Un nouveau dessillement est survenu hier, 8 janvier, en écrivant le précédent billet.
J'y revenais sur les romans de Thilliez, semblant illustrer, en ordre inverse, des propriétés fibonaciennes associées à la "vérité"; revoici le tableau, où TRA désigne la trilogie Traskman:
chapitres occurrences de "vérité"
NOR 68 10
TRA 220 288 86 96
REV 89 30
PUZ 64 153
42 72
441 168
Ainsi 68 et 220 sont 2 fois 34 (F9 ou 9
e terme de la suite de Fibonacci) et 4 fois 55 (F10), et leur somme est 288, 2 fois 144 (F12), selon une loi générale
2F(n) + F(n-1) = F(n+2).
Ensuite 288 + 89 (F11) donne 377 (F14), selon la même loi.
Enfin 64 est le carré de 8 (F6) et l'addition à 377 (F14) donne 441, carré de 21 (F8), selon une autre loi générale
F(n)2 + F(2n+2) = F(n+2)2.
89, 64, et 441 sont les valeurs de "vérité" en latin, grec et hébreu.
Il m'est donc revenu quelque chose que j'avais repéré voici près de 40 ans, durant une phase de frénésie biblique. J'avais vu que les 4 Evangiles totalisaient 89 chapitres, 11
e terme de la suite de Fibonacci, et que le dernier, celui de Jean, en avait 21, 8
e terme, soit
68 + 21 = 89, mais cela ne m'avait guère retenu, ne me sentant alors guère concerné par nombre d'or et Fibonacci, et je ne pense pas avoir vu le lien avec la loi générale
2F(n) + F(n-1) = F(n+2).
Je rappelle que l'Evangile de Jean se distingue des trois autres, dits synoptiques (28+16+24=68 chapitres), et que le 220 de Thilliez correspond à la trilogie Traskman (81+84+55= 220 chapitres).
Il est remarquable que Matthieu et Luc totalisent 52 chapitres, soit 4 fois 13, F7, tandis que Marc a 16 chapitres, 2 fois 8, F6, ce qui correspond exactement à ce qui se passe pour les 4 derniers romans de Thilliez, 4 fois F10 + 2 fois F9.
Le même schéma appliqué à la trilogie Traskman donnerait 81+55=136, 4 fois F9, avec en intermédiaire 84, 4 fois F8. C'est différent, mais néanmoins fibonaccien.
Toujours est-il qu'on a un même double schéma, pour les Evangiles
52 + 16 = 68; 68 + 21 = 89, ou 4F7 + 2F6 = 2F9; 2F9 + F8 = F11;
et pour Thilliez
220 + 68 = 288; 288 + 89 = 377, ou 4F10 + 2F9 = 2F12; 2F12 + F11 = F14.
Les deux font intervenir directement les nombres 68 et 89, et l'ultime opération thilliézienne conduit au carré de 21, le dernier nombre de l'égalité 68+21=89.
Peut-être faut-il souligner que le schéma de Thilliez se situe 3 Fibos au-dessus de celui des Evangiles. Le rapport entre deux Fibos consécutifs tend vers le nombre d'or, donc le rapport entre des Fibos distants de 3 rangs tend vers le cube du nombre d'or (4,236..., et le rapport 377/89 en est très proche, 4,2359...).
Luca Paccioli a vu dans le nombre d'or la "proportion divine", reliant les 3 personnes de la Trinité, alors le cube du nombre d'or serait une Trinité au cube...
Je suis abasourdi de découvrir cela peu après avoir mis en évidence les Evangélistes "tueurs" dans
Terminal Grand Nord d'Isabelle Lafortune, que j'ai lu parce qu'il se passait à Schefferville, transformée pat Thilliez en Norferville.
Aux 7 jours de la Semaine Sainte 2012 de l'action du roman correspond ce découpage en sections:
11 - 15 - 8 - 5 - 8 - 3 - 5
En tout 55 sections, nombre de Fibonacci, et les 5 derniers nombres sont des Fibos. Je constate maintenant que les "anomalies" que constituent les deux premiers nombres, 11-15(-8) au lieu de 13-13(-8) peuvent correspondre à ce qui se passe dans les synoptiques, 28-16-24 au lieu de 26-16-26 (doubles Fibos).
Dans les deux cas l'écart est de 2.
