7.3.17

Wow !


  Le 14 février dernier, je suis allé au club de lecture d’Esparron. Pour la première fois, j'avais emmené pour les y présenter quelques-uns de mes textes dont celui paru dans le Formules n° 9. Il faisait beau et j'ai d'abord fait un tour au bord du lac. Je prévoyais de m'asseoir un moment pour lire le livre que je pensais trouver dans ma boîte en partant, Les lieux-dits de Ricardou, commandé dans son édition originale, mais il n'était pas encore arrivé.
  J'ai donc feuilleté ce copieux Formules, 456 pages, et m'y suis arrêté sur un texte de Cyril Epstein, Ecrire en colonne, page 249 à 256. On peut y accéder sur le site de la revue, pour le lire en ligne ou en téléchargeant le pdf (auquel cas le texte débute page 251).
  Ce sont des échos surprenants avec mes préoccupations les plus intimes qui m'ont fait m'intéresser à ce texte, mais je vais en tenter d'abord une analyse "raisonnable".

  L'auteur y détaille d'abord son projet d'écrire un roman à partir d'une carte postale de 1915 montrant la colonne de la Bastille prise de convulsions, après un communiqué allemand du 32 février annonçant une victoire imaginaire.

  A partir de cette carte, Epstein énonce 32 points qui seront pris en compte dans son roman, avec diverses digressions passant par l'usage du clinamen chez Perec, la déviation de la contrainte imposée.
  Divers de ces points sont étranges, parfois assez évidemment erronés. Ainsi Epstein affirme dans le point 15 que l'Opéra Bastille a été installé à la place d'une gare de bus, or c'était indiscutablement une gare ferroviaire, active de 1859 à 1969. Epstein imagine dans les convulsions de la colonne une prémonition que le lieu allait devenir un haut lieu de la danse.
  Il donne le verso de la carte, envoyée par un soldat cantonné en Ille-et-Vilaine à une femme de Nevers, 18 rue Hoche.
  Epstein utilise dans les point 5 et 6 la signature de la carte, Rémy Roi, or je lis plutôt Henry Roy, en me reportant à l'initiale de Hoche en vis-à-vis. Ce point semble essentiel car Epstein note dans ses premiers points une abondance de présence royale sur cette place qui en symbolise la disparition, avec en point 5 ce Rémy, dont il ôte le M pour en faire le centre de son "roMan", laissant rey, "roi" espagnol.
  Le point 2 est en revanche exact: les Génies remplaçaient les Rois dans certains jeux de carte imprimés pendant la Révolution, et le renversement du Génie de la Liberté en haut de la colonne pourrait signifier un retour du Roi. Epstein omet de signaler que dans ces mêmes jeux les Libertés remplaçaient les Reines, ce qui pourrait être plus pertinent que l'invocation de la préfecture d'Ille-et-Vilaine, Rennes, pour justifier la présence de la Reine dans le point 7.

  Au-delà de ces erreurs et oublis manifestes, bien des points semblent gratuits ou déconcertants, j'y reviendrai.
  Toujours est-il qu'après 7 pages de laïus Epstein finit par révéler ce que va être son "roman", un carré composé avec les lettres GENIE-OPERA, plus la lettre M, ôtée à Rémy, et la lettre W, pour diverses raisons peu convaincantes. 
  Voici donc le carré, où c'est moi qui ai coloré 3 colonnes, Epstein s'étant borné à mettre en gras le M central.
G A R E O P E R A
I W A N M A N O N
R O M A N P R I A
A W A G N E R E G
R E N E M A I N R
E I N E R O I M A
R I A G E M I R M
O O N W O M A N M
I O I M P R I M E
   Epstein se contente ensuite de donner sa lecture de cette grille:
Gare opéra iwan. Manon roman pria à Wagner égrène main reine roi, mariage mir. Moon woman M. IO imprime
et une interprétation peu satisfaisante:
Ainsi la France et l'Allemagne se retrouveront à travers les opéras de Wagner et de Massenet (Manon, d'après le roman de l'abbé Prévost).
  Si l'on veut, mais rien de ce qui précédait ne permet par exemple de voir ce que fait là un iwan (porche d'une mosquée typique de l'époque sassanide en Perse), ni en quelle langue il faut lire mir (allemand "à moi", russe "paix", "monde"), ni qui est cette moon woman...
  Epstein énumérait divers animaux présents sur la carte au point 20, dont une vache, dont il tirait la génisse IO, avec I représentant la colonne et O la place...
  Toujours est-il que la façade de l'Opéra offre une surface quadrillée parfois utilisée pour afficher la programmation:
  Manon ou Wagner ?

