17.6.22

Saint Sonnet

 
  Le 17 juin est le 168e jour. de l'année, occasion d'une fête du sonnet d'alexandrins qui compte 14x12 syllabes, soit 168 pieds.
  Ricardou, né un 17 juin (1932), voyait dans le sonnet d'alexandrins une forme essentielle, et il a utilisé ses nombres clés dans ce commentaire des positions 12 et 14 des mots "centre" et "du" dans une phrase:
         Restait-il à interpréter, de surcroît, tel jeu circonstancié des nombres "(12)" et "(14)", comme une transparente allusion au sonnet, ou, pourquoi non, le vocable méridien comme un cryptique message spécifiant simplement que la place du mot "centre", en le milieu de toutes phrases, n'est pas pour la lectrice un dû, ou bien encore, ne valait-il pas mieux, je vous le demande, se plaire à hésiter, selon d'interminables minutieux labyrinthes, dans l'espace entr'ouvert par cette double conjecture ?

   J'ai donné plus de détails dans mon billet du 14/12 dernier; cette phrase a "(12)" et "(14)" aux positions 12 et 14, et son centre est le mot milieu, en position 41.

  Ricardou a poussé ce jeu avec 12 et 14 jusqu'à mourir en 2016, 12 fois 12 fois 14. 12 fois 168. 12 sonnets.
  Il n'a publié que deux sonnets, mais peut-être en fait 12, puisque son Art du X est décliné selon 8 formes; sa récriture du Cygne de Mallarmé, donnée une fois en clair, a été publiée à 3 reprises sous forme codée, mais il y avait des erreurs dans chaque codage, si bien qu'il existe de fait 4 formes distinctes.
  4 et 8, les nombres fétiches des lettres de ses prénom et nom qu'il utilisait comme générateurs de ses textes, et il est d'ailleurs évident que les 8 formes données dans les 4 parties de L'art du X (1983) découlent de cette obsession. Il est cependant absurde que les erreurs de codage des 3 versions publiées des Strip-teases (1972 à 1982) aient été intentionnelles.

  La version correcte a 505 lettres, les versions codées 502, 503, et 504. Comme les deux premières versions ne sont aisément accessibles que dans le tome 6 de l'Intégrale JR, où une majuscule intempestive est apparue dans chaque texte, les 4 versions, dont 3 codées, totalisent 2016 lettres, 4 fois 3 fois 168... Les deux dernières versions, du Théâtre des métamorphoses, sont prévues pour le tome 9, où la complexité du livre imposera probablement une reprise en fac-simile, ainsi les 4 versions de l'Intégrale totaliseront 2016 lettres.

  J'ai voulu honorer Ricardou et cette date du 17 juin par un sonnet, avec diverses contraintes:
- acrostiche BAN DIX-SEPT JUIN = 168, BAN étant à peu près le seul mot employable, que j'interprète en tant que singulier de "bans", ou début de "Bannière", premier des Lieux-dits;
- mésostiche JEAN RICARDOU XY = 168, XY étant son caryotype, mais X et Y séparés lui étaient significatifs (croiX et patte d'oYe);
- vers de 7 mots, 42 lettres, 48 espaces répartis en 24+24, ou 24 + une espace + 23 (23 et 24 sont les valeurs associées aux lettres X et Y dans l'alphabet ricardolien, où O correspond à zéro);
- gématrie totale 7056, soit
- 84 fois 84 (l'âge du capitaine);
- 12 fois 588 (nombre de lettres);
- 504 fois 14 (nombre de vers);
- 42 fois 168 (nombre de pieds);
- 72 fois 98 (nombre de mots);
- 147 fois 48 (le nombre fétiche, mais les autres nombres clés, 24, 42, 84, sont aussi présents);
- 48 O et 48 I, lettres symbolisant le féminin et le masculin pour Ricardou, de même que X et Y pour le biologiste.

