à Phil
J'avais prévu de consacrer mon billet anniversaire à mes publications de mai-juin, projet contrarié par l'actualité de mes découvertes du 6 juillet.
Il est intervenu depuis une curiosité qui bouleverse ce que j'avais l'intention de dire, à tel point que je vais devoir limiter à quelques points ce billet anniversaire de la naissance de Carl G. Jung (il aurait 134 ans aujourd'hui).
Il y a donc au départ mon achat en 2003 du n° 34 de Planète, pour son article sur Ernst Fuchs. Parmi le petit lot proposé sur un vide-greniers il y avait les n° 13 et 21, les nombres précédents dans la suite de Fibonacci, que j'ai aussi achetés, à 1 euro pièce je crois, sans me soucier de leur contenu.
Ce contenu a donné lieu peu après à une belle coïncidence, ce dont j'ai témoigné en privé, coïncidence qui a rebondi plus tard, ce dont j'ai témoigné en 2005 sur une liste dont les archives sont consultables.
J'ai évoqué ce cas sur le billet pair à pair, achevé le 25/04.
Et puis ce fut en mai la parution simultanée d'un livre et d'une revue auxquels j'avais contribué, le recueil Rêves de Razès, pour lequel j'avais écrit il y a 3 ans une nouvelle, publié sous le numéro 34 dans la collection Oeil du Sphinx, et le numéro 21 de la revue Fleur de Lune, éditée par l'Association des Amis de Maurice Fourré, où mes amis Béatrice et Bruno avaient décidé d'inclure une partie de Richelieu Indre-et-Loire.
J'ai reçu le même jour, le 25/05, mes exemplaires de ces numéros 21 et 34, et j'ai développé sur mon autre blog ce qui me semblait déjà une fantastique coïncidence, la parution de la nouvelle où j'avais imaginé une stèle correspondant à un rectangle d'or, ce que j'avais quelque peu oublié, au moment où je découvrais en montagne une pierre offrant une face remarquablement rectangulaire, très proche d'un rectangle d'or de 55x89 cm, les nombres de Fibonacci suivant 21 et 34.
Il m'était alors sorti de l'esprit une autre publication de mai, que je voyais depuis plusieurs mois comme une autre belle coïncidence, dont je me promettais de parler ici, et abordée dans le dernier billet. Il s'agit donc de la BLO 13, recueil d'hommages à Jacques Perry-Salkow (ci-contre la 4e de couverture, imitée d'un livre de l'auteur), composé par 21 membres de la liste Oulipo, imprimé à 1 exemplaire et remis à l'intéressé le 22 mai. L'agitation mentale provoquée par les découvertes de la pierre et du panneau 21:13 en mai avait occulté cet événement, malgré mon illustration sur ce billet blogruz des numéros 34-21-13 de Planète, reprise ci-dessus.
Alors que je ne fais plus aucune démarche pour publier quoi que ce soit sur papier, me satisfaisant de pouvoir m'adresser directement à un lectorat idéal à travers mes blogs et site, j'ai donc été publié en mai dans des ouvrages à diffusion plus ou moins restreinte, mais néanmoins des imprimés, portant les numéros 13-21-34, alors que l'affaire des Planète 13-21-34 était redevenue d'actualité fin avril.
Je n'avais rien publié sur papier depuis la BLO 12, imprimée à 4 exemplaires et remise à ses 4 destinataires le 15 juin 2008. Le 9 juin j'ai appris la parution officielle le 16 juin de Teckel n° 4, retardée de près de 3 ans, et actualisant une fantastique coïncidence prévue dès ce temps et détaillée ici, mes contributions totalisant :
- 13 pages dans le n° 1;
- 21 pages dans le n° 2;
- 34 pages dans les n° 2-1;
- 21 pages dans les n° 3-4.
Le recueil Rêves de Razès, OdS 34, est donc paru aux Editions de l'Oeil du Sphinx, dirigées par Philippe Marlin, Phil pour ses proches. Je fais partie depuis 7 ans de la liste qu'il anime, Serpent Rouge (c'est en fait Richard Nolane, chargé de la réalisation du recueil, qui avait décidé de publier ma nouvelle).
