1.7.16

code ad hoc


  J'ai de plus en plus l'impression d'être assailli par des coïncidences de plus en plus précises, de plus en plus ciblées sur mes obsessions intimes, déjà nées d'autres coïncidences...
  Ainsi une coïncidence fertile en rebondissements a été la découverte, dans de rares circonstances, d'un saut de la numérotation des chapitres dans Deuils de miel de Franck Thilliez. Dans l'édition originale Rail Noir de 2006, puis dans les premiers tirages Pocket de 2008 à 2010, le chapitre 29 était suivi du chapitre 31. L'erreur a été rectifiée dans les tirages suivants.
  Un nouveau Thilliez est paru fin mai, et voici qu'il y apparaît un autre saut dans la numérotation des chapitres, mais il est cette fois voulu, et le chapitre 57 manquant peut être lu en ligne pourvu d'avoir résolu une petite énigme.

  Ce sera le sujet d'un prochain billet, et celui-ci est consacré à une chaîne de coïncidences plus stupéfiante encore, mais nécessitant d'admettre pour la première ma parfaite sincérité. Si les faits objectifs sont vérifiables, c'est leur synchronisme qui est en cause.
  J'ai tout de même un témoin, lequel ne serait peut-être pas admis devant une cour de justice, ma femme Anne, hospitalisée le 4 juin dernier.
  Le 13 en début d'après-midi, je suis allé la voir au CH de Manosque. Comme elle avait déjà une visite, j'ai été faire un tour en ville, d'abord en librairie bien sûr.

  Un poche a attiré mon attention, par la mention Préface Giacometti-Ravenne.
  C'est Le secret dévoilé, sous-titré Enquête sur les mystères de Rennes-le-Château, de Christian Doumergue, que j'avais rencontré il y a quelques années, j'y reviendrai. La rencontre ne m'avait pas donné envie de lire les ouvrages de ce Doumergue, mais la mention Giacometti-Ravenne m'a fait ouvrir le livre, et voir des titres de chapitres numériques, 8113 et 4 8 15 16 23 42. Le second est la séquence énigmatique de la série Lost, dont il était question dans le précédent billet pour son apparition dans Lux tenebrae de Giacometti-Ravenne, précisément, et 8113 a quelque chance d'avoir un rapport avec 813 de Maurice Leblanc... J'ai acheté le bouquin pour étudier ça plus à loisir.

  Retour à l'hôpital où Anne est maintenant seule, en train de lire. Nous échangeons quelques mots tandis que j'ouvre mon acquisition au chapitre 8113: Leblanc est bien mentionné, mais anecdotiquement, et je ne tarde pas à y repérer quelques lettres éparses en gras, par exemple les lettres t et i dans ce paragraphe de la page 369:
  J'étudie l'anomalie sur quelques lettres et découvre qu'elles forment une séquence cohérente, et c'est à cet instant qu'Anne me dit qu'il faudra que je regarde le livre qu'elle est en train de lire, où elle a repéré certaines lettres accentuées!
  Il s'agit d'un roman de David Foenkinos, Le mystère Henri Pick, paru en mars dernier. Je le regarde et l'anomalie est aussi nettement perceptible. Sur ce paragraphe de la page 236, Anne a souligné un l et un i:

  Je livre illico les résultats de mon enquête. C'est un défaut d'impression, qui ne touche sur chaque page concernée qu'une fine bande verticale large de moins de 1 mm, où les surfaces imprimées sont accentuées. Lorsque une lettre à jambage unique vertical tombe dans cette fine bande, elle se distingue clairement. Une fois ceci compris, j'ai vu qu'un autre i était concerné, deux lignes plus bas, et le côté droit d'un o, deux lignes plus bas encore.
  La même exacte anomalie apparaît toutes les 32 pages, ce qui confirme le défaut d'impression (en grandes feuilles qui sont ensuite pliées en cahiers de 32 pages).
  Ultime confirmation, le défaut est absent d'un tirage récent (l'exemplaire que lisait Anne a pour  achevé d'imprimer le 4 mars 2016).

  Exit Foenkinos, retour à Doumergue. Les échos se poursuivent bien au-delà de cette coïncidence que je me devais d'exposer, bien qu'elle ne repose que sur nos témoignages.
  J'ai donc rencontré Doumergue le 16 avril 2011, lors d'un dîner-conférence organisé par Phil Marlin, dans un restaurant proche de Rennes-le-Château (RLC), où j'étais monté pour la première fois dans l'après-midi. Ce fut l'occasion de découvrir que la première borne à la sortie de Couiza indiquait le km 34 de la départementale 52, ce qui fait écho pour moi à CARL-JUNG = 34-52.

