2.8.09

sain antoine

Le précédent billet développait le parallèle entre les numéros 13-21-34 de Planète et mes publications de mai dernier, porteuses des mêmes numéros dans différentes collections.
La curiosité majeure était la présence dans Planète 34 du nom de l'éditeur de "mon" n° 34, Phil Marlin-Miécret, qui jeune homme en 67 avait répondu à un questionnaire de la revue qui lui avait valu d'être un des 100 bénéficiaires d'un abonnement gratuit.
Ce nom connu dans une assez longue liste m'a rappelé quelque chose. Il y a un certain temps, avant 2002 puisque avant l'euro, j'ai acheté sur un vide-greniers dans un village proche un lot de polars des collections L'empreinte (1932-40) et L'empreinte-Police (1946-49), à 2 F pièce. J'avais pris tout le lot, 13 titres de la première collection, 5 de l'autre.
L'empreinte a créé, à partir de son numéro 87, un jeu-concours doté de 50 prix, Etes-vous un bon détective, dont les résultats étaient publiés 4 mois plus tard, soit dans le 8e numéro suivant la publication du problème. Puis le concours a été remplacé par une rubrique d'Echecs, de François Le Lionnais, futur fondateur de l'Oulipo.
J'ai 4 de ces numéros avec concours. Après la solution du problème est donnée la liste des 50 gagnants, puis celle de concurrents moins heureux dont les réponses ont cependant été "particulièrement remarquées par le jury". Cette seconde liste occupe 6 pages de L'empreinte n° 107 de décembre 1936, Sic transit Gloria, de Milward Kennedy, et compte 167 noms. Le 161e a attiré mon attention :
Ce Bernard Endrèbe est certainement Maurice-Bernard Endrèbe, qui deviendra après la guerre un incontournable de la littérature policière, traducteur, auteur, critique, directeur de diverses collections dont précisément L'empreinte-Police.

Endrèbe, né le 27 septembre 1918, avait à peine 18 ans quand il a participé à ce concours paru dans L'empreinte n° 99, en août 36. S'il avait déjà publié une nouvelle policière l'année précédente, imaginait-il que 10 ans plus tard il serait le directeur de la collection L'empreinte-Police, directe héritière de L'empreinte, une bonne part de son activité ayant consisté à rééditer ses anciens titres ? Ceci est très proche du cas du jeune Philippe Miécret, lecteur de Planète qui y vit son nom publié, et qui 20 ans plus tard créerait l'Oeil du Sphinx (OdS), maison d'édition à l'optique similaire, promouvoir les "littératures différentes", pour reprendre une rubrique "planétaire".
Que le mot clé dans le cas Endrèbe eût été "empreinte" est curieux, puisque en 2005 l'OdS a acquis une illustre vitrine pour diffuser ses produits, l'Atelier Empreinte, la librairie de Rennes-le-Château désormais tenue par Nicolas Miécret, fils de Phil Marlin. C'est d'ailleurs là qu'on peut commander l'OdS n° 34, Rêves de Razès, mais, si on veut y arriver à partir de mon nom, il faudra entrer "Schultz" en raison du T ajouté à mon nom, peut-être celui oublié dans le Planète 34 où on trouvait l'orthographe "Miecre".
Cette affaire d'empreinte m'a rappelé une curiosité : je me suis intéressé en 2005 au mot "ormus", une des fantaisies imaginées par l'équipe qui a "fabriqué" l'énigme RLC (Rennes-le-Château). Quelques jours plus tard, un tag "ORMA" m'a sauté aux yeux; j'ai appris que ce mot, ressemblant à un féminin de ORMUS, signifie "empreinte" en italien.