Cette récente apparition des Evangélistes a peut-être joué un rôle dans mon dessillement, mais voici très exactement comment il est survenu.
Le billet précédent m'a conduit à m'attacher à la somme 153 des 89 chapitres de
Rêver et des 64 de
Puzzle, 64 et 89 valeurs de "vérité" en grec et latin, or selon
Jean 14,6, Jésus dit
Je suis la vérité, soit dans le texte grec
Ἐγώ εἰμι ἡ ἀλήθεια, avec ἀλήθεια = 64 selon l'alphabet grec, et dans la Vulgate
Ego sum veritas, avec VERITAS = 89 selon l'alphabet latin.
153 est le nombre des poissons lors de la pêche miraculeuse relatée en
Jean 21,11. Après la crucifixion, Simon-Pierre et six disciples pêchent sur le lac de Tibériade, et passent la nuit sans rien prendre. Au matin apparaît Jésus qui leur dit où lancer le filet, lequel ramène 153 poissons.
Bien des choses ont été avancées sur ce nombre, j'ai lancé une recherche pour faire le point, ce qui m'a conduit au site
153poissons proposant de télécharger une étude, ce que j'ai fait. Elle offre diverses idées intéressantes, que j'étudierai peut-être ultérieurement, mais une m'a été aussitôt éclairante.
Il y a 7 pêcheurs, 7 disciples, et 22 lettres de l'alphabet hébreu qui permettent d'accéder à toute la connaissance, toute l'Ecriture. 7 fois 22 font 154, mais il y manque quelque chose, peut-être la foi totale en Jésus, dont
Jean, toujours lui, rapporte la parole "sans moi vous ne pouvez rien faire."
Pourquoi pas ? mais ça m'a rappelé que la valeur de FRANCK THILLIEZ est 154, et que
Rêver présente une étrange particularité. Le roman a 1 prologue et 88 chapitres, soit les 89 éléments pris en compte dans mes dénombrements, mais les chapitres sont numérotés de 1 à 89. Il n'y a pas de chapitre 57, auquel un code dissimulé dans le livre permet cependant d'accéder en ligne, et découvrir qu'il dissipe en grande partie les énigmes de l'intrigue. Il fallait donc le soustraire au lecteur, mais pourquoi l'auteur l'avait-il écrit?
Ainsi
Rêver et
Puzzle auraient sans ce retrait 154 chapitres, et c'est dans la foulée immédiate de cette constatation 154-153 qu'il m'est venu la réminiscence des 89 chapitres des Evangiles, qu'il m'a fallu vérifier.
Cette page donne les nombres de chapitres et de versets dans chaque livre de la Bible.
Y a-t-il une relation rationnelle? Je n'en sais rien, et m'étonne surtout de ne pas avoir pensé plus tôt aux 89 chapitres des Evangiles, alors que j'avais relevé maintes possibles allusions bibliques dans ces romans.
Je ne peux tout reprendre, et vais essentiellement souligner ce qui éveille de nouveaux échos. Le code pour accéder en ligne au chapitre 57 de
Rêver était 10-15-19-8, correspondant à J-O-S-H, pour Josh Heyman, pseudo de l'écrivain Nicolas Gentil, auteur de
La quatrième porte, un roman présentant de troublantes analogies avec l'énigme des 4 enfants kidnappés au coeur de
Rêver.
Josh est le diminutif de Joshuah, ou Josué qui a fait entrer les Hébreux en Canaan en remportant la bataille de Jéricho, ou encore Jésus dont le nom exact en hébreu ou araméen est inconnu (pour autant qu'il ait existé, ce qui est loin d'être assuré). Le mot "
gentil" a aussi une signification religieuse.
Le titre de ce roman en 89 chapitres est REVER = 68, et le partage 68-21 des Evangiles peut y faire sens car un tournant de l'enquête se produit au chapitre 69, où l'héroïne Abi comprend que le ravisseur des 4 enfants vise à travers eux leurs parents.
Mathieu Peixoto est un pseudo qu'a utilisé le ravisseur pour contacter sa dernière victime, la fille d'Abi. Les tueurs des deux romans précédents,
Puzzle et
Vertige, se nomment
Lucas Chardon et
Jonathan Touvier. Lucas est le nom latin de l'Evangéliste.
