> est un mot de valeur 620, or il a été aussi vu ces égalités (en hébreu): <br />vingt-six = Dix Paroles = Couronne de la Tora (=1231).<br /><br /> C'est vers mai-juin 1987 que j'avais découvert les deux différences 345. Juste après, ou quelques jours plus tard, je me suis éveillé un matin à Paris avec une image en tête, deux 345 côte à côte.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhl-uKsTPSN69PZO1_tDmwI26YoOQKYSHDjnA_wLmnNQPgdc6n0roLFS12jpTk0NtMPpijgkL83Ocx79LBbiBZAaOtPZPgLQgISKMAdUHG7r6GBFiyJgFoapFd43nZF6B1WWq81vG-1y9cdghCGwgayNbPqSsJZY8kI_rpwlWgF4DZOZvkp6BVIYhowCXQ5/s921/345.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="723" data-original-width="921" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhl-uKsTPSN69PZO1_tDmwI26YoOQKYSHDjnA_wLmnNQPgdc6n0roLFS12jpTk0NtMPpijgkL83Ocx79LBbiBZAaOtPZPgLQgISKMAdUHG7r6GBFiyJgFoapFd43nZF6B1WWq81vG-1y9cdghCGwgayNbPqSsJZY8kI_rpwlWgF4DZOZvkp6BVIYhowCXQ5/s320/345.jpg" width="320" /></a></div><br /> Pas grand-chose à voir avec cette loco américaine qui m'a séduit en recherchant des images "345".<br /> Je ne peux aujourd'hui mieux préciser cette image que par "deux 345 côte à côte", et ne sais non plus si elle provenait d'un rêve ou d'un état hypnagogique. Tout ce que je peux dire est qu'elle m'avait marqué.<br /> Ce matin-là, j'imagine que j'étais allé faire des recherches à la BPI ou dans une autre bibliothèque. Je me déplaçais essentiellement à pied à Paris, et j'étais passé devant une assez importante librairie de la rue du Havre; il y avait un étal dehors, et deux casiers contigus affichaient, en gros, au-dessus des livres, "345" et "345". Peut-être était-ce "345 F", je ne sais plus, ni ce qu'étaient ces livres, 345 F étant un prix élevé en 87 où un poche coûtait environ 20 F.<br /><br /> J'avais apprécié la coïncidence à l'époque, mais il m'a fallu 36 ans avant d'en saisir la portée. Ce 9 juillet, en balade, j'y ai repensé, et le nom de la librairie m'a instantanément frappé, Veber ou Weber, et que ce soit un V ou un double V, V est le chiffre romain 5, et Eber est le 4<sup>e</sup> patriarche après le Déluge, celui dont la valeur est les 4/5<sup>es</sup> de celle de Sem, dont la vie est les 4/5<sup>es</sup> de celle de Sem, dont le nom est lié à "quatre" comme celui de Sem à "cinq".<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGrA7W-lZ_iKEtx_C9PBp1MNpJuDgGdMMD5LeY4NDqV2EK4uGjnq_Ah4_b4sMUZEHQtM9gBnHtTxAWxGAXVQUuZbC6oOCJMBNQ4BImr02v85Z7mq7FdbEgOl-dexGr2nFMJChQz4YqIjod/s1600/haddad-coincidences.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGrA7W-lZ_iKEtx_C9PBp1MNpJuDgGdMMD5LeY4NDqV2EK4uGjnq_Ah4_b4sMUZEHQtM9gBnHtTxAWxGAXVQUuZbC6oOCJMBNQ4BImr02v85Z7mq7FdbEgOl-dexGr2nFMJChQz4YqIjod/w135-h200/haddad-coincidences.jpg" width="135" /></a></div> Comment n'avais-je pu y penser à l'époque? Probablement parce que c'était une de ces "coïncidences exagérées" dont parle (verbeusement) Hubert Haddad, telle que je n'étais pas prêt alors à l'accepter.<br /><br /> De retour à la maison, je n'ai pas trouvé confirmation de l'existence de cette librairie Weber rue du Havre; je sais qu'elle a disparu depuis pas mal d'années. <br /> Il semble que c'était aussi un éditeur, ayant publié divers livres un peu connus (Duvignaud, Nelli, par exemple).<br /> Je passais souvent par là car le Passage du Havre était un lieu enchanteur de mon enfance. Mes parents y achetaient le café Mokarex, avec ses fameuses figurines en cadeaux, et il y avait un important magasin de modélisme, où mon frère et moi trouvions les avions Airfix ou Revell, notamment.<br /> Je me souviens que la librairie était sur le trottoir opposé de la sortie du Passage, rue du Havre, du côté de la rue St-Lazare, si bien qu'il fallait que je revinsse en arrière pour passer devant, à moins que j'eusse omis de passer par le Passage, dont l'entrée rue St-Lazare n'était guère apparente. Ainsi c'est peut-être parce que j'avais loupé cette entrée que j'étais passé devant la librairie Weber.<br /> Je crois encore me souvenir que le logo de la librairie mettait en valeur la lettre W.<br /> <br /> Je me rends compte en rédigeant ceci que "passage" et "Havre" peuvent être significatifs. Le patriarche Eber est l'ancêtre éponyme des Hébreux (Sem celui des Sémites), et son nom se prononce <i>'ever</i>, les Hébreux étant les <i>'ivrim</i>. La racine est le verbe <a href="https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-abar-5674-page-2.html#find" target="_blank"><i>'avar</i></a>, signifiant "passer", "traverser".<br /> La maquette préférée de mon frère (et de moi, mais c'est essentiellement lui qui l'avait montée) était le <i>Liberator</i> de la marque Revell. <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitBvG9NZET_YYSgPm7gjfr_YsY4N5-dA8YBPJkp6-GT_G9VT8tbSJA-8yYE8VNaHWl-FrF55uFvw83HLLsmx8TCA_XthkMtsfjZUgXDjjb5fY5LQ9g-4uA2_RgRH7Nk3dx9aOvc-Mjt3hvd5nUaSLn7SXUhmcctXYjFJFLAuleSpEnkyfwUuiw_xrkTMwY/s948/51774_rd.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="617" data-original-width="948" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitBvG9NZET_YYSgPm7gjfr_YsY4N5-dA8YBPJkp6-GT_G9VT8tbSJA-8yYE8VNaHWl-FrF55uFvw83HLLsmx8TCA_XthkMtsfjZUgXDjjb5fY5LQ9g-4uA2_RgRH7Nk3dx9aOvc-Mjt3hvd5nUaSLn7SXUhmcctXYjFJFLAuleSpEnkyfwUuiw_xrkTMwY/s320/51774_rd.png" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDBI8e4DCChKg-IXxhZRYPZM6saZZU9rUjvccfn67SpG6txHI5LYqQ3nN22FI4iUTH2zyBSEFUBA9gnCtrw2Fi0SoQVMiN_2iAAA_Lc4j9O8ImY2j9-B-JsmyioRESPsOFjoTZvChLmgx4xnRD92mSgEhDnbQSZRjyaecdsoiop-PM51GGYqn0Lcx3IAWK/s1000/A1G.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="731" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDBI8e4DCChKg-IXxhZRYPZM6saZZU9rUjvccfn67SpG6txHI5LYqQ3nN22FI4iUTH2zyBSEFUBA9gnCtrw2Fi0SoQVMiN_2iAAA_Lc4j9O8ImY2j9-B-JsmyioRESPsOFjoTZvChLmgx4xnRD92mSgEhDnbQSZRjyaecdsoiop-PM51GGYqn0Lcx3IAWK/w146-h200/A1G.jpg" width="146" /></a></div> Moïse est souvent appelé le libérateur des Hébreux, notamment dans <i>Les dix Commandements</i> de Cecil B. de Mille.<br /> La marque REVELL contient EVER, inversé, ce qui me fait prendre conscience que le RÊVE est associé à la quaternité, le verbe<i> 'avar</i> (OBR), "traverser", étant le renversement de <i>rav'a</i>, (RBO), "être carré".<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVPyCpZd_hnKis9qXb_Mq4MgfneeiVy7KcdGyWCaLjTbU8wTuXWNQfTWZpRKY75kh22rQZZ1dn3Ycv58vjto0KRSVfnbsii7OWg-H6srsFNTmQ6lui61I68IGQOK-sxvL3mMeT7r4otDo6yvGF_udfRYmCaPeapWqmPJmWr3x7ckFQZEoJfNUaGidqew/s254/rever.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="254" data-original-width="113" height="191" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVPyCpZd_hnKis9qXb_Mq4MgfneeiVy7KcdGyWCaLjTbU8wTuXWNQfTWZpRKY75kh22rQZZ1dn3Ycv58vjto0KRSVfnbsii7OWg-H6srsFNTmQ6lui61I68IGQOK-sxvL3mMeT7r4otDo6yvGF_udfRYmCaPeapWqmPJmWr3x7ckFQZEoJfNUaGidqew/w85-h191/rever.PNG" width="85" /></a></div> En <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/03/en-aval-detretat.html" target="_blank">mars dernier</a>, j'avais été conduit à construire cette sorte d'ambigramme à partir des initiales AVAL des 4 enfants kidnappés par le criminel du roman <i>RÊVER</i> de Thilliez.<br /><br /> Et voici une coïncidence encore plus exagérée, mais mieux vérifiable que l'affaire de la librairie Weber. J'ai commencé ce billet le 11 juillet. Evoquer le jeu HaShem-Moïse m'a rappelé que HSM est l'atbash de ÇBY, "cerf", et qu'il était fort intrigant que Borges ait construit ses meurtres commandés par JHVH (YHWH) sur fond de bordels<i> zwi migdal</i>, "cerf tour", récemment remanié en "tcerrouf", <i>tserouf</i>, "anagramme".<br /> Lors de ma première approche de Borges, en <a href="https://perecqation.blogspot.com/2017/01/lamour-et-la-bolosse.html" target="_blank">2007</a>, j'avais trouvé une référence pour ce jeu atbash, mais le lien n'est plus valide. Il est toujours difficile d'en trouver aujourd'hui en français ou anglais, aussi j'ai ce matin du 11 essayé en hébreu "H<u>S</u>M" "ÇBY" "A<u>T</u>B<u>S</u>". Il y avait tant de réponses, les premières non pertinentes, que j'ai relancé la <a href="https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=%22%D7%94%D7%A9%D7%9D%22%22%D7%A6%D7%91%D7%99%22%22%D7%90%D7%AA%D7%91%D7%A9%22&tbm=bks&sa=X&ved=2ahUKEwjrgcSczIOAAxW0g_0HHesFCA4Q0pQJegQINRAB&biw=1366&bih=574&dpr=1" target="_blank">recherche</a> sur GoogleBooks, où il n'y avait que 3 résultats, les 2 premiers concernant Sabbataï Zwi, en hébreu et ladino (yiddish espagnol). C'est bien de la
transformation atbash de ÇBY en H<u>S</u>M qu'il est question, mais mes
capacités en hébreu kabbalistique ne me permettent pas de comprendre ce
dont il est plus précisément question, et le traducteur Google n'apporte
aucune aide.<br /> <br /> Sabbataï Zwi a été reconnu comme Messie dans l’empire turc du 17<sup>e</sup> siècle, déclenchant un vaste espoir de retour des Juifs dans la Terre Promise. Il s'autorisait à prononcer le Nom interdit YHWH, peut-être justement parce que son nom était "Le Nom", <i>HaShem</i> par atbash.<br /> J'avais lu jadis quelque chose à ce propos, peut-être dans le livre de Gershom Scholem. J'en ai téléchargé la version anglaise, <i>Sabbatai Ṣevi The Mystical Messiah</i>, où il n'y a qu'une référence à l'atbash, la note 235, à propos d'un message où le "Cerf Céleste" se proclamait le nouveau Moïse. Scholem explique: <br /><blockquote><i>In Sabbatian literature this identification is taken for granted. The name Ṣevi becomes Moses by AT-BASH inversion of the Hebrew alphabet, a procedure much employed in mystical exegesis.</i><br />Dans la littérature sabbatienne cette identification est assurée. Le nom Zwi devient Moïse par atbash, un procédé courant dans l'exégèse mystique.</blockquote> Ceci me convenait plutôt, d'autant plus que Scholem voyait ici comme "normal" un double renversement, tel celui que j'avais imaginé <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/10/saturne-justement-ca-tourne.html" target="_blank">ici</a>.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDeqQ4BXRxLWRGNnfjHPaPYO6udKy1-b4q_Ojm1zcDen308okETw9hkFh8OE8bHiUeG7CmRo1QX5eie2Tr0qhVsuMOd17IbMEK4SeLTFQKNcBeJldrPhDjaD6JWDaSwVO8GZz0f2-v6wAXjZi-nfzsuZdvPR2gEQyLU6X_RX82w50voyzLvyHE8hQ4gJLB/s400/62121610.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="265" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDeqQ4BXRxLWRGNnfjHPaPYO6udKy1-b4q_Ojm1zcDen308okETw9hkFh8OE8bHiUeG7CmRo1QX5eie2Tr0qhVsuMOd17IbMEK4SeLTFQKNcBeJldrPhDjaD6JWDaSwVO8GZz0f2-v6wAXjZi-nfzsuZdvPR2gEQyLU6X_RX82w50voyzLvyHE8hQ4gJLB/w133-h200/62121610.jpg" width="133" /></a></div> J'ai donc trouvé cela après avoir téléchargé le livre de Scholem le matin du 11. Le fichier des téléchargements sous mes yeux m'a alors rappelé que j'avais téléchargé quelques jours plus tôt, le 7, un thriller récent, <i>Le maître des énigmes</i>, de Danielle Trussoni, une auteure que je ne connaissais pas (ou du moins pensais ne pas connaître).<br /> Le lecture quelques semaines plus tôt de sa <a href="https://www.babelio.com/livres/Trussoni-Le-Maitre-des-enigmes/1501736" target="_blank">4<sup>e</sup> de couv'</a> m'avait rendu un peu curieux de ce qu'était l'énigme évoquée, mais il n'était aucunement précisé qu'elle était kabbalistique, ce qui m'aurait mieux motivé.<br /> Au plus bref, la clé de la principale énigme est que la véritable lecture du Tétragramme YHWH est HW HY, son renversement. <br />
<br /> Ainsi, quelques instants après avoir cherché une référence pour la transformation de ÇBY en H<u>S</u>M, <i>HaShem</i>, "Le Nom", et trouvé celle de ÇBY en M<u>S</u>H, Moïse, un hasard me mène à un roman dont l'énigme principale est le renversement du Nom YHWH en HW HY.<br /> Le roman est paru cette année, alors que je m'intéresse au jeu ÇBY-H<u>S</u>M depuis longtemps. Il est revenu depuis <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/de-la-tour-laulne.html" target="_blank">janvier</a> dernier dans plusieurs billets, j'y reviendrai.<br /> Le mot <i>HaShem</i> apparaît dans le roman,<br /><blockquote>
Le nom du Créateur était originellement prononcé par tous les juifs,
tous les jours, dans les prières, les salutations, les bénédictions. Et
quand le Second Temple fut détruit, le véritable nom du Créateur a été
enfoui sous terre. Au vrai Nom, les rabbins ont substitué Adonaï. Au fil
des siècles, même ce mot est devenu trop sacré pour le partager avec
les étrangers à nos traditions, et c’est le mot HaShem, ou simplement Le
Nom, qui a été utilisé dans la vie quotidienne.</blockquote>et son renversement en "Moïse" est signalé:<br /><blockquote>
Par exemple, quand on retourne le nom de Moïse, en hébreu, on obtient
HaShem, signe qu’il est le chemin et le vaisseau du vrai Nom.</blockquote> J'avais en fait lu il y a quelques années le premier roman de Trussoni, <i>La malédiction des anges</i> (2010), mais n'y avais rien trouvé d'intéressant, et n'en ai aucun souvenir précis.<br /> L'intrigue de celui-ci est plutôt mal fichue à mon sens. Son personnage principal est Mike Brink, lequel à la suite d'un accident cérébral a été victime du "syndrome du savant", et a développé d'extraordinaires aptitudes pour les structures numériques et les énigmes. Il a exploité ce don, est célèbre pour ses casse-têtes, et est contacté par Thessaly Moses (forme anglaise de "Moïse"), la psychologue d'une prison où croupit Jess Price, condamnée pour un meurtre atroce, mutique depuis 5 ans.<br /> Trussoni a été secondée par des spécialistes pour les énigmes, certaines très jolies, mais ça ne suffit pas pour faire de Brink un personnage crédible, du moins selon moi qui suis quelque peu arithmo-maniaque.<br /> Bref le meurtre attribué à Jess a été commis par la poupée Violaine, fabriquée au début du XX<sup>e</sup> siècle par Gaston LaMoriette, à l'image de sa fille adorée morte tragiquement. Un rabbin de Prague l'a initié au secret du Golem, afin qu'il puisse faire revivre Violaine, grâce à un cercle magique d'Aboulafia.<br /> Aboulafia aurait créé au XIII<sup>e</sup> siècle 10 représentations symboliques du nom caché de Dieu, le <i>Shem-HaMephorash</i>. Ils sont constitués de 72 variations du Tétragramme, et correspondent aux 10 Sefirot (mais le traducteur ignore qu'il s'agit d'un féminin pluriel, et écrit "le Sephiroth").<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/s413/hayyim.PNG"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="413" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglmBMCm7EJNCYsJybVTuU1eWLmGWIxqZmAgugLca2Uyh06PxneGoIhoRaSOdS8AMnSU7wuKzELWex7sFCMCRum3RNQ6Y9C7fFNtAhwDSKhuV3B5s9T6_U3jZbYiv52UDZMqm06m5ZgHoppq8lKo6G9pZ86C6CsJTSpF2wev4bSfacpUaTk74XyhvRTEP9o/w320-h319/hayyim.PNG" width="320" /></a></div><br /> Ce cercle est aussi une énigme, et 6 lettres doivent le compléter, à inscrire dans les petits cercles au centre du diagramme.<br /> Mike Brink découvre que les carrés blancs et noirs du pourtour sont du code binaire, donnant deux fois les nombres<br /><blockquote>001111, 000011, 011011, 100111, 111111, 110011, c’est-à-dire les nombres 15, 3, 27, 39, 63, 51. Et chacun des nombres du cadran correspond à une lettre hébraïque.<br /> Il attrapa son stylo et écrivit 6 lettres hébraïques dans 6 cercles au centre de l’étoile, pour que Rachel puisse voir : H Y G M H W.</blockquote> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNDYkA0tj5fz3Nr6W05hq29mKsKeGX7WdATpAXMbJLxt3LRWf2Mh4GRjNC5WQxLgToVcirQFCbuUVO4INTXvt86X4PoNx0O-myVBSs0x56dsNstvxFtCQUJDqNUPqbvuyAAy0DF37tg5wlgVSpGPg9vm7GzDeB0OsWGaV_YXnyQENzc7JmCsuMyCMB4juh/s196/HWHY.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNDYkA0tj5fz3Nr6W05hq29mKsKeGX7WdATpAXMbJLxt3LRWf2Mh4GRjNC5WQxLgToVcirQFCbuUVO4INTXvt86X4PoNx0O-myVBSs0x56dsNstvxFtCQUJDqNUPqbvuyAAy0DF37tg5wlgVSpGPg9vm7GzDeB0OsWGaV_YXnyQENzc7JmCsuMyCMB4juh/s16000/HWHY.PNG" /></a></div><br /> Rachel est supposée comprendre<br /><blockquote>
— Parce qu’il n’y a pas que la prononciation des lettres qui veut dire quelque chose, elles ont un sens par elles-mêmes : HWHY en hébreu veut dire « il-elle », répondit Rachel. Aboulafia a inclus deux mots additionnels entre les deux, GIMEL et MEM, qui veulent dire en hébreu « et aussi », ce qui rend parfaitement clair que le vrai Nom signifie <b>Il</b> <i>et aussi</i> <b>Elle</b>.</blockquote> Trussoni n'est pas plus hébraïsante qu'arithmologue, et semble avoir mal compris ce qu'on lui a communiqué. <i>Gimel</i> et <i>Mem</i> sont des <u>lettres</u> qui forment le <u>mot</u> <i>gam</i>, "aussi".<br /> Ce n'est pas la seule incohérence. La poupée Violaine s'est révélée maléfique parce que LaMoriette avait recopié à l'envers le mot au centre du cercle d'Aboulafia, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: large;">חיים</span></span>, <i><u>h</u>ayyim</i>, "vie". Or toutes les représentations du cercle présentent cette inversion, y compris celle donnée plus haut, censée être l'original d'Aboulafia.<br /> L'emploi du code binaire par Aboulafia est évidemment outré, mais nous sommes dans un roman. Il n'est en fait pas indispensable, car les lettres désignées, aux rangs 3-15-27-39-51-63, correspondent aux pointes d'un Sceau de Salomon, si bien qu'il aurait suffi d'essayer les diverses combinaisons pour dénicher la bonne, ou d'un unique indice pour calibrer la solution (par exemple les deux Sceaux du diagramme ont 6-6 sommets, et les lettres forment des couples 66, comme 3+63). <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAgBk2qHes8lP1FWnljVro1WWXTiEmCt3HexXVpdOJ5eoAqz8zt9M9Z1Kx-SFTttx91WOCHJru-fVhL2oF8NDRCgGsr15LVYD7WFj01llRQYR7mwORE_MpahZsjdbpt374EagV3I4V-R9oh06xg_gSWSJTtK2SXwmhYE6DOrx3MlTPLomcXmlX54oE9dfz/s243/GM.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="243" data-original-width="241" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAgBk2qHes8lP1FWnljVro1WWXTiEmCt3HexXVpdOJ5eoAqz8zt9M9Z1Kx-SFTttx91WOCHJru-fVhL2oF8NDRCgGsr15LVYD7WFj01llRQYR7mwORE_MpahZsjdbpt374EagV3I4V-R9oh06xg_gSWSJTtK2SXwmhYE6DOrx3MlTPLomcXmlX54oE9dfz/s1600/GM.PNG" width="241" /></a></div><br /> Je n'ai pas essayé de déterminer quelles étaient exactement les 72 lettres du cercle, plusieurs prêtant à confusion. En tout cas elles ne semblent pas former un message, et la chose la plus notable est que la seule lettre répétée séquentiellement est W, <span style="font-family: times; font-size: large;">ו</span>, et ceci à deux reprises, aux positions 51-52 et 58-59 (cette lettre est aussi le chiffre 6, en possible écho aux clés 6 et 12 de déchiffrement de l'énigme, mais le texte ne mentionne pas la disposition étoilée des 6 lettres codées).<br />
<br /> Parmi les confusions possibles, il y a notamment celle entre le <i>He</i> du Tétragramme, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">ה</span></span>, et le <i><u>H</u>et</i> de <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">חיים</span></span>, écrit <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">ם</span></span><span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">יי</span></span><span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">ח</span></span> au centre du cercle. Il est fort difficile de les différencier sur le diagramme (où les deux <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">ה</span></span> du Tétragramme ressemblent à des <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">ח</span></span>).<br /> J'ai téléchargé le roman le lendemain du jour de publication du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/2le-noir-lamour-la-mort-le-blanc-la.html" target="_blank">précédent billet</a>, où j'étudiais précisément une erreur, découverte récemment, faisant du <i>He</i> du Tétragramme un <i><u>H</u>et</i>. Cette erreur était dans un roman en 3 parties de 33 chapitres chacune, or le rang moyen des 6 lettres codées 3-15-27-39-51-63 est 33 (possible allusion aux deux triangles entrelacés du Sceau de Salomon).<br /><br /> Passées les bornes, y'a plus de limites, et dans la nuit du 13 au 14 il m'est venu un lien entre le roman et ce que j'ai vu être la "coinc des coincs" dans la Bible, pas absolument pour elle-même, mais pour son identité, étudiée <a href="https://quaternite.blogspot.com/2014/04/la-preuve-par-19.html" target="_blank">ici</a>, avec la "coinc des coincs" dans le Coran.<br /> Ce n'est pas gratuitement que le cercle attribué à Aboulafia est basé sur le nombre 72, car la tradition juive voit le <i>Shem Ha-Mephorash</i>, le Nom Caché de Dieu, lié au nombre 72. Il y en a de multiples approches, mais l'une repose sur un fait tangible et intrigant: les trois versets <i>Exode</i> 14,19-20-21, parlant de l'ange de Dieu et de la mer s'ouvrant pour laisser passer les Hébreux, ont chacun 72 lettres. La tradition a construit 72 "mots" trilittères selon une règle logique, et leur a adjoint des terminaisons en <i>-el</i> ou <i>-iah</i> pour former 72 noms d'anges. Aux 42<sup>e</sup> et 50<sup>e</sup> rangs apparaissent les groupes
trilittères <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">מיכ</span> et <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">דני</span> (MYK et DNY),<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy8ehV2D-LSlhtjJ867fwqasD8cR5b13NpQapey9LcaUo6P7X5XFf9FnvaiBa_oiaUkhW-O9IENQ8ILH6gvpoy1qlLbkDVfrGwkXVHCkt2n7wl83a_RlRa08opPBaVE6i7LFUEF0lJEgU/s1600/72anges.JPG" style="margin-left: 0em; margin-right: 0em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy8ehV2D-LSlhtjJ867fwqasD8cR5b13NpQapey9LcaUo6P7X5XFf9FnvaiBa_oiaUkhW-O9IENQ8ILH6gvpoy1qlLbkDVfrGwkXVHCkt2n7wl83a_RlRa08opPBaVE6i7LFUEF0lJEgU/s400/72anges.JPG" width="400" /></a></div>formant avec les suffixes <i>-el</i> les noms Michael et Daniel, le seul ange
nommé dans la Bible hébraïque et le prophète dans le livre duquel il est
nommé. L'exégèse identifie en outre l'archange Michael à l'ange de l'Exode. </div><div align="justify"><br /> Je ne reviens pas sur ce que ces faits ont d'extraordinaire. Ce qui m'est apparu dans la nuit du 13 au 14, c'est que Daniel(le Trussoni) a baptisé Michael son <i>Maître des énigmes</i>. Il est connu de tous comme "Mike", mais un lien magique semble l'unir à Jess Price, laquelle l'appelle d'emblée de son nom de baptême, Michael.<br /> Ce lien a permis à Jess de résoudre ce casse-tête, et de comprendre que ses indices constituaient une signature alphanumérique:<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZTzQYuAfdkNvgJWMcSwvyxDUGbDqxcj1cZiO8izgpwE3XXNLvMNV3KUKEymf-7gVvkIWR15LIBzv9d3DdMg6Oy4vrJSKfyvKJFIRGqh8zbXIXT1kOv8L5kI6CfRDCNFmw6W_FWCUFTdyTouDN3FaHV1fLQAOatfNmBtGk9wfKvgJZkSlrfiJBB2GF0aMh/s326/mike.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="212" data-original-width="326" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZTzQYuAfdkNvgJWMcSwvyxDUGbDqxcj1cZiO8izgpwE3XXNLvMNV3KUKEymf-7gVvkIWR15LIBzv9d3DdMg6Oy4vrJSKfyvKJFIRGqh8zbXIXT1kOv8L5kI6CfRDCNFmw6W_FWCUFTdyTouDN3FaHV1fLQAOatfNmBtGk9wfKvgJZkSlrfiJBB2GF0aMh/s320/mike.PNG" width="320" /></a></div> Je me demande si le spécialiste en énigmes qui a collaboré avec Danielle a trouvé cela à partir du nom Mike Brink, ou si le nom découle en partie du casse-tête. Quoi qu'il en soit, en écrivant ceci, ce 15 juillet, je m'avise que Michael Brink donne, transcrit en lettres hébraïques,<br /><span style="font-family: times; font-size: medium;">מיכאל ברינך</span> <br />= 40+10+20+1+30 +2+200+10+50+20 = 383,<br />
or ce billet est le 383<sup>e</sup> de <i>Quaternité</i>, et le billet précédent, 382<sup>e</sup> donc, s'est conclu avec une coïncidence imprévue sur le nombre 382, ignorée au départ.<br /> Le seul autre casse-tête donné dans le roman utilise la signature MIKE B, soit 38 2... J'envisageais comme numéros alternatifs des deux précédents billets 38-1 et 38-2, pour <i>Leben-1 Death-2</i>, <i>1La vie 2mortelle</i>...<br />
<br /> Les choses vont très vite en ce moment, tant que je n'arrive plus à suivre toutes les pistes qui s'ouvrent et s'enchevêtrent avec les précédentes, et ce matin du 16 vient une nouvelle sidération.<br /> En exergue du roman figure une autre version du diagramme essentiel, supposée être une reproduction faite par Jess de mémoire. Il n'y figure pas les carrés blancs et noirs du pourtour, et la couronne intérieure ne compte que 45 lettres, et non 72 (45 et 72 sont les remplissages du Tétragramme avec des <i>Alef</i> et des <i>Yod</i>, mais c'est une autre histoire).<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s155/%C3%A7by.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="155" data-original-width="102" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf64HIt5kmi1ThCA0109kpUMqgRUQaOVpG67pmM1MtBj-Hn4V3Ni6GQpmsH2Ka51EVvXDde3uPXjNszo9UIxAjjwQ6u-rF37m81W9Fr8vTgHn_G3unWlpsVsvqINYfxk3n4mLNkrePW5XY19W3vgC8UAhg_-OVFvD9K0nOed_BS3hxvIvpT5JmtIAuixeO/s1600/%C3%A7by.PNG" width="102" /></a></div> Les 45 lettres forment 17 groupes de 1 à 4 lettres, la plupart dénués de signification, excepté le 7<sup>e</sup>, avec aux rangs 32-33-34 les lettres <span style="font-family: times; font-size: medium;">יבצ</span>, soit ÇBY, <i>tsevi </i>(ou <i>zwi</i>), "cerf", dont l'atbash est H<u>S</u>M, <i>HaShem</i>, "Le Nom", désignation de YHWH.<br /> Je rappelle que YHWH est codé sur le cercle aux rangs 3-15-51-63, moyenne 33, comme les rangs 32-33-34 de ÇBY.<br />
<br /> Les idées se bousculent dans ma tête, et je me borne à rappeler que c'est par hasard que j'ai ouvert ce livre, juste après ma recherche du jeu ÇBY-H<u>S</u>M, m'ayant mené à la note 235 de Scholem sur la lettre de Sabbataï Zwi, le "Cerf céleste".<br />
Cette lettre est un patchwork de citations bibliques, où se distinguent trois versets consécutifs, <i>Exode</i> 23,20-21-22, traitant de l'ange de Dieu, le même ange que celui d'<i>Exode</i> 14,19-20-21, Michael...<br />
<br /> Décidément, l'éon Napol fait plus qu'exagérer, mais je ne trouve pas de terme adéquat. J'ai bien sûr conçu ce titre à partir d'une chanson de Brassens, en remplaçant son "Dieu" par Napol, mon éon personnel dont le nom est explicité <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/06/et-le-dixieme-jour-sanctifiera-la_5.html" target="_blank">ici</a>. La première forme qui m'est venue s'est imposée lorsque j'ai vu que<br />
<i><b>si l'éon Napol existe il exagère</b></i><br />
compte 26 lettres, 26 gématrie des lettres hébraïques YHWH, et que la valeur des 26 lettres est 300, gématrie de MÇPÇ, l'atbash de YHWH.<br />
<br /><br />
</div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-65217979684380793602023-07-06T08:32:00.092+02:002023-07-28T16:38:39.143+02:002Le noir, l'amour, la mort, _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (le blanc, la haine, la vie)<div style="text-align: right;">à Thanatos & Lavie<br /></div><br /><div align="justify">
Ce 382<sup>e</sup> billet de <i>Quaternité</i> est la seconde partie du <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/07/1la-vie-la-haine-le-blanc-la-mort.html" target="_blank">précédent</a>, qu'il faut donc avoir déjà lu.<br /> Le 381<sup>e</sup> billet a été initié par la découverte que le nom d'un auteur qui m'était cher,<br /><b>Jean-Marie Villemot</b>, contenait <br /><b>ma vie mortelle</b><b></b>, une expression issue d'un rêve fait à 25 ans, associée aux chiffres 1 et 2. Ce rêve possédait une certaine adéquation avec l'arithmologie, car<br />MA VIE / MORTELLE = 50/100 = 1/2, alors que je ne faisais pas de tels calculs à 25 ans. C'est peut-être ce rêve qui m'y avait mené.<br /><br /> Après la mort de ma compagne, j'ai pris la décision, pas absolument définitive, d'en finir avec la vie à 75 ans, et l'écriture du précédent billet m'a fait prendre conscience que le rêve fait à 25 ans partageait ces 25 ans en<br />25/50 = 1/2, et 25-50 sont les moitiés de 50-100.<br /><br /><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5FqPqhB70Hk-_K1Ox8wAEerSTTXHlzUAn-3xCw1GlxBPq22GjM1plBL05TWgP2lU8f06QH16nhsBDtpuNT2XIxMx1_hfeTGQCrb1IHuProqVKZqWQe8310J0uIwWDqubsWgZwqB8W_bfJGrglE7Odzu6ZqfVuSjshe9BwnX4fm36fMKnO-Dr-zZMOXfSW/s453/LERO.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="453" data-original-width="381" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5FqPqhB70Hk-_K1Ox8wAEerSTTXHlzUAn-3xCw1GlxBPq22GjM1plBL05TWgP2lU8f06QH16nhsBDtpuNT2XIxMx1_hfeTGQCrb1IHuProqVKZqWQe8310J0uIwWDqubsWgZwqB8W_bfJGrglE7Odzu6ZqfVuSjshe9BwnX4fm36fMKnO-Dr-zZMOXfSW/w168-h200/LERO.PNG" width="168" /></a></div> Villemot ne m'était important que pour un seul roman, <i>Abel Brigand</i> (2002), où son héros abbé d'initiales A-B suit un jeu d'énigmes qui lui font découvrir 4 lettres-missives dans des lieux, l'Aéroport du Bourget, le Lac d'Enghien, l'Eglise de Royaumont, le Cirque d'Orry, dont les lettres-initiales semblent désigner Alec Cooper.<br /> Mais les lieux forment géométriquement un rectangle 1×2, ce qui désigne l'autre suspect, le peintre Alain Vogt dont toutes les toiles ont ce format.<br /> En fait toute l'affaire est truquée, et Cooper et Vogt sont innocents...<br /><br /> J'avais été marqué par ce roman, car j'avais découvert l'année précédente <i>La bibliothèque de Villers</i> (1980), de Benoît Peeters, où 4 crimes sont commis tous les 25 jours
