Retour sur les anges, d'abord sur Cassiel.
Lors de ma lecture le 26 novembre de L'effaceur, l'anagramme Cassiel-Claisse m'avait d'abord fait supposer une allusion au temps, via l'hypothétique "sieclas". Une requête cassiel sieclas m'amena à une page d'anagrammes du mot salices, soit "saules" en latin (pluriel de salix).
Ceci fut ensuite laissé de côté quand je découvris que Cassiel était le nom d'un ange des Ailes du désir, emprunté à une ancienne tradition. Je ne m'étais pas alors souvenu que j'avais rencontré un autre "saule" quelques semaines plus tôt, l'espagnol SALCEDO, mentionné dans mon billet du 3 novembre En deçà, seul exemple que j'avais en tête d'un nom transformé en thème musical.
Et pourtant ces saules-salices m'avaient suggéré un éventuel rebond avec le lieu affectionné par les anges berlinois dans le film de Wenders, la place de la colonne de la Victoire, Siegessäule, où Säule signifie "colonne". Voici Cassiel ci-dessus sous l'aile de la déesse de la Victoire au sommet de la colonne.
Si j'avais pris la peine de me renseigner plus avant, j'aurais probablement commenté le fait que la colonne, édifiée pour célébrer les victoires de la Prusse de Bismarck, avait été déplacée par les nazis au centre d'une place nommée Großerstern, la grande étoile, au centre de Berlin, formant un éloquent mandala.
Et voici que la relecture de En deçà semble indiquer qu'il se passe quelque chose au niveau du saule.
Si un être ailé domine la colonne berlinoise, l'ange de Yahvé qui accompagne les Hébreux lors de l'exode hors d'Egypte a l'apparence d'une colonne de nuée le jour, d'une colonne de feu la nuit. J'ai vérifié que "colonne" était bien traduit Säule en allemand, notamment dans la traduction de Luther qui a été la première réelle traduction accessible à un large public des Ecritures, et voici la première mention de la colonne en Ex 13,21:
Und der HERR zog vor ihnen her, des Tages in einer Wolkensäule, daß er sie den rechten Weg führete, und des Nachts in einer Feuersäule, daß er ihnen leuchtete, zu reisen Tag und Nacht.
En manipulant le mot SALCEDO, qui avait fait coïncidence avec ma lecture du roman Sépulcre, où Kate Mosse imaginait un rituel magique utilisant les notes C-A-D-E dans le système anglo-saxon, je me suis avisé que le mot se composait de ces lettres notes CADE, et des lettres SOL, formant le nom d'une autre note dans notre système, nom presque homonyme de "saule", alors que l'arbre "cade" jouait un rôle dans l'intrigue.
Incidemment, le soleil, sol latin, est en vieux prussien saule.
La note sol est encore G dans le système anglo-saxon, or j'avais imaginé à partir du film Quintet la série de 5 notes en quinte C-G-D-A-E, correspondant aux initiales des personnages participant au jeu Quintet. Quatre de ces lettres étaient aussi les initiales des membres du "quintett" de la BD Quintett, Charles, Dora, Alban, Elias, le 5e étant Nafsika, correspondant à un sol à l'octave supérieure selon une équivalence usitée par les musiciens (N=G+7).
Je n'avais pas encore réalisé que le nom accompagnant Elias, forme grecque d'Elie, était Cohen, anagramme d'Enoch. Tout ce que je peux dire pour expliquer ce formidable retard est qu'au moment où j'ai vu ce schéma, juste après ma découverte sur l'échange entre Jung et son docteur, je ne connaissais pas le nom du docteur Haemmerli, qui m'a conduit quelques mois plus tard à imaginer la correspondance entre Jung-Haemmerli et Elie-Enoch.
Cependant j'ai relu il y a peu le dernier tome où Elias semble le responsable majeur de la mort de Charles Guibert, ignorant qu'il obéit ainsi au plan secret du psychiatre, supposé assurer la pérennité de son nom.
