30.6.23

Selon que vous rimez blanc ou noir...


à Black & White

  380e billet de Quaternité, et ce nombre m'évoque une relation retrouvée dans le 136e billet, 136 diamants, grâce à la diffusion de la série Magpie murders (Comptine mortelle).
  Ces "meurtres de la pie" m'ont donc rappelé ce 136e billet, dont le numéro d'ordre m'évoquait ma découverte le 8 septembre 2008 de l'harmonie de la vie de Jung autour du 4/4/44, jour de l'étrange échange de destinées avec le médecin qui l'avait sauvé. Je découvris ensuite le nom de ce médecin, Haemmerli, et la relation Jung/Haemmerli = 52/84 = 13/21, les nombres de Fibonacci qui semblent me hanter, et que ce 8/9/2008 était aussi le premier jour de l'an 136 de l'ère pataphysique (136 = 52+84).
  Car ce 136e billet m'avait conduit aux 136 pies de Sintra, auxquelles Jean-Pierre Le Goff avait consacré un des 122 courriers du Cachet de la poste, recueil couvrant les années 1989-1999, recueil qui m'a donné l'envie de devenir un destinataire de ces courriers,


puis de rencontrer JPLG et de participer à certaines de ses interventions.
 
  JPLG n'est plus, et j'ai maintes fois regretté de ne pouvoir partager avec lui les échos éveillés par sa quête.
  Les 136 pies l'avaient fait rebondir sur une curiosité touchant ce nombre:
13 + 33 + 63 = 1 + 27 + 216 = 244;
23 + 43 + 43 = 8 +  64 +  64 = 136.
  C'était peut-être un peu gratuit, mais m'avait été révélateur car j'avais rencontré ces nombres peu avant. Malgré son caractère d'emblée fantastique, j'ai relié mon intuition du 8 septembre 2008, ou 1er absolu 136 selon le calendrier pataphysique, à divers événements l'ayant précédé, essentiellement la lecture du roman jungien de Sinoué, Des jours et des nuits, et ses coïncidences avec les polars minoens de Halter.
  Ayant constaté que SINOUE-HALTER était formé des 11 lettres ESARTULINOH+E, une anagramme pouvait en apparaître dans un onzain en H d'Alphabets, et j'avais trouvé le très significatif sait-on l'heure.
  Ceci m'avait conduit à rechercher les ELS (séquences de lettres équidistantes) HALTER et SINOUE dans les 176 onzains d'Alphabets mis bout à bout, avec de bons résultats. Dans la foulée, j'avais aussi cherché les translittérations en hébreu de ces noms dans les 176 vers du psaume alphabétique 119, fort proche dans sa conception du recueil de Perec. Qu'il soit bien entendu que les résultats obtenus dans un texte prétendument sacré relèvent pour moi de la synchronicité, je me suis exprimé ailleurs sur les allégations de Drosnin, par exemple.
  Il  n'y avait qu'une seule occurrence de SINOUE, סינוי, de valeur 136 en hébreu (encore un 136), avec un saut remarquable de 26 lettres, proche d'un HALTER, הלטר, de valeur 244 qui ne m'était alors pas significative.
  La redécouverte du jeu des cubes 136-244 a donc été bienvenue, d'autant qu'elle survenait dans un contexte "pie", soit "noir et blanc", dans la nébuleuse des circuits legoffiens qu'il est fort difficile de résumer, bien qu'il ait souvent utilisé l'expression "court-circuit": 
- 52 et 36 touches blanches et noires du piano; 
- "coudée royale" de 52,36 cm;
- 6 coudées font 3,1416 m, pi;
- "pie" est la robe noir et blanc de divers animaux;
- la "pie" est un oiseau, en allemand Vogel, se prononçant à l'envers Legoff...