Puzzle se répartit nettement en 24 chapitres, comme l'Evangile de Luc, avant lé début du jeu, 40 ensuite (les Fibos 3-5 multipliés par 8).
Jonathan peut ressembler à John, et j'ai vu
récemment que le Jonathan du second roman de Lafortune pouvait avoir la même fonction "évangélique" que le John du premier roman.
Deux des tueurs de
Norferville se prénomment
John et
Marc, et j'avais
souligné le double partage doré des chapitres, 26-16-26 (28-16-24 des synoptiques), 2 fois les Fibos 13-8-13, qu'on retrouve dans les 440 pages, 168-104-168, 8 fois les Fibos 21-13-21.
Le narrateur de
Labyrinthes est le docteur
Marc Fibonacci... Le lecteur y apprend que le tueur principal de
Il était deux fois, Caleb Traskman, n'était pas mort et avait pris l'identité de son fils,
Jean-
Luc Traskman. Je rappelle qu'il doit son pseudo à Caleb Trask, l'un des jumeaux de
A l'est d'Eden, de
John Steinbeck.
Traskman est le supposé auteur du
Manuscrit inachevé, premier roman de la trilogie. Son trio de criminels (dont Andy
Jeanson, et le chef du trio est né
Luc Thomas) y utilise le chalet d'Alexandre
Mattioli pour leurs crimes; ce
nom est "un diminutif de Mattia, qui correspond au prénom Matthias (ou Matthieu)". Il n'est donc pas un seul roman de l'heptalogie où n'apparaisse un nom d'Evangéliste associé au criminel principal, et on trouve les 4 dans la seule trilogie Traskman, avec
Mattioli,
Jean-
Luc et
Marc.
Le vrai nom de Traskman est
CHRISTIAN LAVACHE = 101 + 52 = 153, tandis que
FRANCK THILLIEZ = 53 + 101 = 154, encore le problème 153-154 qui a peut-être été le déclic m'ayant conduit aux Evangiles. Christian après Josh-Jésus de
Rêver (mais aussi Josué et Caleb qui sont les seuls des 12 explorateurs à avoir donné un compte-rendu favorable de leur expédition en Canaan.)
Josh Heyman est donc l'auteur de
La quatrième porte, et il y a beaucoup de 4 dans ces romans, les 4 enfants kidnappés de
Rêver, les 4 membres de la Société du Xiphopage dans
Il était deux fois, les 4 personnalités endossées par Julie dans
Labyrinthes.
J'avais signalé que
La quatrième porte était aussi le premier livre publié d'un de mes auteurs de prédilection, Paul Halter, lequel a joué un rôle essentiel dans mon intuition du 8/9/2008 sur la vie de Jung, essentiellement par son roman
Le chemin de la lumière (2000). Lorsque j'ai vu la loi générale
2F(n) + F(n-1) = F(n+2)gouvernant les 5 romans de
Rêver à
Norferville, comment ai-je pu ne pas songer à ce livre en deux parties de 13 et 42 chapitres, F7 et deux fois F8 ? Et la seconde partie est nettement répartie en deux volets de 21 chapitres.
Ce "chemin de la lumière" est inspiré par un réel

objet trouvé en Crète, le Kernos de Milia, dont le pourtour est creusé de 34 cupules, l'une plus grosse que les 33 autres. On ignore quelle utilisation il avait chez les Minoens.
34, F9, dans un roman de 55 chapitres, F10, il y a de quoi s'interroger, mais Paul m'a certifié n'avoir eu aucune intention fibonaccienne, et je n'ai relevé aucune autre structure dorée dans ses quelque 40 romans.
Ce chemin de lumière m'est une cheville bien venue pour revenir au tableau déjà donné, avec en première colonne un indicatif pour chaque roman, en seconde son chapitrage, en 3
e les occurrences de "vérité", en 4
e celles de "lumière", en 5
e les nombres de lettres des titres, en 6
e leurs valeurs, en 7
e leurs nombres de pages, et enfin les titres eux-mêmes:
VER 49 42 61 7 86 336
VertigePUZ 64 42 93 6 106 432
PuzzleREV 89 30 54 5 68 600
RêverLEM 81 25 51 18 202 528
Le manuscrit inachevéILE 84 30 53 15 179 528
Il était deux fois LAB 55 31 35 11 133 384
LabyrinthesNOR 68 10 38 11 136 456
Norferville
Je n'ai pas encore commenté ces occurrences de "lumière", répertoriées lorsque j'ai
découvert la devise de Yale, "traduction" de l'oracle évoqué dans la Bible, les
Ourim et Toumim (
אורים ותמים).
