Les récents billets sur les trois romans en 34 chapitres répartis 21-13 ont eu une suite ahurissante.
Je rappelle que le printemps m'a vu entreprendre la lecture ou relecture des 15 romans de Franck Thilliez, parce qu'il était question du nombre d'or dans l'un d'entre eux, et je me suis trouvé obnubilé par Deuils de miel (2004), 3e roman de l'auteur, que j'étais sûr d'avoir mais ne parvenais pas à retrouver. Quelque peu pingre, je me refusais à en racheter un autre, ou à télécharger l'e-book.
Après avoir plusieurs fois retourné mes rayons et caisses de bouquins, je me suis finalement résigné à acheter en juin un nouvel exemplaire d'occasion, édition Pocket de février 2015, et ai douté d'en avoir eu un autre car je ne l'avais assurément jamais lu. Sinon je n'aurais pas manqué d'y repérer divers échos à mes préoccupations, comme la répartition immédiate des deux enquêtes du roman en 21 et 13 chapitres (en comptant l'épilogue pour un chapitre). Je suis particulièrement attentif à ces nombres de Fibonacci depuis la découverte voici 20 ans dans la bibliothèque familiale d'un exemplaire de 1934 de The Greek Coffin Mystery, divisé en deux livres de 21 et 13 chapitres dont les intitulés donnent en acrostiche ce titre et By Ellery Queen. Et puis j'ai retrouvé mon premier exemplaire de Deuils de miel, édition Pocket de mars 2010, et ai découvert avec stupéfaction que son dernier chapitre avait pour rang 34, celui donné pour 33 dans l'autre édition:
C'est qu'il n'y avait pas de chapitre 30 dans l'édition de 2010, et que ceci a fini par être corrigé. Les circonstances m'ayant mené à cette découverte étaient confondantes, d'autant que j'avais trouvé à peu près dans le même temps deux autres romans en 34 chapitres répartis 21-13, commentés dans ce billet et cet autre.
J'ai posé sur le blog de Thilliez une question à ce sujet, restée sans réponse, aussi je me suis résigné à commander l'édition originale de 2004 du roman, dans la collection Rail noir. Le livre est arrivé le 31 août, qui pour moi est aussi le 21e jour du 13e mois du calendrier pataphysique.
Le texte semble être rigoureusement identique à la première édition Pocket, avec essentiellement l'absence du chapitre 30, mais un élément nouveau est arrivé, avec le numéro du livre dans la collection, 13, ce qui m'a fait chercher quel était le n° 21. Il s'agit de Ligne 10, de Anne Peter-Sauzin, paru en avril 2011, après un temps d'arrêt de la collection dont le créateur, Jacky Paupe, était mort en 2007.
Le dimanche 13 septembre, je commandai Ligne 10 et en fis part à mon amie dp qui en retour me parla du n° 1 de la collection, Un assassin peut en cacher un autre, d'Olivier Micha (février 2002), qu'elle avait lu à l'époque et qui lui semblait devoir m'intéresser. Elle me le commanda (merci).
Ainsi ces deux Rail noir étaient sur des rails parallèles, et je m'interrogeai sur leur ordre d'arrivée, qui aurait pu donner la succession 13-1-21 pour les Rail noir en ma proche possession. Deuils de miel avait dans la collection Pocket le n° 13121, jugé significatif par ce découpage en trois éléments (21+13 chapitres + 1 épilogue).
Sinon ce serait 13-21-1, et j'ai eu la curiosité de regarder quel était le Pocket n° 13211 : c'est Le Fils de la Lumière, de Christian Jacq, second volet de sa tétralogie Mozart.
Je sais depuis longtemps qu'il est question de nombre d'or dans la musique de Mozart, mais je n'avais jusqu'ici pas tenté d'approfondir. Une recherche m'a immédiatement conduit à cette page sur ses sonates de piano, analyse rigoureuse des 19 pièces offrant une répartition immédiate en deux parties, marquées par des reprises. 7 de ces pièces ont un partage d'or idéal, 6 autres un partage approximatif (à 3 mesures près).
John Putz, le matheux qui a procédé à cette analyse estime ces résultats très significatifs, mais d'autres le sont beaucoup moins. Je connais tant de résultats significatifs qui ne peuvent être interprétés raisonnablement que je ne discuterai pas ces conclusions, pour étudier deux cas précis.