  Le titre du texte, Ecrire en colonne, suggère une lecture verticale, immédiate pour la dernière colonne, ANAGRAMME. La première colonne semble aussi offrir un sens acceptable, GIRARE (tourner) ROI, en pensant au Génie inversé de la colonne.
  Il s'impose de s'intéresser ensuite à la colonne centrale, OMNNMREOP, et je constate que c'est l'anagramme exacte de PRENOM-NOM, en me souvenant que le prénom et le nom du soldat ayant écrit la carte étaient essentiels dans le projet. Je remarque qu'à partir du R juste en dessous du M central, on peut lire ROI, et juste dessous EMI(R), soit REMI ROI.
  Ce n'est qu'une possibilité, et il me semblerait plus joli d'avoir une combinaison prénom-nom sur la ligne centrale, RENEMAINR, pouvant commencer par le prénom René, René Marin?

  Je suis ébahi que ces lettres soient aussi l'anagramme exacte d'un auteur imaginaire évoqué sur Quaternité, Marie Renn qui dans le film Dédales (2003) de René (!) Manzor est l'auteur de l'album pour enfant Le fil d'Ariane, album qui serait responsable de la dissociation d'un esprit perturbé en personnalités multiples.
  L'apparition d'une Marie dans ce dédale de lettres a un autre aspect remarquable, car en combinant les éléments numériques de la carte, 32 février et 18 rue Hoche à 58(000) Nevers, Epstein a obtenu aux points 28 et 29 le 23 février 1858, jour d'une des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous.
  Marie est pour les catholiques la Reine du Ciel... Côté catholicisme, la 6e colonne pourrait livrer PAPE ROMAM (locatif latin, "à Rome").
  Il y a eu une Marie reine de France, épouse du roi Henri IV. Je peux lire ENNRI au début de la 7e colonne, au-dessus du ROI explicite.
  Je peux encore lire ARIANE dans le coin inférieur droit, comme une sorte de colophon, s'entrelaçant avec la belle symétrie IMMMMI. Ceci pourrait répondre au point 25, lequel fait correspondre la double spirale de l'ADN aux convulsions de la colonne, et suggère des lectures spiralées.

  Lectures en colonne, en spirale, en anagramme, en diverses langues, les possibilités deviennent aussi nombreuses qu'incertaines, et une autre approche consiste à se demander pourquoi Epstein a choisi les lettres composant sa grille, particulièrement le rare W. Le seul mot français courant utilisant cette lettre est WAGON, or il figure pratiquement en clair avec Wagner, variante de Wagener, celui qui fabrique ou conduit des charrettes, des voitures, l'allemand Wagen ayant donné l'anglais wagon.
  Ceci pourrait être rapproché de la GARE qui débute la grille, gare prétendument routière qui était en fait une gare ferroviaire, et la conjonction gare-wagon-guerre-Allemagne évoque aisément la Shoah, ayant dû frapper des proches de l'auteur car le Mémorial répertorie 121 Epstein victimes des camps nazis.
  Et bien sûr W est la lettre emblématique de la Shoah pour Perec, multiplement cité dans le texte d'Epstein. Il propose comme titre de son "roman" M ou le survenir, en écho bien sûr au W ou le souvenir d'enfance de Perec, et on peut imaginer que le second élément du couple Wagner-Manon symbolisant Allemagne-France ait été encore choisi en pensant à "wagon".