aux 4 coins d'un carré dans la ville de Villers.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii7uOgEVJFoOFApHsxguGGqti6Y15NC-aYnf6YaJYzx1VaJaCc9o__LfNE7sySTcZ5d93EIIUZuefo5CR8XXR70IjeCtousMaBZlZoGO0Q41F26JdDvO_4ff-Rod7ZqmGiM7SBoFggpOy4FcAxQEdF9fbXeneC_AQU-l5E9_Pi4paP_aRIasrbsB4ftZFb/s139/IVRE.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="133" data-original-width="139" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii7uOgEVJFoOFApHsxguGGqti6Y15NC-aYnf6YaJYzx1VaJaCc9o__LfNE7sySTcZ5d93EIIUZuefo5CR8XXR70IjeCtousMaBZlZoGO0Q41F26JdDvO_4ff-Rod7ZqmGiM7SBoFggpOy4FcAxQEdF9fbXeneC_AQU-l5E9_Pi4paP_aRIasrbsB4ftZFb/s1600/IVRE.PNG" width="139" /></a></div> Les initiales des 4 morts, dans l'ordre IVRE, forment l'allemand VIER, "quatre", mais Peeters avait une tout autre raison pour choisir ces initiales.<br /> J'ai mentionné les 25 jours dans le précédent billet, mais omis de faire le lien avec ma VIE de 25-50 ans, et Verley meurt 25 jours après Imbert, Ervil 50 jours après Verley. Leurs 3 initiales forment VIE.<br /><br /> J'ai découvert le roman de Peeters le lendemain du jour où je signais le mien au Salon du Livre, le 18 mars 2001. Or mon roman faisait mourir 4 latinistes aux sommets d'un rectangle 3×4 dans Paris. Ce n'est qu'aujourd'hui 4 juillet 23 que je réalise, alors que j'aurais pu le faire il y a 21 ans, que les 3 quadrilatères rectangles définis dans ces romans ont les formats, en choisissant pour côté commun 4,<br /><b>4×4, 3×4, 2×4</b>... !!!<br /> C'est par hasard que les lieux que j'avais choisis pour les 3 premières morts aient formé un triangle de Pythagore, alors que ce triangle était au coeur de l'affaire, et j'avais utilisé explicitement ce hasard. Il y avait des jeux dans les noms des victimes, en partie dus au hasard aussi, voir <a href="https://web.archive.org/web/20100904083401/http://remi.schulz.perso.neuf.fr/gondol/fnak.htm" target="_blank">ici</a>, et je me suis aperçu en 2010 que les noms des 3 premiers lieux avaient un point commun, "franc", voir <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/09/franc-cribleur.html" target="_blank">là</a>.<br /> Le 4<sup>e</sup> lieu était la rue La Condamine, et je découvre aujourd'hui qu'elle a abrité la première loge féminine de franc-maçonnerie.<br /><br /> Le précédent billet m'a conduit à voir que les lettres BERO, initiales des 4 lieux d'<i>Abel Brigand</i>, formaient le mot hébreu RBOE, <i>reva'a</i>, "quatuor". Je n'ai pas besoin de demander à Villemot si c'était intentionnel, et heureusement puisqu'il est mort voici 12 ans.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBLBYULW6dxmatY0CTZ8j3iOAg-3LixP2sxDxg0GLnzNd8cTS-OHwhFwvtn8ce9cddl6hZ72Jrv-wZNSkzQVkfGxqKcqFxvlmiK1pCgCtdLvol2X6fZBvrvutL5wbX9AQh1dwR3LcQo9SLz1-KH3HMfKAUcp8KvO8vqoaP_RFQSrKwFbvX6xS3eaBpgCK-/s293/obscur.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="293" data-original-width="192" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBLBYULW6dxmatY0CTZ8j3iOAg-3LixP2sxDxg0GLnzNd8cTS-OHwhFwvtn8ce9cddl6hZ72Jrv-wZNSkzQVkfGxqKcqFxvlmiK1pCgCtdLvol2X6fZBvrvutL5wbX9AQh1dwR3LcQo9SLz1-KH3HMfKAUcp8KvO8vqoaP_RFQSrKwFbvX6xS3eaBpgCK-/w131-h200/obscur.webp" width="131" /></a></div> Je pensais avoir lu ses autres romans, un <b>Série Noire</b> et deux autres enquêtes d'Abel Brigand, où je n'avais rien vu à commenter, or j'ai appris qu'il en existait un 5<sup>e</sup>, <a href="https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/levangile-obscur-9782743621100" target="_blank">paru</a> juste avant sa mort, <i>L'évangile obscur</i>.<br /> Le roman suit Yeshuâ (Jésus) en Palestine en l'an 28. Il est alors âgé de 33 ans, et le roman a 3 parties de 33 chapitres chacune, découpage évidemment intentionnel.<br /> Au passage, je note que c'est donc un ROMAN qui a intentionnellement 99 chapitres, et je suis particulièrement attaché aux rapports d'or 160/99/061, valeurs de<br />NOUVEAU ROMAN = 99 61.<br /><br /> Enfin, pour la nouveauté, c'est pas l'idéal ici. Villemot a imaginé que Myriam (Marie) avait accouché de jumeaux, Yeshuâ et Imânouel (Emmanuel). J'ai imaginé que ç'allait être l'explication de la résurrection, mais le récit ne va pas jusque là.<br /> Il existe un clan pour lequel Yohanon (Jean le Baptiste) est le vrai Messie. Le clan a entendu parler de l'annonce faite à Myriam, surveille les jumeaux, et tente de les éliminer lorsqu'ils prennent conscience de leur destinée messianique.<br /> Yeshuâ et Imânouel ont été séparés juste après leur naissance, lors de la chasse aux bébés de Bethléem organisée par Hérode. Yôsef a marqué leurs fronts de signes distinctifs.<br /> A la fin de la première partie, les jumeaux se retrouvent.<br /> A la fin de la seconde partie, Mariamene (Marie de Magdala) leur apprend que les signes sur leurs fronts sont des lettres hébraïques. Yeshuâ porte<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh454m55BZ2Sc-hfxbUQWERfzhgr0EzM_MJii2TWmEi0vJp3tbRb0nHkRsGddTwEHXLRsol6qoNU1R7I3icZcvexh1DaISvUbX18m1-Uz_HA-3F2rc1vYsz9-AVei4SugeXpN5xg7BS8E7aprrFEhGl5ej1ZsP0qVd-rdIQsyOSfSShqLUbN4kqWfkaApTp/s231/yhz.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="135" data-original-width="231" height="94" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh454m55BZ2Sc-hfxbUQWERfzhgr0EzM_MJii2TWmEi0vJp3tbRb0nHkRsGddTwEHXLRsol6qoNU1R7I3icZcvexh1DaISvUbX18m1-Uz_HA-3F2rc1vYsz9-AVei4SugeXpN5xg7BS8E7aprrFEhGl5ej1ZsP0qVd-rdIQsyOSfSShqLUbN4kqWfkaApTp/w161-h94/yhz.PNG" width="161" /></a></div>
qui seraient les lettres <i>Yud, Chet, Zayin</i>, et Imânouel<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv0JkhEJkWPJABj1A1nPWdzB8mJzdQ5qoiD6CaPJ6O1tePBch8R3F1scTlf6EexDR3Kvnrtk9ctwoFK5qGqD2pEaDU_dngSLkrhmiZGSlLej_XNAOM855HJ61pahSBBVbNwODd1tprd3nKOgdvSCqH9uyUhoZiNscBponj4gQAY9Wg_EV4LgfVXXr3MM7C/s229/yso.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="138" data-original-width="229" height="96" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv0JkhEJkWPJABj1A1nPWdzB8mJzdQ5qoiD6CaPJ6O1tePBch8R3F1scTlf6EexDR3Kvnrtk9ctwoFK5qGqD2pEaDU_dngSLkrhmiZGSlLej_XNAOM855HJ61pahSBBVbNwODd1tprd3nKOgdvSCqH9uyUhoZiNscBponj4gQAY9Wg_EV4LgfVXXr3MM7C/w160-h96/yso.PNG" width="160" /></a></div>qui seraient les lettres <i>Yud, Shin, Ayin</i>.<br /> Au début de la troisième partie, Mariamene réunit ainsi les deux inscriptions:<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL4hSe4UPYldgh7usN-xnAINriLAzsKPTjcQfeCi6f3AEOpVw5gzfT_16thxMFbo-CIXq1gmURC95d1YleF14ZW04Vh80HDCnsZlJRL-I7hS1Yk33ISE1wQ6eNQHPj4BGiRiNtztNkbF3FFCG4f0fXVmSJqA2HbSnlRatsjDJqvgH-qeuCVzerjKAHHioZ/s152/yhzyso.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="49" data-original-width="152" height="49" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL4hSe4UPYldgh7usN-xnAINriLAzsKPTjcQfeCi6f3AEOpVw5gzfT_16thxMFbo-CIXq1gmURC95d1YleF14ZW04Vh80HDCnsZlJRL-I7hS1Yk33ISE1wQ6eNQHPj4BGiRiNtztNkbF3FFCG4f0fXVmSJqA2HbSnlRatsjDJqvgH-qeuCVzerjKAHHioZ/s1600/yhzyso.PNG" width="152" /></a></div> Yeshuâ comprend "Yahvé le sauvera". Ceci signifie qu'ils doivent se rendre au mont Horeb, là où Yahvé s'est révélé au peuple juif.<br /><br /> Je suis profondément troublé. Quand un auteur fait intervenir une langue étrangère, soit il la connaît, soit il se renseigne, or les lettres formant le Tétragramme YHW(H) sont en hébreu <br /><i>Yud, He, Waw</i>, <span style="font-family: times; font-size: large;">יהו</span>, rangs 10-5-6, et non<br />
<i>Yud, Chet, Zayin</i>, <span style="font-family: times; font-size: large;">יחז</span>, rangs 10-8-7.<br /> Si ça se ressemble, ces lettres sont voisines dans l'alphabet, et la ressemblance ainsi immédiatement perceptible devrait inciter à la circonspection.<br /> C'est loin d'être la seule erreur, mais il est clair que Villemot ne bénéficiait pas d'un conseiller fiable en hébreu, alors je n'insiste pas. Je ne comprends guère pourquoi les jumeaux doivent se rendre à l'Horeb (je signalais dans le précédent billet que BERO, initiales des 4 lieux d'<i>Abel Brigand</i>, se renverse par rot-13 en OREB).<br /> Une autre fausse interprétation permet de passer quelques chapitres, envoyant les jumeaux à Jéricho, et l'idée vient enfin de lire les inscriptions dans l'autre ordre: <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuc7NmvXJqcYYxS5MYLA5Od1r_pZ1lgBeJZOv_K19lyZ_ERuC9xQ6_bOjpDUhUR14HUOzAoA8Ug0SUddsVB14FzRrmsFi2MkWl_LuXh8IkLN3Mo_HBKEf6ZzqoB0UKY1RqjkPUreYDdWlSKlhWDUEeV2oTiAj4UY9uOIcRLpjBuDweGUdb7gj9GXYqVGnR/s158/ysoyhz.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="54" data-original-width="158" height="54" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuc7NmvXJqcYYxS5MYLA5Od1r_pZ1lgBeJZOv_K19lyZ_ERuC9xQ6_bOjpDUhUR14HUOzAoA8Ug0SUddsVB14FzRrmsFi2MkWl_LuXh8IkLN3Mo_HBKEf6ZzqoB0UKY1RqjkPUreYDdWlSKlhWDUEeV2oTiAj4UY9uOIcRLpjBuDweGUdb7gj9GXYqVGnR/s1600/ysoyhz.PNG" width="158" /></a></div> Yeshuâ y lit alors "Isaïe (chapitre) 7", car <span style="font-family: times; font-size: large;">ז</span> est aussi le nombre 7, et ce chapitre 7 d'Isaïe est celui de la prophétie dite de l'Emmanuel, annonçant qu'une jeune femme donnera naissance à un enfant qui sauvera le royaume de Juda. <br /> Les partisans de Yohanon retrouvent les jumeaux, Yeshuâ est tué, mais Imânouel décide de prendre son identité, Yeshuâ de Nazareth...<br />
<br /> Et le roman s'arrête là. J'avoue ne pas bien comprendre ce que ça change, que Jésus ait été Jésus ou son frère jumeau. Peut-être cela permet-il d'accommoder la revendication christique de la prophétie d'Isaïe, Jésus devenant ainsi à la fois le Sauveur et l'Emmanuel. A la suite de Matthieu, bien des <a href="https://saintebible.com/isaiah/7-14.htm" target="_blank">traductions</a> ont rendu le mot "jeune femme" d'Isaïe par "vierge".<br /> Curieusement, Villerot n'a pas rendu le nom Isaïe par une prononciation vernaculaire, or, fondamentalement, Isaïe (<a href="https://saintebible.com/hebrew/3470.htm" target="_blank">Yeshayahu</a>) et Jésus sont le même nom, même si l'on ignore quel était exactement le nom hébreu ou araméen de Jésus, pour autant qu'il ait existé... <br /> C'est aussi le nom Josué, le vainqueur de Jéricho, après l'expédition des deux espions, à laquelle m'a fait penser l'incursion des jumeaux.<br /><br /> Villerot a profané multiplement le Tétragramme, en se trompant doublement sur son orthographe, et en ne lui donnant que 3 lettres. Serait-ce Dieu qui l'aurait fait mourir quelques mois après la parution du roman?<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRfQjOcAIe92XOwByot6AnRlWK4XegcDRiNIzKhLhydWiQbMsTKR-yPPsJKqqp_sMRJIsd3TnOsPQk4FKlevgWoyK-vxVQ0AAprLw493P_KHQS9XmCjc1FO1uZtvq7zuRLOvcZmB0Z7RPh_d0NIe3Py85C_OcOIFymXtvzmE8S2fKZDJe0epShjFjPW8B6/s225/images.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRfQjOcAIe92XOwByot6AnRlWK4XegcDRiNIzKhLhydWiQbMsTKR-yPPsJKqqp_sMRJIsd3TnOsPQk4FKlevgWoyK-vxVQ0AAprLw493P_KHQS9XmCjc1FO1uZtvq7zuRLOvcZmB0Z7RPh_d0NIe3Py85C_OcOIFymXtvzmE8S2fKZDJe0epShjFjPW8B6/w166-h166/images.jpg" width="166" /></a></div> Comme, en espagnol ou en portugais, Yahvé est transcrit Javé, je propose une nouvelle anagramme de<br /><b>Jean-Marie Villemot</b>, <br /><b>le roman limite Javé.</b><br />
<br /> J'ai découvert cette erreur hénaurme trois mois après une autre aberration auctoriale, celle de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/04/la-spirale-de-turin.html" target="_blank">Thilliez</a> dans <i>La forêt des ombres</i>, où l'allemand <i>acht</i>, "huit", est orthographié dans ses 9 occurrences <i>archt</i>.<br /> Je ne vois pour l'heure rien de comparable, des petites bévues, certes, mais ici les erreurs touchent des points essentiels des intrigues. Je suis émerveillé que<br />- (<span style="font-family: times; font-size: large;">יהו</span>) = 21 devient (<span style="font-family: times; font-size: large;">יחז</span>) = 25;<br />- ACHT = 32 devient ARCHT = 50;<br />
25 - 50, L'ÂGE ! MA VIE !!<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjivZj80pGNDVKrPALMogDmJQoZcBf6wISOkxrFctjHpDc1ar2c7GEMuHieeMIjBt1lZVCM1ddhe7nk9ZNmELgcmTqAf1UbXAkNG-gyT76ZatxBbrIvs5tZGpW0qDfqJgMfqVJHRat6857x-P9h64PbTfQgrJUAp_N7nLQ8qukCMeQbReTH9e5GkC09lw/s437/RRM.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="356" data-original-width="437" height="163" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjivZj80pGNDVKrPALMogDmJQoZcBf6wISOkxrFctjHpDc1ar2c7GEMuHieeMIjBt1lZVCM1ddhe7nk9ZNmELgcmTqAf1UbXAkNG-gyT76ZatxBbrIvs5tZGpW0qDfqJgMfqVJHRat6857x-P9h64PbTfQgrJUAp_N7nLQ8qukCMeQbReTH9e5GkC09lw/w200-h163/RRM.PNG" width="200" /></a></div> Je rappelle que <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/04/la-spirale-de-turin.html" target="_blank">Thilliez</a> donnait dans son roman suivant un triangle équilatéral de côté 50 km (ce qui était, après vérification, fortement approximatif, probablement parce que les noms des lieux aux sommets avaient été choisis pour un jeu subtil).<br />
Il y avait d'autres occurrences de 50 dans ce roman, nombre auquel les Esséniens vouaient un culte, parce qu'il est la somme des carrés des côtés du triangle
3-4-5 (9-16-25). <i>L'évangile obscur</i> débute avec l'arrivée de Yeshuâ à Qumran.<br /> Les néo-Esséniens de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/10/h-or-n.html" target="_blank">Quenan</a> vénèrent aussi le nombre 50. Queen a également joué avec la prophétie de l'Emmanuel, car le Maître des Quenanites meurt le Vendredi saint 1944, et le Dimanche pascal
un avion s'écrase à proximité, son pilote rescapé se
nommant Manuel. <br /><br /> Les erreurs en hébreu et en allemand me rappellent un point laissé en suspens dans le précédent billet, où j'indiquais avoir avoir trouvé au fil des ans des échos au rêve de mes 25 ans, <br />1LA VIE 2MORTELLE.<br /> En hébreu, j'avais trouvé assez tôt<br />
423 = (<span style="font-family: times; font-size: medium;">תחיה</span>),<i> ta<u>h</u>ayah</i>, « tu vivras », moitié de<br />846 = (<span style="font-family: times; font-size: medium;">תמות</span>), <i>tamout</i>, « tu mourras ».<br /><br /> En allemand, c'était un à-côté de mes études bachiennes, où il apparaît une curiosité dans les diptyques Prélude-Fugue du second cahier du <i>Clavier bien tempéré</i>:<br />Mi maj: Prélude 54 Fugue 43 mesures; moitiés de <br />mi min: Prélude 108 Fugue 86 mesures, or, selon la gématrie prêtée à Bach,<br />
43 = <i>ich lebe</i>, « je vis », moitié de, ou mi-<br />86 = <i>ich sterbe</i>, « je meurs ».<br /> Fort étonnamment, avec des suppléments détaillés <a href="https://web.archive.org/web/20140721075833/http://remi.schulz.perso.neuf.fr/bach/444.htm" target="_blank">ici</a>, la relation 423-846 apparaît pour les 24 Fugues du premier cahier, avec<br />423 mesures pour les 8 premières Fugues, moitiés de<br />846 mesures pour les 16 autres Fugues.<br /> Je m'avise aujourd'hui, 5 juillet 23, que les 8 premières fugues vont de Do maj à mi<span>♭ min, les 16 autres de </span>Mi maj à si min, et selon la notation allemande<br />C-es = 26, double de<br />E-h = 13, toujours selon l'alphabet prêté à Bach.<br />
<br /> Bach connaissait évidemment les noms italiens des notes, et il était à sa portée (waf waf!) de jouer avec les mi-...<br /> En tout cas Boilet-Peeters l'ont fait dans leur album <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/01/arisu-nest-plus-ici.html" target="_blank"><i>Demi-tour</i></a> (1996) auquel il a été fait allusion dans les deux précédents billets. Boilet avait rencontré Jean-Pierre Le Goff, qu'il avait manifestement pris pour un demi-fou, et l'avait un tant soit peu ridiculisé dans le personnage de André-Marie Le Goff, devenu Arisu dans la seconde édition de 2010:<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHHC4L4JQIbU4cT9XxjyhlnwyAQ_HhOkm9Qg4ljLTHDx6GQCD0cJSmxBi2ALVZOwXcsUjcrQG8vuwzXL7WVrY0NSaFuZBv1zYzKyk1HccBUOVCTHthaYylK0G8WS4mm7AnlCncocaF1P07/s1600/dt12.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5559330660044416722" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHHC4L4JQIbU4cT9XxjyhlnwyAQ_HhOkm9Qg4ljLTHDx6GQCD0cJSmxBi2ALVZOwXcsUjcrQG8vuwzXL7WVrY0NSaFuZBv1zYzKyk1HccBUOVCTHthaYylK0G8WS4mm7AnlCncocaF1P07/s320/dt12.JPG" style="cursor: hand; display: block; height: 209px; margin: 3px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></a><br /> Ce Le Goff, parce que Joachim et Miryam ont tous deux les lettres MI dans leurs prénoms, décrète qu'ils forment un couple idéal, et, lorsque chacun part de son côté, fait valoir que "deux MI = demi", ils devront faire demi-tour. C'est bien ce qui se passe, mais pas avec le résultat escompté.<br /> <br /> La mutation de Le Goff en Arisu avait eu divers échos, et je n'en reprends qu'un ici, pour une nouveauté. En japonais, <i>ari</i> signifie "fourmi",<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQaCPcXz6Y3nqKKBarKb18BMR09MrGM99wYTICvsnsxmQX86MxtDx4yT8h1_5iK4oX16_5g-EcCp4Z_3k4khEjdbfCPrcvKUomShMgZC-s8lW8mz1fia0KpmGfyvOHZ9lHosyV-uAvjHUTRW4D9PE8gANlmWAAsPQjEVZpOkxpAEhak7jHN4W1X3BY1ph_/s338/ari.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="142" data-original-width="338" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQaCPcXz6Y3nqKKBarKb18BMR09MrGM99wYTICvsnsxmQX86MxtDx4yT8h1_5iK4oX16_5g-EcCp4Z_3k4khEjdbfCPrcvKUomShMgZC-s8lW8mz1fia0KpmGfyvOHZ9lHosyV-uAvjHUTRW4D9PE8gANlmWAAsPQjEVZpOkxpAEhak7jHN4W1X3BY1ph_/s16000/ari.PNG" /></a></div><br />et, JPLG n'étant pas fou pour tout le monde, <i>Pour la Science</i> avait fait écho à son expérience de faire écrire <i>ants</i>, "fourmis", par des fourmis, dans un <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/01/le-poids-des-mots.html" target="_blank">entrefilet</a> où le hasard fit apparaître une remarquable dispositions des lettres <i>ants</i>.<br /> L'expérience s'était tenue à la mi-mars 2001, précisément au moment où je découvris <i>La bibliothèque de Villers</i> de Peeters, le lendemain de ma signature au Salon du Livre.<br /> J'ai connu JPLG parce qu'il avait lu mon livre, et parce que j'avais lu le sien paru quelques mois plus tôt. C'est lui qui m'a fait connaître Villemot, belle intrication... <br /> <br />
Aujourd'hui, je remarque que, si "deux MI = demi", "fourmi = <i>four</i> mi = quatre MI", le double...<br />...et ridiculiser Le Goff / Arisu par des demis devient un hommage pansémiotique en constatant que<br />LE = 17, moitié de <br />
GOFF = 34, moitié de<br />ARISU = 68. <br />
<br /><br /> Autre point laissé en suspens, l'anagramme complète de <br />
<b>Jean-Marie Villemot</b> est<br /><b>ma vie mortelle jaïn.</b><br /> Un jaïn est un adepte du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ja%C3%AFnisme" target="_blank">jaïnisme</a>, du sanscrit <i>jina</i>, "vainqueur", ce qui m'a aussitôt rappelé <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_T%C3%A9tralogie_du_Monstre" target="_blank"><i>La Tétralogie du Monstre</i></a>, d'Enki Bilal. J'avais entendu lors de la publication du premier volet en 1998 une interview de Bilal où la journaliste l'interrogeait sur le fait que le nom du principal personnage, Nike, était l'anagramme d'Enki. "Je ne m'en étais pas aperçu", assura Bilal.<br /> Je sais que <i>nikê</i> signifie "victoire" en grec, et c'est bien pour cette raison que <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nike" target="_blank">la marque</a> a adopté ce nom.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKQFrkj0ZiDlVFn6hhZ9EQZYBntq3KRauQMN9R31Gwp0PtSSG2DHP-7PkXNrb8jVl3hiFNgw5rxbzqp-lqB5rir9XCzQaHNfB7cgsLxKV7lHq0YmW-Y8XKZWIRXyGHOj2tx0v1lkvNCs3-_72bcCfbmAfniuu36H8Ya1NVRku-tzl5Zrpa7SMzWuReJrC5/s557/lot.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="557" data-original-width="371" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKQFrkj0ZiDlVFn6hhZ9EQZYBntq3KRauQMN9R31Gwp0PtSSG2DHP-7PkXNrb8jVl3hiFNgw5rxbzqp-lqB5rir9XCzQaHNfB7cgsLxKV7lHq0YmW-Y8XKZWIRXyGHOj2tx0v1lkvNCs3-_72bcCfbmAfniuu36H8Ya1NVRku-tzl5Zrpa7SMzWuReJrC5/w133-h200/lot.jpg" width="133" /></a></div> Anne était fan de Bilal. Moi pas tellement, mais ça ne m'a pas empêché de lui offrir le dernier volet de la tétralogie en 2007, <i>Quatre?</i>, pour son 60<sup>e</sup> anniversaire, le 18 mai.<br /> J'y avais inscrit ce quatrain palindrome phonétique,<br /><blockquote>la liberté mollit,<br />l'Aztèque a trop pâli.<br />il apporta Quetzal,<br />il omettrait Bilal!</blockquote>et je vois aujourd'hui qu'il compte 64 lettres, 4<b>×</b>4<b>×</b>4, de valeur<br />768 = 64 <b>× </b>12, ou 4<b>×</b>4<b>×</b>4<b>×</b>4<b>×</b>3.<br /><br /> La liste Oulipo avait aussi participé; j'avais invité ses membres à composer <a href="https://blogruz.blogspot.com/2007/05/palmes-dor-anne.html" target="_blank">138 anagrammes</a> de <b>Pamela Anderson</b>. Pourquoi elle? parce qu'une anagramme idéale allemande exprime idéalement ses atouts mammaires, <i><b>Das Paar Melonen</b></i> (la paire de melons).<br /> Pourquoi 138? parce que c'était la valeur de son nom, et que le 18 mai était le 138<sup>e</sup> jour de 2007.<br /> J'avais trouvé en dernier lieu une <a href="https://blogruz.blogspot.com/2007/05/palmes-dor-anne.html" target="_blank">anagramme</a> qui titra l'ensemble, <i><b>Palmes d'or à Anne</b></i>, car le lendemain avait lieu la remise des prix du Festival de Cannes. De plus le Festival, créé en 1947, fêtait aussi son 60<sup>e</sup> anniversaire.<br /> La Palme d'or fut attribuée le 19 mai à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/4_mois,_3_semaines,_2_jours" target="_blank"><i>4 mois, 3 semaines, 2 jours</i></a>, un titre que ne me disait rien alors, mais qui aujourd'hui m'évoque furieusement les quadrilatères rectangles décrits plus haut, de formats<br /><b>4×4, 3×4, 2×4</b>...<br /><br /> Il me reste à expliciter les titres de ces deux billets, 381<sup>e</sup> et 382<sup>e</sup> de <i>Quaternité</i>. Les recherches pendulaires de Lethbridge<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibwZaS1X0OQdS8niduq8zfnWqhqi7NvlnNRgv3M-GOazKHX8fJtRyCe5uQQvT15vSWUyhDkgbmf7q8pcab2Sv-3CPRRyVkw3kK9SuHuodfe4sm7c_DaHOfW0KQTi-c8EylKzWo4lfMDHdJ2jVh_6Ok60RmccSy9X3OWATHpwIHs2MOL8P7QUhplc--TNC_/s306/lethbridge.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="121" data-original-width="306" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibwZaS1X0OQdS8niduq8zfnWqhqi7NvlnNRgv3M-GOazKHX8fJtRyCe5uQQvT15vSWUyhDkgbmf7q8pcab2Sv-3CPRRyVkw3kK9SuHuodfe4sm7c_DaHOfW0KQTi-c8EylKzWo4lfMDHdJ2jVh_6Ok60RmccSy9X3OWATHpwIHs2MOL8P7QUhplc--TNC_/s1600/lethbridge.PNG" width="306" /></a></div>l'ont amené à des résonances équivalentes pour le blanc, la vie, l'amour à 20 pouces d'une part (50 cm), et le noir, la mort, la colère à 40 pouces d'autre part (100 cm). Il m'a semblé que LA HAINE était un antonyme plus immédiat de L'AMOUR, et j'ai constaté que<br />LEBLANC LAVIE LAMOUR = 49+49+80 = 178,<br />LENOIR LAMORT LAHAINE = 73+79+50 = 202, <br />la somme de l'ensemble étant 380, et le billet 380 m'avait conduit à pouvoir exprimer ce nombre à partir de BLANC NOIR JOUR NUIT.<br /><br /> J'ai interverti LAMOUR et LAHAINE afin d'avoir pour le premier billet, du 3 juillet,<br />1LAVIE LAHAINE LEBLANC = 149 = LA VIE MORTELLE.<br /> Pour ce second billet, j'ai renversé totalement l'ordre afin d'avoir en tête<br />LENOIR = 73, car aujourd'hui 6 juillet est mon 73<sup>e</sup> anniversaire.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-g5L6bwv16EwydgtisfddP4wQgeVuG9HMpkbiI2v4HL_5UCxWIEUr_2M9Toyw2XjAWS5M6hsh7gYQ1F2Fp1totr2ZsPyoWjAXFDn5u3Sz83q4bge7IMaZYpb93Yaecx9LqPC-4y9ZvX21/s1600/1645+001.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5490414184415537746" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-g5L6bwv16EwydgtisfddP4wQgeVuG9HMpkbiI2v4HL_5UCxWIEUr_2M9Toyw2XjAWS5M6hsh7gYQ1F2Fp1totr2ZsPyoWjAXFDn5u3Sz83q4bge7IMaZYpb93Yaecx9LqPC-4y9ZvX21/s400/1645+001.jpg" style="cursor: hand; display: block; height: 48px; margin: 3px auto 10px; text-align: center; width: 400px;" /></a> C'est en fait <br />2LENOIR = 75 = 25 + 50 = 2NI + LERO, correspondant à la décision que j'ai prise quant à mon avenir.<br /> Tiens, ce 6 juillet 1950 était aussi un jeudi, et mes 26663 jours de vie représentent donc exactement 3809 semaines. J'entamerai ce soir ma 3810<sup>e</sup> semaine.<br /> Le billet 380 forme une trilogie avec ces billets 381-382, car c'est pendant son écriture que m'est venue l'anagramme de Villemot. Ainsi<br />380+381+382 = 1143, un nombre fort évocateur dans la galaxie perecquienne, auquel j'ai trouvé des échos synchronistiques.<br /> Le centrage sur 381 est aussi significatif, car le motif 1-2 répartit ce nombre en 127 et 254, or le pouce mesure exactement 2,54 cm, en conséquence<br />127 et 254 correspondent à 50 et 100 pouces (MAVIE MORTELLE).<br /><br /> J'ai envisagé aussi comme titres alternatifs des billets 381-382<br /><i><b>Leben1</b></i> et <i><b>Death2</b></i>, car l'allemand <i>Leben</i>, "vie", et l'anglais <i>death</i>, "mort", ont tous deux pour valeur 38.<br /><br /> Lethbridge, "pont sur le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9th%C3%A9" target="_blank">Léthé</a>" ?, m'a conduit à m'apercevoir que<br />LA MORT / LA VIE = 79 / 49<br />est un partage d'or idéal de la somme 128.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6x4albbFvkWBdd9LnsGjENkzPCDqgU918yGJPxrseLYzB37bz3CevcOQRXzPj99Iz1iiRIsHoDzs9yLTGNCgpkMt7PYQRL6t5aemx6QHCfjnQvx3qmSXGXWuOks606todR2hyphenhyphenTe257bbJ/s1600-h/lovehate.JPG"><img alt="LOVE & HATE" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389895426008009602" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6x4albbFvkWBdd9LnsGjENkzPCDqgU918yGJPxrseLYzB37bz3CevcOQRXzPj99Iz1iiRIsHoDzs9yLTGNCgpkMt7PYQRL6t5aemx6QHCfjnQvx3qmSXGXWuOks606todR2hyphenhyphenTe257bbJ/s200/lovehate.JPG" style="cursor: hand; float: left; height: 200px; margin: 5px 6px 2px 0px; width: 138px;" /></a> Il en va de même de<br />L'AMOUR / LA HAINE = 80/50<br />qui de plus est la traduction exacte d'un autre partage d'or idéal,<br />LOVE / HATE = 54/34.<br /><br /> Je paraphraserais volontiers <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/03/en-aval-detretat.html" target="_blank">Jung</a> ainsi:<br /><blockquote>Pour
moi, c'est un fait d'un irrationnel absolu que l'énergie vitale doive
avoir toutes sortes de liens avec le nombre d'or.</blockquote> Irrationnel pourrait qualifier ce qui s'est passé hier pendant ma balade journalière. A Esparron, je suis connu comme le "monsieur qui lit en marchant", et hier je lisais <i>Sombre nuit</i> de Jefferson Farjeon (<b>Le Masque</b>, 1957).<br /> J'expliquerai prochainement pourquoi je relis des Farjeon, dont un commentateur a dit de ses romans: <br /><blockquote>Le lecteur peut s'attendre à ce que le héros y rencontre, dans cet ordre, une jeune fille, un cadavre.<br /><div class="docData pub publication">
<span class="label"> </span> <span class="definition"><a class="aboutEbookLink unwrapDrive" href="https://go.gale.com/ps/aboutJournal.do?contentModuleId=LitRC&resultClickType=AboutThisPublication&actionString=DO_DISPLAY_ABOUT_PAGE&searchType=&docId=GALE%7C0435&userGroupName=anon%7E389b95d4&inPS=true&rcDocId=GALE%7CA635179175&prodId=LitRC&pubDate=120160205" target="" title="">TLS. Times Literary Supplement</a></span>