Voici maintenant ce que j'ai découvert en réexaminant les numéros des collections Empreinte acquis donc il y a une dizaine d'années, alors que je ne m'intéressais pas encore aux nombres 13-21-34 :
- Parmi les 5 livres de la collection L'Empreinte-Police, il y avait les numéros 13-21-34 (+ les 16 et 22). Cette collection s'est d'ailleurs arrêtée au n° 34, Meurtre anniversaire, de Lange Lewis (traduit par M-B Endrèbe).
- En couverture du n° 13, Meurtre à l'hôtel Granada, il y a une erreur sur le nom de l'auteur, Vincent Starrett, auquel il manque un T. La même erreur apparaît sur la tranche, mais Starrett est orthographié correctement sur la 4e de couverture et à l'intérieur du livre.
Voici cette couverture, à côté de celle du n° 107 de l'ancienne collection L'Empreinte (dans un état épouvantable), ce qui permet de constater la similitude des maquettes des deux collections:- Le problème qui a valu à MB Endrèbe la publication de son nom était le n° 13, Qui a menti ? La solution de ce problème dans L'empreinte n° 107 suivait l'exposé du problème n° 21, L'inspecteur Boyd est optimiste.
Je rappelle que c'est parce que j'avais un sentiment particulier pour la série 21-13-34 (plutôt sous cette forme) que j'ai acheté en 2003 les numéros 13 et 21 de Planète, alors que je n'étais intéressé que par un article du 34. Sans cela, je n'aurais vu aucune résonance entre l'OdS 34 et le Planète 34, et n'aurais pu découvrir dans ce dernier le nom Miecre, et voici donc que sont directement présents les numéros 13 et 21 dans ce L'Empreinte où apparaît le nom Endrèbe, futur directeur de L'Empreinte-Police qui publiera 34 volumes...
Le problème policier du n° 13 n'était pas sans écho RLC, bien que je n'en connaisse que cette brève solution :
Il faut savoir que tout un pan de l'affaire RLC repose sur les pierres tombales de la marquise de Blanchefort, ce qui était au coeur de ma nouvelle.

Alors que l'affaire des Planète 13-21-34 peut être diversement attestée, il me serait plus délicat de démontrer la véracité de mon achat non calculé des L'Empreinte-Police 13-21-34, comme du L'Empreinte 107, que je ne peux assurer être le seul où figure le nom d'Endrèbe, n'ayant consulté que les 4 numéros (sur 67) en ma possession donnant les résultats du concours. mais ces hasards me semblent presque dérisoires par rapport à des événements tout récents.
Le dernier volume de L'Empreinte-Police annonce la parution en janvier 50 du n° 35, Les linceuls noirs, par Conyth Little, mais la collection publiée par La Maîtrise du Livre s'est interrompue au n° 34. Elle a connu un bref avatar au Portulan, où Endrèbe dirigeait (ou co-dirigeait) la collection La Mauvaise Chance, alors en perte de vitesse, et 5 volumes sont parus en 1950 sous l'étiquette La Mauvaise Chance - L'Empreinte avant l'effacement définitif de toute Empreinte...

Endrèbe est étroitement associé à une supercherie littéraire dans la collection La Mauvaise Chance, où de 1945 à 48 sont parus 5 livres signés Franz-Rudolph Falk, prétendu écrivain autrichien réfugié aux USA après l'Anschluss, prétendument traduit par un prétendu Philippe Géry. Ce n'est qu'après la mort de l'auteur en 1971 qu'il a été dévoilé que ces livres étaient l'oeuvre d'un étrange polygraphe, le comte Philippe du Puy de Clinchamps, qui a écrit dans des genres très différents sous de multiples pseudonymes.
J'ai appris ceci en 2001 grâce à la passionnante étude de l'oulipien Paul Braffort, aujourd'hui disponible en ligne, révélant notamment les parcours parallèles de Clinchamps et Endrèbe, lequel a utilisé aussi plusieurs pseudonymes, assurant notamment sous le nom de Louise Lalanne une rubrique critique dans Mystère-Magazine, où il lui arrivait de parler d'Endrèbe. Il y a dans les romans d'Endrèbe de multiples allusions à Clinchamps, discrètes et incompréhensibles pour le commun des lecteurs. Ainsi un personnage récurrent d'Endrèbe est le journaliste Patrice Géron, auteur de polars impressionnistes qu'il prétend traduire de l'allemand... Et Falk a placé un certain Bernhardt Endrew dans un de ses romans... C'est le genre de choses qui m'intéresse, mais je me suis tant ennuyé à tenter de lire les deux premiers Falk que j'ai vite abandonné cette recherche, me promettant d'oublier à tout jamais F-R Falk.
Et pourtant le 17 juin dernier, alors que je passais chez l'indispensable dp, un hasard a fait sortir le dernier Falk de son capharnaüm de livres, en cherchant autre chose, et elle m'a fait remarquer que ces pendus rappelaient mes pendus bizarres. Parce qu'un autre hasard m'avait fait consulter la veille un autre volume de La Mauvaise Chance, j'ai pris en considération ce double signe, et emprunté le Falk.
C'est précisément dans Les pendus de peu d'importance qu'apparaît Bernhardt Endrew, matelot de la Lena Laud, dont l'équipage est détaillé sur deux pages du roman.
A part les 15 membres de l'équipage il y a 5 passagers :
Cinq : deux femmes et deux hommes, et une femme encore. (...) Ce n'était plus une patrie qu'ils fuyaient mais toute la terre. Il n'étaient de nulle part.
(de quoi attirer l'attention d'un amateur de quaternité)