Le matin du 19 juillet, j'ai appris par hasard que le vrai nom de Phil était Philippe Miécret. Peut-être en avais-je été informé précédemment, ce que j'aurais alors vite oublié, comme je n'aurais vraisemblablement pas gardé longtemps ces deux syllabes en mémoire, mais quelques heures plus tard elles étaient encore accessibles, pour une improbable rencontre.
Car ce même 19 juillet, il me vint une idée liée au thème Babel, mot de valeur 34 en hébreu. J'avais illustré mon premier billet sur Babel du célèbre tableau de Fuchs, Moïse et le buisson ardent, où apparaît une ruine rappelant la tour de Babel de Bruegel, et je me suis demandé si ce tableau ne se trouvait pas dans le dossier Fuchs du Planète n° 34, dont la couverture est dans des tons voisins... Eh bien non, alors j'ai erré parmi les autres rubriques, sans déclic notable, jusqu'à ce que j'arrive à la dernière page, donnant les noms de 100 lecteurs ayant gagné un abonnement gratuit...
J'y ai repéré le 11e nom, Philippe Miecre. Une rapide interrogation de la toile m'apprit que Miecre ne semblait pas un nom valide, aussi j'envoyai un mèl à Phil, lui demandant si par hasard... Il répondit quelques instants plus tard qu'il avait effectivement été ce 11e bénéficiaire...
La coïncidence immédiate est remarquable. J'ai vu un lien entre l'OdS n° 34 publié par Philippe Miécret et Planète n° 34, et voici que son nom était présent dans ce Planète, pour une circonstance triviale.
Les à-côtés ne sont pas moins ébouriffants. Il y a ainsi une double faute sur son nom, Miécret devenu Miecre , à la dernière page du Planète 34, or il y a une double faute sur mon nom à la dernière page de l'OdS 34, le sommaire (cliquer pour agrandir), où mon nom Rémi Schulz, correctement orthographié en tête de ma nouvelle, est ici Remi Schultz. L'accent grave sur le e a disparu, comme celui de Miécret, et le t oublié en 67 semble être demeuré pendant 42 ans dans les limbes (ou dans quelque autre hyperespace puisque le Vatican a renoncé à ce concept) avant de se rematérialiser dans mon patronyme (il est vrai que je suis plutôt habitué à cette erreur).
Je me souviens parfaitement avoir lu ce Planète 34 en ce temps-là, peut-être pas en mai-juin où j'étais censé réviser mon bac. Mon frère aîné et ses amis s'échangeaient des numéros de la revue, et j'y dévorais les articles sur les phénomènes mystérieux.
C'est justement en 1967 qu'est survenu l'événement qui nous réunirait plus tard, Phil et moi, la parution en novembre de L'or de Rennes, livre signé Gérard de Sède donnant de formidables perspectives à une petite énigme, les ressources du curé de Rennes-le-Château (RLC pour les familiers de l'affaire) qui a mené au début du 20e siècle un train de vie royal dans sa pauvre paroisse de l'Aude (11e des 100 départements français).
Il est depuis paru des centaines d'ouvrages sur RLC, explorant les pistes ouvertes par L'or de Rennes ou d'autres, bien qu'il soit assez rapidement apparu que ce livre était une manipulation, dont le principal instigateur était le sulfureux Pierre Plantard, lequel avait forgé toute une série de faux documents, dans le probable but d'accréditer ses prétentions au trône de France...
Enfin je ne vais pas exposer ici toute l'affaire, dont un petit détail a été révélé récemment, le contrat d'édition qui accordait 65% des droits de L'or de Rennes à Plantard. Je me suis demandé en écrivant ce billet quelle était la date exacte du contrat, peut-être vers mai-juin 67 ? Non, c'était le 13 janvier 67, mais la curiosité est que je trouve cette info dans le blog de Phil, dans les archives janvier-2009. En "feuilletant" ce dossier, j'ai la surprise d'y trouver la couverture du Planète n° 21, le 11 janvier, probablement parce que Phil y signale l'émission Mauvais genres du samedi suivant, à 21 heures.