</div></blockquote> <i>Sombre nuit</i> ne déroge pas à cette règle, et le héros Paul Kennet rencontre dès le premier chapitre la jeune Grace, mais il faut attendre la dernière ligne du chapitre 20 (sur 30) pour voir apparaître le cadavre. 20-10 a éveillé ma curiosité, et j'ai alors regardé quel était le numéro du roman dans la collection, 566.<br /> Je savais qu'il y avait des bizarreries dans la numérotation des <b>Masques</b>, or <i>Sombre nuit</i> offre en fin de volume <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ouvrages_publi%C3%A9s_dans_la_collection_Le_Masque#cite_ref-cav_22-1" target="_blank">la liste</a> complète des numéros antérieurs, et j'ai retrouvé les anomalies, il y a eu deux numéros 382 et deux numéros 387, ainsi<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiymyl1u0DoBD9FCUoH4UnSSxnLqeCSIip36Apwdyr8W24Ukr6Ale7KwZUTB7_xMrqSqVuQqK8Qkxg9XO7RBzm5k2RVpsFfnpD2bX6Pqqv-QRclCZPWsUp9EF4Dpgxj8w9UcQVurGB3j38fWv6Q9K3PQT79WGFqmleEq3Qvhdwy6tF9jVjavQQERva79iZ/s694/Num%C3%A9risation_20230706%20(3).png"><img border="0" data-original-height="138" data-original-width="694" height="80" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiymyl1u0DoBD9FCUoH4UnSSxnLqeCSIip36Apwdyr8W24Ukr6Ale7KwZUTB7_xMrqSqVuQqK8Qkxg9XO7RBzm5k2RVpsFfnpD2bX6Pqqv-QRclCZPWsUp9EF4Dpgxj8w9UcQVurGB3j38fWv6Q9K3PQT79WGFqmleEq3Qvhdwy6tF9jVjavQQERva79iZ/w400-h80/Num%C3%A9risation_20230706%20(3).png" width="400" /></a></div><br /> Bien entendu, il n'est pas paru de numéro 382 bis, mais deux numéros 382. J'ai le numéro 381, dont le titre exact est <i>Le Crime de la 5<sup>ème</sup> Avenue</i>, il a été achevé d'imprimer le 10 août 1950, et coûtait 100 francs. Un livre ne se fait pas en 24 heures, ainsi l'erreur, d'où qu'elle vînt, est proche de ma date de naissance.<br /> Le <a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=Le+Crime+de+la+5%E8me+Avenue" target="_blank">Gématron</a> donne pour le titre de ce n° 381:<br /><i> Le Crime de la 5<sup>ème</sup> Avenue </i> = 183.<br /><br /> Si j'associe 382 à la mort, que Lethbridge voit vibrer à la même fréquence que le Nord, le titre et l'auteur du second n° 382 ne manquent pas d'à-propos...<br /><br /> Si le n° 566 de <i>Sombre nuit</i> ne me disait rien a priori, il n'en est plus de même après la découverte de ces 2 382, car<br />566 = 283.2.<br /><br /><div style="margin-left: 40px;">Note du 10/7: j'apprends, en cherchant autre chose, que "coïncidence" se dit en hébreu "<span style="font-size: medium;"><a href="https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q="צירוף+מקרים+"" target="_blank"><span style="font-family: times;">צירוף מקרים</span></a></span>", <i>tserouf miqrim</i>, "réunion d'événements", de même valeur 776 que "soixante-quinze", "<span style="font-family: times; font-size: medium;">שבעים וחמש</span>".<br />J'apprends par la même occasion que "<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times;">צירוף</span></span>" seul, qui s'écrit aussi "<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times;">צרוף</span></span>", "anagramme" pour les kabbalistes, a pour <a href="https://en.wiktionary.org/wiki/%D7%A6%D7%99%D7%A8%D7%95%D7%A3" target="_blank">autre sens</a> "expression grammaticale".<br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh454m55BZ2Sc-hfxbUQWERfzhgr0EzM_MJii2TWmEi0vJp3tbRb0nHkRsGddTwEHXLRsol6qoNU1R7I3icZcvexh1DaISvUbX18m1-Uz_HA-3F2rc1vYsz9-AVei4SugeXpN5xg7BS8E7aprrFEhGl5ej1ZsP0qVd-rdIQsyOSfSShqLUbN4kqWfkaApTp/s231/yhz.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-45914099183753657402023-07-03T08:31:00.032+02:002023-07-03T13:29:48.687+02:001La vie, la haine, le blanc, _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ (la mort, l'amour, le noir)<div align="justify"><div align="right">à Lavie et Thanatos<br /></div><br /> J'accumule les retards quant aux petites choses laissées de côté dans les billets précédents, et voici qu'une découverte prend le pas sur ces développements, mais elle y est par ailleurs liée...<br /> Bref, elle concerne un point qui m'est depuis longtemps essentiel, déjà évoqué à plusieurs reprises:<blockquote>Un rêve m'a marqué, vers 25
ans, vers 1975 donc: j'étais dans une librairie familière, et j'y repérais un nouveau
titre de mon auteur de S-F favori (dans le rêve), qui m'enthousiasmait
grandement:<br />
1LA VIE 2MORTELLE
<br />
J'ai ensuite eu plusieurs projets romanesques utilisant ce titre,
jamais aboutis. Lorsque j'ai commencé à m'intéresser à la gématrie,
j'ai remarqué
<br />
LA VIE = 49; MORTELLE = 100
<br />
Il suffisait d'une implication plus personnelle pour obtenir une parfaite adéquation
<br />
MA VIE = 50; MORTELLE = 100
<br />
qui se trouvait correspondre à mon nom selon l'état civil :
<br />
REMY SCHULZ = 61 + 89 = 150
</blockquote> Ce dont je n'ai pas fait part, sur <i>Quaternité</i> du moins, c'est une étrange résonance lue dans <i>L'occulte</i> de Colin Wilson. Il m'est difficile de dater, mais je pense que c'était avant 1980.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjaUNiiWheHOO_0b_fsNwPFbBwgdq5cK5VR-0uWgHdlqS0OGaNoeSAIE0xrHJBQbEyxzL7yMW3e0tPhxZxu0TgQ-AQrqTWWXxKhIaFSV79qL6pXVkh8VLYox65Rwil_Vxb_PUc4FT9L61U23RL-K1vcwVoBfAOqR7nwwRVDc-TCgps4yza0EAkfz62-NaQ/s499/51Cq6Ks9UiL._SX312_BO1,204,203,200_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="314" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjaUNiiWheHOO_0b_fsNwPFbBwgdq5cK5VR-0uWgHdlqS0OGaNoeSAIE0xrHJBQbEyxzL7yMW3e0tPhxZxu0TgQ-AQrqTWWXxKhIaFSV79qL6pXVkh8VLYox65Rwil_Vxb_PUc4FT9L61U23RL-K1vcwVoBfAOqR7nwwRVDc-TCgps4yza0EAkfz62-NaQ/w126-h200/51Cq6Ks9UiL._SX312_BO1,204,203,200_.jpg" width="126" /></a></div> Un chapitre était consacré aux travaux de <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/T._C._Lethbridge" target="_blank">T.C. Lethbridge</a> (1901-1971). Lethbridge, après des déboires archéologiques, s'était tourné vers la radiesthésie, et avait étudié l'effet de la longueur du fil du pendule sur ses oscillations. Selon lui, à chaque matière correspondait une longueur de fil, et il en avait établi une nomenclature précise.<br /> Colin Wilson se disait sceptique quant à la réalité objective du phénomène, les oscillations du pendule étant pour lui inconsciemment guidées par le radiesthésiste, mais il citait d'incontestables succès de la discipline, ainsi Lethbridge, si on lui disait qu'il y avait de l'argent enterré à proximité, pouvait le trouver en réglant son pendule à la longueur voulue... <br /><br /> Le système fonctionnait aussi pour des concepts abstraits, pourvu que le radiesthésiste y pense fortement, et Wilson citait les longueurs 50 cm et 100 cm pour "vie" et "mort". Le mètre était d'ailleurs une limite. Au-delà, Lethbridge trouvait les mêmes résultats, modulo 100 cm.<br /> J'avais apprécié ces 50=vie et 100=mort, en tant que coïncidence, et je n'ai jamais tenté d'expérimenter la technique.<br /> J'étais un peu étonné de ces mesures métriques, je crois avoir eu quelques velléités de me renseigner plus avant, mais ce n'est que pour le présent billet que l'exploration du Web m'a permis de découvrir le pdf<i> The World of T.C. Lethbridge</i>, et d'apprendre enfin que les 100 cm étaient en VO 40 pouces (soit 101,6 cm).<br /> Les longueurs varient entre quatre pôles, tous les 10 pouces:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibwZaS1X0OQdS8niduq8zfnWqhqi7NvlnNRgv3M-GOazKHX8fJtRyCe5uQQvT15vSWUyhDkgbmf7q8pcab2Sv-3CPRRyVkw3kK9SuHuodfe4sm7c_DaHOfW0KQTi-c8EylKzWo4lfMDHdJ2jVh_6Ok60RmccSy9X3OWATHpwIHs2MOL8P7QUhplc--TNC_/s306/lethbridge.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="121" data-original-width="306" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibwZaS1X0OQdS8niduq8zfnWqhqi7NvlnNRgv3M-GOazKHX8fJtRyCe5uQQvT15vSWUyhDkgbmf7q8pcab2Sv-3CPRRyVkw3kK9SuHuodfe4sm7c_DaHOfW0KQTi-c8EylKzWo4lfMDHdJ2jVh_6Ok60RmccSy9X3OWATHpwIHs2MOL8P7QUhplc--TNC_/s1600/lethbridge.PNG" width="306" /></a></div><br /> Lethbridge se disait bouleversé par ces découvertes, persuadé qu'elles révélaient un ordre caché du monde.<br /> Cependant, ces mesures étaient variables selon les individus, et sa femme, autre adepte du pendule, obtenait des résultats différents, mais également répétitifs.<br /> Je remarque au passage que les couleurs associées, rouge-blanc-vert-noir, sont celles des chevaux de l'Apocalypse, je suis allé le vérifier sur <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/04/dits-pris-du-reel.html" target="_blank">ce billet</a> consacré au roman <i>Cosme </i>de Guillaume Meurice. Exactement au même instant, ce 27/06 à 15:22, Robert Rapilly postait un message sur la liste Oulipo donnant <a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-moment-meurice/le-moment-meurice-du-lundi-26-juin-2023-9970248" target="_blank">ce lien</a> vers une chronique où Meurice interrogeait une femme qui parlait de "zadistes dans le métro", allusion involontaire à Queneau (Daeninckx avait titré son Poulpe <i>Nazis dans le métro</i>).<br /> Robert Rapilly est déjà apparu dans plusieurs grandes <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/12/trois-cent-vingt-sixieme-seance.html" target="_blank">coïncidences</a>.<br /><br /> Ceci est donc d'acquisition récente, et pendant plus de 40 ans je n'ai connu que 50 et 100 cm pour Vie et Mort.<br /> Je passe pour l'instant sur divers résultats dans divers domaines au fil des années, j'y reviendrai.<br /> J'ai évoqué le rêve de 1975 à diverses reprises, et notamment l'année dernière dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/09/1la-vie-2mortelle.html" target="_blank"><i>1La vie 2mortelle</i></a>, après avoir constaté que j'avais 46 ans lors de ma découverte de l'harmonie du sonnet de Perec, or<br />QUARANTE SIX = 97+52 = 149,<br />LA VIE MORTELLE = 149.<br /> Ce billet suivait celui du 8/9/22, premier jour de l'an pataphysique 150, et ce <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/09/hi.html" target="_blank"><i>Hi !</i></a> était étroitement associé à celui du 8/9/21, <i><a href="https://quaternite.blogspot.com/2020/07/dicker.html" target="_blank">vingt fois seize, huit, neuf (sic)</a></i>, premier jour de l'an pataphysique 149. C'est en
écrivant <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/09/1la-vie-2mortelle.html" target="_blank"><i>1La vie 2mortelle</i></a>, alors que son titre était déjà choisi, que
je me suis avisé que 149 et 150 étaient les valeurs de<br />LA VIE MORTELLE et<br />MA VIE MORTELLE.<br /> <br /> Et j'en arrive au tout récent.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim92iwyGWRQVekOxjBYkQVHUmx-BM4IGLq3tFQrzY1ISbFGLjel6Oa5PDIf9OPncs77bwInJ9j-6dAsyTpH2ACcU7R-gIprhszvQATek8wvmG-NBnJoEWQ08SI7CxXABxaQbXGa24r5oyaSIIVVX5q-am2lorDe9_sFgleeE_-D83d8LSbk5J1k-eYQQ/s891/0_9782702449110_1_75.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="891" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim92iwyGWRQVekOxjBYkQVHUmx-BM4IGLq3tFQrzY1ISbFGLjel6Oa5PDIf9OPncs77bwInJ9j-6dAsyTpH2ACcU7R-gIprhszvQATek8wvmG-NBnJoEWQ08SI7CxXABxaQbXGa24r5oyaSIIVVX5q-am2lorDe9_sFgleeE_-D83d8LSbk5J1k-eYQQ/w134-h200/0_9782702449110_1_75.jpg" width="134" /></a></div> Le 21 juin, en balade, il m'est venu l'idée de chercher une anagramme de <br /><b>Stanislas-André Steeman</b>,<br /> en rapport avec son roman le plus connu, <i>L'assassin habite au 21</i>, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/05/la-foret-des-nombres.html" target="_blank">récemment</a> évoqué.<br /> Je suis parvenu à<br /><b>L'assassin entre, mandaté</b>,<br />et ai cherché d'autres anagrammes de grands noms du polar, en commençant par Maurice Leblanc, lui-même amateur du procédé.<br /> Si MAURICE est un pousse-AU-CRIME, il n'est pas facile d'y inclure Leblanc, je me suis arrêté à<br /> <!--[if gte mso 9]><xml>
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<![endif]--><b>crime lu, balancé</b>.<br /> J'ai trouvé quelques autres anagrammes de polardeux durant ma balade. De retour à la maison, je les ai vérifiées avec <i>Anagram Artist</i>, et découvert que le logiciel donnait bêtement une excellente anagramme pour <b>Maurice Leblanc</b>,<br /><b>linceul macabre</b> (c'est très noir).<br /> Cette anagramme ne semblait pas connue sur le Web, mais l'expression apparaît dans plusieurs romans.<br /><br /> Le lendemain, j'ai partagé ces découvertes sur la liste Oulipo, et divers colistiers sont intervenus sur le fil. Le matin du 24, j'ai posté ceci:<br /><blockquote> Il y a encore Jean-Marie Villemot, auteur du très oulipien <i>Abel Brigand</i>, trop tôt disparu pour avoir laissé d’autres titres marquants, comme<br /><i>J'aime la mort en live<br />Le maire jovial ment<br />L'amant me livre joie<br />Il mijota l'amen rêvé</i> (son héros était curé)</blockquote> J'avais utilisé <i>Anagram Artist</i> pour forger ces anagrammes, et après avoir posté le message il m'est venu que le nom contenait VIE et MORT, et j'ai pu aligner<br />MA VIE MORTELLE...<br /> Le logiciel livrait JAIN pour compléter l'anagramme. Un jaïn est un adepte du jaïnisme, du sanscrit <i>jina</i>, "vainqueur", ce qui m'a été immédiatement évocateur, mais je vais différer l'étude de ce point, tant je suis frappé par la présence d'une expression qui me semblait très personnelle dans le nom d'un auteur qui m'était important.<br /> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivoDKk5SjzXeXU7lDq1ASBKjKZN5pEBRZNss7jqc9N2ookjdeQ5np8-IkUytjR0lTfMgOID-7vHwxzi5XVlbkFTErCg1XwpTxZWlaDGzgO6nE3KjQ4lEXodXSma14y8viwAXP-OPHlHec/s1600/9782743608835.jpg" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivoDKk5SjzXeXU7lDq1ASBKjKZN5pEBRZNss7jqc9N2ookjdeQ5np8-IkUytjR0lTfMgOID-7vHwxzi5XVlbkFTErCg1XwpTxZWlaDGzgO6nE3KjQ4lEXodXSma14y8viwAXP-OPHlHec/s1600/9782743608835.jpg" width="128" /></a></div>
C'est Jean-Pierre Le Goff qui m'a envoyé en 2002 <i>Abel Brigand</i>, qu'il avait lu et apprécié. Le livre s'achevait sur un message chiffré, qu'il imaginait que je pourrais décoder, ce que j'avais d'ailleurs fait. J'y reviendrai.<br /><br /> J'ai parlé à plusieurs reprises de ce roman qui fait partie des "polars géométriques", genre peut-être initié par Borges avec le losange de <i>La mort et la boussole</i> (1942), mais un précédent pourrait être la Grande Ourse de <i>La comtesse de Cagliostro</i>, de Leblanc (1924). Puis il y a le carré de <i>La bibliothèque de Villers</i> (1980), le triangle de Pythagore de mon roman (2000), le pentagone de Nesbo (2003), le triangle isocèle de Thilliez (2007), quelques autres moins intéressants pour moi, et probablement beaucoup dont j'ignore l'existence...<br /><br /> Abel Brigand, A-B, 1-2 !, est le curé de Montmorency. Il est amené à enquêter sur le supposé
assassinat de la jeune Alice, et un jeu de piste lui fait découvrir une à une
d'anciennes "lettres" d'elle, donnant d'étranges rendez-vous à un oncle
qui peut être soit le chirurgien Alec Cooper, soit le peintre Alain
Vogt.<br /> Les lieux des
rendez-vous semblent épeler un prénom, <b>A</b>éroport, <b>L</b>ac... Ce n'est pas suffisant pour déterminer le bon candidat, et le lieu suivant ne permet toujours pas de départager <b>ALE</b>c et <b>ALA</b>in car c'est l'<b>E</b>glise d'une <b>A</b>bbaye... Les indices sont faiblards pour trouver le lieu suivant, mais AB s'aperçoit que la disposition des trois premiers lieux appelle une continuation logique:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpNaGvY6pB-jiaOXoY82OoKpPYevnm48x-89RfavXGcu0eTvnkrpBXiWvFJAWyfoT-C4SVQc2TEdF6v_xd8QETA7lkPkjglLLRSya_tdeCwVYdZgrUS6i_AIxSlJKOkgEL0PmOKxTJ7E0ba1DihH3gAHcoxVGyzSMP9HAtyrG6mRG8_7UAFq3A4GppQ_ng/s384/ALEA.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="384" height="242" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpNaGvY6pB-jiaOXoY82OoKpPYevnm48x-89RfavXGcu0eTvnkrpBXiWvFJAWyfoT-C4SVQc2TEdF6v_xd8QETA7lkPkjglLLRSya_tdeCwVYdZgrUS6i_AIxSlJKOkgEL0PmOKxTJ7E0ba1DihH3gAHcoxVGyzSMP9HAtyrG6mRG8_7UAFq3A4GppQ_ng/s320/ALEA.PNG" width="320" /></a></div><br /> Et c'est à Orry-la-Ville qu'est découverte la 4<sup>e</sup> lettre, à l'emplacement d'un <b>C</b>irque qui pourrait désigner <b>ALEC</b>, mais AB découvre un autre mode de lecture des rendez-vous, privilégiant chacun l'un des sens, <b>V</b>ue, <b>O</b>dorat, <b>G</b>oût, <b>T</b>oucher, et c'est <b>VOGT</b> que ces autres indices accablent...<br />...d'autant que les 4 lieux dessinent un rectangle de côtés 10 et 20 kms, or Vogt peint uniquement des toiles de 1 m sur 2. 1-2 encore pour A-B.<br /> J'ai vérifié avec GoogleMaps, et les précisions données semblent exactes, Villemot a été plus consciencieux que Thilliez.<br /> <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5FqPqhB70Hk-_K1Ox8wAEerSTTXHlzUAn-3xCw1GlxBPq22GjM1plBL05TWgP2lU8f06QH16nhsBDtpuNT2XIxMx1_hfeTGQCrb1IHuProqVKZqWQe8310J0uIwWDqubsWgZwqB8W_bfJGrglE7Odzu6ZqfVuSjshe9BwnX4fm36fMKnO-Dr-zZMOXfSW/s453/LERO.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="453" data-original-width="381" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5FqPqhB70Hk-_K1Ox8wAEerSTTXHlzUAn-3xCw1GlxBPq22GjM1plBL05TWgP2lU8f06QH16nhsBDtpuNT2XIxMx1_hfeTGQCrb1IHuProqVKZqWQe8310J0uIwWDqubsWgZwqB8W_bfJGrglE7Odzu6ZqfVuSjshe9BwnX4fm36fMKnO-Dr-zZMOXfSW/s320/LERO.PNG" width="269" /></a></div><br /> Compte tenu des autres contraintes, Villemot n'a pu choisir ces lieux pour que leurs initiales soient aussi significatives, et pourtant elles le sont pour moi. <br /> En omettant le "Le" du "Bourget", les 4 lieux forment dans l'ordre <b>BERO</b>, que le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/ROT13" target="_blank">rot-13</a> transforme en <b>OREB</b>, son renversement.<br /> Or les 4 crimes de <i>La bibliothèque de Villers</i>,
commis tous les 25 jours
aux 4 coins d'un carré, ont des victimes d'initiales
II, VV, RR, EE.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMzO0GlfwH00KDr2EcRUP8gAVf7INNxVNRn39oybyt1ZXGm_2VIha2xB0PAAcjpGCimKcP8MEO14QByuPGyY8XAwiMIV9mN3VnfAUmNob-uAFXmOOzWwH2ffgxh68kTNytKTJNvUch-vrg/s1600/peeters.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5474362475584800482" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMzO0GlfwH00KDr2EcRUP8gAVf7INNxVNRn39oybyt1ZXGm_2VIha2xB0PAAcjpGCimKcP8MEO14QByuPGyY8XAwiMIV9mN3VnfAUmNob-uAFXmOOzWwH2ffgxh68kTNytKTJNvUch-vrg/s200/peeters.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 121px;" /></a> C'est en février 2002 (<i>Abel Brigand</i> était paru en janvier) que j'ai appris l'existence du rot-13, et remarqué que les lettres <b>IVRE</b> du carré se réarrangeaient ainsi en <b>VIER</b>, "quatre" allemand (ou flamand, l'auteur Benoît Peeters habitant Bruxelles).<br />
Mais Peeters ne songeait qu'à former <b>LIVRE</b> avec l'initiale du dernier mo(r)t, au centre du carré.<br /> <br /> Il se trouve que les équivalents dans l'alphabet hébreu des lettres <b>RBOE</b> forment le mot <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">רבעה</span></span>, <i>r<span style="font-size: x-small;">e</span>va'a</i>, <a href="https://translate.google.com/?sl=iw&tl=fr&text=%D7%A8%D7%91%D7%A2%D7%94&op=translate&hl=fr" target="_blank">signifiant</a> "groupe de quatre", "quatuor".<br /> La quaternité appelle la quintessence, et le cinquième élément, selon la classification périodique, est le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bore" target="_blank">BORE</a>, numéro atomique 5.<br /> Il y a une 5<sup>e</sup> mort chez Peeters, et une 5<sup>e</sup> lettre chez Villemot, invitant à expérimenter le 5<sup>e</sup> sens, à Montmorency, dans le coin inférieur gauche du rectangle BERO, soit l'endroit où Vogt signe ses toiles.<br /> En fait toute l'affaire est un trompe-l'oeil, le coupable n'est ni Alec, ni Alain, et il n'y a pas même de crime, mais je ne vais pas tout dévoiler.<br /> <br /> Ainsi deux auteurs préoccupés par les jeux de lettres ont organisé des événements criminels dans une figure quadrangulaire dont les sommets VIER et RBOE peuvent tous deux signifier "quatre", et ces deux groupes de quatre lettres ont les mêmes propriétés rot-13.<br /> Vertigineux, mais il n'est venu ensuite que considérer le L de "Le Bourget" m'était aussi significatif.<br /> Il y a longtemps que je m'intéresse aux mots et aux lettres. Je ne me souviens pas de m'être préoccupé ado de la valeur des mots, mais j'avais alors une marotte que certains pourraient trouver étrange.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx-byKuQqYo4s0Tmep8n01wFYZgMZqdtwsM6c-afui5z0mSEEqmb5bOEZK-N_24-E0EC3XxRmWJjvnFRnTgIRIIBQw60iRyWscAi2se8qELpWk8i6-aC9fOFT0FnARipqSCLNXpz3u5jf4aeN9cw86lt2bqEC0KwGOJ9hvc6Yzmb-1SRXTXUE-JiGVF7lI/s251/balance.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="245" data-original-width="251" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx-byKuQqYo4s0Tmep8n01wFYZgMZqdtwsM6c-afui5z0mSEEqmb5bOEZK-N_24-E0EC3XxRmWJjvnFRnTgIRIIBQw60iRyWscAi2se8qELpWk8i6-aC9fOFT0FnARipqSCLNXpz3u5jf4aeN9cw86lt2bqEC0KwGOJ9hvc6Yzmb-1SRXTXUE-JiGVF7lI/w148-h144/balance.jpg" width="148" /></a></div> Je prenais un mot, et calculais rapidement s'il était "pair", soit si le nombre de ses lettres de rang impair était pair. S'il était "pair", je cherchais alors s'il pouvait être réparti en deux groupes de lettres de valeur égale, mais sans intérêt pour cette valeur ni même la calculer. Je procédais en équilibrant les différences de rangs.<br /> Si j'y parvenais, j'étais content, le mot était sympa, mais je ne peux donner aujourd'hui aucun exemple de l'époque ado, ces calculs étant toujours mentaux.<br /> Je me souviens en revanche avoir appliqué le procédé au mot "MORTELLE", et je crois que c'était avant d'en avoir calculé la valeur 100. Peut-être même est-ce à cette occasion que j'avais fait ce calcul.<br /> Toujours est-il que c'était particulièrement simple, puisque M+2=O, et R+2=T, donc<br />OREL = MTEL (=50),<br />et aujourd'hui OREL c'est LERO, initiales de<br />Le Bourget,<br />Enghien,<br />Royaumont,<br />Orry.<br /><br /> En 2002, Villemot promettait quelques cadeaux futiles aux premiers lecteurs qui déchiffreraient son message codé. Il fallait lui écrire via son éditeur <b>Rivages</b>, et je l'avais fait, non pour le cadeau mais pour prendre contact. Je n'avais pas eu de réponse et m'étais dit que d'autres avaient naturellement trouvé avant moi.<br /> En 2004 est parue une nouvelle enquête d'Abel Brigand, <i>Ce monstre aux yeux vert</i>s. Le livre s'achevait à nouveau sur un message codé, avec cadeaux à la clé. Villemot ajoutait que personne n'avait découvert celle de <i>Abel Brigand</i>... J'ai pu alors échanger avec lui, par mèl ou courrier postal, mais mes souvenirs s'arrêtent là.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjvfdXfz26i0_JYE_XXovmEqEFTJnjmPHRfSdaQMdRy7EBPQ2LX4nY0EtZ2eiJiY2QQLhBnCwbz70-TlZPCTPGBsVsqzpaPxD93wrNEqa880fO1UK-mgUM771uEwJKthNryczkA6tCWNDh_H02A4b385VMasQpDw3mX-JJ-c1toQjrBvZ_-HY6Deyqojg=s124" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="124" data-original-width="100" height="124" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjvfdXfz26i0_JYE_XXovmEqEFTJnjmPHRfSdaQMdRy7EBPQ2LX4nY0EtZ2eiJiY2QQLhBnCwbz70-TlZPCTPGBsVsqzpaPxD93wrNEqa880fO1UK-mgUM771uEwJKthNryczkA6tCWNDh_H02A4b385VMasQpDw3mX-JJ-c1toQjrBvZ_-HY6Deyqojg" width="100" /></a></div> Je n'ai retenu de ce roman qu'un passage par l'île Sark, ou Sercq, ou Sarek, <i>L'île aux trente cercueils</i> de Leblanc. Aujourd'hui, après l'avoir relu, je note que AB est conduit à Sercq par le mot "cercle", alors que je vois un rapport entre ma découverte de l'harmonie de la vie de Jung et une coïncidence vue quelques jours plus tôt: dans deux romans de Sinoué et Halter apparaît la même énigme, "l'île ronde", qu'il faut comprendre Strongylê, "ronde", ancien nom de Théra (Thira, Santorin) avant qu'un cataclysme annihile sa rotondité.<br /><br /> En 2006, nouvelle enquête d'AB, <i>Les Petits Hommes d'Abidjan</i>, qui ne m'avait guère inspiré non plus. Nouveau message codé, et mention de mon nom (ou presque, Rémi Shultz) parmi les décodeurs précédents...<br /><br /> J'ai appris la mort de Villemot en 2011, mais n'ai pas su qu'il venait de publier un 4<sup>e</sup> roman chez <b>Rivages</b>, <i>L'évangile obscur</i> (2010), avec un sujet atypique: un complot menace Jésus en Palestine romaine, en l'an 28, il enquête... J'y reviendrai.<br /><br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Villemot" target="_blank">Wikipédia</a>:<br /><blockquote>Jean-Marie Villemot est un auteur français de romans policiers né à Montmorillon le 29 octobre 1961 et mort le 9 janvier 2011.</blockquote> La découverte que son nom contenait <i><b>ma vie mortelle</b></i> m'a fait calculer sa durée de vie, et j'ai particulièrement remarqué son expression en 49 ans, 73 jours, m'évoquant<br />LE BLANC = 49, LE NOIR = 73,<br />abondamment commenté dans le billet précédent, en cours d'écriture lors de cette découverte.<br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJrz6BimfJBjdZTqIMasbCrw0EVTl4Aha9lCMEfd512vMoNXa5_EsIFP7eqOk3iQwIR-cUZpzcqRpEC8irzDAr7VRh_I0h63WcOyWC0d5YJciv5mZ4it61cSf0jY0z6KizpaEzlqbhAdoxkECjZNjfk_0g-izAOVFuM2GUA70k6QSFreNlWw2SO5fTX_KH/s263/Thomas_Charles_Lethbridge.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="263" data-original-width="220" height="171" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJrz6BimfJBjdZTqIMasbCrw0EVTl4Aha9lCMEfd512vMoNXa5_EsIFP7eqOk3iQwIR-cUZpzcqRpEC8irzDAr7VRh_I0h63WcOyWC0d5YJciv5mZ4it61cSf0jY0z6KizpaEzlqbhAdoxkECjZNjfk_0g-izAOVFuM2GUA70k6QSFreNlWw2SO5fTX_KH/w143-h171/Thomas_Charles_Lethbridge.jpg" width="143" /></a> Selon Lethbridge, comme vu plus haut, la vie vibre comme le blanc, à 50 cm (ou 20 <i>in</i>), et la mort comme le noir, à 100 cm (ou 40 <i>in</i>). Les mots français s'accordent avec la première assertion, car<br />LA VIE = LE BLANC = 49. <br /><br /> Je m'émerveille de ce que Maurice Leblanc ait en partie initié ma découverte, car son nom complet énonce un oxymore, le prénom Maurice étant issu du grec <i>maurós</i>, "foncé", sombre", "noir". Ceci joue un rôle dans son oeuvre, et ailleurs, avec par exemple Albin Moreno chez Belletto, Alban Lenoirc chez moi... Abel Brigand a été un Père blanc, blessé au Rwanda. La clé de <i>Ce monstre aux yeux vert</i>s réside dans la négritude, celle du More de Venise (le titre est une citation d'<i>Othello</i>).<br /><br /> Il y a plusieurs possibilités de calcul entre deux dates A et B, soit B−A−1, nombre de jours pleins vécus, soit B−A, soit B−A+1, nombre de jours vécus. C'est cette dernière option que j'ai choisie ci-dessus, en me souvenant notamment que c'est Jean-Pierre Le Goff qui m'a fait connaître Villemot en 2002, et JPLG avait aussi fait ce choix pour ses <a href="https://perecqation.blogspot.com/2016/10/voyages-aleatoires.html" target="_blank">voyages aléatoires</a> fêtant son 21600<sup>e</sup> jour sur cette terre à Thoires, puis le 21816<sup>e</sup> (216 × 101) à Thouars, enfin le 22032<sup>e</sup> (216 × 102) à Thoard. J'étais avec lui ce 26 novembre 2002, mais ce n'est que bien plus tard que je me suis avisé que 26/11/02 était l'anagramme de 216.102)...<br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1CRISKmCWV7mGsylbN90ql1D0dn8-9Td8xdSpMquY9ycyddpTc1ue9SbK_uuI_4faUJ1zi3AdEbrnGm7IYYkvsEeGxMX9duPBeuRW3TQpn5sbZ-mwa7FaNsVvVKWmDnBrmB8qUEl5ZGh4/s1600/8-5.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533730344247804626" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1CRISKmCWV7mGsylbN90ql1D0dn8-9Td8xdSpMquY9ycyddpTc1ue9SbK_uuI_4faUJ1zi3AdEbrnGm7IYYkvsEeGxMX9duPBeuRW3TQpn5sbZ-mwa7FaNsVvVKWmDnBrmB8qUEl5ZGh4/s200/8-5.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 164px;" /></a>...et ce n'est qu'aujourd'hui 1<sup>er</sup> juillet que je m'avise que l'intervention suivante, le 29/03/03 à Thoiry, déclenchée par un panneau "Nombre d'or" vu lors de l'intervention à Thoard, était 133 jours après la précédente, 133 section dorée arrondie de 216.<br /> Voir <a href="https://quaternite.blogspot.com/2019/07/loeil-vert-nous-espionne.html" target="_blank">ici</a> à quel point JPLG semblait attirer les coïncidences.<br /><br /> <b>Jean-Marie Villemot</b> semblait prédestiné à disparaître en janvier:<br /><b>janvier: il m'ôte l'âme</b><br /><br /> Et moi, puisque mon rêve de 1975 semble m'associer à son destin?<br /> Après le décès d'Anne j'ai perdu une bonne part d'intérêt à la vie et à la poursuite de mes recherches. A quoi bon chercher plus avant, alors que je suis loin de maîtriser toutes les merveilles déjà découvertes? et qu'elles rencontrent aussi peu d'adhésion?<br /> A défaut d'avoir réussi ma vie, j'ai envisagé de réussir ma mort. Je suis marqué par la vie de Ricardou (1932-2016), de 23 à 24 fois 84, alors qu'il était obsédé par les chiffres 2-4-8. Je ne résiste pas à rappeler sa pièce radio(télé)phonique <i>Communications</i>, où tous les numéros sont des arrangements de 24-42-48-84, et <br />2016 = 24 × 84 = 42 × 48.<br /> Mon année de naissance 1950 se prête aux factorisations raisonnables 39.50, 30.65, 26.75, 25.78... J'ai loupé les deux premières échéances, 2000 et 2015, mais mourir à 75 ans en 2025 m'a semblé harmonieux, car 2025 est le carré de 45, or justement<br />CARRE = 45 (= REMI, aussi).<br /><br /> J'ai envisagé cela très sérieusement il y a près de deux ans, et ai même déterminé une date idéale...<br /> Et voici que mon rêve de 1975 revient en première place, et qu'il partagerait mes 75 ans putatifs en<br />25-50, moitiés des 50-100 de MAVIE-MORTELLE.<br /> <br /> Le héros de Villemot est<br /> ABEL BRIGAND = 20 55 = 75.<br /> J'en cherche des anagrammes permettant 25-50, et trouve<br /> BALADE BRING = 25 50.<br /> Le verbe anglais <i>to bring</i> signifie "amener", et c'est bien ma "balade" du 21 juin, où j'ai cherché des anagrammes de polardeux, qui m'a "amené" à Villemot.<br /> Passer à l'anglais m'amène à<br />BIND ALGEBRA = 25 50.<br /> L'algèbre est un peu exagérée pour cette arithmétique sommaire, mais j'observe que <i>bind</i> est connu de tous pour le <i>double bind</i>, ou "<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Double_contrainte" target="_blank">double contrainte</a>", situation où l'on doit obéir à deux injonctions contraires. Vivre-mourir n'est-il pas le suprême <i>double bind</i>, puisque chaque instant de vie est un pas vers la mort?<br /> <br /> Une autre possibilité en anglais est <br /> GALE RIBBAND = 25 50, mais je préfère revenir au français pour le premier mot, <br /> L'ÂGE RIBBAND = 25 50,<br /><i><a href="https://en.wiktionary.org/wiki/ribband" target="_blank">ribband</a></i> étant une forme ancienne de <i>ribbon</i>, "ruban", me rappelant ce qu'écrivait <a href="https://perecqation.blogspot.com/2016/10/voyages-aleatoires.html" target="_blank">JPLG</a>:<br /><blockquote>Accompagné de Rémi Schulz, je suis allé à Thoard, dans le département
