3.4.13

Ripperomanie


  Comme je l'ai souvent répété, l'événement essentiel à l'origine de mon intuition du 8 septembre 08 a probablement été la lectureEt le désir s'accroît le 31 août de Des jours et des nuits de Sinoué, dont Jung est un personnage. Les résonances avec les polars minoens de Halter m'amenèrent à d'intenses cogitations, et à l'éclosion au petit matin du 8 septembre de l'idée qu'un motif 4-1 partageait la vie de Jung autour du 4/4/44, la date qu'il donne dans Ma Vie... pour l'étrange échange de destins entre lui et le docteur Haemmerli, mort à sa place.
  Aussitôt levé je procédai aux vérifications et découvris avec stupeur que c'était exact. Les semaines, mois et années qui suivirent amenèrent de multiples échos, dessinant peu à peu un formidable enchevêtrement semblant échapper à toute logique.
  S'il serait présomptueux d'en déduire une prédestination de ma petite personne, il est peu à peu apparu que mes centres d'intérêt et obsessions divers se reliaient au réseau, ainsi le motif 4-1 m'était essentiel depuis plus de 20 ans.  Mon obsession plus récente pour les suites de Fibonacci trouva une immédiate application avec les valeurs des protagonistes de l'échange, Haemmerli/Jung = 84/52 = 21/13, deux nombres de Fibonacci.
  Je suis pataphysicien depuis 2004, et le 8 septembre Nativité de Jarry se trouve être le Jour de l'an du calendrier pataphysique, ce 8 septembre 08 ayant ouvert l'an 136 pataphysique, avec 136 = 84+52 (Haemmerli+Jung). Dans ce même calendrier pataphysique, le 31 août vulgaire correspond au 21e jour du 13e mois, le 21/13 (Haemmerli/Jung) !
  Pour donner une idée de ce qui m'était coutumier en 2008, je prévoyais de consacrer le 8 septembre un billet de mon blog Blogruz à un parc de Cambridge conçu par l'artiste David Phillips qui y avait magnifié le nombre d'or et la spirale, la gidouille des pataphysiciens. J'y observais que la mention David Phillips/artist correspondait au rapport doré 141/87 se simplifiant en 47/29, deux nombres de la suite de Lucas, se déduisant fort simplement de la suite de Fibonacci.
  J'ai bien publié ce billet le 8/9, malgré mon esprit désormais presque entièrement accaparé par ma découverte de la nuit. Je n'ai appris qu'en décembre le nom du docteur de Jung, et n'étais donc antérieurement pas en mesure de remarquer que 29 et 47 avaient les mêmes rangs dans la suite de Lucas que 13 et 21 dans celle de Fibonacci.

  Je n'avais pas non plus vu aussitôt le 31 août en tant que 21/13 pataphysique, ni pensé à un lien fameux entre le 31 août et le 8 septembre, qui sont les dates des deux premiers crimes de Jack l'Eventreur selon la série canonique généralement reconnue, suivis du double meurtre du 29 septembre 1888, puis du dernier le 9 novembre.
  Puis Jack ne s'est plus manifesté, et le mystère sur son identité demeure aujourd'hui, malgré des centaines d'études sur la question. La fiction s'est aussi emparée du personnage, avec des centaines encore d'intrigues plus ou moins calquées sur la réalité, et des milliers indirectement inspirées par ce tueur insaisissable devenu pour certains un héros mythique.
  Le 4 février dernier, un hasard m'a fait découvrir une mini-série diffusée en février 2009 sur ITV, Whitechapel, et c'est l'histoire d'un imitateur qui entreprend de rééditer 120 ans plus tard les exploits de Jack, aux lieux et aux dates originels. Un inspecteur découvre ainsi les similitudes d'un meurtre commis le 31 août 2008 avec celui de 1888, ce qui l'amène à tenter de prévenir le meurtre suivant le 8 septembre.
  Ce sera un échec, et le nouveau Jack réussira encore son coup le 29 septembre, mais la police l'empêchera de commettre le 5e crime du 9 novembre (la Saint-Théodore, comme Theodor Haemmerli). Il y a donc ici un motif 4+1, souligné par le fait que l'assassin et les scénaristes ont choisi ici une option légèrement différente de la liste canonique : Jack n'aurait tué que Catherine Eddowes le 29 septembre, et serait en outre l'assassin de Martha Trabam le 7 août.