L'image ci-contre est extraite du film 21, vu ces jours-ci, où des surdoués en calcul arnaquent le casino Planet Hollywood.
Je connais Phil essentiellement par la liste Serpent Rouge, où je me sens très proche de son point de vue sur RLC. Ce qui suit n'engageant que moi, je m'intéresse à cette affaire parce que, malgré l'évidente arnaque à son origine, il subsiste de multiples curiosités que j'estime apparentées à la synchronicité jungienne.
J'essaierai d'y revenir ultérieurement, préférant pour l'heure m'en tenir aux faits. Je n'ai eu en 7 ans que 2 ou 3 occasions d'échanger des mèls privés avec Phil, essentiellement à l'occasion de mes rares passages à Paris, pour tenter de nous rencontrer, ce qui arriva à une unique occasion le 1er septembre 2006, où Phil m'invita à une sympathique réunion de membres de l'OdS. Il nous présenta le dernier livre édité par l'OdS, tout frais sorti de chez l'imprimeur, la thèse de Clotilde Cornut sur Planète, composé selon la maquette de la revue... Le n° 21 de Politica Hermetica a donné le compte-rendu le plus complet de ce livre.
La revue a quelque peu évolué au cours de ses 8 années d'existence, de 61 à 68, des numéros 1 à 40, et il semble que mes 13-21-34 témoignent des étapes de cette évolution, semble-t-il marquée par la quaternité. Avant l'achat de 13-21-34 en 2003, j'avais ici les numéros 2 et 18, dont je ne peux assurer la provenance. Toujours est-il que :
- 2 et 13 ont 160 pages; le n° 2 est imprimé uniquement en NB, quelques illustrations couleur égaient le n° 13.
- 18 et 21 ont toujours 160 pages, plus d'illustrations couleur, et il y apparaît le cahier final imprimé sur papier jaune, Le journal de Planète, sur 32 pages foliotées de 129 à 160, soit un 5e de la revue.
- le n° 34 a 200 pages, un 5e de plus en théorie que les 160 pages précédentes, mais 8 pages sont de purs encarts publicitaires, et le foliotage prend en compte la couverture, si bien que la dernière page, où apparaît "Philippe Miecre", porte le numéro 202. Ce serait la 34e page du journal de Planète, mais le cahier jaune est en fait toujours composé de 32 pages, avec un encart publicitaire au milieu.
Ces 4 Planète de 160 pages et le 5e de 200 pages m'évoquent immédiatement les 5 albums de Quintett, en 64 et 80 pages, sujet du second billet de Quaternité, mais CG Jung est plus directement présent dans Planète que le psy "Vieux CG" de Quintett, et notamment dans le n° 34, avec en page 16 une pub pour un nouveau volume de la collection Présence Planète, Celui qui naît, de Jean-Charles Pichon, introduite par cette citation de Jung :
Miécret est aussi le nom d'une commune des Ardennes belges, proche de Sedan où est né Phil. L'étymologie le fait dériver de Mercurius, nom latin du dieu Mercure, Hermès en grec. Ce messager des dieux est bienvenu. Il est aussi le dieu des voleurs, et le 19 juillet de ma découverte dans Planète 34 est la Saint Arsène, évoquant le prince des voleurs. J'indiquais dans la première approche de ma découverte de la relation sur les 5 fois 6272 jours de le vie de Jung que je connaissais déjà ce nombre 6272, m'évoquant immédiatement Arsène Lupin.
Le dossier Fuchs de Planète 34 donne en double page (36-37) l'illustration L'esprit d'Hermès (Der Geist des Merkur).
Jung a consacré de nombreuses pages au dieu Mercure, le trickster, ainsi qu'au mercure alchimique.
Et il y a aussi la Planète...
Le 19 juillet est encore le 200e jour de l'année. Je rappelle que c'est à la 200e page de Planète 34 qu'apparaît Philippe Miecre, page foliotée 202 en comptabilisant la couverture, ce qui n'était pas le cas dans les précédentes maquettes de la revue.