  La 3e colonne peut aussi livrer quelque chose d'immédiat, à condition de la retourner en INANNAMAR. Inanna est un autre nom d'Ishtar, principale déesse de Babylone, fille du Dieu-Lune (moon woman croise avec Inanna), et MAR pourrait alors être une apocope, de Marduk, principal dieu de Babylone, dont un autre nom est AMAR UTU, taureau (ou veau) du soleil. Le taureau AMAR s'accorderait avec le Minotaure frère d'Ariane, ou avec la génisse IO...
  Le web est si riche qu'on y rencontre une Inanna Mar, et aussi une InannaMar sans espace intermédiaire, peut-être la même, participante à un jeu animalier en ligne.

  Babylone fera ensuite partie de l'empire de Perse, évoquée par l'incongru iwan. La Perse, Ishtar, Marduk, un mariage royal, il est difficile de ne pas penser au livre biblique d'Esther. Le roi Assuérus ayant répudié sa femme Vasthi, il cherche une nouvelle épouse, et choisit la juive Esther, pupille de Mardochée. Il est aisé de reconnaître en ces nom Ishtar et Marduk, bien que l'intention des rédacteurs n'eût probablement pas été polythéiste.
  Le vizir Aman ulcéré de l'influence de Mardochée sur le roi fait voter un décret promulguant l'extermination de tous les juifs, mais le jour venu la situation se renverse intégralement, et c'est Aman qui est pendu sur le gibet qu'il avait fait dresser pour Mardochée...
  Les 10 fils d'Aman sont ensuite pendus, donnant lieu à une disposition unique dans la Bible hébraïque, pour les versets 9,7-9:J'ai fusionné ici le texte d'Esther donné pages 124 et 126 de l'édition Colbo de 1987, ISBN 2-85332-094-4   On y voit dans la colonne de droite le dernier mot du verset 6, ish, "homme", censé désigner Aman, pendu plus tôt sur le gibet qu'il avait préparé pour Mardochée, suivi des noms de ses 10 fils, tués le 13 adar; dans la colonne de gauche, 10 fois la conjonction we'eth, "et", et le premier mot du verset 10, assereth, "dix" (fils d'Aman...) La tradition voit Aman et ses 10 fils avoir été pendus l'un au-dessous de l'autre sur le gibet de 50 coudées de haut.
  Je me suis émerveillé de cette disposition faisant apparaître un carré avec un blanc central, de 11 lignes de hauteur, parce que le carré, le "manque" et le nombre 11 sont essentiels dans l'oeuvre de Perec, dont notamment le recueil Alphabets est constitué de 176 carrés de 11x11 lettres; l'immeuble de La vie mode d'emploi correspondant à un carré gréco-latin est sis 11 rue Simon-Crubellier.

  La tradition de calligraphie de la megillah, le livre d'Esther, préconise que l'initiale du dernier fils d'Aman, un waw, ו, soit une lettre plus grande que les autres, supposée figurer le gigantesque gibet où étaient pendus Aman et ses fils, l'un au-dessus de l'autre...
  La lettre peut aussi se dire ou s'écrire wow, et il apparaît un WOW vertical dans la 2e colonne, juste à côté d'un AMAN dans la 3e colonne. Autour des deux W peuvent apparaître (en jaune) les lettres composant deux WAGON, avec notamment les premières lettres de WAGNer, étymologiquement correspondantes.Je rappelle que la grille débute par GARE, dont les lettres sont aussi présentes dans wAGnER.
  AMAN apparaît dans la colonne rAMANnani, vue comme un retournement de Inanna-Mar(duk), soit Esther et Mardochée, et c'est par un autre retournement que le roi (GIRARE ROI) a fait pendre Aman à la place de Mardochée.