Il y a encore Saül, premier roi d'Israël, père de Mikal, première femme de David.
Mikal s'écrit en 4 lettres, MYKL, formé des 4 lettres consécutives YKLM au centre de l'alphabet hébreu. Ce nom a vraisemblablement la même signification que Mikael, MYKAL, "qui est comme Dieu".
Juste après avoir fini le billet des anges passent, où j'avais constaté que le premier Mikael cité dans la Bible était le fils de Setur, contenant également 4 lettres consécutives, mais dans notre alphabet, je m'étais souvenu que j'avais déjà rencontré les deux groupes de lettres JKLM et RSTU, plus exactement JChLM et RSTV, pour les deux localisations des quadrilatères traversés par la rue du Capitaine Crubellier dans une version préparatoire de La Vie mode d'emploi, avant qu'elle devienne dans la version définitive la rue Simon-Crubellier
qui partage obliquement le quadrilatère que forment entre elles, dans le quartier de la Plaine Monceau, les rues Médéric, Jadin, de Chazelles et Léon-Jost.Il fallait donc remplacer le Ch par K, ce dont je proposais divers exemples, mais je n'avais pas vu alors que l'ordre donné par Perec correspondait exactement à MYKaL, devenue Michol dans la Vulgate.
La curiosité des salices-saules anagramme de Cassiel m'a conduit à une recherche salices Cassiel, qui donne donc en premier résultat la page d'anagrammes signalée plus haut, et une seule autre page (avant bien sûr que ce billet soit publié), le texte de la tragicomédie en latin Ionas, composée semble-t-il sous le règne de Henri Ier du Portugal, mort en 1580.
Il s'agit de l'histoire du prophète Jonas, et trois des personnages en sont des anges, l'ange gardien de Ninive, et les anges de Saturne et Jupiter, Cassiel et Zaciel (forme corrompue de Zadqiel). Cette dernière forme, correspondant à l'hébreu ÇDQYAL devenu ÇQYAL, me semble ici remarquable, car elle pourrait être l'anagramme exacte de l'hébreu non moins corrompu QÇYAL (pour QPÇYAL ou ÇPQYAL).
Les saules salices n'apparaissent qu'à une occasion, où le berger Callistus se plaint à Jonas de son absence, sa flûte pastorale restant pendue aux saules (si je comprends bien).
La plus fabuleuse coïncidence tient pour moi dans ce titre Jonas. J'avais signalé que les sourates préfixées sont pour moi un vieux sujet d'intérêt, et que cela m'avait conduit à m'en inspirer pour le chapitre 10 de Sous les pans du bizarre, intitulé Cas, qui se référait à la sourate 10 du Coran, intitulée Jonas.
Je ne peux détailler ici l'argument principal du roman, la relation pythagoricienne sur les nombres 10-11-12-13-14, et les lettres de rangs correspondants dans l'alphabet latin, K-L-M-N-O. Ceci m'avait conduit à intituler la dernière partie du roman Le mystère K.O. (emprunt à Nestor Burma) et ses chapitres 10 à 14 Cas-Elle...-...aime-Haines-Oh !, Cas étant par ailleurs un ensemble de 60 vers-énigmes répartis en 10-11-12-13-14.
S'il était impossible de trouver un mot latin contenant ces lettres KLMNO, la lettre K n'étant utilisée qu'exceptionnellement en latin, j'avais imaginé l'équivalence de K avec A+I ou E+E, et parcouru les Bucoliques pour trouver un mot significatif; j'avais été ébahi de rencontrer Alcimédon, nom d'un artisan divin (travaillant le bois !) formé des lettres recherchées AI-L-M-N-O, plus C-D-E, correspondant aux nombres 3-4-5 de la relation de Pythagore, cousine de la relation 102+112+122=132+142.