Ainsi les 100 mesures de la première pièce de la première sonate pour piano, K 279,I, offrent le partage idéal 38-62. Putz remarque qu'il s'agit du partage d'un nombre rond, ce que j'avais également fait lorsque j'avais trouvé ces mêmes nombres dans mon analyse la plus immédiate des paires Prélude-Fugue du Clavier Bien Tempéré de Bach, que Mozart révérait. En s'en tenant aux nombres de mesures des deux pièces composant chaque paire, il n'y a que 3 paires parmi les 48 offrant un partage idéal, mais nous ne sommes pas dans le même cas qu'avec les sonates de Mozart, où il s'agit de mouvements en deux parties dont la seconde est obligatoirement plus longue que la première, tandis que chaque prélude est distinct à tous points de vue de la fugue qui l'accompagne, si bien que les nombres de mesures peuvent être considérés comme largement aléatoires.
De fait 3 parmi 48 est un résultat qui ne serait aucunement significatif si les nombres en jeu ne semblaient, eux, significatifs :
24-40 pour le PF n° 14 en fis du premier livre;
47-76 pour le PF n° 24 en h du premier livre;
43-70 pour le PF n° 14 en fis du second livre, ou n° 38 en considérant les deux livres ensemble.
Il est tenu pour acquis, même par les exégètes les plus rationnels, que Bach était obsédé par le nombre 14, valeur de son nom. Ensuite la répartition P-F des 3 paires dorées livre
(24+47+43)/(40+76+70) = 114/186, soit une moyenne exacte 38-62 pour chaque paire, totalisant donc en moyenne 100 mesures. Et puisque le nombre d'or se traduit en entiers par des suites additives de type Fibonacci, il est remarquable que les nombres 38-62-100 soient dans la continuité des numéros d'ordre des paires, 14-24-38.
Ainsi, si Mozart était aussi intéressé par le nombre d'or que certains le prétendent, ce premier mouvement réparti 38-62 aurait pu rendre hommage à son maître Bach.
Je ne fais pour ma part aucune hypothèse, mais remarque parmi les pièces dorées de Mozart le dernier mouvement de la sonate K282, réparti 39-63, soit trois fois 13-21, mes Fibos fétiches.
Les exégètes de Bach utilisent pour leurs calculs gématriques l'alphabet Schwenter, en 24 lettres avec I=J et U=V, et certains l'ont également vu employé par Mozart, par exemple pour 129 notes du violon principal dans l'introduction de l'air n° 1 de La flûte enchantée, 129 étant précisément la valeur de ZAUBERFLOETE...
Je vérifie ce type d'allégation lorsque c'est en mon pouvoir, et j'ai bien compté 129 notes dans les 17 premières mesures de la partition autographe, mais ceci implique de prendre en compte les deux dernières notes de la mesure 17, plus pâles sur le manuscrit, ne faisant plus partie de l'introduction. Enfin ce qui m'est d'abord important est l'existence et la publication de telles spéculations, car selon ce même alphabet, le nom complet donne
WOLFGANG AMADEUS / MOZART = 141/87 = 47/29
29-47 sont dans la suite de Lucas les termes de mêmes ordres que 13-21 dans la suite de Fibonacci, et j'y consacre une partie de ma page récapitulant les coïncidences 13-21.
A l'opposé des 129 notes du premier violon, Hans-Josef Irmen voit les 87 notes de la basse pour ces mêmes 17 mesures signifier MOZART (même remarque que plus haut). Ceci serait très proche de l'acrostiche signant The Greek Coffin Mystery.
De façon tout de même plus immédiate, je m'émerveille qu'un 141-87, soit 3 fois 47-29, ait composé une pièce en 39-63 mesures, soit 3 fois 13-21.
Les dates de Mozart me sont aussi significatives, (17)56-91: je connais bien le rapport 56/91 = 8/13 (Fibo), illustré notamment par les voyelles/syllabes de Sinoué-Halter ou de l'anagramme perecquien sait-on l'heure ?
