8.9.14

retour adamique


  8 septembre 2014, 1er Absolu 0142 du calendrier pataphysique, 6e anniversaire de ma découverte du schéma de la vie de Jung autour du 4/4/44.
  C'est aussi 8 jours après le 31 août, ou 21/13 pataphysique. Comme une fabuleuse coïncidence 21/13 est survenue un 21/13, couple fétiche à mes yeux, je tâche de faire une balade chaque 31 août, souvent le tour du lac de Castillon en vélo, passant par Saint-André-des-Alpes et Castellane, où il y a des bouquinistes et donc des occasions de coïncidences.

  Il y a deux ans, en 2012, Anne avait besoin le 31 août de la voiture, que j'utilise en principe pour aller jusqu'à Barrême et raccourcir le périple de 100 à 60 km, ce qui suffit à mes mollets un peu fatigués.
  J'avais alors fait la balade le 28 août, et elle avait été l'occasion d'une première coïncidence relatée ici. J'avais trouvé à Saint-André un polar métaphysique dont j'ignorais l'existence, Le dernier homme bon, basé sur la légende juive des 36 Justes, selon laquelle l'humanité ne survit que grâce à la présence en son sein de 36 hommes bons, seuls connus de Dieu.
  Les auteurs ont imaginé l'idée bizarre que Dieu extermine lui-même périodiquement ses 36 Justes, à raison d'un tous les 7 jours du 24 avril au 25 décembre. A partir des 21 cas connus sur les 34 éliminations ayant eu lieu dans le monde entier, ce qui me donnait une répartition 21/13, un flic vénitien détermine que le prochain meurtre pourrait avoir lieu à Copenhague, et les autorités concernées mettent à tout hasard un flic marginal sur cette idée saugrenue, Niels Bentzon.
  Il est encore plus difficile d'admettre la suite : Niels dégote une surdouée du bulbe, Hannah, qui parvient à décoder à quelques mètres près les localisations des Justes, selon la superposition des couches électroniques de l'élément 36, le krypton, avec la Rodinia, l'état primitif des terres émergées qui formaient jadis un unique continent...

  Le roman a néanmoins une écriture agréable, commencée dès environ midi ce 28/08/12, car une petite averse me fit m'abriter environ une heure, mise à profit pour lire une centaine de pages du Dernier homme bon.
   Le soir, je trouvai un mèl de dp, expédié à 12h16, au moment où je débutai le roman, qui me signalait qu'une étudiante en graphisme avait réalisé pour son projet de diplôme une maquette du Mont Analogue. Le nom de l'étudiante était Bonhomme, qui a aussi son site où j'ai découvert son logo.
  Je liais ceci au document Daumal découvert quelques mois plus tôt, témoignant de son intérêt pour le couple 21/13, mais je m'aperçois en relisant le billet que j'y ai omis quelque chose qui me semblait important : Daumal laisse entendre "dos mal" (et lui-même signait parfois Alta Mala, "haut mal"), or les Justes du roman ont "mal au dos" dans la quinzaine précédant leur mort, suite à la formation dans leur chair de stigmates donnant leur numéro d'ordre parmi les Justes.

  Le billet donnait d'autres coïncidences liées au premier roman de AJ Kazinski. L'an dernier j'ai jeté un coup d'oeil au second roman, Le sommeil et la mort, sans éprouver un besoin impérieux de le lire. Et puis il est arrivé le 30 entre mes mains, et j'en ai commencé aussitôt la lecture, achevée le premier septembre.
  Il est fondé sur des prémices bien plus acceptables pour moi. La vie du docteur Adam Bergman a été ravagée 8 ans plus tôt : sa femme Maria a été trouvée égorgée, avec dans la maison leur fille Silke, 5 ans, qui depuis n'a plus prononcé une parole.
  Un homme, l'amant de Maria, a été vu quittant les lieux, mais il n'a jamais pu être identifié. La profession de Bergman l'amène à fréquenter des personnes revenues des frontières de la mort, et il en conçoit l'idée de poursuivre l'enquête par delà ces frontières, en provoquant la mort clinique de personnes ayant déjà connu une NDE, puis en les réanimant...
  Il enlève la danseuse Dicte le 12 juin 2011, la tue et la réanime, mais n'obtient d'elle aucune information. Il entreprend alors de l'expédier à nouveau dans l'au-delà, mais Dicte parvient à s'échapper le soir de ce 12 juin. Toutefois, bourrée de drogues diverses, elle échoue sur la plate-forme d'un pont, plus de 10 m au-dessus de la voie ferrée, et semble prête à se jeter dans le vide si on s'approche d'elle.
  Le négociateur Niels Bentzon tente d'établir le contact, dans toutes les langues qu'il connaît mais elle ne répond à aucune de ses tentatives, et finit par se laisser tomber, à 23 h 57.
  L'enquête pouvant amener rapidement à le mettre en cause, Bergman est contraint de choisir rapidement un autre sujet, qu'il ne parvient pas à réanimer, puis enlève le 19 Hannah, devenue la femme de Niels après leur rencontre dans le roman précédent, Hannah qui avait fait une double NDE le 23 décembre 2009.

