14.8.16

l'ami Marek


  Une nouvelle curiosité dans la continuité du puzzle de Thilliez.
  Ce 5 août j'étais à Manosque au chevet de ma femme à nouveau hospitalisée. Lors de sa sieste j'ai été faire un tour à la médiathèque, et mon tour des rayons m'a fait ouvrir un tome de l'intégrale Bouquins Boileau-Narcejac.
  Il y avait un petit papier inséré dans … Et mon tout est un homme, roman de 1965 au ton inhabituel chez le duo. Le criminel René Myrtil est guillotiné le mardi 20 avril 1965, juste après le Lundi de Pâques et ses accidents de la route. Le professeur Anton Marek, auteur de techniques révolutionnaires de greffe, répartit le corps en 7 pièces greffées à 7 accidentés, les 4 membres, le bassin, le torse, et la tête, car Marek assure que la personnalité ne réside pas dans le cerveau, et le premier interrogatoire du greffé de la tête semble confirmer cette assertion.
  Il s'agit d'une manipulation, et Marek est complice de Myrtil qui assassine tour à tour les autres greffés pour reconstituer l'intégralité de son corps...

  Le papier inséré porte, en capitales manuscrites:
ANTON MAREK = JEAN ROSTAND
LABO -> 29 RUE PRADIER
VILLE D'AVRAY
ANDREOTTI = SUZINI
  Le papier était inséré à la page où il était question de la clinique de Marek à Ville-d'Avray. J'ai vérifié ensuite que Rostand avait bien son labo à Ville-d'Avray, mais est-ce suffisant pour transformer l'estimable biologiste en docteur démoniaque? Si encore ce docteur s'était nommé Anton Jareds...
  Quant au préfet Andreotti du roman, je n'ai vu aucun préfet Suzini.

  Les choses en seraient peut-être restées là si, en repartant de l'hôpital vers 16:30, je n'avais pas mis la radio sur France-Inter, diffusant l'émission Le temps d'un bivouac, consacrée à la vie extraterrestre. Quelques minutes plus tard était donné un document, Jean Rostand en personne donnant son avis sur la question, et en 1965, l'année où le roman de B-N en aurait fait un monstre... Le lien donné permet de réécouter l'émission, l'intervention de Rostand débute au temps 98'30.

  La coïncidence m'a porté à plus d'attention, et à me remémorer que j'avais parlé de … Et mon tout est un homme dans ma dernière publication Bacbuc en 2000, avant d'utiliser le web plutôt que l'auto-édition. Je m'y étais demandé si les ... ouvrant le titre de 1965 ne répondaient pas aux ... fermant le titre du duo américain Queen de 1964, Et le huitième jour...; ce huitième jour est Pâques (1944), et le duo français fait débuter son roman le Lundi de Pâques (1965).
  Queen montre une communauté d'improbables Esséniens, adorateurs du livre MK'H qui se révèle être le Mein Kampf de Hitler, né le samedi 20 avril 1889, veille de Pâques, et j'avais vu pour René Myrtil l'anagramme Mein Ytlerr, ou Mérin Ytler, mais Mesrine débutait juste en 1965 sa carrière criminelle, et ne deviendrait ennemi public n° 1 que 7 ans plus tard.
  La maîtresse de René Myrtil se nomme Régine (queen) Mancel...

  J'avais évoqué le roman de B-N parce que j'avais lu en octobre 2000 Les prisonniers du temps, de Michael Crichton, Crichton n'est pas ressuscité où un certain André Marek fait un saut dans le passé au 7 avril 1357 pour secourir son patron piégé dans une bataille de la Guerre de Cent Ans. Selon le calendrier julien, ce 7 avril était le Vendredi saint, et le soir du 8 avril où Marek et son patron parvenaient à regagner leur époque débutait la nuit pascale.
  Attendu que 1357 et 1889 (Hitler) sont séparés par 532 ans, la durée selon laquelle les dates pascales reviennent à l'identique, ceci m'avait appris que la semaine pascale julienne de 1889 s'étendait du 2 au 9 avril, les 8 jours de la semaine grégorienne de 1944, couverts par les 8 chapitres de And on the eighth day...
  
  Ceci a été évoqué sur Quaternité, car l'adaptation ciné du roman de Crichton a limité l'intervention d'André Marek dans le passé à 4 heures, le 4 avril (4/4) 1357.
  J'ai eu la curiosité de consulter la fiche IMDb de l'adaptation, le lendemain 6 août, et ai eu une surprise:
  C'est André Marek, incarné par Gerard Butler, qui figure au premier plan de l'affiche à gauche, et à droite, sans aucun rapport avec le film, apparaît une fenêtre d'actualité du site qui change chaque jour et est présente sur chacune de ses pages; la fenêtre était consacrée ce 6 août à l'acteur Rami Malek qui, après avoir été remarqué pour son rôle d'Elliot Alderson dans la série Mr. Robot, déclarait qu'il n'y avait pas de petits rôles (cliquer pour agrandir).