  Bref, voici le sonnet:

                          GoEF

Brouillant en vos écrits Jouant de prolongations
Aviez-vous la contrainte Encline aux éclectismes
Narriez-vous l'indicible Aleph par constructions
Dignes du grand chtonien Nombrant ses exorcismes

Instruit par tel nouveau Roman des transductions
Xiphophore en votre onde Induite aux cataclysmes
Saviez-vous quel refrain Chantaient les ovations
Et quelle noire antienne Actaient ces docétismes

Pollock saoul le prônait Rien devient groupement
Tout devient le croupion Du cloporte indomptable
Jackson le fit connaître Ombrant l'effeuillement

Ultime autre astringence Un brode aux encensoirs
Instinct bien prolifique X nous blâme improbable
Nonchalamment ces glands Y nombrent les fendoirs



Blogger ne permettant pas une représentation correcte, voici sous forme image le texte en chasse fixe:
 

  J'avoue que ma principale préoccupation a été le respect des contraintes, et que je me suis arrêté à la première version y satisfaisant, laissant à mes exégètes le soin de l'interpréter.

  Quelque chose m'est apparu après coup. Le sonnet est un lipogramme en W, ce qui n'a rien d'exceptionnel, mais la lettre K est tout aussi rare en français, et je serais bien en peine d'expliquer ce que Jackson Pollock est venu faire dans cette galère.
  Toujours est-il que W est la lettre perecquienne par excellence, et que L'art du X a été composé en hommage à Perec. Ricardou y a probablement exprimé ce W par deux formes du sonnet V.
  W vient avant X, et je me suis avisé qu'au 12e vers, le U du mésostiche ricardoU faisait pendant à celui de l'acrostiche, jUin, or en anglais W est un double U.
  Pour des raisons de facilité, j'ai partagé mes vers en 4 et 3 mots entre les deux hémistiches. Ceci posait un problème pour le 13e vers, où j'avais décidé d'utiliser X seul, aussi ce vers est-il partagé en 3-4 mots, de même le suivant où il m'a semblé devoir aussi employer Y seul. Attendu qu'il existe toute une théorie du 11-43 chez Perec, j'ai aussi césuré en 3-4 mots le 12e vers, pour avoir précédemment 11 vers 4-3... Ce n'est que le sonnet terminé que je me suis avisé de la possibilité de lire aux vers 12-13 WX, les lettres de la géométrie fantasmatique.

  Pourquoi le titre GoEF? parce que les chiffres 7056 correspondent dans l'alphabet ricardolien à G-O-E-F, m'évoquant aussitôt l'ami Gilles Esposito-Farèse, dit GEF, un pilier de la liste Oulipo.
  Je lui avais consacré ce billet de 2017 (où il y a aussi quelques sonnets).

  Il me souvenait avoir écrit un autre sonnet en hommage à Ricardou, comptant aussi 48 O et 48 I. Je l'ai facilement retrouvé, dans ce billet du 10/10/20, et ai découvert qu'il s'agissait d'un sonnet acrostiche d'hémistiches dont la seconde forme avait pratiquement les mêmes contraintes que le sonnet supra, y compris la valeur 7056, mais je n'avais pas alors songé à la représentation GoEF, alors que cette contrainte a été proposée le 16 juin 2020 par Gef (ce 16 juin était le 168e jour de l'année bissextile).
  J'avais livré un autre acrostiche d'hémistiches dans le billet précédent. D'autres oulipotes se sont essayés à la contrainte, comme Noël Bernard, Pierre Lamy, et récemment Alexandre Carret, lequel a imaginé cette astucieuse présentation, où le même texte apparaît dans les rectangles rouge et or:
 

  Principale différence avec le récent sonnet, mon acrostiche d'hémistiches ricardolien n'avait pas d'acrostiche d'initiales de vers, ce qui est quasi impossible pour cette contrainte...
...et la quasi-impossibilité était un défi relevé avec ce sonnet d'août 2020:


  Elle étend son empire en chantant des rondeaux,
  Naïade de nos eaux jusqu’au gueux marécage,
  La sirène se mire en ce pur étamage,
  Avare de ses mains qu’elle cache en son dos.
 
  Cette nymphe zélée, elle mène au tombeau,
  Racole les humains qui croisent son sillage,
  En lac réel celée elle attise sa rage,
  Elle étend son empire, naïade de nos eaux.
 