  J'ai lu assez rapidement le roman avant d'arriver, assez tardivement (chapitre 63 sur 133), à la mention du nom Adam Bergman, qui m'a été aussitôt significatif.
  J'ai conté ici les échos entre la réanimation par le commissaire Adamsberg de son adjointe Violette la nuit du Vendredi saint 2004 dans Dans les bois éternels (2006) et l'assassinat la nuit pascale de la même année 2004 commis par mon personnage Adam Breger dans un projet de roman de 2003, Le parfum de l'amant d'Anouar.  Le premier nom imaginé avait été Adam Berger, référence au docteur Sheppard de Qui a tué Roger Ackroyd, et j'avais cru bon de dissimuler cette référence avec la variante Breger. Voici donc qu'il arrive un personnage au nom voisin, le docteur Adam Bergman, qui lui à la fois tue et ressuscite, et pas à une date indifférente car le 12 juin était en 2011 le dimanche de Pentecôte, dernière date du cycle pascal.
  On peut imaginer que Kazinski, qui exploitait la date de Noël dans Le dernier homme bon, n'a pas choisi ce jour au hasard. On peut penser à la descente du Saint-Esprit, peut-être invoquée par Adam Bergman, ou au "parler en langues", tenté par Niels avec la suicidaire. Kazinski montre qu'il sait ce qu'il en est en mentionnant le service minimum à l'hôpital le lundi de Pentecôte. Ceci me rappelle les difficultés d'Adamsberg pour trouver des donneurs à l'hôpital de Dourdan, en raison explicite des vacances de Pâques.
  J'avais choisi le prénom de Breger parce que adam signifie "homme" en hébreu, en référence à un roman de Queen où un agonisant ne peut indiquer que son assassin pascal est un "homme", man, parce que cet indice pourrait tromper les enquêteurs. Adam Bergman est doublement un "homme de la montagne".

  Mon obsession fibonaccienne me fait remarquer les 5+8 ans de Silke, petits nombres moins significatifs que ne l'était le partage 13-21 des 34 Justes. J'ai rencontré un 13+21 ans similaire au cas de Silke dans un autre roman danois lu en juillet, Miséricorde de Jussi Adler Olsen, où Oluf est fortement diminué depuis l'accident qui a coûté la vie à ses parents lorsqu'il avait 13 ans; 21 ans plus tard cet accident éveille des conséquences dramatiques.

  Le nom Maria de la femme d'Adam peut être évocateur, car pour le christianisme Marie est la nouvelle Eve, venue réparer le péché originel. Il y a eu l'an dernier un rebondissement à la création de mon personnage Adam Breger, avec la (re)découverte du nom Eveline Bréger chez Roussel, ce qui m'avait conduit à publier le billet Eve & Adam le 31 août 2013, ou 21/13 pataphysique. 
  Je précise maintenant que dans l'épisode concerné de Locus Solus, Gérard Lauwerys est sauvé par Eveline Bréger, dont le nom n'est donné qu'une seule fois, après le sauvetage du fils de Gérard grâce à une statue de la Vierge à l'Enfant (nouvel Adam pour le christianisme).

