6.7.12

Dodor le héros

aux obscurs

Voici Dodor, ma mascotte qui a longtemps veillé sur mon bureau avant d'être reléguée dans un coin obscur. Dodor s'est rappelé à mon souvenir lorsque s'est imposé un rapprochement entre les syllabes Dau et Dor.
Le document Daumal, montrant qu'il s'était intéressé à Fibonacci, mis en vente au moment même où j'envisageais des relations fibonacciennes sur son nom, m'avait causé une telle stupeur que je ne me suis avisé qu'il y a quelques jours du voisinage des noms Daumal et Dormal.
C'est ainsi que se prononce le nom du cinéaste belge Jaco Van Dormael, réalisateur de Mr. Nobody que j'ai vu en mars 2011 (son premier film était Toto le héros). J'y ai été frappé par une image montrant un numéro de téléphone formé des 8 premiers termes de la suite de Fibonacci.
Ceci m'a conduit à m'intéresser plus avant au film, et découvrir que son personnage principal avait ce que j'appelle un "nom doré", où les valeurs gématriques des prénom et nom correspondent au découpage idéal de leur somme:
NEMO NOBODY = 47 75
Ceci était particulièrement frappant en mars dernier, où je venais de découvrir la même propriété pour deux voyageurs temporels dont le nom était présent dans le titre de la fiction leur ayant donné corps:
MARINA SLOTY = 56 91 (du roman de Warren L'insolite aventure de Marina Sloty)
ENOCH SOAMES = 45 72 (de la nouvelle éponyme de Max Beerbohm)
Nemo Nobody, assimilable à un voyageur temporel, m'avait mené à ce billet d'avril 2011, où la piste dorée se bornait à peu près à ces constatations. Le nom de l'acteur incarnant Nemo, Jared Leto, m'y avait mené à des développements qu'on peut juger fantaisistes, en tout cas sans rapport avec le film.
J'y avais remarqué que la légère perturbation apportée à la suite de Fibonacci et sa présentation en numéro de téléphone soulignaient la paire des deux premiers nombres de 2 chiffres, 13-21, correspondant au rapport 52/84 (Jung/Haemmerli).
J'avoue que ça m'était un peu sorti de l'esprit quand j'ai découvert le document de Daumal, montrant ces 8 premiers termes et le suivant, 34, un peu à part:Les autres calculs du document montraient un intérêt particulier pour la paire 13-21.
34 était aussi présent dans le film avec l'âge que s'y donne le vieillard Nemo, 34 ans. J'avais avancé l'idée que ce nombre résultait de l'année de sortie du film, 2009, Nemo étant né le 9 février 75, date évidemment liée à la naissance de Dormael, le 9 février 57.
Il me l'a confirmé, en octobre dernier, car j'ai pu le rencontrer, dans des circonstances pas aussi extraordinaires que l'apparition du document Daumal, mais tout de même...
Je rappelle que mes coïncidences dorées ne résultent généralement pas de recherches systématiques, mais plutôt de hasards divers, et c'est ainsi que j'ai découvert le même mois Marina Sloty (du moins ses valeurs car je connaissais depuis longtemps le roman), Enoch Soames et Nemo Nobody.
Un autre hasard a fait que Dormael soit ami avec Claude Rocher, le responsable de l'atelier BD des Beaux-Arts de Digne, lequel a organisé une projection de Mr. Nobody en présence du réalisateur en octobre 11. Ceci aurait été suffisant pour que j'en fusse informé, mais il se trouve encore que Rocher partage l'atelier d'aquarelle de Danièle Couton, suivi par ma compagne Anne, que je viens souvent y chercher, en conséquence je connaissais au moins de vue Rocher, qui a étudié le dessin jadis dans le même atelier que Dormael.
Bref, nous sommes venus à la projection, et j'ai pu bavarder avec Dormael, grand créateur qui a gardé une sympathique simplicité. Je n'en ai pas parlé alors car cet échange n'a rien amené de neuf: il avait utilisé la suite de Fibonacci histoire de ne rien laisser au hasard, pour donner un surcroit de signification à l'épisode téléphonique déterminant tout un pan du récit.
Dormael a donc utilisé la suite de Fibonacci pour son aspect fractal, et ce sont les 10 chiffres d'un numéro de téléphone US qui ont limité la citation à ses 8 premiers termes.
La légère perturbation introduite, le déplacement d'un 1 après le 8, n'avait pas pour lui de signification en soi. Certains y ont imaginé que c'était une allusion aux 9 ans de Nemo au moment du premier dédoublement de sa vie, lorsque ses parents se sont séparés; 8+1 pourrait aussi faire référence aux 8+1 nombres de Fibonacci présents, les 8 premiers dans le numéro de téléphone, et 34 âge de Nemo.
C'est une petite curiosité de retrouver cette séparation dans le document Daumal. C'en était une bien plus grande pour moi de découvrir ce document au moment même où j'avais vu les rapports 21/13 et 34/21 dans les noms des deux inventeurs du Mont Analogue:
- celui qui en a vu la nécessaire existence symbolique, le narrateur Théodore, équivalent grec de Nathaniel, "don de Dieu", surnom bien connu de René Daumal;
- le père Sogol qui en a déterminé la nécessaire existence physique par un déficit des masses montagneuses du globe.
NATHANIEL/DAUMAL = 84/52 = 21/13
SOGOL/RENE = 68/42 = 34/21

Trois mois plus tôt, je découvrai les mêmes valeurs pour les 4 personnages principaux du film La cité des anges,
NATHANIEL/SETH = 84/52 = 21/13
CASSIEL/MAGGIE = 68/42 = 34/21
Je rappelle qu'il s'agit d'un remake des Ailes du désir, de Wenders, où le nom Cassiel était déjà présent. J'ai appris depuis que dans sa suite tournée par Wenders, Si loin, si proche..., Cassiel s'incarne à son tour, pour devenir Karl.
CASSIEL/KARL = 68/42 encore.
Je rappelle aussi que Karl et Théodore sont 2 des 8 explorateurs du Mont Analogue, ce qui avait été le premier déclic m'évoquant l'échange entre Carl Jung et Theodor Haemmerli, première source de mon intérêt pour la paire 84/52 (HAEMMERLI/JUNG).
Je répète que je conçois parfaitement que ces jeux numériques puissent paraître gratuits, et que je serais bien en peine de les justifier sinon par le fait que ça marche. S'il est souvent nécessaire de me faire confiance pour les circonstances de leurs découvertes, cette question est parfois secondaire devant le résultat, par exemple le cas de Jung-Haemmerli, protagonistes de la première NDE répertoriée, de mêmes valeurs que Elie-Enoch, seuls personnages de l'Ancien Testament montés au ciel sans avoir connu la mort (je rappelle ce document donnant ensemble leurs valeurs en hébreu, à la suite d'un 4-4-4-4).
En fait il y a eu au moins un cas antérieur de NDE répertorié, celui de Daumal, un peu particulier puisqu'il résultait d'une expérience volontaire et ne comportait pas de rencontre avec une personne identifiée dans l'autre monde, mais Daumal = 52 est aussi Nathaniel = 84.

Dormael = 68 vient apporter le nombre manquant à René-Daumal-Nathaniel, 42-52-84, et c'est de plus un nom en "el", terminaison angélique comme Cassiel.
Si ce "el" ne se prononce pas, une autre curiosité est le constat que les noms Dorma(e)l et Daumal diffèrent par les phonèmes OR et AU, or Au est le symbole chimique de l'élément or.

A ce stade il convient de se demander s'il existe un rapport entre Daumal et Dormael, et un nom me vient immédiatement, François Schuiten (à prononcer skɔjtən). Il a conçu pour Dormael le monde de 2092 de Mr. Nobody (et a aussi collaboré à Toto le héros), mais est essentiellement connu pour le cycle des Cités obscures, avec Benoît Peeters.
Dans le Guide des cités (1996) apparaît l'île du Mont Analogue:On y voit Port-des-Singes, présent chez Daumal, mais les noms des parties nord et sud de l'île sont des nouveautés, Ard et Ithy. Hard ithys ? anglais "raide" et grec "droit", tous deux aux connotations phalliques... Haïti ? le tracé de l'île en semble proche, et ceci a peut-être été dans l'esprit de Daumal, car le nom local Ayiti signifierait "pays des hautes montagnes", et Port-des-Singes pourrait être inspiré de Port-au-Prince, sans oublier le nom Saint-Dom(al)ingue. Une carte très voisine des Cités avait déjà été donnée dans La fièvre d'Urbicande (1985), où était présent le nord de l'île, sans toponyme associé.
A remarquer le serpent de mer à l'ouest de l'île, allusion probable au Hic sunt dracones pour les régions inexplorées des cartes anciennes, dont une variante est Hic sunt leones; la lecture des médiales de la première phrase du 4e chapitre du Mont Analogue m'avait mené à l'étonnant NELOSE, ne l'ose !, dont une anagramme est leones.

Si le Mont Analogue n'est jusqu'ici pas mentionné plus directement dans le cycle des Cités, Peeters lui a rendu hommage dans René Daumal : L'ascension continue (2008), et je crois déceler une nette analogie dans L'enfant penchée (1996), où le savant Axel Wappendorf déduit de diverses anomalies l'existence d'une planète occulte, invisible car si dense qu'elle absorbe son propre rayonnement. Il peut néanmoins en calculer la masse et l'emplacement, et prépare une expédition vers elle.
Lorsque j'avais pris contact avec Peeters en 2001, à propos de La bibliothèque de Villers, je lui avais aussi demandé si le modèle de Wappendorf n'aurait pas été Jung. Non, m'avait-il répondu, mais je crois que ma méprise était compréhensible, même si les indices essentiels, moustache et lunettes cerclées d'acier, pourraient s'appliquer à maints personnages.

L'enfant penchée est donc Mary von Rathen, qui devient en un instant inexplicablement "penchée". Après bien des tribulations, elle est envoyée vers Wappendorf qui comprend que son inclinaison découle du fait qu'elle est soumise à l'attraction de la planète occulte, et qui lui en fait une démonstration rappelant le croquis de Sogol expliquant l'invisibilité du Mont Analogue.

L'album de 152 pages est formé de 24 chapitres (ou 25, car ce chapitre était absent des premières éditions), chacun débutant par une vignette pleine page et comportant un nombre impair de pages, si bien que chaque illustration pleine page n'a aucun vis-à-vis.
Les chapitres alternent les histoires de Mary et d'Axel, dessinées en noir et blanc, ainsi que celle d'Augustin Desombres, vivant dans notre monde vers 1900, qui s'installe dans une vieille maison de l'Aubrac pour y peindre d'étranges fresques sur les murs. Il s'avère que les oeuvres de cet artiste visionnaire sont en résonance étroite avec le monde des Cités, et qu'un détail de ses fresques est la cause des problèmes qui y sont apparus, tel l'inclinaison de Mary.
L'histoire d'Augustin est contée sous forme de roman-photo, avec des photos retouchées, notamment en ce qui concerne ses fresques. Ci-contre une des dernières cases, page 144, où Augustin retouche la sphère incriminée, après sa rencontre avec Axel et Mary dans un monde intermédiaire.
De cette rencontre témoigne un stigmate: sa main droite, par laquelle Mary a tenté de le retenir dans le monde intermédiaire, est désormais dessinée. C'est avec cette main dessinée qu'Augustin répare dans le "monde réel" le "monde dessiné", mais un détail de cette case est intrigant: à droite le mur à la peinture écaillée paraît appartenir au domaine photographique, tandis qu'à gauche il semble dessiné.
De fait le lecteur a déjà pu voir un état antérieur de la fresque, page 104, avant la rencontre Augustin-Mary-Axel, et il semble que le mur gauche y était aussi dessiné (et que la peinture y était moins écaillée).

Je reviendrai sur ce problème, après quelques commentaires sur le nom de celui qui a prêté ses traits à Augustin Desombres, le réel peintre-dessinateur-écrivain Martin Vaughn-James dont, selon Peeters, La Cage « pourrait être considérée comme une extrapolation radicale de certains aspects de Little Nemo. »
Il s'agit du Little Nemo de Winsor McCay, et non du Nemo Nobody de Dormael, bien entendu, mais il se trouve que NOBODY a même valeur que MARTIN et, mieux encore, que le nom de cet artiste correspond à un cas doré particulier déjà évoqué à plusieurs reprises:
MARTIN VAUGHNJAMES = 75 + 121 = 196
196/121 est une bonne approximation de Phi, remarquable car il s'agit de deux carrés, 142/112, en conséquence 14/11 est une bonne approximation de la racine de Phi. La pente de la pyramide de Khéops étant de 11/14, , il en résulte un excellent rapport d'or entre l'apothème et la demi-base qui a conduit à maintes spéculations sur les connaissances dorées de ses bâtisseurs, alors que 11 et 14 sont des entiers simples, vraisemblablement choisis pour des raisons pratiques.

En me demandant s'il y avait dans L'enfant penchée des cases de proportions dorées, ou autres détails significatifs, le cas le plus immédiat m'a semblé être l'illustration pleine page ouvrant le chapitre 18.
On y voit Augustin qui, ses fresques achevées, peint des portes dans un couloir...
Il me semble que le carrelage mural attire d'abord l'attention, des deux côtés de la porte parfaitement centrée. En-dehors de toute préoccupation dorée, j'avais repéré une bizarrerie dans la dégradation de ces carreaux blancs aux coins noirs (ou du moins d'une couleur sombre) formant un quadrillage de petits carrés noirs.
Trois de ces petits carrés sont invisibles sur la seconde ligne verticale, côté droit de la porte (cliquer sur l'image pour agrandir), soit parce que les carreaux sont cassés, soit parce qu'ils sont recouverts de bistouille. La première bizarrerie est de retrouver ces mêmes carrés manquant symétriquement, côté gauche.
On peut ensuite se demander si c'est par hasard que ces carrés manquent sur une même ligne verticale, selon un motif 2-1-2-1-...
Il faudra s'adresser aux auteurs pour éclaircir ce mystère. Tout ce que je peux ajouter est que cette partie du carrelage est aussi visible page 71, avec les mêmes manques. De plus larges parties du carrelage de la salle sont visibles sur différentes photos, et aucun petit carré noir ne semble manquant, au plus certains sont-ils pâlis.

Ceci contribue à abolir toute certitude sur le réel comme sur l'intentionnel, en continuité avec le problème vu plus haut des côtés droit et gauche de la fresque. Hors de toute hypothèse il reste l'absence de ces 3 carrés (ou plus exactement 2 et demi) de chaque côté de la porte, et le fait que les deux espaces carrelés délimités par la photo sont très proches de rectangles d'or. Si les mesures directes sont légèrement faussées par la perspective, il est aisé de constater que chaque rectangle a exactement 8 carreaux de haut, et un peu moins de 5 carreaux de large, ce qui est conforme au nombre d'or (8/Phi = 4.94...)

L'une des portes peintes par Augustin (The door = Theodor) lui donne accès au monde intermédiaire où il rencontre Axel et Mary, qui y sont arrivés dans des conditions encore plus bizarres, au terme d'un voyage en obus fort proche de celui décrit par Verne dans De la terre à la lune.
De fait Axel rencontre aussi dans ce monde étrange Jules Verne, qui y est arrivé par un autre moyen, la puissance de sa plume visionnaire... Verne a aussi visité les Cités, parfois sous l'apparence du capitaine Nemo.
La raison du numérologue défaille en découvrant les valeurs des deux terriens:
AUGUSTIN DESOMBRES = 112 + 100 = 212
JULES VERNE = 67 + 64 = 131
212/131 = 1.618... est un très bon rapport d'or, déjà remarqué car 131-212 débute une séquence palindrome qui se poursuit par 343-555-898, rencontrée à diverses reprises dans mes recherches dorées.
La valeur 212 du peintre a un écho immédiat avec la photo symétrique où Desombres apparaît peignant des portes entre les deux rectangles de carrelage, avec les petits carrés manquants semblant dessiner un motif 2-1-2, vu pouvoir correspondre à B-A-B, la "porte" en akkadien. C'est précisément un déséquilibre dans les fresques de Desombres qui est jugé responsable de la "porte" ouverte avec le monde des Cités...

Dans une perspective schuitenienne élargie, ces palindromes 131-212 rappellent une grande réussite de François Schuiten en-dehors de son parcours avec Peeters, l'album Nogegon (1990) réalisé avec son frère Luc, à la construction en cases entièrement palindrome, mais au scénario parvenant à décrire l'évasion du terrible monde de Nogegon où tout est soumis à une obsédante symétrie, des noms et matricules, palindromes, jusqu'aux sentiments...

Je me souviens avoir découvert l'oeuvre de Schuiten dans le numéro 47 de Métal Hurlant qui m'était arrivé je ne sais plus comment entre les mains quelque temps après sa parution (janvier 1980). J'avais été ébloui par les dessins de sa première bande, Aux médianes de Cymbiola, et j'ai plus tard acheté les recueils de la revue contenant les épisodes.
Si j'avoue n'avoir jamais compris grand-chose au scénario de Claude Renard, je crois avoir été fasciné d'emblée par l'idée d'une correspondance opérative d'un lieu avec une figure géométrique, qui figurait sur la première case de l'épisode du n° 47. Je ne sais si cette spirale était reliée au nombre d'or dans l'esprit des auteurs, sa correspondance explicite avec un coquillage constituant un éventuel indice.
J'ignore de même si la couverture du Grand Jeu, dessinée par Joseph Sima, avait un quelconque rapport avec le nombre d'or pour Daumal et ses amis. Elle n'en avait pas besoin, la gidouille de Jarry ayant probablement été la raison essentielle, mais le "daucument" montre l'intérêt de Daumal pour le nombre d'or (hélas on ne sait s'il est ou non antérieur au Grand Jeu).
En revanche la spirale emblématique des couvertures de la revue Formules n'a rien à voir avec le nombre d'or, même si elle est une réminiscence du Grand Jeu.

Gidouilles, gidouilles... J'ai commencé ce billet le jour de mon anniversaire qui est aussi, heureux hasard, la Fête de Gidouille du calendrier pataphysique, et j'ai d'abord eu l'intention de l'intituler At sixes and sevens, ou d'une traduction quelconque de cette expression anglaise qui signifie à peu près "à vau-l'eau", qu'un ami m'a signalée à l'occasion de ce 6/7.
J'ignorais alors que les approfondissements de mon idée de départ allaient me mener aux palindromes en rapport d'or 131/212.
Un épisode de Touch m'a appris en mars que les deux premiers termes de 30 chiffres de la suite de Fibonacci, F141 et F142, débutaient par 131 et 212. Comme je suis particulièrement intéressé par le rapport des Fibos F7 et F8, 13/21 (Jung/Haemmerli notamment), je me suis demandé à quels rangs on trouvait des paires débutant par 13 et 21, et la consultation d'une table a vite fourni la réponse, ainsi que l'explication.
Phi67 est proche de 1014, en conséquence les 2 premiers chiffres d'un Fibo quelconque se retrouveront fréquemment 67 rangs plus loin. En ce qui concerne la paire initiale 13-21, le phénomène se reproduira 9 fois, jusqu'à F610 et F611, les 2 premiers Fibos de 128 chiffres, et c'est une relative curiosité de trouver pour cet ultime cas F610 car 610 est lui-même un Fibo, F15, qui, selon une règle générale pour tous les Fibos impairs, correspond à l'addition des carrés de deux Fibos consécutifs, en l'occurrence 13 et 21!
Je rappelle que Daumal avait noté sur le document l'opération 212 + 132, sans la résoudre.

J'ai été surpris, en consultant la courte fiche Wikipédia consacrée à Mr. Nobody, de cette phrase:
La date de sortie était prévue initialement pour le 20 mai 2009, mais le film est sorti le 13 janvier 2010.
Qu'en a-t-on à faire de quand le film aurait pu sortir ? Il faut creuser un peu pour découvrir que le film était prévu pour être présenté au festival de Cannes, mais que le producteur y a renoncé après l'annonce que cette présentation ne pourrait se faire qu'hors compétition.
Je ne me souviens pas avoir vu cette date l'an dernier, alors qu'elle aurait dû me sauter aux yeux, car c'est le 20 mai 2009, petite section d'or de l'année, que j'ai découvert en pleine nature une pierre semblant taillée en un rectangle d'or.
Deux jours plus tard, j'apprenais la publication de divers de mes écrits dans 3 livres ou revues, portant les numéros 13-21-34. Ma nouvelle parue dans un recueil sur Rennes-le-Château, n° 34 chez l'éditeur, avait précisément pour sujet la découverte d'une dalle dorée...
J'écrivais plus haut que mes développements sur les valeurs de Jared Leto (38 52), incarnant Mr. Nobody, étaient sans rapport avec le film, mais sa sortie envisagée le jour de ma Pierre ajoute une coïncidence car, lors de ma visite en avril 11 à RLC, dont le cimetière aurait abrité la dalle dorée de Marie de Nègre, j'y ai constaté que la commune se situait au km 38 de la D52.

Après le chapitre oublié de l'album, le personnage de Mary la penchée a donné lieu à une autre bizarrerie : sur le forum des Cités obscures, la "vraie" Mary von Rathen a envoyé de nombreux courriels, rectifiant certaines erreurs de ses "biographes", et les courriers échangés entre eux ont été publiés en 2003.