Une femme est trouvée pendue, le mécanicien Philip Soemst mène l'enquête. Le lecteur a accès à ses notes et à sa curieuse façon de présenter ses suspects, sur une rose des vents. Le dernier de 4 diagrammes donne son coupable, Bernhardt Endrew, précisément, mais avec le T de Bernhardt omis, et le texte accompagnant les diagrammes indique que l'auteur est conscient de cette "orthographe mal assurée". De fait, le nom apparaît sur 3 des 4 diagrammes, chaque fois différemment, Bernhart Endrew (sans D), Ber. E., et enfin Bernhard Endrew (sans T).
Après l'accusation lancée par Philip Soemst, le capitaine Jörg Jedermann rend son verdict : le véritable assassin est Philip, qui va être le second pendu de peu d'importance, et un nouveau diagramme actualise ce retournement...
Bernhard ou Philip, Philippe ou Bernard, il est difficile d'imaginer, sachant ce qu'on sait aujourd'hui, que cette histoire n'ait pas signifié quelque chose pour les compères Endrèbe et Clinchamps. Je me bornerai au constat que cette complicité a autorisé l'impossible, l'écriture de "Bernard Endrèbe" sans T.
La complexité du personnage de Philippe de Clinchamps m'avait amené à le signaler à la liste Serpent Rouge (de Philippe Marlin). Il a été sous le nom Antoine Bouch le refondateur et directeur pendant 20 ans de L’intermédiaire des Chercheurs & Curieux, revue qui a abondamment parlé de RLC dès la publication du livre de Gérard de Sède. Son goût de la mystification me fait notamment penser à l'un des personnages au coeur de l'affaire, le marquis Philippe de Cherisey qui a revendiqué la fabrication des parchemins de RLC (que de Philippe !)

Incidemment, les premiers directeurs de L'Intermédiaire ont été Carle de Rash (anagramme de son fondateur Charles Read), Lucien Faucou, et le général Iung.