Jésus est la vérité, et aussi la lumière du monde, toujours selon
Jean, lequel rapporte encore qu'il est "
la porte".
Les 441 chapitres des 6 derniers livres correspondent donc à
emeth, "vérité" en hébreu. La répartition 3-3 donne 234-207, avec 207 valeur de
'or, "lumière" en hébreu. 234 peut correspondre à
דרכי, de
דרכ, "chemin", soit sa forme construite plurielle, comme dans Job 40,19,
derkhi-el, "les chemins de Dieu", ou
derki, "mon chemin", avec un suffixe possessif.
Je rappelle
Jean 14,6,
Je suis le chemin, la vérité et la vie.
234 est aussi 81 (chapitres de LEM), valeur de l'hébreu
anokhi, forme rare pour "Moi", "Je", premier mot du Décalogue (
anokhi hashem, "Je suis YHWH"), plus 153 (chapitres de REV et PUZ), le nombre des poissons du chapitre 21 et dernier de Jean.
Il est aussi envisageable de voir ce 81 au milieu de l'heptalogie, avec de part et d'autre 207, "lumière", et 202, qui est aussi la valeur de ce titre médian. J'avais vu que c'était deux fois 101, THILLIEZ, tandis que PUZZLE = 106 correspond à deux fois 53, FRANCK.
En hébreu, RB = 202 signifie "beaucoup", tandis que l'araméen BR,
bar, signifie "fils". Les Fibos 1-13-21 m'ont amené
ici aux Pockets 13121,
Deuils de miel de Thilliez, et 13211,
Le Fils de la Lumière, de Christian Jacq.
Il y a 385 occurrences de "lumière" dans l'heptalogie, 7 fois 55, F10.
385 est la valeur de l'hébreu
shekhinah, la présence divine, correspondant pour les kabbalistes à la 10
e sefira. L'expression "
lumière de la shekhinah" est courante, il est dit qu'elle reçoit la lumière des autres
sefirot; ce que certains kabbalistes matheux ont relié au fait que 385 est la somme des 10 premiers carrés.
Il y a 210 occurrences de "vérité", 7 fois 30, triangulaire de 20. Lumière et Vérité font ensemble 595, 7 fois 85, triangulaire de 34 (valeur de Babel en hébreu).
La Bible catholique compte 1189 chapitres, Ancien et Nouveau Testaments réunis. Certains jugent significatif que le chapitre du milieu, le 595
e, soit le Psaume 118, situé entre le chapitre le plus court, le Ps 117 (2 versets), et le plus long, le Ps 119 (176 versets). Je crois avoir écrit quelque chose d'original à ce sujet, mais je ne le retrouve pas.
594 chapitres de part et d'autre, 594 qui est la somme des trois "vérités" apparaissant dans l"heptalogie,
89 + 64 + 441 = 594.
Je rappelle que la somme des chapitres, 490, est aussi un multiple de 7, de même que la somme des valeurs des titres, 910.
C'est dans
Vertige et
Puzzle qu'il y a le plus de "lumière", 61 et 93 occurrences, 154 en tout, valeur de FRANCK THILLIEZ (7 fois 22).
Ce qui conduit à constater que les 595 occurrences de Lumière+Vérité peuvent se découper en 441,
emeth, "vérité", et 154, "franckthilliez"...
Ce 441 se découpe en 210 "vérité" et 231 "lumière", triangulaires de 20 et 21. Un carré est la somme de deux triangulaires consécutifs.
La clé du mystérieux dessin du superlumineux
Puzzle (raconté par Lucas, évoquant la lumière latine,
lux) est l'échelle de Jacob, et voici ce qu'en dit un protagoniste:
L’interprétation chrétienne de ce passage se base principalement
sur les mots du Christ dans l’Évangile selon saint Jean. Dans le rêve
de Jacob, si mes souvenirs sont bons, le Christ est vu comme l’échelle
reliant le Ciel et la Terre, étant à la fois le Fils de Dieu et le Fils
de l’Homme. En gravir les sept échelons revient à franchir tous les
univers intermédiaires, passages obligés avant d’arriver au Ciel.