Si les éditions de l'OdS avaient usé du même artifice, la page 205 où apparaît Remi Schultz serait foliotée 207, et le 207e jour de l'année est le 26 juillet, l'anniversaire de Jung.
Je voulais éviter de trop partir dans la numérologie, difficile gageure puisque le départ de cette affaire est purement numérologique, et que ses développements les plus remarquables, pour moi du moins, sont encore numérologiques. Je ne sais cependant que trop que ces aspects ne sont pas accessibles à tous, d'autant que leur pleine appréciation demandera l'assimilation des multiples pages indiquées par les renvois hypertexte, sans préjuger de ce qui reste à venir.
Je ne peux cependant me résigner à omettre un point essentiel. Le T qui est passé du mercurien Miécret-Marlin au "grand" Schulz (en allemand "maire", issu du latin major) est la 20e lettre de notre alphabet, or j'ai découvert ceci entre le 6 juillet, mon anniversaire, et le 26, celui de Jung 20 jours plus tard, alors que mon intuition des 4/5es de la vie de Jung avait été précédée d'une réminiscence d'un roman de Morris West lu 25 ans plus tôt : la naissance de Jung y était datée du 6 juillet :
Comme le disait un autre Phil (Dick), chacun de nous vit dans son propre monde, bien distinct du monde partagé par tous, et pourtant tous ces mondes coexistent en une unique "réalité", l'unus mundus des alchimistes et de Jung, peut-être, ce concept se situant largement au-delà de la logique usuelle.
Seule une approche de ce type permet, à mon sens, d'appéhender la multiplicité des irruptions, dans le monde partagé par tous, des fantasmes propres à chacun. Ainsi je me permets de présumer que tous ceux qui auront en main les Planète et OdS 34 y trouveront en dernière page les mêmes coquilles que j'ai relevées. Si la plupart n'y verront que trivialités d'un total inintérêt, ceux qui tenteront d'aborder mon monde privé découvriront que les trivialités de ce type correspondent exactement à mes obsessions intimes, si exactement d'ailleurs que je prévois encore beaucoup de travail pour en explorer toutes les résonances.
Si un "phil rouge" passe par RLC, la date du 26 juillet y est déjà apparue en 2004 où, suite à une info passée par Phil sur Serpent Rouge le 25, j'ai acheté le lendemain une revue sur RLC qui m'a fait écrire ma première étude sur RLC. Un complément à cette étude fait intervenir un roman de Phil Dick, où il apparaît lui-même en tant que personnage, auteur de SF détenu secrètement par un gouvernement fasciste, un red Phil en quelque sorte, tandis qu'un fantoche continue à écrire des romans signés Dick, ne contenant plus aucune idée subversive...
Ma nouvelle de Rêves de Razès était essentiellement ludique, fondée sur l'anagramme (L'enchanté réseau = Rennes-le-Château), un art auquel Jung s'est lui-même adonné, pour signer Nahtriheccunde Gahinneverahtunin Zehgessurklach Zunnus ses Sept sermons aux morts (selon Aniela Jaffé : Carl Gustav Iung, in Kuesnach, Iahr neunzehnhundertsechzehn). Un blog créé ce mois donne une autre interprétation, Youtube propose sous ce nom un curieux document.
Le titre de ce message est plus qu'une anagramme, ARLC constituant ce qu'on appelle une permutation circulaire des 4 lettres CARL (le C initial est passé à la fin).
Il est intervenu depuis une curiosité qui bouleverse ce que j'avais l'intention de dire, à tel point que je vais devoir limiter à quelques points ce billet anniversaire de la naissance de Carl G. Jung (il aurait 134 ans aujourd'hui).
Il y a donc au départ mon achat en 2003 du n° 34 de Planète, pour son article sur Ernst Fuchs. Parmi le petit lot proposé sur un vide-greniers il y avait les n° 13 et 21, les nombres précédents dans la suite de Fibonacci, que j'ai aussi achetés, à 1 euro pièce je crois, sans me soucier de leur contenu.