Authentiques ou non, les indices de l'affaire RLC font souvent intervenir au premier plan des lettres T, je ne donnerai comme exemple que les premiers mots de la stèle de Blanchefort, CT GIT... T est encore le Tau, ou croix de Saint-Antoine, selon la forme caractéristique donnée à la béquille de l'ermite boiteux, et la Saint Antoine, le 17 janvier, est la date cruciale de RLC.
Si mon histoire fait intervenir plusieurs hasards qui seraient difficiles à démontrer, voici pour conclure (provisoirement) des faits qui passent largement la limite de l'absurde, et sont pourtant incontestables.
Saint Antoine le Grand, celui fêté le 17 janvier, est appelé couramment en anglais Anthony Abbot (Antoine l'Abbé), et un auteur américain a choisi de signer des polars du pseudonyme Anthony Abbot, alléguant que cela le placerait en tête des listes d'auteurs (pour la même raison les titres de ses romans commençaient tous par le mot About, "à propos de...") C'était par ailleurs sous son vrai nom Charles Fulton Oursler un auteur religieux, à qui l'on doit La plus grande histoire jamais contée. Ci-contre sa pierre tombale, à examiner jusqu'à ce que l'eau du radiateur soit refroidie.
Toujours est-il qu'il a été essentiellement traduit en français dans L'Empreinte, qui a publié 4 de ses titres, dont 3 ont été réédités par L'Empreinte-Police, selon donc un probable choix d'Endrèbe. L'un était dans mon lot, L'homme sans femme, et il n'y a rien à en dire de particulier. La curiosité se trouve dans les récapitulatifs des volumes parus dans la collection, donnés en pages intérieures dans les derniers numéros de L'Empreinte-Police, les 28 et 34 que je possède par exemple. Il y apparaît 3 fois l'orthographe Abbott :
Dans des numéros antérieurs, cette liste était donnée en 4e de couverture, et Anthony Abbot y était correctement orthographié, de même que dans les listes de L'Empreinte, avant-guerre. Le dernier Abbot est paru en mai 1948, à peu près au même moment que Les pendus de peu d'importance, dont le dépôt légal est daté du 2e trimestre 48. Les 3 T excédentaires, ou croix de Saint-Antoine, sont donc apparus dans le catalogue de la collection dirigée par Endrèbe peu après la publication dans l'autre collection qu'il (co-)dirigeait du roman de Falk, où son nom apparaît par 3 fois sur une rose des vents, une croix donc, dont voici le premier exemple, avec les 3 suspects correspondant aux 3 branches de ce qui constituerait un Tau (je remarque que, dans chacun des 5 diagrammes, la pointe nord de la rose est tronquée).
Si cette concomitance est évidemment un "hasard", il me semble que la curieuse disposition des suspects sur des roses des vents pourrait receler une subtilité me rappelant quelque chose. Le premier Queen traduit en France est paru en février 1934 dans L'Empreinte, Le mystère des trois croix, qui était en fait le 5e roman de Queen (The Egyptian Cross Mystery).
C'est un roman qui marque. Un mystérieux vengeur semble poursuivre les trois frères Tvar, d'origine slave, qui sont retrouvés l'un après l'autre crucifiés et décapités, leurs corps formant donc des T, ou croix de Saint-Antoine, l'expression apparaissant dans le texte.
Il s'agit d'une machination tortueuse d'un certain Andrew, et il m'a semblé que c'était une première apparition d'un thème récurrent chez Queen, le X ou croix de Saint-André.
Quelle qu'eût été l'intention de Queen, ses lecteurs ont pu avoir la même idée que moi, ou d'autres auteurs imaginer indépendamment des intrigues opposant des Antoine et des André, ou leurs croix correspondantes, qui se superposent dans une rose des vents complète...
La forme "Endrew", logique transposition allemande de "Endrèbe", est aussi une forme anglaise de "André", et mon enquête m'a révélé un petit mystère sur ce nom Endrèbe, qui serait selon plusieurs sources l'anagramme de son vrai nom Derbène, qu'il a d'ailleurs utilisé pour une partie de ses traductions. Le monumental Dictionnaire des Littératures Policières lui donne par contre pour nom de naissance Endrèbe-Lataulère.
Or il n'existe sur les sites généalogiques en ligne (ici par exemple) aucun Endrèbe, et pas davantage de Derbène. Bernède est par contre un nom courant dans le sud-ouest d'où est originaire "Endrèbe", où il existe aussi des familles Andrèbe. Lataulère est également attesté, dérivé de l'occitan taule, "table".
Qui qu'il en soit, s'il est avéré que Philippe (Clinchamps) a bien tiré Bernard vers "André", il est remarquable qu'un de ses principaux pseudos soit Antoine (Bouch, directeur en 1951 des Chercheurs & Curieux).

Une bernède est en occitan un bois de bergnes, d'aulnes, et le pseudonyme Ellery Queen a été choisi par Dannay (le principal cosignataire des Queen) à partir du prénom Ellery, d'un ami disparu, qu'il a ensuite appris être dérivé du nom anglais de l'aulne (ell, alder).
Après avoir publié plusieurs Queen à peu près contemporains, L'Empreinte a publié les deux premiers Queen (un peu faiblards à mon avis) sous les numéros 106 et 108, encadrant on ne peut mieux le n° 107 où est apparu "Bernard Endrèbe".