  La sirène se mire, avare de ses mains,
  Cette nymphe zélée racole les humains,
  En lac réel celée elle étend son empire.
 
  La sirène se mire, cette nymphe zélée,
  En lac réel celée, la sirène se mire,
  En lac réel celée, en lac réel celée…
 

Ce sonnet a 448 lettres, 14 fois 32,
de valeur totale 4620, 14 fois 330.


  Le recours à l'alphabet ricardolien pour GoEF m'a donné l’idée d’un texte à deux lectures gématriques.
  J’ai pensé aussitôt à la découverte de JP Le Goff (in Le cachet de la poste): si on construit un triangle rectangle à partir des 52 et 36 touches blanches et noires du piano, l’hypoténuse mesure 63,25 (arrondi de 63,2455…).
  J'ai donc construit un sonnet répondant à ce programme:
- vers isocèles (43 espaces) comptant 52 mots pour les quatrains, 36 pour les tercets;
- 36 lettres en moyenne par vers (noir sur blanc);
- gématrie ricardolienne de 5236 (O=zéro, les lettres suivantes diminuées d’une unité).
- gématrie normale de 6325;
- acrostiche FORGERON LE GOFF (« forgeron » en breton).


Forgeons notre alphabet retenant pour zéro,
O, propice rondeur, gnognote en notre muse.
Rognons de chaque lettre ensuite un numéro,
Gourmandant par texto la péronnelle obtuse.
Exploitons pour total les touches du piano,
Raisonnablement la, puis touche do incluse.
Occasionnellement, reprendre en compte l'O,
Nous coderons dès lors la noble hypoténuse.

Le trouveur de génie, instructif compagnon,
Etait un gars troublant, galopant parangon,
Gourmand de toute chose, onirique utopiste.
Oeuvrer nouvellement, entendre sa voix off,
Froufrouter sans nounou tel un surréaliste,
Forgeron colossal, fut Jean-Pierre Le Goff!



  Ce lien vers le Gématron permet de vérifier la valeur 5236 selon l'alphabet ricardolien. Il suffit d'effacer cet alphabet dans le cadre pour revenir à l'alphabet normal, et la valeur 6325.

  J'ai refeuilleté Le cachet de la poste avant d'écrire le sonnet, me replongeant avec délices dans ce fulminant vertige.
  JPLG imaginait des interventions poétiques un peu partout en France, voire ailleurs, et y invitait ses correspondants, plus de 400 lorsque la maladie a interrompu son activité, en 2007.
  L'un de ses intérêts était les perles, et une correspondante lui a envoyé en 1994 un article sur le richissime philanthrope Albert Barnes qui avait invité chez lui la pianiste Guiomar Novaes, laquelle découvrit une perle sur chaque touche du piano qu'elle allait utiliser pour son récital.
  JPLG s'empara alors des nombres 52 et 36 des touches blanches et noires du piano, et s'intéressa aux édifices les utilisant, comme l'ancien château de Chanteheux, éclairé par 52 flambeaux et 36 lustres. Il découvrit aussi des châteaux et phares basés sur les nombres de l'année, 52 semaines et 365 jours, comme le phare de Gatteville qui a 365 marches et 52 fenêtres.

  Un rebond survint en 1995, à Santorin, où il découvrit que son phare, Φάρος, était traduit "orge perlé" sur la carte touristique de l'île.
  Ceci lui fit évoquer quelques feuilles du Cahier de Boscodon n° 4, qu'on lui avait passées à cause des nombres 52-36, donnant les mesures de la "quine des bâtisseurs romans", mesures dites calculées à partir du diamètre du grain d'orge, 0,2247 cm, et de la suite de Fibonacci. J'ai parlé notamment ici de cette fantaisie, où c'est en fait plutôt le diamètre du grain d'orge qui a été calculé d'après la suite de Fibonacci et l'empan imaginé à exactement 20 cm par le chanoine Jean Bétous.

