20.1.23

d'un opéra l'autre

à  Myriam et Manon

    J'ai fini le 12 ou 13 janvier L'île des âmes, le roman où mon marque-page était une demi-feuille, partie de la bibliographie d'une thèse de physique quantique, où j'avais trouvé les références L. Mandel et A. Migdall quelques minutes après une association entre "mandoline" dans un roman de Queen et "(a)mygdale" dans ma lecture de La mort et la boussole de Borges.
  Détails ici, et dans le billet suivant.

  Après L'île des âmes, emprunté à Volx, j'ai commencé un thriller judiciaire emprunté le même jour, et me suis rendu compte que je l'avais déjà lu. Alors j'ai commencé un autre roman toujours emprunté le même jour, mais à Gréoux, Artifices de Claire Berest.
  Il était au rayon policier, et je doute que l'auteure approuve ce classement, mais sinon son existence me serait probablement restée inconnue.
  Je ne l'aurais sans doute pas emprunté non plus si son flic ne s'était pas nommé Abel Bac, et ma passion pour le thème Caïn-Abel m'a ainsi fait lire tous les Barbara Abel, bien que je n'y ai guère trouvé jusqu'ici matière à commentaire, mais ce sont néanmoins des polars souvent recommandables.

  Mes CRITERES ABEL semblent mieux se justifier avec les CEREBRALITES de CLAIRE BEREST (anagrammes), mais un petit préalable est souhaitable avant d'y venir.
  Le billet du 11 mentionnait le substitut courant du Tétragramme JHVH "kuzu", obtenu en décalant ces lettres d'un rang. J'envisageais notamment les lettres KZ en rapport avec les initiales JV de Jules Verne.
  Le 13, j'ai ajouté au billet cette note:
A propos de KZ, il m'est revenu ce matin que Klaus Kinski (KK) jouait Yavé dans Zoo Zéro (ZZ), un film dont les noms de tous les personnages sont calqués sur YHWH (et Eve).
  Ceci m'a donné envie de revoir ce film d'Alain Fleischer visionnable sur YouTube, avec des sous-titres anglais. La scène initiale est marquante: au cabaret L'arche de Noé, Eva (Catherine Jourdan) chante La dompteuse du cirque de Berlin devant des spectateurs portant des masques d'animaux.
  Cette dompteuse est tombée amoureuse d'un lion fou, qu'il a fallu abattre.
 

 
  L'un des spectateurs est Yavé (Klaus Kinski), directeur du zoo (de Vincennes), portant une perruque rousse et un masque de lion.
  Eva ira au zoo à la fin du film, et elle et Yavé en libèreront les animaux.

  J'ai capturé l'image ci-dessus pour les mots "mad lion" qui me sont importants, particulièrement "mad" dans les billets récents, sous cette forme, ou dans l'ordre ADM, Adam en hébreu.
  Fleischer révèle dans Le carnet d'adresses que le cinéaste Jean-François Adam l'a aidé à trouver le financement du film. Lorsqu'il l'a vu, Adam s'est dit ébloui par la première séquence, puis déçu par tout le reste.
  La fiche Wikipédia ne mentionne qu'une critique du film, celle d'Eve Lowins dans Fiction n° 304 (Lowins pourrait être lié à l'allemand Löwe, "lion").

  Sans connaître l'avis d'Eve, je suis assez d'accord avec Adam, mais une autre séquence a attiré mon attention. Le ventriloque Yves (Rufus) récite un texte: il m'a semblé que c'était une fable de La Fontaine, et j'ai vérifié que c'était Le Lion amoureux.