A l'époque (1995 pour mes premières découvertes), l'Internet était balbutiant, et je m'étais arrêté aux dictionnaires de latin selon lesquels Alcimedon n'apparaissait que dans les Bucoliques, mais les ressources actuelles amènent diverses surprises :
- Il y avait en fait avant Virgile plusieurs personnages nommés Alcimédon, Ἀλκιμέδων, dans la littérature grecque, ce qui aurait pu conforter mes supputations car ce nom contient 5 lettres consécutives de l'alphabet grec, ικλμν, précisément les lettres de rangs 10-11-12-13-14 (selon l'alphabet primitif utilisé pour la numération).
- Le nom Alcimédon a été porté, et l'est encore, en tant que prénom ou nom de famille. C'est notamment le nom d'une tragicomédie de 1635, de Pierre du Ryer, quelques décennies peut-être après le Jonas portugais. Mes Cas portaient en exergue les lettres A.L.N., allusion à la sourate Jonas préfixée A.L.R. En ôtant ALN de ALCIMEDON, reste CIMEDO, COMEDI...
Il y a encore un Voyage d'Alcimédon, ou Naufrage qui conduit au port, "roman cabalistique" écrit en 1759 par le comte de Martigny.
Alcimédon m'avait encore conduit à en utiliser diverses anagrammes supposées servir d'indices, dont la résolution serait donnée par Noël Médec, nom forgé selon le même principe mais en utilisant EE = K plutôt que AI. Médec habitait la rue Simon-le-Cribleur, anagramme de la rue Simon-Crubellier de Perec, située dans le Marais et inspirée par la rue Simon-le-Franc que j'ignorais alors être à un pâté de maisons au nord du quadrilatère initialement choisi par Perec, des rues Verrerie-Renard-St-Merri-Temple (que j'imagine maintenant faire écho au Setur biblique, "secret").
Mon renouveau d'attention me fait encore remarquer que les lettres de NOEL MEDEC peuvent sauter aux yeux dans les noms de deux rues du quadrilatère de la Plaine Monceau, LEON-jost et MEDEriC...
Si les initiales du quadrilatère initial RSTV peuvent donc m'évoquer Setur, celles MJChL de la Plaine Monceau m'évoquent donc Michel ou Mikael ou Mikal. Il y a une "rue Michel" bien connue des Parisiens par une expression, "ça fait la rue Michel", car son nom complet est Michel-le-Comte. Elle est située deux pâtés de maisons au nord de la rue Simon-le-Franc.
J'ai rencontré cette rue dans un roman de Gilles Schlesser, Mortelles voyelles, commenté ici. J'y avais particulièrement remarqué un personnage d'éditeur nommé Paul Mistraki, habitant cette rue, parce que c'est dans Les raisons de l'irrationnel, de Paul Misraki qui ne s'est pas contenté d'écrire Tout va très bien madame la marquise, que je me suis avisé du schématisme 4/4/44 de la date du 4 avril 1944 du récit de Jung.
Une requête "Paul Mistraki" montre qu'il s'agit d'une erreur commune sur le nom du compositeur-auteur, ainsi Schlesser aurait pu glisser ici un jeu comte-marquise. Je n'avais rien vu de plus alors, mais il m'est venu lors de l'écriture de ce billet, le soir du 29 janvier où j'avais souligné la différence entre C-A-D-E exprimés directement dans SALCEDO comme dans les membres du Quintett et G exprimé indirectement (SOL ou N), que les lettres PAUL MISTRAKI pouvaient se réarranger en deux quintes de lettres consécutives, pourvu d'avoir recours pour chaque quinte à deux arrangements du type K = IA (mais dans notre alphabet alors que celui-ci valait pour l'alphabet latin):
I - IA - K - L - M (= IJKLM)
PA- R - S - T - U (= QRSTU)
C'est tout à fait curieux, d'autant que l'auteur du roman ne cache pas son inspiration pereco-oulipienne, et l'éditeur de cette "rue Michel", dont le nom contenait d'emblée selon l'alphabet latin (ou IJ et UV sont confondus) les deux quadrilatères de Perec RSTU et IKLM, permet cette double quintessence dans notre alphabet.