Le passage de Jean est en fait extrêmement allusif, "Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme." (Jn 1,51) Pas question d'échelle ni de Jacob, encore moins de sept échelons, qui pourraient bien correspondre aux sept romans de l'heptalogie.
Je rappelle que l'addition des 64 chapitres de
Puzzle, 64 carré de 8 et valeur du grec "vérité", aux 377 chapitres suivants mène à 441, carré de 21 et valeur de l'hébreu "vérité".
Puisqu'il semble falloir prendre l'heptalogie à rebours, son dernier échelon est alors
Vertige, "vérité" + G, 7
e lettre, dont le narrateur est l'alpiniste
Jonathan Touvier (véritou?), lequel a baptisé sa prison
Vérité.
Je rappelle que
le texte même invite à calculer les valeurs des noms des prisonniers de
Vérité, 441, valeur de l'hébreu "vérité".
377, 14
e Fibo, est aussi la valeur de l'hébreu
sheva'a, "sept", et de
shana tova, "bonne année".
On va en rester là avec Thilliez pour l'instant...
Le rapport
2F(n) / F(n-1) m'a rappelé quelque chose dont j'aurais encore dû me souvenir plus tôt.
J'ai des
peintres dans ma famille. Mon grand-oncle Jean Souverbie, élu à l'Académie des Beaux-Arts, était proche de Maurice Denis et des Nabis. Il était obsédé par le nombre d'or.
Il a d'abord beaucoup appris de mon bisaïeul Adrien Schulz, dans l'oeuvre duquel j'ai été surpris de trouver beaucoup de formats dorés, alors que ce sont en principe les Nabis qui ont introduit le nombre d'or dans la peinture française.
Un de mes sujets d'étonnement est ce croquis d'Adrien, esquisse d'une future toile, où il a porté des cotes:

C'est
donc un dessin cadré en 5x16.25 cm, signé ASz à gauche, projet d'un tableau de 40x130 cm,
soit encore un double rectangle d'or (40x65, 5 fois les nombres
de Fibonacci 8 et 13), mais il s'agit ici de deux rectangles accolés par
les petits côtés, et non par les grands côtés comme dans le format
figure selon Sérusier. Aux sections d'or gauche et droite de l'esquisse
peuvent apparaître des éléments significatifs, le personnage debout du
groupe (trinitaire, et la section d'or a été dite "divine" en référence à la Trinité), la tige d'un arbuste coupant verticalement le lit de la rivière
(ces harmonies pouvant encore être attribuées à la règle des carrés).
Alors non seulement 130 et 40 sont-ils des multiples de 2F(n) et F(n-1), mais ces Fibos sont 13 et 8, comme dans les synoptiques (52+16 = 4x13+2x8).
Mais encore, alors que j'ai eu souvent recours au partage des lettres en consonnes et voyelles pour révéler des rapports d'or,
SCHULZ --> SCHLZ + U = 68 + 21, les 3 synoptiques et Jean.
Mon second prénom selon l'état civil est Jean, selon l'état religieux Jean-Baptiste, prénom de mon parrain.
S'il n'y a de Dieu que Thilliez, serais-je son prophète?
Unir les deux relations 40-130 et 21-68 mène à 61-198, soit 61 et deux fois 99, et l'une de mes absolues sidérations a été de découvrir dans l'oeuvre du chef de file du
NOUVEAU ROMAN = 99 61
deux pages autoréférentes
99 et 61. Ce "chef de file", prénommé Jean, est
RICARDOU = 89
permettant cette fois les deux répartitions évangéliques
52 16 21 = AORR CID U.
J'ai donc vu le 8 janvier l'équivalence des chapitrages des 4 derniers romans de Thilliez (220+68) avec les Evangiles (68+21) en écrivant le précédent billet, et ai aussitôt décidé d'y consacrer le billet suivant.
En me réveillant le 9, il m'a semblé que ce billet serait le 440
e de
Quaternité, 440 deux fois 220, et ai envisagé un titre qui énoncerait un cas particulier de la loi
2F(n) + F(n-1) = F(n+2)et y obéirait gématriquement, soit
104 + deux fois 168 = 440.