  La place de la Bastille est aussi un symbole du renversement de la monarchie, d'abord par la prise de la Bastille, puis par les Trois Glorieuses, la "seconde Révolution" des 27-28-29 juillet 1830 qui a détrôné Charles X. La colonne de Juillet a été érigée sur la place de la Bastille en commémoration. C'est une autre curiosité que ces 3 jours se situent presque exactement 36 ans après la chute de Robespierre, lequel mis en minorité le 26 juillet 1794 a été guillotiné à son tour deux jours plus tard.
  La guillotine a été installée quelques jours sur la place de la Bastille, en juin 1794, mais c'est sur la place de la Révolution (de la Concorde) qu'est mort Robespierre, le 28 juillet.

  Les versets 9,20-23 du livre d'Esther instituent la fête de Pourim commémorant le tournant du 13 adar (du calendrier hébraïque), sur deux jours, les 14 et 15 adar. Cette fête a symbolisé l'espoir pour maintes communautés juives en péril, et Aman a notamment été identifié à Hitler et aux nazis, avec des curiosités étudiées sur mon billet Les pendus bizarres.
  J'y mentionnais que Perec était né le soir du 7 mars 1936, qui dans la journée correspondait au 13 adar 5696, le jour du "retournement", la naissance de Perec après le coucher du soleil étant survenue dans les premières heures du 14 adar, le début de la fête de Pourim.
  Je l'avais découvert par moi-même en 2002, et n'en ai vu mention nulle part ensuite, aussi je pense avoir été le premier à l'annoncer en juillet 2002 sur des forums, la liste Perec et la liste Oulipo (où mon post est archivé ici, en accès pour l'instant limité aux membres de la liste, mais ce verrou devrait sauter prochainement).

  Alors? Il est probable que Cyril Epstein ait été membre de l'une ou l'autre liste, ou qu'il ait reçu cette information d'une manière ou d'une autre. Sinon il faut admettre que ce texte qui est explicitement un hommage à Perec et semble implicitement se référer à la Shoah et à Pourim soit par hasard donné comme un développement d'une carte postale prétendument signée Rémy.
  Non que je refuse les hasards, ainsi je développerai dans le prochain billet comment, peu avant le bouclage de ce Formules en 2005, y a été ajouté ma composition en carrés, d'abord basée sur une « carpe tostale » signée Rémi, mais on m’a demandé d’écourter.


  Il y a d'autres coïncidences encore plus extravagantes, mais je continue l'enquête "raisonnable"...
  Plusieurs Epstein sont répertoriés par Wikipédia, mais seuls deux d'entre eux ont été victimes des nazis. L'un était Joseph Epstein, activiste communiste, ayant d'abord combattu contre les franquistes, puis important résistant, responsable d'un groupe FTP-MOI parallèle à celui de Manoukian. Il a d'ailleurs été arrêté le même jour que celui-ci, le 16 novembre 43, puis torturé jusqu'à son exécution le 11 avril 44.
  L'autre est un peintre qui a curieusement deux fiches, l'une à son nom de naissance Haïm Epstein, l'autre à son nom francisé Henri Epstein.
   Une galeriste confirme qu'il s'agit bien du même homme, et c'est plutôt sous le prénom Henri qu'il faut chercher ses oeuvres. J'ai choisi cette toile peinte à Epernon où il a passé ses dernières années.
  Les deux fiches Wikipédia se complètent. L'une dit que Henri, interné au camp de Drancy le 24 février 1944, a été déporté le 7 mars par le convoi n° 69 à Auschwitz d'où il ne reviendra pas. L'autre voit Haïm déporté dans un train vers Auschwitz qu'il ne connaîtra jamais. Ceci donne à entendre qu'il est mort pendant le voyage, or le 7 mars 44 était le 12 adar 5704, et il y a donc quelque probabilité que cette mort soit survenue l'un des jours de Pourim.