Ce contenu a donné lieu peu après à une belle coïncidence, ce dont j'ai témoigné en privé, coïncidence qui a rebondi plus tard, ce dont j'ai témoigné en 2005 sur une liste dont les archives sont consultables.
J'ai évoqué ce cas sur le billet pair à pair, achevé le 25/04.
Et puis ce fut en mai la parution simultanée d'un livre et d'une revue auxquels j'avais contribué, le recueil Rêves de Razès, pour lequel j'avais écrit il y a 3 ans une nouvelle, publié sous le numéro 34 dans la collection Oeil du Sphinx, et le numéro 21 de la revue Fleur de Lune, éditée par l'Association des Amis de Maurice Fourré, où mes amis Béatrice et Bruno avaient décidé d'inclure une partie de Richelieu Indre-et-Loire.
J'ai reçu le même jour, le 25/05, mes exemplaires de ces numéros 21 et 34, et j'ai développé sur mon autre blog ce qui me semblait déjà une fantastique coïncidence, la parution de la nouvelle où j'avais imaginé une stèle correspondant à un rectangle d'or, ce que j'avais quelque peu oublié, au moment où je découvrais en montagne une pierre offrant une face remarquablement rectangulaire, très proche d'un rectangle d'or de 55x89 cm, les nombres de Fibonacci suivant 21 et 34.
Il m'était alors sorti de l'esprit une autre publication de mai, que je voyais depuis plusieurs mois comme une autre belle coïncidence, dont je me promettais de parler ici, et abordée dans le dernier billet. Il s'agit donc de la BLO 13, recueil d'hommages à Jacques Perry-Salkow (ci-contre la 4e de couverture, imitée d'un livre de l'auteur), composé par 21 membres de la liste Oulipo, imprimé à 1 exemplaire et remis à l'intéressé le 22 mai. L'agitation mentale provoquée par les découvertes de la pierre et du panneau 21:13 en mai avait occulté cet événement, malgré mon illustration sur ce billet blogruz des numéros 34-21-13 de Planète, reprise ci-dessus.
Alors que je ne fais plus aucune démarche pour publier quoi que ce soit sur papier, me satisfaisant de pouvoir m'adresser directement à un lectorat idéal à travers mes blogs et site, j'ai donc été publié en mai dans des ouvrages à diffusion plus ou moins restreinte, mais néanmoins des imprimés, portant les numéros 13-21-34, alors que l'affaire des Planète 13-21-34 était redevenue d'actualité fin avril.
Je n'avais rien publié sur papier depuis la BLO 12, imprimée à 4 exemplaires et remise à ses 4 destinataires le 15 juin 2008. Le 9 juin j'ai appris la parution officielle le 16 juin de Teckel n° 4, retardée de près de 3 ans, et actualisant une fantastique coïncidence prévue dès ce temps et détaillée ici, mes contributions totalisant :
- 13 pages dans le n° 1;
- 21 pages dans le n° 2;
- 34 pages dans les n° 2-1;
- 21 pages dans les n° 3-4.
Le recueil Rêves de Razès, OdS 34, est donc paru aux Editions de l'Oeil du Sphinx, dirigées par Philippe Marlin, Phil pour ses proches. Je fais partie depuis 7 ans de la liste qu'il anime, Serpent Rouge (c'est en fait Richard Nolane, chargé de la réalisation du recueil, qui avait décidé de publier ma nouvelle).
Le matin du 19 juillet, j'ai appris par hasard que le vrai nom de Phil était Philippe Miécret. Peut-être en avais-je été informé précédemment, ce que j'aurais alors vite oublié, comme je n'aurais vraisemblablement pas gardé longtemps ces deux syllabes en mémoire, mais quelques heures plus tard elles étaient encore accessibles, pour une improbable rencontre.
Car ce même 19 juillet, il me vint une idée liée au thème Babel, mot de valeur 34 en hébreu. J'avais illustré mon premier billet sur Babel du célèbre tableau de Fuchs, Moïse et le buisson ardent, où apparaît une ruine rappelant la tour de Babel de Bruegel, et je me suis demandé si ce tableau ne se trouvait pas dans le dossier Fuchs du Planète n° 34, dont la couverture est dans des tons voisins... Eh bien non, alors j'ai erré parmi les autres rubriques, sans déclic notable, jusqu'à ce que j'arrive à la dernière page, donnant les noms de 100 lecteurs ayant gagné un abonnement gratuit...
