A Béatrice, Bon Anniversaire
J'ai consulté le 16 juin dernier les 3 tomes de l'intégrale Paul Halter, qui risque comme d'autres "intégrales" du Masque de n'être pas si intégrale que ça, puisque la parution s'est arrêtée en 2001 au 3e tome, soit en tout 15 romans, alors que Halter a publié à ce jour 36 romans et pas mal de nouvelles.
Ce 3e tome contient des préfaces de Roland Lacourbe pour chacun des romans, et j'ai été frappé par la première, pour Le Roi du Désordre paru en 1994, où Lacourbe évoque la synchronicité :
Pour information, le Roi du Désordre du roman de Halter sévit à la fin du 19e siècle; il est habillé d'une pélerine à capuchon, d'un pantalon recouvert de grelots, et il porte sur le visage une sorte de masque grossier, en pâte à pain, badigeonné de blanc, qui lui donne un aspect terrifiant. A part les "grelots", ceci rappelle évidemment fortement le tueur de Scream, lequel se manifeste volontiers par le téléphone, plus moderne façon de "foutre les grelots" (faire peur). Les deux tueurs partageant aussi la même propension à poignarder les gens, la remarque de Lacourbe me semble tout à fait juste, mais j'entends souligner que cette évocation de la synchronicité en 2001 à propos de Halter est elle-même une synchronicité...
Je m'explique. C'est en 2001 qu'est paru Des jours et des nuits, de Gilbert Sinoué, que j'ai lu le 31 août dernier. Il s'agit d'une fiction autour d'une analyse jungienne, située dans les années 30, ce qui permet à l'auteur de faire s'exprimer Jung à propos du cas de son héros, l'argentin Ricardo qui rêve d'une femme avec laquelle il aurait dans deux existences antérieures connu un merveilleux amour interrompu par une catastrophe. La précision de ses rêves le conduit à rompre ses fiançailles et à partir chercher cette femme dans une île grecque...
Or j'ai reconnu dans ce roman des thèmes développés par Halter dans des romans de 1998 et 2000, avec de tels détails communs qu'il m'a semblé impensable d'imaginer un plagiat de la part de Sinoué, ce que j'ai développé ici.
Ainsi il est fabuleux de trouver en 2001 une analyse "synchronistique" d'un roman de Halter, alors que cette même année est paru un roman jungien dont j'ai vu bien plus tard qu'il pouvait avoir été anticipé par le même Halter...
Et que cette analyse vienne d'un Lacourbe fait encore coïncidence, car, sur mon billet précité, j'avais fait part de mon admiration pour la photo d'Emmanuel Sougez illustrant la couverture du roman de Sinoué :
Le héros du Roi du Désordre est le dandy Owen Burns, inspiré par Oscar Wilde (et Halter a depuis été émulé par d'autres auteurs qui ont utilisé Wilde comme enquêteur, tel Gyles Brandreth). La première phrase du roman, citée par Lacourbe, "La vie est faite de coïncidences.", serait la première phrase de la comédie d'Owen Burns, Il importe d'être Archie Bow, mais la narration situe l'aventure bien avant l'écriture de cette pièce, et il est subtilement suggéré que Burns aurait en fait emprunté cette phrase au narrateur, Achille Stock, qui assiste Burns dans ses enquêtes...
"C'est très beau, ce que vous venez de dire.", réplique Burns à Achille Stock qui vient de lui citer le futur incipit de sa pièce. "Très beau" ou "Archie Bow", le calembour pourrait avoir de multiples niveaux :
- allusion bien sûr à la pièce du vrai Wilde, Il importe d'être Constant (The Importance of being Earnest), d'où est peut-être tiré le nom de Burns, car "Ernest", (H)alter ego de Jack dans la pièce, a pour pendant l'ami imaginaire d'Algernon, "Bunbury" (titre alternatif de la pièce);
- allusion encore à son ami Lacourbe (to bow = "courber"), qui s'est trouvé avoir à préfacer le roman;
- peut-être enfin allusion à l'assistant Archie Goodwin d'un autre célèbre détective esthète, Nero Wolfe, l'Homme aux orchidées créé par Rex Stout.
Sans que cela implique quoi que ce soit ici, le calembour originel de Wilde connotait pour lui son ambiguïté sexuelle, ce qui a probablement joué un rôle dans les procès qui lui sont tombés sur le râble peu après le succès de la pièce.
J'ai cherché à approfondir la curiosité de la même année 2001 pour le tome 3 de l'intégrale Halter et le roman jungien de Sinoué, découvrant ainsi que le premier était paru le 7 novembre 2001, tandis que Des jours et des nuits serait paru le 10 avril 2001.
Or ce 10 avril était le mardi de la semaine sainte, et je rappelle que c'est 8 jours et 8 nuits après avoir lu le roman de Sinoué qu'il m'est venu le matin du 8 septembre dernier l'intuition fondatrice de ce blog, le 4/4/44 aux 4/5es de la vie de Jung, ce 4 avril qui était aussi un mardi saint. Ainsi mon intuition à propos du 4/4/44 est-elle intimement liée à un livre paru un autre mardi saint, 57 ans plus tard, mais ce n'est pas tout.
J'ai dû me renseigner (par exemple ici) pour savoir quand tombait Pâques en 2001, et je me suis avisé ensuite que je n'en aurais pas eu besoin, puisque cette semaine sainte de 2001 est l'une des 5 concernées par ce que j'estime être la plus formidable des coïncidences que j'ai découvertes, décrite sur le billet rien que huit jours : en l'espace de 12 ans, j'ai découvert, chaque cas étant associé à une remarquable curiosité, 5 polars se déroulant exactement pendant les 8 jours de la semaine sainte, et il se trouve que, chronologiquement, la 4e semaine concernée est celle de 1996 dans 4 corners of night, de Craig Holden, tandis que la 5e est celle de 2001 dans une nouvelle de Sébastien Févry, publiée dans un recueil intitulé 5, ni plus ni moins.
La semaine sainte précédente était celle de 1944, dans Et le huitième jour... d'Ellery Queen, dont le 3e chapitre est intitulé Mardi 4 avril, tandis que la 3e section de la nouvelle de Févry est intitulée Mardi 10 avril.
La semaine sainte encore précédente était celle de 1895 dans Le parfum de la dame en noir, où Rouletabille mène son enquête du 7 au 14 avril 1895. Il me semble encore digne d'être mentionné que The Importance of being Earnest, du réel Oscar Wilde, a été représenté pour la 1e fois le 14 février 1895. L'accusation d'homosexualité dont il a alors été victime l'a poussé à intenter un procès en diffamation, qu'il a perdu le jeudi 4 avril suivant, ce qui a conduit à un autre procès et une condamnation à 2 ans de travaux forcés.
Enfin la première semaine sainte concernée est celle du 14 au 21 avril 1889 dans Le Décorateur de Boris Akounine, mais l'utilisation du calendrier julien a pour conséquence que le mardi saint y est un 4 avril.
C'est donc le 16 juin dernier que j'ai découvert cette remarque de Roland Lacourbe sur la synchronicité, de même que, dans le premier tome de l'intégrale Halter, la confirmation d'une hypothèse hasardée sur le billet Paul & Fred, où j'étudiais à quel point les oeuvres de Paul Halter et Fred Vargas étaient parallèles : j'y avais envisagé que Paul aurait pu proposer son premier roman, La malédiction de Barberousse, au concours de Cognac 86, et non seulement c'est bien ce qui s'est passé, mais le roman de Paul est arrivé second après celui de Fred, et le choix final a été si serré que les responsables ont conseillé à Paul de se représenter l'année suivante, où il a effectivement été primé.
Je rappelle que dans les deux romans apparaît un Arnold. Paul a reconnu que le sien était un hommage à son ami Roland, et la question demeure ouverte en ce qui concerne Fred : pourquoi dans 8 de ses 12 romans publiés à ce jour les coupables se nomment-ils soit Roland, soit ARNOLD ou LORAND, anagrammes de ROLAND ? (voir ici le détail)
Jamais 2 sans 3... ce même 16 juin je me suis intéressé au premier roman de Craig Holden, dont j'ai lu les 3 romans publiés après Les quatre coins de la nuit, lesquels me semblent tous riches en intentions secrètes, mais ceci viendra en son temps. Pour l'heure l'élément marquant de La rivière du chagrin est la présence du mystérieux Arnie Holt, principal suspect de divers meurtres de dealers.
Arnie est un diminutif de Arnold, prénom masculin, mais en l'occurrence ARNIE HOLT est l'anagramme de LION HEART (Coeur de Lion), et "Arnie" est en fait Liz Richards, la soeur de Denise Richards jadis victime de cette bande de dealers. Liz est venue jouer les Terminator pour venger sa soeur, sous cette identité masquant leur nom (Richard Coeur de Lion...)
Ceci m'ouvre encore des abîmes synchronistiques, d'abord pour les Arnold des premiers romans de Paul et Fred, dont j'avais eu la confirmation quelques instants auparavant de leur participation au même concours.
RICHARD, alors que c'est un RICARDO qui suit une analyse jungienne dans le roman de Sinoué.
Enfin il faudra reprendre ce blog à partir de Babel et la bête pour évaluer à quel point les mots "coeur" et "lion", et leur association, sont intimement liés à son évolution des derniers mois.
Sinon pour "coeur-heart" à sa naissance même, puisque toujours dans le billet Blogruz originel je remarquais que THERA, "l'île ronde" clé des énigmes soumises par HALTER comme par Sinoué, était l'anagramme de HEART.
Ce 3e tome contient des préfaces de Roland Lacourbe pour chacun des romans, et j'ai été frappé par la première, pour Le Roi du Désordre paru en 1994, où Lacourbe évoque la synchronicité :
Et maintenant, amateurs de synchronicité, prêtez l'oreille ! Pour ceux qui l'ignorent, ce terme savant forgé par CG Jung désigne cette discipline qui tente d'analyser les coïncidences parfois excessives qui régissent notre monde. A ce propos, il me semble judicieux de souligner la toute première phrase du livre qui montre à quel point les auteurs sont parfois littéralement dépassés par les exigences de leur art : "La vie est faite de coïncidences." Paul Halter ne croyait pas si bien dire... Imaginait-il, lorsqu'il écrivait son roman en 1993, que de l'autre côté de l'Atlantique, une équipe cinématographique entreprenait le tournage d'un film qui allait marquer toute une génération de jeunes cinéphiles ? Son titre : Scream, et son maître d'oeuvre, un certain Wes Craven, nouveau leader du cinéma d'épouvante. Or, quelle est la créature hideuse qui crève l'écran de Scream ? Un être bizarre affublé d'un masque blafard aux traits déformés et caricaturaux, devenu depuis lors le symbole de la peur devant l'inconnu. Un Roi du Désordre américain en quelque sorte. Dont la naissance simultanée incite à s'interroger un peu plus sur ce mystérieux inconscient collectif dans lequel puisent et se nourrissent les créateurs...
Pour information, le Roi du Désordre du roman de Halter sévit à la fin du 19e siècle; il est habillé d'une pélerine à capuchon, d'un pantalon recouvert de grelots, et il porte sur le visage une sorte de masque grossier, en pâte à pain, badigeonné de blanc, qui lui donne un aspect terrifiant. A part les "grelots", ceci rappelle évidemment fortement le tueur de Scream, lequel se manifeste volontiers par le téléphone, plus moderne façon de "foutre les grelots" (faire peur). Les deux tueurs partageant aussi la même propension à poignarder les gens, la remarque de Lacourbe me semble tout à fait juste, mais j'entends souligner que cette évocation de la synchronicité en 2001 à propos de Halter est elle-même une synchronicité...
Je m'explique. C'est en 2001 qu'est paru Des jours et des nuits, de Gilbert Sinoué, que j'ai lu le 31 août dernier. Il s'agit d'une fiction autour d'une analyse jungienne, située dans les années 30, ce qui permet à l'auteur de faire s'exprimer Jung à propos du cas de son héros, l'argentin Ricardo qui rêve d'une femme avec laquelle il aurait dans deux existences antérieures connu un merveilleux amour interrompu par une catastrophe. La précision de ses rêves le conduit à rompre ses fiançailles et à partir chercher cette femme dans une île grecque...
Or j'ai reconnu dans ce roman des thèmes développés par Halter dans des romans de 1998 et 2000, avec de tels détails communs qu'il m'a semblé impensable d'imaginer un plagiat de la part de Sinoué, ce que j'ai développé ici.
Ainsi il est fabuleux de trouver en 2001 une analyse "synchronistique" d'un roman de Halter, alors que cette même année est paru un roman jungien dont j'ai vu bien plus tard qu'il pouvait avoir été anticipé par le même Halter...
Et que cette analyse vienne d'un Lacourbe fait encore coïncidence, car, sur mon billet précité, j'avais fait part de mon admiration pour la photo d'Emmanuel Sougez illustrant la couverture du roman de Sinoué :
Puisque la rotondité est le mot clé de ce billet, je me permets d'isoler ce détail de la photo, aux courbes particulièrement harmonieuses (...)J'associais donc le Beau à la courbe, ce dont je ne me dédis pas, d'autant plus que Paul Halter pourrait bien avoir fait de même.
Le héros du Roi du Désordre est le dandy Owen Burns, inspiré par Oscar Wilde (et Halter a depuis été émulé par d'autres auteurs qui ont utilisé Wilde comme enquêteur, tel Gyles Brandreth). La première phrase du roman, citée par Lacourbe, "La vie est faite de coïncidences.", serait la première phrase de la comédie d'Owen Burns, Il importe d'être Archie Bow, mais la narration situe l'aventure bien avant l'écriture de cette pièce, et il est subtilement suggéré que Burns aurait en fait emprunté cette phrase au narrateur, Achille Stock, qui assiste Burns dans ses enquêtes...
"C'est très beau, ce que vous venez de dire.", réplique Burns à Achille Stock qui vient de lui citer le futur incipit de sa pièce. "Très beau" ou "Archie Bow", le calembour pourrait avoir de multiples niveaux :
- allusion bien sûr à la pièce du vrai Wilde, Il importe d'être Constant (The Importance of being Earnest), d'où est peut-être tiré le nom de Burns, car "Ernest", (H)alter ego de Jack dans la pièce, a pour pendant l'ami imaginaire d'Algernon, "Bunbury" (titre alternatif de la pièce);
- allusion encore à son ami Lacourbe (to bow = "courber"), qui s'est trouvé avoir à préfacer le roman;
- peut-être enfin allusion à l'assistant Archie Goodwin d'un autre célèbre détective esthète, Nero Wolfe, l'Homme aux orchidées créé par Rex Stout.
Sans que cela implique quoi que ce soit ici, le calembour originel de Wilde connotait pour lui son ambiguïté sexuelle, ce qui a probablement joué un rôle dans les procès qui lui sont tombés sur le râble peu après le succès de la pièce.
J'ai cherché à approfondir la curiosité de la même année 2001 pour le tome 3 de l'intégrale Halter et le roman jungien de Sinoué, découvrant ainsi que le premier était paru le 7 novembre 2001, tandis que Des jours et des nuits serait paru le 10 avril 2001.
Or ce 10 avril était le mardi de la semaine sainte, et je rappelle que c'est 8 jours et 8 nuits après avoir lu le roman de Sinoué qu'il m'est venu le matin du 8 septembre dernier l'intuition fondatrice de ce blog, le 4/4/44 aux 4/5es de la vie de Jung, ce 4 avril qui était aussi un mardi saint. Ainsi mon intuition à propos du 4/4/44 est-elle intimement liée à un livre paru un autre mardi saint, 57 ans plus tard, mais ce n'est pas tout.
J'ai dû me renseigner (par exemple ici) pour savoir quand tombait Pâques en 2001, et je me suis avisé ensuite que je n'en aurais pas eu besoin, puisque cette semaine sainte de 2001 est l'une des 5 concernées par ce que j'estime être la plus formidable des coïncidences que j'ai découvertes, décrite sur le billet rien que huit jours : en l'espace de 12 ans, j'ai découvert, chaque cas étant associé à une remarquable curiosité, 5 polars se déroulant exactement pendant les 8 jours de la semaine sainte, et il se trouve que, chronologiquement, la 4e semaine concernée est celle de 1996 dans 4 corners of night, de Craig Holden, tandis que la 5e est celle de 2001 dans une nouvelle de Sébastien Févry, publiée dans un recueil intitulé 5, ni plus ni moins.
La semaine sainte précédente était celle de 1944, dans Et le huitième jour... d'Ellery Queen, dont le 3e chapitre est intitulé Mardi 4 avril, tandis que la 3e section de la nouvelle de Févry est intitulée Mardi 10 avril.
La semaine sainte encore précédente était celle de 1895 dans Le parfum de la dame en noir, où Rouletabille mène son enquête du 7 au 14 avril 1895. Il me semble encore digne d'être mentionné que The Importance of being Earnest, du réel Oscar Wilde, a été représenté pour la 1e fois le 14 février 1895. L'accusation d'homosexualité dont il a alors été victime l'a poussé à intenter un procès en diffamation, qu'il a perdu le jeudi 4 avril suivant, ce qui a conduit à un autre procès et une condamnation à 2 ans de travaux forcés.
Enfin la première semaine sainte concernée est celle du 14 au 21 avril 1889 dans Le Décorateur de Boris Akounine, mais l'utilisation du calendrier julien a pour conséquence que le mardi saint y est un 4 avril.
C'est donc le 16 juin dernier que j'ai découvert cette remarque de Roland Lacourbe sur la synchronicité, de même que, dans le premier tome de l'intégrale Halter, la confirmation d'une hypothèse hasardée sur le billet Paul & Fred, où j'étudiais à quel point les oeuvres de Paul Halter et Fred Vargas étaient parallèles : j'y avais envisagé que Paul aurait pu proposer son premier roman, La malédiction de Barberousse, au concours de Cognac 86, et non seulement c'est bien ce qui s'est passé, mais le roman de Paul est arrivé second après celui de Fred, et le choix final a été si serré que les responsables ont conseillé à Paul de se représenter l'année suivante, où il a effectivement été primé.
Je rappelle que dans les deux romans apparaît un Arnold. Paul a reconnu que le sien était un hommage à son ami Roland, et la question demeure ouverte en ce qui concerne Fred : pourquoi dans 8 de ses 12 romans publiés à ce jour les coupables se nomment-ils soit Roland, soit ARNOLD ou LORAND, anagrammes de ROLAND ? (voir ici le détail)
Jamais 2 sans 3... ce même 16 juin je me suis intéressé au premier roman de Craig Holden, dont j'ai lu les 3 romans publiés après Les quatre coins de la nuit, lesquels me semblent tous riches en intentions secrètes, mais ceci viendra en son temps. Pour l'heure l'élément marquant de La rivière du chagrin est la présence du mystérieux Arnie Holt, principal suspect de divers meurtres de dealers.
Arnie est un diminutif de Arnold, prénom masculin, mais en l'occurrence ARNIE HOLT est l'anagramme de LION HEART (Coeur de Lion), et "Arnie" est en fait Liz Richards, la soeur de Denise Richards jadis victime de cette bande de dealers. Liz est venue jouer les Terminator pour venger sa soeur, sous cette identité masquant leur nom (Richard Coeur de Lion...)
Ceci m'ouvre encore des abîmes synchronistiques, d'abord pour les Arnold des premiers romans de Paul et Fred, dont j'avais eu la confirmation quelques instants auparavant de leur participation au même concours.
RICHARD, alors que c'est un RICARDO qui suit une analyse jungienne dans le roman de Sinoué.
Enfin il faudra reprendre ce blog à partir de Babel et la bête pour évaluer à quel point les mots "coeur" et "lion", et leur association, sont intimement liés à son évolution des derniers mois.
Sinon pour "coeur-heart" à sa naissance même, puisque toujours dans le billet Blogruz originel je remarquais que THERA, "l'île ronde" clé des énigmes soumises par HALTER comme par Sinoué, était l'anagramme de HEART.
3 commentaires:
Nous ne pouvons qu’approuver l’ami Owen lorsqu’il affirme que « La vie est faite de coïncidences »…
Mais l’art de les mettre en lumière est indiscutablement le talent du signataire de cet article.
Alan. T.
Merci, cher docteur Twist, et permettez-moi de vous féliciter pour votre brillante résolution des Meurtres de la Salamandre (le dernier Paul Halter paru ce mois).
Bonjour, ami, et un merci pour tes commentaires si intéressant. C'est agréable de savoir que celui qui écrit sait de quoi vous parlez...Amitiés.
Enregistrer un commentaire