des Alpes-de-Haute-Provence, le 26 novembre 2002, dévider mon <u>ruban</u> de
nombres comme je le décrivais dans un papier précédent.</blockquote> J'ai encore ce ruban de 6 mètres de long, soigneusement calligraphié. Voici deux de ses opérations:<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCYoKLFxXdcWobzfpe88X8wYiAkLZfHxuIXcM_FDWsWck8V8vy0MU65kwUHth1c6TafMSj0nGi3C-L8sPjmDaiHlE3tQZ-4_3mPEnlQ2nMYnuS4oQK6NcWmdi6YFbEjP_JpfXKMp7GLW0G/s1600-h/thoard+001.jpg"><img alt="" border="0" height="29" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5137102220585945442" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCYoKLFxXdcWobzfpe88X8wYiAkLZfHxuIXcM_FDWsWck8V8vy0MU65kwUHth1c6TafMSj0nGi3C-L8sPjmDaiHlE3tQZ-4_3mPEnlQ2nMYnuS4oQK6NcWmdi6YFbEjP_JpfXKMp7GLW0G/w400-h29/thoard+001.jpg" style="cursor: hand; display: block; margin: 0px auto 5px; text-align: center;" width="400" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9TN0ks_yTlVKt0aDlF6PUCUJm0ewqbjOePSGe286tXnzFqvZ_0KEU14KyRPelDBkpTfCbLCapFCeLfO5pm1Q41bX4f-NUJBBUSHqKhF9GsFqKDuRpQ4kCl_pn5IWDYsza2EpYMjCyzCpm/s1600-h/th2+001.jpg"><img alt="" border="0" height="31" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5137102224880912754" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9TN0ks_yTlVKt0aDlF6PUCUJm0ewqbjOePSGe286tXnzFqvZ_0KEU14KyRPelDBkpTfCbLCapFCeLfO5pm1Q41bX4f-NUJBBUSHqKhF9GsFqKDuRpQ4kCl_pn5IWDYsza2EpYMjCyzCpm/w400-h31/th2+001.jpg" style="cursor: hand; display: block; margin: 0px auto 5px; text-align: center;" width="400" /></a> Il m'a fallu longtemps, trop pour le partager avec JPLG, pour voir que L'ÂGE qu'il fêtait ce 26/11/02 était 216×102 jours, et plus de 20 ans, jusqu'à aujourd'hui 2/7/23, pour voir qu'il avait calligraphié sur ce RIBBAND 26 opérations dont les résultats étaient des nombres de 10, 11, ou 12 chiffres.<br /> Selon un système d'une logique absolue (du moins la sienne).<br /><br /><br /> J'ai étudié sur <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/09/hi.html" target="_blank"><i>Hi !</i></a> et <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/09/1la-vie-2mortelle.html" target="_blank"><i>1La vie 2mortelle</i></a> les coïncidences liées à la parution de <i>Sous les pans du bizarre</i> en octobre 2000, 3 mois après mes 50 ans. J'y avais anagrammatisé deux mots de valeurs 58 et 46, donnant la somme 104, qui se trouve être la valeur de<br />CINQUANTE = 104, mais n'avais pas vu alors que c'est aussi celle de<br />TSEROUF = 104, translittération du vocable hébreu signifiant "anagramme".<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAwvkAG1eWxWOUgHzL078Bh9p1NxhbmiqqotYU87vG80nKcb-hBOBGoJRq3Ka2Ag2qsCTqrfGfoyBdYQ1QS2xXf2471RaoTcthOliNU_dRNW3vHzvrVnjUdIkAW6NIV_0eluO6BbfyUybrWau91s71-_3BxOPmFdElrZRX0qLaa6Y9qAUBUD4hAC_LSw/s550/fhtunqhj1ztb1fsnnrqe.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="386" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAwvkAG1eWxWOUgHzL078Bh9p1NxhbmiqqotYU87vG80nKcb-hBOBGoJRq3Ka2Ag2qsCTqrfGfoyBdYQ1QS2xXf2471RaoTcthOliNU_dRNW3vHzvrVnjUdIkAW6NIV_0eluO6BbfyUybrWau91s71-_3BxOPmFdElrZRX0qLaa6Y9qAUBUD4hAC_LSw/w141-h200/fhtunqhj1ztb1fsnnrqe.jpg" width="141" /></a></div> J'avais publié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/09/hi.html" target="_blank"><i>Hi !</i></a> le premier jour de l'an pataphysique 150, et appris le lendemain l'existence de l'orthographe "fifti-fifti". Robert Rapilly remarqua que la valeur de FIFTI était précisément 50, ce qui me rendit curieux de la valeur de CINQUANTE, voir ci-dessus.<br /> J'eus l'occasion d'en reparler <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/01/dun-opera-lautre.html" target="_blank">ici</a>, à propos d'une BD de Benoît Peeters où figurait JPLG, et d'un tableau de format 19×38, ce qui me fit évoquer les tableaux de Vogt chez Villemot. Aujourd'hui je remarque que les quadrilatères de Villemot et Peeters peuvent fournir<br /> OREL + VIER = 50 + 54 = 104 = CINQUANTE.<br /> Quant à 38, c'est la valeur de l'anglais DEATH, "mort", ou de l'allemand LEBEN, "vie".<br /> Il me souvient maintenant que j'avais jugé significatif que les mots 19 et 38 de <i>Vocalisations</i> soient<br />NOIR = 56 et BROUILLARD = 112 (<i>Nebel</i> en allemand), et que j'avais fait figurer ces mots aux mêmes positions dans mon anagramme de 2006.<br /> Je rappelle que 56 fois 112 (ou 56×2) font 6272, valeur totale des 112 mots du sonnet, et période unitaire des 5 fois 6272 jours vécus par Jung... A souligner que, pour Perec, BROUILLARD est associé au blanc, remplaçant les "vapeurs" de Rimbaud.<br /> 6272 est un carré double, comme les tableaux de Vogt, ou le quadrilatère LERO.<br /><br /> Dans la BD de Peeters (et Boilet, celui à qui l'on doit la présence de JPLG), Jean-Pierre Le Goff apparaît sous le nom André-Marie Le Goff, puis dans sa seconde édition André-Marie Arisu, prononciation japonaise d'Alice. Le roman de Jean-Marie est une enquête sur la disparition d'Alice. J'en ai parlé dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/01/arisu-nest-plus-ici.html" target="_blank"><i>Arisu n'est plus ici</i></a>.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlcPBNr9hw1L2BUiCWaYwoqlIXtAl-Y4-zfFlifcJ8m-opu7gEyFfPcqaiJ2lI8Y7kuBp5CNueObFTqEwLLXKiw4kaJN_ySUw6_c0-5MtRZyOU7f9R8sT0dqYER2vXR97c_Mqdixt3XrA5/s1600/arisu.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5557202142035858338" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlcPBNr9hw1L2BUiCWaYwoqlIXtAl-Y4-zfFlifcJ8m-opu7gEyFfPcqaiJ2lI8Y7kuBp5CNueObFTqEwLLXKiw4kaJN_ySUw6_c0-5MtRZyOU7f9R8sT0dqYER2vXR97c_Mqdixt3XrA5/s320/arisu.JPG" style="cursor: hand; display: block; height: 170px; margin: 3px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></a><br /> J'interromps ce foisonnement car j'atteins ma limite éditoriale. Il y aura une prochaine suite, mais voici un petit fait pour finir en beauté. <br /> C'est donc le matin du 24 juin, la Saint-Jean, que j'ai découvert "<b>ma vie mortelle</b>" dans <b>Jean-Marie Villemot</b>. L'après-midi j'exerçais ma fonction de "médiathéquaire" à Esparron, et j'ai emprunté un thriller médical de Robin Cook que nous avions depuis quelques mois, <i>Cobayes</i> (2017). C'est un auteur que j'apprécie, mais dont je n'attends rien côté coïncidences.<br /> Je me demande si ce n'est pas la récurrence récente du mot <i>robin</i> ("rouge-gorge") qui m'a orienté, à moins que ce ne soit la ligne d'accroche en 4<sup>e</sup> de couv', que j'avais lue, sans qu'elle m'ait frappé:<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK4ZVw4hjUn4KK8xjn26dplG-fBKLzsP2CNBCnAkcJYcyCWEhxw8WfVw1U6OkXh6v8HZo1ARthjgp012QFJJpSHVuedOaaqVRoO1Yf3kk7z8QEAXjiYpRYMwxzXhFCpDw8hEKREOxuE506yVhk-3cb8BPD4Kt5o-ZS1BzttCnwrM0_xDEtXDk1KsCLilKW/s213/mort%20elle.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="103" data-original-width="213" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK4ZVw4hjUn4KK8xjn26dplG-fBKLzsP2CNBCnAkcJYcyCWEhxw8WfVw1U6OkXh6v8HZo1ARthjgp012QFJJpSHVuedOaaqVRoO1Yf3kk7z8QEAXjiYpRYMwxzXhFCpDw8hEKREOxuE506yVhk-3cb8BPD4Kt5o-ZS1BzttCnwrM0_xDEtXDk1KsCLilKW/w381-h184/mort%20elle.PNG" width="381" /></a></div><br /></div><div align="justify"><div style="text-align: center;">Si <b><u>la vie</u></b> n'a pas <b><u>de</u></b> prix, la <b><u>mort</u>, <u>elle</u></b>, en a <b><u>un</u></b>...<br /><br /><b><span style="font-size: large;">un la vie, de mort elle</span></b>...<br /><br /> <b>j'ai rêvé le mot malin</b><br /></div><br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-37437044665964070292023-06-30T08:30:00.005+02:002023-06-30T11:10:21.589+02:00Selon que vous rimez blanc ou noir...<div style="text-align: right;"><br />à Black & White<br /></div><br /><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTtx2nFEmwEUgJOGFEDjMAb6XyobVMiDe67Q6W32D7_u0TSZVsOUtAdANeJIfQRrb04iyvFJCOTDdYiDA4glSWtN9YTKsGKZWexcLQq_1igHD_AZ9XwtfsVVlGv_tp-iSmTw1kFQAIl_Q/s1600/porbem.JPG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTtx2nFEmwEUgJOGFEDjMAb6XyobVMiDe67Q6W32D7_u0TSZVsOUtAdANeJIfQRrb04iyvFJCOTDdYiDA4glSWtN9YTKsGKZWexcLQq_1igHD_AZ9XwtfsVVlGv_tp-iSmTw1kFQAIl_Q/s1600/porbem.JPG" width="151" /></a></div>
380<sup>e</sup> billet de <i>Quaternité</i>, et ce nombre m'évoque une relation retrouvée dans le 136<sup>e</sup> billet, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/12/136-diamants.html" target="_blank"><i>136 diamants</i></a>, grâce à la diffusion de la série <i>Magpie murders</i> (<i>Comptine mortelle</i>).<br /> Ces "meurtres de la pie" m'ont donc rappelé ce 136<sup>e</sup> billet, dont le numéro d'ordre m'évoquait ma découverte le 8 septembre 2008 de l'harmonie de la vie de Jung autour
du 4/4/44, jour de l'étrange échange de destinées avec le médecin qui
l'avait sauvé. Je découvris ensuite le nom de ce médecin, Haemmerli, et
la relation Jung/Haemmerli = 52/84 = 13/21, les nombres de Fibonacci qui
semblent me hanter, et que ce 8/9/2008 était aussi le premier jour de
l'an 136 de l'ère pataphysique (136 = 52+84).
<br /> Car ce 136<sup>e</sup> billet m'avait conduit aux 136 pies de Sintra, auxquelles <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Le_Goff_(%C3%A9crivain)" target="_blank">Jean-Pierre Le Goff</a> avait consacré un des 122 courriers du <i>Cachet de la poste</i>, recueil couvrant les années 1989-1999, recueil qui m'a donné l'envie de devenir un destinataire de ces courriers,<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3NGH3cPKOt7m-81Bs5zf38j0vQowaBswNF0uwZ7hmCixRRkGJDsF-fm2qhmiLiDb00Nk-X-iedIFhMxEHz3rrimW5ALoOu2O8IVZ-wLVCVD0jS3Iq7NFbZUnfLMfjBuer7m8W8Aaqc74/s1600/Num%C3%A9risation_20141016.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3NGH3cPKOt7m-81Bs5zf38j0vQowaBswNF0uwZ7hmCixRRkGJDsF-fm2qhmiLiDb00Nk-X-iedIFhMxEHz3rrimW5ALoOu2O8IVZ-wLVCVD0jS3Iq7NFbZUnfLMfjBuer7m8W8Aaqc74/s1600/Num%C3%A9risation_20141016.jpg" width="320" /></a></div><br />puis de rencontrer JPLG et de participer à certaines de ses interventions.<br /> <br /> JPLG n'est plus, et j'ai maintes fois regretté de ne pouvoir partager avec lui les échos éveillés par sa quête.<br /> Les 136 pies l'avaient fait rebondir sur une curiosité touchant ce nombre:<br />1<sup>3</sup> + 3<sup>3</sup> + 6<sup>3</sup> = 1 + 27 + 216 = 244;<br />2<sup>3</sup> + 4<sup>3</sup> + 4<sup>3</sup> = 8 + 64 + 64 = 136.<br /> C'était peut-être un peu gratuit, mais m'avait été révélateur car j'avais rencontré ces nombres peu avant. Malgré son caractère d'emblée fantastique, j'ai relié mon intuition du 8 septembre 2008, ou 1<sup>er</sup> absolu 136 selon le calendrier pataphysique, à divers événements l'ayant précédé, essentiellement la lecture du roman jungien de Sinoué, <i>Des jours et des nuits</i>, et ses coïncidences avec les polars minoens de Halter.<br /> Ayant constaté que SINOUE-HALTER était formé des 11 lettres ESARTULINOH+E, une anagramme pouvait en apparaître dans un onzain en H d'<i>Alphabets</i>, et j'avais trouvé le très significatif <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/11/on-sait-lheure.html" target="_blank"><i>sait-on l'heure</i></a>.<br /> Ceci m'avait conduit à rechercher les ELS (séquences de lettres équidistantes) HALTER et SINOUE dans les 176 onzains d'<i>Alphabets</i> mis bout à bout, avec de bons <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/12/lheart-si-noue.html" target="_blank">résultats</a>. Dans la foulée, j'avais aussi cherché les translittérations en hébreu de ces noms dans les 176 vers du psaume alphabétique 119, fort proche dans sa conception du recueil de Perec. Qu'il soit bien entendu que les résultats obtenus dans un texte prétendument sacré relèvent pour moi de la synchronicité, je me suis exprimé ailleurs sur les allégations de Drosnin, par exemple.<br /> Il n'y avait qu'une seule occurrence de SINOUE, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">סינוי</span></span>, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb0sgyrspH8xg4zU00sa2A_Qvtf_ozySkDYoc3gUXg8hfLyteO7bE1JzwYaK5S0h9otgwacswPfDBosSfDrfR-tUFXCDfM6ERbWAv4dW8vnok_hjSwCPMpUedx4AWQtIFpDPLaDOGhNTE/s1600/4826HS.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5684396290962209586" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb0sgyrspH8xg4zU00sa2A_Qvtf_ozySkDYoc3gUXg8hfLyteO7bE1JzwYaK5S0h9otgwacswPfDBosSfDrfR-tUFXCDfM6ERbWAv4dW8vnok_hjSwCPMpUedx4AWQtIFpDPLaDOGhNTE/s400/4826HS.JPG" style="cursor: pointer; float: right; height: 199px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 133px;" /></a>de valeur 136 en hébreu (encore un 136), avec un saut remarquable de 26 lettres, proche d'un HALTER, <span style="font-family: times; font-size: medium;">הלטר</span>, de valeur 244 qui
ne m'était alors pas significative.<br /> La redécouverte du jeu des cubes 136-244 a donc été bienvenue, d'autant qu'elle survenait dans un contexte "pie", soit "noir et blanc", dans la nébuleuse des circuits legoffiens qu'il est fort difficile de résumer, bien qu'il ait souvent utilisé l'expression "court-circuit": <br />- 52 et 36 touches blanches et noires du piano; <br />- "coudée royale" de 52,36 cm;<br />- 6 coudées font 3,1416 m, pi;<br />- "pie" est la robe noir et blanc de divers animaux;<br />- la "pie" est un oiseau, en allemand <i>Vogel</i>, se prononçant à l'envers Legoff...<br /><br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8EzRu5fYhnOlPc6mDJnuMc6QKn8SahUmcRYfHZURc0DgIzTkicTaF4j8ylNmRhe1qr-qSdNJXgN_IlMf9E1nYcj53len78x3LJJjv0J_5kmr8CDA5Kge-3C4bedqZCOG0R6u48mV8OYI/s1600/Larchmutz+5632.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8EzRu5fYhnOlPc6mDJnuMc6QKn8SahUmcRYfHZURc0DgIzTkicTaF4j8ylNmRhe1qr-qSdNJXgN_IlMf9E1nYcj53len78x3LJJjv0J_5kmr8CDA5Kge-3C4bedqZCOG0R6u48mV8OYI/s200/Larchmutz+5632.jpg" width="140" /></a></div>
J'avais mêlé en 2001 mes propres obsessions à cet édifice, avec notamment la vache pie 5632 de Larchmütz, et<br />NOIR = 56, BLANC = 32.<br />
Pouy fut le premier surpris de ces équivalences, bien qu'il fût familier de ces jeux alphanumériques.<br /> En 2012 le rebond avec mon affaire Sinoué-Halter m'avait fait rappeler les premiers billets consacrés à <i>Des jours et des nuits</i>, <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2009/08/blancs-et-noirs.html">Des blancs et des noirs</a></i> et <i><a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/08/jour-nuit.html">De jour comme de nuit</a></i>, et souligner que 244 était le double de 122, alors que<br />LARCHMUTZ = 122, de même que<br />
LE NOIR + LE BLANC = 73+49 = 122<br />
La robe noir et blanc de la vache 5632 de Larchmütz était précisée page 122 de l'édition originale du roman à la <a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Serie-Noire">Série Noire</a>, créée par opposition à la <a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche">Blanche</a>.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4mQcbq22s12tRMXeFqGcdRPdUoXda0Xi1oQ6UlBNC8FXMfXk9S0BCYKaO3oqiaICLI8UTAC00sz7U4MnytyJG2xJH6OOa9dIQ0KBDeuHk3YvHrM8GByXW1qj0vxAKFPHq4EeXFwF1J-kx3psV_eg-CbLRMumlmJJ9j_4tueG_dS-YhuL8sQ84QkeAubEc/s184/pie-anneau.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0em; margin-left: 0.5em;"><img border="0" data-original-height="184" data-original-width="165" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4mQcbq22s12tRMXeFqGcdRPdUoXda0Xi1oQ6UlBNC8FXMfXk9S0BCYKaO3oqiaICLI8UTAC00sz7U4MnytyJG2xJH6OOa9dIQ0KBDeuHk3YvHrM8GByXW1qj0vxAKFPHq4EeXFwF1J-kx3psV_eg-CbLRMumlmJJ9j_4tueG_dS-YhuL8sQ84QkeAubEc/s1600/pie-anneau.PNG" width="165" /></a></div> Quant à 136, je le transformais en<br />
CENT TRENTE SIX = 42+82+52 = 176,<br />soit deux fois 88 (NOIR+BLANC), et l'anneau de Moebius du billet précédent me fait imaginer les 88 touches d'un "pie anneau" de Moebius...<br /> JPLG aurait pu faire ce jeu, en relation avec le collier, et c'est précisément un collier qui l'a conduit au piano, collier qu'il a imaginé fait des perles que le milliardaire Barnes aurait disposées sur chaque touche du piano d'une instrumentiste dont il avait apprécié le jeu.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHBNNP3qzbwOMWb8gLPgRU0pUh6nMMGwhorcz9ELa295B1ySi_xZ5G0e9wZnqQzPivlzgWJ44fL-nyxJ7d7fUdsZyFhNDzbP_6x7fsNzGKm6xW9cRF8kXJkBcOi4TLy1B3bRRIIQmw-L0cNjS4LpbMt-S_z0YRJQR-3FMUjibSPmaOJ0X5ReUe6847dvTa/s220/piamo.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="167" data-original-width="220" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHBNNP3qzbwOMWb8gLPgRU0pUh6nMMGwhorcz9ELa295B1ySi_xZ5G0e9wZnqQzPivlzgWJ44fL-nyxJ7d7fUdsZyFhNDzbP_6x7fsNzGKm6xW9cRF8kXJkBcOi4TLy1B3bRRIIQmw-L0cNjS4LpbMt-S_z0YRJQR-3FMUjibSPmaOJ0X5ReUe6847dvTa/s1600/piamo.jpg" width="220" /></a></div> D'autres ont déjà pensé à ce "pie anneau" de Moebius.<br /><br /> Comme le dit JPLG, à propos d'un autre collier (<i>Le collier de crayons verts</i>),<br /><blockquote>lorsqu'un thème en produit un autre, il arrive un moment où celui-ci restitue celui dont il procède</blockquote>ainsi la perle l'a conduit au piano, et une carte de l'île de Santorin donnait pour traduction de <i>pharos</i> "orge perlé", au moment où il s'intéressait au <i>Cahier de Boscodon</i> n° 4, où la coudée de 52,36 cm est dite correspondre à 233 fois le diamètre d'un grain d'orge (0,2247 cm)...<br /><br /> Précisément, l'île de Santorin, ou Théra, était une des coïncidence entre <i>Des jours et des nuits</i> et un des polars minoens de Halter.<br /> Je me désole de n'avoir pu partager avec JPLG que le personnage <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/03/dun-grain-dorge-gen-rigardo.html" target="_blank">Graindorge</a> de<i> Belphégor</i> était un thuriféraire des coïncidences.<br /><br /> Il y avait beaucoup de choses dans <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/12/136-diamants.html" target="_blank"><i>136 diamants</i></a>, et beaucoup d'autres que j'ai manquées, comme les 122 courriers du <i>Cachet de la poste</i>, alors que<br />LE NOIR + LE BLANC = 73+49 = 122,<br />d'où il faudrait s'intéresser au courrier 73, <i>Un piano de sucres d'orge</i> (eh oui!), et au courrier 49 (ce sera pour une autre fois, tant il éveille d'échos).<br /><br /> Je parlais aussi de la curiosité rencontrée dans un roman de Gilles Tostivint, <i><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/perec/poeme.htm" target="_blank">La vie évidente d'Elisabeth Berg</a></i>, où il apparaît un mystérieux triangle de lettres dont aucune élucidation n'est donnée.<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjThdRoI6GpvcYtgbDRf2PZ-DKLRN7_XmAH9Qs3kD-Q-KHQjt1Wz0FcYtVDO6OMZgsZZFFOjhoin19ps3MldSgox1pdBFDjhs8dk-6Y91oY0CtM0bU-6pwAWuLkVYIBeH5KJd2xyqk_eFA/s1600/ceblanc-cenoir.JPG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjThdRoI6GpvcYtgbDRf2PZ-DKLRN7_XmAH9Qs3kD-Q-KHQjt1Wz0FcYtVDO6OMZgsZZFFOjhoin19ps3MldSgox1pdBFDjhs8dk-6Y91oY0CtM0bU-6pwAWuLkVYIBeH5KJd2xyqk_eFA/s200/ceblanc-cenoir.JPG" width="200" /></a> Il y est répété à 20 reprises CE BLANC CE NOIR, où j'avais vu<br />
CE BLANC = 40<br />
CE NOIR = 64<br />
40/64 = 5/8, rapport fibonaccien.<br /> Aujourd'hui, je m'avise que la somme 40+64, 104, est la valeur de TSEROUF, "anagramme" en hébreu.<br /> Un billet récent m'a conduit à en dédoubler l'R, avec<br />TSERROUF = 122 =<i> tres four</i> (3 4),<br />et 122 c'est encore LE BLANC LE NOIR.<br /><br /> Le courrier 76 du <i>Cachet</i> a pour titre <i>Anagramme</i>, et JPLG y étudie les possibilités d'anagramme d'ANAGRAMME. Dès 1964, Ricardou avait proposé une anagramme de TSEROUF, à partir d'une grille de mots croisés. J'avais composé en 2008 une <a href="http://blogruz.blogspot.fr/2008/04/patch-quilt.html">grille</a>
de mots croisés de 104 cases (8 x 13) avec 64 cases blanches et 40
cases noires, dessinant les nombres 8-13, sans suspecter le jeu 40-64, CE BLANC-CE NOIR.<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIsB-zrdCaeRqAeb4qQg9MYUjw15s9cm9Lh7iuPmKsNHvQmPTqqozw1Q8D-9CLWNmADKva7flbCUfdRKekQ-2oRTqtCUUa6GRrXLzKHwjFbGVdvDgegBo8x9eXV-xfMdBn4hyphenhyphenPV4QGMzI9/s1600-h/mc813.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5192141738474996114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIsB-zrdCaeRqAeb4qQg9MYUjw15s9cm9Lh7iuPmKsNHvQmPTqqozw1Q8D-9CLWNmADKva7flbCUfdRKekQ-2oRTqtCUUa6GRrXLzKHwjFbGVdvDgegBo8x9eXV-xfMdBn4hyphenhyphenPV4QGMzI9/s320/mc813.JPG" style="cursor: hand; display: block; margin: 10px auto; text-align: center;" /></a> <br /> J'avais remarqué que<br />JOUR = NUIT = 64 (= 8×8, = 4<sup>3</sup>),<br />et la valeur 8 (= 2<sup>3</sup>) de CE m'amène à proposer de parfaites équivalences des cubes de JPLG, en considérant comme synonymes <i>blanc-jour</i> et <i>noir-nuit</i>:<br />136 = 2<sup>3</sup> + 4<sup>3</sup> + 4<sup>3</sup> = 8 64 64 = CE JOUR CE-NOIR;<br />244 = 1<sup>3</sup> + 3<sup>3</sup> + 6<sup>3</sup> = 1-27 216 = DES JOUR-NUIT-BLANC-NOIR;<br />ou 1 27 216 = A CES JOUR-NUIT-BLANC-NOIR.<br /><br /><br /> Avant le courrier 96 sur les pies de Sintra, JPLG avait fait intervenir les pies dans le courrier 79, <i>Les pies à l'oeuvre</i>. Il y conviait ses lecteurs à lui envoyer des petits objets brillants, propres à susciter la convoitise des pies. Il formerait ensuite un Sceau de Salomon avec 30 de ces objets, en un endroit fréquenté par les pies, et épierait ce qui se passerait.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKl562_c8C3GtBfRq5hMZw2FiZW9IHR91AXPxa0ajgzsK9bHziunWjqB884BKhscbDXE3GM8GlkSrBOzYXm2hFL63QYEQgBQbO-5HGbUbajptJ164NO5w9hwXLT-m_d02BJG4acdzSStc8MQfMmsRGzo3MyfoXgMcafN8dzEd3Y1dFNZD3NECqehas_Xyd/s283/images.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="283" data-original-width="178" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKl562_c8C3GtBfRq5hMZw2FiZW9IHR91AXPxa0ajgzsK9bHziunWjqB884BKhscbDXE3GM8GlkSrBOzYXm2hFL63QYEQgBQbO-5HGbUbajptJ164NO5w9hwXLT-m_d02BJG4acdzSStc8MQfMmsRGzo3MyfoXgMcafN8dzEd3Y1dFNZD3NECqehas_Xyd/w126-h200/images.jpg" width="126" /></a></div> Je passe sur la série d'associations qui ont conduit JPLG à cette ex-pi-rience, ne retenant que le segment choisi pour le Sceau de Salomon, 52,36 cm (encore les 52-36 touches du pi-anneau), ou 0,5236 m, ainsi les 6 segments totaliseront<br />0,5236 × 6 = 3,1416 (pi).<br /><br /> Pourquoi 30 objets ? parce que pour construire un Sceau régulier, il faut des nombres de type 12+18n, suite <a href="https://oeis.org/A019557" target="_blank">OEIS19557</a>. J'observe pour ma part que<br />P I E = 16+9+5 = 30,<br />et j'ai ainsi imaginé ce Sceau proposé aux pies (avec 16 P sur 5 lignes, 9 I sur 2 lignes, 5 E sur 2 lignes):<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5jItMPps7f22KrgxM-BICXlGp-42ndhUpfwwRv80a_HAcA0T8gEt87NqRbUgJb5KpSjTiN4jDI9HZdNkxQt1P7idVgo8uzp3WH7fIrQ-0x9A_fGmpsVmqJaSIRRz7OJ94GKKk_l2oi8QsPhD4ws7KSelmyXyE8aV_-U0lX02fSkEouZP_0SNl1MuXiS6B/s285/pie30.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="283" data-original-width="285" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5jItMPps7f22KrgxM-BICXlGp-42ndhUpfwwRv80a_HAcA0T8gEt87NqRbUgJb5KpSjTiN4jDI9HZdNkxQt1P7idVgo8uzp3WH7fIrQ-0x9A_fGmpsVmqJaSIRRz7OJ94GKKk_l2oi8QsPhD4ws7KSelmyXyE8aV_-U0lX02fSkEouZP_0SNl1MuXiS6B/s1600/pie30.PNG" width="285" /></a></div><br /> Une même PIE aurait pu choisir d'emmener à son nid des objets P-I-E...<br /><br /> J'ai rapporté <a href="https://quaternite.blogspot.com/2011/01/le-poids-des-mots.html" target="_blank">ailleurs</a> l'expérience de JPLG ayant consisté à faire écrire par des fourmis le mot <i>ants</i> (fourmis), et les diverses coïncidences qui s'étaient ensuivies. Ici les pies auraient pu effacer les lettres les désignant...<br /> Mais bien sûr l'expérience n'a pas eu lieu sous cette forme, puisque JPLG ignorait la valeur 30 du mot PIE et ceci me rappelle un autre 30 imprévu.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil7eGLcwj1vNaaNNLw-fpV5txOQs601CwRH-3aLc3BbyROGELZzCgPgpeWToNIm2F9L0oOgWfq0UOEdejLAbzJz6-ikVhJrlY4NuxxR0gKYCXPjZ5rZksLTKR94HUrlVOEdeW0ZjzGCvNFBV2GxN93T-B9jUGg7N5DffsV3qsgoGeloj3hL30wLm3YoCZM/s374/rn_86-769895-264-432.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="374" data-original-width="264" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil7eGLcwj1vNaaNNLw-fpV5txOQs601CwRH-3aLc3BbyROGELZzCgPgpeWToNIm2F9L0oOgWfq0UOEdejLAbzJz6-ikVhJrlY4NuxxR0gKYCXPjZ5rZksLTKR94HUrlVOEdeW0ZjzGCvNFBV2GxN93T-B9jUGg7N5DffsV3qsgoGeloj3hL30wLm3YoCZM/w141-h200/rn_86-769895-264-432.jpg" width="141" /></a></div> Avant <i>Larchmütz 5632</i>, le <b>Série Noire</b> précédent de Pouy était <i>RN 86</i> (1995), écrit lorsqu'il était en <a href="https://www.m-e-l.fr/rechercher-residences.php" target="_blank">résidence</a> dans le Gard. Pouy l'avait construit en 30 chapitres, en écho au numéro minéralogique du Gard. Je m'étais avisé que<br />GARD =7+1+18+4 = 30,<br />et je lui en avais fait part lorsque je l'avais rencontré en avril 99 à la BiLiPo, ce qui l'avait enchanté et lui avait fait me proposer d'écrire un livre pour la nouvelle collection qu'il projetait.<br /><br /> Dans mon édition originale de <i>RN 86</i>, imprimée le 24 février 1995, ce que Tom Lapnus avait jugé significatif dans <i>Sous les pans du bizarre</i>, j'avais noté quelques mots de valeur 30, dont PIE. Je ne me souviens plus si je pensais alors à la robe pie de la vache 5632.<br /> J'avais noté aussi 9-15-5-1, I-O-E-A, répartition des chapitres selon leurs types de narration, et P-N, autre répartition. <br /> Aujourd'hui, 30 juin, 79<sup>e</sup> anniversaire de la mort de Haemmerli (LA MORT=79), je m'avise que le Gématron lirait <br />RN 86 = 32 86,<br />série de chiffres qui me rappelle la vie de Perec, 36-82 (1936-1982).<br /> J'avais relié <a href="https://quaternite.blogspot.com/2020/09/galaxies-douze-vingt-quatre.html" target="_blank">ici</a> ces chiffres à Bartlebooth<br />AAEOO - BRTLBTH = 36-82,<br />le personnage de Perec qui meurt le 23 juin à 8 heures du soir, dans le 100<sup>e</sup> et dernier chapitre de<i> La vie mode d'emploi</i>.<br /><br /> 23 juin, 8 heures, ou encore 23/6, 8:00, toujours les chiffres 2-3-6-8<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpMOPs1Go2fZoRe1XELM4pQvAwmVmAmKE-hbiassT4W5Pgf9pEu87JI-9WD74owYssqlCuj5625v0gMEz_ra29Fi4jzsSCPTmqaVpCVvKHfZDREko7qagOKj34jC8DPVhEkux1V_f7Skzn/s1600/CENT.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5499612628015032450" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpMOPs1Go2fZoRe1XELM4pQvAwmVmAmKE-hbiassT4W5Pgf9pEu87JI-9WD74owYssqlCuj5625v0gMEz_ra29Fi4jzsSCPTmqaVpCVvKHfZDREko7qagOKj34jC8DPVhEkux1V_f7Skzn/s200/CENT.JPG" style="float: right; height: 200px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 189px;" /></a>,
et sur un cadran de téléphone ils correspondent aux lettres C-E-N-T,
100.