J'y ai repéré le 11e nom, Philippe Miecre. Une rapide interrogation de la toile m'apprit que Miecre ne semblait pas un nom valide, aussi j'envoyai un mèl à Phil, lui demandant si par hasard... Il répondit quelques instants plus tard qu'il avait effectivement été ce 11e bénéficiaire...
La coïncidence immédiate est remarquable. J'ai vu un lien entre l'OdS n° 34 publié par Philippe Miécret et Planète n° 34, et voici que son nom était présent dans ce Planète, pour une circonstance triviale.
Les à-côtés ne sont pas moins ébouriffants. Il y a ainsi une double faute sur son nom, Miécret devenu Miecre , à la dernière page du Planète 34, or il y a une double faute sur mon nom à la dernière page de l'OdS 34, le sommaire (cliquer pour agrandir), où mon nom Rémi Schulz, correctement orthographié en tête de ma nouvelle, est ici Remi Schultz. L'accent grave sur le e a disparu, comme celui de Miécret, et le t oublié en 67 semble être demeuré pendant 42 ans dans les limbes (ou dans quelque autre hyperespace puisque le Vatican a renoncé à ce concept) avant de se rematérialiser dans mon patronyme (il est vrai que je suis plutôt habitué à cette erreur).
Je me souviens parfaitement avoir lu ce Planète 34 en ce temps-là, peut-être pas en mai-juin où j'étais censé réviser mon bac. Mon frère aîné et ses amis s'échangeaient des numéros de la revue, et j'y dévorais les articles sur les phénomènes mystérieux.
C'est justement en 1967 qu'est survenu l'événement qui nous réunirait plus tard, Phil et moi, la parution en novembre de L'or de Rennes, livre signé Gérard de Sède donnant de formidables perspectives à une petite énigme, les ressources du curé de Rennes-le-Château (RLC pour les familiers de l'affaire) qui a mené au début du 20e siècle un train de vie royal dans sa pauvre paroisse de l'Aude (11e des 100 départements français).
Il est depuis paru des centaines d'ouvrages sur RLC, explorant les pistes ouvertes par L'or de Rennes ou d'autres, bien qu'il soit assez rapidement apparu que ce livre était une manipulation, dont le principal instigateur était le sulfureux Pierre Plantard, lequel avait forgé toute une série de faux documents, dans le probable but d'accréditer ses prétentions au trône de France...
Enfin je ne vais pas exposer ici toute l'affaire, dont un petit détail a été révélé récemment, le contrat d'édition qui accordait 65% des droits de L'or de Rennes à Plantard. Je me suis demandé en écrivant ce billet quelle était la date exacte du contrat, peut-être vers mai-juin 67 ? Non, c'était le 13 janvier 67, mais la curiosité est que je trouve cette info dans le blog de Phil, dans les archives janvier-2009. En "feuilletant" ce dossier, j'ai la surprise d'y trouver la couverture du Planète n° 21, le 11 janvier, probablement parce que Phil y signale l'émission Mauvais genres du samedi suivant, à 21 heures.
L'image ci-contre est extraite du film 21, vu ces jours-ci, où des surdoués en calcul arnaquent le casino Planet Hollywood.
Je connais Phil essentiellement par la liste Serpent Rouge, où je me sens très proche de son point de vue sur RLC. Ce qui suit n'engageant que moi, je m'intéresse à cette affaire parce que, malgré l'évidente arnaque à son origine, il subsiste de multiples curiosités que j'estime apparentées à la synchronicité jungienne.