  J'avais eu auparavant l'occasion de relier Jung à RLC, d'abord par le billet de juillet 2009 CARL A RLC, où j'étudiais les coïncidences éditoriales de mai. Quelques mois après mes découvertes sur Jung-Haemmerli, mettant en jeu les nombres de Fibonacci 13-21-34, j'avais en l'espace de quelques jours 3 textes publiés dans des revues ou livres portant les numéros 13-21-34.
  Le numéro 34 était celui de la collection OdS, dirigée par Phil Marlin, lequel avait fait 3 ans plus tôt un appel en vue d'éditer un recueil de nouvelles consacrées à RLC.
  Ceci fit écho pour moi avec les numéros 13-21-34 de Planète, que j'avais achetés quelques années plus tôt à un bouquiniste de Digne, parce que ces 3 Fibos figuraient parmi un échantillonnage restreint de numéros. Reprenant le n° 34, datant de 1967, j'eus la surprise d'y découvrir le nom de mon éditeur Phil, qui alors tout jeune homme avait gagné un abonnement d'un an à la revue. Plus de détail sur le billet.

  J'ai poursuivi le mois suivant avec Signé AL RC, où je remarquais que CARL = 34 pouvait se scinder en AL = 13 et RC = 21, initiales évoquant Arsène Lupin et Rose+Croix.

  Précisément, ma nouvelle publiée dans l'OdS n° 34 voyait le fameux abbé Saunière de RLC y découvrir le tombeau du chevalier Rose+Croix.

  Si la "belle histoire" de RLC, comme dit Phil Marlin, est une manipulation dont on peut se demander comment elle a pu avoir un tel retentissement, je m'y intéresse parce qu'elle fait intervenir des codages sophistiqués, en résonance avec les créations oulipiennes notamment. Ceci m'a été confirmé par les allusions à RLC du roman de François Caradec Le doigt coupé de la rue du Bison.

  Le dîner du 16 avril 2011 a donc été suivi d'une intervention du co-auteur du best-seller international L'énigme sacrée, Henry Lincoln, lequel continuait à soutenir Plantard, le principal artisan de la manipulation. Je l'avais interrogé avant sur ses assertions à propos du nombre d'or dans un autre ouvrage, mais je m'étais alors rendu compte qu'il était enfermé dans ses théories et rétif à toute nouveauté.

  Ensuite venait l'intervention de Doumergue, parti d'une idée: qu'est-ce qui avait pu réunir un trio aussi improbable qu'un facho notoire, Plantard, un gaucho non moins notoire, Gérard de Sède, et un pataphysicien déjanté, Philippe de Chérisey ? Sa réponse est que Plantard avait (ou croyait avoir) découvert quelque chose, quelque chose de si important qu'il a créé la "belle histoire" du Prieuré de Sion soit pour détourner l'attention, soit pour préparer le monde à la Vérité...

  Cette thèse, développée dans Le secret dévoilé, me laisse dubitatif. Il me souvient d'une phrase lue dans je ne sais plus quel roman, exprimant en substance "Vous pouvez me demander n'importe quoi dans ma spécialité, mais ne me demandez pas pourquoi les gens font ce qu'ils font."
  Comme Doumergue avait parlé du côté pataphysicien de Chérisey, je lui ai fait part après son exposé de la piste oulipienne que j'avais envisagée.

  Ainsi ma rencontre avec Doumergue ne me prédisposait guère à acquérir ses oeuvres, mais elle fait partie de la coïncidence survenue dans la chambre 240 du CH de Manosque, d'autant que j'ai probablement été l'un des premiers à proposer un message caché en lettres spéciales dans un livre imprimé selon les techniques modernes. 
  Les 14 chapitres de Sous les pans du bizarre m'avaient donné en 1999 l'idée d'y coder les 14 vers de Vocalisations de Perec, sonnet dont les harmonies numériques m'obnubilaient. Au plus bref, la valeur 6272 de ses 112 mots se factorise en 112 x 56, et 6272 m'évoquait ARSENE-LUPIN = 62-72, Lupin que je voyais comme une clé de l'écriture perecquienne.