  Comme je le disais dans le précédent billet, du 31 août, qui m'a conduit à mentionner Eve & Adam, je n'ai manqué aucun 31 août depuis le début de Quaternité, devant beaucoup à ma lecture le 31 août 2008 de Des jours et des nuits, de Sinoué.
  Il en était fortement question dans le billet du 31 août 2011, De jour comme de nuit, où je présentais les différentes oeuvres de Burne-Jones intitulées Night & Day:
  Le titre Le sommeil et la mort vient de La Nuit et ses enfants, le Sommeil et la Mort, sculpture de Bertel Thorvaldsen qui fascine divers protagonistes du roman. Il s'achève sur une touche d'espoir, lorsque Niels fait découvrir à Hannah que l'oeuvre a son pendant, Le Jour, montrant l'essor de la Vie:

  Je confesse avoir lu le début de Le sommeil et la mort rapidement, avant l'apparition du nom Adam Bergman qui a éveillé ma pleine attention. Le matin du 31 août, je suis parvenu à la visite le Lundi de Pentecôte de Niels aux parents de Dicte, "Charlotte et Hans Henrik". Cette formulation m'a induit à comprendre que le nom de la famille était Henrik, et mon évaluation devenue presque immédiate des valeurs gématriques m'a conduit à considérer
DICTE HENRIK = 41 65
  Ce n'est pas tout à fait un couple doré idéal car la somme 106 multipliée par phi, .618, donne 65.51, et sa section dorée entière serait donc 66, mais le partage doré du nombre suivant de la suite 41-65-106, 171, a bien pour partage idéal 106-65, très significatif pour moi (voir Puzzle échevelé et le récent Alphabet, puzzle, qui me fit prêter attention aux 4165 jours déclarés vécus par Jake a début du second épisode de Touch, 4165 renversement de 5614, somme des deux nombres clés des deux premiers épisodes, 318 et 5296).
  En fait Hans Henrik est un prénom double, et le nom de la famille est Van Hauen. J'y reviendrai, mais je l'ignorais encore lorsque je suis parti faire mon tour du lac en vélo. Deux heures plus tard, un livre attirait mon attention chez le bouquiniste de St-André, L'ange déchu de Howard Fast, n° 106 de la collection rivages/noir. Mon billet L'ange de la médiathèque m'avait conduit à mentionner son édition dans la collection Le miroir obscur, dont il était le n° 1, collection illustrée par Claeys également illustrateur de L'effaceur, roman où les noms anagrammes des personnages Cassiel et Claisse m'avaient fait remarquer la parenté avec Claeys. Cassiel est l'un des anges des Ailes du désir de Wenders, et j'avais bien sûr été frappé que sa première couverture pour Le miroir obscur ait concerné L'ange déchu.
  Si j'avais déjà lu le roman, je n'en avais plus souvenir, et je découvre ce 31/8 qu'il suit David Stillman, travaillant au 22e étage d'un immeuble newyorkais dont vient de tomber Charles Calvin, patron d'une organisation caritative. Stillman a perdu la mémoire, et erre dans New York, pourchassé par une bande inquiétante. Il ne trouve pour l'aider que le privé Mike Caselle, qui sera aussi assassiné.
  Calvin n'avait rien d'un ange, et travaillait en fait sur une nouvelle arme nucléaire effroyable. Chez Wenders, les anges Damiel et Cassiel parviennent à s'incarner en se précipitant à terre sans se servir de leurs ailes. Mike Caselle m'évoque bien sûr Cassiel, d'autant que l'ange originel appartient à un groupe de 7 anges planétaires dont le principal est Michael. Dans le film tiré du roman, Mike est devenu Ted Caselle, interprété par Walter Matthau, or Ted est souvent le diminutif de Theodore, m'évoquant Haemmerli.