J'essaierai d'y revenir ultérieurement, préférant pour l'heure m'en tenir aux faits. Je n'ai eu en 7 ans que 2 ou 3 occasions d'échanger des mèls privés avec Phil, essentiellement à l'occasion de mes rares passages à Paris, pour tenter de nous rencontrer, ce qui arriva à une unique occasion le 1er septembre 2006, où Phil m'invita à une sympathique réunion de membres de l'OdS. Il nous présenta le dernier livre édité par l'OdS, tout frais sorti de chez l'imprimeur, la thèse de Clotilde Cornut sur Planète, composé selon la maquette de la revue... Le n° 21 de Politica Hermetica a donné le compte-rendu le plus complet de ce livre.
La revue a quelque peu évolué au cours de ses 8 années d'existence, de 61 à 68, des numéros 1 à 40, et il semble que mes 13-21-34 témoignent des étapes de cette évolution, semble-t-il marquée par la quaternité. Avant l'achat de 13-21-34 en 2003, j'avais ici les numéros 2 et 18, dont je ne peux assurer la provenance. Toujours est-il que :
- 2 et 13 ont 160 pages; le n° 2 est imprimé uniquement en NB, quelques illustrations couleur égaient le n° 13.
- 18 et 21 ont toujours 160 pages, plus d'illustrations couleur, et il y apparaît le cahier final imprimé sur papier jaune, Le journal de Planète, sur 32 pages foliotées de 129 à 160, soit un 5e de la revue.
- le n° 34 a 200 pages, un 5e de plus en théorie que les 160 pages précédentes, mais 8 pages sont de purs encarts publicitaires, et le foliotage prend en compte la couverture, si bien que la dernière page, où apparaît "Philippe Miecre", porte le numéro 202. Ce serait la 34e page du journal de Planète, mais le cahier jaune est en fait toujours composé de 32 pages, avec un encart publicitaire au milieu.
Ces 4 Planète de 160 pages et le 5e de 200 pages m'évoquent immédiatement les 5 albums de Quintett, en 64 et 80 pages, sujet du second billet de Quaternité, mais CG Jung est plus directement présent dans Planète que le psy "Vieux CG" de Quintett, et notamment dans le n° 34, avec en page 16 une pub pour un nouveau volume de la collection Présence Planète, Celui qui naît, de Jean-Charles Pichon, introduite par cette citation de Jung :
Si l'inconscient pouvait être personnifié,Je connais très bien cette citation de L'homme à la découverte de son âme, extraite d'un passage d'un lyrisme rare chez Jung, passage qui m'avait tant marqué que je l'avais cité intégralement dans le premier texte que j'ai proposé à des éditeurs, en 1983, un roman de SF intitulé 2048, fortement inspiré par un autre Phil, Philip K. Dick (les éditeurs n'en ont pas voulu).
ce serait un rêveur de rêves séculaires
et, grâce à son expérience démesurée,
un oracle aux pronostics incomparables.
Miécret est aussi le nom d'une commune des Ardennes belges, proche de Sedan où est né Phil. L'étymologie le fait dériver de Mercurius, nom latin du dieu Mercure, Hermès en grec. Ce messager des dieux est bienvenu. Il est aussi le dieu des voleurs, et le 19 juillet de ma découverte dans Planète 34 est la Saint Arsène, évoquant le prince des voleurs. J'indiquais dans la première approche de ma découverte de la relation sur les 5 fois 6272 jours de le vie de Jung que je connaissais déjà ce nombre 6272, m'évoquant immédiatement Arsène Lupin.
Le dossier Fuchs de Planète 34 donne en double page (36-37) l'illustration L'esprit d'Hermès (Der Geist des Merkur).
Jung a consacré de nombreuses pages au dieu Mercure, le trickster, ainsi qu'au mercure alchimique.
Et il y a aussi la Planète...
Le 19 juillet est encore le 200e jour de l'année. Je rappelle que c'est à la 200e page de Planète 34 qu'apparaît Philippe Miecre, page foliotée 202 en comptabilisant la couverture, ce qui n'était pas le cas dans les précédentes maquettes de la revue.
Si les éditions de l'OdS avaient usé du même artifice, la page 205 où apparaît Remi Schultz serait foliotée 207, et le 207e jour de l'année est le 26 juillet, l'anniversaire de Jung.
