28.4.12

la possibilité d'une hylé bis

à Corentin, un an

La relecture de mon billet du 9 novembre 10 la possibilité d'une hylé m'a ouvert les yeux sur une formidable coïncidence avec un conte du Mont Analogue, rapporté par Arthur Beaver et traduit par Ivan Lapse, Histoire des Hommes-creux et de la Rose-amère.
On trouve le conte en ligne, notamment ici avec d'autres textes de Daumal. Je me refuse à en donner un résumé qui pourrait être trompeur, mais voici le passage qui présente la famille au coeur de l'histoire :
Au village des Cent-maisons vivait le vieux prêtre-magicien Kissé et sa femme Hulé-Hulé. Ils avaient deux fils, deux jumeaux que rien ne distinguait, qui s’appelaient Mo et Ho. La mère elle-même les confondait. Pour les reconnaître, au jour de l’imposition des noms, on avait mis à Mo un collier portant une petite croix, à Ho un collier portant un petit anneau.
Le vieux Kissé avait un grand souci silencieux. Selon la coutume, son fils aîné devait lui succéder. Mais qui était son fils aîné ? Avait-il même un fils aîné ?
Le conte a été publié à part en 1943, et un commentateur en a proposé des analyses que Daumal a reconnues exactes sur certains points. Pour ces noms, le prêtre Kissé serait celui "qui sait", les jumeaux auraient à voir avec Om et Ho en sanskrit, et ils seraient des "élus", renversement du nom de leur mère.
Daumal n'a pas livré ses réelles intentions, mais il me semble que le commentateur s'est au moins fourvoyé sur le dernier point, car hulé est une autre écriture de hylé, du grec ὕλη, "matière", concept philosophique désignant essentiellement la matière première, opposée à la forme (la lettre en cause est nommée aussi bien ypsilon que upsilon).
Bien qu'étant quasi ignare en philosophie, j'avais la vague idée qu'il y avait un rapport avec le logos, présent dans Le Mont Analogue avec le nom du Père Sogol, et voici ce que j'ai trouvé ici :
Le monde tout entier résulte, selon les Stoïciens, de l'union de la substance ou de la matière (hylé) avec la force ou raison génératrice (logos spermatikos) qui s'appelle aussi la nature (physis).
Mo et Ho pourraient être liés au jeu maha aham (grand JE) vu dans un billet précédent. Le latin homo, "homme", n'est évidemment pas à négliger, d'autant qu'à la fin du conte les deux jumeaux se sont fondus en un seul être:
Avec au cou le cercle et la croix, il vient près de Hulé-Hulé : « Mère, tu n’auras plus de peine à nous reconnaître, Mo et Ho sont dans le même corps, je suis ton seul fils Moho. »
Ceci peut évoquer la fin de L'insolite aventure de Marina Sloty, où Marina et Marie-Catherine se sont fondues en Marina Catherina...