  Après avoir fini de regarder Zoo zéro, j'ai repris Artifices, dont je n'avais lu que quelques chapitres, et me suis aperçu que les titres de chapitres formaient un texte autonome, qu'une recherche m'a fait identifier comme étant une autre fable de La Fontaine, Le Renard, le Loup et le Cheval.
  De fait la fable est explicitement convoquée dans le roman, dont un personnage essentiel est l'artiste Mila, célèbre pour ses performances provocantes. Elle fait rentrer un cheval à Beaubourg, monte une réunion de loups costumés au musée de la Chasse. Quant au renard, ce pourrait être Abel, dans l'immeuble duquel elle a loué une chambre sous son vrai nom, Elsa, et a débuté une relation avec lui.
  Dans sa jeunesse, Elsa-Mila a vécu une tragédie, l'assassinat de ses parents dans un massacre commis par un jeune homme, lequel avait pour seul ami Abel, qui portait alors un autre nom, lequel n'est pas révélé. Pense-t-elle qu'Abel avait une responsabilité? Toujours est-il qu'il ne sortira pas indemne de la confrontation, et, qu'après les 68 chapitres égrenant la fable, l'épilogue le montre interné en psychiatrie, s'apprêtant à lire une lettre où Elsa-Mila l'informe qu'ils s'étaient rencontrés jadis, après les épreuves du bac, où ils avaient discuté du sujet sur lequel ils avaient disserté, Le Renard, le Loup et le Cheval.

  Je me suis renseigné sur Claire Berest, et appris que son compagnon était aussi un écrivain, Abel Quentin, nom de plume d'Albéric de Gayardon.
   Le pseudo est inspiré par le diminutif Albé d'Albéric, et par le personnage d'Albert Quentin dans le livre Un singe en hiver (Jean Gabin dans le film).
   Ce lien entre Albert et Abel m'a rappelé l'importance de ces prénoms dans divers romans à thématique voisine évoqués dans les précédents billets, Albert Lessing dans La bibliothèque de Villers, Albert Fnak dans mon roman, Abel Brigand, Monsieur Abel...

   J'ai appris que la soeur de Claire, Anne Berest, était aussi auteure, notamment de La carte postale, un titre qui avait attiré mon attention, mais un rapide coup d'oeil m'avait dissuadé. La Shoah est un sujet qui me bouleverse trop.
   Me renseigner plus avant m'a convaincu, et le 14 j'ai emprunté le livre à Gréoux, commencé une fois fini Artifices.


  Lélia, la mère d'Anne et Claire, a reçu en 2003 une carte postale déposée le 4 janvier à la poste du Louvre. Son texte se bornait à quatre mots, Ephraïm Emma Noémie Jacques.
  Ephraïm et Emma Rabinovitch étaient les grands-parents de Lélia, Noémie et Jacques leurs enfants. Tous ont été déportés en 1942 et ne sont pas revenus. Seule la fille aînée, Myriam, a été sauvée, par un passage rocambolesque en zone non-occupée, serrée contre Jean Arp dans le coffre d'une voiture.
  J'avais été marqué ado par une sculpture de Arp dans un numéro de Planète, et par son titre, Contre les froids géométriques si ma mémoire ne défaille pas. Voici ce que j'ai trouvé de plus proche.

  15 ans après la réception de la carte, un incident conduit Anne à vouloir découvrir son origine, et sa mère Lélia l'y aide.
  Myriam, qui avait donné naissance à Lélia en 1945, est morte en 1995.
  Lélia, historienne, avait déjà reconstitué l'histoire de sa famille et fournit l'essentiel de la première partie. Les Rabinovitch ont fui les pogroms russes pour rejoindre Riga, où ils ont passé quelques années, mais l'antisémitisme croissant les a fait partir en 1924 pour la Palestine où le père d'Ephraïm avait une orangerie.
  Où ça? à Migdal précisément, la Magdala des Evangiles. Lorsque j'ai vu ce nom, page 44, au début du chapitre 7, je me suis demandé si Ephraïm allait planter des amandiers.
  Non, mais Ephraïm ne s'adapte pas au climat palestinien, et contacte son frère à Paris, Emmanuel. Sous le pseudo Manuel Raaby, c'est un acteur qui a notamment joué dans plusieurs films de Renoir. Il est signalé dans ce même chapitre, page 49, qu'il vit avec sa fiancée, la peintre Lydia Mandel.
  C'était le 16 janvier, 5 jours après la coïncidence Mandel-Migdall du 11, 26 après celle Mydagel-Hellequin (Caïn!) du 21/12.

