21.3.18

Dicker than you think


  248e billet de Quaternité, 2-4-8 nombres DE (2) JEAN (4) RICARDOU (8), et je comptais bien y revenir après la réception des deux premiers tomes de L'intégrale Jean Ricardou, publiée par Les Impressions Nouvelles, comme il se devait (mais ils ne figurent pas encore au catalogue, faisant l'objet d'une offre promotionnelle).

  Ma démarche erratique est gouvernée par hasards, dessillements brutaux, révélations minuscules, ce qui me conduit fréquemment à de longues redites, et ceci a été notamment le cas cette dernière année pour le dossier NOVEL ROMAN, initié il y a plus de 21 ans par le nom Elisabeth LOVENDALE, personnage d'une nouvelle de Leblanc.
  Le dernier résumé sur la question était en novembre dernier dans Sous les pans du concombre, à compléter par le récent billet sur la valeur 171 de ELISABETH LOVENDALE (81+90). Je soulignais que c'était indirectement Ricardou qui m'avait fait découvrir la grille de 81 lettres de Cyril Epstein, en février 2017.
  Notre boîte aux lettres est au début du chemin menant à notre maison, et je la consulte le plus souvent lors de ma promenade en début d'après-midi. Ce 14 février avait lieu une séance du club de lecture d'Esparron, et j'étais parti en avance pour lire un peu au bord du lac. Je comptais trouver dans ma boîte Les lieux-dits de Ricardou, commandé quelques jours plus tôt, mais le livre n'est arrivé que le lendemain, et j'ai relu le Formules que j'avais pris pour montrer au club le texte que j'y avais publié.
  J'y avais remarqué jadis la grille de Cyril, mais un élément nouveau me fit m'y passionner et y consacrer deux billets, sans lien avec NOVEL ROMAN.
  Une série de hasards m'a ensuite conduit à rouvrir le Ferrocarril de Santa Fives, de Robert Rapilly (2011), à y redécouvrir une grille de 90 lettres qui est l'un de ses textes les plus aboutis, et à constater l'impensable: ces deux grilles ferroviaires de 9 lettres de largeur, conçues pour permettre des lectures verticales dans leurs premières et dernières colonnes, offraient dans leurs colonnes centrales des lettres identiques, anagrammes de PRENOM-NOM.
  Je ne cherche plus à évaluer la probabilité de cette coïncidence, ne se limitant pas pour moi à cette première constatation, car ces grilles de 81 et 90 lettres m'évoquaient un couple prénom-nom, ELISABETH LOVENDALE, à l'origine de mon projet Novel Roman, où j'avais imaginé une table des chapitres formant un carré, dans la diagonale duquel se lisait ROSENCREUTZ (ROSE-CROIX), ignorant que Ricardou avait eu cette idée bien plus tôt, dans Les lieux-dits précisément, où la diagonale correspondante de la table des chapitres énonçait BELCROIX.

  J'avais lu Les lieux-dits dans son édition 10-18, mais avais éprouvé en février 17 le besoin d'éplucher son édition originale, et c'était donc la première circonstance associée à ma découverte des grilles de Cyril et Robert.
  J'ai ensuite vu plusieurs points où l'écriture de Ricardou semblait avoir précédé la mienne, jusqu'à la révélation majuscule du pénultième billet.
  Ricardou avait confiné dans un espace étroit les lettres "roman novel", pour un jeu sans relation avec le "novel roman" que j'imaginerai plus tard être la clé de la nouvelle de Leblanc.
  J'aurais dû, lorsque j'ai découvert ceci, rappeler la circonstance ricardolienne qui m'avait conduit à la grille de Cyril, et la souligner, ce que je fais maintenant, invitant à partager mon vertige devant cet enchevêtrement de coïncidences.

  Rien de neuf jusqu'ici donc, mais voici quelques commentaires inédits, suggérés par cette nouvelle vision plaçant Ricardou au coeur de l'affaire.
  Les lieux-dits a pour sous-titre petit guide d'un voyage dans le livre, or le livre de Rapilly a pour sous-titre Voyage poèmes.

  La grille "roman" de Cyril est inspirée par une carte postale, explicitement décortiquée à la manière de Roussel dans son poème La Vue. Des lecteurs du premier roman de Ricardou, L'observatoire de Cannes, ont aussi pensé à La Vue, et le lui ont signalé, ce qui a conduit Ricardou à lire Roussel.
  Il y a une vache sur la carte postale, inspirant ceci à Cyril (sa grille s'achève sur IO IMPRIME):
Ainsi IO, la belle génisse, imprime sa marque sur cette carte: elle est l'union de la droite (I) et du cercle (O), union qui prend ici la forme d'une colonne érigée sur une place.
  On peut songer aux symboles sexuels, et j'avais imaginé ici que ce passionné d'informatique avait aussi pensé aux entrées/sorties, I/O, voire au langage binaire fait de 1 et de 0.
  Toujours est-il qu'un autre jeu I-O est au premier plan du second roman de Ricardou, La prise/prose de Constantinople, dont la double couverture signifiait pour lui que le livre n'avait ni début ni fin, ni ENTREE ni SORTIE, comme le livre classique linéaire barré de deux X ci-dessous:
  En 1965, Ricardou ne pouvait connaître les I/O, les In/Out informatiques, et c'est amusant que ce soit par le jeu sur les lettres I<>O en couvertures qu'il ait marqué son refus de la linéarité classique I>O.

  Je remarquais aussi qu'une définition de l'omniprésente IO des mots croisés est "Coeur de lion", or Les frères Coeur-de-Lion d'Astrid Lindgren est l'un des éléments qui m'a conduit à la grille de Robert.
  Dans ses Révélations minuscules, Ricardou transforme son patronyme en Ricoeur (et Riçoeur). Certaines de ses phrases dont la fin doit correspondre de différentes manières au début utilisent la complémentarité I-O.

  C'est grâce à Astrid Lindgren que j'ai appris que "lion" se disait löven ou løven dans diverses langues scandinaves, ce qui m'a enfin fait comprendre que Lovendale signifie "vallée des lions", alors que diverses formes de "lion" dans d'autres langues ont jalonné ma quête. Je songe particulièrement à la proximité du coeur hébreu, lev, et du lion slave, lev (en roumain notamment).
  Ceci s'est passé presque simultanément avec une autre découverte ébouriffante. Dans le Formules où il y avait la grille de Cyril et plusieurs grilles de Robert, je publiais aussi cette grille où, 12 ans plus tard, j'ai soudain pu lire LOVEN et DALE, nullement prévus lors de sa réalisation.
  Je remarque maintenant que loVeN - dAlE sont orthogonaux aux lectures principales l'Exil en A-pic au se - Ns aVéré, avec cet à-pic qui peut précisément signifier l'orthogonalité.

  Si j'ai manqué de relier à ma découverte de la grille de Cyril l'apparition de "roman novel" dans Révélations minuscules, c'est probablement parce que j'étais obnubilé par les possibilités offertes par ses deux dernières phrases, l'une en 183 mots dont le mot central était COEUR, l'autre en 226 mots dont les mots centraux étaient selon un premier calcul J'EN (> JEAN > JEAN COEUR > JEAN CARDOU).
  Je me suis ensuite avisé que ces mots J'EN n'occupaient pas les rangs 113-114, juste milieu des 226 mots, mais les rangs 112-113, et j'en ai discuté dans le précédent billet, restant certain que J'EN était une signature. De nouvelles recherches m'ont mené à une phrase de la page 35, dont le nombre de mots est indubitablement pair, 92; c'est la seule phrase où figure le nom complet JEAN RICARDOU, aux rangs 45-46, soit juste avant le milieu idéal entre 46 et 47, de même que J'EN dans la dernière phrase.

  Je ne poursuis pas plus avant dans cette voie, laquelle demanderait un décorticage exhaustif des plus de 300 phrases (allant jusqu'à 285 mots) que compte le texte, alors que Ricardou a peut-être livré ailleurs ses propres calculs et intentions.
  Je m'étais arrêté à l'écho des 183-226 mots des deux dernières phrases avec les mesures 183-226 cm du Modulor, mais il m'est venu depuis une autre possibilité pour le nombre 226.
  J'ai expliqué ailleurs comment j'ai relié la Lettre d'amour du roi George et d'autres fleurons de la geste lupinienne au mythe des Rose-Croix. Trois dates essentielles sont attribuées au chevalier RosenCreutz, dont se réclame la Fraternité:
- sa naissance en 1378 (13x106);
- sa mort en 1484 (14x106), ainsi sa vie de 106 trouve-t-elle une harmonie immédiate dans l'ère chrétienne;
- la découverte de son tombeau 120 ans plus tard, en 1604, et c'est la réelle naissance de la Fraternité, 226 ans (106+120) après la naissance de RosenCreutz.

  Sans envisager ici une quelconque intention de Ricardou, je constate que cette dernière phrase de 226 mots survient juste avant la signature Noëlle Riçoeur, montrant un découpage du patronyme en Ri-Coeur ou Ri-Cardou, en à-pic au sens avéré de cette variante du germanique Richard, Ric Hard, "puissant fort". Les Rose-Croix sont censés se reconnaître par les initiales RC.
  Je remarque en écrivant ceci que ce sont les grilles de Robert et Cyril, encore RC, qui m'ont ramené à Elisabeth Lovendale, à mon projet Novel Roman, et à la grille ROSENCREUTZ, clone involontaire de la grille BELCROIX des Lieux-dits que j'aurais dû feuilleter le 14 février 2017 au lieu du Formules où j'ai découvert la grille de Cyril (tiens, c'était la Saint-Valentin, et le mythe Rose-Croix semble avoir été un canular imaginé par le jeune Valentin Andreae).

  Les secondes parties de BEL-CROIX et ROSEN-CREUTZ sont identiques à la langue près; j'ai imaginé un rapprochement entre le renversement LEB, pouvant signifier "lion", et LOVEN; il restait pour boucler la boucle à rapprocher LOVEN de ROSEN, en ne se contentant pas des trois lettres en commun.
  Lovendale-Loewenthal m'a fait m'orienter vers Rosenthal.
  Manuel Rosenthal a été un compositeur français, pas vraiment marquant.  
  Frank Rosenthal a été un mafieux US, que Scorsese a pris pour modèle de Sam Rothstein dans Casino. Plus inspirant, mais je ne vois rien d'immédiat pour l'instant.

  Peu de temps après ces recherches est paru début mars La Disparition de Stephanie Mailer, de Joël Dicker. J'avais consacré en 2014 le billet du 1er juin, "jour des Queen", à son premier best-seller, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, à cause de diverses coïncidences avec Queen, entre autres. Son roman suivant, Le Livre des Baltimore, ne m'avait rien évoqué, mais le présent opus est un coup de maître, dont j'ai dévoré les 620 pages d'une seule traite, ou presque.
  Je n'ai pas besoin ici de spoiler l'intrigue policière, une belle mécanique dont les rouages se révèlent peu à peu. Toujours est-il que l'enquêteur principal se nomme Jesse Rosenberg, et qu'un personnage important, l'ex-flic devenu dramaturge Kirk Harvey, s'obstine à l'appeler Leonberg.
  Leonberg est le nom d'une ville allemande, dont les armoiries sont explicites. C'est aussi le nom d'une race de chiens, ce à quoi fait plus probablement allusion l'odieux Kirk Harvey.
  Ainsi est apparu un jeu Rosen-Leon, rose-lion, peu après mes recherches, et ce jeu passe par berg, "montagne", alors que ma compréhension de Lovendale en tant que "vallée des lions" est passée en mai-juin dernier par divers "berg".

  Au passage, l'enquêteur de Novel Roman se nomme Honoré de Valmondada, un nom comme Elisabeth Lovendale en 18 lettres de valeur 171 avec un N en 14e position, et j'avais été attentif en forgeant ce nom à la succession VAL-MON(t).

  Quelques mots tout de même du roman de Dicker, sans en déflorer l'intrigue (contenant tout de même plusieurs coïncidences qui passeraient mal à seconde lecture).
  Le samedi 30 juillet 1994, le jour de la première du nouveau festival de théâtre d'Orphea, un quadruple meurtre a ensanglanté cette petite ville de l'état de New York. L'enquête des jeunes détectives Jesse Goldenberg et Derek Scott les conduit à un suspect qui s'enfuit et meurt lors de la poursuite qui s'ensuit.
  Ceci a clos l'enquête jusqu'à ce qu'une journaliste la reprenne 20 ans plus tard, avec de forts doutes sur la version officielle. Elle est assassinée à son tour.
  Kirk Harvey, qui avait été ridiculisé lors de la première édition du festival, annonce que la pièce qu'il va présenter pour la 21e édition, le samedi 26 juillet 2014, révèlera toute la vérité sur les événements de 1994.
   Les deux premières parties du roman sont organisées selon un compte à rebours menant à cette date du 26 juillet, débutant par un chapitre -7, Disparition d'une journaliste - 33 jours avant la première du 21e festival de théâtre d'Orphea, et s'achevant sur un chapitre 0, Le soir de la première. Vient ensuite une 3e partie en 4 chapitres numérotés normalement et un épilogue.

  J'ai publié le billet Revolution 139 ce 26 juillet 2014, lequel était le 139e anniversaire de la naissance de Jung. Sachant que 139 est en rapport d'or avec 86, valeur de CARL JUNG qui a vécu presque 86 ans, j'ai eu la curiosité de calculer quelle date serait en rapport d'or avec les 31360 jours effectifs vécus par Jung, jusqu'au 6 juin 1961, et le résultat était le 30 juin 2014, 70e anniversaire de la mort du docteur qui serait mort à sa place, le 30 juin 1944, avec un autre rapport d'or en corrélation,
HAEMMERLI / JUNG = 84/52 (=21/13).
  Je rappelle que début juin 2014 j'avais publié mon 169e billet consacré à Joël Dicker et à ses rapports avec Ellery Queen, puis le 30 juin le 170e billet, Rêvolutions, mot de valeur 170, puis le  171e, Alphabet, puzzle, où je mentionnais l'affaire Novel Roman et le couple SELON-SUIVANT avec l'erreur commune à Ricardou et moi, ignorant ses Révolutions minuscules, et enfin Revolution 139.

  139 est aussi la valeur de ELLERY QUEEN, décidément étroitement associé à Dicker. J'ai vu des harmonies dorées chez Queen, à commencer par les 21 et 13 chapitres des deux "livres" du 4e roman, The Greek Coffin Mystery, dont la "traduction" française imaginée dans Novel Roman offrait la fameuse table des chapitres avec la diagonale ROSENCREUTZ (et la première colonne anagramme de ELLERY QUEEN).
  Il y a des possibilités dorées dans le roman de Dicker, avec sa construction en 8 chapitres jusqu'au 26 juillet, et 4 plus l'épilogue ensuite, soit 8+5=13, nombres de Fibonacci. Et le 21 est là avec la 21e édition du festival d'Orphea.

  Orphea, ville imaginaire, doit probablement son nom au mythe d'Orpheus, visiteur des Enfers, l'obscurité étant au coeur du roman: la pièce de Kirk Harvey a pour titre La nuit noire.
  Je remarque
ORPHEUS / ORPHEA = 102/63,
se simplifiant en 34/21, nombres de Fibonacci.
  De même,
KIRK / HARVEY = 49/79 est un nom doré, et Harvey a quelque ressemblance avec Orphée.
  Je rappelle que la rencontre du vocable tserouf chez Ricardou, désignant l'anagramme en hébreu, m'a conduit à une autre translitération, serouph, anagramme d'Orpheus, et au poète Michel Seuphor qui a choisi ce nom par l'anagramme d'Orpheus.

  J'avais certainement calculé précédemment
JOEL DICKER = 42 50,
mais m'étais abstenu de mentionner que ces nombres représentent pour moi une formidable correspondance entre deux curiosités de textes sacrés, la Bible avec les noms Michel et Daniel, 42e et 50e noms formés par une curieuse lecture de 3 vers consécutifs de 72 lettres chacun dans l'Exode, et le Coran avec les 42e et 50e sourates, seules préfixées par la lettre Qaf.
  Mon dernier apport à ce thème date du 17 avril 2014, deux billets avant celui consacré à Dicker. Ce 17 avril était le Jeudi saint situé 106 ans après le Jeudi saint 16 avril 1908, une date donnée dans L'Aiguille creuse qui m'avait conduit à suspecter des intentions rosicruciennes chez Leblanc. Je citais mon projet Novel Roman dans ce billet.
  Si je m'étais abstenu en 2014 de commenter les valeurs 42-50 de Joël Dicker, c'est que je ne voyais pas alors d'écho notable avec son roman. Il en va autrement avec le nouvel opus, où un personnage important se prénomme Michael.
  J'aurais pu penser pour La vérité sur l'affaire Harry Quebert que l'initiale Q unissait les deux auteurs des Origins of Evil, et que le nom de naissance du Queen principal était Daniel Nathan.


  Je reviens à Ricardou et aux récentes parutions. Un des éléments troublants associé à la coïncidence des tables des chapitres est que la mienne découle plus ou moins directement du nom
ELISABETH LOVENDALE = 81+90,
tandis que celle de Ricardou est étroitement liée à l'un des deux protagonistes des Lieux-dits, le pyromane échappé de l'asile
OLIVIER LASIUS = 90+81.
  L'anagramme lasius-asilus est donnée explicitement dans le roman, et Ricardou indiquera ensuite que l'autre diagonale du carré BELCROIX doit se lire MADARBRE, en référence à cet "arbre fou" qu'est Olivier échappé de l'asilus...
  L'intégrale Ricardou contiendra tous les textes publiés de l'auteur, avec toutes leurs variantes éditoriales. Dans le premier volume sont donnés ses tout premiers textes, publiés dans de petites revues, comme Les Souffre-Douleur de 1957, où on découvre que, 12 ans avant Les lieux-dits, Ricardou associait déjà arbre et asile, olivier et folie:
VI
ASILE
  Je me demande pourquoi l'on n'a pas encore interné tous les gymnastes. Si ils prétendent faire "l'arbre droit" c'est que dans la rue ils se prennent pour des arbres renversés.
XXVIII
ADRESSE AUX OLIVIERS
(...) Pour pouvoir jouer le rôle des arbres qu'ils ne sont pas, pendant des siècles et des siècles, il leur a été nécessaire de devenir fous.
  Ils sont fous et l'on voit leurs petites feuilles tourner leurs têtes dans le ciel calme comme autant de girouettes.
  L'olivier est le fou qui entraîne Jésus à poser la question absurde?
  Vengeance est le nom que prend la folie quand les hommes la voient pénétrer dans leurs artères.
  Adieu, Oliviers du soleil!
  Avant d'être réunies dans Révolutions minuscules en 1971, les neuf nouvelles avaient déjà été publiées dans diverses revues.

  A propos des nombres fétiches de Ricardou, 4-8-1/2, j'avais cité un passage de Sur la pierre où l'apparition d'un angle de 48° me semblait particulièrement ridicule. J'ai ensuite constaté que dans la réédition de 1988, cette précision avait disparu. Elle était en fait aussi absente de la première parution de la nouvelle, en 1960, et il semble bien que le marquage "biotextuel" ait été instauré lors de l'édition en recueil, probablement pour créer l'une des catégories d'échos entre les nouvelles.

  Tiens, la ville de Leonberg a été fondée en 1248, sous le nom de Levinberch.

  Ce matin, 21 mars, 10 cm de neige sont tombés sur Esparron. J'ai pris une photo du forsythia en fleur de mes voisins, sous la neige, et lorsque je leur ai envoyée j'ai constaté qu'elle portait le numéro 1248.
  Voici plutôt une photo de notre maison:
  J'ai peut-être un peu bâclé ce billet, car j'ai hâte de passer au suivant, avec de nouvelles révélations ricardoliennes...

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