8.9.21

vingt fois seize, huit, neuf (sic)

 
  La récente série des billets 317-318-319 n'aurait pas vu le jour si je n'avais eu jadis l'idée de calculer qu'à 137 correspondait en allemand
EINS DREI SIEBEN = 47+36+54 = 137.

  Je me suis demandé comment j'y étais venu, et ça s'est passé en juin 2014 sur la liste Oulipo où Jean-Luc Piedanna, expert en informatique, s'est inspiré des "nombres schulziens" développés par Eric Angelini et Jean-Marc Falcoz dans la BLO 15, à l'occasion de mon 60e anniversaire le 6/7/2010. Ce sont des expressions numériques en toutes lettres dont la valeur numérale est égale à la valeur gématrique.
   Certains nombres sont n-schulziens, c'est-à-dire qu'ils admettent plusieurs représentations, le premier d'entre eux étant 252, avec
SIX FOIS QUARANTE-DEUX = 252, et
DOUZE FOIS VINGT-ET-UN = 252.
   Aujourd'hui ça me fait penser à Ricardou dont les nombres fétiches étaient 24, 42, 48, 84, et qui est mort à 84 ans en
2016 = 24x84 = 42x48 (= 8x252).

   Eric envisageait des nombres 60-schulziens, hors de portée des calculs de 2010, mais Jean-Luc a élargi les critères et a ainsi pu proposer le 13 juin un nombre 71-schulzien, 617. Je passe sur le détail des 71 expressions, la première étant
TROIS CENT VINGT-HUIT PLUS DEUX CENT QUATRE-VINGT-NEUF.
   Un nombre 64-schulzien aurait été mieux venu à l'approche de mes 64 ans, mais c'est ce nombre 71-schulzien que le programme a découvert. "Prenons de l'avance", justifiait Jean-Luc...

   J'avais bien sûr oublié ce nombre 71-schulzien, 617, lors de mon 71e anniversaire le 6/7 dernier.

   Quelques jours avant les messages de Jean-Luc, je venais de publier L'affaire Luther Caleb, où la lecture du nombre 123 en tant que
UN DEUX TROIS = 35+54+81 = 170
s'était révélée très significative, et ceci m'avait motivé pour généraliser le procédé, dans diverses langues, et proposer sur la liste le 18 juin divers "invariants schulziens", tel 137 en allemand.

   Le rappel de ces travaux, grâce à la proposition de joindre le groupe FB 137, m'a conduit à quelques essais dans cette voie, notamment à m'intéresser au nombre 89, 11e terme de la suite de Fibonacci et valeur de RICARDOU (et de SCHULZ, accessoirement).
HUIT+NEUF = 58+46 = 104.

   Ceci a enclenché une kyrielle d'échos:
- La phrase essentielle de Ricardou, celle de "l'intégrale transmutation", fait apparaître les nombres de mots, en faisant abstraction des parenthèses,
34 () 21 () 13 () 104,
soit les nombres de Fibonacci 34-21-13, et 104 = 13x8, par exemple, mais ce pourrait signifier aussi 89.
- La section d'or de 104 est 64, 8x8, or le récent billet sur Résipiscence m'a fait entrevoir que Ricardou avait pu y exploiter la valeur de SEIZE, 64.
- Les lettres de rangs 16-8-9 sont P-H-I, Φ, le nombre d'or.
- A 16-8-9 correspondent donc
SEIZE+HUIT+NEUF = 64+58+46 = 168,
le nombre de pieds d'un sonnet d'alexandrins, pour beaucoup la forme poétique par excellence.
- Davantage, le découpage 64-104 ici présent respecte la petite césure d'or du sonnet, ce que j'ai veillé à faire dans plusieurs de mes compositions, notamment mon anagramme de 2006 du sonnet de Perec Vocalisations.
- Il s'est trouvé que j'en avais réalisé une anagramme minimaliste en 1999, en l'incorporant sous forme codée dans mon roman Sous les pans du bizarre. Il m'avait semblé servile de reprendre le sonnet tel quel, aussi j'y avais introduit deux minuscules variantes: ALCOOL était devenu LOOCAL au vers 8, et NADIR RADIN au vers 13, ceci parce que Perec avait signé Arthur Rimbaud son lipogramme, Rimbaud né à Charleville (08) et mort à Marseille (13), et parce que j'étais membre de l'association 813. Or
ALCOOL = LOOCAL = 58 = HUIT, et
NADIR = RADIN = 46 = NEUF,
ce qui était fort loin de mon esprit lors de cette facétie, mais j'avais cependant vu que
58+46 = 104 = 8 fois 13, et que les mots occupaient les rangs 66 et 102 du sonnet, avec
66+102 = 168, son nombre de pieds.

   Le point suivant demande plus de développements. Si ce sonnet m'obsède depuis 1996, c'est parce que ses 112 mots ont pour valeur 6272, soit 112 fois 56, 56 qui peut aussi se lire 4 fois 14, le nombre de strophes par le nombre de vers.
   Il se trouve qu'en avril 2001, le sonnet a été choisi pour sujet par le forum Anagrammy Awards, à charge pour les candidats d'en donner des traductions anglaises anagrammatiques du français. Les 3 versions données, en ligne ici, étaient l'une à l'échelle du sonnet (1), la suivante à l'échelle de la strophe (4), la dernière à l'échelle du vers (14). Avec mon anagramme à l'échelle des mots (112), se retrouvait ainsi la valeur totale du sonnet,
112x1x4x14 = 6272.
   En 2006, GEF programma le Gématron, outil qui me permit de réaliser une vieille idée, composer une anagramme du sonnet telle que chaque vers compte 8 mots et la gématrie 448, soit 8 fois 56. Comme le Gématron calculait aussi les césures d'or, je les ai incluses au niveau des pieds, des mots, des lettres et des gématries, ce n'était qu'une légère difficulté supplémentaire.

   L'étape suivante vint en 2008, le 8 septembre où je me suis réveillé avec une étrange idée imprimée en tête: le 4/4/44, la date donnée par Jung pour un événement exceptionnel de sa vie, ce 4/4/44 schématique au plus haut point se trouvait exactement aux 4/5es de sa vie.
  Ceci s'est vérifié, de sa naissance au 4/4/44 à midi, Jung a vécu 4 fois 6272 jours (et 16 heures); du 4/4/44 à midi à sa mort, Jung a vécu 6272 jours (et 4 heures).
   J'ai bien sûr reconnu ce nombre 6272 qui m'était cher au plus haut point, et me suis émerveillé de mon anagramme de 2006 qui pouvait être
- soit le 5e arrangement des mêmes lettres composant le sonnet de Perec;
- soit sa 5e anagramme en prenant en compte la version minimaliste de 1999.
   Et c'était moi qui avais réalisé cette 5e version, moi à qui il avait échu de mettre à jour le schéma 4+1 dans la vie de Jung...

   Et voici que 13 ans plus tard, il se révèle que les minuscules modifications de 1999 touchant les mots de valeurs 58 et 46 correspondent à HUIT et NEUF, comme le 08/09 de ma découverte de 2008.
   J'avais déjà vu cette date comme significative, principalement parce qu'il s'agissait du premier jour de l'an pataphysique 136, un nombre lié à l'échange du 4/4/44, mais le HUIT/NEUF est tout de même plus immédiat.

   Davantage, Sous les pans du bizarre est paru en octobre 2000, 8 ans avant la découverte de 2008, il y a exactement 13 ans. 8/13 est la simplification du rapport 64/104 de P/HI, alors comment saluer cet ensemble, sinon avec une autre anagramme de Vocalisations, exploitant cette nouvelle relation?
   J'ai imaginé de répartir le sonnet en trois phrases de 64, 58, et 46 pieds, correspondant à P-H-I, aux nombres 16-8-9. Chaque phrase devra débuter par un mot débutant par la lettre source, et comporter le nombre de lettres correspondant à son rang; les autres mots de la phrase auront des nombres de lettres diviseurs de ce rang, ainsi les mots initiaux sont ici Philosophassions, Honorons, Invoquons.
   Bref voici:

Philosophassions-nous qu'un jour tant masculin,
l'incision d'un fort
coin, clan rond où radoucir,
crucifia rois si mous (l'ardu va voir s'unir);
l'aria d'azur ravi n'a tu look sibyllin

d'axolotls musicaux, d’où courroux mandarin:
ça fusionna. Honorons-la donc pour souffrir,
l'individu prouvait sûrs brûloirs (garantir
n’assainit un grossium), briffant rail assassin;

unprompt flandrin, taon pris d'un coma suffixal,
dindonna d'abrasion un crin, crin d'automnal
sans dams...  Invoquons ici l'inaugural son,

cri non ouï d'aquitains aux six unimodaux,
insistant barjaquat, l'air s'usa d'abduction:
à toi PHI, toi l'ami, div ina proportio !


   De quoi occuper quelques générations d'exégètes... On n'entend pas ça tous les jours dans Plus belle la vie...
   La seule contrainte annexe a été de conserver 112 mots en tout.
   Je tenais à la divina proportio finale, mais il a fallu scinder divina qui était illicite tel quel. Un déficit de voyelles constaté en cours d'écriture m'a fait employer le sympathique "prompt", avant de réaliser tardivement qu'il était aussi interdit, et un fusionnement inverse a résolu le problème.

   Le 17e mot (8+9), "radoucir", est l'anagramme de Ricardou. J'ignorais en 1999 qu'il avait dès 1972 codé un sonnet à l'intérieur d'un texte, un sonnet également dérivé d'un sonnet connu. Il en va de même pour le sonnet L'ardu X, ainsi "crucifia" et "ardu" au vers suivant ont quelques arrière-pensées.

   Après 2006, j'ai commis deux autres strictes anagrammes de Vocalisations, donc celle d'aujourd'hui serait la 5e, en comptant celle de 1999. C'est peut-être l'occasion de les rassembler, en commençant par cette première:

A noir, (Un blanc), I roux, U safran, O azur:
Nous saurons au jour dit ta vocalisation:
A, noir carcan poilu d'un scintillant morpion
Qui bombinait autour d'un nidoral impur,

Caps obscurs; qui, cristal du brouillard ou du Khan,
Harpons du fjord hautain, Rois Blancs, frissons d'anis?
I, carmins, sang vomi, riant ainsi qu'un lis
Dans un courroux ou dans un LOOCAL mortifiant;

U, scintillations, ronds divins du flot marin,
Paix du pâtis tissu d'animaux, paix du fin
Sillon qu'un fol savoir aux grands fronts imprima;

O, finitif clairon aux accords d'aiguisoir,
Soupirs ahurissant RADIN ou Nirvâna:
O l'omicron, rayon violin dans son Voir!


  Il suffit de rectifier LOOCAL et RADIN pour retrouver le sonnet original de Perec.  

  Voici la version de décembre 2006, dont je ne suis pas fier car c'était ma première tentative d'anagramme à cette échelle.
   Les sections d'or sont marquées par des astérisques; celle au niveau 104-64 pieds se fait sur "divin rapport", devenu "divina proportio" (chez Rimbaud les 104 pieds tombaient sur "vibrements divins", chez Perec sur "ronds divins").

a noir, …, i quinquinas, u troublant, o violin,
an du jour disparu, surtout pas par hasard.
haut a, noir pavillon, ficin pour maints anars,
rajas sans contrition au soir du grand matin,

but tabou; agoni dans son brouillard aux mains,
un parti dort, * cristal, la croix du maquisard;
i roux, fiction sans gond, rubicond si soiffard,
pis d'indivis frimas, nid aux hiboux mutins;

u zut, ufo, divin rapport, * nul fric crural
qu'un canif (son crayon, art commis convivial)
n'a conclu, nul lin rilsan, coincoins, dînaillons;

o maximum, sillons du saindoux ou du dior,
la raison à valoir où nous aussi saurons
au knossos infini franchir son portail d'or !


   Ce fut ensuite Consonnantisations en février 2012. Ayant constaté qu'il manquait une seule consonne à Vocalisations, W, lettre sensible dans l'univers de Perec, il me vint l'idée d'une énumération de ces consonnes, avec quelques mots d'accompagnement pour chacune, ce qui facilitait le travail d'anagramme et me permit de construire une forme en vers isocèles de 44 espaces, en conservant néanmoins toutes les contraintes de l'anagramme précédente.
   Il m'apparut aussi que les 16 premières consonnes, égrenées dans les quatrains, se prêtaient à une organisation en carré magique, ce qui fut fait.
   Voilà:

T voilà transfixions quand D damans nandous,
M maux Nanon nonnain, H aux laquais vaudous,
K coquin au blouson, G faisait croupion pur,
J jour Carl disparu Q soudain pris d'Arthur,

L lourdaud irlandais au P plain du voussoir,
C cours induit. N nord dur nobliau saouloir,
B blanc dit noircissant R roux lors infinis,
S soins pour clinicat, F foison aux choisis,

V vibrant un vassal forfait. Toi mi-moirant,
moirant l'ourson Armin d'un amaigri courant,
l'ouubli, n'ouïra-t-il ta consonnantisation?

X chiasma non moisi d'un froussard mordicus,
Y faillait un six, vrai flicard trois sinus,
Z soupir d'un poignard racial par incursion.


  En mai 2017 vint une autre idée. Il y a 32 possibilités de composer un hémistiche de 6 pieds à partir de mots de 1 à 6 syllabes, ce qui permet de les épuiser en 4 quatrains d'alexandrins comptant 112 mots. Pourquoi pas une nouvelle anagramme, avec chaque quatrain dédié à l'une des voyelles?
   Les 32 combinaisons peuvent être appariées en 16 paires de 7 mots, ce qui fut fait, à nouveau en vers isocèles, de 39 espaces cette fois.
   La seule autre contrainte a été une même valeur pour chaque quatrain, 1568.
   Voici:

A noir, un blanc, vois là vocalisation,
du lait sur un tapis, plis sinusoïdaux,
du rata dans un qat prônant forclusion,
osant la vis sans fin, indivis animaux.

I roux, jus maxi blanc, inquisitif ami,
mais ni Dado ni Grof, infraliminal tic,
Carl Gustav Jung osa punir, impuni psy,
ainsi vit-on nourrir un indu pronostic.

U safran, oral blanc, dahu pur inconnu,
midis, du dural tour au lupanar obscur,
sursis moraux au nid, malotru si cornu,
un fol amour ado parfois obliquant dur.

O violin, blanc su du fat conquistador,
riz doux cortical dol à horrifiant son,
on a dix corridas, arrondissant son or,
omicron du roi Shir, Knossos haï sinon.


   1999-2006-2012-2017-2021... Il y a une certaine logique dans ces millésimes, séparés par 7-6-5-4 années.
   Une nouvelle révélation justifiera-t-elle une autre anagramme en 2024?

   Après coup encore, je constate que ces 5 anagrammes totalisent 72 vers, puisque celle de 2017 compte 16 vers.
   72, c'est 8 fois 9.

Ajout du 12/09: J'ai ressorti Sous les pans du bizarre pour y étudier comment j'avais codé les mots LOOCAL et RADIN aux chapitres concernés.
   Je rappelle que ma décision d'ajouter le sonnet par codage s'est faite après l'écriture du roman, d'où ce n'est en rien une coïncidence si j'avais choisi de coder le mot LOOCAL dans un paragraphe où il était question de la gématrie 58 du nom "Noé" en hébreu.
   Ce chapitre 8 s'intéressait d'ailleurs beaucoup au nombre 58, mais rien n'indique dans mes divers écrits sur ce codage que j'eusse été conscient qu'il s'agissait aussi de la valeur de HUIT.
   Le paragraphe précédent évoquait la gravure 58 de Zo pour les Nouvelles impressions d'Afrique, de Roussel, devant montrer les trois mots de Balthazar, ΜΑΝΕ ΘΕΣΕΛ ΦΑΡHΣ, et mon personnage Lapnus remarquait:
Zo a commis une "erreur" ici, notant pour l'initiale du dernier mot un psi, Ψ, au lieu d'un phi, Φ.
    Ainsi j'avais mentionné PHI, sans rapport avec le nombre d'or qui ne me préoccupait guère alors, à proximité immédiate du codage de LOOCAL. Comme vu plus haut, c'est PHI vu comme 16-8-9, SEIZE-HUIT-NEUF = 168, qui m'a fait me souvenir avoir codé les mots LOOCAL et RADIN, de valeurs 58 et 46 identiques à celles de HUIT et NEUF.
   Ceci a provoqué un nouveau dessillement. Mon roman était dédié
A Marie, Margaux, Phiphi, Poupou, Landor
trois cent soixante et cinq mercis
  Deux noms des cinq dédicataires avaient été légèrement modifiés afin d'obtenir la valeur 365 pour le tout. Poupou, c'était JB Pouy, effectivement surnommé ainsi, créateur de la série Gondol et auteur du premier titre.
  Lorsque est paru le second, le mien, Phiphi, Philippe Kerbellec qui signait volontiers Φ (Phi), était en train d'écrire le troisième (tiens, prénom-nom ont 8-9 lettres). Quant à Landor, c'était Roland Brasseur  qui écrirait le quatrième.
   Lorsque plus tard, vers 2001-2002, j'ai commencé à m'intéresser au nombre d'or, je me suis avisé que
POUPOU / LANDOR = 104/64 = 13/8, deux nombres de Fibonacci, en rapport proche de Phi, donc, et ceci juste après Phiphi...
   Et ce sont les mêmes nombres que j'ai trouvés il y a peu à partir de PHI, plutôt HI-P, 8-9 + 16,
HUITNEUF + SEIZE = 104 + 64,
soit le partage d'or des 168 pieds d'un sonnet d'alexandrins.

   Puisque ces noms faisaient l'objet d'un jeu gématrique, j'avais donc écrit avec une certaine conscience
(Phi)phi - 104 - 64,
mais sans soupçonner que PHI pouvait s'exprimer par 64+104.

   Le nombre 16 jouait aussi un rôle essentiel dans le roman, avec la relation de Pythagore sur les carrés de 3-4-5:
9 + 16 = 25, dont il était notamment beaucoup question au chapitre 7, où Lapnus donnait un tableau en deux colonnes des valeurs des 12 mois latins (selon l'alphabet latin), totalisant 1095, soit 3 fois 365, avec en vis-à vis:
FEBRUARIUS = 115   SEXTILIS = 110 (ensuite rebaptisé AUGUSTUS).
  La relation de Pythagore porte sur les nombres, exprimés en lettres: 
NEUF + SEIZE = 46+64 = 110, et
VINGT-CINQ = 115 (110+115 donnant accessoirement un carré, 225, 9 fois 25).

   Qu'en était-il du codage proprement dit? Il s'agissait de lettres d'un corps supérieur d'un point au corps du texte, dans les mots
colle
choses
exceptionnel
couvrir
Lapnus
veille

décrets
détails
tendent
cédille
tronçon
page 104 (!) et 154 du roman, chapitres 8 et 13 codant pour les vers 8 et 13 du sonnet de Perec (à part ces deux légères modifications).
   Je m'avise aujourd'hui que ces 11 mots et 79 lettres totalisent la valeur 896.
   Or 896, c'est deux fois 448, valeur moyenne d'un vers de Vocalisations, valeur que j'ai choisi de respecter pour mes deux premières réelles anagrammes, en 2006 et 2012.
  Ainsi, les vers 8 et 13 de ces deux anagrammes ont chacun pour valeur 448, et leur somme est 896 (en 16 mots).

  Sous les pans du bizarre avait d'autres bizarreries, étudiées par exemple ici.

Note du 27/8/2022: J'ai soudain pensé ce matin que j'avais 58 ans (+ 2 mois et 2 jours) lorsque m'est venue l'intuition sur le 4/4/44 aux 4/5es de la vie de Jung, ce qui m'avait conduit à voir que la période unitaire de cette vie était 6272 jours, me rappelant la valeur 6272 du sonnet de Perec, .
  58 valeur de HUIT, or j'avais 46 ans, 46 valeur de NEUF, lorsque j'ai découvert les propriétés de 6272, valeur du sonnet de Perec (en décembre 1996 ou janvier 1997).
   Et donc j'ai codé dans mon roman les mots ALCOOL et NADIR par des anagrammes, non pour leurs valeurs 58 et 46, mais parce que c'étaient les mots qui s'y prêtaient le mieux aux vers 8 et 13.
   La kyrielle annoncée plus haut continue de se dérouler...
   Puisque ce billet fait intervenir aussi la valeur de SEIZE, 64, ai-je fait une découverte notable à 64 ans? Il se passe bien des choses dans une année schulzienne, mais ce que je retiens de mes 64 ans est le magnifique chiasme
ONE+ONE+TWO+THREE+FIVE+EIGHT = 13x21
1x1x2x3x5x8  = THIRTEEN+TWENTYONE
trouvé en janvier 2015 lors de notre arrivée à Esparron.


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