J'ai emprunté la tétralogie Mozart de Jacq, loin d'être un de mes auteurs favoris, et l'ai survolée. Il y est question du nombre d'or, au moins dans le 1er volet et le 3e. Selon Jacq, c'est le 11 avril 1770, quatre jours avant Pâques, que Mozart âgé de 14 ans reçoit d'un initié franc-maçon les lois du Nombre d'Or. C'est le 7 janvier 1785 qu'il acquiert un grade supérieur dans sa loge :
Le roman narre ensuite le séjour de Mozart à la cour de Karl Theodor de Bavière, ce qui m'évoque aussitôt Carl JUNG et Theodor HAEMMERLI (52/84 = 13/21).
Le titre du second volet me rappelle que j'ai joué avec l'homonymie fils-fis (la 14e tonalité du CBT) dans mes pages sur Bach. La lumière éveille en moi de nombreux échos, comme le Harwood Licht (84/52 = 21/13) de JC Oates mort au terme des 21-13 premiers chapitres de Mon coeur mis à nu, ou les noms Nour/Kmar des amis de Perec, Lumière/Lune (je viens d'apprendre que ces mots ont même étymologie).
Jacq avait déjà utilisé ce titre pour le premier volet de sa série Ramsès (dont c'est le sens égyptien).
Consulter la copieuse bibliographie de Jacq, j'y ai remarqué une enquête de son inspecteur Higgins, Mourir pour Léonard, où il est question de l'authenticité d'un tableau attribué à Léonard de Vinci. Comme c'est le sujet de The Greek Coffin Mystery, j'ai aussi survolé le roman. Rien de spécial à signaler, sinon que Léonard y est dit
Fiche le camp, Jacq, car le Rail noir n° 21 est arrivé le 16 septembre, validant néanmoins l'ordre 13-21-1.
J'ai aussitôt regardé sa fin pour voir que Ligne 10 s'achève sur un chapitre XXVI. J'ai ensuite parcouru le livre pour voir une éventuelle anomalie, songeant d'abord à un chapitre manquant ou mal titré, et ai trouvé une autre curiosité du même ordre : il y a deux chapitres "- VI -", intitulés Vendredi 1er septembre 2006 et 16 septembre 2006.
Il y a bien un chapitre V, 31 août 2006 (le 21/13 de l'an 133 pataphysique), et un chapitre VII, 16 octobre 2006. Pas d'autre anomalie.
Tiens, le chapitre surnuméraire est celui du 16 septembre, et j'ai reçu le livre un autre 16 septembre.
Ce redoublement de chapitre est presque une première pour moi, je n'en connais qu'un précédent, Le livre d'Enoch dans la collection les portes de l'étrange chez Robert Laffont (1975). La numérotation y est plutôt fantaisiste, et on y trouve aussi des doublons pour les chapitres 48 et 104 (écrits en chiffres romains). Il manque en outre les chapitres 11, 36, et 101. Je rappelle que le Livre de saphir imaginé par Sinoué est en partie inspiré par le Livre d'Enoch.
C'est dans la même collection qu'est paru Les raisons de l'irrationnel, de Paul Misraki, grâce auquel j'ai vu, le 4/4/04, le schématisme du 4/4/44.
Je rappelle que le printemps m'a vu entreprendre la lecture ou relecture des 15 romans de Franck Thilliez, parce qu'il était question du nombre d'or dans l'un d'entre eux, et je me suis trouvé obnubilé par Deuils de miel (2004), 3e roman de l'auteur, que j'étais sûr d'avoir mais ne parvenais pas à retrouver. Quelque peu pingre, je me refusais à en racheter un autre, ou à télécharger l'e-book.
Après avoir plusieurs fois retourné mes rayons et caisses de bouquins, je me suis finalement résigné à acheter en juin un nouvel exemplaire d'occasion, édition Pocket de février 2015, et ai douté d'en avoir eu un autre car je ne l'avais assurément jamais lu. Sinon je n'aurais pas manqué d'y repérer divers échos à mes préoccupations, comme la répartition immédiate des deux enquêtes du roman en 21 et 13 chapitres (en comptant l'épilogue pour un chapitre). Je suis particulièrement attentif à ces nombres de Fibonacci depuis la découverte voici 20 ans dans la bibliothèque familiale d'un exemplaire de 1934 de The Greek Coffin Mystery, divisé en deux livres de 21 et 13 chapitres dont les intitulés donnent en acrostiche ce titre et By Ellery Queen. Et puis j'ai retrouvé mon premier exemplaire de Deuils de miel, édition Pocket de mars 2010, et ai découvert avec stupéfaction que son dernier chapitre avait pour rang 34, celui donné pour 33 dans l'autre édition:
C'est qu'il n'y avait pas de chapitre 30 dans l'édition de 2010, et que ceci a fini par être corrigé. Les circonstances m'ayant mené à cette découverte étaient confondantes, d'autant que j'avais trouvé à peu près dans le même temps deux autres romans en 34 chapitres répartis 21-13, commentés dans ce billet et cet autre.