Il m'est venu d'abord SIX = 52, donc SIX SIX = 104.
SIX SIX = 12, en rapport d'or avec 19.
Une fois levé, j'ai cherché avec le Gématron une formulation adéquate, mais me suis aussi aperçu que ce billet serait en fait le 439
e, ce qui m'a un temps fait me demander si je n'allais pas publier un billet intermédiaire. Je ne suis pas arrivé à une formulation satisfaisante de valeur 440 alors que celle-ci
six-six... auquel ajouter le double de dix-neufvaut
439.
Adjugé, mais il m'a paru ensuite devoir trouver un titre plus immédiatement significatif. Il vaut 369, qu'on pourrait transformer en
439 avec
je prêche l'évangile selon SainT FrancK ThillieZ,
mais faut tout de même pas exagérer...
Phrère Sam met en relation deux mots de valeur 439, "insomnie", ce que me vaut souvent l'agitation de mon esprit, et "exil"; je ne me sens guère à ma place en ce monde...
Pour contrebalancer ce qui commence à ressembler à une hagiographie, pour le moins, je rappelle qu'un Père de l'Eglise a vu en 154 la valeur du mot
antichristus, "antéchrist" ou "antichrist". Dans
ce billet, je rappelais que c'était lié au nombre alternatif de la Bête de l'Apocalypse, 616, 4 fois 154, et qu'il était discuté dans le paragraphe 616 du texte.
Coté par ses paragraphes, comme le
Mysterium Coniuctionis de Jung, dont je donnais dans le précédent billet le paragraphe 8 consacré à l'Ogdoade.
Après coup, je m'aperçois que 12 et 19 appartiennent à la suite
OEIS 1060, nommée "suite évangélique" par un certain Georges Arnoux, dans
Musique Platonicienne: Ame du monde (1960). Je viens de commander ce livre.
Les premiers termes en sont 2-5-7-12-19-31-50-81..., et je m'avise encore après coup que CINQUANTE est immédiatement un nombre de valeur 104.
Ma première proposition de titre équivaut précisément à
12 + 38 = 50,
or c'est une relation que j'ai étudiée en juin 2000, quelques jours avant mes 50 ans, dans ma brochure
Si l'air cabalise. J'y étudiais le Contrepoint XIV de l'
Art de la Fugue, et y développais notamment une idée émise par Walter Corten dans
La dernière fugue (in
L'analyse musicale, avril 1988). Il y a 50 thèmes dans cette fugue inachevée, 12 thèmes BACH et 38 autres, ce qui peut se représenter 12-38 = AB-CH. Il y a aussi une mesure incomplète et 238 complètes, A-BCH.
A l'époque je ne m'intéressais pas au nombre d'or et n'avais donc pas envisagé que
38/12 = deux fois 1,58333...
pût être proche du nombre d'or 1,618..., avec en premiers chiffres 158 valeur de JOHANN SEBASTIAN BACH.
La recherche sur
antichristus menée plus haut m'a fait retrouver que, sur cette
page bachienne, j'avais été conduit aux additions 21+38=59 et 12+83=95, et j'ai retrouvé ces nombres 59-95 dans mes études thilliéziennes, notamment
ici, en ayant alors oublié Bach.
Note du 12: Je déplorais de n'avoir pas d'exemple de relation 2F(n) + F(n-1) chez Perec, et voici que ce matin j'ai été amené à relire cette page où j'avais écrit:
Précisément, l'un des aspects du "miracle" perecquien touche aux
nombres de Fibonacci, et notamment 21 et 13, avec neuf strophes formant
des blocs cohérents de
- 21 fois 23 lettres, de ma dame à mon amour;
- 21 fois 23 lettres, de mon nombre d'or à monde moderne;
- 13 fois 23 lettres, de Noce à carbone.
J'ai représenté ceci sur mon étude en deux blocs et 34 lignes, vis-à-vis des 34 lettres du titre du poème, Noce de Kmar Bendana & Noureddine Mechri.
Noureddine, ami de Perec, avait pour diminutif Nour, "lumière" en arabe, et je crois que je n'avais pas encore vu l'identité entre ce 42-13, et les 13-42 chapitres du Chemin de la lumière.
Je termine ce billet vers 13 h ce 11 janvier, mais en hommage à l'heptalogie je choisis de le publier à 11:11, le 11/1.