  Après mon tour du lac, je suis rentré auprès de ma femme, et le soir nous avons consulté les dernières rentrées sur un site de streaming. La récente mort de Robin Williams avait conduit à l'ajout de nombreux films, parmi lesquels j'ai aussitôt remarqué Fisher King, roi-pêcheur incarné par Jeff Bridges qui va être guéri par Parry, soit Parsifal (Robin Williams), en quête du Saint-Graal à New York.
  En cours de visionnement, je me suis avisé que
FISHER KING = 65 + 41 = 106
le couple presque doré vu plus haut, ici en compagnie des réels couples dorés
SAINT GRAAL = 63/39 = 21/13
étudié dans Le calisse qui tue, référence anagrammatique à Cassiel, et
NEW YORK = 42/69

  Divers échos apparaissent, ainsi le billet Eve & Adam, évoqué plus haut, faisait suite aux billets précédents consacrés à la trilogie de CS Lewis, dont le héros Ransom adopte également le nom Fisher-King.
  Il y aurait encore les déambulations newyorkaises de Peter Stillman en compagnie du détective Daniel Quinn dans Cité de verre, mais le couple 41-65 a connu un autre rebondissement le 2 septembre.
  Comme je l'indiquais fin juillet, j'éprouvais certaines difficultés à faire valider par l'OEIS la suite en base 11 1331-2112-3443-5555-8998, déjà mentionnée dans la suite A245323, mais me semblant mériter sa propre classification. J'avais cru pouvoir trouver une autre approche en découvrant qu'une brillante matheuse du MIT avait donné ces mêmes nombres, Fibos concaténés avec leurs miroirs, mais les responsables du site, peu réceptifs aux coïncidences, arguèrent que, Tanya Khovanova ayant estimé cette suite sans intérêt, elle avait tout à fait raison.
  La discussion s'éternisa pendant tout août. Sommé de justifier l'intérêt de ma suite, j'envisageais de souligner que Tanya Khovanova dénonçait dans son article des procédés couramment utilisés par l'OEIS et par Neil Sloane lui-même, et que toutes les autres suites qu'elle citait étaient également à ses yeux sans intérêt. Le 2 septembre, me souvenant qu'un de ses exemples était la suite des carrés écrits à l'envers, je tapais dans la fenêtre de recherche OEIS 0,1,4,9,61,52, sans obtenir le résultat escompté.

  J'avais toujours en tête le couple 4165 et 5614 de Touch, pour moi remarquable parce que la suite A5614 est le mot infini de Fibonacci, alors que les nombres de Fibonacci sont particulièrement présents dans ces deux premiers épisodes de Touch. Je profitais donc d'être sur le site pour regarder, juste après ma tentative de trouver la suite des carrés écrits à l'envers, quelle était la suite A4165, et c'est la suite des cubes écrits à l'envers, 1,8,72,46,521... Le 0 n'est pas pris en compte, comme pour la suite des carrés écrits à l'envers, qui est A2942. Ces deux suites, de même que d'autres construites sur le même principe, sont dues à Neil Sloane, ne me semblant pas mériter ici le surnom Superman (dans Sloane Superman je remarquais que ses valeurs 40-66 correspondent au partage doré idéal de 106).
  Les suites ainsi construites représentent cependant un infime pourcentage des quelque 2500000 suites du site, et je renonce à évaluer la probabilité de tomber par hasard sur les miroirs des cubes juste après avoir cherché les miroirs des carrés. S'il faut ici me faire confiance, la présence du couple 4165-5164 dans Touch est vérifiable, ainsi que l'importance de Fibonacci.
  Pour ce qui touche ma suite, la suggestion que certaines suites de l'OEIS puissent être sans intérêt a été fort peu appréciée, et ma proposition a été rejetée.

  J'avais promis de revenir au 41-65 de Dicte Henrik, que j'ai ensuite compris ne pas être un nom mais deux prénoms, celui de Dicte et l'un des deux de son père, Hans Henrik. La journée du 31/8 m'ayant ensuite conduit à Fisher King, il n'est pas inintéressant que la racine germanique rik, "puissant", soit liée au latin rex, "roi", comme à l'hindi rajah, même sens.
  Hans Henrik est responsable de l'accident qui a provoqué l'arrêt du coeur de Dicte, et sa NDE. Mon billet NDE & NDO étudiait les coïncidences dorées liées aux NDEs.
  Dans le 3e épisode de Touch apparaît quelqu'un qui ressemble beaucoup à Jake, ne percevant la réalité que par les nombres. C'est un certain Walter King, qui se prend pour un chevalier engagé dans une quête... Avant qu'il ne soit envisagé l'appartenance de Jake aux 36 Justes, ce King se prétend un Juste. Son personnage est très proche du Parry de Fisher King, dont il est d'ailleurs peut-être inspiré. Le roman de Kazinski a probablement aussi inspiré le personnage du tueur de Justes de la série.