  Lydia Mandel est une peintre cotée, et j'ai choisi parmi ses oeuvres celle-ci, car son format 19x38 cm est un carré long (hauteur double de largeur), or c'est le format privilégié du peintre Alain Vogt dans le roman Abel Brigand, mentionné dans le précédent billet, ce qui joue un rôle essentiel dans l'intrigue.
  Son nom n'apparaît qu'une seule autre fois dans La carte postale, au chapitre 16 où est signalée sa rupture avec Emmanuel.

  Les 5 Rabinovitch arrivent donc à Paris à l'été 1929. Le petit dernier Itzhaaq, né à Migdal, est rebaptisé Jacques. J'ai vu dans la nouvelle de 1942 de Borges une prémonition de l'assassinat de Yitzhak Rabin en 1995, elle est contemporaine de celui de cet Itzhaaq Rabinovitch.

  Bien que ce soit mentionné à plusieurs reprises dans le récit, bien que le recto de la carte postale soit au verso de la jaquette du livre (dont le recto donne le verso de la carte, mais les voici ensemble ci-contre dans une autre édition), ce n'est que le matin du 17 janvier que j'ai réalisé à quel point cette photo de l'Opéra Garnier pouvait m'être significative (et l'être à d'autres).

  Pourtant j'ai parlé à maintes reprises depuis mars 2017 de l'article Ecrire en colonne de Cyril Epstein, un texte qui évoque à mots couverts la Shoah à partir d'une carte postale représentant la place de la Bastille. Le nom Wagner et la construction de l'Opéra sur l'emplacement de l'ancienne gare SNCF y font allusion aux wagons de la déportation.
  L'article donne le recto et le verso de la carte, expédiée par un soldat en février 1915,


et il en tire un "roman", un carré de 9x9 lettres composé avec les lettres GENIE-OPERA, plus M et W. 
  Voici ce carré, où c'est moi qui ai coloré 3 colonnes, Epstein s'étant borné à mettre en gras le M central.

G A R E O P E R A
I W A N M A N O N
R O M A N P R I A
A W A G N E R E G
R E N E M A I N R
E I N E R O I M A
R I A G E M I R M
O O N W O M A N M
I O I M P R I M E

  Epstein se contente ensuite de donner sa lecture de cette grille,
Gare opéra iwan. Manon roman pria à Wagner égrène main reine roi, mariage mir. Moon woman M. IO imprime
et une interprétation peu satisfaisante,
Ainsi la France et l'Allemagne se retrouveront à travers les opéras de Wagner et de Massenet (Manon, d'après le roman de l'abbé Prévost).
  J'en ai parlé pour la première fois dans Wow!, et ai eu l'occasion d'en discuter avec Cyril, qui est quelqu'un d'assez compliqué... Je suis arrivé aujourd'hui à une conclusion: la seule directive consciente de Cyril pour construire sa grille a été d'inscrire en première colonne GIRARE ROI, et en dernière ANAGRAMME. Mes autres lectures sont "fortuites":
- la colonne centrale donne l'anagramme PRENOM NOM, alors qu'un prénom, Manon, et un nom, Wagner, sont essentiels dans la grille;
- la rangée centrale donne l'anagramme MARIE RENN, auteur imaginaire; Cyril a été ébahi de cette possibilité, car il s'intéresse aux apparitions mariales, mentionnées dans son texte (Marie est la "Reine du ciel" pour les catholiques);
- renversée, la colonne 3 livre INANNA MAR, qui m'a fait penser à Inanna Marduk, Inanna étant un autre nom d'Ishtar; Ishtar et Marduk sont reconnaissables en Esther et Mardochée, les héros du livre d'Esther;
- cette formulation permet de lire AMAN, le méchant du livre d'Esther, préfiguration des Hitler et autres fomenteurs de pogroms;
- juste à côté d'AMAN figure WOW dans la colonne 2, or un formidable retournement a conduit Aman à finir pendu sur le gibet qu'il avait préparé pour Mardochée; l'exégèse juive a vu ce gibet symbolisé par une grande lettre waw, ou wow, ו, dans le texte hébraïque traditionnel.