  J'avais choisi de coder mes lettres en utilisant le corps immédiatement supérieur au corps normal du texte, tandis que Doumergue les accentue en gras. Ces messages en gras apparaissent dans 5 parties du livre, et il m'a été à chaque fois nécessaire de recourir au web pour les élucider.
  Le premier codage est dans le premier chapitre, La Puissance et la Mort, énonçant
Ma Dame adorée dans l’heure fleurie dissout les ombres ténébreuses
  Le web m'a donc appris qu'il s'agit d'une adaptation en français moderne de vers de Jehan l'Ascuiz figurant en exergue de L'énigme sacrée.
  Sans doute est-ce Doumergue qui a effectué cette adaptation, car la seule trace trouvée en ligne est une référence directe à son livre, postée sur un forum le lendemain même de sa parution originale, le 6 juin 2013.
  J'ai eu la curiosité de passer la formule au Gématron, et d'apprendre ainsi qu'elle comptait 11 mots et 56 lettres de valeur 616 = 11 x 56...
  Belle harmonie qui m'aurait éplapourdi si je l'avais découverte lorsque j'imaginais que celle du sonnet de Perec ne pouvait qu'être intentionnelle. J'ai dû ensuite me rendre à l'évidence que ce n'était pas le cas, mais l'harmonie demeure quoi qu'il en soit, et elle a singulièrement rebondi lorsque j'ai découvert que la vie de Jung se répartissait selon un motif 4-1 avec pour unité 6272 jours autour du 4/4/44.
  Le nouveau rebond est encore vertigineux, puisque mon codage du sonnet de Perec était motivé par la valeur moyenne de ses mots, 56, valeur de NOIR, adjectif devenu extrêmement significatif dans l'adaptation lipogrammatique de Voyelles de Rimbaud, où l'E BLANC a disparu, et voici qu'un auteur que j'ai rencontré a codé de même manière un message, où il est question de dissoudre les ténèbres, message dont les mots ont encore pour valeur moyenne 56.

  Le second message est dans le 25e chapitre, 8113, et sa première lettre apparaît dans la phrase qui suit celle évoquant Maurice Leblanc:
villa quae vocatur Constantianum
soit "le village appelé Constantine".  Le net m'apprend que ceci désignerait Coustaussa, village proche de RLC.
  Le chapitre discute effectivement de l'identification d'un lieu nommé Constantine que Nostradamus situait vers Aix-en-Provence, mais les exégètes ont imaginé qu'il pouvait se trouver ailleurs, de même que Leblanc a créé le château de l'Aiguille dans la Creuse pour écarter de l'Aiguille creuse d'Etretat...

  Coustaussa n'est pas cité dans le chapitre. Il y est beaucoup question d'un sanctuaire souterrain éclairé par une lumière surnaturelle, ou par un procédé dont le secret a été perdu. Doumergue a trouvé dans la littérature plusieurs exemples de tels lieux, comme le Temple de la Dive de Rabelais ou le tombeau du chevalier Rose+Croix de la Fama Fraternitatis, ce qui lui fait supposer que ces écrits ont pu être influencés par un lieu réel...
  Il semble ignorer que la description du Temple de la Dive est décalquée parfois mot pour mot de l'Hypnerotomachia Poliphili, notamment pour la lampe perpétuelle, laquelle a vraisemblablement aussi inspiré l'auteur de la Fama.

  Je rappelle que l'Hypnerotomachia est célèbre pour l'acrostiche formé par les lettrines ouvrant ses 38 chapitres,
POLIAM FRATER FRANCISCVS COLVMNA PERAMAVIT,
l'un des premiers messages secrets de la littérature.
  Je m'émerveille que ce message en lettres spéciales soit en latin, de même que le message du chapitre 8113, où l'Hypnerotomachia devrait être cité.
  Toujours dans le billet Signé AL RC, j'étudiais la valeur numérique de l'acrostiche, selon les rangs de l'alphabet latin, et son découpage selon les deux livres de l'Hypnerotomachia livrait
POLIAM FRATER FRANCISCVS CO = 252 = 12 x 21
LVMNA PERAMAVIT = 156 = 12 x 13
soit le rapport 21/13 déjà trouvé pour RC/AL. Je rappelle que  le chapitre 8113 mentionne Arsène Lupin et Rose+Croix.