Je n'avais pas mentionné que son nom "faisait le compte" gématriquement, car
PAUL-MISTRAKI = 50-100, somme 150.
Ceci correspond à la somme des lettres nombres consécutives du grec Ἀλκιμέδων,
ικλμν = 10-20-30-40-50 = 150
Ceci trouvait écho dans le roman, où un meurtrier s'inspirait des voyelles, mais sans comme Rimbaud oublier le Y, dont il était signalé l'utilisation en bas latin pour noter 150 (ce qui est exact). Le chapitre 15 d'un mystérieux manuscrit, édité par Paul Mistraki, livrait un message par lecture d'une lettre toutes les 150.
Ceci trouva le même jour (en décembre 2010) un écho dans ma vie, car j'étais hébergé alors dans le 15e, à côté de la mairie, et j'y vis le soir un ensemble de panneaux célébrant le 150e anniversaire du rattachement de l'arrondissement à Paris. Le lendemain je me dis qu'il me faudrait une photo pour en témoigner, mais lorsque je repassai devant la mairie les panneaux avaient été démontés.
Recherchant aujourd'hui des témoignages sur Google Images (requête "150e anniversaire" "15e arrondissement") je trouve très peu d'images de l'événement, mais je m'ébaubis de voir dans la liste cette affiche pour la comédie musicale Jonas (Iona Production qui plus est, Jonas étant la forme grécisée de l'hébreu Iona, "colombe"). Cette image provient de la même page que celle ci-dessus, un agenda des activités artistiques dans le 15e en 2010.
Puisque je suis en plein dans le registre perso, cette année 2010 était aussi mon 60e anniversaire, fêté par mes oulipotes avec la BLO 15, avec encore un compte de la "rue Michel" puisque 2010 = 15 x 134, valeur de mon nom Rémi Schulz.
Mon nom selon l'état civil est en fait Rémy Schulz = 150 (tiens, 150 avec un Y), et j'évoquais ici un rêve marquant qui m'avait conduit à imaginer un titre de livre
MA VIE - MORTELLE = 50 - 100
en résonance aujourd'hui avec ces mOrtEllEs vOYEllEs qui se répartissent en
OEE - OYEE = 25 - 50
Dans le perso, il y a encore mon projet du "Roman du Siècle", où j'avais non seulement envisagé d'écrire un roman contenant un message caché toutes les 100 lettres, mais effectivement écrit un chapitre selon cette contrainte.
C'était une enquête sur les décès successifs dans une fratrie OPQRS, Oenone-Paul-Quentin-Remis-Sirenne...
Il y a encore quelque chose d'extrêmement bizarre avec le nom Misraki, ou Misrahi, Mizrahi, etc... C'est un nom typiquement juif indiquant la provenance d'Egypte, en arabe Miṣr (مصر), l'hébreu biblique employant la forme duelle Misrayim.
J'indiquais dans des anges passent l'anomalie des 3 versets de 72 lettres Ex 14,19-21, qui commencent par évoquer l'ange de YHWH aidant les Hébreux à passer la Mer Rouge. La mystique juive a formé 72 groupes de 3 lettres à partir de ces 3 x 72 lettres, lues verticalement, et 72 noms d'anges en y ajoutant des désinences -el ou -iah. Une curiosité notable est que le 42e nom ainsi obtenu est Mikael, qui serait précisément le nom de l'ange de YHWH, et le 50e Daniel, nom du prophète dans le livre duquel apparaît Mikael, seul ange nommé dans la Bible hébraïque.
Une curiosité non moins remarquable est que le 60e mot est MÇR, misr exactement comme "Egypte", qui devient l'ange Mitsrael.
On trouve par exemple ici une liste des 72 anges. Je n'ai pas trouvé de page plus sérieuse, ni de questions sur la bizarrerie de l'apparition de certains noms, ainsi il me semble devoir souligner que le Ç de MÇR est le seul Çade parmi les 216 lettres, et qu'il provient du mot MÇRYM, "Egypte", ce qui donne une idée de l'étrangeté du cas.