  Ceci m'a fait prendre conscience de la ressemblance immédiate, puisque les lettres R et L s'échangent aisément (ça s'appelle "lallation"), entre Marek, forme de marcus, "marteau" latin, avec Saint Marc associé au lion, et malek, "roi" arabe. Ces mots "marteau", "lion", "roi", sont si riches en associations pour moi qu'il devient ardu de les récapituler, si bien que je renvoie à ce billet où j'en ai parlé.
  Ce Malek est prénommé Rami, un prénom proche du mien, Rémi.

  Je crois avoir déjà tenté de regarder le premier épisode de Mr. Robot, et consulte plutôt les autres prestations de Malek, lequel a notamment joué dans l'épisode 2/3 de Medium, ma série favorite.
  La fenêtre Malek est aussi présente sur la fiche de l'épisode ce 6 août:
  Je remarque que son titre, Time out of mind, en français Double personnalité, comporte le mot "temps", comme Prisonniers du temps, en vo Timeline.

  L'épisode débute, comme d'habitude, par un rêve, où Allison attend dans une salle d'hôpital psychiatrique. Elle insiste à plusieurs reprises auprès d'une secrétaire, elle est mandatée par le procureur pour voir le directeur de l'établissement, puis elle perd patience et tente de sortir, mais la porte est bloquée. Des infirmiers balaises la saisissent alors et l'amènent au docteur Eliot Peterson, lequel lui fait une séance d'électrochocs qui la réveille...
  ... en apparence seulement, car le cauchemar continue après le générique. Allison se lève et assure la routine habituelle, faire déjeuner les enfants, aller au travail, mais on refuse de la laisser entrer parce qu'elle a oublié son badge. Deux flics la raccompagnent chez elle où elle découvre qu'une inconnue habite sa maison...
  Les flics l'emmènent à l'HP où elle retrouve le docteur Peterson, lequel s'obstine à l'appeler Beverly. Il la prie d'oublier son fantasme de se prendre pour l'imaginaire Allison de 2005, et lui montre le journal du jour, daté du 12 juin 1959. Allison se réveille vraiment.
  Elle découvre que Beverly Waller a été une réelle patiente de ce docteur Peterson, internée après une tentative de noyade avec son bébé, mais elle a survécu, pour mourir en 1962 d'une grave maladie de foie.
  Allison s'interroge sur le rapport de son rêve avec l'affaire qui l'occupe, le jeune Timothy Kercher (Rami Malek) qui a tué ses riches parents et prétend qu'il est atteint du syndrome des personnalités multiples; c'est son double Jack qui a commis les meurtres... Allison comprend que Beverly était médium comme elle, sans cependant comprendre les visions qui l'assaillaient. Elles lui avaient permis de pressentir que son mari ferait du mal à leur enfant, et avait donc mis le bébé à l'abri en organisant une fausse mort. Quelques indices permettent à Allison de comprendre que le bébé est devenu l'avocate de Kercher, adoptée sous X, condamnée à brève échéance faute de trouver un donneur compatible, et Allison a retrouvé sa famille...

  Je commence par remarquer que les acteurs Sam Anderson et Rami Malek se suivent au générique, de même sur la fiche IMDb:
  La fenêtre qui m'avait alerté montrait Malek dans le rôle d'Elliot Alderson, et il voisine ici avec Eliot Peterson, incarné par un Anderson. Certaines étymologies associent Elliot via Ellis, Elias, au prophète Elie, maintes fois convoqué sur Quaternité, en rapport avec Jung. Il est beaucoup plus sûr que Ellery et Alder sont de même racine, ell et alder désignant l'aulne.

  J'évoquais dans le précédent billet la ressemblance de Puzzle de Thilliez avec des films tels Identity et Dédales, dont j'ai commenté ici les étranges parallélismes, notamment la sortie à quelques jours d'intervalle en septembre 2003 (Prisonniers du temps est sorti en novembre).