<br />
Les correspondances téléphoniques m'avaient également conduit à remarquer que les 88 notes du piano (52 blanches, 36 noires) vont d'un LA à un DO, 52 à 36 sur le cadran. Pouy, lecteur et commentateur de Perec, aurait ainsi livré les deux séries significatives 3286 et 5632 (ECTN et LODA) dans deux <b>Série Noire</b> successifs.<br /><br /> J'avais aussi vu,en espagnol,<br />
VIDA = 36 et MUERTE = 82,<br />
et ceci a un profond écho avec une découverte du 24 juin, vertige qui va probablement demander plusieurs prochains billets pour être approfondi.<br /> C'est si important que les quelques prolongements envisagés pour le présent billet ne me semblent pas utiles. <br /> Une curiosité cependant pour terminer. Le Sceau de Salomon et l'anneau de Moebius m'ont rappelé une BD de Bob Morane feuilletée jadis, et j'ai eu la curiosité de regarder sur la Z-Library si le roman original y figurait.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht5a0_W5AgoZajJYgrA9ikDRwVOiZAbbIhzJ-ssvdEffTYAjnVPip9atMOoo_23Wg4gf9AH1SkkG23S0NWO0CK_sF4DAlN3kOs9p1dem8nuwROPJn71qowTzk0aTiMv3NydFpQxndHtkZTg0o7jHrlGq3tVtg07VdMhC5xrQ7WZVjQ7eTsrnUPlUPqQw9d/s384/anneaux.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="310" data-original-width="384" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht5a0_W5AgoZajJYgrA9ikDRwVOiZAbbIhzJ-ssvdEffTYAjnVPip9atMOoo_23Wg4gf9AH1SkkG23S0NWO0CK_sF4DAlN3kOs9p1dem8nuwROPJn71qowTzk0aTiMv3NydFpQxndHtkZTg0o7jHrlGq3tVtg07VdMhC5xrQ7WZVjQ7eTsrnUPlUPqQw9d/s320/anneaux.PNG" width="320" /></a></div><br /> Oui, et un autre roman, <i>Bartiméus</i> (de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Trilogie_de_Bartim%C3%A9us" target="_blank">Fantasy</a> ado), a le même titre. Ces deux premiers résultats sont des fichiers de 373 et 737 KB (somme 1110 = 30 × 37).<br /> Bartiméus est un djinn déjà présent à Sumer, et ce nom me rappelle mon personnage <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/10/ricardou-schulz-turing.html" target="_blank">Bernomartus</a>, anagramme de Nestor Burma.<br /><br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-34743937061769490762023-06-16T19:44:00.025+02:002023-06-17T07:50:32.745+02:00tout frais, mon poisson, très fou ?<div style="text-align: right;">à Stéfur et Sérouf<br /></div><br /><div align="justify"> Un mot prédomine depuis quelque temps sur <i>Quaternité</i>, <i><b>tserouf</b></i>, "anagramme" en hébreu, et je me suis notamment intéressé aux anagrammes de <i><b>tserouf</b></i>.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwC-7Jv7KUECc44HUiUCn0mtoOozazejSgMbkp4_ziRp4kBGSJSmK9mpOXZuvOHDjwu5INltGHV9DNFJkZ_Q3DVTb6flsj-DKi7L9i4wukOcAFM4lfXy8JYRyP34aeuO1hyhlqr6IKzYRHw8d8ntZ69uQ2J10DirBpHrzZY66w9W-GIMZZmb7LBMKllQ/s500/9788496166509-fr.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="350" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwC-7Jv7KUECc44HUiUCn0mtoOozazejSgMbkp4_ziRp4kBGSJSmK9mpOXZuvOHDjwu5INltGHV9DNFJkZ_Q3DVTb6flsj-DKi7L9i4wukOcAFM4lfXy8JYRyP34aeuO1hyhlqr6IKzYRHw8d8ntZ69uQ2J10DirBpHrzZY66w9W-GIMZZmb7LBMKllQ/w140-h200/9788496166509-fr.jpg" width="140" /></a></div> Le vocable hébraïque est formé de 4 lettres, ÇRWP (<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">צרוף</span></span>), dont il existe de multiples translittérations, la première lettre pouvant être notée <i>ç, ts, tz, s</i>, <i>z</i>, la troisième <i>ou, u, o</i>, la dernière <i>f, ph</i>...<br /> Une translittération très courante est <i>tseruf</i>, et dans la nuit du 8 au 9 juin il m'est venu qu'un personnage de Thilliez en était l'anagramme, Stéfur dans <i>L'anneau de Moebius</i> (2008).<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtj9EDyDSdBaDhMEOCZMy9olhCZmcHyI1OyyOwTGeXj48eJdZFnqbAU6wJgR1Mf6kmWqlqf5F7Ee4f-4WJILcK87dQIHBISefQUzKsP6OIaNV7Kws-23fdtSC34MAIIK_QuLpRlB6Yh4xa/s1600-h/thilliez.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5399793031278579714" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtj9EDyDSdBaDhMEOCZMy9olhCZmcHyI1OyyOwTGeXj48eJdZFnqbAU6wJgR1Mf6kmWqlqf5F7Ee4f-4WJILcK87dQIHBISefQUzKsP6OIaNV7Kws-23fdtSC34MAIIK_QuLpRlB6Yh4xa/s200/thilliez.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 200px; margin: -5px 0px 2px 6px; width: 122px;" /></a> C'est le premier roman de Thilliez que j'ai lu, en février 2009, à cause de la 4<span style="font-family: times;"><sup>e</sup> </span>de couverture commençant par <br />
<blockquote>
<b>Lamorlaye, Oise</b>.</blockquote> Je m'intéressais beaucoup alors au
<i>Lebensborn</i> de Lamorlaye, et, s'il n'en était pas question, j'avais trouvé d'autres raisons de m'intéresser à ce polar, et à l'auteur.<br /><br /> Cette nouvelle raison m'a fait le relire, et je vais commencer par le premier commentaire donné sur <a href="https://www.decitre.fr/livres/l-anneau-de-moebius-9782266205047.html" target="_blank">Decitre</a>:<br /><blockquote>Dans ce thriller 2 personnes vont se croiser lors d'une affaire terrifiante.<br />Stéphane fabricant de masques, de monstres pour le cinéma. Il fait des rêves <u>très</u> étranges. Tout le monde le prend pour un <u>fou</u>.<br />Victor quand à lui est un jeune flic qui sort juste de l'école. La première affaire sur laquelle il travaille est vraiment sordide.</blockquote> C'est moi qui ai souligné les mots "très" et "fou", l'anagramme de <i>tserouf</i> que j'ai vue il y a quelques années, et c'est précisément ce Stéphane Kismet qui deviendra plus tard "Stéfur". Non seulement on le pense très fou, mais lui-même doute fortement de sa raison, et se croit maudit par le destin, ayant commis de multiples actes irrationnels parfois associés à des morts. Ainsi deux mois plus tôt, il a freiné brutalement sur la route, si brutalement qu'il a perdu le contrôle de sa voiture qui est partie dans le décor et a tué une promeneuse.<br /> Il a dit avoir vu un cerf ou un sanglier, mais lui sait qu'il avait obéi à une impulsion impérieuse, pressentant un accident, comme dans d'autre cas.<br /> En mai 2007 où se passe l'action, il fait des rêves donc, et s'aperçoit que des détails très précis de ses rêves coïncident avec la réalité.<br /> Ainsi il a rêvé de la cave de la maison où ils viennent d'emménager, où il n'a jamais été, et des 8 marches qui y descendent: il y a bien 8 marches.<br /> Son rêve suivant lui a montré une maison et une Porsche immatriculée 8866 BCL 92: il parvient à identifier le propriétaire, et sa maison est exactement semblable à celle du rêve...<br /> Sa femme Sylvie s'inquiète de son exaltation devant ces rêves, mais Stéphane persiste:<br /><blockquote>Je suis peut-être sur le point de comprendre ce que je n'ai jamais
compris de toute ma vie, de prouver que je ne suis pas un taré.</blockquote> Le mot <i>tserouf</i> dérive du verbe TSaRaP, "purifier", dont les trois lettres en hébreu se renversent en PaRaTS, "briser", "cambrioler", "enfreindre les règles", et la recherche de Stéphane va le conduire à maintes actions de ce type. "Pas taré" est pratiquement l'anagramme de PaRaTSe...<br /> J'ignore complètement s'il a des connaissances hébraïques, mais je crois pouvoir démontrer que ce roman, comme d'autres de Thilliez, cache maintes subtilités d'écriture.<br /> Stéphane découvre que le Stéphane de ses rêves est lui-même 6 jours et 20 heures dans le futur, d'où il nomme ce Stéphane du futur "Stéfur". Il espère que les renseignements qui lui sont donnés vont lui permettre d'éviter quelques catastrophes, mais un ami physicien le détrompe. Il serait sur un anneau de Moebius, une boucle temporelle où rien ne peut changer, anneau qu'il décrit ainsi:<br /><blockquote>Une espèce de huit torsadé et couché.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXm6XIuOFtyNhDFV5v-V2mkQOGj0l0aV3t2ecavgKOFBazot6Xsru6LxR4UazqO7-o9n03Wz1xmSPeaQuAAbLFfOqEUos4Yh4bqSppzSPEZY4nt1fJu-JCg23b81HBr93ZlmQQjKvRWcz-OBUCG7phz91-UCzkgbXgySoT9Eo6d5M6ei9bYtAwH5lriw/s328/mobiusRuban.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="172" data-original-width="328" height="96" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXm6XIuOFtyNhDFV5v-V2mkQOGj0l0aV3t2ecavgKOFBazot6Xsru6LxR4UazqO7-o9n03Wz1xmSPeaQuAAbLFfOqEUos4Yh4bqSppzSPEZY4nt1fJu-JCg23b81HBr93ZlmQQjKvRWcz-OBUCG7phz91-UCzkgbXgySoT9Eo6d5M6ei9bYtAwH5lriw/w183-h96/mobiusRuban.png" width="183" /></a></div> C'est souvent ainsi qu'on représente le ruban de Moebius, sous forme d'un 8 couché qui est aussi le symbole de l'infini, <span style="font-size: large;">∞</span>.<br /> Ce n'est qu'à ma 3<sup>e</sup> lecture que j'ai compris que ce 8 était omniprésent dans le roman, écrit en 2008, 08, imprimé en août 08, 8<sup>e</sup> mois, dépôt légal en octobre, <i>october</i>, jadis 8<sup>e</sup> mois romain.<br /> Les deux personnages principaux sont Vic Marchal, surnommé V8 par ses collègues parce qu'il devrait son affectation à la Criminelle a du piston (<i>Un moteur V8, c'est plein de pistons.</i>), et Stéphane, prénom de 8 lettres, de valeur 88:<br />S T E P H A N E = 19+20+5+16+8+1+14+5 = 88.<br /><br /> Thilliez utilisera explicitement ces équivalences alphanumériques dans <i>Vertige</i> et d'autres romans, et elles apparaissent implicitement dans celui-ci, ainsi la bizarre période de 6 jours 20 heures correspond aux initiales de l'auteur,<br />F = 6, T = 20.<br /> Stéphane imagine pouvoir communiquer avec Stefur via la boîte postale 101, or c'est la valeur des 8 lettres de Thilliez,<br />T H I L L I E Z = 20+8+9+12+12+9+5+26 = 101.<br /> Pour qui trouverait ça compliqué, il existe depuis longtemps des logiciels permettant d'obtenir en quelques secondes tous les mots de 8 lettres de valeur 88, et l'informaticien Thilliez pouvait un programmer un en quelques minutes...<br /><br /> Il y a encore le tirage gagnant du loto du 9 mai, 4-5-19-20-9-14, vu en rêve par Stéphane Kismet. Ces nombres correspondent à D-E-S-T-I-N, et <i>kismet</i> signifie "destin" en turc.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVzgh0WDzvGtkY5B_Tz16prPx1fA25oJcL4LCWebbz3NjDT3qqAcQ_pyEX9zXtxTVpO4DTohY2W-W0oxgag-jkhR3XcMgxHXHWyP4kgGac4BeV66oWqSdPIkmlNMegieHoEtAf0T1Ik5u60qkBtQdDCoRQmRZd185hTZUWId_DkXp-XteG-dX0EkDhEQ/s500/s-l500.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="375" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVzgh0WDzvGtkY5B_Tz16prPx1fA25oJcL4LCWebbz3NjDT3qqAcQ_pyEX9zXtxTVpO4DTohY2W-W0oxgag-jkhR3XcMgxHXHWyP4kgGac4BeV66oWqSdPIkmlNMegieHoEtAf0T1Ik5u60qkBtQdDCoRQmRZd185hTZUWId_DkXp-XteG-dX0EkDhEQ/w150-h200/s-l500.jpg" width="150" /></a></div> Avant d'avoir compris l'omniprésence du 8 dans le roman, j'avais pensé que le prénom de Kismet était un hommage à l'un des auteurs favoris de Thilliez, Stephen King. Par ailleurs les initiales SK sont connues pour être celles de <i>Serial Killer</i> (bien avant ce film, <i>S.K.</i> était en 2002 <a href="https://www.linternaute.com/television/serie-les-enquetes-d-eloise-rome-p3115896/sk-e247424/" target="_blank">un épisode</a> de la série <i>Eloïse Rome</i>). Le comportement bizarre de Kismet le rend d'ailleurs principal suspect des meurtres dont s'occupe l'équipe de Vic.<br /> Si une raison a prévalu pour le choix du prénom Stéphane, Thilliez a pu envisager d'autres possibilités, ayant conforté ce choix.<br /> Une autre circonstance favorable est l'origine du prénom, le grec <i>stephanos</i>, "couronné". Existe-t-il des couronnes de Moebius?<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6mjZXfaRxTawB2GF2S-AF6mw8tN3Ib4t7m3sftaDznoJ96HgANbOxr6854kRV9utYlsdyPre_QqMVmCLWAv1S4RIULB2rgt7i5Zs26rN77E-XUu2YAHGlybuKYtG_6ab8CSwq3gh1qdj0nkLv0cIZZCWcB7Fmsgi5rNXwbN6br1k-FR8gnaWUckJuVA/s538/Couv_5283.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="538" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6mjZXfaRxTawB2GF2S-AF6mw8tN3Ib4t7m3sftaDznoJ96HgANbOxr6854kRV9utYlsdyPre_QqMVmCLWAv1S4RIULB2rgt7i5Zs26rN77E-XUu2YAHGlybuKYtG_6ab8CSwq3gh1qdj0nkLv0cIZZCWcB7Fmsgi5rNXwbN6br1k-FR8gnaWUckJuVA/w149-h200/Couv_5283.jpg" width="149" /></a></div> Du moins existe la trilogie BD <a href="https://par-la-bande.blogspot.com/2016/01/le-coeur-couronne-de-moebius-et.html" target="_blank"><i>Le coeur couronné</i></a>, de Moebius et Jodorowsky, publiée de 1992 à 1998.<br /><div class="q6mdaf"> A propos de la boucle de 6 jours 20 heures, le mot "couronne" est en hébreu <i>keter</i>, de valeur 620.<br /></div><br /> Le texte numérisé de <i>L'anneau de Moebius</i> révèle 161 occurrences du chiffre "8", dont 153 choisies par l'auteur en laissant de côté celles présentes dans les numéros de chapitres, et 31 occurrences de "huit" en toutes lettres.<br /> Certaines occurrences sont étroitement associées à l'intrigue, par exemple les 8 marches et l'immatriculation 8866 des premiers rêves de Stéphane, mais d'autres semblent tout à fait gratuites, comme<br /><blockquote>Vic se retourna vers le lieutenant Joffroy, qui bossait à la première division depuis 88. Joffroy, il avait connu les locaux de Beaujon, dans le 8<sup>e</sup>, puis ceux du boulevard Bessières en plein 17<sup>e</sup>.</blockquote> Il n'est pas question d'examiner tous ces 8 en détail, d'autant qu'il y en a probablement des cachés, ainsi l'indice qui permet à Stéphane d'identifier l'assassin est, via un film Super 8, une photo d'une fillette tératoïde, née avec 4 bras et 4 jambes, ce qui me semble totaliser 8 membres.<br /> Alors, si l'on passe du 8<sup>e</sup> au 17<sup>e</sup> dans la citation ci-dessus, est-ce par un calcul apparenté à celui de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/06/le-nom-metamorphoses-du-ricardou.html" target="_blank">Jean Ricardou</a> pour associer les 4 et 8 lettres de ses prénom et nom à sa date de naissance, le 17 juin 1932?<br />
<blockquote class="tr_bq">
Si l'on ajoute les deux chiffres du nombre 17, on obtient une valeur de
huit. Si l'on compte les lettres du mot "juin", on en découvre quatre.</blockquote> Selon le même principe, la valeur 71 de DESTIN se réduirait-elle au 8 de l'anneau de Moebius sur lequel Stéphane est piégé?<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWubuk2P1ajbZVsp-HHoRzj9N0VhhE19zmqVN-3wUMqAX5jIvGAkIyDcv9WZdPq9xkxz4bZ2Ca8xIuesfoNmb4rb-sMoVcw5Rx4Bv8mvpkBhVL0VPSnCycEEReKPdNtYKpe6SmVhuvJeYjCNDxBqxCMqr6540j1ZLhrZHs_ivct0FKBFz5J0l7ad-O0w/s648/le_syndrome_copernic.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="648" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWubuk2P1ajbZVsp-HHoRzj9N0VhhE19zmqVN-3wUMqAX5jIvGAkIyDcv9WZdPq9xkxz4bZ2Ca8xIuesfoNmb4rb-sMoVcw5Rx4Bv8mvpkBhVL0VPSnCycEEReKPdNtYKpe6SmVhuvJeYjCNDxBqxCMqr6540j1ZLhrZHs_ivct0FKBFz5J0l7ad-O0w/w124-h200/le_syndrome_copernic.webp" width="124" /></a></div> L'accumulation des 8 m'avait cependant échappé lors de mes premières lectures, sinon j'aurais probablement fait le lien avec un autre roman, lu et <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/11/vire-lof-pour-fol.html" target="_blank">commenté</a> en 2012, où les 8 s'affichent ostensiblement, et je m'aperçois que <i>Le syndrome Copernic</i>, de Henri Loevenbruck, a été publié en janvier 2007, l'année précédant la parution de <i>L'anneau de Moebius</i> (imprimé en 08/2008).<br /> Le roman s'ouvre sur l'attentat commis à 8:08 le 8/8 (peut-être de l'année 08) contre la plus grande tour de La Défense qui s'effondre en faisant 2634 victimes. Le seul rescapé est le narrateur, Vigo Ravel, qui a pressenti l'événement et a quitté précipitamment la tour.<br /> Comme Stéphane, Vigo doute de sa raison, jusqu'à ce qu'il comprenne que les mystérieuses voix qu'il entend dans sa tête sont les pensées des autres. Il a participé à une expérience militaire, le Protocole 88, destinée à augmenter les capacités télépathiques, puis ses souvenirs de l'expérience ont été effacés... Nous sommes encore en plein Stephen King...<br /><br /> Thilliez et Loevenbruck sont tous deux membres de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Ligue_de_l%27Imaginaire" target="_blank">La Ligue de l'Imaginaire</a>, et il est fort possible que l'emprunt, s'il faut parler d'emprunt, ait été consenti. Thilliez y a peut-être fait allusion en nommant son second personnage principal Victor Marchal, proche de Vigo Ravel...<br /> Les idées totalement neuves deviennent rares, et les écrivains sont bien obligés de se copier les uns les autres, comment leur en vouloir quand c'est fait avec talent?<br /><br /> Le chapitre 61 de <i>L'anneau de Moebius</i> m'enchante, quelle que soit son origine (ça me rappelle un peu quelque chose). Stéphane se désespère car il n'a pu empêcher la mort de sa femme, et c'est même sa tentative de déjouer le destin qui a provoqué cette mort.<br /> Il écrit une lettre désabusée à Stéfur, pour la déposer dans la boîte postale 101. Après avoir accompli les formalités de location de la boîte, il découvre qu'il y a déjà une lettre, et son texte est exactement celui qu'il vient d'écrire. Par exemple:<br /><blockquote> Je suis l'un de tes prédécesseurs. Moi aussi j'ai rêvé d'un Stéfur, tout
comme ce Stéfur a nécessairement lui-même rêvé d'un Stéfur, et ainsi de
suite. Nous sommes tous des Stéfur, des reflets piégés dans le miroir
de notre propre existence. Nous nous succédons sans cesse, avec un
intervalle de six jours et vingt heures, et tous nous menons chaque fois
cette même vie. (...)<br /> Stéfur, c'est nous-mêmes dans six jours, ça ne sert à rien d'écrire des choses que nous savons déjà. D'ailleurs, quelle est l'utilité de cette lettre, au fond, puisque tu viens d'écrire la même, j'en suis certain. (...)<br /> Qui nous a déposés sur ce fichu anneau de Moebius? Pourquoi rien ne change jamais, quoi qu'on fasse? (...)<br />PS 1 : Je voudrais que tu remettes cette lettre à sa place, pour les suivants. Mais auparavant, fais quelque chose pour moi, pour les Stépas qui te suivront. Retourne cette feuille et fais une petite croix. Tu sauras ainsi combien de Stéfur t'ont précédé.<br />PS 2 : Je relis cette lettre, et de plus en plus, je pense que je suis fou.</blockquote> Stéphane (ou Stépas, Stéphane du passé) retourne la feuille, et trouve le verso "noir de croix, une infinité de croix."...<br /><br /> La structure même du roman peut évoquer le croisement en 8 (ou en <span style="font-size: large;">∞</span>) des destins de Stéphane et Vic. La narration les suit alternativement (16 chapitres chacun), puis les fait se rencontrer au chapitre 34, et à partir de là il y aura 16 chapitres Stéphane, 14 Vic, 13 les réunissant, toujours en alternance.<br /> Parmi cette tresse 4 chapitres suivent d'autres personnages, dont les victimes du tueur, Cassandra Liberman, la 2<sup>e</sup>, Sylvie Kismet, la 3<sup>e</sup> et dernière victime, la femme de Stéphane. Le choix du prénom Cassandra, la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cassandre" target="_blank">prophétesse</a> de Troie (3!) qui n'était jamais crue, n'est évidemment pas innocent, et deux autres personnages importants ont des prénoms issus de l'<i>Iliade</i>, Hector (Ariez) héros des Troyens, frère de Cassandre, et Achille (Delsart), héros des Grecs, vainqueur d'Hector.<br /> Toujours pas innocemment, un lieu essentiel du roman est l'auberge des Trois Parques, divinités maîtresses de la destinée.<br /><br /> Chapitre 64 (8 fois 8), Vic est maintenant convaincu de la réalité des presciences de Stéphane qui l'avait informé du danger menaçant son bébé, qui vient de mourir. Vic parle à sa femme de la théorie des mondes multiples, selon laquelle il existe d'autres mondes dans lesquels leur bébé vit. <br /> Et Stéphane, revivant une journée antérieure, maintenant décidé à tenter les actes les plus extrêmes, parvient à empêcher cette mort. <br /> C'est la seule catastrophe qu'il permet d'éviter, mais lorsqu'il meurt au dernier chapitre, victime de sa propre malédiction, il dit à Vic:<br /><blockquote>— Je sais qu'un jour... tout ceci n'aura pas lieu... Je sais qu'un jour... toi et l'un des Stépas, vous réussirez et que Sylvie vivra...</blockquote><br /> Le roman de Loevenbruck a 88 chapitres, peu subtilement (mais j'avais vu de possibles sophistications <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/10/de-quatre-vingt-neuf-twenty-one.html" target="_blank">ici</a>).<br /> Celui de Thilliez en a 79, mais il y a un épilogue, soit 80 éléments en tout, 0 et <span style="font-size: large;">∞</span>, le zéro et l'infini?<br /><br /> L'épilogue montre Vic, sa femme, et leur bébé, sur le point de prendre un avion à Roissy, le 9 juillet 2008. Vic est encore marqué par un récent cauchemar,<br /><blockquote>dans lequel il avait vu ce nombre, 880, incrusté dans le sol avec le chiffre des unités qui tournait lentement. Quand le 0 était devenu 8 de manière à former 888, une gigantesque bourrasque de flammes surgie du ciel était venue carboniser son visage et celui de sa femme, le réveillant dans un cri.</blockquote> La famille attend d'embarquer lorsque Vic voit un homme portant un tee-shirt avec une pub pour un site de poker, www.888.com. Une soudaine impulsion le fait aussitôt entraîner sa famille vers la sortie, et ils ont à peine le temps de s'abriter qu'à 18 h 08 une énorme explosion ravage le bâtiment. <br /> Le roman se termine sur ces phrases:<br /><blockquote> Il comprit alors pourquoi il avait été mêlé à toute cette histoire.<br /> Il avait toujours été comme Stéphane. Et aujourd'hui, les flashes se réveillaient.<br /> Un don. Une malédiction.</blockquote> Ceci m'avait frappé lors de ma première lecture en février 2009, par un écho avec le second billet de mon premier blog, <a href="http://blogruz.blogspot.com/2007/04/nombre-nom.html" target="_blank"><i>Nombre et nom</i></a>.<br /> J'y relatais la découverte d'un site consacré au nombre d'or, <a href="http://www.goldennumber.net/" target="_blank"><i>goldennumber.net</i></a>, dont le webmestre, Gary Meisner, a ses prénom-nom de valeurs 51-83 en rapport d'or, et pas n'importe lequel puisqu'un de ses articles concerne l'angle d'or supposé de la pyramide de Khéops, 51,83° (on peut ainsi écrire cos(51,83)<span>≃51/83)</span>.<br /> Gary Meisner y affirmait sa foi chrétienne, ce qui m'avait amené à constater qu'en latin comme en grec, le sieur Jésus Christ avait ses prénom-nom en rapport fibonaccien:<br />IESVS / CHRISTVS = 70 / 112 = 5 / 8;<br />IHSOUS / XRISTOS = 888 / 1480 = 3 /5.<br /> Je cite le billet publié le 22 avril 2007:<br /><div align="justify"></div><blockquote><div align="justify">J'ai commencé ce billet le 17 avril. Je n'étais pas
loin de comparer la relation d'or 51/83 de Gary Meisner à celles de
Jésus Christ en latin et grec lorsque, recherchant une page à partir du
site goldennumbers (57/92 !), il s'est produit un incident sur Internet
Explorer qui m'a fait perdre toutes les pages en cours, et donc le début
de mon billet.</div><div align="justify">J'ai relancé Explorer qui a
affiché la page d'accueil Messengers, et là je ne sais pas ce qui s'est
passé, mais il s'est affiché la page</div><div align="justify"><a href="http://fr.888.com/">http://fr.888.com/</a></div><div align="justify">alors que la valeur de Jésus en grec est 888, valeur harmonieuse qui a suscité bien des gloses dès le début de l'ère chrétienne.</div><div align="justify">Je
ne sais donc pas ce qui s'est passé, mais il m'est déjà arrivé de voir
s'afficher des pages intempestives, sans songer au miracle. Je précise
encore que j'ai depuis peu un nouvel ordi dont le maniement du pavé
digital (touchpad) ne m'est pas encore familier, d'où de multiples
fausses manoeuvres (mais l'exploration de la page d'accueil ne m'a livré
aucune piste vers cette page 888).</div>Je suppose
que certains pourraient voir des signes divins dans ce double incident,
la panne alors que je m'apprêtais à parler de façon peu respectueuse de
Jésus, l'apparition de cette page débutant par un énorme 888, son
nombre même, mais ma mécréance est difficile à ébranler.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGgXWQIcpHJRaa0V-SmTAJ1DEPWzbL1qnkrH7iwa9JM3anSmSaJ4dEM2Z1cfuEfZ9X84is-2J4_KAuErOZKzgn16dSZZ1kQqgImArK4O7qnHL2NanJ9yP6V3osQ2Yp9eGsRXrK4x5NBKfwgKoPDoT6zGjrclYJyCfHUamRnSUASQgivXw31KV2z7rNgQ/s639/006756474.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="639" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGgXWQIcpHJRaa0V-SmTAJ1DEPWzbL1qnkrH7iwa9JM3anSmSaJ4dEM2Z1cfuEfZ9X84is-2J4_KAuErOZKzgn16dSZZ1kQqgImArK4O7qnHL2NanJ9yP6V3osQ2Yp9eGsRXrK4x5NBKfwgKoPDoT6zGjrclYJyCfHUamRnSUASQgivXw31KV2z7rNgQ/w125-h200/006756474.jpg" width="125" /></a></div> 83 jours plus tard, le 9 juillet, çoeur dp me parlait de <i>Hurrah 888 ou la Révolution par les cosaques</i>, mais il s'agissait d'une erreur due au Mac, où une même touche correspond à "!" et "8", et le vrai titre était <i>Hurrah !!!</i>...<br /> Ceci m'avait fait dire que je me convertirais s'il survenait une autre coïncidence "888" 51 jours plus tard (51-83 de Gary Meisner), mais le seul événement notable du 29 août fut la découverte de l'étui d'un CD d'Hélène Ségara au bord de la route.<br /> Entre Achille et Hector, une Hélène aurait pu s'égarer dans <i>L'anneau de Moebius </i>(<i>Au bon dieu Ménélas</i>, anagramme), se passant en partie à Pâris, mais je m'émerveille surtout de l'incident www.888 du 9/7/8, un an exactement après le <i>Hurrah 888</i>... Ce n'est qu'en écrivant le présent billet que j'en prends conscience.<br /><br /> C'est loin d'être la première coïncidence que je constate entre les oeuvres de Thillez et ma démarche, ainsi le cas Stéfur-<i>tseruf</i> est proche de mon attribution du nom Michel Sérouf au Mérou, le détective imaginé pour le second roman que j'envisageais dans la collection Pierre de Gondol. Ce nom faisait intentionnellement allusion au <i>tserouf</i>, car c'était une anagramme de mon nom.<br /> Ma découverte de l'anagramme Stéfur-<i>tseruf</i>, la nuit du 8 au 9 juin, me semble liée au rêve de la veille, où m'était apparu le nom Farastier, en lequel j'avais vu TSaRaF, "purifier" (racine de <i>tserouf</i>), dont les trois lettres en hébreu se renversent en PaRaTS, "briser". En hébreu P et F sont une seule lettre, prononcée P en début de mot, et F en fin (pour simplifier).<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9YGtJMmrS1yzTsH7YVCKyL-pbTUFujj-dEVeKN8P-nDbRM3lBg0Lacwx5WB0qhQXUxktD5VPeL26afW0N51gE0DRFC3m0nUkfk1w1Vp9QriXcZP9AX0Fxp1C0PfoK0EPJ35DHsq4slo1lE4ibcBPl_HAeO4o01WCsFs3W5gmhNSgfG6wLNq8Wc9_9tg/s211/petrus.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="129" data-original-width="211" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9YGtJMmrS1yzTsH7YVCKyL-pbTUFujj-dEVeKN8P-nDbRM3lBg0Lacwx5WB0qhQXUxktD5VPeL26afW0N51gE0DRFC3m0nUkfk1w1Vp9QriXcZP9AX0Fxp1C0PfoK0EPJ35DHsq4slo1lE4ibcBPl_HAeO4o01WCsFs3W5gmhNSgfG6wLNq8Wc9_9tg/s1600/petrus.PNG" width="211" /></a></div> Le nom Pierre de Gondol avait été choisi par Pouy. Mon roman publié faisait beaucoup intervenir le latin, aussi j'avais fait parler Pierre ainsi (page 124 de <i>Sous les pans du bizarre</i>) <br /><blockquote>Sum Petrus, et habeo rasus le bolus des sommes de carrés, et je vais plutôt faire un bon somme dans ma carrée.</blockquote>sans penser à PETRUS anagramme de TSERUP, ni au jeu de mots de rabbi Yeshua, "Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église."<br /><br /> Dans mon projet Pierre Gondol vivait une vie parallèle sous le nom Léon Pridegor (anagramme).<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW4IX8pkTkGB9CM63fazFFLqksUTXgkPgs5bv-UH681dGqyWBnZ63jTCHYi3BnM_RaXdLITFE9F_bQpgw7rv4ItH2Fp2hFdyz5u2m0JWTD4-pCDF3hncFVogw7t7APntHCxuo-ycyWFVU/s1600/aurora.PNG" style="clear: right; float: right; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW4IX8pkTkGB9CM63fazFFLqksUTXgkPgs5bv-UH681dGqyWBnZ63jTCHYi3BnM_RaXdLITFE9F_bQpgw7rv4ItH2Fp2hFdyz5u2m0JWTD4-pCDF3hncFVogw7t7APntHCxuo-ycyWFVU/s200/aurora.PNG" width="127" /></a> Dans le roman de Michel Leiris <i>Aurora </i>le narrateur assassin se nomme Damoclès Siriel, le nom étant clairement le renversement de Leiris. Damoclés précise après une vision
léonine qu'il ne se prénomme pas Léon. Or un personnage important de<i> L'anneau de Moebius</i>, complice du tueur, se nomme Noël Siriel, exact renversement de Leiris Léon, mais je n'imagine guère que Thilliez ait lu Aurora. <br /><br /> Aujourd'hui, 16 juin (<i>Bloom's day</i>, ce qui nous fait passer de <i>L'Iliade</i> à <i>L'Odyssée</i>), j'ai la curiosité de chercher si "pridegor" existe, en-dehors de mon projet. Les seules autres occurrences viennent d'un livre slovène de poèmes illustrés, dont un passage est donné <a href="https://fliphtml5.com/gkok/przh/basic" target="_blank">ici</a>. Le voici, amputé de quelques lignes en amont et aval:<br /><blockquote><span style="font-size: x-small;">napostaji </span><span style="font-size: medium;"><u>pridegor</u></span><span style="font-size: x-small;"> svinjski pa stir. prime
šmezaroko, vmojemsrcu nemir.
