21.8.13

Ouroborindra


  Je reviens sur ma lecture de A plus hault sens, évoquée dans le précédent billet. Gaignebet consacre plusieurs pages à l'abbaye de Thélème, à laquelle Rabelais a donnée la forme d'un hexagone, pourvu à chaque sommet d'une tour.
  4 tours sont nommées d'après les 4 directions, Arctice au Nord, Hesperie à l'Ouest, Anatole à l'Est, Mesembrine au Sud. Gaignebet rappelle le jeu classique des gnostiques grecs, avec les 4 directions formant l'acrostiche ADAM, Anatole-Dysis-Arktos-Mesembria, et estime que Rabelais s'est basé sur ce jeu pour exprimer autre chose, MACCHA (bées) ou ACCHAM (pour Achamoth, la Sagesse des gnostiques).
  Pour ma part, sans me soucier des intentions de Rabelais, je remarque que la variante sur la tour occidentale amène un mot oriental, AHAM, "je" sanskrit, se renversant en MAHA, "grand". Je m'étais demandé si Daumal, indianiste, n'avait pas pensé à ceci lors de la création du Grand Jeu. Aujourd'hui je pense aux derniers mots attribués à Rabelais, "Je m'en vais vers un grand peut-être."
  Je remarque encore que les 6 initiales des tours peuvent former des triangles CCM et AAH, avec deux lettres identiques, de même que les formes atbash BBL et SSK (Babel et son codage Sheshakh dans le livre de Jérémie) qui m'avaient mené aux châteaux triangulaires de Wewel et Sisak.
  Je rappelle que Babel est l'antithèse de Jérusalem, et que la nouvelle Jérusalem de l'Apocalypse est évoquée comme modèle de Thélème, du grec θέλημα ("volonté divine"). L'hébraïsant peut aussi songer à tselem, "image" (Adam est créé à l'image de Dieu), ou à Salem, premier nom de Jérusalem.

  Ce nom Salem n'apparaît dans la Bible qu'à propos de Melchisédech, roi de Salem (Gn 14,18) dont il était question dans le précédent billet, pour sa figuration parmi les personnages élevés au ciel sans avoir connu la mort, dans Cette hideuse puissance de CS Lewis.
  J'ai été étonné de trouver deux triangles pointe en bas et pointe en haut sur la couverture de l'édition Néo, chacun dans un cercle formé par un serpent ourobore, se mangeant la queue. Le matin du 30 juillet, j'ai cherché dans le texte en ligne "snake", sans trouver d'occurrence significative. Par ailleurs le texte d'une invocation maléfique psalmodiée par les mauvais est donné à deux reprises,
“Ouroborindra!
Ouroborindra!
Ouroborindra ba-ba-hee!”
mais il n'en est donné aucune explicitation. La triplicité de la formule a-t-elle inspiré les triangles ouroborés de la couverture ?
  Juste après cette recherche nous sommes montés à la chapelle au-dessus du village, où nous allons plusieurs fois par semaine depuis bientôt 30 ans que nous habitons Mézel, pour marcher ou courir autour de la butte jouxtant la chapelle, chacun à son rythme (il me plaît d'imaginer que la netteté de ce cercle sur GoogleEarth soit due à nos circumambulations).
  Ce 30 juillet, après environ une demi-heure à tourner autour de la butte, Anne a crié "Un serpent !"   C'était plutôt un orvet, juste sur notre trajet; il semblait mal en point, formant presque un cercle, et j'ai à peine modifié sa position pour prendre cette photo une fois remonté avec l'appareil:
  Le lendemain il était toujours là, bel et bien mort, dévoré par les fourmis.
  J'ajoute que je n'ai aucun souvenir du moindre reptile sur ce parcours, hormis des lézards. Ni Anne ni moi ne pensons avoir pu piétiner par inadvertance la bête, qui aurait par ailleurs logiquement dû fuir ces parages martelés par nos pas. La meilleure explication qui me soit venue est que l'orvet ait été capturé par un rapace - on en voit souvent au-dessus de la colline -, qu'il lui ait échappé en vol pour tomber presque sous nos pas, et ne se soit pas remis de l'aventure.
  Cette anecdote me semble analogue à l'épisode du taxi Melchizedek vu dans le billet précédent, montrant que le contenu de nos pensées influe aussi sur le monde extérieur, et l'ourobore est bien venu pour l'exprimer, symbolisant que Tout est Un, comme Un est Tout, formule affectionnée par Jung (j'avais proposé ici une variante de la formule grecque EN TO PAN, EN TO PARS, "Un est la partie"). De plus, je remarque que l'orvet s'est matérialisé sur un court chemin en cercle, dont je ne vois d'autre exemple loin "à la ronde" que les ronds-points routiers, autour desquels il ne viendrait à l'idée de quiconque d'aller courir.

  EN TO PARS est une anagramme du mot magique PENSATOR, et il m'est venu que SERPAONT décrirait idéalement un serpent faisan(t) la roue. L'idée soumise à Phrère Laurent lui a inspiré de voir mon serpenteau en SERPANT O, et ce dessin:

  Il ne s'agit donc pas ici de prétendre comprendre ce qu'ont voulu signifier Rabelais ou Lewis dans leurs oeuvres, mais d'explorer toutes les circonstances qui m'ont conduit à les relire en juillet.
  La "hideuse puissance", c'est Babel, et le titre de Lewis est emprunté à un poème de David Lyndsay (c. 1490 – c. 1555, exact contemporain de Rabelais, c. 1490 - 1554), Ane Dialog betwixt Experience and ane Courteor, "Un dialogue entre Expérience et un courtisan", étrangement rendu par "Dialogue d'Anne" aussi bien chez Néo qu'à L'Age d'Homme.
L'Ombre de cette hideuse puissance
avait six milles de long, et plus.
  Il est d'ailleurs discutable de traduire strength par "puissance", et selon Lewis le mot désignait pour Lyndsay la "forteresse" de Babel, la Tour (ce qui me rappelle la parenté des mots fortis-Berg-purgos).
  Toujours est-il que le fief des mauvais est un lieu imaginaire que Lewis a baptisé Belbury, pouvant se comprendre "district de Bel", Bel dieu de Babel, et bury est une variante de borough, de même racine que Burg-Berg. Il semble significatif que le pénultième chapitre du livre, qui voit la destruction de Belbury et la mort de ses chefs, soit titré BAnquet at BELbury (ici une étude érudite en français). Sans équivoque apparaît dans le texte même la "malédiction de Babel".
  C'est dans ce chapitre 16 qu'apparaît l'hymne Ouroborindra, et je me demande si son numéro, et donc toute la structure du roman, serait lié à l'arcane 16 du tarot, La Tour (ou Maison-Dieu).
  En amusante résonance avec Ane Dialog traduit par "Dialogue d'Anne", les bons habitent le manoir Sainte-Anne, et le chapitre 17 et dernier, après Banquet at Belbury, est Venus at St-Anne's (ici un pdf complet). Tiens, il paraît que l'arcane 17, L'Etoile, serait directement lié à Vénus. Je rappelle que le volet précédent de la trilogie, Perelandra, se passe sur Vénus et a aussi 17 chapitres.
  Par ailleurs la Sainte-Anne est le 26 juillet, jour de naissance de Jung.

  Les mauvais de Belbury ont à leur tête une "tête", précisément, celle de François Alcasan, un explicite "Barbe-Bleue" qui a été guillotiné "dans un pays voisin" et dont la tête a été récupérée et ressuscitée pour servir d'intermédiaire avec les puissances maléfiques.
  Le nom Alcasan est discuté ici, et un commentateur évoque la ressemblance avec Aslan, le lion ressuscité du Monde de Narnia, débuté dès 1939 par Lewis, bien que le premier tome ne soit paru qu'en 1950. Aslan ("lion" en turc) est un personnage entièrement positif, figuration christique (le Christ est le lion de Juda), opposé dans certains épisodes du cycle au dieu démoniaque Tash ("rocher" en turc); des partisans de Tash tentent de convaincre les foules de l'adorer en assurant qu'il est aussi Aslan, son nom complet étant Tashlan... C'est un nommé Emeth ("vérité" en hébreu) qui dévoile l'imposture.
  Toujours est-il que Alcasan et Aslan ont une ressemblance effective, et que le voisinage de la "tête" de Babel avec un "lion" m'ébahit, car c'est le mot "lion" qui m'a mené aux châteaux triangulaires Wewel et Sisak, via le russe львев, sa forme polonaise Lwów et le tokharien śiśäk, noms étonnamment évocateurs de l'hébreu BBL et de sa forme atbash SSK.
  Je rappelle que si BBL se renverse en LBB, "coeur", SSK se renverse en KSS, "comme six", ce qui peut évoquer les 6 milles de l'ombre de la hideuse puissance de François Alcasan, ou les 6 tours de la Thélème de François Babelais.

  Je suis encore stupéfait que Alcasan soit nommément un Barbe-Bleue (Bluebeard), car mon billet sur le valet de pique Ogier, mentionné dans le précédent billet à propos d'Ogier et Artus remplaçant Elie et Enoch dans la seconde édition de Pantagruel, m'avait amené à découvrir que, dans l'opéra Ariane et Barbe-Bleue de Dukas et Maeterlinck, Ariane qui vient d'épouser Barbe-Bleue découvre 5 épouses précédentes de Barbe-Bleue, toujours en vie mais prisonnières, dont les noms dans l'ordre du livret forment l'acrostiche SYMBA, évoquant simba, le lion dans plusieurs langues africaines:
Sélysette (mezzo-soprano)
Ygraine (soprano)
Mélisande (soprano)
Bellangère (soprano)
Alladine (rôle muet)
  Google donne de nombreux résultats avec l'orthographe "symba", c'est notamment le nom d'un groupe funk californien, la pochette de cet album étant éloquente.
  Enquêter plus avant m'apprend que Maeterlinck a tiré ces 5 noms de personnages de ses oeuvres antérieures, ainsi Ygraine et Bellangère viennent de La Mort de Tintagiles (1894), un nom qui évoque évidemment Tintagel et Arthur. De fait Igraine est le nom de la mère d'Arthur, femme du premier Pendragon, Uther. Incidemment, je vois que son nom latin est Igerna, anagramme de regina, "reine", et une recherche "igerna" "regina" donne de nombreux résultats, dont plusieurs textes latins offrant l'immédiate succession regina Igerna (ici juste sous Tintagol) ou Igerna regina (dans une étude en français sur la naissance d'Arthur).
  Antonio Furtado remarque l'anagramme dans une thèse étudiant l'influence d'Alexandre de Macédoine sur la légende arthurienne. Je remarque pour ma part que cet Alexandre est le roi de trèfle, sa dame étant Argine, nom probablement forgé à partir de regina. Le valet est Lancelot, chevalier d'Arthur (et amant de la reine Genièvre, dont m'avait frappé l'anagramme Vigenère, théoricien de la cryptologie). Un autre Lancelot était un personnage du roman d'Eve de Castro La trahison de l'Ange, découvert en cherchant Cette hideuse puissance.
  C'est le 2 août que j'ai appris que ce Barbe-Bleue Alcasan pouvait être apparenté au lion Alsan, au lendemain de la condamnation à 1000 ans de prison du "Barbe-Bleue de Cleveland", Ariel Castro, de prénom angélique et de même nom que l'auteur de La trahison de l'Ange.

  Il est question ici d'un symbolisme numérique dans l'opéra de Maeterlinck-Dukas, où Barbe-Bleue a 6 femmes; son château a 6 portes et 6 fenêtres, pourquoi pas 6 tours comme Thélème ?
  Parmi ses exploits, Lancelot délivre Genièvre du château de Baudemagu gardé par deux lions.

  J'avais découvert SYMBA à partir d'une coïncidence sur le nom Ogier apparaissant dans des circonstances similaires dans des romans écrits à peu près simultanément par Fred Vargas et Alain Demouzon, fortuitement comme me l'ont confirmé les deux auteurs qui ont été incapables de préciser les raisons de ce choix.
  J'étais parvenu à Ariane et Barbe-Bleue parce que le roman concerné de Demouzon, La promesse de Melchior, est une enquête sur un tueur qui emprunte quelques traits aux contes de Perraut, au Petit chaperon rouge, car il se nomme Wolf ("loup") et mord ses victimes, à Barbe-Bleue car il habite le pays de Retz (Gilles de Rais serait l'inspirateur du conte) et attache ses victimes avec du fil bleu.
Le Triangle St-Marcellin_St-Quentin_St-Etienne  Les lieux des crimes connus de Wolf forment un approximatif triangle équilatéral entre Saint-Marcellin ("marteau"), Saint-Quentin ("quintessence") et Saint-Etienne ("couronné").
  Je remarquais que le nom Melchior était triplement royal : c'est le nom d'un roi mage, construit sur l'hébreu melekh, "roi", avec une désinence "ior" se renversant en "roi".

  Le mot BARBE m'est multiplement évocateur. La première victime de La mort et la boussole est un rabbin barbu, tué dans la nuit du 3 au 4 décembre. On pense d'abord qu'il fait partie d'un schéma ternaire, avec 3 victimes tuées le 3 du mois en 3 points formant un triangle équilatéral dans la ville, mais le schéma s'avère quaternaire, avec 4 victimes tuées plutôt le 4, aux 4 sommets d'un losange. Le' 4 décembre est la Ste-Barbe, conservée dans le calendrier pataphysique où c'est le 4e jour du 4e mois. Alain Calame a conçu un pastiche fibonaccien de la nouvelle, ou le mystérieux Baruj Spinoza de Borges, accréditant le schéma ternaire et le triangle, a été remplacé par Barbe Eloha, accréditant un autre schéma ternaire basé sur la divine proportion. L'enquêteur apprend cependant que B-arbe Eloha signifie "En quatre (est) Dieu", et en déduit qu'il va y avoir un 4e crime.

   Outre Barbe-Bleue, un autre barbu est mentionné dans Cette hideuse puissance. Au chapitre 13 sont cités 5 noms d'hommes qui ont été élevés au ciel sans avoir connu la mort, Enoch, Elie, Moïse, Melchisédec et Arthur. Cette particularité est rappelée chapitre 17, lorsque Ransom est appelé à ce même sort, et 4 noms sont cités, Elie, Enoch, Arthur et Barberousse.
  Le premier roman de Paul Halter (publié cependant 10 ans après son écriture) joue avec la légende de Barberousse, suspecté de plusieurs morts étranges en Alsace. Le commissaire local se nomme Loebe, "lion", tandis que le narrateur est Etienne Martin, couronné par son prénom, "ours" par son nom.
  Le sommeil des rois Arthur (arktos "ours") et Barberousse est homologué à l''hibernation de l'ours, jadis roi des animaux. Cette hibernation débute traditionnellement à la St-Martin, le 11/11, pour s'achever à la St-Blaise, le 3/2, naissance de Gargantua.
 Cette date est essentielle dans l'analyse de Gaignebet, et je remarque au passage que Blaise est l'anagramme de Basile, "roi", m'évoquant particulièrement le Basileus de Kos cher à Jung. Le mage Merlin réapparaît dans Cette hideuse puissance, et le nom de son instructeur est mentionné, Blaise.
  Le roi ours a été au cours des âges détrôné par le roi lion (Simba chez Disney), et il est étonnant que, lors de l'anéantissement de Belbury, la "tête du Sarrasin", Alcasan éventuel "lion" via Aslan, soit réduite en lambeaux par un réel ours.
  Je m'avoue incapable de trouver une cohérence à toute cette ménagerie; je crois plutôt qu'il est inadéquat de la chercher et que l'éventuel message délivré par tous ces "lions" et "ours" est du même ordre que celui du "serpaont" tombé du ciel.

  Ouroborindra contient aussi Indra, dieu védique dont la présence ici ne s'explique guère. Pour ma part j'avais été mené à Indra en étudiant les anagrammes de NADIR, et j'y remarquais que ce "roi des dieux" était l'oncle de Bhima, alors d'actualité pour l'anagramme bimah; il l'est redevenu récemment avec le tsadiq, le juste Jake BAHM.
  J'y remarquais aussi que NADIR est l'anagramme de RADIN, Dean Radin actuellement chercheur le plus connu en parapsychologie, et de RANDI, James Randi non moins célèbre pourfendeur des pseudo-sciences, créateur du One Million Dollar Challenge promettant $1,000,000 à qui démontrerait la réalité d'événements paranormaux.
  Radin est aussi redevenu d'actualité, pour deux raisons. Dans le précédent billet Jacques Vallée m'a conduit à Philippe Guillemant, dont la page FaceBook m'a appris que Radin avait réussi à publier dans une revue "scientifique" une expérience sur les fentes de Young (!) indiquant une probable influence de la conscience sur la réduction du paquet d'ondes...
  Par ailleurs je faisais état dans le billet précité de la visite à Radin de Stéphane Allix (encore un "couronné"),  réalisateur des excellentes Enquêtes extraordinaires diffusées par M6 en 2009, or une nouvelle série d'Enquêtes débute sur M6 en ce 21/8/13, date la plus fibonaccienne du siècle.
  NB Après visionnement de ces nouvelles Enquêtes je me dois d'apporter à mon appréciation élogieuse un fort bémol concernant le 3e voletContacts avec des extraterrestres. Sans mettre en cause la bonne foi des témoignages recueillis, leur choix offre une telle cohérence qu'il suggère une évidente conclusion : nous sommes visités par des ET, décrits de façon similaire par ces témoins, ET qui ont choisi certains cobayes pour étudier les humains... J'ai quelque peu étudié la question, et cette cohérence logique me semble totalement erronée. Allix ne semble pas connaître les études qui tentent d'évaluer le phénomène dans son ensemble, comme celles de Jacques Vallée ou de Bertrand Meheust.

  Je reviens au valet de pique OGIER, en remarquant qu'il a 4 lettres communes avec REGINA (ou ARGINE, ou IGERNA). Les lettres différentes O et NA ont même somme numérique, que ce soit en gématrie actuelle ou "rabelaisienne" (latine), ainsi le jeu ARTUIS/OGIER = 84/52 vu dans le précédent billet est aussi valable pour ARTUIS/REGINA, le Roi et la Reine, conjonction alchimique essentielle, Rex et Regina étant par ailleurs le titre d'une des parties du Mysterium Coniuctionis de Jung.
  En repensant à la thèse vue plus haut selon laquelle la légende d'Arthur serait calquée sur celle d'Alexandre, il me souvient avoir rencontré la valeur 84 en gématrie actuelle d'ALEXANDRE, et le couple royal à trèfle illustre remarquablement ce couple essentiel 84-52 (à condition de choisir la gématrie latine pour REGINA = ARGINE). Bienvenue aux clubs (nom anglais de la couleur).
  Si cet amalgame est discutable, on peut songer dans l'alphabet actuel à
ARTHUR/IGERNA = 86/54 = 43/27, couple doré aux multiples échos.

  François Alcasan est donc le Barbe-Bleue ressuscité de Cette hideuse puissance. Sa valeur est 136, comme les couples 84-52 Haemmerli-Jung, Enoch-Elie, Nathaniel-Seth ou Artuis-Ogier, son nom se découpant en
FRANCOIS / ALCASAN = 85/51 = 5/3, partage fibonaccien moins significatif que 84/52 = 21/13, mais un partage 5-3 suffit souvent aux exégètes pour décréter une intention dorée; je rappelle que PHIL/DICK = 45/27 = 5/3 donnait ce rapport pour les 8 cartes d'une couleur (nombres/figures) dans un jeu de 32 cartes. Bienvenue aux clubs...
  La "gématrie rabelaisienne" m'avait fait voir du sens aux valeurs 81-64 de son nom, qui peut m'être également significatif en gématrie actuelle :
FRANCOIS RABELAIS = 85+67 = 152
  J'étudiais récemment le nom du personnage de La trahison de l'Ange,
NATHANIEL NDOUALA = 84+68 = 152
en parfaite harmonie dorée avec
DAUMAL RENE = 52+42 = 94
car 84/52 = 21/13 et 68/42 = 34/21 sont des rapports fibonacciens, mais il n'en est pas moins vrai que 85-52 et 67-42 sont des partages dorés optimaux, et la filiation est immédiate entre Rabelais et Daumal, puisque Le mont Analogue est un hommage évident, via le Faustroll de Jarry, aux pérégrinations de Pantagruel et Panurge dont l'ultime étape est le temple souterrain de Bacbuc.

  La gématrie rabelaisienne montrait une étrange récurrence du nombre 109, notamment sous forme de triade 327 = 3 x 109. En hébreu, les 6 lettres
BBL-SSK = 34+620 = 654 = 2 x 327 = 6 x 109

  Le prochain billet sera consacré aux "bons" de Cette hideuse puissance.

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