  J'avais mêlé en 2001 mes propres obsessions à cet édifice, avec notamment la vache pie 5632 de Larchmütz, et
NOIR = 56, BLANC = 32.
  Pouy fut le premier surpris de ces équivalences, bien qu'il fût familier de ces jeux alphanumériques.
  En 2012 le rebond avec mon affaire Sinoué-Halter m'avait fait rappeler les premiers billets consacrés à Des jours et des nuits, Des blancs et des noirs et De jour comme de nuit, et souligner que 244 était le double de 122, alors que
LARCHMUTZ = 122, de même que
LE NOIR + LE BLANC = 73+49 = 122
  La robe noir et blanc de la vache 5632 de Larchmütz était précisée page 122 de l'édition originale du roman à la Série Noire, créée par opposition à la Blanche.
  Quant à 136, je le transformais en
CENT TRENTE SIX = 42+82+52 = 176,
soit deux fois 88 (NOIR+BLANC), et l'anneau de Moebius du billet précédent me fait imaginer les 88 touches d'un "pie anneau" de Moebius...
  JPLG aurait pu faire ce jeu, en relation avec le collier, et c'est précisément un collier qui l'a conduit au piano, collier qu'il a imaginé fait des perles que le milliardaire Barnes aurait disposées sur chaque touche du piano d'une instrumentiste dont il avait apprécié le jeu.
  D'autres ont déjà pensé à ce "pie anneau" de Moebius.

  Comme le dit JPLG, à propos d'un autre collier (Le collier de crayons verts),
lorsqu'un thème en produit un autre, il arrive un moment où celui-ci restitue celui dont il procède
ainsi la perle l'a conduit au piano, et une carte de l'île de Santorin donnait pour traduction de pharos "orge perlé", au moment où il s'intéressait au Cahier de Boscodon n° 4, où la coudée de 52,36 cm est dite correspondre à 233 fois le diamètre d'un grain d'orge (0,2247 cm)...

  Précisément, l'île de Santorin, ou Théra, était une des coïncidence entre Des jours et des nuits et un des polars minoens de Halter.
  Je me désole de n'avoir pu partager avec JPLG que le personnage Graindorge de Belphégor était un thuriféraire des coïncidences.

  Il y avait beaucoup de choses dans 136 diamants, et beaucoup d'autres que j'ai manquées, comme les 122 courriers du Cachet de la poste, alors que
LE NOIR + LE BLANC = 73+49 = 122,
d'où il faudrait s'intéresser au courrier 73, Un piano de sucres d'orge (eh oui!), et au courrier 49 (ce sera pour une autre fois, tant il éveille d'échos).

  Je parlais aussi de la curiosité rencontrée dans un roman de Gilles Tostivint, La vie évidente d'Elisabeth Berg, où il apparaît un mystérieux triangle de lettres dont aucune élucidation n'est donnée.
  Il y est répété à 20 reprises CE BLANC CE NOIR, où j'avais vu
CE BLANC = 40
CE NOIR = 64
40/64 = 5/8, rapport fibonaccien.
  Aujourd'hui, je m'avise que la somme 40+64, 104, est la valeur de TSEROUF, "anagramme" en hébreu.
  Un billet récent m'a conduit à en dédoubler l'R, avec
TSERROUF = 122 = tres four (3 4),
et 122 c'est encore LE BLANC LE NOIR.

  Le courrier 76 du Cachet a pour titre Anagramme, et JPLG y étudie les possibilités d'anagramme d'ANAGRAMME. Dès 1964, Ricardou avait proposé une anagramme de TSEROUF, à partir d'une grille de mots croisés. J'avais composé en 2008 une grille de mots croisés de 104 cases (8 x 13) avec 64 cases blanches et 40 cases noires, dessinant les nombres 8-13, sans suspecter le jeu 40-64, CE BLANC-CE NOIR.

  J'avais remarqué que
JOUR = NUIT = 64 (= 8×8, = 43),
et la valeur 8 (= 23) de CE m'amène à proposer de parfaites équivalences des cubes de JPLG, en considérant comme synonymes blanc-jour et noir-nuit:
136 = 23 + 43 + 43 = 8  64  64 = CE  JOUR  CE-NOIR;
244 = 13 + 33 + 63 = 1-27  216 = DES  JOUR-NUIT-BLANC-NOIR;
ou 1  27  216 = A  CES  JOUR-NUIT-BLANC-NOIR.