  Il est déjà fabuleux d'avoir retrouvé ces dates du 31 août et du 8 septembre pour une reprise des crimes de Jack en 2008, d'autant que l'heure de la mort d'Alice Graves dans la série TV, peu avant l'aube, est très proche de celle de mon intuition, mais l'affaire de Jack l'Eventreur m'évoque de multiples échos, plus ou moins directement liés au cas Jung.
  J'ai aussitôt pensé à un autre motif 4+1 apparu peu après ma découverte du 8/9/8. Elle m'avait aussitôt fait penser au roman Et le 8e jour... se passant pendant la Semaine sainte 1944, avec un chapitre dévolu au 4/4; j'avais découvert en juillet 08 un autre texte couvrant exactement une Semaine sainte, qui m'avait induit à discerner une nouvelle catégorie parmi tous les textes contenant des dates pascales, intentionnelles ou non.
  Je n'y avais pas pensé jusque là, car je ne connaissais que deux textes de ce type, découverts en 1997, et voici qu'un hasard m'amena un 4e polar couvrant exactement une Semaine sainte, Les 4 coins de la nuit, le 30 septembre 2008. Mon obsession quintessentielle me fit rêver d'un 5e texte, et je le découvris par un miraculeux hasard quelques jours plus tard, le 10 octobre.
  Il s'agissait d'une novelette de Boris Akounine, dont je n'avais jamais rien lu, Le décorateur, imaginant que Jack l'Eventreur ait été russe, et que l'arrêt de la série londonienne ait été dû au retour de Jack à Moscou. Akounine a choisi une autre variante de la liste canonique, faisant débuter les méfaits de Jack par l'agression d'Emma Smith aux premières heures du 3 avril 1888, ce qui conduit Jack à reprendre sa boucherie le 3 avril 1889 à Moscou, soit le lundi de la Semaine sainte du calendrier julien.
  Si Jack ne se limite pas à 5 victimes dans sa série moscovite, Le décorateur fait partie du 5e volume des enquêtes de Fandorine, le premier héros d'Akounine.

  Deux ans après Et le 8e jour... (1964), la signature Ellery Queen apparaît pour A study in terror novélisation due à Paul Fairman d'un film de 1965, où Jack est démasqué par Sherlock Holmes. Il est cependant supposé, notamment ici, que les plus du roman, où intervient le détective Ellery qui donne une autre solution que celle du film, soient de la plume des "vrais" Queen. Je vois assez mal Dannay y avoir participé, mais Lee, pourquoi pas ?
  Si c'est le cas, il est amusant d'y trouver une citation de L'adversaire, de Dannay-Sturgeon en 1963 (qui était dédié à Lee) :
These are the trodden, but not the downtrodden. These are the lowly, but never the low.
  Ceci vient d'une lettre de Y (chapitre 4), alias YHWH, Dieu, alias JH Walt, ce qui m'avait de prime abord semblé être une possible raison pour laquelle Dannay avait fait appel à Theo(dore) Sturgeon pour la finalisation de son synopsis. Dans A study in terror, cette citation vient juste après le premier chapitre de l'enquête relatée par JH Watson, The surgeon's kit (La trousse du chirurgien).

  Avant d'utiliser sa connaissance des îles grecques, Paul Halter est devenu le maître français du mystère en chambre close avec ses enquêtes du londonien docteur Twist, où Jack l'Eventreur est souvent évoqué. Halter a cependant délaissé son héros fétiche dès son second roman publié, et a profité de l'année 1988, centenaire de l'affaire, pour en proposer une vision originale avec Le brouillard rouge.
  C'est la liste canonique des 5 crimes qui y est finalement retenue, mais les autres victimes éventuelles y sont habilement utilisées. Je reviendrai dans le prochain billet sur ces premiers romans de Halter.

  On pouvait s'attendre à ce que des auteurs aient exploité plus directement le centenaire en 1988, et l'imposant dossier d'Alibis m'apprend qu'il y a eu au moins un roman d'Albert Borowitz en 1986, et un autre de Frederic Lindsay en 1987, Jill Rips, où il s'agit d'une éventreuse qui s'en prend à des hommes; il y a eu une adaptation au ciné...
  Une autre série d'éventrations du centenaire avec Yours Truly, From Hell, de Terence Smith (1987, tous ces auteurs semblent avoir devancé l'appel, sans doute en espérant coiffer la concurrence au poteau).