MRÓŽNIK
travnik, póln zlati hróš,
nanjempo čiva méjhn mŕoš. kobó umrl,
tambózgnil, vzemljo sebó spreme
nil. spo mladi róžic bómna bral,
vtvojo jihbóm vazodal,
smr délo bópo mróžuv se,
radtej mamko čenih če.
BAJKER
La hkotnost mojega perésa
sučese ‘krógtvojga srca, zunaj,
vparku, sodre vésa, enmulc druzgav
jajcabrca. Révež čistma ote čena,
- tebóžam néžno poo brazu -
»abipo stala mojažena?«
Zdejgaješe zbajkomzgazu.
BAJKER La hkotnost mojega perésa sučese ‘krógtvojga srca, zunaj,
vparku, sodre vésa, enmulc druzgav jajcabrca. Révež čistma ote čena, -
tebóžam néžno poo brazu - »abipo stala mojažena?« Zdejgaješe
zbajkomzgazu.
BESNRIS
Besnris Jebral časo pis
Jenótr pisal
Dasogadal V ZÓÓ
Kjérsvaseméla lepó
Onpa tesnó Čepróvga vresnic
sploh tmni bló (vsajzglédal nitkó)
SMÓKVE
smókve svatrgala, vsaraz capana,
révna, premlatena, sama, i zdana.
kopadla jenóč, svaza spala, rekóč:
»Ljubimte, mojamala podgana.«
ODPOTO VANJE
Zazadnji nóvček
Bisikupil kóvček Bidalnótr stólček
Intvójko molček
Patvojo ramo Intvojo
glavo Razen, čegréš prostovóljno
zmano.
KÓČAV GÓZDU </span><span style="font-size: medium;"><u>Gondo l</u></span><span style="font-size: x-small;">jerin</span></blockquote> Dans ce texte où figure PRIDEGOR apparaît aussi GONDO L... Le traducteur Google n'aide guère, donnant "gondole" pour <i>gondo</i>, "montez" pour <i>pridegor</i>, et pour la totalité du poème concerné:<blockquote> LE TRAM <br />la nature des deux est sauvage, <br />le chien à côté de la porte de bouleau.<br />chikeka diva, zanama et les rails meurent. <br />nastaji vient avec le sauté de porc. <br />attrape un marteau, une perturbation dans son cœur.</blockquote> Je vois aussi que <i>napostaji</i> qui précède <i>pridegor</i> est traduit "nastaji", et tout seul "se produire". Je pense à l'éon Napol évoqué dans le précédent billet...<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW4I4eB0yjiZCNcsnif2qiGUi1ZvaKioZS2aesvVGw6S33GAdoFZ9_gjvoQrSu71uzW-d7_oCTNwZC92fwNCOklavZnR9K6avlrZVgxYhBaJzZI1-1oWNhqr6_06tC0AhIKEdGKq2-XvbFfWYKm2ANXuZogxMIcqZoFXYooY6fF9la1prh5ONydOT0xw/s703/TRAM.PNG"><img border="0" data-original-height="237" data-original-width="703" height="135" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW4I4eB0yjiZCNcsnif2qiGUi1ZvaKioZS2aesvVGw6S33GAdoFZ9_gjvoQrSu71uzW-d7_oCTNwZC92fwNCOklavZnR9K6avlrZVgxYhBaJzZI1-1oWNhqr6_06tC0AhIKEdGKq2-XvbFfWYKm2ANXuZogxMIcqZoFXYooY6fF9la1prh5ONydOT0xw/w400-h135/TRAM.PNG" width="400" /></a></div><br /> Dans le texte slovène apparaît aussi le mot <i>révež</i>, "pauvre homme", mais qui peut faire sens en français.<br /> Le 12 juin je me suis éveillé avec quelques réminiscences d'un rêve. Je regardais un livre exposant les bases d'une langue extraterrestre (du moins c'est ce que je pensais au réveil, rapprochant ce livre de celui sur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ummo" target="_blank">UMMO</a>, lequel avait attiré ma curiosité parce que les Ummites étaient censés avoir atterri sur Terre à proximité de Digne, dans mon département).<br /> Le texte était plein de mots en italique, et j'y repérais la récurrence de <i>enne</i> et <i>nusun</i>, deux concepts essentiels dans la langue concernée, mais je ne feuilletais pas en arrière pour comprendre de quoi il s'agissait. J'allais à la fin du livre pour y consulter une éventuelle table des matières, mais le texte semblait s'interrompre brutalement.<br /> J'ouvrais le livre au début, et il commençait par le chapitre 34, ou, du moins, par du texte précédé d'une ligne <br /></div><div style="text-align: center;">- 34 -<i></i><br /></div><div align="justify">sans aucune page de garde ou de titre. Mon seul autre souvenir est un petit papier collé, avec<i> erratum page 34</i>...<br /><div style="margin-left: 40px;"><span style="font-family: times;">note du 17 juin: Il me semble que ceci peut faire écho à l'erreur de chapitrage de <a href="https://quaternite.blogspot.com/2015/07/500.html" target="_blank"><i>Deuils de miel</i></a>, sur laquelle je suis revenu <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/05/la-foret-des-nombres.html" target="_blank">récemment</a>. Les premières éditions s'achevaient sur un chapitre 34 (ensuite corrigé en 33), ce qui m'avait fait penser à Fibonacci. C'était une erreur ne devant rien à Thilliez, mais celui-ci a écrit ensuite des romans en 89 et 55 chapitres, en référence patente à Fibonacci.</span><br /></div><br /> Mon dada numérologique m'a fait chercher les valeurs de <i>enne</i> et <i>nusun</i>, soit 38 et 89. 89 m'a rappelé que j'avais cherché un peu plus tôt la valeur de Stépur, et trouvé 89, également valeur de mon nom, Schulz, également en 6 lettres.<br /> Les deux mots ont en commun les lettres SU (ou <i>US</i>, "nous", lettres clés dans <i>Only Revolutions</i> de Danielewski), également présentes sans NUSUN. Les ôter conduit à NUN, or je sais que <i>enne</i> est le nom italien de la lettre N, <i>nun</i> en hébreu ou arabe. En araméen, <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nun" target="_blank">nun</a></i> signifie "poisson", et cette signification est souvent associée à la lettre.<br /><br /> Ainsi j'ai nommé Sérouf mon "mérou", d'après mon nom, et le Stéfur rêvé de Thilliez a même valeur que Schulz, donc que <i>tseruf</i>, et un rêve me conduit à associer <i>tseruf </i>et <i>nusun</i>, "su poisson"...<br /> Si j'ai abandonné <i>Indécente L'</i>, avec Pridegor et Sérouf, j'ai mené à terme mon projet antérieur, <i>Novel Roman</i>, construit autour de la lettre N, et l'<i>enne</i> italien y apparaît dans <a href="http://novelroman1908.blogspot.com/2018/04/14-norm-cede-adieu-neant.html" target="_blank">un chapitre</a>. L'N y est associé au poisson dans <a href="https://novelroman1908.blogspot.com/2018/05/5-elle-cherchait-noise.html" target="_blank">un autre</a>. <br /><br /> Après ces lignes, je suis parti promener, l'esprit toujours accaparé par ces idées.<br /> Il m'est venu que MICHEL SEROUF avait pour anagramme LE MEROU, FISCH, <i>Fisch</i> étant "poisson" en allemand. Je me suis souvenu l'avoir aussi vu à l'époque où j'ai forgé le nom, mais c'était un plus, car c'était mon nom qui était à l'origine de celui du détective (j'expliquerai prochainement pourquoi Z est devenu FOE).<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0Mm7S9JxHLdZ8Bgtr7Mb59ZIGk0s3naVHzeink_kpDwJhZy1D3F6abSE4ah4x05DoVBnCQ8LmkAz6gzmURCmPjQPm7gOfRkO6o30dbcSEoSpgtkpBJTAnhx15baoNQdo8c014P2Ei5GQ5YI0RQsY1dcvVQV3mWS_gBH5_rxuv3KKeGncMT9Qp5jOMCA/s154/world.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="152" data-original-width="154" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0Mm7S9JxHLdZ8Bgtr7Mb59ZIGk0s3naVHzeink_kpDwJhZy1D3F6abSE4ah4x05DoVBnCQ8LmkAz6gzmURCmPjQPm7gOfRkO6o30dbcSEoSpgtkpBJTAnhx15baoNQdo8c014P2Ei5GQ5YI0RQsY1dcvVQV3mWS_gBH5_rxuv3KKeGncMT9Qp5jOMCA/s1600/world.PNG" width="154" /></a></div> Bien des choses me viennent encore, mais le billet est déjà bien long. <br /> Comme Stéfur, je me demande souvent si je ne suis pas dingue. Sinon, si d'autres arrivent à comprendre ce dont je parle (et il y en a au moins quelques-uns), c'est le monde qui l'est...<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-85001434372439898772023-06-09T07:38:00.083+02:002023-06-28T17:47:00.712+02:00l'histoire commence à Remus, divinement<div style="text-align: right;"><br />à Jeanne-Eve et Clémentine<br /></div><br /><div align="justify"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMOmFVgMepHwDtxehOWKLFMSZvDNHYerEday_TR1-6RIImh_yB2n9V_LThwbac1DdV8ATr1RI1nYVIZ9MFVzg7iUVzUi2fHA3op-2SbKuJaG5N_gZrs64rDZ8_8QV5Pzrfnqb0_InsLGdDVgjhy-2Ai0m_pwJAZn3rtKR3SyU51ZYEQaHm2EpqWymMtA/s251/1000.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="187" data-original-width="251" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMOmFVgMepHwDtxehOWKLFMSZvDNHYerEday_TR1-6RIImh_yB2n9V_LThwbac1DdV8ATr1RI1nYVIZ9MFVzg7iUVzUi2fHA3op-2SbKuJaG5N_gZrs64rDZ8_8QV5Pzrfnqb0_InsLGdDVgjhy-2Ai0m_pwJAZn3rtKR3SyU51ZYEQaHm2EpqWymMtA/w158-h118/1000.PNG" width="158" /></a></div> J'ai participé au <i>Jeu des 1000 euros</i> le 17 mai. La diffusion a eu lieu hier 5 juin, on peut en écouter le <a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-jeu-des-1000/le-jeu-des-1000-du-lundi-05-juin-2023-4276737" target="_blank">podcast</a>.<br /> Les coïncidences étaient au rendez-vous, ou plutôt ce sont des événements ultérieurs qui ont fait coïncidence avec l'émission.<br /> Il m'a été plus facile de répondre aux questions habituelles, dans une ambiance détendue, que de passer la sélection, foire d'empoigne où il faut répondre au quart de tour parmi des dizaines de candidats. Heureusement une question d'arithmétique m'a permis d'accéder à un panel plus réduit. Je ne me souviens plus de la question suivante m'ayant fait parvenir dans le dernier lot, où j'ai été le premier à dire comment crie le geai.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1kL5rtWYytSYIO4WIWDvmmbLE3FwlV4HP1pzOFc7loprdyv03YJ1z1_KkDXy6Tcad5DgoahhqstQUkTtvZ0uwqb92dRmpqfUW6eidnhuhd5hAbLwOpnoDU73y8TC770beIclPDTv5UJvtEL1sP2bDjqmvGRpGvgp4PpXht4xnY8GIdnI_TaWmMohr4w/s212/geai.des.chenes.seva.3p.177.w.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="212" data-original-width="177" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1kL5rtWYytSYIO4WIWDvmmbLE3FwlV4HP1pzOFc7loprdyv03YJ1z1_KkDXy6Tcad5DgoahhqstQUkTtvZ0uwqb92dRmpqfUW6eidnhuhd5hAbLwOpnoDU73y8TC770beIclPDTv5UJvtEL1sP2bDjqmvGRpGvgp4PpXht4xnY8GIdnI_TaWmMohr4w/w122-h147/geai.des.chenes.seva.3p.177.w.jpg" width="122" /></a></div> Car les geais abondent alentour, et j'entends cajoler chaque jour.<br /><br /> Le geai est un corvidé, et j'ai découvert ensuite qu'un des personnages de <i>Borges et les orangs-outangs éternels</i>, pastiche de <i>La mort et la boussole</i>, se nomme Cuervo, "corbeau", ceci peu après que j'ai eu la curiosité de chercher comment se dit en espagnol le "cerf" dont la présence me semble implicite dans cette nouvelle, <i>ciervo</i>.<br /> La trilogie de billets précédents a laissé bien des points en suspens, et j'avais un peu l'embarras du choix pour aborder le suivant, celui-ci; c'est encore un corvidé qui m'a motivé pour choisir son sujet principal, ce matin du 6 juin.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8BPiTupHcWOXuZiMVm03o0mcSH0ngc1ot2UXERxEjL4zNgiFeMteqsYAkjX3tejAbOZL7e44RK09VnrVpQbLOCc9JdCuDFX28VhrCEDVBr1PNOtGTtyQZTOxjLtypPxdPJVpdAeP1LiyRnrjZdeCaZdOOtv9P5o1ls7ib4E6B7hOD9E6E8eWBedSfEQ/s700/9781409158387_1_75.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="436" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8BPiTupHcWOXuZiMVm03o0mcSH0ngc1ot2UXERxEjL4zNgiFeMteqsYAkjX3tejAbOZL7e44RK09VnrVpQbLOCc9JdCuDFX28VhrCEDVBr1PNOtGTtyQZTOxjLtypPxdPJVpdAeP1LiyRnrjZdeCaZdOOtv9P5o1ls7ib4E6B7hOD9E6E8eWBedSfEQ/w124-h200/9781409158387_1_75.jpg" width="124" /></a></div> La semaine dernière, j'ai regardé <i>Comptine mortelle</i>, en accès libre pour quelques mois sur <a href="https://www.france.tv/france-3/comptine-mortelle/" target="_blank">france-tv</a>. C'est l'adaptation du roman <i>Magpie Murders</i> ("Meurtres de la pie") de Anthony Horowitz (2016). Voici la présentation:<br /><blockquote>Susan Ryeland, une éditrice, attend avec impatience le neuvième roman
d’Alan Conway, la star du roman à énigmes. Le héros de ses aventures,
Atticus Pünd, est un détective privé allemand qui n’a pas son pareil
pour résoudre des enquêtes, dans l’Angleterre des années cinquante. Mais
le manuscrit s’avère incomplet et, pire encore, Alan Conway meurt
subitement! Susan se lance alors dans sa propre enquête pour retrouver
le chapitre manquant du manuscrit et pour comprendre ce qui est arrivé à
Alan.</blockquote> Attention spoilers! Alan Conway est un écrivain aigri qui déplore de devoir son
succès à de vulgaires polars, alors qu'il avait de tout autres
ambitions. Depuis le début de sa série Pünd est prévu un
gigantesque pied-de-nez au monde de l'édition: les titres des romans formeraient
l'acrostiche AN ANAGRAM,<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfOS43vhMloN7aHOsSyMlpTt6Y01RuklKitovpZpEEBIfmFV_snW5MHszlK33txleBdVKSZBRiM4K0_mKH6xbhsKzt9T3SP-Fs_qUyBRBM82G_y21K34AmZwFg8R-X0tMc9bEdfU1XW88Gze96fF1fYV8KHE0FCrUbApAQmBc5OTWV3iicrv2CacP7mg/s425/ananagram.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="364" data-original-width="425" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfOS43vhMloN7aHOsSyMlpTt6Y01RuklKitovpZpEEBIfmFV_snW5MHszlK33txleBdVKSZBRiM4K0_mKH6xbhsKzt9T3SP-Fs_qUyBRBM82G_y21K34AmZwFg8R-X0tMc9bEdfU1XW88Gze96fF1fYV8KHE0FCrUbApAQmBc5OTWV3iicrv2CacP7mg/s320/ananagram.PNG" width="320" /></a></div><br />"une anagramme", anagramme qui est celle du nom du détective, <i>a stupid cunt</i>, "un stupide con", et <i>cunt</i>
est bien plus grossier outre-Manche que "con" en France.<br /><br /> Or j'ai imaginé dans un projet de <a href="http://perecqation.blogspot.com/2023/01/indecente-l.html" target="_blank">2000</a>
le détective Michel Sérouf, dit "le Mérou", détective sourd-muet, héros
de 14 romans signés Jeanne-Eve Turdo, disparue en 1941. On pensait le
14<sup>e</sup> roman inachevé, son dernier "mot" étant la réplique <i>J</i>
d'un personnage que la narration suggérait être le Mérou. On découvre
que les dernières lettres des 14 romans épellent à rebours JEANNE EVE
TURDO, d'où il s'ensuit que le roman était bien achevé. Le fait que le
personnage suspecté d'être le Mérou ne l'est pas est suffisant pour
qu'un lecteur idéal découvre la solution de l'énigme.<br /> Le nom du
détective était une anagramme du mien, REMI SCHUL..., avec Z transformé
en FOE (=26). <i>Sérouf</i> est une des multiples translittérations possibles de <i>tserouf</i>, désignant la combinatoire des lettres en hébreu, notamment l'anagramme (<i>temoura</i>) et l'acrostiche (<i>notarikon</i>).<br /> Ce 14<sup>e</sup>
roman se passait dans un camp de prisonniers, en Allemagne, alors que
Atticus Pünd, opposant au régime nazi, a passé la guerre dans un camp de
concentration.<br /><br /> J'ai déjà dit ceci dans le précédent billet, mais hier, après l'avoir publié, il m'est revenu que, dans mon projet, <span style="font-family: times;">la résolution de l'énigme du 14<sup>e</sup> Mérou, apparemment inachevé, était parallèle dans mon projet de 2000 à celle d'un autre roman, <i>La fin, monsieur Win</i>, dont les deux chapitres finaux étaient manquants. Le 99<sup>e</sup> était à décoder dans les 98 précédents, et le 100<sup>e</sup> dans le 99<sup>e</sup> (je n'ai en fait écrit que ces deux chapitres, donnés sur <a href="http://perecqation.blogspot.com/2023/01/indecente-l.html" target="_blank">la page</a> mentionnée supra).</span><br /><div class="separator" style="clear: both; margin-left: 40px; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyaK6Z_kdvzGXJKEr9nP2_JmMUo7P-Z9p3VjVDItHR8tA81udOg5EQtVeajL9ibywR9bWp4blzdNSOB_zqevxZpTfhLUFiJFMh_MM7rFYDrqJtUYTgsADov-nyj2K5D5uE_yLBU3FjbbpLeK_gxseQ0HPgzE0RpR8nnyudOWU3w_8dN_zj7e2IhmiLag/s159/the%20end.PNG" style="clear: right; float: right; font-family: times; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="71" data-original-width="159" height="71" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyaK6Z_kdvzGXJKEr9nP2_JmMUo7P-Z9p3VjVDItHR8tA81udOg5EQtVeajL9ibywR9bWp4blzdNSOB_zqevxZpTfhLUFiJFMh_MM7rFYDrqJtUYTgsADov-nyj2K5D5uE_yLBU3FjbbpLeK_gxseQ0HPgzE0RpR8nnyudOWU3w_8dN_zj7e2IhmiLag/s1600/the%20end.PNG" width="159" /></a></div><div><span style="font-family: times;"> Or le générique de la série montre une machine à écrire venant de taper
THE END ("la fin"), ce qui m'a fait me demander si ce n'était pas le titre en VO
(non, c'est bien <i>Magpie Murders</i>). Comme dit dans la présentation ci-dessus, il manque le dernier chapitre du roman <i>Magpie Murders</i>, donnant la solution de l'énigme (dans la série TV, dans le roman ce sont les trois derniers chapitres qui manquent). <br /></span></div><br /> Le projet associé aux <i>Mérous</i> et à <span style="font-family: times;"><i>La fin, monsieur Win</i></span> multipliait les acrostiches et anagrammes. Il était lié à la parution prévue fin 1999 de mon roman <i>Sous les pans du bizarre</i>, retardée à octobre 2000, et qui n'a pas connu l'accueil que j'escomptais. La complexité du projet, lié à l'actualité du changement de siècle, était telle que je l'ai abandonné.<br /> J'en ai parlé à diverses reprises dans <i>Quaternité</i>, et celle où j'ai donné le plus de détails était le dernier billet de 2012, 136<span style="font-family: times;"><sup>e</sup> </span> de <i>Quaternité</i>, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2012/12/136-diamants.html" target="_blank"><i>136 diamants</i></a>, et il commençait par parler des 136 pies ornant le plafond d'une salle du palais de <a href="http://members.virtualtourist.com/m/p/m/2084cb/" target="_blank">Sintra</a>.<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOvGMpnzSJwoPhRdWISk689QrThbnD8cSkVcDN0Zexv-ELBneV5_BA3BtuBczk-SxHcK1SVRySQRBgQIH2wrNRJ_1wABAsA3SQFK3R_RL9apW9wa-o7y1eyD_gYDbKF4szGrobhDKIShQ/s1600/PORBEM.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOvGMpnzSJwoPhRdWISk689QrThbnD8cSkVcDN0Zexv-ELBneV5_BA3BtuBczk-SxHcK1SVRySQRBgQIH2wrNRJ_1wABAsA3SQFK3R_RL9apW9wa-o7y1eyD_gYDbKF4szGrobhDKIShQ/s320/PORBEM.JPG" width="320" /></a></div><br /> C'est Jean-<b><u>Pie</u></b>rre Le Goff qui m'avait fait connaître ces pies, dans le prolongement de ses recherches sur
les 52 et 36 touches blanches et noires du piano, l'adjectif "pie" désignant les robes noir et blanc de certains animaux. <br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8EzRu5fYhnOlPc6mDJnuMc6QKn8SahUmcRYfHZURc0DgIzTkicTaF4j8ylNmRhe1qr-qSdNJXgN_IlMf9E1nYcj53len78x3LJJjv0J_5kmr8CDA5Kge-3C4bedqZCOG0R6u48mV8OYI/s1600/Larchmutz+5632.jpg" style="clear: left; float: left; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8EzRu5fYhnOlPc6mDJnuMc6QKn8SahUmcRYfHZURc0DgIzTkicTaF4j8ylNmRhe1qr-qSdNJXgN_IlMf9E1nYcj53len78x3LJJjv0J_5kmr8CDA5Kge-3C4bedqZCOG0R6u48mV8OYI/s200/Larchmutz+5632.jpg" width="140" /></a></div>
Ceci avait fait écho avec mes propres intérêts, ainsi dans <i>Sous les pans du bizarre</i> un pan était consacré au roman de Jean-Bernard Pouy <i>Larchmütz 5632</i>, où Larchmütz est le nom d'une vache pie télépathe, tatouée 5632, avec<br />
NOIR = 56, BLANC = 32.<br />
Pouy avait été le premier surpris de ces équivalences, incapable d'expliquer les raisons du choix du nombre 5632.<br />
Le nom même Larchmütz, inventé par Pouy, trouvait sens car<br />
LARCHMUTZ = 122, de même que<br />
LE NOIR + LE BLANC = 73+49 = 122<br /><br /> En 2000 j'avais eu l'idée d'écrire une seconde aventure de Pierre de Gondol, <i>Indécente (L')</i>,
qui se serait passée dans une sorte d'univers parallèle, décalé. Il
serait ainsi devenu Léon (de) Pridegor, anagramme de lettres, toujours
libraire, mais sa librairie <i><b>Douze maîtres au carré</b></i> rue <b>Beautreillis</b> dans le 4<sup>e</sup>
serait devenue <i><b>Treize mérous d'occase</b></i>, 8 rue de la <b>Bête-aux-Trilles</b> dans le 13<sup>e</sup>, anagramme phonétique.<br />
Pridegor vivait une sorte de rêve, un monde en négatif, où seule
"l'indécente", la noire Tine Dencel (anagramme), était consciente du
décalage, et l'aiguillait vers sa réintégration finale en Gondol. Ceci
m'avait été dicté par les 91 chapitres du roman <i>Le chiendent</i>, de Queneau (1933), peut-être le premier roman à structure intentionnellement mathématique (7 sections de 13 chapitres).<br />
Parce que le département 91, l'Essonne, a pour valeur 91, de même que
le Gard (30) a pour valeur 30, honoré par Pouy en un roman de 30
chapitres (<i>RN 86</i>), j'avais imaginé à partir du titre de Queneau
la presque anagramme (un H oublié) INDECENTE L, en 9+1 lettres de valeur
91. <span style="text-align: justify;"></span><br /> Au passage, mes <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/08/une-integrale-transmutation.html" target="_blank">investigations</a> sur <br />NOUVEAU ROMAN = 99 61<span style="text-align: justify;"></span><br />m'avaient fait me demander s'il existait un roman au titre de valeur 99, et c'est le cas de LE CHIENDENT, assurément un "nouveau roman" avant l'heure.<br /><br /><span style="text-align: justify;"></span>
<span style="text-align: justify;"> Le motif 9-1 aurait été omniprésent dans mon roman,
composé de 9 parties de 10 sections, et d'une ultime partie formée de
10 phrases de 19 mots et 91 lettres. Ces phrases formeraient l'acrostiche,
retrouvé inversé dans les 10 parties, CTHRUALMZE, soit d'une part une
anagramme de LARCHMUETZ (le nom imaginé par Pouy, avec Ü devenu <a href="http://www.amazon.co.jp/Larchmuetz-5632-Jean-Bernard-Pouy/dp/images/3923208456">UE</a>), d'autre part une allusion perso, avec la transformation par <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2010/10/boustan.html">dizine perecquienne</a> en TRAME CHULZ...</span><br /><br /> La 10<sup>e</sup>
section de chacune des 9 parties serait une <span style="text-align: justify;">phrase de 19 mots et 91 lettres. Pour commencer, j'avais choisi </span><span style="text-align: justify;">la première du </span><i>Chiendent</i>, soit<br /><blockquote>Le lecteur de <i>La Croix</i> regardait une mouche avec des yeux ronds, son journal solidement appuyé sur ses cuisses.</blockquote> Ceci avait orienté l'intrigue. Un homme venait régulièrement s'asseoir sur l'une des chaises offertes aux clients de <i>Treize mérous d'occase</i>, avec d'abord un journal qu'il avait apporté. Puis c'est un livre, et la dernière phrase de la partie 9 est<br /><blockquote>Tu passes près du lecteur, tu vois la couverture de son livre affichant en grosses lettres bleues Enid Navette.</blockquote> Le roman aurait été publié sous le pseudo Annette Devi (que j'ai utilisé pour une autre <a href="perecqation.blogspot.com/2016/10/le-sultan-rouge.html " target="_blank">publication</a>, une aventure de Lupin riche en anagrammes).<br /> La dernière partie aurait été numérotée XCI, la seule numérotation employée par Queneau dans <i>Le chiendent</i>, qu'il a dit ensuite inspiré par le triangulaire de 13 (somme des 13 premiers nombres). Outre l'acrostiche EZMLAURHTC, les 10 phrases auraient formé le télostiche (dernières lettres) SACLETUNET, à lire inversé <i>Ten Utelcas</i>, titre anglais d'un des Mérous de Turdo, et anagramme de <i>tentacules</i>, en hommage encore à Pouy, créateur des collections <i>Le Poulpe</i> et <i>Gondol</i>.<br /> Il me semble aujourd'hui que le choix des mots "Larchmütz" et "tentacules" était faiblard...<br /> Je n'avais écrit que 6 de ces phrases, pas absolument définitives, mais j'étais fier de la dernière, essentiel final du roman:<br /><blockquote> Enid Navette! tu tentes de lire le titre mais les lettres se déforment, se gondolent jusqu'à devenir illisibleS.<br /> Zut! maintenant tout se brouille lorsque tu t'es avancé, tout disparaît pour se fondre en un épouvantable magmA.<br /> Mais après un pas supplémentaire l'accommodation semble s'améliorer, à nouveau un autre pas, et ça semble impeC.<br /> Le titre ONENESS MAKES NO SENSE, littéralement "l'unicité ne fait pas sens", ça te paraît pas tellement paradoxaL.<br /> Avec ça l'auteur n'est plus Enid Navette, tu déchiffres un nom tout aussi bizarroïde, Vera Elizabeth ClaythornE.<br /> U ... T<br /> R ... U<br /> H ... N<br /> T ... E<br /> C'est simultanément que jaillissent vos voix, nos voix, ma tienne voix est ta mienne voix:<br />- Pierre<i>Léon</i> !<br />- toi<i>moi</i> !<br />- JE<i>T</i>...</blockquote> Je ne me souviens plus exactement de comment j'ai forgé le nom Jeanne-Eve Turdo, choisi avant d'avoir forgé cette dernière phrase et son dernier "mot", <b>JE</b><i><b>T</b>.</i><br /> L'anagramme <i>Treize Mérous d'occase</i> m'avait semblé imposer que les "Mérous" soient une collection de livres, le Mérou un détective privé, sourd-muet pour justifier son surnom. J'avais imaginé un <span style="font-family: times;">14<sup>e</sup> Mérou, apparemment inachevé,</span><span style="font-family: times;"> en écho au 14<sup>e</sup> contrepoint de l'<i>Art de la fugue</i>, également inachevé, mais certains supposent que cet inachèvement soit un message intentionnel de Bach... </span><br /> Les initiales JET s'étaient imposées, en pensant à l'expression "à jet continu", et particulièrement à Roussel, et à son procédé évolué la transformant en "geai Conti nu", à l'origine de l'anecdote du prince de Conti surpris à demi-nu par un mari jaloux près de la chambre de sa femme, se justifiant par la recherche de son geai apprivoisé (dans <i>Impressions d'Afrique</i>). <br /> Après ma sélection grâce au cri du geai, la première question bleue fut "Quel président de la République Française fut aussi empereur?", or deux exemples successifs du "procédé évolué" donnés par Roussel sont <br /><blockquote>1° « Napoléon premier empereur » ; 2° « Nappe ollé ombre miettes hampe air heure. » D’où les danseuses espagnoles montées sur la table et l’ombre des miettes visible sur la nappe. Quant à l’anecdote sur le prince de Conti, mes souvenirs sont moins précis ; un mot a dû servir de point de départ et ce mot me manque ; ceci seulement me reste : 1° « … à jet continu » ; 2° « … à geai Conti nu ».