Modeste hébraïsant, je connais le mot כִּסֵּא, souvent transcrit kissé, qui signifie "trône", et qui est le plus souvent employé dans l'expression « kissé hakavod » (36000 résultats Google), "trône de gloire", "trône divin"; c'est une des deux choses préexistant à la création du monde, avec la Tora, selon la mystique juive (ou du moins certains courants d'icelle).
Je n'avais plus conscience que la possibilité d'une hylé faisait intervenir aussi ce mot kissé, pour la chaise d'Elie, kissé shel Eliahou, la chaise double utilisée à la synagogue lors de la circoncision rituelle. J'avais découvert ceci à peu près au même moment où j'apprenais que la montagne Cadair Idris, "Chaise d'Idris", géant de la mythologie galloise, pouvait se lire "Chaise d'Enoch", Idris étant le nom arabe du patriarche Enoch.
Ceci faisait coïncidence avec mon parallèle entre Jung/Haemmerli et Elie/Enoch (via les équivalences numériques 52/84), et avec ma récente découverte que les prénoms de Jung et de Haemmerli, Carl/Charles et Theodor/Théodore, étaient fêtés les 4 et 9 novembre.
Par ailleurs ce 9 novembre 2010 était la date d'une expérience au CERN qui avait conduit quelques physiciens à lancer un cri d'alarme : elle pourrait provoquer une réaction en chaîne qui transformerait notre planète en matière étrange, strange matter.
C'est cette concomitance qui m'avait conduit à étudier le parallèle avec l'île Strongylé, "ronde", lue strong hylé, "matière forte", avec l'idée non formulée explicitement du renversement de hylé en Elie. Les échos avec le conte de Daumal sont effarants, sans préjuger de ses intentions :
- Je rapprochais matter/matière de mater/mère, ce qui m'avait conduit à intituler le billet suivant son of matter; une autre curiosité était que dans le dictionnaire Strong (de grec biblique) le mot ὕλη suit immédiatement υιος, "fils". Daumal a donc imaginé une Matière-Matière mère de jumeaux.
- Alors que j'avais été amené aux mots kissé et hylé comme je l'ai indiqué, j'ai été ébahi de pouvoir les relier par un autre type de renversement. L'hébreu kissé (כסא) devient par la transformation atbash luhot (לחת), formé des lettres de valeurs 30-8-400 correspondant en grec aux lettres ληυ, permutation de υλη, hylé. J'avais été comblé de trouver un semblable jeu entre deux contraires/complémentaires, blanc/noir ou plutôt leurs équivalents héraldiques argent/sable, bien que les mots correspondants n'aient pas ces acceptions de couleurs en hébreu, et je ne sais comment décrire mon état en découvrant le jeu kissé-hylé, envisagé hardiment entre l'hébreu et le grec, "matérialisé" dans un couple mari-femme.

Je n'imagine pas que Daumal ait pu penser à quelque chose de ce type en baptisant son couple, bien que mon obsession de l'atbash me semble parfaitement légitime : si on tient à trouver des sens cachés dans la Bible, quoi de plus naturel que de s'intéresser à un code dont l'utilisation y est avérée ? et de prêter une attention particulière aux rares combinaisons faisant sens ?
Mélanger gématries grecques et hébraïques est évidemment très discutable, mais ceci est courant chez les chercheurs chrétiens, pour lesquels ce n'est pas un hasard si la Parole de Dieu a été transmise dans deux langues utilisant un même type d'alphabet numéral. Ainsi le titre du livre 373 fait-il référence à la valeur du grec logos, et cette "preuve inscrite dans la PIERRE" est supposée démontrer que le LOGOS divin a "signé" le premier verset de la Genèse, de valeur 37 x 73.
Quid du PIERRE SOGOL du Mont Analogue ? Le mot hébreu pour "pierre" réalise une élision du même type que celle envisagée pour 373, ABN étant souvent vu comme une contraction de AB-BN, "père-fils".

Le mot luhot désigne les "tables" de la Loi, les tables de PIERRE que Moïse a reçues à deux reprises de Dieu au sommet de l'Horeb, ce qui peut être évocateur dans ce conte où Kissé entend départager ses fils en les envoyant chercher la Rose-amère au plus haut des montagnes.
Le successeur de Moïse/Moshe est Osée/Hoshea rebaptisé par Moïse Josué/Jehoshua, ce qui sera aussi le nom de Jésus. Moshe et Hoshea, troublant écho à Mo et Ho, mais il y a tellement de possibilités quand on essaie de creuser la question.

Creuser est le mot qui convient pour la novelette de AC Doyle Le jour où la terre hurla, que Daumal aurait pu lire en 1938. Le créateur de Sherlock Holmes y imagine que la Terre est un être vivant, dont le corps pourrait être atteint en perçant la croûte terrestre, défi à la mesure du professeur Challenger. La curiosité est que la discontinuité entre la croûte et le manteau supérieur est appelée Moho, non dans la novelette mais le terme est connu depuis sa découverte en 1909 par Andrija Mohorovičić (à noter le prénom venant du grec aner, en latin homo).

On peut encore penser à des tas de choses, à me et he en anglais, qui réunis ressemblent au latin mihi, "à moi", à ho ôn le nom correspondant au tétragramme YHWH dans la Bible grecque, qui signifie "il est", répondant à la question de Moïse "Quel est son nom ?" (Ex 3,13); Kissé-Hylé, Qui c'est ? Il est !
A propos de tétragramme, Laurent m'a signalé un passage intéressant de La Grande Beuverie :
- Examinez bien, disait une vieille, la première phrase que le Maître a pronnoncée : "fichez-moi la paix".
Quatre mots : c'est le tétragramme cabbalistique, le sacré quaternaire du Bouddha-gourou, que les Grecs prononçaient Puthagoras.
Suit une analyse mot à mot de la formule triviale qui émerveille les auditeurs. Au moins ce passage montre-t-il que Daumal jouait déjà en 1938 avec l'équivalence upsilon-ypsilon, et qu'il avait au moins quelques vagues notions de cabbale hébraïque. Peut-être est-il utile de savoir que sa femme Véra était d'origine juive, ce qui a forcé le couple à une grande discrétion pendant l'Occupation.

Curiosité, un des trois sites donnant le paragraphe ci-dessus le publie sous la signature K-ssé par un casseur (la lettre omise correspond précisément à la voyelle non écrite du mot hébreu kissé, KSA).

Dans la possibilité d'une hylé, je remarquais que, bien que les exemples atbash significatifs soient rarissimes en hébreu, plusieurs cas importants étaient liés à la Chaise d'Elie. Je n'avais pas été jusqu'au bout de cette idée, et voici quelques approfondissements.
Voici l'inscription traditionnelle qui y figure, translittérée ZH KSA SL ALYHW ZKWR LTWB, "Voici la chaise d'Elie de mémoire bénie".
- ZH a pour atbash OÇ, 'ets, "arbre", un mot important, d'abord avec l'arbre de vie au centre du jardin d'Eden.
- KSA a pour atbash LHT, les Tables donc, le témoignage de l'alliance divine dans la mystique juive. Selon un commentaire rabbinique, ces Tables auraient été jumelles, sans qu'aucun détail les différencie, preuve de leur origine divine.
- SL a pour atbash BK, bekha, "avec toi": ce mot, qui sonne comme le choc du marteau sur l'enclume, ponctue à 10 reprises les imprécations de YHWH contre Babel, "marteau" dont YHWH s'est servi pour marteler nations et individus, versets 20-23 de Jérémie 51 où il est certain que l'atbash est utilisé aux versets 1 et 41.
- ALYHW se répartit en AL, "Dieu", atbash TK, "oppression", et YHW, atbash MÇP dont l'anagramme MPÇ est précisément le "marteau" de l'oracle de Jérémie.
- Le dernier mot TWB, "bon", a pour atbash NPS, "âme", correspondance qui est la seule citée sur cette page, après l'exposé du procédé.

Il me semble exceptionnel, sinon unique, que les 3 premiers mots aient des correspondances atbash directes dans la Bible. Ma curiosité m'a poussé à additionner les valeurs de ces formes atbash, soit 160+438+22 = 620, précisément la valeur de l'atbash de Babel, SSK, donné à deux reprises dans le livre de Jérémie.
Ma fascination après la découverte des châteaux de Wewel et Sisak m'a fait proposer cette construction sur un Sceau de Salomon. En préparant ce billet, une recherche d'images sur le kissé shel Eliahou m'a fait remarquer un montage 11:11 qui m'a intrigué, car mon intérêt pour hylé était lié au nombre 1111. L'image m'a conduit à un blog d'une Juive australienne qui avait consacré une page au 11 dans la tradition juive.
L'avatar d'un commentateur du blog m'a retenu, il se translittère OM AHD BLB AHD, "un peuple UN au coeur UN". La curiosité est que le "au coeur", BLB, au coeur de ce sceau de Salomon est l'anagramme de BBL, Babel.

J'ai été fasciné par l'atbash dès mon premier contact avec l'hébreu biblique.
Lorsque j'ai fait plus tard ce qui m'a semblé une découverte essentielle, l'égalité des 620 lettres du Décalogue, celles supposées inscrites sur les Tables, avec les 620 lettres des paroles divines lors de la Création, j'ai cherché une possible relation avec un autre 620, la valeur de SSK atbash de BBL.
Parmi diverses supputations il y a eu ceci :
- la valeur de Jacob, le père des 12 tribus, est 182;
- la valeur de ses 4 femmes est 438, comme les Tables, luhot;
- 182 +438 = 620;
- cette quaternité 1-4 est soulignée par l'autre forme atbash chez Jérémie, LB QMY = 182 comme Jacob, pour KSDYM, la Chaldée, autre nom de Babel.

Je m'en tiens là, tant l'écho avec le 620 des formes atbash des 3 premiers mots de la chaise d'Elie (également 182+438) est dérangeant, si dérangeant que le confort intellectuel commanderait de considérer l'essentiel de l'affaire comme une série de hasards, mais tout ce qui est apparenté à la synchronicité est généralement tout aussi dérangeant, dès qu'on prend la peine d'y réfléchir.
Je me permets d'insister sur le fait que les Tables sont appelées dans la Bible le Témoignage, car elles étaient supposées être la preuve matérielle, hylétique avancerais-je prudemment, du contact d'Israël avec Dieu, avec le Logos, avec le Kissé Hakavod.

Il y a encore quelques bricoles que je n'ai pas réussi à caser jusqu'ici, ainsi, à propos de ce mot Kissé, "trône" qui peut être plus modestement celui d'Elie, le patriarche Enoch est devenu dans l'ésotérisme juif l'ange le plus proche du trône divin, et ce serait peut-être pour cette raison qu'il aurait reçu le nom de Metatron.
Enoch, hanokh plutôt, signifie "initié", et, rapport à Kissé lu "qui sait" à côté de Hulé lu "élu" (ou Hylé lu "Elie"), il est amusant que le renversement de la forme Enoch puisse faire entendre "connaît".

Mo et Ho, qu'on ne pouvait différencier que par la croix ou l'anneau de leurs colliers, sont donc devenus un seul être, Moho, porteur des deux colliers. L'anneau ou cercle est un symbole de totalité, la croix un symbole du centre, leur réunion forme le plus simple mandala, sous une forme récurrente dans une série d'aquarelles attribuées à Jung, présentées lors de la récente exposition autour du Livre Rouge.

Le jeu atbash KSA-LHT, "trône-tables", diffère d'une lettre du jeu KSP-LHW, soit "argent" KSP et l'anagramme de "sable" HWL. Renversé, ce substantif qui est aussi l'adjectif "profane" devient LWH, "table" au singulier.

Je remarque que le blog Pas un bruit a mis en ligne le 25 janvier dernier Histoire des Hommes-creux et de la Rose-amère, soit le mois où était mis en vente le document Daumal (pour la première fois d'après de nouveaux renseignements).
Ce 8 avril, dimanche de Pâques, le blog Itinéraire... signalé plus haut a publié une méditation à partir d'une formule de Daumal, Je sais tout, mais je n’y comprends rien.

J'avais publié à dessein la possibilité d'une hylé le 9 novembre 2010, la saint Théodore, sans bien sûr aucun souvenir de l'histoire de Kissé et Hulé-Hulé contée, entre autres, à Théodore et Karl.
Je me suis avisé il y a quelque temps que Blogger avait créé en juillet 2010 un volet Statistiques pour chaque blog hébergé. Je m'étais refusé à intégrer un quelconque compteur sur mes sites ou blogs, mais je confesse regarder assez fréquemment ces statistiques, surtout depuis une extrême bizarrerie survenue le 9 novembre 2011, mais que je n'ai remarquée que le 14, si bien que je n'ai pu avoir les détails qui auraient été disponibles le jour même.
Il y a donc eu ce jour un pic significatif de 1142 consultations, alors que la moyenne journalière sur Quaternité était alors plutôt inférieure à 50 : Je n'ai aucune idée de la raison de ce pic, que j'ai d'abord attribué à un dysfonctionnement, mais les statistiques de la semaine montraient que la page la plus consultée avait été la possibilité d'une hylé, publiée exactement un an plus tôt, ce qui l'avait faite passer en 2e position, derrière signé AL RC. La tendance s'est confirmée les jours et semaines suivants, au point que j'ai prévu le proche passage en tête de Hylé, mais ALRC a repris des couleurs, et les deux pages restent aujourd'hui à une centaine de voix d'écart (environ 800 et 900).
Avant novembre 11 la moyenne de consultations mensuelle était de l'ordre de 1500, elle est depuis de l'ordre de 2000.
J'avais aussi regardé ce qui se passait sur Blogruz, et il y avait aussi quelque chose de très curieux, un pic remarquable de 44 vues le 11/11/11 à 11h du soir :
A propos de Blogruz, le billet précédent m'a amené à chercher où j'avais parlé de la nouvelle de Narcejac où il est question du nombre d'or, et c'était dans le billet 21:13 de mai 2009.
J'avais oublié, en m'ébahissant de rencontrer le rapport 21/13 privilégié dans le document Daumal mis sur le marché au moment même où j'envisageais Nathaniel/Daumal = 21/13, que le 2 mai 09 j'avais rencontré ce panneau 21:13 au cours d'une balade où le rapport 21/13 était spécialement au coeur de mes réflexions.
Ceci était directement associé au roman de KW Jeter Le marteau de verre (marteau !), que je n'ai jamais pu finir, et le reprenant j'y vois que le premier personnage nommé est Norah Endryx = 56-90, un nom doré (équivalent à Françoise Biver = 90-56 vu dans La mode Daumal, auteur de Ça matérialise si je ne m'abuse, tandis que c'est Arthur Beaver = 86-53 qui transmet l'histoire de Kissé et Hulé-Hulé).
Sur la page précitée à propos de l'atbash, le procédé décrit ensuite est l'anagramme, et l'exemple donné est celui de nora, "terrible" (qui me rappelle Bhima), dont le renversement est aron, "arche" (l'Arche contenant les Tables).

J'avais eu envie de remarquer que le découpage doré de 139 en 86-53 m'était devenu significatif au cours de l'année pataphysique 139, et je ne m'en abstiens plus.
Car la date de publication de ce billet, le 28 avril, est surtout choisie par sa correspondance avec le 9 Palotin, ou 9/9, en écho à la Saint-Théodore le 9/IXbre vulgaire.

PS : une recherche "כסא" "לחת" אתבש (hébreu KSA LHT atbash) m'a conduit à ce court paragraphe extrait d'un traité cabbalistique. Je ne comprends pas grand-chose à l'hébreu post-biblique, mais il y est question du jeu atbash KSA LHT entre trône et Tables lié à l'égalité gématrique KSA = ANKY (= 81 = 9x9, écho à la Saint Théodore !); le "trône" vaut le "JE" divin anokhi ouvrant la première parole, logos, du Décalogue, le premier mot gravé sur les Tables.
J'ai relaté ici une formidable coïncidence liée à ma découverte le 10 août 2008 que ce premier mot du Décalogue était en araméen ANA, un mot qui m'était devenu au cours des mois précédents synonyme de synchronicité.
Je suis honteux de n'avoir pas alors pensé au Mont Analogue, d'autant qu'une part de ces coïncidences touchait au monde souterrain, avec notamment les Ana, la Race à venir du roman de Bulwer-Lytton que Daumal a probablement lu.

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