  Je rapprochais aussi dans Signé AL RC l'Hypnerotomachia d'un polar publié en 1932 par Ellery Queen, divisé en deux books, "livres", de 21 et 13 chapitres, dont les initiales donnent le titre du roman et le nom de son auteur:
THE GREEK COFFIN MYSTERY
BY ELLERY QUEEN
  Ci-contre le début de la première page de la Table, donnée in extenso ici. Les initiales sont en gras, pour souligner l'acrostiche, de plus marqué par un intervalle entre les mots le composant, intervalle qui a disparu dans une édition récente.

  L'éclairage surnaturel était présent dans la tombe rosicrucienne de ma nouvelle de l'OdS n° 34, bien sûr inspiré par celui de la Fama.
  Il y a mieux. Dans mon roman de 1999 figurait un petit poème parsemé de majuscules sauvages, ce qui était en partie destiné à suggérer que les lettres en corps plus gros ailleurs pouvaient avoir une signification. J'ai expliqué ici les contraintes réglant ce poème, et je n'insiste ici que sur son dernier vers,
la faim des printemps
que j'ai désiré scinder par les majuscules en 2-1-3-8 minuscules, soit B-A-C-H. La première possibilité était 
La fAiM des Printemps
avec les majuscules LAMP bien venues pour éclairer le lecteur. Ceci contrevenant à une autre contrainte, j'ai opté pour l'autre solution
la FaIm deS printempS
laquelle s'est avérée plus tard riche en conséquences, mais c'est une autre histoire.

  En 2001, j'ai écrit une nouvelle où je faisais élucider par Arsène Lupin le mystère du mausolée d'un sultan arabe, mausolée sans fenêtres éclairé par un dispositif ingénieux que je ne prenais pas la peine d'expliquer. La clé résidait dans un quatrain livrant l'acrostiche PALM, ce qui était intentionnel, mais il m'avait échappé alors que c'était l'anagramme de LAMP qui avait été envisagé dans Sous les pans du bizarre.

  A propos d'Arsène, si le titre 8113 est bien inspiré du 813 de Leblanc, il est amusant que mon codage contenait un second niveau, avec des erreurs volontairement introduites aux vers 8 et 13 du sonnet. Ceci était en rapport avec l'association 813 dont j'étais membre, mais aussi avec les départements 08 et 13 où est né et mort Rimbaud, prétendu signataire du sonnet dans La disparition dont il est extrait.
  Incidemment, la maladie d'Anne nous a conduits mercredi dernier à consulter un spécialiste à Marseille, à l'hôpital de la Conception, là où Rimbaud a terminé sa mission terrestre le 6 novembre 1891, 46 jours après que Saunière notait dans son carnet découverte d'un tombeau.

  J'arrive au troisième codage, dans le 34e chapitre, "Si je réussis, je n'aurai pas le droit d'en parler". C'est ainsi que s'achève une lettre de Chérisey datée du 6 novembre 1964, 73 ans après la mort de Rimbaud. C'est un document qui conduit à envisager que Chérisey croyait réellement à ce que fricotait Plantard à RLC...
  Le message caché énonce
nicolas de Rosa
  Le net m'apprend que c'était le pseudo de Gérard de Sède pendant la Résistance, je n'ai rien de plus à en dire.

  Quatrième codage dans la Conclusion, ou 40e chapitre, sous-titré  4 8 15 16 23 42 (la séquence de Lost). Tiens, la séquence 1-25-34-40 somme 100.
  Le message énonce
nous sommes ici pour (un)e raison
  Même en m'armant d'une loupe, je n'ai pas réussi à trouver les lettres grasses un, mais le sens est clair et la phrase semble justement issue d'un épisode de Lost (6/15). Je ne connais pas la série et n'ai nulle envie d'approfondir ses 121 épisodes...

  Peut-être l'absence des lettres un vient-elle du passage du grand format au format poche, à moins qu'elle ne soit voulue, pour quelque (obscur)e raison. Je ne peux m'empêcher de penser à l'énigmatique titre 8113, et à mon surcodage du sonnet de Perec, visant à mettre en avant 8 et 13. Ici un éventuel surcodage livrerait un, 1...
  8-1-13 me rappelle que l'affaire du Pocket n° 13121, Deuils de miel, m'a conduit à faire évoluer le motif fibonaccien 13-21 en 13-1-21. A l'échelon inférieur, ce serait 8-1-13.
  Ceci m'a conduit à une recherche "8113", et à découvrir que le 28 mai 8113 doit être ouverte une capsule temporelle scellée dans les sous-sols de l'université d'Atlanta, décidée en 1936, alors qu'on imaginait que le premier calendrier (égyptien) avait été instauré 6177 ans plus tôt, aussi l'ouverture de la crypte était-elle planifiée à 6177 ans plus tard, soit 1936+6177 = 8113.
  Il est bien question de cette crypte dans le chapitre 8113, en écho à la tombe Rose+Croix destinée à être ouverte 120 ans plus tard, mais, comme c'est la date d'achèvement des travaux qui est donnée, 1940, et que les 6177 ans sont devenus 6117, il était malaisé d'arriver au bon résultat.
  Je remarque que 1936 (44x44) est aussi l'année de naissance de Perec.