  De colossales coïncidences sont associées à cette grille, publiée en 2005 dans le n° 9 de Formules, qu"on peut lire en ligne ou télécharger sur le site de la revue. Ainsi, dans ce même numéro, j'étais présent avec une double grille basée sur une "carpe tostale" signée Rémi, alors que Cyril voyait sa carte de 1915 signée Rémy (je lis plutôt Henry):



  Trois mois plus tard je découvris une autre grille "ferroviaire" de 9x10 lettres, construite sur le nom d'une gare dans les première et dernière colonnes, évidemment consciemment, mais son auteur démentit formellement avoir planifié la présence des lettres NOM PRENOM dans la colonne centrale...

  Je ne reviens pas sur ces grilles commentées à maintes reprises, avec par exemple un récapitulatif ici, pour étudier l'incidence des nouveaux éléments.
  Anne parvient à résoudre l'énigme. C'est Myriam, la soeur survivante, atteinte d'Alzheimer, qui avait noté sur une carte adressée à elle-même les noms des 4 siens disparus, pour perpétuer leur souvenir, et avait demandé à une amie de la poster, ce que l'amie avait oublié avant de la retrouver 10 ans plus tard.
  Myriam est devenue Marie chez nous, et Manon est le diminutif provençal de Marie.

  Un émouvant passage est un échange de lettres entre les deux soeurs, formant le Livre III, Les prénoms.
  Anne écrit à sa cadette Claire en commençant par lui citer une phrase de Daniel Mendelsohn dans L'étreinte fugitive:

Comme de nombreux athées, je compense par la superstition et je crois au pouvoir des prénoms.
  Ce nom "Mendelsohn" pourrait signifier "fils de l'amande", mais Mendel est plutôt un diminutif de l'hébreu menahem, "consolateur". Cet Emanuel Mendel Almond est néanmoins significatif.
  Dans les premiers livres bibliques, les personnages sont identifiés par un seul mot. Ensuite vient la forme "Machin fils de Truc", et dans bien des cultures c'est ainsi que sont apparues les identités composées, "prénom" fils d'un autre "prénom", lequel est devenu un "nom" de famille à la longue.

  Anne écrit ensuite:
  J’ai réalisé qu’à la naissance, nos parents nous ont donné comme deuxième prénom, à l’une et à l’autre, des prénoms hébreux. Des prénoms cachés. Je suis Myriam et tu es Noémie. Nous sommes les sœurs Berest mais à l’intérieur de nous, nous sommes aussi les sœurs Rabinovitch. Je suis celle qui survit. Et toi celle qui ne survit pas.
  La suite de sa lettre est émouvante, comme la longue réponse de Claire, où elle relate une coïncidence en visitant le musée de la Shoah à New York:
Beaucoup de salles. Et dans l’une d’entre elles, sur un mur, une photographie accrochée. Petite. C’était Myriam. Je l’ai reconnue. J’ai commencé à me sentir mal. Je me suis approchée, il y avait une légende: Myriam et Jacques Rabinovitch, ça venait de la collection de Klarsfeld.
  Je me suis évanouie.
  Claire et Anne, C et A, comme Caïn et Abel. Certains ont jugé ces initiales suffisamment significatives, comme Steinbeck avec les jumeaux Caleb et Aron d'Adam Trask dans A l'est d'Eden.
  Claire a-t-elle songé à Caïn comme vrai prénom d'Abel dans Artifices? Il y a probablement une dimension personnelle dans ce roman, car elle est née un 14 juillet, et c'est un 14 juillet qu'a lieu le massacre où sont tués les parents de Mila/Elsa et la mère d'Abel.
  Claire et Anne Berest: Caïn et Abel enterrés ? (anagramme)

  YouTube donne une longue séance où Anne, sa soeur, et leur mère répondent aux questions des lycéens après le prix Renaudot de La carte postale.