  JPLG n'avait pas cherché à vérifier la validité des allégations du document, seules lui importaient les échos avec son obsession essentielle, la perle, qui l'avait mené à l'orge perlé, et au collier inspiré d'un clavier de piano, avec 52 perles blanches et 36 noires. J'imagine l'exaltation qu'il a ressentie devant cette coudée de 52,36 cm issue de l'orge perlé.

  C'est en 1996 qu'en jouant avec sa calculette il découvrit que
522 + 362 = 2704 + 1296 = 4000,
et la racine carrée de 4000 est 63,2455...,
à un poil près 63,25, renversement de 52 36.
  JPLG convia ses correspondants à l'aider à construire en forêt de Châteauroux un triangle rectangle de côtés 52 et 36 décimètres, et donc d'hypoténuse 63,25.

  En 1998, il confie que les jeux avec sa calculette l'ont amené à constater que
6325 5236 = 1089, et
10/89 = 0,11235...,
où il dit avoir reconnu les premiers nombres de la suite de Fibonacci, 1-1-2-3-5...
  J'imagine qu'il a pu enjoliver son rôle, sachant que la propriété de la fraction 10/89 de livrer l'infinité des nombres de Fibonacci divisés par les puissances de 10 est donnée dans le Livre Penguin des nombres, qu'il avait en sa possession.
  Quoi qu'il en soit, personne n'a indubitablement pu lui souffler que 0,11235 était précisément la moitié du diamètre du grain d'orge fantasmatique des initiés, 0,2247. La boucle était bouclée, grâce aux touches du piano et au nombre 1089, MILLE QUATRE-VINGT-NEUF en toutes lettres, dont il trouva l'anagramme QUEL VERTIGE FULMINANT.
note du 19/06: A propos de grain d'orge, j'ai commenté ici le fait que NEO (Nicolas d'Estienne d'Orves) ait nommé dans son roman Ce que l'on sait de Max Toppard le pape du Nouveau Roman "Graindorge", dont j'ai envisagé l'anagramme "Gen Rigardo".
  En fait, la plupart des noms du roman sont empruntés aux personnages ou acteurs du feuilleton Belphégor de 1965. Ceci va jusqu'à Toppard, le récitant du prologue du feuilleton étant Jean Topart, et jusqu'à Graindorge, personnage mineur.
  Hier 18 juin, NEO est venu parler se son roman dans Etonnez-moi Benoît. Un autre invité a évoqué Jean Topart, mais NEO n'a pas révélé qu'il était la source effective de Toppard.


Note du 22/06; Avoir écrit "Graindorge, personnage mineur" m'a fait me demander s'il était si mineur que ça, et regarder la série. C'est en fait un personnage qui n'apparaît qu'au tout début, aux Puces de Saint-Ouen. Après un survol des étalages, commenté par Jean Topart, la caméra se fixe sur André Bellegarde (Yves Rénier), disant à un ami: "L'avion supersonique, la fusée dans la lune, ça l'épatait pas, ce qui l'épatait, c'étaient les coïncidences."
  Un vieil homme se manifeste alors, Graindorge: "Madame votre mère avait raison." Pour Graindorge tout est lié, comme une île qui, si on enlève l'eau, est liée à la terre. Il emmène André chez lui, où il stocke des milliers d'articles de journaux dans des boîtes de conserve. Ce sont des fait fortéens, comme ces "empreintes de ventouses sur l'Everest". Pourquoi la Science ne s'en occupe-t-elle pas? Parce qu'ils sont invraisemblables. Qu'importe qu'ils soient invraisemblables s'ils sont vrais.
  André objecte que les fait cités soient dans des contrées lointaines, et Graindorge lui montre alors un article sur l'apparition d'un fantôme dans la galerie des Glaces de Versailles, le 3 août 1925.
  André passe devant l'immeuble de Graindorge peu après l'apparition de Belphégor au Louvre. On embarque un cercueil dans un corbillard, et André apprend qu'il est mort au moment exact où était tué le gardien Sabourel. "Une coïncidence", dit son interlocutrice, "Y a-t-il des coïncidences?", s'interroge André.
  "Gen Rigardo" a étudié les coïncidences dans les écrits des autres et les siens.