Je donne ici la page complète du Zohar où sont détaillés les 72 noms de 3 lettres, en voici un extrait où apparaissent MYK, DNY, et MÇR, entourés en orange: S'il est bizarre de trouver MÇR (מצר) dans ce redéploiement logique des 216 lettres en 72 "mots", je suis frappé de le trouver en 60e position, puisque le partage ALCIMEDON en KLMNO-CDE équivaut en nombres à 60-12. C'est d'autant plus frappant que les 72 mots sont répartis en 6 séries de 12, ainsi MÇ"R ci-dessus est suivi en caractères différents par 'halaq 'hamishi*, "fin de la 5e série".
Il ne peut y avoir de rapport logique avec mon schéma ALCIMEDON, ou avec l'éditeur Mistraki de la "rue Michel", ou avec des tas d'autres choses des plus déroutantes, comme le codage dans mon roman des Vocalisations de Perec, et quelques références à l'Egypte des Nouvelles impressions de Roussel. J'arrête là pour le moment.
Mon étude la plus détaillée sur les coïncidences Alcimédon s'attachait à un autre motif 4+1. Par un total hasard, les lieux choisis pour les meurtres de 3 latinistes, accompagnés de triangles portant des anagrammes d'ALCIMEDON, formaient un triangle de Pythagore, dont j'avais cherché le 4e sommet, tombant non loin de la rue LA CONDAMINE, au nom évocateur.
Après un 4e meurtre à nouveau signé d'une anagramme d'ALCIMEDON, il y avait une 5e mort, un suicide semblait-il, d'un suspect se précipitant du pont de la rue LA CONDAMINE.
Soit 4 meurtres ALCIMEDON et 1 suicide LA CONDAMINE.
J'avais été frappé de constater qu'à quelques dizaines de mètres près, la rue La Condamine aurait pu croiser la rue Saussure, or Saussure était convoqué dans mon roman, pour ses théories sur les anagrammes dans la poésie latine.
Un ami me signala que La Condamine passait pour être l’auteur d’une Lettre sur les logogriphes, réglementant ce nouveau jeu qui fit fureur au 18e siècle, basé au premier chef sur les anagrammes.
La nouveauté, c'est que mon enquête sur le saule m'a appris que son nom ancien saus avait donné la saussaie, et de multiples toponymes et patronymes dont Saussure.
Si je n'ai pas trouvé moyen d'illustrer la rencontre saule-cade en SALCEDO, ALCIMEDON m'a inspiré d'acoquiner CADE et LIMON avec ce montage:Ce sont des baies de CADE, de la colline au-dessus, et des fruits du Citrus LIMON (à plus petite échelle) trouvés sur la toile. Ces baies ont la particularité de demander trois ans pour arriver à maturité, et j'ai pu trouver ce rameau avec leurs trois états, une baie jeune à droite, à l'élégant motif, une plus âgée à gauche, dont le motif a évolué en triangle intégral, et une senior prête à libérer ses graines.
Ce billet, comme souvent, a dévié de son premier objectif, une étude des anges dans la tradition juive, qui m'a fait passer par le Liber Iuratus, ouvrage magique du 14e siècle proposant entre autres ce Sceau de Dieu, où figurent au centre 7 noms d'anges planétaires, dominés par Cassiel (Saturne), auquel semble subordonné Michael (Mercure) : Me demandant pourquoi Cassiel occupait cette situation prédominante, je me suis dit que Saturne correspondait à samedi, au shabbath, le jour sanctifié de la semaine juive.
Le Wikipedia allemand donne diverses anciennes représentations de ce Sceau, dont la périphérie est occupée par un mot magique de 72 lettres. Le Liber Iuratus connaît déjà les 72 anges issus des versets de l'Exode.
To be continued...
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