  Un autre point commun est la présence d'un personnage nommé Malik (ou Malick).
  Et surtout les deux histoires font intervenir les personnalités multiples, à un degré poussé dans Identity où les 11 personnes réunies dans un motel sont toutes des créations d'un criminel. Il faut de la bonne volonté pour accepter de voir, comme le psychiatre Malick, un symptôme de guérison du criminel dans le fait que son scénario fait mourir le coupable désigné des meurtres du motel, mais le réel assassin était en fait la personnalité au-delà de tout soupçon, le bambin Timothy York (qui entre autres a tué ses parents).
  Les scénaristes de Medium se sont peut-être inspirés du film pour baptiser leur tueur Timothy, et il y a encore ceci: à la fin de Identity, une personnalité du tueur fredonne I want you de Dylan, qui passe ensuite dans la bouche même du tueur; à la fin de l'épisode de Medium, Allison fredonne en 2005 Dream a little dream of me, qui passe ensuite dans la bouche de Beverly en 1959...

  L'année 1959 m'évoque les formidables coïncidences entre le roman L'insolite aventure de Marina Sloty, de Raoul de Warren (1980), et la nouvelle Tania Vläsy, de Philippe Claudel (2003, tiens encore), avec en plus des éditions illustrées par des tableaux de Burne-Jones.
  On peut le présenter ainsi: l'héroïne au nom slave présent dans le titre de l'oeuvre perd sa virginité le 4 avril 1959, et à cette héroïne correspond la gématrie 56-91 (valeurs de MARINA SLOTY, en rapport doré 8/13) ou le nombre 5691 (matricule de Tania Vläsy).
  J'y ai consacré plusieurs billets, notamment celui-ci, et je me contente de rappeler que Marina fait le 7 mars 1959 un saut dans le passé 89 ans plus tôt, et parvient à regagner son époque le 4 avril. Elle n'était pas seule dans ce cas, mais ceux qui ont eu le malheur d'annoncer en 1870 qu'ils venaient du futur ont été internés, comme Beverly rêvant en 1959 d'Allison.

  J'ai évoqué ceci dans le précédent billet, pour la valeur de Lucas, 56, qui s'est imaginé dans Puzzle son double Ilan, nom hébreu de gématrie 91. Le vrai Lucas comme l'imaginaire Ilan subissent une électrothérapie, de même que Beverly en réalité et Allison en rêve.

  Mes investigations autour de 56-91 et 5691 m'avaient conduit au renversement 1965, sans repérer d'événement important cette année, et voici qu'une chaîne de coïncidences me mènent de 1965 aux textes de Warren et Claudel:
- Marek identifié à Rostand dans le roman de 1965 de Boileau-Narcejac, et j'entends la voix de Rostand en 1965 le même jour;
- ce Marek me rappelle celui des Prisonniers du temps, et la consultation de la fiche IMDb m'apprend l'existence de l'acteur Rami Malek;
- Malek a joué dans un épisode de Medium où Allison se trouve projetée de 2005 en 1959, me rappelant Marina Sloty, projetée de 1959 en 1870.

  Le fait que le roman de 1965 de Boileau-Narcejac ait été pour moi associé au roman de 1964 de Queen m'amène à un nouveau pas, que j'aurais pu franchir bien plus tôt. Le roman de 1965 de Queen est Les quatres côtés du triangle, sous-titré en français Une énigme en forme d'anagramme. C'est que la couturière assassinée Sheila Gray donnait à chacune de ses collections un nom anagramme de son amant du moment, avec ainsi Lady Dulcela l'année où l'élu était un dramaturge français nommé Claudel... Ce ne pouvait être ni Paul alors décédé, ni Philippe pas encore né, à moins qu'elle n'ait aussi voyagé dans le temps...

  Je frémis en pensant que le Queen de 1963, après une absence de 5 ans, était L'adversaire, l'un des premiers romans avec un tueur à personnalités multiples, dont l'une des identités était Nathaniel York. Timothy York dans Identity ferait ainsi le lien entre Nathaniel York et Timothy Kercher. Ainsi les "vrais Queen" de 63-64-65, avec tueur à personnalités multiples, parodie pascale, anagramme de Claudel, peuvent tous être associés à ce "puzzle" démesuré, et écrire ceci provoque un nouveau dessillement: comment ai-je pu oublier dans le précédent billet qu'il existait un autre roman associant puzzle, jeu d'échecs, et maladie mentale, L'adversaire de Queen, précisément.
   Et pourtant j'en ai parlé à maintes reprises, à propos des cartons envoyés aux cousins York, correspondant aux 4 "châteaux" (en anglais castles, "tours" des échecs) aux 4 coins de l'échiquier de York square, la dernière pièce correspondant au "cavalier" Percival York. A noter que cette couverture allemande est erronée, les lettres de droite W et H étant interverties, le W correspondant ainsi au millionnaire Percival, formidable écho au millionnaire Percival de La Vie mode d'emploi, mourant dans le dernier chapitre avec en main la pièce en forme de W qui ne s'adapte pas au trou restant dans le puzzle, en forme de X.