Je voulais éviter de trop partir dans la numérologie, difficile gageure puisque le départ de cette affaire est purement numérologique, et que ses développements les plus remarquables, pour moi du moins, sont encore numérologiques. Je ne sais cependant que trop que ces aspects ne sont pas accessibles à tous, d'autant que leur pleine appréciation demandera l'assimilation des multiples pages indiquées par les renvois hypertexte, sans préjuger de ce qui reste à venir.
Je ne peux cependant me résigner à omettre un point essentiel. Le T qui est passé du mercurien Miécret-Marlin au "grand" Schulz (en allemand "maire", issu du latin major) est la 20e lettre de notre alphabet, or j'ai découvert ceci entre le 6 juillet, mon anniversaire, et le 26, celui de Jung 20 jours plus tard, alors que mon intuition des 4/5es de la vie de Jung avait été précédée d'une réminiscence d'un roman de Morris West lu 25 ans plus tôt : la naissance de Jung y était datée du 6 juillet :
Comme le disait un autre Phil (Dick), chacun de nous vit dans son propre monde, bien distinct du monde partagé par tous, et pourtant tous ces mondes coexistent en une unique "réalité", l'unus mundus des alchimistes et de Jung, peut-être, ce concept se situant largement au-delà de la logique usuelle.
Seule une approche de ce type permet, à mon sens, d'appéhender la multiplicité des irruptions, dans le monde partagé par tous, des fantasmes propres à chacun. Ainsi je me permets de présumer que tous ceux qui auront en main les Planète et OdS 34 y trouveront en dernière page les mêmes coquilles que j'ai relevées. Si la plupart n'y verront que trivialités d'un total inintérêt, ceux qui tenteront d'aborder mon monde privé découvriront que les trivialités de ce type correspondent exactement à mes obsessions intimes, si exactement d'ailleurs que je prévois encore beaucoup de travail pour en explorer toutes les résonances.
Si un "phil rouge" passe par RLC, la date du 26 juillet y est déjà apparue en 2004 où, suite à une info passée par Phil sur Serpent Rouge le 25, j'ai acheté le lendemain une revue sur RLC qui m'a fait écrire ma première étude sur RLC. Un complément à cette étude fait intervenir un roman de Phil Dick, où il apparaît lui-même en tant que personnage, auteur de SF détenu secrètement par un gouvernement fasciste, un red Phil en quelque sorte, tandis qu'un fantoche continue à écrire des romans signés Dick, ne contenant plus aucune idée subversive...
Ma nouvelle de Rêves de Razès était essentiellement ludique, fondée sur l'anagramme (L'enchanté réseau = Rennes-le-Château), un art auquel Jung s'est lui-même adonné, pour signer Nahtriheccunde Gahinneverahtunin Zehgessurklach Zunnus ses Sept sermons aux morts (selon Aniela Jaffé : Carl Gustav Iung, in Kuesnach, Iahr neunzehnhundertsechzehn). Un blog créé ce mois donne une autre interprétation, Youtube propose sous ce nom un curieux document.
Le titre de ce message est plus qu'une anagramme, ARLC constituant ce qu'on appelle une permutation circulaire des 4 lettres CARL (le C initial est passé à la fin).
1 commentaire:
« Ce contenu a donné lieu peu après à une belle coïncidence, ce dont j'ai témoigné en privé, coïncidence qui a rebondi plus tard, ce dont j'ai témoigné en 2005 sur une liste dont les archives sont consultables.»
écris-tu, Rémi.
Je précise qu'effectivement tout ce que tu évoques dans tes articles consacrés à 813 (notamment au nombre associé à ce chiffre -j'ai appris il y a peu la distinction) a été puisé dans la correspondance de la liste 813 dont je suis le facteur.
Cependant, ils ne sont pas consultables en ligne. Même si j'ai archivé les milliers d'échanges depuis 7 ans, je n'ai jamais rendu public ces archives - le tri serait énorme entre ce qui est publiable ou du domaine du privé (échanges familiers entre membres de l'association 813).
Cordialement et 813zièmement
BoRIS
813zio semper fidelis nuntius
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