  Il y a enfin un message caché dans l'abondante bibliographie:
JRe1IaGNA9Cn68
  Il m’a semblé devoir réarranger les éléments en Jean RIGNAC 1968, et wikipédia m’a appris qu'il s'agit d'un astrologue dont le premier livre en 1968 était Le réveil des Titans. Rignac a développé une astrologie particulière, utilisant un 13e signe, le Serpentaire.
  Ceci me rappelle que dans le roman 813 de Leblanc, ce nombre mystérieux n'a de sens que par la somme de ses chiffres, 8+1+3 = 12, relié aux duodénaires classiques tel le Panthéon grec. Selon la même logique, 8+1+1+3 = 13.

  C'est le 13 juin qu'Anne et moi avons découvert des lettres accentuées dans les Mystères de Foenkinos et Doumergue. Le roman de Foenkinos avait été amené par notre fille Aurélie, documentaliste dans un collège de la région. Elle prend son métier à coeur et lit tous les livres proposés par le CDI, et voici ce qu'elle trouva quelques jours plus tard dans un roman d'Yves Grevet, Celle qui sentait venir l'orage (2015):

  Le 13 juin, 13/6, m'évoque le nombre 136, et le premier jour de l'an pataphysique 136 où j'ai découvert le motif des 4+1 fois 6272 jours de Jung autour du 4/4/44.
  J'appris plus tard le nom du médecin qui serait mort en 44 à la place de JUNG = 52, HAEMMERLI = 84. 52-84-136 sont les nombres de Fibonacci 13-21-34 multipliés par 4.
  J'ai déjà fait part ici de ma décision de vendre une partie de mes livres, d'abord pour alléger le déménagement de 2014. J'ai gardé depuis ma boutique en ligne, vendant quelques livres par mois. Les 3 ventes du mois de juin m'ont été significatives, notamment par les dates, données sur ce scan de ma boîte mail:
  Le 6/6 un acheteur de 26700 Pierrelatte me commandait 6 livres d'un coup, c'était la première fois que ça m'arrivait. Je rappelle que Jung est né un 26/7 (1875) et mort un 6/6 (1961).
  La plupart des livres commandés me semblaient du genre invendables, le seul pour moi digne d'intérêt étant La signification symbolique de la Visitation, dont j'avais hésité à me séparer.
  J'ai étudié ici les échos entre d'une part La vie mode d'emploi et Un cabinet d'amateur de Perec, et d'autre part la belle histoire de RLC, avec notamment la visite de l'agente immobilière du premier chapitre de VME, d'indicatif 6/6, devenu une Visitation dans UCDA. J'y indiquai que la date du 6 juin semblait importante pour Plantard, qui avait pour alias Frère Norberto (saint du 6 juin).

  Le 13/6 un acheteur de Zurich me commandait le Cahier Pour la Science Bourbaki. C'est dans un hôpital de Zurich que Jung a été soigné par Haemmerli, avec JUNG+HAEMMERLI = 136.
  Je rappelle que ce 13/6 était le jour des lettres accentuées découvertes au CH de Manosque.

  Le 27/6 un acheteur de l'Oise me commandait le Cahier Pour la Science Fermi. Je ne crois pas avoir vendu plus d'un autre Cahier Pour la Science parmi mes quelque 300 ventes.
  C'est le 27/6 que j'ai publié le précédent billet, en hommage au 50e anniversaire de JJ Abrams, qui y fait volontiers allusion par le nombre 627 que j'observais se renverser en 726 ou 7/26, le 26 juillet à l'américaine.
  Il était question de Michel-Ange dans ce billet, et l'unique auteur du Cahier Pour la Science Fermi est Michelangelo De Maria (la visitationneuse...)

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