  Quoi qu'il en soit, le Mémorial de la Shoah confirme que Haïm Epstein était bien dans le convoi du 7 mars, le jour des 8 ans de Perec. 5 autres Epstein (dont un Georges), avec cette orthographe, étaient du voyage.
  Les archives montrent encore que dans le convoi n° 47 du 11 février 43, il y avait une Anne Epstein qui a pu y voir Cyrla Perec, la mère de Georges qu'on pense ne pas être arrivée non plus vivante à Auschwitz. Il y avait deux autres Epstein dans le convoi n° 49 du 2 mars 43, lequel emmenait David Perec, le grand-père de Georges, érudit qui lui racontait des histoires tirées de la Bible en le faisant sauter sur ses genoux... Lui avait dû remarquer sa naissance le premier jour de Pourim.

  Je ne sais s'il y avait parmi ces Epstein des parents de Cyril, mais il est pour le moins fabuleux que le seul déporté Epstein répertorié sur Wikipédia le soit sous deux prénoms, Haïm (page créée le 24 septembre 2007) et Henri (page créée le 14 juillet 2009), alors que Cyril se trompait (ou feignait de se tromper) en 2005 sur le prénom de l'auteur de la carte, Rémy au lieu d'Henry; Haïm-Henri est parti vers Auschwitz le 7 mars 44, et c'est un Rémi qui a signalé que le 7 mars 36 de la naissance de Perec était un 13 adar jusqu'au coucher du soleil.
  Si la date d'envoi de la carte de Rémy-Henry est illisible, la date au recto du 32 février est exagérée; le dernier jour de février 1915 était aussi un 13 adar.
  A noter que les études perecquiennes ont été marquées par le concept des autobiographèmes développé  par Bernard Magné : Perec aurait notamment chiffré dans son oeuvre les dates de sa naissance, 7/3/36, et de la déportation de sa mère, 11/2/43.

  Il y a plusieurs possibilités de lire Magné dans la grille,la plus remarquable me semblant être celle utilisant le AGNE de WAGNER :
G A R E O P E R A
I W A N M A N O N
R O M A N P R I A
A W A G N E R E G
R E N E M A I N R
  Un hébraïsant sait que MAGNE est l'anagramme de MAGEN, comme magen Dawid, le "bouclier de David" ou Sceau de Salomon, l'étoile à 6 branches associée au monde juif. Les porteurs de l'étoile jaune, le MAGEN, étaient entassés dans des WAGEN, des wagons à bestiaux...
  Le même mode de lecture permet de voir PEREG sur les deux mêmes lignes, ce qui ressemble le plus dans la grille à PEREC, qui ne peut s'y trouver tel quel.
  PE-REG pourrait se lire PE-pierraille (arabe reg), comme EP-STEIN pourrait se lire EP-pierre (allemand Stein)...
  La lettre centrale de ce PEREG croise avec ENRRI.
  Un autre chemin (allemand WEG) permet de passer de ce R, qui est donc aussi la lettre finale de WAGNER, au G final de PEREG en formant RING, la Tétralogie que Perec pouvait écouter en boucle...
  A propos de RING, le principal condamné de Nuremberg est Goering, vu correspondre à Aman dans les parallèles entre les deux séries de 11 pendaisons, et les lettres GOERING sont présentes dans la grille.

  Je remarque encore que le P central de la dernière ligne de la grille 9x9 (voir plus haut) pourrait induire une lecture PORIM ou PWRIM, translitération des 5 lettres hébraïques composant le mot Pourim.

  L'inversion MW, plusieurs fois soulignée dans le laïus préliminaire, est donc probablement voulue dans le couple Manon-Wagner, que les wagon ou magen soient impliqués ou non. Tiens, en remplaçant W par M, le nom du compositeur devient MAGNER, anagramme de GERMAN, "allemand" (en anglais).
  Manon a été représenté 4 fois à l'Opéra Bastille avant 2005, et chaque saison avait aussi au programme l'incontournable Wagner.


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