Une nouvelle série a débuté le 1er juin sur la chaîne ABC, The Whispers ("les murmures"). Elle semble prometteuse après 4 épisodes, au moins au niveau des échos avec mes préoccupations.
La série s'inspire d'une courte nouvelle de Ray Bradbury, Zero Hour, que je me souviens avoir lue, il y a sans doute une cinquantaine d'années puisque j'ai vite délaissé cet auteur (mais j'ai apprécié la relecture récente de Chroniques martiennes, motivée par le fait que les deux premiers humains ayant atteint Mars se prénomment Nathaniel et Jonathan).
La nouvelle se limitait à ce qui se passait dans une famille US, où la petite Mink jouait au jeu Invasion avec quelques camarades, inspirés par un mystérieux esprit nommé Drill qui leur soufflait comment construire une machine devant fonctionner à 17 heures, et à l'heure dite la machine permet à des aliens de se matérialiser dans notre monde pour affronter les adultes.
Ceci a bien sûr été étoffé dans la série, où plusieurs enfants sont manipulés par "Drill" pour exécuter diverses missions. Le premier épisode, X marks the spot, débute dans la famille Weil, ce qui a pour moi fait écho à mon précédent billet, Pilgrim, où je découvrais les couples LIEV-VEIL comme LIEW-WEIL.
Drill enseigne à la jeune Harper Weil comment construire un piège à l'endroit X, où elle amène sa mère, laquelle sera gravement blessée.
Je remarque la double spirale partant de ce X.
La flic Claire Bennigan enquête sur l'affaire, et découvre qu'il y a eu d'autres cas d'enfants malveillants se disant influencés par un certain Drill. L'enquête montre qu'un étrange individu a été vu sur les lieux dans plusieurs cas
Un portrait-robot est établi, et Claire y découvre une ressemblance certaine avec son mari, Sean, pilote de l'Air Force disparu 3 mois plus tôt dans une mission en Arctique. Parallèlement on découvre l'avion de Sean dans le Sahara, que ses réserves d'essence ne lui permettaient pas d'atteindre.
Au fil des épisodes on découvre que Sean a été enlevé par des aliens. Il en est revenu amnésique, mais avec des intuitions qui lui permettent de contrecarrer leurs plans. Il est couvert de tatouages, dont sur le ventre le X spiralé de la famille Weil. Il a aussi sur le cou un motif de coeur de fleur fibonaccienne (21 et 34 parastiches), et sur un poignet une sorte de jeu de l'oie avec semble-t-il 100 cases autour d'un centre :
Claire et Sean ont un jeune fils, Henry, lequel subit aussi l'influence de Drill. C'est encore le cas de Minx, fille de Wes Lawrence, autre personnage important, qui était l'amant de Claire lors de la disparition de Sean.
Claire est interprétée par Lily Rabe, un nom qui a aussitôt attiré mon attention car l'un de mes vertiges est Une affaire en or, pastiche de La mort et la boussole, où Alain Calame a transposé les 4 lieux dessinant un losange en 4 lieux parisiens unis par la section d'or. L'indice permettant à l'enquêteur de tomber dans le piège du 4e lieu est le nom Barbe Eloha, à lire be-arbe eloha, "en quatre est Dieu".
J'ai été émerveillé que le rot-13, code courant chez les internautes, transforme EN OR en RABE, anagramme de ARBE, "quatre" hébreu, alors que dans un autre texte inspiré par La mort et la boussole, La bibliothèque de Villers de Benoît Peeters, 4 assassinats sont commis aux 4 coins d'un carré, les initiales des victimes formant doublement IVRE, devenant selon le rot-13 VIER, "quatre" allemand (ou flamand).
Lily RABE est ainsi pour moi une actrice EN OR, d'autant que j'apprends son nom dans une histoire où elle est l'épouse d'un homme tatoué de spirales fibonacciennes (la suite de Fibonacci intervient multiplement dans Une affaire en or).
Il s'imposait de soumettre son prénom au rot-13, avec un résultat fascinant :
LILY RABE = 58+26 = 84
YVYL ENOR = 84+52 = 136
84/136 = 21/34, le rapport EN OR des parastiches de la fleur tatouée sur le cou de son mari. De plus le rapport prénom/nom en rot-13 est 84/52 (= 21/13), les valeurs de HAEMMERLI/JUNG...
...ou de Enoch/Elie en hébreu. A ce stade nous ne savons pas encore ce qui est exactement arrivé à Sean, sinon qu'il a été en contact avec les aliens.
La valeur d'une transformation rot-13 est obligatoirement congrue modulo 13 à celle de l'expression originelle.Je me suis demandé si parmi les noms de valeur 84 déjà étudiés certains ne se transformeraient pas en 136, et c'est le cas d'Emmanuel, intéressant aussi par son sens ("Dieu avec nous"). J'ai déjà remarqué son découpage 4-4 :
EMMA NUEL = 32+52 = 84, et en rot-13
RZZN AHRY = 84+52 = 136
Rzznahry est plus dur à prononcer que Yvyl Enor, et j'ai eu une autre surprise en découvrant que la toile ne connaissait pas seulement "yvyl" en tant que rot-13 de Lily. C'est aussi une forme ancienne de evil, "mal", anagramme de veil, mot essentiel de mon précédent billet, Pilgrim, où je découvrais notamment que Naomi Watts avait connu son compagnon LIEV Schreiber sur le tournage de The painted VEIL.
Ceci a un étrange écho avec Lily Rabe, actrice en plein essor, tête d'affiche dans deux films en post-production, The VEIL (la requête "YVYL ENOR" envoie aujourd'hui 30 juin à une seule page, signalant le rôle de Lily Rabe dans The Veil !), et Pawn Sacrifice, où joue également LIEV Schreiber !
Le film retrace le "match du siècle" Spassky-Fischer en 1972, avec Liev Schreiber jouant Spassky et Lily Rabe la femme de Fischer.
Ce match a été d'une importance exceptionnelle car la maîtrise du jeu était l'apanage des Russes depuis fort longtemps; c'était devenu avec le communisme un argument pour la suprématie soviétique, et voici qu'un américain fantasque battait le champion de l'Est.
SPASSKY / FISCHER = 110/68 = 55/34, Fibonacci !
Je suis ahuri de découvrir ceci selon un processus faisant intervenir Naomi Watts, car je remarquais dans Pilgrim que ses valeurs 52/83 étaient celles du couple LUNE/LUMIERE, m'évoquant Kmar/Nour et la formidable coïncidence des nombres 68/110 dans le poème Noce de Perec.
Le déroulement du match est encore étonnamment fibonaccien. Fischer prend un avantage important mais non décisif en remportant la 8e partie, et mène 5–3.
Après quelques parties équilibrées un tournant essentiel est la 13e partie, que Fischer remporte contre toute attente avec les Noirs, menant désormais 8–5.
Jeu équilibré ensuite jusqu'à la 21e partie, que Fischer remporte encore avec les Noirs, s'octroyant un 4e point d'avance et la victoire car Spassky ne peut remonter 4 points dans les 3 dernières parties prévues par le tournoi, s'achevant donc avec cette 21e partie sur le score 12½ – 8½ (13–8 aurait été l'idéal fibonaccien), et propulsant Bobby au Graal échiquéen.
Ce billet abordait diverses coïncidences autour du Fisher King, le Roi Pécheur de la légende du Graal.
Parvenir à Bobby Fischer suite à un codage me rappelle l'étrange affaire du Smithy code, le message Jackie Fisher who are you Dreadnought codé selon la suite de Fibonacci dans le jugement du procès en plagiat du Da Vinci Code.
The Whispers s'inspire donc d'une nouvelle de Bradbury du recueil L'homme illustré, et j'ai été curieux de savoir son numéro dans la collection Présence du futur, ayant déjà vu que les 3 premiers Bradbury occupaient les rangs 1-3-8 dans la collection, avec Fahrenheit 451 en n° 8, ce qui m'a semblé remarquable car dans son adaptation Truffaut y a introduit son tic 813 avec diverses coïncidences étudiées notamment ici.
Je savais que Chroniques martiennes a été l'emblématique premier volume de la collection, et L'homme illustré est bien le n° 3. Je le découvre dans le n° 79, Pas de quatre d'Edmund Cooper, que j'ai commandé en mars suite à certaines curiosités de la collection étudiées dans Déchetterie oblique.
J'ai vite abandonné la lecture de ce roman, mais je ne regrette plus son achat en découvrant une anomalie dans son catalogue, où les 3 premiers Bradbury apparaissent dans l'ordre 3-1-8 :
Ceci me fait chercher les quelques vieux Présence du futur que j'ai encore, et découvrir deux autres anomalies. Dans le numéro double 153-154, Déjà demain, de Kuttner et Moore, l'ordre 1-3-8 a été rétabli, mais en laissant les titres tels quels, si bien que le n° 1 est maintenant L'homme illustré:
Dans le n° 172, l'ordre des titres est rétabli, mais Chroniques martiennes est affublé d'un bizarre n° 0:
Ceci peut s'expliquer par le fait que Chroniques martiennes a été le premier volume de la collection, et que sa première édition n'était pas numérotée, comme semble l'indiquer ce catalogue, où l'édition de 1954 est donnée pour n° (1); ce n'est que la réédition de 1960 qui a un franc n° 1.
Il s'y ajoute une coïncidence en temps réel. Ce 30 juin j'ai scanné les 3 documents ci-dessus, puis j'ai été faire un peu de canoë sur le lac. En revenant j'ai vu sur le parking du Pont-coupé (où il n'y a que quelques places) une 206 SW grise jumelle de la nôtre, derrière une Volkswagen allemande. Elle était immatriculée **–318–** (alors que le précédent développement était motivé par l'ordre 3-1-8 des Bradbury).
J'ai conté dans Déchetterie oblique comment notre 206 ci-devant 4051 MR 04 est devenue DP–831–WP le 17 mars dernier, ce qui m'a aussitôt évoqué le seul tiercé de Truffaut, ayant misé une fortune sur la combinaison 8-1-3. Le tiercé gagnant était 4-5-1, alors qu'il avait fait dire 5 ans plus tôt à Julie Christie dans Fahrenheit 451 "Why 4-5-1 rather than 8-1-3 ?"
Une autre série US potentiellement prometteuse a débuté en juin, le 16, Proof.
La brillante chirurgienne Carolyn Tyler, Cat pour ses amis, est engagée par l'informaticien milliardaire Ivan Turing, lequel n'a plus que quelques mois à vivre, pour enquêter sur ce qui se passe après la mort. Turing l'a choisie parce qu'elle est ouvertement sceptique, bien qu'ayant vécu elle-même une NDE, mais elle attribue le phénomène à des réactions purement chimiques.
Le pilote était intéressant, sur une autoscopie lors d'une NDE, mais un peu lent, en tout cas l'audience a décru pour les deux épisodes suivants, ce qui augure mal de l'avenir de la série.
L'épisode 2 voit Cat Tyler confrontée à Luke Martel, atteint d'une tumeur au cerveau et refusant de se laisser opérer car il a des visions de sa femme récemment disparue, et désire la rejoindre... Carolyn arrive à le convaincre que ses visions pourraient être provoquées par la tumeur, et qu'il n'a rien à perdre à l'opération, quitte à se laisser mourir ensuite. Carolyn sauvant Martel m'évoque l'échange Carl-Haemmerli.
L'épisode 3 a été diffusé le 30 juin, 71e anniversaire de la mort de Haemmerli et de la naissance de Raymond Moody, et traite des vies antérieures. Celui qui a fait connaître les NDE s'est aussi intéressé à ce phénomène.
J'ai exploré dans le billet NDE & NdO les curieuses intrications entre NDE et nombre d'or. La série Proof n'y échappe pas, ainsi les deux noms de son héroïne sont encore dans le rapport 21/13 de HAEMMERLI/JUNG (ou YVYL/ENOR):
CAROLYN TYLER = 88+80 = 168
CAT TYLER = 24+80 = 104
Le patron de l'hôpital où travaille Carolyn a aussi un nom doré :
CHARLES / RUSSELL = 66/106 (=33/53)
Le nom du milliardaire de l'informatique a probablement été choisi d'après Alan Turing, père de l'informatique dont le suicide via une pomme au cyanure a notamment inspiré le nom de la firme Apple. Mais les adeptes du nombre d'or vénèrent aussi Turing qui était fasciné par les spirales fibonacciennes du monde végétal.
Incidemment, on trouve de multiples pages avec le nom d'Alan Turing en rot-13, NYNA GHEVAT, et je remarque que l'autre Turing a reçu un prénom dont les lettres sont conservées en rot-13:
IVAN <--> VINA-->
Carolyn Tyler a une fille de 16 ans, Sophie, et est séparée de son mari Leonard "Len" Barliss, travaillant dans le même hôpital.
Leonard est dérivé de "lion", et les recherches sur WEIL-LIEW m'ont conduit à la forme plus canonique du "lion" polonais, lew, et à cette affiche du Roi Lion de Disney.
Le "roi" polonais est donc krol, issu de Charlemagne, Karolus Magnus, tout comme le Tsar russe est issu de Caesar. Caroline étant une forme féminine de Charles, la tendre affiche du film me semble parfaitement illustrer le couple Carolyn/Leonard, et me fait prendre conscience d'un nouvel aspect du thème coeur-lion (en hébreu lev-levia).
Le récent rêve de phrère Laurent (qui va apprécier ce Krol Lew si proche de son cher Lewis Carroll) sur les lettres OENOCRILU donnant l'anagramme COEUR-LION, alors que je connaissais un roman où le nom ARNIE HOLT cachait LIONHEART, en référence au roi Coeur-de-Lion. Or le roi de coeur est Charles (encore pour Charlemagne, et KING CHARLES = 41/66 est parfaitement doré).
Tiens, il ne manque pas de liens entre Charlemagne et "lion", avec notamment ce film au scénario de Jean Anouilh, Le Jeune Homme et le Lion (devinez qui est ce Lion, interprété par Georges WILSON, un LION SW comme notre 206 SW de la firme au logo Lion).
Avec évidemment une petite pensée pour Carl, et pour la carline, une autre fleur dont la structure fibonaccienne pourrait correspondre au tatouage du cou du mari de Lily Rabe. La fleur ci-contre a de même 21 et 34 spirales
La série s'inspire d'une courte nouvelle de Ray Bradbury, Zero Hour, que je me souviens avoir lue, il y a sans doute une cinquantaine d'années puisque j'ai vite délaissé cet auteur (mais j'ai apprécié la relecture récente de Chroniques martiennes, motivée par le fait que les deux premiers humains ayant atteint Mars se prénomment Nathaniel et Jonathan).
La nouvelle se limitait à ce qui se passait dans une famille US, où la petite Mink jouait au jeu Invasion avec quelques camarades, inspirés par un mystérieux esprit nommé Drill qui leur soufflait comment construire une machine devant fonctionner à 17 heures, et à l'heure dite la machine permet à des aliens de se matérialiser dans notre monde pour affronter les adultes.
Ceci a bien sûr été étoffé dans la série, où plusieurs enfants sont manipulés par "Drill" pour exécuter diverses missions. Le premier épisode, X marks the spot, débute dans la famille Weil, ce qui a pour moi fait écho à mon précédent billet, Pilgrim, où je découvrais les couples LIEV-VEIL comme LIEW-WEIL.
Drill enseigne à la jeune Harper Weil comment construire un piège à l'endroit X, où elle amène sa mère, laquelle sera gravement blessée.
Je remarque la double spirale partant de ce X.
La flic Claire Bennigan enquête sur l'affaire, et découvre qu'il y a eu d'autres cas d'enfants malveillants se disant influencés par un certain Drill. L'enquête montre qu'un étrange individu a été vu sur les lieux dans plusieurs cas
Un portrait-robot est établi, et Claire y découvre une ressemblance certaine avec son mari, Sean, pilote de l'Air Force disparu 3 mois plus tôt dans une mission en Arctique. Parallèlement on découvre l'avion de Sean dans le Sahara, que ses réserves d'essence ne lui permettaient pas d'atteindre.
Au fil des épisodes on découvre que Sean a été enlevé par des aliens. Il en est revenu amnésique, mais avec des intuitions qui lui permettent de contrecarrer leurs plans. Il est couvert de tatouages, dont sur le ventre le X spiralé de la famille Weil. Il a aussi sur le cou un motif de coeur de fleur fibonaccienne (21 et 34 parastiches), et sur un poignet une sorte de jeu de l'oie avec semble-t-il 100 cases autour d'un centre :
Claire et Sean ont un jeune fils, Henry, lequel subit aussi l'influence de Drill. C'est encore le cas de Minx, fille de Wes Lawrence, autre personnage important, qui était l'amant de Claire lors de la disparition de Sean.
Claire est interprétée par Lily Rabe, un nom qui a aussitôt attiré mon attention car l'un de mes vertiges est Une affaire en or, pastiche de La mort et la boussole, où Alain Calame a transposé les 4 lieux dessinant un losange en 4 lieux parisiens unis par la section d'or. L'indice permettant à l'enquêteur de tomber dans le piège du 4e lieu est le nom Barbe Eloha, à lire be-arbe eloha, "en quatre est Dieu".
J'ai été émerveillé que le rot-13, code courant chez les internautes, transforme EN OR en RABE, anagramme de ARBE, "quatre" hébreu, alors que dans un autre texte inspiré par La mort et la boussole, La bibliothèque de Villers de Benoît Peeters, 4 assassinats sont commis aux 4 coins d'un carré, les initiales des victimes formant doublement IVRE, devenant selon le rot-13 VIER, "quatre" allemand (ou flamand).
Lily RABE est ainsi pour moi une actrice EN OR, d'autant que j'apprends son nom dans une histoire où elle est l'épouse d'un homme tatoué de spirales fibonacciennes (la suite de Fibonacci intervient multiplement dans Une affaire en or).
Il s'imposait de soumettre son prénom au rot-13, avec un résultat fascinant :
LILY RABE = 58+26 = 84
YVYL ENOR = 84+52 = 136
84/136 = 21/34, le rapport EN OR des parastiches de la fleur tatouée sur le cou de son mari. De plus le rapport prénom/nom en rot-13 est 84/52 (= 21/13), les valeurs de HAEMMERLI/JUNG...
...ou de Enoch/Elie en hébreu. A ce stade nous ne savons pas encore ce qui est exactement arrivé à Sean, sinon qu'il a été en contact avec les aliens.
La valeur d'une transformation rot-13 est obligatoirement congrue modulo 13 à celle de l'expression originelle.Je me suis demandé si parmi les noms de valeur 84 déjà étudiés certains ne se transformeraient pas en 136, et c'est le cas d'Emmanuel, intéressant aussi par son sens ("Dieu avec nous"). J'ai déjà remarqué son découpage 4-4 :
EMMA NUEL = 32+52 = 84, et en rot-13
RZZN AHRY = 84+52 = 136
Rzznahry est plus dur à prononcer que Yvyl Enor, et j'ai eu une autre surprise en découvrant que la toile ne connaissait pas seulement "yvyl" en tant que rot-13 de Lily. C'est aussi une forme ancienne de evil, "mal", anagramme de veil, mot essentiel de mon précédent billet, Pilgrim, où je découvrais notamment que Naomi Watts avait connu son compagnon LIEV Schreiber sur le tournage de The painted VEIL.
Ceci a un étrange écho avec Lily Rabe, actrice en plein essor, tête d'affiche dans deux films en post-production, The VEIL (la requête "YVYL ENOR" envoie aujourd'hui 30 juin à une seule page, signalant le rôle de Lily Rabe dans The Veil !), et Pawn Sacrifice, où joue également LIEV Schreiber !
Le film retrace le "match du siècle" Spassky-Fischer en 1972, avec Liev Schreiber jouant Spassky et Lily Rabe la femme de Fischer.
Ce match a été d'une importance exceptionnelle car la maîtrise du jeu était l'apanage des Russes depuis fort longtemps; c'était devenu avec le communisme un argument pour la suprématie soviétique, et voici qu'un américain fantasque battait le champion de l'Est.
SPASSKY / FISCHER = 110/68 = 55/34, Fibonacci !
Je suis ahuri de découvrir ceci selon un processus faisant intervenir Naomi Watts, car je remarquais dans Pilgrim que ses valeurs 52/83 étaient celles du couple LUNE/LUMIERE, m'évoquant Kmar/Nour et la formidable coïncidence des nombres 68/110 dans le poème Noce de Perec.
Le déroulement du match est encore étonnamment fibonaccien. Fischer prend un avantage important mais non décisif en remportant la 8e partie, et mène 5–3.
Après quelques parties équilibrées un tournant essentiel est la 13e partie, que Fischer remporte contre toute attente avec les Noirs, menant désormais 8–5.
Jeu équilibré ensuite jusqu'à la 21e partie, que Fischer remporte encore avec les Noirs, s'octroyant un 4e point d'avance et la victoire car Spassky ne peut remonter 4 points dans les 3 dernières parties prévues par le tournoi, s'achevant donc avec cette 21e partie sur le score 12½ – 8½ (13–8 aurait été l'idéal fibonaccien), et propulsant Bobby au Graal échiquéen.
Ce billet abordait diverses coïncidences autour du Fisher King, le Roi Pécheur de la légende du Graal.
Parvenir à Bobby Fischer suite à un codage me rappelle l'étrange affaire du Smithy code, le message Jackie Fisher who are you Dreadnought codé selon la suite de Fibonacci dans le jugement du procès en plagiat du Da Vinci Code.
The Whispers s'inspire donc d'une nouvelle de Bradbury du recueil L'homme illustré, et j'ai été curieux de savoir son numéro dans la collection Présence du futur, ayant déjà vu que les 3 premiers Bradbury occupaient les rangs 1-3-8 dans la collection, avec Fahrenheit 451 en n° 8, ce qui m'a semblé remarquable car dans son adaptation Truffaut y a introduit son tic 813 avec diverses coïncidences étudiées notamment ici.
Je savais que Chroniques martiennes a été l'emblématique premier volume de la collection, et L'homme illustré est bien le n° 3. Je le découvre dans le n° 79, Pas de quatre d'Edmund Cooper, que j'ai commandé en mars suite à certaines curiosités de la collection étudiées dans Déchetterie oblique.
J'ai vite abandonné la lecture de ce roman, mais je ne regrette plus son achat en découvrant une anomalie dans son catalogue, où les 3 premiers Bradbury apparaissent dans l'ordre 3-1-8 :
Ceci me fait chercher les quelques vieux Présence du futur que j'ai encore, et découvrir deux autres anomalies. Dans le numéro double 153-154, Déjà demain, de Kuttner et Moore, l'ordre 1-3-8 a été rétabli, mais en laissant les titres tels quels, si bien que le n° 1 est maintenant L'homme illustré:
Dans le n° 172, l'ordre des titres est rétabli, mais Chroniques martiennes est affublé d'un bizarre n° 0:
Ceci peut s'expliquer par le fait que Chroniques martiennes a été le premier volume de la collection, et que sa première édition n'était pas numérotée, comme semble l'indiquer ce catalogue, où l'édition de 1954 est donnée pour n° (1); ce n'est que la réédition de 1960 qui a un franc n° 1.
Il s'y ajoute une coïncidence en temps réel. Ce 30 juin j'ai scanné les 3 documents ci-dessus, puis j'ai été faire un peu de canoë sur le lac. En revenant j'ai vu sur le parking du Pont-coupé (où il n'y a que quelques places) une 206 SW grise jumelle de la nôtre, derrière une Volkswagen allemande. Elle était immatriculée **–318–** (alors que le précédent développement était motivé par l'ordre 3-1-8 des Bradbury).
J'ai conté dans Déchetterie oblique comment notre 206 ci-devant 4051 MR 04 est devenue DP–831–WP le 17 mars dernier, ce qui m'a aussitôt évoqué le seul tiercé de Truffaut, ayant misé une fortune sur la combinaison 8-1-3. Le tiercé gagnant était 4-5-1, alors qu'il avait fait dire 5 ans plus tôt à Julie Christie dans Fahrenheit 451 "Why 4-5-1 rather than 8-1-3 ?"
Une autre série US potentiellement prometteuse a débuté en juin, le 16, Proof.
La brillante chirurgienne Carolyn Tyler, Cat pour ses amis, est engagée par l'informaticien milliardaire Ivan Turing, lequel n'a plus que quelques mois à vivre, pour enquêter sur ce qui se passe après la mort. Turing l'a choisie parce qu'elle est ouvertement sceptique, bien qu'ayant vécu elle-même une NDE, mais elle attribue le phénomène à des réactions purement chimiques.
Le pilote était intéressant, sur une autoscopie lors d'une NDE, mais un peu lent, en tout cas l'audience a décru pour les deux épisodes suivants, ce qui augure mal de l'avenir de la série.
L'épisode 2 voit Cat Tyler confrontée à Luke Martel, atteint d'une tumeur au cerveau et refusant de se laisser opérer car il a des visions de sa femme récemment disparue, et désire la rejoindre... Carolyn arrive à le convaincre que ses visions pourraient être provoquées par la tumeur, et qu'il n'a rien à perdre à l'opération, quitte à se laisser mourir ensuite. Carolyn sauvant Martel m'évoque l'échange Carl-Haemmerli.
L'épisode 3 a été diffusé le 30 juin, 71e anniversaire de la mort de Haemmerli et de la naissance de Raymond Moody, et traite des vies antérieures. Celui qui a fait connaître les NDE s'est aussi intéressé à ce phénomène.
J'ai exploré dans le billet NDE & NdO les curieuses intrications entre NDE et nombre d'or. La série Proof n'y échappe pas, ainsi les deux noms de son héroïne sont encore dans le rapport 21/13 de HAEMMERLI/JUNG (ou YVYL/ENOR):
CAROLYN TYLER = 88+80 = 168
CAT TYLER = 24+80 = 104
Le patron de l'hôpital où travaille Carolyn a aussi un nom doré :
CHARLES / RUSSELL = 66/106 (=33/53)
Le nom du milliardaire de l'informatique a probablement été choisi d'après Alan Turing, père de l'informatique dont le suicide via une pomme au cyanure a notamment inspiré le nom de la firme Apple. Mais les adeptes du nombre d'or vénèrent aussi Turing qui était fasciné par les spirales fibonacciennes du monde végétal.
Incidemment, on trouve de multiples pages avec le nom d'Alan Turing en rot-13, NYNA GHEVAT, et je remarque que l'autre Turing a reçu un prénom dont les lettres sont conservées en rot-13:
IVAN <--> VINA-->
Carolyn Tyler a une fille de 16 ans, Sophie, et est séparée de son mari Leonard "Len" Barliss, travaillant dans le même hôpital.
Leonard est dérivé de "lion", et les recherches sur WEIL-LIEW m'ont conduit à la forme plus canonique du "lion" polonais, lew, et à cette affiche du Roi Lion de Disney.
Le "roi" polonais est donc krol, issu de Charlemagne, Karolus Magnus, tout comme le Tsar russe est issu de Caesar. Caroline étant une forme féminine de Charles, la tendre affiche du film me semble parfaitement illustrer le couple Carolyn/Leonard, et me fait prendre conscience d'un nouvel aspect du thème coeur-lion (en hébreu lev-levia).
Le récent rêve de phrère Laurent (qui va apprécier ce Krol Lew si proche de son cher Lewis Carroll) sur les lettres OENOCRILU donnant l'anagramme COEUR-LION, alors que je connaissais un roman où le nom ARNIE HOLT cachait LIONHEART, en référence au roi Coeur-de-Lion. Or le roi de coeur est Charles (encore pour Charlemagne, et KING CHARLES = 41/66 est parfaitement doré).
Tiens, il ne manque pas de liens entre Charlemagne et "lion", avec notamment ce film au scénario de Jean Anouilh, Le Jeune Homme et le Lion (devinez qui est ce Lion, interprété par Georges WILSON, un LION SW comme notre 206 SW de la firme au logo Lion).
Avec évidemment une petite pensée pour Carl, et pour la carline, une autre fleur dont la structure fibonaccienne pourrait correspondre au tatouage du cou du mari de Lily Rabe. La fleur ci-contre a de même 21 et 34 spirales
1 commentaire:
Krow lew..... j'ai d'abord "vu" Crowley puis effectivement Lewis
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