</blockquote> Je n'eus pas la présence d'esprit de répondre "Mon trisaïeul Louis-Napoléon Bonaparte" (voir <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/12/drolls-de-dreamers.html" target="_blank">ici</a>), et ma partenaire me devança.<br /><br /> La seconde obligation pour le nom de J-E T était de compter 14 lettres, car j'avais imaginé assez tôt le télostiche sur les 14 romans. Les prénoms devaient être courts, j'avais opté pour Jeanne et Eve, restaient 5 lettres pour un nom débutant par T. J'avais pensé à Tudor, à <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Ire_(reine_d%27Angleterre)" target="_blank">Marie Tudor</a> qui fit décapiter sa prédécesseure Jeanne, et étais parvenu à Turdo, évoquant "turbot"...<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5nG6P43a_ZzKliFi_5cwjIadaO_lwVP6ptLUSHpCh4eg6FoJXQMuegBVblWyOhsFXB1h0ZfiYQIwmWlYLx3fVjTFjv_bc4W3-l3Dtn2acBKnbawdpIPXf1MYB8D_L2jW2_6ZtAh11jjHGRlNuNthZn1zS1Rtwh5dwb6C2f-zY4BMyJeyABlna494SAw/s350/tsf10.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="212" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5nG6P43a_ZzKliFi_5cwjIadaO_lwVP6ptLUSHpCh4eg6FoJXQMuegBVblWyOhsFXB1h0ZfiYQIwmWlYLx3fVjTFjv_bc4W3-l3Dtn2acBKnbawdpIPXf1MYB8D_L2jW2_6ZtAh11jjHGRlNuNthZn1zS1Rtwh5dwb6C2f-zY4BMyJeyABlna494SAw/w121-h200/tsf10.jpg" width="121" /></a></div> De multiples autres possibilités avaient dû me venir, et je me rappelle avoir pensé au <i>Privé du cosmos</i>, pastiche de PJ Farmer signé Kilgore Trout à partir du personnage de Kilgore Trout ("truite"), auteur de SF imaginé par Vonnegut à partir de Theodore Sturgeon ("esturgeon"). J'adorais les résumés des intrigues fantastiques de Trout données par Vonnegut, et m'étais régalé d'imaginer quelques affaires du Mérou.<br /><br /> A l'époque, l'internet était balbutiant, et ce n'est qu'en <a href="https://quaternite.blogspot.com/2013/08/eve-adam.html" target="_blank">2013</a>, à l'occasion de la découverte du personnage Jane Tudor de CS Lewis, que j'ai découvert que <i>turdo</i> signifie "grive" en portugais.<br /> Du latin <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Turdus" target="_blank"><i>Turdus</i></a>, genre auquel appartient aussi le merle, <i>Turdus merula</i>.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwO425H0xhyXlzly-0OWhOV9mPIyfyR3CxKpPUf6-V6SDWlSskgAXhLoYiHvnUYAhPTFrwgRUcZs6TzyQ78G0xxfYT0gOJO_3BBLYpHYki3dSrAgGTa2KqCqAs-3F4-18-GLML6t5utPW2qKdJBLFa_Gijwy6icZuDf2WeUJMqIz-zYgOtmCMQua1peA/s1000/41BS9V4M17L._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="724" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwO425H0xhyXlzly-0OWhOV9mPIyfyR3CxKpPUf6-V6SDWlSskgAXhLoYiHvnUYAhPTFrwgRUcZs6TzyQ78G0xxfYT0gOJO_3BBLYpHYki3dSrAgGTa2KqCqAs-3F4-18-GLML6t5utPW2qKdJBLFa_Gijwy6icZuDf2WeUJMqIz-zYgOtmCMQua1peA/w145-h200/41BS9V4M17L._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="145" /></a></div> Or Pouy a précisé quelque part que le <i>Larchmütz</i> était un pipeau utilisé dans les Alpes autrichiennes, là ou vécut Arthur Keelt, dont Pouy a "traduit" l'unique livre, <i>Le merle</i>. C'est encore un auteur fictif, imaginé précisément dans <i>Larchmütz 5632</i>, et Pouy a suivi ensuite la suggestion d'un éditeur d'écrire <i>Le merle</i>.<br /><br />8 juin: Mérou... L'étymologie prédominante est l'espagnol <a href="https://en.wiktionary.org/wiki/mero#Spanish" target="_blank"><i>mero</i></a>, dont une provenance envisagée est Nero, l'empereur Néron. Le mot a un homonyme, l'adjectif <i>mero</i>, issu du latin <i>merus</i>, "pur".<br /> Ceci m'a fortement ébranlé. J'ai nommé mon Mérou "Michel Sérouf", à partir de mon nom Rémi Schulz, en pensant au <i>tserouf</i>, "anagramme" en hébreu (de plus mon nom est fréquemment orthographié Schultz, et j'ai été au moins deux fois publié sous ce nom), or ce mot vient du verbe <i>tsaraf</i>, "purifier".<br /><br /> J'écris ceci le 8 juin, et je me suis éveillé ce matin avec des bribes d'un rêve. J'assistais à un reportage commentant la présence d'un personnage important dans une réception où il y avait plein de petits groupes. Le personnage allait d'un groupe à l'autre et on le voyait s'asseoir à côté d'un individu seul à une table, ce qui faisait s'exclamer le commentateur d'un ton outré: "Non! Farastier!"<br /> J'ai vu aussitôt éveillé que ce nom contenait<i> tsaraf</i> inversé. J'ai eu l'occasion d'associer le <i>tserouf</i> à des personnes du nom de Fourest ou Forest. Farastier ne me disait absolument rien, mais une recherche amène des milliers de résultats, les premiers concernant un maire de Montchanin, Louis Farastier, et <a href="https://maitron.fr/spip.php?article49479&id_mot=" target="_blank">cet article</a> est écrit par son successeur, Pierre Forest. Les premières pages de résultats livrent aussi Dominique Farastier, enseignante-chercheur en management des systèmes d'information, mais je n'ai pas cherché plus loin.<br />(incise du 9 juin) Aussitôt après mon réveil, il me semblait que ce Farastier était quelqu'un de très à droite. Il m'est revenu en tentant de m'endormir hier soir le nom Fourastié, et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Fourasti%C3%A9" target="_blank">Jean Fourastié</a> a été, entre autres, éditorialiste au Figaro. Il y a évidemment plus à droite, mais ce n'était certes pas un gauchiste.<br /><br /> Ainsi mon Mérou, né d'une anagramme phonétique, m'a incité à composer son nom à partir du mien pour former <i>serouf</i>, "anagramme" ou "purification", et mon prénom a une relation avec le latin <i>merus</i>, "pur".<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-LJSkXwXZ64VFTmmIHJvT6IARqmOL7eFBORzsHYo-53cV81KCooN62UPGL2QMdo-3IWtZzx6ZmqkYMYwO00hFoVnJvicZGcDcOcDLQDO6iUKim6qqeTYV7pgePm5IsdRHIkBFVBvIFDy8vmrnfZCTakCQOD-wrvVyOikKOV5F0SpNgDQyG8Imxo-nfg/s274/remus.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="274" data-original-width="206" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-LJSkXwXZ64VFTmmIHJvT6IARqmOL7eFBORzsHYo-53cV81KCooN62UPGL2QMdo-3IWtZzx6ZmqkYMYwO00hFoVnJvicZGcDcOcDLQDO6iUKim6qqeTYV7pgePm5IsdRHIkBFVBvIFDy8vmrnfZCTakCQOD-wrvVyOikKOV5F0SpNgDQyG8Imxo-nfg/w150-h200/remus.PNG" width="150" /></a></div> Un livre important de mon enfance a été <i>Contes et légendes de la naissance de Rome</i>, et je m'y identifiais évidemment à Remus. Hélas à chaque lecture c'était toujours Remus qui mourait, et ce tricheur de Romulus qui devenait le fondateur de l'<i>Urbs Quadrata</i>, la Ville Eternelle... Et la querelle fatidique a pour origine une histoire d'oiseaux, de vautours.<br /> Quand j'ai ensuite fait du latin, j'ai su que <i>Remi</i> était le génitif de <i>Remus</i>, mais mon prénom viendrait de <i>remex</i>, <i>remigis</i>, "rameur".<br /><br /> Remus et Romulus étaient en quelque sorte des enfants lupins. Samuel m'a rappelé que Remus Lupin était un personnage de Harry Potter. C'est Samuel, du site <a href="https://zionkabbalah.com/" target="_blank"><i>ZionKaballah</i></a>, qui m'a appris que l'hébreu moderne <i>porets</i>, "cambrioleur", est le renversement exact de <i>tserouf</i>, ce qui m'a amené à découvrir que Lupin était transcrit en hébreu par les lettres équivalant à LOPAN dans notre alphabet, ce qui a été le point de départ du précédent billet, car voici 30 ans j'avais baptisé le phénomène des coïncidences "éon NAPOL" (15 jours avant, la première question du <i>Jeu des 1000 euros</i> portait sur Napoléon). <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0UH18XCXAnT4wLeKAQLYM4R5QanRHJjfxQ1o3KXSEZr0SDHop13e8C1R4HmfJtSM3ajQXJUF9fN0UmdhCgjbm2Kognh-6sF-K5WNiaHQeXPLnBQFLmwveNada704zPZ9MKQv1as1526Q1aB6nFgrnosPzjd4t2r6ThDQBv1RbIX_oxCw6vkF9TLHIIA/s243/sumer.PNG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="243" data-original-width="137" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0UH18XCXAnT4wLeKAQLYM4R5QanRHJjfxQ1o3KXSEZr0SDHop13e8C1R4HmfJtSM3ajQXJUF9fN0UmdhCgjbm2Kognh-6sF-K5WNiaHQeXPLnBQFLmwveNada704zPZ9MKQv1as1526Q1aB6nFgrnosPzjd4t2r6ThDQBv1RbIX_oxCw6vkF9TLHIIA/s1600/sumer.PNG" width="137" /></a></div> Ce billet précédent était le 377<sup>e</sup> de <i>Quaternité</i>, et le nom Samuel, "Dieu a exaucé", a en hébreu la guematria 377. Le Michel contenu dans mon nom signifie "qui est comme Dieu", et l'adverbe qui s'est invité pour compléter le titre de ce billet, à partir d'un titre classique, est "divinement", pour parvenir à la valeur 378.<br /> S'il faut le préciser, je ne m'imagine aucunement être "divin", pas plus que quiconque du moins.<br /><br /> Je pensais que Remo était la forme italienne de Rémi, j'apprends aujourd'hui que c'est en fait l'équivalent de Raymond, or j'ai été visiter ce matin le blog ami <i>Alluvions</i>, et y ai découvert un <a href="https://alluvions.blogspot.com/2023/06/de-longues-epingles-dor-piquees-en.html" target="_blank">nouveau post</a> du 3 juin, <i>De longues épingles d’or piquées en étoile</i>, largement consacré à Raymond Roussel et à <i>Impressions d'Afrique</i>, dont j'ai parlé hier à propos du geai du prince de Conti.<br /> C'est précisément l'article où j'étudiais le triangle Raismes-Hem-Roeux de <i>La mémoire fantôme</i> de Thilliez que Patrick a lu le 29 mai, et qui l'a conduit à une lecture Raismes(ond) Roeux(ssel). Dans le post précédent, Patrick avait vu Raismes-Roeux faire écho à l'expression "<b>Rat rhumeux de l'Atlantique</b>", seul souvenir d'un rêve dans la nuit du 27 au 28 mai. <br /> C'est je crois ce 29 mai que j'ai vu les premiers épisodes de <i>Comptine mortelle</i>, diffusés la veille à la TV.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrJWAmtMC9LWzC-HMRbMymR7caLl37AOk3V273FjfHYgRBsXN_SXgvRagp31I1-CHo7woh7cD34hpo2qXQiGCPxy3z_Hpkfd_UYJkpOhb0vFOvFTh8gBjMtww5dj1K8KAl9Ey_Ow-rUEx3SvyMkRhn6z5AQvF4P50YPIMRA0TwPzdFTu3mv7KwvCtnlA/s500/9782750010416-475x500-1.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="314" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrJWAmtMC9LWzC-HMRbMymR7caLl37AOk3V273FjfHYgRBsXN_SXgvRagp31I1-CHo7woh7cD34hpo2qXQiGCPxy3z_Hpkfd_UYJkpOhb0vFOvFTh8gBjMtww5dj1K8KAl9Ey_Ow-rUEx3SvyMkRhn6z5AQvF4P50YPIMRA0TwPzdFTu3mv7KwvCtnlA/s320/9782750010416-475x500-1.webp" width="201" /></a></div> Je pourrais commenter longuement ces posts, mais je vais me limiter à un écho immédiat. Aujourd'hui, cherchant des liens entre Rémi et Remus, j'ai appris la <a href="https://www.decitre.fr/livres/remus-de-rhum-9782750010416.html#resume" target="_blank">parution</a> en 2014 de <i>Rémus de Rhum</i>, textes de Rémi Dijeaux, interné pendant de longues années avant sa mort en 2013 (j'imagine un suicide).<br /> J'imagine que de doctes spécialistes pourraient également me condamner au tourment asilaire, "Le sujet est si atteint qu'il parvient à faire participer le monde réel à son délire, et constitue donc un danger..." <br /><br /> L'éon Napol était en verve ce 6 juin, ou 6/06 (Patrick comprendra, comme ceux qui ont lu son post). Après avoir commencé ce billet, et évoqué les corvidés qui l'ont inspiré, je suis parti en balade. <br /> Au début du chemin du Pont-coupé, il y avait un geai perché sur un piquet. Il a attendu que je sois tout près pour s'envoler et se poser un peu plus loin, et ce ballet a continué pendant environ 200 m. Je n'ai pas souvenir d'un tel comportement, et je vois des geais quasiment tous les jours.<br /><br /> Ceci m'a rappelé que çoeur dp m'a parlé il y a quelques mois d'un rouge-gorge très familier.<br /><br /> Puis j'ai pensé que dans l'épisode d'<i>Inspecteur Barnaby</i> évoqué dans le billet précédent, parce que l'auteur de <i>Comptine mortelle</i> avait été aussi un scénariste de la série, l'anagramme <i>cast no sin here</i> révélait que Robin Lawson était <i>Catherine's son</i>, "le fils de Catherine". <i>Robin</i>, diminutif de Robert, signifie aussi "rouge-gorge"<br /><br /> Ensuite je me suis rappelé d'une coïncidence survenue l'été dernier. En balade, j'avais entendu un geai cajoler. Comme je venais de rencontrer des Anglais, je m'étais demandé comment se dit "geai" en anglais, et me suis souvenu <i>jay</i> ou <i>jay bird</i>. Puis j'étais revenu au livre en cour de lecture, <i>Sidérations</i> de Richard Powers, où c'était le moment exact où le jeune autiste Robin prenait le pseudo Jay pour participer à une expérience.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkZ7_uWWFCX4dBXuuCKKu58RpRD42FlqxJYNpeP8KAr3kAb62w5tWaO1xKtYzhuymaMzIfgYK4GAvGCC56LwVyVPG6nrZ6t6mGV14BMrEYlRbg9dRXGu7B2IsRpgemLrHSlrpugdTAeQ-D/s640/powers-sid%25C3%25A9rations.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="339" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkZ7_uWWFCX4dBXuuCKKu58RpRD42FlqxJYNpeP8KAr3kAb62w5tWaO1xKtYzhuymaMzIfgYK4GAvGCC56LwVyVPG6nrZ6t6mGV14BMrEYlRbg9dRXGu7B2IsRpgemLrHSlrpugdTAeQ-D/w106-h200/powers-sid%25C3%25A9rations.jpg" width="106" /></a></div> J'ai partagé ceci sur <a href="https://alluvions.blogspot.com/2021/10/the-seven-sevens-horizon-7777777.html" target="_blank">un post</a> d'<i>Alluvions</i> où Patrick parlait aussi du roman de Powers.<br /><div style="margin-left: 40px;"><span style="font-family: times;">note du 21/06: Comment ne me suis-je pas souvenu, dans ces deux occasions, que Patrick Bléron avait pour alter ego Robin Plackert (anagramme, <i>tserouf</i>), dont je connaissais <a href="http://fragmentsdegeographiesacree.hautetfort.com/" target="_blank">le blog</a> indépendamment de celui de Patrick.</span><br /><span style="font-family: times;">L'aurais-je jamais compris si Patrick n'avait récemment vendu la mèche?</span><span style="font-family: times;"></span><br />note du 28/06: Et comment n'ai-je pas vu plus tôt que, si c'est le cri du geai qui m'a permis de participer au <i>Jeu des 1000 euros</i>, le rattrapage pour accéder au Banco demandait d'identifier Muriel Robin<span style="font-family: times;">?</span><br /></div><br /> Un peu plus tard lors de ma balade du 6/06, je me suis souvenu que c'était la Saint Norbert, et j'ai appelé mon ami mandoliniste Norbert pour la lui fêter. Son fils se nomme Robin.<br /><br /> Patrick utilise des tags (libellés) sur <i>Alluvions</i>, et à ce jour le tag "Rémi Schulz" concerne 48 posts. Le billet qui l'avait inspiré était le premier de ce que j'avais imaginé constituer une trilogie, les billets 375-376-377, somme 1128 que je sais être la somme des 48 premiers nombres.<br /> Mes récents billets Bach concernaient les "48", désignation courante chez les musiciens des 48 diptyques Prélude-Fugue du <i>Clavier Bien Tempéré</i>. Le roman de Thilliez concerné a précisément 48 chapitres.<br /> Lors de la séance du <i>Jeu des 1000 euros</i> du 17 mai, Ethan, le fils d'une amie, a été sélectionné pour le <a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-jeu-des-1000/le-jeu-des-1000-du-mercredi-07-juin-2023-1712538" target="_blank"><i>Spécial jeunes</i></a>. La question superbanco était "Quel est le périmètre d'un carré de 144 m<sup>2</sup>?" La réponse a été donnée par le partenaire d'Ethan, mais celui-ci aurait pu la donner avec la valeur de son prénom,<br />ETHAN = 48.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd9lyl_EJqQZGzlij3bHd67dmcXU0JZS8zxT0F37PfrQqkEt6_WH2ANBFGp2LxVHTEIv02jWj_SbESCJOwZV3BXtj6ZrIVFYgAVe5rlq9ny0-35BtCpYD7y2OSv0FHuaIv9DiLyo3x0f6CQJwRRmGkkyAZ3zJt1shXldpwwuMELwinaK0e5QpLy9NecA/s346/CVT_Sur-la-dalle_8637.webp" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="346" data-original-width="226" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd9lyl_EJqQZGzlij3bHd67dmcXU0JZS8zxT0F37PfrQqkEt6_WH2ANBFGp2LxVHTEIv02jWj_SbESCJOwZV3BXtj6ZrIVFYgAVe5rlq9ny0-35BtCpYD7y2OSv0FHuaIv9DiLyo3x0f6CQJwRRmGkkyAZ3zJt1shXldpwwuMELwinaK0e5QpLy9NecA/w131-h200/CVT_Sur-la-dalle_8637.webp" width="131" /></a></div> Ce 17 mai, j'avais été à Manosque acheter le nouveau Fred Vargas dont je venais d'apprendre la parution, <i>Sur la dalle</i>.<br /> Je n'avais encore procédé qu'à l'opération immédiate devant un livre d'un auteur "coïncidentiel", regarder sa structure, et ainsi découvrir qu'il avait 48 chapitres. C'était pour moi une coïncidence immédiate, car la première fiction publiée par Jean Ricardou a été la nouvelle <i>Sur la pierre</i>, dans <i>Tel Quel</i>.<br /> Dans sa seconde version, publiée en 1971 dans le recueil <i>Révolutions minuscules</i>, <i>Sur la pierre</i> a d'absurdes précisions issues de l'obsession de Ricardou pour les 4 et 8 lettres de ses nom et prénom. Ainsi les jambes d'une skieuse nautique sont pliées à 48 degrés, son buste formant un autre angle de 48 degrés avec les cuisses...<br /> J'ai été fort déçu par <i>Sur la dalle</i>, au point de me demander si Fred n'avait pas sous-traité le roman, et en ai averti quelques amis lecteurs de Vargas, dont Patrick.<br /><br />9 juin: En fait ce billet est la continuation de la trilogie précédemment envisagée, et il est loin de clore ses développements.<br /> Pour finir, REMUS-SUMER me rappelle que ma première publication "sérieuse" était une étude sur le palindrome <i>Oro te ramus aram, ara sumar et oro</i> de Raban Maur et le carré SATOR, ce qui me suggère de construire des carrés de type SATOR à partir de REMUS.<br /> Je suis assez séduit par<br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: courier;"><b>R E M U S<br />E N A D U<br />M A L A M<br />U D A N E<br />S U M E R</b></span><br /></div><div align="justify"><b>Remus en a du mal à muda*, né Sumer.</b><br />*"<a href="https://fr.wiktionary.org/wiki/muda" target="_blank">gaspillage</a>"<br /> Il me séduit à cause de l'enceinte intérieure <i>nada nada</i>, "rien rien" en espagnol, car j'ai écrit <a href="http://perecqation.blogspot.com/2016/10/comment-tentends-je-t-fit-quinaud-remus.html" target="_blank">un conte</a> me mettant en scène sous l'anagramme Rémus Zilch. Le nom Zilch s'était imposé avec le reliquat laissé par Rémus, et j'ai appris ensuite que ça signifie "rien" ou "zéro" en <a href="https://fr.wiktionary.org/wiki/zilch" target="_blank">anglais</a> familier (on peut aussi lire <i>nada Nadal</i>, alors qu'on est en plein Roland-Garros, sans Nadal pour la 1<sup>e</sup> fois depuis 2005).<br /><br /> Autres possibilités de Sators:<br /><b>Sumer: un <i>ave</i>, madam Eva, nu Remus.<br />Remus en écume, l'ému, cène, Sumer...</b><br /><br /> J'ai également utilisé d'autres formes, comme<i> merus</i> (pur), sérum et muser:<br /><b>Sûr, ému, hâve, Râ, là, rêva humérus.<br />Mûre sud, Eve rêve, rêve du sérum.</b><b><br />Résumer amusa: là su, mare, muser...</b><br /><b>Résumé se ruse, mesure, se muser</b> (rien que les lettres REMUS)<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-806465967449150193.post-54914019919741081312023-06-05T07:37:00.090+02:002023-06-06T08:29:12.527+02:00et le dixième jour sanctifiera la coïncidence<div style="text-align: right;"><br />à Lupin et Lopan<br /></div><br /><div align="justify"> Suite du billet précédent, 376<sup>e</sup> de <i>Quaternité</i>, 376 valeur de <i>tserouf</i>, le vocable hébraïque désignant chez les kabbalistes les procédés de combinatoire des lettres, tels l'anagramme ou l'acrostiche.<br /> A la fin de son écriture, le 1<sup>er</sup> juin, je découvris et citai le site <a href="https://zionkabbalah.com/" target="_blank"><i>ZionKaballah</i></a>, précisément pour un <a href="https://zionkabbalah.com/2022/06/15/diplomatie/" target="_blank">article</a> signalant que <i>tserouf</i> est l'anagramme de <i>tsippor</i>, "oiseau", le <i>tserouf</i> étant assimilable à la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_des_oiseaux" target="_blank">Langue des oiseaux</a>, et je remarquai cette anagramme au début du billet.<br /> Un autre <a href="https://zionkabbalah.com/2020/08/16/le-cambrioleur/" target="_blank">article</a> du site m'a appris qu'une autre anagramme est <i>porets</i>, "cambrioleur", car je n'ai étudié que l'hébreu biblique. Ce mot d'hébreu moderne, translittéré PWRÇ, est l'exact renversement de ÇRWP, <i>tserouf</i>. J'avais depuis longtemps vu et commenté que le nom de Perec est issu de l'hébreu PRÇ, "briser", renversement de ÇRP, "purifier", d'où est issu <i>tserouf</i>, ce qui me ravissait car Perec est l'écrivain phare de la littérature à contrainte, palindrome, anagramme, etc.<br /> Ce <i>porets</i> m'a rappelé presto que j'avais repéré plusieurs allusions de Perec à notre héroïque cambrioleur national. Le 2 juin j'envoyai ce message à la liste Perec:<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrkfW9D0OGC5cKEUfVjAO6cexAcDHGX4R3KEgYJL1c683fAoa_1Cg6s6JiSZU9et4B2eFvBHnFyPMV6BxufiVUUwlT6l10iZI9UF2wUwP9I41-98SNLblYnZAcQWtef13tTqKv9Ui8q76gPZ7kvLTlK4p2_CT1OfGeWQkEXu3WA8Scj3D0oPlit0FuuQ/s247/porets.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 0em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="247" data-original-width="162" height="247" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrkfW9D0OGC5cKEUfVjAO6cexAcDHGX4R3KEgYJL1c683fAoa_1Cg6s6JiSZU9et4B2eFvBHnFyPMV6BxufiVUUwlT6l10iZI9UF2wUwP9I41-98SNLblYnZAcQWtef13tTqKv9Ui8q76gPZ7kvLTlK4p2_CT1OfGeWQkEXu3WA8Scj3D0oPlit0FuuQ/s1600/porets.jpg" width="162" /></a></div><blockquote>Perec cite plusieurs fois Lupin, explicitement dans <i>Les Choses</i> et <i>« 53 jours »</i>, les 813 cannes et l’architecte Lubin Auzère de LVME étant vraisemblablement des implicitations.<br />Son nom est issu du verbe <i>perets</i>, <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">פרץ</span></span>, "briser", et je viens d’apprendre qu’en hébreu moderne "cambrioleur" se dit <i>porets</i>, issu de cette même racine (ou "casseur").<br />Toujours est-il que <i>Les aventures d’Arsène Lupin gentleman-cambrioleur </i>est traduit ainsi en hébreu<br /><span style="font-family: times; font-size: medium;">עלילותיו של ארסאן לופאן הפורץ הנוצץ</span><br />avec <span style="font-family: times; font-size: medium;">פורץ</span> pour "cambrioleur", racine <span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">פרץ</span></span>.</blockquote> Ensuite, je me suis attaché à l'orthographe de Lupin dans cette édition de 1966, <span style="font-family: times; font-size: medium;">לופאן</span>, LWPAN (aujourd'hui c'est plutôt LWPN), qui en-dehors de tout contexte se lirait <i>lopan</i> ou <i>loupan</i>.<br /> Ceci m'a rappelé quelque chose, rafraîchi en consultant deux pages de mon ancien site, la première étant encore accessible <a href="https://web.archive.org/web/20160704064933/http://remi.schulz.perso.neuf.fr/gondol/arcadia.htm" target="_blank">ici</a> (mais c'est très fouillis). Sur cette première page, le point qui m'intéresse est que j'avais appris en août 2004 que Frédéric Pineau avait émis l'hypothèse que le tableau de Poussin <i>Et in Arcadia ego</i> révélait l'emplacement de Herculanum, un siècle avant sa découverte. Je ne me souviens plus de ses arguments, son site n'existe plus, <a href="https://www.decitre.fr/livres/la-clef-du-temple-9782844544322.html#resume" target="_blank">son livre</a> de 2006 est épuisé.<br /> Quoi qu'il en soit, j'avais été amusé que, bien avant cette hypothèse, Perec avait accolé dans un palindrome (<i>A Pierre Getzler</i>, in <i>La clôture</i>) les mots "Herculanum" et "<i>Et in Arcadia ego</i>". La page suivante, inaccessible et toujours très fouillis, abordait des coïncidences liées à Naples, et ceci connut un couronnement le 11 août 2004, avec un film téléchargé par un ami venu nous rendre visite, <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Aventures_de_Jack_Burton_dans_les_griffes_du_Mandarin" target="_blank">Les aventures de Jack Burton</a></i>, de John Carpenter. <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0bH90LAe99cZ8WloIdJ04n-9_D3vR-H2-wOOW_qkVs1W0zTf7fnW8F19Q-b2qB7tjnwRdt2RRqXMvx3-mNDTP6jxS1yXyZCKX-uzD5LiB2iNqVm3jutxDGJ2Y5T2l731T3pfrgiPh7wdk2m8m22tA1erdEzGbtMUNzxx-yykn9DRyzHdK8nHqjrQxDw/s236/lopan.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="236" data-original-width="153" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0bH90LAe99cZ8WloIdJ04n-9_D3vR-H2-wOOW_qkVs1W0zTf7fnW8F19Q-b2qB7tjnwRdt2RRqXMvx3-mNDTP6jxS1yXyZCKX-uzD5LiB2iNqVm3jutxDGJ2Y5T2l731T3pfrgiPh7wdk2m8m22tA1erdEzGbtMUNzxx-yykn9DRyzHdK8nHqjrQxDw/s1600/lopan.jpg" width="153" /></a></div> Jack Burton et ses amis y affrontent le
fantôme d’un mandarin magicien vieux de 2000 ans, pensant pouvoir récupérer un corps de
jeune homme en épousant une chinoise aux yeux verts (ce qui m'a rappelé que, dans <i>La demoiselle aux yeux verts</i>, aventure de Lupin, l'enjeu est une source de jouvence). Le nom de ce fantôme est Lo Pan.