  Je connaissais Un rire dans la nuit, de Thomas Dresden (1999), où un imitateur réitère les crimes de Jack en 1994, soit 106 ans plus tard. C'est encore la série canonique qui est privilégiée, avec de louables efforts du tueur pour trouver des victimes aux noms aussi proches que possible de celles de 1888. De même que dans Whitechapel, la cinquième et dernière victime est sauvée in extremis.
  La période de 106 ans avait attiré mon attention car il s'agit de la période rosicrucienne, correspondant originellement à la prétendue vie du fondateur de l'ordre, de 1378 à 1484 (13 et 14 fois 106). J'avais noté quelques petits détails pouvant appuyer une analyse ésotérique, sans plus, et puis voici Whitechapel 120 ans après 1888, et 120 ans est une autre période rosicrucienne, celle séparant la mort de Rosencreutz de la découverte de son tombeau (Post CXX annos patebo).
  Réfléchir à ceci m'a fait me rappeler d'une coïncidence survenue lors de l'écriture en 2006 de ma nouvelle L'enchanté réseau,Au coeur doré de la couverture, Bécassine et la tour Magadala sous l'oeil goguenard de Jacques Bergier ? où j'explorais l'affaire de Rennes-le-Château selon une perspective rosicrucienne. Comme 106 ans c'est un peu long, j'avais choisi la moitié, et décidé que l'abbé Saunière découvrirait son tombeau rosicrucien le jour de ses 53 ans, le 16 avril 1908 (soit le Jeudi saint, privilégié dans l'ordre, et 1908 = 18 fois 106).
  Mon Saunière était donc né le 16 avril 1855, et j'avais respecté ses 33 ans à son arrivée à RLC, pour laquelle j'avais choisi une date significative du mythe castelrennais, soit le 17 janvier 1888, que je devais découvrir ensuite être l'exacte section d'or des 19358 jours de l'abbé au 16 avril 1908. Je n'ai pas du tout pensé alors que 1888 était l'année où avait sévi Jack.
  Faute d'Annie Chapman pour victime du 8 septembre, le tueur de Un rire dans la nuit a trouvé une Anne Chapman, soit un nom doré de valeurs 34/56 identiques à celles du couple Carl-Moira rencontré dans La spirale d'or de Sturgeon.

  J'ai repéré il y a plus de 10 ans un texte exceptionnel de l'oulipien et pataphysicien Paul Braffort, lequel a remarqué qu'en 1979 les 21 membres de l'OuLiPo correspondaient à un nombre de Fibonacci, ce qui lui a donné l'idée d'un ensemble de poèmes reliés entre eux par le théorème de Zeckendorf, selon lequel tout entier peut se décomposer en somme de nombres de Fibonacci tous différents.
  L'ordre alphabétique veut que le poème 18, Roman amor, soit celui dédié à Jean Queval, et la contrainte qu'il doive contenir des allusions aux poèmes 5 et 13, or
JEAN = 30 = 6 x 5
QUEVAL = 78 = 6 x 13
ROMANAMOR = 108 = 6 x 18
  Par ailleurs, indépendamment de Braffort, j'avais été amené au palindrome ROMANAMOR par mes études lupiniennes, et l'affaire Lovendale que je reliais au mythe Rose-Croix.
  D'autre part, bien avant cela, j'avais été amené à voir un rapport 5/13 chez Rabelais, à partir des 108 marches de l'escalier de la Dive, dans le Cinquième Livre, 108 degrés tétradiques précisément répartis en 78 et 30.
  Tout ceci offre tant d'échos que je ne peux que renvoyer aux pages citées, le point nouveau étant que ce Roman amor de Braffort est centré sur Jack l'Eventreur.
  Un écho récent est que l'addition 5+13 = 18 avait été repérée par Perec pour ses 3 adresses principales parisiennes. Perec est le dédicataire du poème 16 de Braffort, S coeur latin (pourquoi pas Latin ital ?)
  Un écho encore plus récent (billet précédent) est que 5-13-18 est ce que Jean-Claude Perez appelle une résonance FFL (Fibo-Fibo-Lucas), dont il trouve des occurrences élevées dans l'ADN.
  Il était beaucoup question de Sturgeon dans les deux derniers billets, et les 3 cousins victimes de JHW dans L'Adversaire sont Robert, Emily et Myra York. Initiales des prénoms REM (18-5-13), que je suis tenté de compléter en REMY avec le nom de famille.
  La seule occurrence dans Roman amor d'une succession des lettres EMR (5-13-18) dans le désordre est à sa fin :
Tel un roman de Mérimée,
mais rimé !
et je pourrais me sentir concerné par ce méri-rimé.

  Je suis encore frappé par le poème suivant, le 19, Quatre et un quatrains sur le but de la langue, qui comme son titre l'indique se compose de 5 quatrains s'achevant sur des homophonies de 5 célèbres linguistes, Saussure, Jakobson, Hjemslev, Martinet, Chomsky.
  Je suis attentif à tout ce qui peut réunir mes deux principales obsessions numériques, la quaternité-quintessence (le motif 4-1) et les suites additives, et ce cas est remarquable car il fait exception à la règle de composition des autres poèmes, respectant la parité pour les citations. Il est patent que 5 ne peut être pair, et ici les citations obéissent au schéma 1-5-13-5-13, ce qui peut correspondre à une quintessence du poème précédent, dont les 4 strophes correspondent au schéma 5-13-5-13.
  Je suis en outre éberlué par 5 fautes dans ce poème, Lohnie-Johson-vômis-célant-soupple (Lonnie-Johnson-vomis-celant-souple), alors que je n'en ai repéré que 6 autres dans les autres poèmes (essentiellement des  fautes d'accent). Braffort donne sur son site les scans de la publication originelle dans la Bibliothèque Oulipienne n° 9 (le reprint chez Ramsay, volume 1, est identique), où j'imagine qu'il puisse s'agir de coquilles, leur accumulation dans les deux dernières strophes de ce poème 19 pouvant s'expliquer par une absence de relecture.
  Je remarque que dans ces seules deux dernières strophes le nom du linguiste est aussi hypographié à la rime.