  Les personnages sont reliés aux pièces du jeu, avec notamment celui de Tom Archer, un autre nom du "fou", et sa compagne Ann Drew, évoquant le X ou croix de Saint-André des diagonales.
  Or rami signifie "archer" en arabe, et Rami Malek serait donc un "fou-roi" ou un "fou du roi". Le billet Diagonales avait été principalement motivé en 2012 par les valeurs des mots
DIAGONALE/FOU = 68/42,
soit 34/21, rapport fibonaccien.
Or le prétendu fou joué par Rami Malek est
TIMOTHY KERCHER = 110/68,
soit 55/34, le rapport Fibo suivant.

  J'ai déjà rencontré ce couple 68-110, notamment pour
AYMON / DE LESTRANGE = 68/110
qui a cosigné un livre avec Raoul de Warren, et qui s'intéresse par ailleurs aux sections dorées en musicologie.
  Je rappelle encore que Perec avait noté la suite 2-2-4-6-10-16-26-42-68-110 sur les brouillons de l'épithalame composé en beaux présents avec les lettres de Kmar Bendana et Noureddine Mechri, or les lettres différentes de ces noms sont:
KMARBEND = 68
NOUREDIMCH = 110

  42 est la valeur de FOU comme de ROI, et comme de MALEK, "roi" sémite, avec l'acteur Rami Malek, "fou-roi", qui joue Timothy Kercher, 110-68.
  42 est aussi la valeur d'ANDRE, comme André Marek qui m'a conduit à l'acteur Malek.

  J'ai aussi rencontré un Malek, avec la signification "ange", dans La trahison de l'ange d'Eve de Castro dont les autres personnages principaux sont Nathaniel et Lancelot, ce qui m'avait évoqué l'autre "chevalier", Percival York demeurant le dernier héritier des millions de Nathaniel York.

  La diagonale me rappelle encore que les pièces importantes du puzzle de Thilliez sont la dernière, occupant la position 6,6 en coordonnées cartésiennes, et celle absente dans l'édition Pocket, correspondant à la position 2,2, dans la même diagonale donc.
  C'est aussi dans la diagonale sénestro-descendante qu'il manque un coin du puzzle de 100 pièces correspondant au plan en coupe de l'immeuble de La Vie mode d'emploi, à la position 1,1. Je me suis souvenu que j'avais abordé un autre type de puzzle, le taquin, dans le billet Taquin tree, anagramme de Quaternité choisie parce que ce taquin représente un arbre.
  Je constate que la case libre est encore le coin inférieur gauche, et que ce taquin commémore le 100e anniversaire d'une clinique psychiatrique, alors que j'ai associé dans le précédent billet le personnage du fou Lucas-Ilan aux mots calu-arbre (provençal-araméen) et à la diagonale sénestro-descendante MADARBRE du roman Les lieux-dits de Ricardou, explicitement voulue par l'auteur.

  Il y a donc eu la coïncidence Rostand-1965 du 5 août, puis celle Marek-Malek du lendemain. Jamais 203, comme le dit la marque (mark) au lion, et le 7 août j'ai poursuivi la lecture de L'affaire Jésus, de l'Allemand Andréas Eschbach, un thriller métaphysique récemment paru.
  C'est un pavé, et ma lecture rapide m'a peut-être fait louper quelques subtilités, toutefois il me semble que Raoul de Warren a idéalement traité des paradoxes temporels en un roman trois fois plus court.

  Le roman est complémentaire de Jésus Vidéo, écrit 16 ans plus tôt. Je ne l'ai pas lu, mais ai vu le téléfilm qui en a été tiré, au scénario quelque peu différent. Il n'y a pas trop besoin d'en parler ici, et je passe au second opus qui fait apparaître un nouveau personnage, le richissime Samuel Barron, dont la fortune a pour origine un insolite incident.
  Le 29 juin 1959, une femme s'est brusquement matérialisée devant lui, en Oklahoma, une Suédoise que son mari allait emmener à  l'hôpital le 2 octobre 1994... Elle meurt la nuit suivante, mais Sam Barron a conservé un document, un journal de 1994 dans lequel il va trouver des informations essentielles pour faire les meilleurs placements.
  Sa fortune lui permet de recruter les meilleurs spécialistes pour approfondir le voyage temporel, et dès que le problème a été résolu il organise la téléportation de la Suédoise de 1994 dans l'Oklahoma de 1959...
  Puis vient son grand projet, monter une expédition vers la Palestine de l'an 30 pour enlever Jésus après la crucifixion le 7 avril, le ramener à notre époque et établir son règne sur terre, ce qui va foirer...