Mon esprit m’avait instantanément soufflé NAPOL. Voici près de 30 ans, j’avais donné un nom au phénomène responsable de
l’accumulation de coïncidences dans ma vie, et ce nom était l’éon Napol.. <br /> Jung à ce sujet parle de <i>trickster</i>, ou de Mercure. Mercure est le dieu des cambrioleurs (cf l'aventure d'Arsène <i>Au dieu Mercure</i>).<br /> Le mot "napolitain" était présent dans le palindrome de Perec (que je donnerai en fin de billet).<br /><br /> J'avais cherché ce que pouvait signifier Lo Pan, et le <i><a href="https://www.fengshui-ressource.fr/definition-du-luo-pan-ou-lopan-lexique-shui-ressource-aix-en-provence" target="_blank">lo pan</a></i>, ou <i>luo pan</i>, est <br /><blockquote>une boussole chinoise spécifique au Feng Shui ... <i>Luo</i> signifie "TOUT" et <i>Pan</i> "BOULE". Elle comporte un plateau tournant circulaire inscrit dans un cadre carré.<br /><i>Luo Pan</i> signifie littéralement " l'Univers sur un plateau".<br />Le cadre est de forme carrée en référence à la terre, le plateau est circulaire, en référence au ciel.</blockquote><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6x-hWJ0nDugDzs0y8NCRbEFGGhjgLJ8-gIxROMzPixg03kpyzBKggQPUqnxm4pjdyLkjx9SaYyPATS7H-QtjLMjpQJVqfW0fFxzrVNXg_FYDHwL-lFVLyPzvlZeuglNvfYmRckiHym6UMA47KKaKaIKc9SaqrAIGhKuS2o9vgyzsH1qF6r9ELKTbWXw/s1920/lot.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1744" data-original-width="1920" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6x-hWJ0nDugDzs0y8NCRbEFGGhjgLJ8-gIxROMzPixg03kpyzBKggQPUqnxm4pjdyLkjx9SaYyPATS7H-QtjLMjpQJVqfW0fFxzrVNXg_FYDHwL-lFVLyPzvlZeuglNvfYmRckiHym6UMA47KKaKaIKc9SaqrAIGhKuS2o9vgyzsH1qF6r9ELKTbWXw/s320/lot.jpg" width="320" /></a></div><br /> Je connaissais bien sûr <i>La mort et la boussole</i> de Borges, et m'en étais inspiré pour mon roman écrit en 1999, avec ses trois crimes des 3/3, 4/4, et 5/5 aux sommets d'un triangle de Pythagore, et une dernière mort le 6/6 au point complétant ce triangle en un rectangle. Mais en 2004 je n'avais pas encore fait le lien entre les victimes MYGDAEL de Borges et les bordels Zwi Migdal de Buenos Aires. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas la boussole <i>Lo Pan</i> qui m'a conduit à étudier de plus près cette nouvelle. <br /> La découverte dans le précédent billet de son Hôtel du Nord qui a "l'apparence générale d'une
maison close", m'a conduit à réorganiser<br /><blockquote>y la apariencia general de una casa mala</blockquote>en<br /><blockquote>una casa Mala Y General De Apariencia La</blockquote><i>una casa MYGDAL</i>, une maison <i>migdal</i>, un bordel... <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxNWGu5suyj8RtQBFKwJwA_YTYj3Y9K7wJaCxoagaP4uA_Zc5xd1dz7H6-rqhwpznOtcBRtYYOFh65VOjy1x1i8zx-H27G20O4E7hyp-Tc-TltKTmkkzLReE0Zu_v33-LUZmhGwWE5GU9r/s1600/extranas.JPG"><img alt="no code in the Spanish translation" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5467726801657291426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxNWGu5suyj8RtQBFKwJwA_YTYj3Y9K7wJaCxoagaP4uA_Zc5xd1dz7H6-rqhwpznOtcBRtYYOFh65VOjy1x1i8zx-H27G20O4E7hyp-Tc-TltKTmkkzLReE0Zu_v33-LUZmhGwWE5GU9r/s200/extranas.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 174px; margin: 5px 0px 2px 6px; width: 124px;" /></a>J'ai alors pensé à mon roman qui avait été traduit en espagnol sous le titre <i>Extrañas Apariencias</i>...<br /><br /> Tentative de récapitulation: <br />- Zwi Migdal, "cerf tour" m'a fait penser au <i>tserouf</i>, "anagramme";<br />- <i>tserrouf</i> m'a conduit à l'anagramme <i>tres four</i>, "trois quatre", thème essentiel de la nouvelle (les 3 apparents cachent des 4);<br />- <i>tserouf</i> est en hébreu l'anagramme de <i>porets</i>, "cambrioleur", et la nouvelle débute par un cambriolage qui a mal tourné;<br />- le gentleman-cambrioleur dont s'enorgueillit la France (en hébreu <i>Tsarfat</i>, dérivé de la racine <i>tsaraf</i> de <i>tserouf</i>) est Lupin, <i>Lopan</i> ou <i>Loupan</i> en hébreu, le <i> lo pan</i> ou <i>luo pan</i> étant en chinois une "boussole".<br /><br /> Lors du Salon du Livre 2001 où j'avais été invité, j'avais découvert <i>La bibliothèque de Villers</i> de Benoît Peeters (1980), un autre roman inspiré par <i>La mort et la boussole</i>, et le <i>tserouf </i>permet de vérifier que l'auteur s'y est révélé bon cambrioleur, car "Benoît Peeters" a "bien été <i>Porets</i>".<br /> Je rappelle que son "LIVRE", où l'anagramme de "livre" est omniprésente, avait bien des points communs avec mon projet <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/05/du-novel-roman-villers.html" target="_blank"><i>Novel Roman</i></a> de 1998, interrompu par l'écriture de <i>Sous les pans du bizarre</i>, et achevé en 2018.<br /><br /> Je constate souvent de consternants retards dans ma recherche, avec des évidences qui m'échappent parfois pendant des années.<br /> Des événements extérieurs peuvent être associés à mes dessillements, et c'est ainsi qu'il m'a semblé que mon intuition <i>tserrouf</i> = <i>tres four</i> le soir du 24 mai, 45 jours après avoir relié le <i>tserouf</i> à la nouvelle, était liée à un problème posé par <a href="http://lesmotsbouscules.fr/?page_id=160" target="_blank">Alexandre Carret</a> à la liste Oulipo quelques heures plus tôt.<br /> J'ai déjà donné un sonnet d'Alex <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/06/saint-sonnet.html" target="_blank">ici</a>. Il indiquait pour celui-ci avoir suivi une contrainte, mais laquelle?<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji1hQ-2NpO7yT4TGJkgBBuCmJxamkeEwzCx5kX1h7OqvhJHEqAJeON_SRoBSPMRHMOPAWOHY4EQx-AGrF2d_fq6FUQ8QSD1OZc34I8Xg4bLgYnj-i-P8yO5pYvImi2Ucjs8SNaHnplEVAVbOg6SN3ZuliMizHEbk7_nucEiGGt-UnUuN8cLevNLMz2ww/s406/c%C3%A2line.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="406" data-original-width="403" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji1hQ-2NpO7yT4TGJkgBBuCmJxamkeEwzCx5kX1h7OqvhJHEqAJeON_SRoBSPMRHMOPAWOHY4EQx-AGrF2d_fq6FUQ8QSD1OZc34I8Xg4bLgYnj-i-P8yO5pYvImi2Ucjs8SNaHnplEVAVbOg6SN3ZuliMizHEbk7_nucEiGGt-UnUuN8cLevNLMz2ww/s320/c%C3%A2line.PNG" width="318" /></a></div><br /> J'ai été aussitôt frappé par le carré, délicat à réaliser en police Times. On utilise généralement une police à chasse fixe pour écrire des vers isocèles; j'ai composé beaucoup de textes carrés ainsi, et ai apprécié cette nouveauté, surtout venant d'un Carret. J'ai finalement compris que le poème figurait la ronde lune par ses 26 O soigneusement disposés: <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn2BQ5THa1iJA7NeO3YtVNvBcfmY02hgz8wbJezrE9yzmqnMaIb_O_A9VwD4CizyZl4V9k5VZmrfr29urmOOc91ASx2Gc3iu5BVua6eTIsbbIifeOV28ZBNN00MKX5hyCYwCbcZ8sVMp0SR7nJapTbLUfDTzD0cMSuoNSZ1z1FWK5tm5eYveXGThmaag/s339/lune.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="339" data-original-width="332" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn2BQ5THa1iJA7NeO3YtVNvBcfmY02hgz8wbJezrE9yzmqnMaIb_O_A9VwD4CizyZl4V9k5VZmrfr29urmOOc91ASx2Gc3iu5BVua6eTIsbbIifeOV28ZBNN00MKX5hyCYwCbcZ8sVMp0SR7nJapTbLUfDTzD0cMSuoNSZ1z1FWK5tm5eYveXGThmaag/s320/lune.PNG" width="313" /></a></div><br /> C'est donc ensuite, au lit, peu avant de dormir, qu'il m'est venu <i>tres four</i>. Je ne sais plus maintenant si j'avais vu précédemment que les initiales C et D des vers désignaient la lune croissante et décroissante, les O la pleine lune, ou si ça m'est venu le lendemain matin.<br /> Il y avait autre chose que je n'avais pas vu, la lune a traditionnellement 28 "<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mansion_lunaire" target="_blank">mansions</a>", et Alexandre suggérait d'imaginer les 2 mansions absentes correspondre à la nouvelle lune, l'avant et l'après du sonnet.<br /> Et bien sûr, je n'ai pas pensé alors au <i>Lo Pan</i>, cercle dans un carré.<br /><br /> Le sonnet faisait au moins écho au billet alors en cours d'écriture, <a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/05/de-sol-luna-en-passant-par-mercurius.html"><i>De Sol à Luna, en passant par Mercurius</i></a>, où il était question de la Lune et du Soleil. Comme chaque fois qu'un texte me semble important, je le passe au <a href="http://www.gef.free.fr/gem.php?texte=C%E2line+Lune+sage%2C+%D4+bel+astre+encrypt%E9%2C%0AChaque+%9Cil+ici+ravi+caresse+l%92orbe+pure%2C%0ACet+h%F4tel%2C+en+la+nuit%2C+allume+sa+bordure%2C%0ACroissant+albugin%E9%2C+par+la+Terre+adopt%E9.%0AC%9Cur+agit%E9%2C+tapi+dans+un+nuage+en+soie%2C%0AOuvre+le+cercle+nu+tel+un+petit+chez+soi%2C%0AO%F9+l%E0%2C+l%92extra-terrestre+%E9treint+un+piano%2C%0AOu+la+harpe+c%E9leste+au+gimmick+gitano.%0AOffre+ta+face+pleine%2C+et+cach%E9e%2C+%E0+ce+roi%2C%0ADormant+a%EF%2C+r%EAvant+d%92une+fille+de+Troie%2C%0AD%92Orient+tu+reviens+en+un+mythe+cont%E9%2C%0AD%E9crois+en+ce+matin+%3B+ma+lyre+modul%E9e%2C%0AD%E8s+l%92aurore%2C+g%E9mit+vers+l%92%E9toile+br%FBl%E9e%2C%0ADans+le+silence+d%92or+au+lit+d%E9senchant%E9." target="_blank">Gématron</a>, et ses 108 mots comptent 440 lettres de valeur 4886.<br /> Peu après avoir vu ceci, je me suis demandé quel était le numéro Strong de<i> tsaraf</i>, le verbe dont est issu <i>tserouf</i>, et c'est <a href="https://saintebible.com/hebrew/6884.htm" target="_blank">6884</a>, renversement de 4886, prenant tout son sens depuis la découverte de <i>porets</i>, renversement de <i>tserouf</i>. Le verbe a 33 occurrences, dont une s'écrit exactement comme <i>tserouf</i>, dans le Psaume 12 où il est question "d'argent purifié", <i>kesef </i> <i>tsarouf</i> (la lune est l'astre d'argent).<br /> La référence Strong <a href="https://saintebible.com/hebrew/4886.htm" target="_blank">4886</a> m'est parlante, car il s'agit du verbe <i>masha<u>h</u></i>, "oindre", dont la forme allemande <i>salben</i> m'est venue en un étrange rêve, mentionné dans le billet <i>De Sol à Luna</i>...<br /> J'avais mentionné <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/11/son-of-matter.html" target="_blank">ici</a> la référence Strong 4444 pour le grec <i>purgos</i>, sans penser alors aux 4 crimes de <i>La mort et la boussole</i>, commis les 4 de chaque mois à partir de celui de la tour de l'Hôtel du Nord; j'ai plus tard souligné que <i>purgos</i> et Borges avaient une même étymologie, mais en oubliant la référence 4444.<br /> Le mot <i>migdal</i> (Strong <a href="https://saintebible.com/hebrew/4026.htm" target="_blank">4026</a>) s'écrit en 4 lettres en hébreu, MGDL, de valeurs 40-3-4-30, 4-3-4-3 selon la guematria réduite (<i>mispar qatan</i>).<br /><br /> J'ai fait part à Alexandre de la coïncidence avec le <i>tserrouf</i>, et de mon anagramme "<i>tres four</i>", et il m'a répondu que cette anagramme était "fort sûre".<br /><br /> 108 mots... J'ai expliqué <a href="https://quaternite.blogspot.com/2018/12/drolls-de-dreamers.html" target="_blank">ici</a> que mon éon NAPOL était lié aux 108 marches de l'escalier de la Dive chez Rabelais. J'aurais quelque chose en rapport à dire sur les 440 lettres, mais ce sera pour plus tard...<br /><br />...car il y a plus immédiat, avec ce qui s'est passé la nuit du 3 au 4, à 3 heures.<br /> J'écris ceci le dimanche 4 juin. Je me suis donc réveillé à 3 heures assez exactement, selon mon réveil, j'ai été <span><span style="font-family: times;"><span style="font-size: medium;">π</span></span><span style="font-size: x-small;">C</span></span> et avant de me rendormir il m'est venu que les initiales C et D du sonnet lunaire d'Alex étaient les lettres de rangs 3 et 4, d'où le rapport se précise entre le sonnet et mon intuition "<i>tres four</i>".<br /> Mais il y a bien davantage, et du vérifiable pour une fois.<br /> En début de semaine, j'avais regardé les 3 premiers épisodes de <i>Comptine mortelle</i>, mini-série de la BBC disponible sur le site <a href="https://www.france.tv/france-3/comptine-mortelle/" target="_blank">france-tv</a>. Les 6 épisodes étaient en principe disponibles, mais il y avait un bug pour le 4<sup>e</sup>, résolu hier et j'ai donc vu le 3 juin la fin de la série, adaptée du roman <i>Magpie Murders</i> de Anthony Horowitz, quelqu'un dont je connais le nom mais dont je n'ai jamais rien lu. Voici la présentation:<br /><blockquote>Susan Ryeland, une éditrice, attend avec impatience le neuvième roman
d’Alan Conway, la star du roman à énigmes. Le héros de ses aventures,
Atticus Pünd, est un détective privé allemand qui n’a pas son pareil
pour résoudre des enquêtes, dans l’Angleterre des années cinquante. Mais
le manuscrit s’avère incomplet et, pire encore, Alan Conway meurt
subitement! Susan se lance alors dans sa propre enquête pour retrouver
le chapitre manquant du manuscrit et pour comprendre ce qui est arrivé à
Alan.</blockquote> Je vais spoiler un max, divulgâcher si l'on préfère. Alan Conway est un écrivain aigri qui déplore de devoir son succès à de vulgaires polars, alors qu'il avait de tout autres ambitions. Depuis le début de sa série policière il a prévu un gigantesque pied-de-nez au monde de l'édition: les titres de ses 9 romans, au terme desquels il ferait mourir Atticus Pünd, formeraient l'acrostiche AN ANAGRAM,<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfOS43vhMloN7aHOsSyMlpTt6Y01RuklKitovpZpEEBIfmFV_snW5MHszlK33txleBdVKSZBRiM4K0_mKH6xbhsKzt9T3SP-Fs_qUyBRBM82G_y21K34AmZwFg8R-X0tMc9bEdfU1XW88Gze96fF1fYV8KHE0FCrUbApAQmBc5OTWV3iicrv2CacP7mg/s425/ananagram.PNG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="364" data-original-width="425" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfOS43vhMloN7aHOsSyMlpTt6Y01RuklKitovpZpEEBIfmFV_snW5MHszlK33txleBdVKSZBRiM4K0_mKH6xbhsKzt9T3SP-Fs_qUyBRBM82G_y21K34AmZwFg8R-X0tMc9bEdfU1XW88Gze96fF1fYV8KHE0FCrUbApAQmBc5OTWV3iicrv2CacP7mg/s320/ananagram.PNG" width="320" /></a></div><br />"une anagramme", anagramme qui est celle du nom du détective, <i>a stupid cunt</i>, "un stupide con", et <i>cunt</i> est plus grossier que "con" en français. L'édition française du roman avait nommé le détective Fidèle Staupert, pour l'anagramme "fils de pute taré".<br /><br /> Or j'ai imaginé en <a href="http://perecqation.blogspot.com/2023/01/indecente-l.html" target="_blank">2000</a> le détective Michel Sérouf, dit "le Mérou", détective sourd-muet, héros de 14 romans signés Jeanne-Eve Turdo, disparue en 1941. On pensait le 14<sup>e</sup> roman inachevé, son dernier "mot" étant la réplique <i>J</i> d'un personnage que la narration suggérait être le Mérou. On découvre que les dernières lettres des 14 romans épellent à rebours JEANNE EVE TURDO, d'où il s'ensuit que le roman était bien achevé. Le fait que le personnage suspecté d'être le Mérou ne l'est pas est suffisant pour qu'un lecteur idéal découvre la solution de l'énigme.<br /> Le nom du détective était une anagramme du mien, REMI SCHUL..., avec Z transformé en FOE pour une certaine raison (donnée ailleurs, j'y reviendrai). Il y a de multiples translittérations de <i>tserouf</i>, dont <i>serouf</i>.<br /> Ce 14<sup>e</sup> roman se passait dans un camp de prisonniers, en Allemagne, alors que Atticus Pünd, opposant au régime nazi, a passé la guerre dans un camp de concentration.<br /> Je n'imagine pas que Horowitz ait lu ma page, mais elle existait bien avant qu'il écrive son roman, et ceci pourrait permettre des hypothèses un peu plus acceptables que le total hasard, comme la causalité formative de Sheldrake...<br /><br /><div style="margin-left: 40px;"><span style="font-family: times;">Note du 6/6: Il faudra y revenir, mais voici un aperçu de ce qui aurait pu me venir au premier JET.</span><br /><span style="font-family: times;"></span></div><div class="separator" style="clear: both; margin-left: 40px; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyaK6Z_kdvzGXJKEr9nP2_JmMUo7P-Z9p3VjVDItHR8tA81udOg5EQtVeajL9ibywR9bWp4blzdNSOB_zqevxZpTfhLUFiJFMh_MM7rFYDrqJtUYTgsADov-nyj2K5D5uE_yLBU3FjbbpLeK_gxseQ0HPgzE0RpR8nnyudOWU3w_8dN_zj7e2IhmiLag/s159/the%20end.PNG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; font-family: times; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="71" data-original-width="159" height="71" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyaK6Z_kdvzGXJKEr9nP2_JmMUo7P-Z9p3VjVDItHR8tA81udOg5EQtVeajL9ibywR9bWp4blzdNSOB_zqevxZpTfhLUFiJFMh_MM7rFYDrqJtUYTgsADov-nyj2K5D5uE_yLBU3FjbbpLeK_gxseQ0HPgzE0RpR8nnyudOWU3w_8dN_zj7e2IhmiLag/s1600/the%20end.PNG" width="159" /></a></div><div style="margin-left: 40px;"><span style="font-family: times;"> Le générique de la série montre une machine à écrire venant de taper THE END, ce qui m'a fait me demander si ce n'était pas le titre en VO (non, c'est bien <i>Magpie Murders</i>). Or la résolution de l'énigme du 14<sup>e</sup> Mérou de J-E Turdo, apparemment inachevé, était parallèle dans mon projet de 2000 à celle d'un autre roman, <i>La fin, monsieur Win</i>, dont les deux chapitres finaux étaient manquants. Le 99<sup>e</sup> était à décoder dans les 98 précédents, et le 100<sup>e</sup> dans le 99<sup>e</sup> (je n'ai en fait écrit que ces deux chapitres, donnés sur <a href="http://perecqation.blogspot.com/2023/01/indecente-l.html" target="_blank">la page</a> mentionnée supra).</span><br /></div><br /> Il y a davantage. C'est donc dans la nuit du 3 au 4 juin qu'il m'est venu que les lettres C-D d'Alex correspondent à 3-4, en écho à mon "<i>tres-four</i>" du soir du 24 mai, le 25 si l'on suit le comput borgesien de démarrer le jour au coucher du soleil, or ce 4 juin est le 10<sup>e</sup> jour après le 25 mai, alors que j'avais déjà choisi d'intituler ce billet<br /><i><b>Et le dixième jour sanctifiera la coïncidence</b></i><br />en pensant au 10<sup>e</sup> jour de<i> La décade prodigieuse</i>, et en comptant publier ce billet le 7 juin, 10<sup>e</sup> jour en partant du billet du 29 mai,<br /><a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/05/de-sol-luna-en-passant-par-mercurius.html"><i>De Sol à Luna, en passant par Mercurius</i></a><br />afin d'avoir une trilogie sur 10 jours de 3 billets centrés sur le 376<sup>e</sup>,<br /><a href="https://quaternite.blogspot.com/2023/06/du-triangle-tres-au-losange-four-la.html"><i>Du triangle TRES au losange FOUR (la magie)</i></a><br />de valeur 376 du <i>tserouf</i>.<br /><br /> Je me suis renseigné sur <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Horowitz" target="_blank">Anthony Horowitz</a>, et j'ai appris qu'il avait écrit les scénarios des premières saisons de la série <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Inspecteur_Barnaby" target="_blank"><i>Inspecteur Barnaby</i></a>, or mon intuition des 4/5<sup>es</sup> de la vie de Jung tombant le 4/4/44, dans la nuit du 7 au 8 septembre 2008, m'avait parue <a href="https://quaternite.blogspot.com/2008/10/cinq-poles.html" target="_blank">liée</a> à l'épisode 11/2 de <i>Barnaby</i> vu le soir du 7, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Saison_11_d%27Inspecteur_Barnaby#%C3%89pisode_1_:_Les_Noces_de_sang" target="_blank"><i>Noces de sang</i></a>, où la résolution d'une anagramme (<i>cast no sin here</i> = <i>Catherine's son</i>) permettait de démasquer le meurtrier. Mais depuis plusieurs saisons Horowitz n'était plus un scénariste de la série.<br /><br /> Atticus Pünd est évidemment inspiré par Hercule Poirot. J'ai cherché une anagramme significative pour ce roi des détectives, et trouvé "le roi tcerouph".<br /> J'ai mentionné <a href="https://quaternite.blogspot.com/2022/07/faust-y-met-les-fesses.html" target="_blank">récemment</a> un polar amusant, multipliant les jeux anagrammatiques, où l'enquêteur est un flic à la retraite nommé Pierre Choulot.<br /><br /> Avant le formidable écho entre les détectives Atticus Pünd et Michel Sérouf, j'ai pensé la semaine dernière à Jeanne-Eve Turdo, car une rubrique d'une matinale de France-Inter était consacrée à la peintre Anna-Eva Bergman, mentionnant son utilisation du nombre d'or. J'ai regardé un peu ses oeuvres, sans y repérer de construction dorée immédiate. Un docu est visible actuellement sur <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/112309-000-A/anna-eva-bergman-peintre-alchimiste-de-la-lumiere/" target="_blank">Arte</a>, le nombre d'or est mentionné, sans plus.<br /> Les lettres C-D sont aussi les notes do-ré, et le dernier O du sonnet lunaire d'Alex est dans "le silence d'or".<br /><br /> Horowitz est né le 5/4/55, et cette date était comme le 4/4/44 le mardi de la Semaine sainte.<br /><br /> Ces deux derniers faits me rappellent que "ma" <a href="https://quaternite.blogspot.com/2010/07/blo-15.html" target="_blank">BLO</a> a été intitulée <i>Rémi face au lacis doré</i>, et j'ai découvert que ce titre existait déjà, pour une composition du belge Daniel Schell, né le 5/4/44.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib83yWfJ9J-cc5Z6iDEspk83YHn7N6Y2ZYfAevh4huiksQ6JE_K29gQN9xrGrZMe38n0DREL2MD6oZ2LNbGs0pfQQlndv-AgezxPdnE787iIk7n5niin6Vf9D8YoxTBDEdH8oor-fR_zPcILPhacWLu1quuW6i5Mtp6PnSFpMCDAQalwhmhy39SNfEHQ/s400/s-l400.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="277" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib83yWfJ9J-cc5Z6iDEspk83YHn7N6Y2ZYfAevh4huiksQ6JE_K29gQN9xrGrZMe38n0DREL2MD6oZ2LNbGs0pfQQlndv-AgezxPdnE787iIk7n5niin6Vf9D8YoxTBDEdH8oor-fR_zPcILPhacWLu1quuW6i5Mtp6PnSFpMCDAQalwhmhy39SNfEHQ/s320/s-l400.jpg" width="222" /></a></div> La "lune câline" d'Alex m'a fait lui demander s'il n'avait pas pensé à la chanson <i>Ame câline</i> de Polnareff, "Polna" qui en 1972 a révélé au monde la face cachée de la lune. Non.<br /> C'était avant que j'apprenne que le cambrioleur Lupin était un <i>porets Lopan</i>, mais il y a longtemps que je suis sensible à la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Polnar%C3%A9volution" target="_blank">polnarévolution</a>, le mot "révolution" m'étant lui aussi significatif, et je mentionnai dans le premier billet de la trilogie envisagée son anagramme "trouve lion".<br /> La trilogie n'est plus de mise, car j'ai laissé de côté beaucoup de petites choses, prévoyant qu'elles risquent de n'être pas si petites dès qu'il s'agira d'approfondir, aussi il y aura au moins un 4<sup>e</sup> billet dans cette série tseroufienne...<br /><br /> J'avais promis le palindrome <i>PG-GP</i> de Perec, que voici donc. Le dédicataire Pierre Getzler est <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Getzler" target="_blank">peintre</a>, d'où les multiples références picturales, mais cela n'explique pas la présence de Herculanum et de deux volcans italiens, en songeant au tableau de Poussin <i>Et in Arcadia ego</i> qui révèlerait l'emplacement de Herculanum, selon l'hypothèse signalée plus haut.<br /><br /><br /><span style="font-family: times;">PG<br />Elan ici venu à je - Nul Eden, et ni art-noce<br />ni le fallace lustre vu, O traître vase tuteur<br />à l'Ecole -<br />Mêles sectes et Ordre. Plisse, déçu : Trucs ?<br />Boréal chemin radial - Nu à lie, rape, porte-idole : MédraNoé, Lasare. Martyrologe !<br />Eh, Port-Saïd à cran - <i>item</i> : un à lucre héliotrope - le fleuve (Nil, Ob...) mort secrète, je révère, vivant élu, Outamaro Napolitain - <i>Système</i> - Passage du névé - <i>Réel</i><br /><br />Klee revenu, Degas sapé, Metsys - Nia-t-il, O panorama tu, où l'Etna vive - Rêve - rejeter ce Stromboli né, vu : Elfe, le Port, O île - Herculanum<br /><i>Et in Arcadia</i> (strophe) <i>ego</i>.<br />L'or y tramera sa léonarde mélodie : Trope pareil à un lai d'Arnim, eh, claer-obscur ! Tu cèdes s'il perd ?<br />Rotes - et cesse le mélo, cela rue. Tu t'es averti - Art ouvert, su : le cal (- <i>La féline contrainte</i> -) né de lune jaune vicinale.<br /> GP</span><br /><span style="font-family: times;"></span><br /><br /> Tiens, ça finit par une "lune jaune vicinale": "câline lune, jeu vain?"<br /> Je remarque aussi que Perec a dû incruster le mot STROPHE dans <i>Et in Arcadia ego</i>. J'y vois l'anagramme de TSEROPH, et <a href="https://quaternite.blogspot.com/2021/04/le-tserouph-dou-cela.html" target="_blank">ce billet</a> m'avait fait proposer LE TSEROPHE pour TELESPHORE, l'enfant-dieu mercuriel placé par Jung au centre de la pierre de Bollingen.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHU-FiZGKP94-Og7z0LLfLFpCZur8DP5K3rn7TjiFc_Yko5NBlpUuHR0AQYHwGhcm0xjJaOkL9t9UvB_ABTJ3SWfNFzDNegWJA2vI9pvo7rDunaAW09qEQD4smKj60zCAy9Y5cDyBpbJv5/s1600-h/wonder.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5262306227886945842" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHU-FiZGKP94-Og7z0LLfLFpCZur8DP5K3rn7TjiFc_Yko5NBlpUuHR0AQYHwGhcm0xjJaOkL9t9UvB_ABTJ3SWfNFzDNegWJA2vI9pvo7rDunaAW09qEQD4smKj60zCAy9Y5cDyBpbJv5/s200/wonder.JPG" style="cursor: hand; float: right; height: 160px; margin: 5px 0px 2px 8px; width: 100px;" /></a> Publier ce billet le 10<sup>e</sup> jour en partant de celui du 29 mai, en référence à <i>Ten days' wonder</i>, n'a plus trop de sens, aussi je le publie ce jour où je l'achève, le 5 juin, 8<sup>e</sup> jour qui a encore un écho avec Queen, auteur de <i>Et le huitième jour.</i>..<br /> Mais ce 5 juin a aussi une particularité, qu'on découvrira en écoutant le <i>Jeu des 1000 euros</i> à 12 h 45, ou plus tard son <a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-jeu-des-1000/le-jeu-des-1000-du-lundi-05-juin-2023-4276737" target="_blank">podcast</a>.<br /><br /></div>blogruzhttp://www.blogger.com/profile/14934063262706923954noreply@blogger.com0