  Avant le courrier 96 sur les pies de Sintra, JPLG avait fait intervenir les pies dans le courrier 79, Les pies à l'oeuvre. Il y conviait ses lecteurs à lui envoyer des petits objets brillants, propres à susciter la convoitise des pies. Il formerait ensuite un Sceau de Salomon avec 30 de ces objets, en un endroit fréquenté par les pies, et épierait ce qui se passerait.
  Je passe sur la série d'associations qui ont conduit JPLG à cette ex-pi-rience, ne retenant que le segment choisi pour le Sceau de Salomon, 52,36 cm (encore les 52-36 touches du pi-anneau), ou 0,5236 m, ainsi les 6 segments totaliseront
0,5236 × 6 = 3,1416 (pi).

  Pourquoi 30 objets ? parce que pour construire un Sceau régulier, il faut des nombres de type 12+18n, suite OEIS19557. J'observe pour ma part que
P I E = 16+9+5 = 30,
et j'ai ainsi imaginé ce Sceau proposé aux pies (avec 16 P sur 5 lignes, 9 I sur 2 lignes, 5 E sur 2 lignes):


  Une même PIE aurait pu choisir d'emmener à son nid des objets P-I-E...

  J'ai rapporté ailleurs l'expérience de JPLG ayant consisté à faire écrire par des fourmis le mot ants (fourmis), et les diverses coïncidences qui s'étaient ensuivies. Ici les pies auraient pu effacer les lettres les désignant...
  Mais bien sûr l'expérience n'a pas eu lieu sous cette forme, puisque JPLG ignorait la valeur 30 du mot PIE et ceci me rappelle un autre 30 imprévu.
  Avant Larchmütz 5632, le Série Noire précédent de Pouy était RN 86 (1995), écrit lorsqu'il était en résidence dans le Gard. Pouy l'avait construit en 30 chapitres, en écho au numéro minéralogique du Gard. Je m'étais avisé que
GARD =7+1+18+4 = 30,
et je lui en avais fait part lorsque je l'avais rencontré en avril 99 à la BiLiPo, ce qui l'avait enchanté et lui avait fait me proposer d'écrire un livre pour la nouvelle collection qu'il projetait.

  Dans mon édition originale de RN 86, imprimée le 24 février 1995, ce que Tom Lapnus avait jugé significatif dans Sous les pans du bizarre, j'avais noté quelques mots de valeur 30, dont PIE. Je ne me souviens plus si je pensais alors à la robe pie de la vache 5632.
  J'avais noté aussi 9-15-5-1, I-O-E-A, répartition des chapitres selon leurs types de narration, et P-N, autre répartition.
  Aujourd'hui, 30 juin, 79e anniversaire de la mort de Haemmerli (LA MORT=79), je m'avise que le Gématron lirait
RN 86 = 32 86,
série de chiffres qui me rappelle la vie de Perec, 36-82 (1936-1982).
  J'avais relié ici ces chiffres à Bartlebooth
AAEOO - BRTLBTH = 36-82,
le personnage de Perec qui meurt le 23 juin à 8 heures du soir, dans le 100e et dernier chapitre de La vie mode d'emploi.

  23 juin, 8 heures, ou encore 23/6, 8:00, toujours les chiffres 2-3-6-8, et sur un cadran de téléphone ils correspondent aux lettres C-E-N-T, 100.   
  Les correspondances téléphoniques m'avaient également conduit à remarquer que les 88 notes du piano (52 blanches, 36 noires) vont d'un LA à un DO, 52 à 36 sur le cadran. Pouy, lecteur et commentateur de Perec, aurait ainsi livré les deux séries significatives 3286 et 5632 (ECTN et LODA) dans deux Série Noire successifs.

   J'avais aussi vu,en espagnol,
VIDA = 36 et MUERTE = 82,
et ceci a un profond écho avec une découverte du 24 juin, vertige qui va probablement demander plusieurs prochains billets pour être approfondi.
  C'est si important que les quelques prolongements envisagés pour le présent billet ne me semblent pas utiles.
  Une curiosité cependant pour terminer. Le Sceau de Salomon et l'anneau de Moebius m'ont rappelé une BD de Bob Morane feuilletée jadis, et j'ai eu la curiosité de regarder sur la Z-Library si le roman original y figurait.
 

  Oui, et un autre roman, Bartiméus (de la Fantasy ado), a le même titre. Ces deux premiers résultats sont des fichiers de 373 et 737 KB (somme 1110 = 30 × 37).
  Bartiméus est un djinn déjà présent à Sumer, et ce nom me rappelle mon personnage Bernomartus, anagramme de Nestor Burma.


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