  J'ai bondi devant le saut dans le temps de 1994 à juin 1959, après l'épisode de Medium vu la veille, où Allison saute de 2005 à juin 1959 également. Ceci m'avait rappelé Marina Sloty, laquelle emporte avec elle en 1870 une feuille d'un journal de 1959, laquelle servira ensuite de preuve de son voyage dans le temps, car elle a été confiée sous pli scellé à un notaire avant sa naissance...
  Le chef de l'équipe chargé d'aller kidnapper Jésus se nomme Mark Walvoord, tiens un Mark comme Marek le chef de l'expédition de secours des Prisonniers du temps, qui a aussi pour point de mire un Vendredi saint 7 avril (dans le roman du moins), et qui ramène son professeur dans la nuit pascale le lendemain.
  Son second est le propre fils de Sam, Michael Barron. Ainsi Andreas (Esbach) envoie vers le 7 avril originel Mark et Michael, tandis que Michael (Crichton) envoyait vers un autre 7 avril André Marek.

  Je remarque
WALVOORD / BARRON = 110/68
de même que Timothy Kercher, le tueur prétendant que c'est son double Jack le coupable dans Medium. Michael Barron a plus réellement une existence double, car la machine s'est déréglée au retour de Palestine, et tous ses occupants ont été projetés dans des lieux et époques divers. Michael est le seul à être revenu à peu près à notre époque, en 1940, et il a continué à vivre sous une autre identité après sa naissance officielle.

 Aux plans de Samuel Barron, Sam pour ses intimes, s'oppose John Kaun, déjà présent dans Jésus Vidéo. La femme de Kaun est Beth, diminutif de Bethany. Ceci fait écho à mon thème Sam-Beth, avec de plus une Beth qui est une vraie "maison" hébraïque, contrairement au diminutif d'Elisabeth.

  Une série majeure de 2016 a été l'adaptation de 22/11/63 de Stephen King, où le héros utilise un portail temporel pour tenter d'éviter l'assassinat de Kennedy. Si dans le roman le portail menait au 9 septembre 1958, cette date est devenue le 21 octobre 1960 dans la série.
  La moyenne serait le 30 septembre 1959, 30 septembre qui est le 273e jour de l'année, avec 273 = 13x21.
  Je rappelle l'accumulation fibonacienne dans le roman de Warren, avec Marina Sloty, dont les valeurs correspondent aux Fibos 8+13=21, qui est projetée en 1870=34x55, 89 ans avant 1959.
  Stephen King est doublement roi, puisque stephanos signifie "couronné", et son nom semble avoir livré l'énigme The monarch will be crowned dans l'adaptation The Dome.

  Je reviens sur l'exécution de René Myrtil dans … Et mon tout est un homme, le 20 avril 1965, soit exactement 76 ans après la naissance de Hitler. Je mentionnais que le 20 avril 1889 était aussi le 8 avril julien, 532 ans exactement après la délivrance des Prisonniers du temps (si Crichton avait adopté le calendrier julien), or 532 c'est 7 fois 76, et 532+76 forme un motif 7+1 correspondant à la semaine pascale, 7 jours à partir des Rameaux + Pâques, trame de Et le huitième jour...
  Toutefois le 20 avril 65 n'est pas le 8 avril julien, mais le 7, parce que 1900 n'a pas été bissextile dans le calendrier grégorien. C'est précisément ce problème de 1900 qui est un élément essentiel dans Le mystère de la nativité julienne de Raoul de Warren (aussi titré L'énigme du mort-vivant et Compte à rebours).

3 commentaires:

Francesca a dit…

Ce dimanche 14 août 2016 a commencé sur les chapeaux de roues avec la lecture de ce vertigineux article où l'on n'a pas un instant de répit, merci Rémi! Il faudra bien la semaine pour y revenir en détail(s) et essayer, à la fois, de me souvenir de certains des romans évoqués que j'ai lus sans en détecter les abîmes et de comprendre les incidences avec des séries que je n'ai pas vues...
Si d'autres perecquiens voulaient bien déposer ici leurs commentaires, j'y verrais peut-être plus clair et me sentirais moins menacée de la camisole de force :-)

Ariaga a dit…

Je voudrais bien arriver à lire ces excellents textes que je suis depuis longtemps et ainsi éviter la folie à Francesca mais, en ce moment ma vue me l'interdit. À bientôt.

blogruz a dit…

ARIAGA MA SOEUR,
VOIS-TU MES VOEUX
POUR TES PAUVRES YEUX
DU FOND DU COEUR