  J'ai pu partager avec JPLG que les 88 touches du piano en blanc et noir permettaient le jeu
BLANC = 32, NOIR = 56,
mais c'est plus tard que je me suis avisé que, sur un cadran de téléphone, les notes extrêmes du clavier, la et do, ont pour correspondances
LA = 52
DO = 36
(j'y fais allusion dans mon sonnet).

  Chaque fois que je reprends Le cachet de la poste, j'y trouve de nouvelles curiosités. Ainsi, trois lettres avant Un collier peut cacher un piano, sur les perles du piano de Guiomar Novaes, le courrier L'or dans le noir débute ainsi:
  Lorsque le la du Soleil couchant donne l'ut de la Nuit, l'or s'enfouit dans le nid du noir.
  Ce jeu avec le soleil me rappelle ceux de Ricardou, mais quelque chose m'échappe:
- sans doute, OR s'associe au NI de NOIR;
- de même, UT s'associe au NI de NUIT;
- mais quel rapport entre "la" et "soleil couchant"?
  Je remarque que les lettres LA NUIT sont contenues dans SOLEIL COUCHANT, y offrant un ECHO CLOS (une anagramme complète pourrait être l'écho clos à "nuit"), mais il n'était pas dans l'habitude de JPLG d'être à ce point dissimulateur.



  Quoi qu'il en soit, le son (Laut en allemand) du piano se niche entre les touches la et ut (l'autre nom de do).

  J'ai consacré les billets de janvier 2011 à JPLG. J'ai approfondi les fractions du type 10/89 ici.
  Un autre volume des courriers de JPLG est en projet.

  Ce  billet est le 342e de Quaternité, le (3+4)2e de l'année 2022 (14e pour les fâchés avec l'arithmétique).

  Puisque c'est la fête du sonnet, un autre, composé hier.
  Gef a aussi imaginé l’acrostiche inverse d’hémistiches, et voici ma première tentative, avec en sus un acrostiche d’initiales, ce qui est moins difficile qu'avec la première forme. L'idée de départ est probablement liée à la mention du pronom "iel" dans le précédent billet.
--
 
  Elle s’il lit l’« i-el » fait vriller sa prunelle,
  Lors est-on « il » ou « elle », une question subtile ?
  La fleur a son pistil, c’est un fait éternel,
  Et ta mine est virile, ainsi nul n’est une « il ».
 
  Sans une once de fiel, il dit très solennel :
  Il ne saurait être « elle », elle n’est jamais « il »,
  Le neutre est plus civil, ainsi nul n’est un « elle »,
  Lors est-on « il » ou « elle » ? Et ta mine est virile.
 
  Il ne saurait être « elle », lors est-on « il » ou « elle » ?
  Tout bien considéré,  il ne saurait être « elle »,
  Lors est-on « il » ou « elle » ? le neutre est plus civil.
 
  Il ne saurait être « elle » sans une once de fiel,
  Et ta mine est virile, la fleur a son pistil,
  Lors est-on « il » ou « elle » ? « elle »  s’il lit « i-el » !
--

  Et encore un dernier, c'est pas plus cher, un simple acrostiche d'hémistiches d'août 2020:


Voici ce que j’annonce autre part ou partout :
Un manchot et un fou cherchaient d’abscons messages.
Telle est donc la réponse à ceux qui se croient sages,
Aurait pépié l’oiseau : voyez par en-dessous.

On le sait sûrement, le problème du Tout,
C’est la question maso qui se pose à tout âge.
L’infirme le dément, qui sont ces personnages ?
Voici ce que j’annonce, un manchot et un fou.

Telle est donc la réponse, aurait pépié l’oiseau,
On le sait sûrement, c’est la question maso.
L’infirme le dément, voici ce que j’annonce.

Telle est donc la réponse, on le sait sûrement,
L’infirme le dément. Telle est donc la réponse,
L’infirme le dément. L’infirme le dément.

--
Inspiré par un haïku de Gef pour lequel j’ai toujours rugi mon admiration :

Cul-de-jatte ou fou ?
C'est un mensonge en tout cas :
Le dément l'infirme.

Aucun commentaire: