13.2.10

4 avril - 17 janvier

Rohmer est mort le 11 janvier dernier, occasion pour moi de découvrir qu'il n'était pas né le 4 avril 1920 comme on le voyait le plus souvent, soit un dimanche de Pâques, mais le 21 mars, 14 jours plus tôt.
Pourquoi croyait-on qu'il était né le 4 avril ? Il me semble queil n'a pas passé l'hiver c'est lui qui a accrédité cette date, notamment en soulignant la sortie de son film Conte de printemps le jour de son 70e anniversaire, le 4 avril 1990. Ce ne peut guère être par coquetterie qu'on se rajeunisse de 2 semaines, aussi la date symbolique de Pâques constitue-t-elle un semblant de motif, en accord avec mes inquiétudes développées ici.
J'ai vérifié sur Wikipédia, référence du web, qui indique désormais qu'il est né le 21 mars à Tulle et non comme jadis le 4 avril à Nancy, et ai eu la curiosité de consulter les fichiers annexes discussion et historique, ce qui m'a permis d'apprendre que la bonne date était déjà présente avant la mort de Rohmer.
Elle est apparue pour la première fois sur Wikipédia le 31 août 2008, soit le jour de ma lecture de Des jours et des nuits, le roman de Sinoué qui allait me conduire à ma découverte sur le 4/4/44 chez Jung 8 jours plus tard, d'abord relatée ici, avant la création de Quaternité. J'ai eu l'occasion de revenir sur ces dates du 8 septembre et du 31 août, qui sont aussi des dates particulières du calendrier pataphysique, le 1er Absolu, ou Nativité de Jarry, et le 21e jour du 13e mois qui me séduit pour les raisons développées ici.

Cette mise à jour sur la naissance de Rohmer était prévue sur mon autre blog, où j'avais choisi de ne pas y consacrer un billet complet. Je comptais le mentionner en épilogue à un approfondissement sur la curiosité qui m'avait fait placer dans ma nouvelle L'enchanté réseau l'arrivée de mon personnage calqué sur Bérenger Saunière le 17 janvier 1888 à Rennes-le-Château (RLC), date qui s'est révélée ensuite être l'exacte section d'or de la période couverte par ma nouvelle, de la naissance de l'abbé le 16 avril 1855 à sa découverte du 16 avril 1908, son 53e anniversaire, un Jeudi saint.
Lorsque j'ai découvert que Wikipédia avait introduit le 31 août 08 la vraie naissance de Rohmer, il m'a semblé que le sujet concernait plutôt Quaternité, et puis les approfondissements sur Saunière m'ont fait découvrir que lui était réellement né un dimanche de Pâques, le 11 avril 1852. Je découvrais donc à peu près en même temps que Rohmer avait trafiqué sa bio pour naître le jour de Pâques, tandis que j'avais trafiqué inversement celle de Saunière, et je l'ai donc mentionné en fin de mon billet Blogruz.
Et puis mes approfondissements sur l'énigme RLC m'ont mené à cette page, offrant un formidable écho à plusieurs de mes préoccupations. Il faut d'abord rappeler que l'affaire RLC est essentiellement une manipulation du couple Plantard-Cherisey, qui a forgé dans les années 60 toute une série de documents étayant les fantastiques hypothèses émises dans L'or de Rennes, publié en 1967 sous la signature de Gérard de Sède. La publication de centaines d'ouvrages sur la question a ensuite à ce point brouillé le jeu que, malgré la publication 20 ans après la mort de Cherisey, conformément à ses voeux, d'un opuscule où il avouait avoir fabriqué les principaux documents en cause, il se trouve toujours quantité d'adeptes occupés à décrypter ces documents supposés receler les secrets les plus fabuleux. Ils ne sont en rien aidés par des auteurs peu scrupuleux ayant compris que le sensationnalisme est plus vendeur que la démystification, témoins les 86 millions d'exemplaires vendus de par le monde du Da Vinci Code, fondé sur le Prieuré de Sion imaginé par Plantard.

Toujours est-il que l'un des éléments extrêmement controversés de l'affaire est la pierre de Coumesourde, prétendument observée dans les environs de RLC mais qui a disparu, présentant cette inscription énigmatique (du moins dans la version publiée dans L'or de Rennes).
J'avais utilisé la formule in medio linea ubi M secat linea parva dans une de mes anagrammes, sans avoir d'idée particulière à son sujet. C'est simplement qu'il s'agissait d'un élément clé du folklore RLC, et que la principale difficulté dans la réalisation d'une anagramme de 128 lettres est l'immensité des possibilités, qu'il importe d'abord de réduire en introduisant d'emblée des énoncés choisis.
La page précitée émane d'un chercheur "sérieux", Mariano Tomatis, qui suppose que l'inscription doit beaucoup à Plantard-Cherisey, et qui pense que sa signification est liée aux vues ésotériques de Plantard pour lequel RLC faisait partie d'un "Triangle d'Or" Gisors-Stenay-RLC. Il s'appuie sur un schéma publié dans Le trésor du Triangle d'Or en 1979 par Jean-Luc Chaumeil, qui fit un temps partie de l'équipe Plantard, schéma semblant de la main de Cherisey.
Quoi qu'il en soit, les équivalences données pour les sigles SAE et SIS me frappent particulièrement, puisque ce sont Saint Antoine l'Ermite, dont il a été amplement question ici, fêté le 17 janvier, et Saint Isidore de Séville, fêté le 4 avril.
C'est donc pour moi tout à fait surprenant de trouver ces dates en parallèle, puisque sans connaître ce document j'ai rapproché l'équilibre doré imaginé par hasard dans la vie de mon abbé autour du 17 janvier (1888) de ma découverte du schéma quintessentiel dans la vie de Jung, autour du 4 avril (1944).
Mieux, PS pour le 3e sommet du triangle correspondrait pour Plantard-Cherisey à la fête du Pape Sergius, le 84e pape mort le 8 septembre 701, or c'est le 8 septembre 2008 que j'ai découvert, dans les circonstances déjà narrées, le schéma autour du 4/4/44. Qui plus est, j'avais jusqu'ici principalement vu ce 8 septembre comme le 1er Absolu de l'an 136 du calendrier pataphysique, mis en relation avec les valeurs 84 de HAEMMERLI (Theodor) et 52 de JUNG (Carl), et je découvre que Serge Ier a été en compétition avec l'antipape Théodore II.
Si je ne sais ce qu'Isidore aurait à voir avec Stenay, ou Serge avec RLC, la 3e équivalence du schéma est plus familière puisque Saint Antoine et le 17 janvier sont multiplement liés à RLC, et que la formule in medio linea ubi M secat linea parva désignerait l'église parisienne de Saint-Sulpice (également fêté le 17 janvier), à l'intersection du méridien royal de Paris et de la "petite ligne" joignant Gisors au minuscule village de Sainte-Colombe dans l'Yonne, au centre (calculé je ne sais comment) du Triangle d'Or. Je suis encore ébahi de trouver St-Sulpice lié à cette formule puisque mon billet sur Blogruz était principalement motivé par la découverte dans les écrits de Plantard d'une fantaisie concernant un prétendu rituel "Midi Pommes bleues" à St-Sulpice le Jeudi saint.

Et puis il y a cette Sainte Colombe au milieu du triangle.
Il se trouve qu'il y a un Saint Ursin au milieu de notre hexagone sur la couverture de Circuit, une brochure publiée confidentiellement par Cherisey en 1971, contant le périple aussi initiatique que farfelu des jeunes Charlot et Madeleine, visitant les hauts lieux de la mythologie plantardienne.
Il me semble que ce Saint Ursin est écrit de la même main que Sainte Colombe sur le précédent document. Je précise d'emblée que j'ai nommé mon abbé Ursin-Enée Bargère à cause de cette couverture, bien plus connue que le contenu de la brochure. On trouve ici un résumé de Circuit, et une traduction anglaise du chapitre XIII, où il est question des lieux traversés par la Méridienne, la Rose Ligne.
Parmi une énumération assez succincte, il y a donc La Chapelle Saint-Ursin, près de Bourges, au centre du parcours français de la Méridienne, Rennes-les-Bains, la commune voisine de RLC, et j'y remarque Colombiès, dans l'Aveyron. Cherisey précise que Sainte Colombe y a résidé de 201 à 229, accompagnée de son ours familier, et que c'est Saint Sulpice qui a instauré son culte sous le règne de Dagobert II, informations bien entendu fantaisistes.
A propos de l'église St-Sulpice, il donne une version légèrement différente de la baliverne plantardienne du "midi pommes bleues" le Jeudi saint : le disque de cuivre marquant l'équinoxe de printemps aurait renvoyé une lueur verte. Des goûts et des couleurs...

J'ai reporté grâce à GoogleEarth les principaux lieux sur la carte ci-contre, avec le triangle Gisors-Stenay-Ste-Colombe en jaune et les principaux lieux sur la Rose Ligne (en choisissant Ste-Colombe dans l'Yonne plutôt que Ste-Colombe dans la Nièvre, comme le propose Chaumeil, car il n'y a pas d'alignement possible avec Gisors et St-Sulpice, alors que l'autre alignement est parfait).
Toujours est-il que Plantard et Cherisey semblaient obnubilés par l'ours et la colombe, au point de forcer l'interprétation de documents qu'ils ont néanmoins vraisemblablement trafiqués... Car il est difficile de faire coller ce schéma à la pierre de Coumesourde, et j'ai dû renoncer à faire figurer le supposé Triangle d'Or avec RLC (ou RLB), très peu compatible avec l'explication proposée. Le supposé blason de la famille Plantard de Saint-Clair (bien entendu forgé par Pierre Plantard) fait apparaître deux ours, et il faut au moins reconnaître à Plantard de la suite dans les idéesles deux colombes de Colombes n'attendaient que les deux ours de Plantard car il a passé ses 20 dernières années à Colombes (au 110 rue Henri-Dunant), sur la linea parva Gisors-Ste-Colombe...
Non seulement j'ai depuis longtemps rapproché colombe et ours, à cause de leurs équivalents anglais dove et hébreu dov, mais une coïncidence très récente m'a en quelque sorte imposé d'en parler sur Quaternité, la découverte du carrefour de la rue des Ursins et de la rue de la Colombe sur l'île de la Cité, un autre "centre" (on sait que le point zéro à partir duquel les distances routières sont calculées est sur le parvis de Notre-Dame).
Si Plantard était un mythomane avéré, il semble avoir été capable d'un discours relativement cohérent pour faire passer ses idées, sans quoi il n'y aurait vraisemblablement pas eu d'affaire RLC, à ce niveau du moins. Le hasard d'une recherche sur les mots iona et dov (colombe et ours en hébreu) m'a mené à cette page d'un site américain qui a dû nécessiter des mois de travail, démontrant (!) avec 1140 citations à l'appui que la famille Plantard est satanique, résultant de croisements entre démons divers, extraterrestres, agents de la CIA, docteur Mengele...
Ici des lettres de Cherisey montrant son écriture et des extraits d'une première version de Circuit.

C'est probablement en pensant au roman de Maurice Leblanc Le Triangle d'or que Plantard a dénommé son triangle, les aventures d'Arsène Lupin revenant à diverses reprises dans ses affabulations. Sans connaître les correspondances de la pierre de Coumesourde, incluant la St-Isidore du 4 avril, j'ai publié en 2008 La Victoire d'Arsène Paterne, repris avec des ajouts sur mon site, explorant précisément une triangulation des fêtes de trois saints, à partir d'une curiosité du roman de Leblanc.
Il débute dans la nuit du 3 au 4 avril 1915, qui était cette année la nuit pascale. Il s'y révèle que Armand, père du héros Patrice (car Lupin n'apparaît que dans la seconde partie), n'était pas mort le 14 avril 1895 comme on le pensait (un autre dimanche de Pâques !) Patrice n'aura pas la joie de le serrer dans ses bras car Armand est assassiné pour de bon ce 4 avril 1915 (mais c'est au lecteur qu'il incombe de découvrir par lui-même qu'il s'agit de dimanches de Pâques).
Un mystère entoure l'heure de la mort d'Armand, développé dans les chapitres 6 et 7, Sept heures dix-neuf et Midi vingt-trois. Un ami ayant remarqué que 7/19 ou 19/7 pouvait faire allusion au 19 juillet, la St-Arsène, je me suis avisé que 12/23 ou 23/12 correspondrait de même au 23 décembre, la St-Armand, ou la Ste-Victoire, les deux pouvant être jugés significatifs puisque Victoire est la nourrice de Lupin.
Plongé depuis quelques jours dans des documents relatifs à RLC, j'y ai vu que Dagobert II était mort à Stenay le 23 décembre 679, et qu'en conséquence, ce bon Mérovingien ayant été canonisé, la Saint-Dagobert se fête aussi le 23 décembre. Plantard, se prétendant descendant de Dagobert et utilisant volontiers des calculs numérologiques autrement plus sophistiqués, aurait pu le remarquer. De là à en déduire un lien avec l'association dans son Triangle d'Or du 4 avril à Stenay, il n'y a qu'un petit pas que je me garde de franchir...
Pour revenir à mes obsessions personnelles, je constate que ce nouveau couple ARSENE-DAGOBERT se traduit par les valeurs 62-72, soit ARSENE-LUPIN, et j'ai développé ici plusieurs cas troublants à l'appui d'une éventuelle pratique numérologique de Leblanc autour du nom de son héros. Je devais découvrir ensuite que le schéma quaternitaire de la vie de Jung avait pour unité 6272 jours, Carl Jung ayant vécu 6272 jours après l'échange de destinées avec son médecin Theodor Haemmerli, le 4 avril 44, 29 ans après ce 4 avril 1915 où Leblanc imaginait un autre échange : Essarès tue Diodokis (à 7 h 19) et prend sa place (à 12 h 23).
Curieusement on trouve
ESSARES = DIODOKIS = CARL JUNG = 86
Diodokis étant en fait Belval, père de Patrice, on aurait l'échange réel entre
BELVAL = 54 et ESSARES = 86,
nombres en rapport d'or comme
JUNG = 52 et HAEMMERLI = 84.
J'ai encore songé à regarder quelles étaient les Saint-Charles et Saint-Théodore, soit les 4 et 9 novembre, ce dernier jour fêtant également Saint-Ursin tandis qu'il y a une Saint-Jonas le 5 novembre. Jonas est la grécisation de l'hébreu iona, "colombe", et une autre curiosité découverte en écrivant ce billet concerne cette forme (une autre Saint-Jonas le 31 août, vu plus haut).
Dans le n° 10 des Monitoires du Cymbalum Pataphysicum (1988), Ruy Launoir (alias Paul Gayot) envisage d'identifier Corvigny, la ville frontière autour de laquelle se trame L'Eclat d'obus, le roman précédant Le Triangle d'or,le blason de Stenay, avec un chevron d'azur et un LYON d'or pouvant appuyer sa triangulation avec la colombe de L'YONNE à Stenay, la ville royale de Dagobert II.
Leblanc présente Corvigny, dans la vallée du Liseron, protégée par deux forts, le Petit-Jonas et le Grand-Jonas. Plantard, le "rejeton ardent" des Mérovingiens, a fait figurer dans son blason vu supra le lys royal entouré de deux ours correspondant évidemment dans son système aux Grande et Petite Ourses.
Patrick Ferté identifie également 4 ans plus tard Corvigny à Stenay dans sa lecture hallucinée de Leblanc, Arsène Lupin supérieur inconnu (1992). Il y remarque le LISeron mérovingien (page 202), mais ne relève pas les deux JONAS alors que peu avant (page 185) il étudiait une coïncidence avec Sainte-COLOMBE centre du triangle Gisors-Stenay-RLB.
Ruy Launoir proposait avec une certaine distance ironique sa propre cartographie des hauts lieux lupiniens, privilégiant un quadrilatère ESOS (Etretat-Sarzeau-Ormes-Stenay), dont les diagonales se coupent au manoir de La Motte, "où Leblanc vécut l'hiver de 1915, coeur de sa période ésotérique."
Si Launoir déplore l'absence de lieux lupiniens sur la Méridienne, du moins l'axe essentiel Etretat-Ormes (où se passe le très curieux L'image de la femme nue) passe-t-il par Bourges (ou St-Ursin).

Après ces digressions diverses je reviens à mon article original, où j'avais privilégié pour les dates clés les saints Victoire et Arsène, remarquant que leurs valeurs 101 et 62 sont en rapport doré. Or on appelle (ou appellera puisqu'à ma connaissance le terme est postérieur à Leblanc) triangle d'or un triangle rectangle dont les côtés sont en rapport 1, √φ et φ (voir l'article pour plus ample explication). Dans le cas présent, √φ correspondrait, arrondi au plus proche entier, à 79, et je me suis demandé s'il existait un prénom de cette valeur, correspondant à un jour significatif.
Or non seulement ce prénom existe, PATERNE, mais les deux seuls patrons Paterne connus sont fêtés les 15 et 16 avril, les deux jours où Lupin résoud l'énigme du triangle, qui de plus est une affaire de "paternité".
Je rappelle qu'à l'origine de ce billet il y a l'harmonie d'or qui a relié le 16 avril lupinien au 17 janvier de RLC, ce qui m'a fait m'intéresser au Triangle d'Or de Plantard, concernant les 17 janvier et 4 avril, et m'a rappelé cet autre triangle d'or, concernant un 16 avril, solution d'une énigme posée le 4 avril...

Ce triangle d'or est aussi dit géométrique, car c'est le seul triangle rectangle dont les côtés soient en progression géométrique. Il est volontiers rapproché du seul triangle rectangle ou Sous les trépans car Paterne est l'anagramme de trépanédont les côtés soient en progression arithmétique, le triangle de côtés proportionnels à 3-4-5.
J'avais précisément basé en 1999 mon roman Sous les pans du bizarre sur ce triangle, en imaginant trois assassinats les 3/3, 4/4 et 5/5 aux sommets d'un tel triangle. Si je ne m'étais pas alors soucié des saints des jours correspondants, j'y exploitais néanmoins le fait que Pâques tombait cette année-là le 4 avril.
J'avais négligé de mentionner, à propos des triangle et sceau de Salomon centrés sur Ste-Colombe et St-Ursin, la récurrence de ces figures sur Quaternité, mais le triangle de mon roman me rappelle la découverte en 2000 d'un triangle approximativement isocèle, comme celui de Gisors-Stenay-Ste-Colombe, formé par trois crimes dans des lieux "Saint-", Marcellin-Quentin-Etienne, dans un roman de Demouzon.

Michel Bussi semble avoir également perçu les liens entre ours et colombe, car dans Code Lupin (2006), parodie de Da Vinci Code, Roland Bergton cherche avec son amie Paloma (colombe) un trésor dont une clé est la Grande Ourse, ce qui le mène au coeur d'un autre triangle approximativement isocèle, naturellement baptisé triangle d'or, où l'ultime indice est recelé dans le colombier d'un autre St Sulpice...

PS : On m'a signalé cette page qui donne les 5 premiers chapitres de Circuit. Cherisey y signale que le nom Grégoire et Amédée de son fameux duo radiophonique avec Roland Dubillard est issu du Triangle d'or de Leblanc, où deux personnages nommés Grégoire et Amédée sont assassinés près de la future Maison de la Radio.
Si ces assassinats sont bien présents dans le roman, la Maison de la Radio n'était qu'en projet lorsque le duo a choisi son nom en 1953. Quoi qu'il en soit du degré de cette coïncidence, elle invite à réviser le rôle de Cherisey dans la fabrication du mythe, au moins pour le Triangle d'Or (qui n'est pas rien puisqu'il englobe les trois lieux que Gérard de Sède fut chargé de mythifier dans trois ouvrages).

Michel Bussi m'a signalé que son colombier St-Sulpice au centre d'un Triangle d'or cauchois n'avait rien à voir avec les fantaisies cheriso-plantardiennes. Il a tout simplement été frappé par le réel colombier dodécagonal à proximité de Hautot-Saint-Sulpice.

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