  Lorsque j'ai cité le pataphysicien Thieri Foulc dans un billet récent, j'ai cherché des références sur le net, mais ai trouvé peu de choses dont cet ouvrage paru le 10 septembre 08, en hommage au 120e anniversaire de l'apparition du mot "pataphysique", en 1888, et au 60e anniversaire de la création du Collège, en 1948.
  Jarry a en effet rejoint le lycée de Rennes à l'automne 1888, en pleine affaire Jack, et il y a remanié les pochades des potaches sur le professeur Hébert pour en faire Ubu roi .
  J'ai proposé récemment un article à la revue Viridis Candela, où je remarque que la geste ubuesque forme un motif 4-1 :
  Il n'est en fait pas sûr que le terme "pataphysique" ait été trouvé par Jarry, voir cette page pour plus de précisions.

  L'assassinat d'Alice Graves le 8 septembre 2008 dans Whitechapel m'a rappelé une récente découverte. C'est ce même 8 septembre 2008 que Kim Greylek prend ses fonctions de procureur adjoint dans la saison 10 de New York unité spéciale. Les actions des épisodes y sont en phase avec leurs dates de première diffusion, ainsi l'action du premier épisode de la saison, diffusé le 23 septembre 2008, débute le 8.
  J'y étais arrivé à partir de l'examen d'une liste d'actrices, où j'avais remarqué
Michaela McManus = 52/84
soit les nombres de Jung/Haemmerli.
  Je ne la connaissais pas, et sa fiche m'apprit que son rôle essentiel était Kim Greylek dans la saison 10 de New York unité spéciale. Il est à noter qu'elle n'a pas été jusqu'au bout des 22 épisodes de la saison, où elle a été remplacée à partir de l'épisode 15 par l'A.D.A. Alexandra Cabot (Stephanie March). 14-8 correspond au découpage doré de 22.
  L'épisode débutant le 8 septembre présente aussi un schéma quintessentiel. Kim Greylek entend faire condamner un violeur dont 4 victimes ont été identifiées, mais elles sont trop terrifiées pour témoigner. Une autre chance se présente lorsque les enquêteurs découvrent que le violeur avait épousé une femme qu'il avait violée, et mise enceinte.

  Roman amor m'incite à présenter ce montage de Jean Daviot :
  Les deux R accolés me rappellent le monogramme de Raymond Roussel, or une nouvelle très étrange, Sagittaire, d'un certain Ray Russell (!), clôt Le livre rouge de Jack l'Eventreur, de Stéphane Bourgoin.
  Elle se passe en 1919 à Paris, et on y apprend que Jack n'est qu'un des multiples avatars d'une créature maléfique qui a jadis été Gilles de Laval (soit Gilles de Rais), et qui vit alors à Paris sous les noms de Sellig et Laval, acteur au Théâtre du Grand-Guignol, rue Chaptal.
  Or l'exégète par excellence de "Ray" Roussel est pour moi Philippe Kerbellec, qui a habité jusqu'à 24 ans rue de Calais, à quelques pas de ce théâtre démoli en 1962.

  A propos du centenaire de Jack, il y a eu une mini-série anglo-américaine diffusée pour la première fois le 21 octobre 1988, avec pour acteur principal Michael Caine dans le rôle phare de Fred Abberline, le responsable de l'enquête en 1888 (dont l'arrière-petit-fils Jack est l'enquêteur de Un rire dans la nuit, 106 ans plus tard).
  Une curiosité est que Barry Foster fut d'abord pressenti pour le rôle, et l'interpréta au début du tournage, mais les producteurs américains exigèrent une star plus connue. Or la situation inverse s'était présentée en 1972, avec le film Frenzy où Hitchcock avait demandé à Michael Caine d'interpréter le rôle d'un tueur en série (comparé à Jack), mais Caine refusa et le rôle revint à Foster.
  Michael Caine a un nom doré, comme Michaela McManus, et je remarque que toutes les dates des crimes canoniques de Jack sont significatives. Après les 31 août et 8 septembre alias 21/13 et 1/1 pataphysiques, il y a eu la Saint-Michel pour le double meurtre du 29 septembre, et le 9 novembre Saint-Théodore.
  J'observais ici que San Michele = 34/55 est un rapport idéal fibonaccien, mais une année bissextile comme 1888 le 29/9 est le 273e jour de l'année, et 273 = 21x13.

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