  Refeuilleter Le dernier homme bon m'a fait remarquer quelque chose. Le 23 décembre Niels Bentzon (le dernier Juste, au nom doré), en très mauvaise condition au Rigshospitalitet (Hôpital du Roi), apprend par Wass, le dermatologue venu étudier les lésions de son dos, qu'un cas identique est apparu il y a plus de 60 ans, nommé syndrome de Worning par le docteur qui l'avait étudié, dans le même hôpital. En isolant les 2 premières lettres de chaque nom,
WA-SS = 24+38=62
WO-RNING = 38+62 = 100
   Les noms sont en rapport doré, et permettent une quine 24-38-62-100-162, par un procédé discutable mais pointant sur les lettres AO, alors que le tueur-ressusciteur Adam Bergman m'a rappelé la résurrection opérée par Adamsberg, grâce à des sangs des groupes A et O, sur Violette, expédiée aux portes de la mort par une psy célèbre pour son étude des cas de dissociation nommés par elle Alpha-Omega, elle-même étant une dissociée.
  Niels malgré son état parvient à explorer les archives de l'hôpital dans la nuit de Noël, et découvre qu'il y a bien été admis un patient à la Noël 1943, Thorkild Worning, dont le discours apparemment délirant a été alors étudié par le psy Levin (=62).

  La lecture de L'ange déchu m'a conduit à regarder quels livres j'avais dans la collection Le miroir obscur. Le n° 5 est l'un des fleurons du polar bizarre, La mort en gros sabots, d'abord publié en 1946, histoire délirante où des leprechauns, êtres du petit peuple, engagent des humains pour livrer des percherons à des personnes bientôt assassinées.
  J'ai relu rapidement, pour constater qu'il s'agit comme L'ange déchu d'un amnésique errant dans New York en quête de sa mémoire perdue. Le personnage central est ici le psy George Matthews, qui émerge le 1er mai 1944 dans un hôpital, sans aucune idée de ce qu'il a fait depuis le 12 octobre précédent, jour du premier assassinat avec percheron.
  Mais le docteur Matthews passe pour mort, et il a été inscrit à l'hôpital sous le nom de John Brown, d'après un document trouvé sur lui. Pour des raisons peu convaincantes, il n'arrive à obtenir son visa de sortie, le 12 juillet, qu'en admettant qu'il est bien ce John Brown, et enquête ensuite en gardant cette identité.
  Evidemment je songe à Jung, sorti de l'hôpital de Zurich début juillet 44 selon Barbara Hannah. Matthews, après son doctorat à Cincinnati, a étudié la psychothérapie à Zurich...
  Le roman s'achève le 31 août 1944 (!), journée bien remplie avec d'abord dans ses premières heures le second assassinat avec percheron, puis l'assassinat de la femme de Matthews, et enfin le dénouement, peu convaincant.
  Alors que le 31/8 est aussi le 21/13 du calendrier pataphysique, qui n'avait pas alors été instauré, je remarque les prénoms des 2 victimes équines :
FRANCE = 47, vedette de la revue NEVADA = 47, et
NAN = 29, sa doublure, complice du premier meurtre.
47 et 29 sont dans la suite de Lucas les termes de mêmes rangs que 21 et 13 dans la suite de Fibonacci.
  Dans le roman Graal, le Saint-Graal (63/39=21/13) est redécouvert un 31 août. Ceci n'est valable qu'en français, et le roman a été traduit en français en 1991, l'année où est sorti le film Fisher King.

  Le jeu 24-38-62-100 pour WA-SS et WO-RNING du premier roman de Kazinski m'amène à remarquer les harmonies des trois parties du nom réel du sculpteur ayant donné son titre au second roman, Bertel Thorvaldsen, avec
SEN (fils) = 38
BERTEL = 62
THORVALD = 100 (père au nom divin)
  Luca Paccioli avait nommé le rapport d'or "divine proportion", en raison de l'analogie avec la Trinité de cette harmonie unissant 3 termes. Je rappelle que le roman débute le jour commémorant la descente du Saint-Esprit sur les apôtres.

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