Une de mes études sur Queen concerne particulièrement le T dans son oeuvre, ainsi dans un roman les titres de chapitre sont tous formés de mots débutant par T, tandis que dans un autre c'est l'absence de T dans une lettre qui est significative...
J'ai déjà signalé ma première publication queenienne importante, en 2000, Quelle queenerie la vie; j'y parlais aussi des T, notamment dans Le mystère des trois croix. Un des rares exemplaires de cette brochure se trouve à la Bilipo, et je vérifie sur son catalogue qu'elle y est bien référencée. J'ai la surprise de n'en pas trouver trace en entrant "Rémi Schulz", et c'est en entrant "queenerie" que je découvre ceci, aussitôt capturé car ce sera peut-être corrigé :
Cette erreur sur mon nom est commune, mais il est correctement orthographié pour mes autres publications, où le T n'est pas à l'honneur.

Dans cette étude sur Tobie Nathan, je remarquais qu'il avait donné à un personnage fort déplaisant un nom anagramme du sien, Antoine Habt, et je remarquais que la béquille de cet unijambiste ressemblait à une allusion au Tau de Saint Antoine. Le germanisme des noms falkiens m'a fait me demander comment se disait "abbé" en allemand, et c'est Abt, ainsi Anthoine Abt (la forme actualisée privilégie vraisemblablement les initiales AH) constitue une exacte transposition franco-allemande de Anthony Abbot, et Tobie Nathan semblait prédestiné à devenir un nouveau San-Antonio.
Puisqu'il est question d'initiales, je remarque que deux pseudos de Clinchamps ont les initiales AB (abbé !), Antoine Bouch et Aloysius Bourgogne (nom sous lequel il assurait une rubrique de jeux dans Tout Savoir).
Après sa tétralogie policière chez Rivages/Noir, Nathan a publié en 2006 chez Perrin un 5e roman, Mon patient Sigmund Freud, où apparaît un certain Carl Gustav Alt.

Télérama n° 3108, paru ce 4 août, donne les choix de quelques personnalités dans la catégorie du roman de mystère; François Guérif, éditeur de Tobie Nathan, donne parmi ses 6 romans préférés Le mystère des trois croix (alors que seule l'édition de L'Empreinte en 1934 porte ce titre) et La chambre ardente de John Dickson Carr (paru dans L'Empreinte-Police, traduit par Endrèbe, mieux que traduit même puisqu'il a eu l'idée d'intervertir les scènes finales du roman, ce que Carr lui-même a reconnu comme judicieux).

Je consacrerai mon prochain billet aux aspects numérologiques de cette affaire 13-21-34.

Note du 10 août : J'ai reçu hier le bulletin mensuel de la librairie Grave Matters, à laquelle j'ai commandé l'an dernier un polar nommé Quintet, au titre alléchant, mais je n'ai pu finir ces 5 enquêtes de Akhenaton Beelzebub Chase (ABC).
Toujours est-il que ce bulletin m'informe qu'une association indépendante de libraires spécialisés a choisi ce mois Megan Abbott en n° 1 :
KILLER BOOKS - August 2009. These selections are chosen by members of the Independent Mystery Book Sellers Association.
1) Bury Me Deep by Megan Abbott
2) Sweeping Up Glass by Carolyn D. Wall
3) Awakening by S.J. Bolton
4) Royal Flush by Rhys Bowen
5) Dixie Divas by Virginia Brown
Bien entendu une exploration de la toile avec "Megan Abbot" livre de nombreux résultats

PS du 17 novembre : Comme me l'a signalé un commentateur, Endrèbe a signé Bernard Bernède une traduction, aussi me semble-t-il judicieux de montrer la page 143 du Guide Totem Le Polar, de Baudou et Schléret, où Endrèbe apparaît à la page Bernède :C'est que l'article précédent concerne Berkeley Anthony, MB Endrèbe ayant d'ailleurs le privilège peut-être unique dans ce guide d'avoir une seconde fois sa photo, à l'article dédié.
J'ai supprimé 4 lignes de texte entre la photo et le début de l'article Bernède, et translaté la légende de la photo.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a eu une traduction signée "Bernard Bernède" ("La fin et les moyens" de Lionel Black) dans la collection Littérature Policière dirigée par MB Endrèbe.
dp

blogruz a dit…

merci dp.
Saura-t-on jamais s'il s'appelait Endrèbe, Derbène ou Bernède, alors qu'il est mort tout récemment ?