  L'assassin du 14 juillet dans Artifices n'est aussi connu que par un seul prénom, Eric.
  Dans son texte, Cyril évoque également l'Opéra Garnier, ses sous-sols, le fantôme qui y aurait sévi, et une possible liaison souterraine entre les deux Opéras. Dans le roman de Leroux, le "fantôme" n'a qu'un seul prénom, Erik.
  Je pense encore à Erik Lönnrot, à l'encontre duquel le vengeur de La mort et la boussole a monté sa machination.

  Le "nom" du "roman" de Cyril est "Wagner", et je pense aux exactions actuelles du groupe Wagner...

  Je ne me souvenais plus pourquoi ma "carpe tostale" était adressée à La Tricherie. C'est une réelle commune de la Vienne, et une recherche de cartes postales de La Tricherie m'a fait découvrir ceci,
 

qui pourrait fort bien être le recto de ma carte, car j'ai découvert après coup dans la grille associée le mot LOVEN, "lion", qui s'est trouvé être éminemment significatif.

  Un petit détail encore, une erreur page 98 de l'édition Grasset de juin 2021 où le nom Ephraïm est orthographié une fois "Ephaïm" dans le dernier paragraphe. Claire signale dans la séance indiquée ci-dessus que son ordinateur a d'étranges conceptions de l'orthographe, et qu'elle doit relire soigneusement toutes ses pages.
  Toujours est-il que peu avant, page 76, Ephraïm demandait aux siens de ne pas se faire remarquer dans ce nouveau pays (de n'avoir pas l'R juif):
— Faisons-nous un peu discrets si vous voulez bien, demande Ephraïm à sa femme et ses enfants quand ils arrivent au village.
— Se faire discrets, papa? Qu’est-ce que ça veut dire?
— Cela veut dire, ne pas clamer sur tous les toits qu’on est juifs! dit-il avec son accent russe qui, plus que tous les autres membres de la famille, trahit immédiatement ses origines.
  Mais cet été 1938, un vent de Yiddishkeit va souffler sur leur maison de l’Eure. Car le vieux Nachman arrive de Palestine pour passer les vacances avec ses petits-enfants.
—  Il n’a pas l’air juif, soupire Ephraïm en voyant son père débarquer en Normandie. Il a l’air de cent Juifs.
Note du 21/01: Cartes postales de Myriam et Rémi... Il m'est revenu ce matin que Miryam et Rémi formaient le couple de Demi-tour, collaboration de Benoît Peeters et Frédéric Boilet, inspirée par la rencontre de Boilet avec mon ami Jean-Pierre Le Goff. C'est JPLG qui m'a fait connaître Abel Brigand, peu après ma découverte de La bibliothèque de Villers de Peeters (lequel m'a indiqué les raisons du choix du nom Albert Lessing).
  J'ai ressorti récemment la BD, après le cas "fifti-fifti" d'un billet récent, où je vois que je citais le "monsieur Madeleine" (migdal) des Misérables, où Gavroche vit dans l'éléphant de La Bastille. Fifty-fifty est une expression clé dans la BD, et le pénultième mot du billet posté hier était "cent".
Note le soir du 21: Ressortant à nouveau
Demi-tour, j'y vois que le couple idéal que désire voir se former Le Goff est entre Miryam, 19 ans, et Joachim, 38 ans. C'est à cause du tableau 19x38 de Lydia Mandel que j'ai daté hier le billet à 19:38, quelques minutes avant l'instant où je l'ai publié.

Note du 22/10: A propos de mandoline, l'écriture de cet article m'a fait consulter la fiche Wikipedia du Mat du tarot, ou Fou, et apprendre que dans le jeu non divinatoire il était l'Excuse, aussi dite Mandoline, la carte affichant un joueur de mandoline.
J'ai pourtant été un joueur assidu de tarot jadis.
Je remarque que les cartes du jeu de salon ont un format 1x2 (5,5x11 cm pour mon propre jeu, hormis la bordure), soit le format des tableaux d'Alain Vogt dans le roman de Villemot, dont le nom sera le point de départ d'un autre fil.

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