J'ai posé sur le blog de Thilliez une question à ce sujet, restée sans réponse, aussi je me suis résigné à commander l'édition originale de 2004 du roman, dans la collection Rail noir. Le livre est arrivé le 31 août, qui pour moi est aussi le 21e jour du 13e mois du calendrier pataphysique.
Le texte semble être rigoureusement identique à la première édition Pocket, avec essentiellement l'absence du chapitre 30, mais un élément nouveau est arrivé, avec le numéro du livre dans la collection, 13, ce qui m'a fait chercher quel était le n° 21. Il s'agit de Ligne 10, de Anne Peter-Sauzin, paru en avril 2011, après un temps d'arrêt de la collection dont le créateur, Jacky Paupe, était mort en 2007.
Le dimanche 13 septembre, je commandai Ligne 10 et en fis part à mon amie dp qui en retour me parla du n° 1 de la collection, Un assassin peut en cacher un autre, d'Olivier Micha (février 2002), qu'elle avait lu à l'époque et qui lui semblait devoir m'intéresser. Elle me le commanda (merci).
Ainsi ces deux Rail noir étaient sur des rails parallèles, et je m'interrogeai sur leur ordre d'arrivée, qui aurait pu donner la succession 13-1-21 pour les Rail noir en ma proche possession. Deuils de miel avait dans la collection Pocket le n° 13121, jugé significatif par ce découpage en trois éléments (21+13 chapitres + 1 épilogue).
Sinon ce serait 13-21-1, et j'ai eu la curiosité de regarder quel était le Pocket n° 13211 : c'est Le Fils de la Lumière, de Christian Jacq, second volet de sa tétralogie Mozart.
Je sais depuis longtemps qu'il est question de nombre d'or dans la musique de Mozart, mais je n'avais jusqu'ici pas tenté d'approfondir. Une recherche m'a immédiatement conduit à cette page sur ses sonates de piano, analyse rigoureuse des 19 pièces offrant une répartition immédiate en deux parties, marquées par des reprises. 7 de ces pièces ont un partage d'or idéal, 6 autres un partage approximatif (à 3 mesures près).
John Putz, le matheux qui a procédé à cette analyse estime ces résultats très significatifs, mais d'autres le sont beaucoup moins. Je connais tant de résultats significatifs qui ne peuvent être interprétés raisonnablement que je ne discuterai pas ces conclusions, pour étudier deux cas précis.
Ainsi les 100 mesures de la première pièce de la première sonate pour piano, K 279,I, offrent le partage idéal 38-62. Putz remarque qu'il s'agit du partage d'un nombre rond, ce que j'avais également fait lorsque j'avais trouvé ces mêmes nombres dans mon analyse la plus immédiate des paires Prélude-Fugue du Clavier Bien Tempéré de Bach, que Mozart révérait. En s'en tenant aux nombres de mesures des deux pièces composant chaque paire, il n'y a que 3 paires parmi les 48 offrant un partage idéal, mais nous ne sommes pas dans le même cas qu'avec les sonates de Mozart, où il s'agit de mouvements en deux parties dont la seconde est obligatoirement plus longue que la première, tandis que chaque prélude est distinct à tous points de vue de la fugue qui l'accompagne, si bien que les nombres de mesures peuvent être considérés comme largement aléatoires.
De fait 3 parmi 48 est un résultat qui ne serait aucunement significatif si les nombres en jeu ne semblaient, eux, significatifs :
24-40 pour le PF n° 14 en fis du premier livre;
47-76 pour le PF n° 24 en h du premier livre;
43-70 pour le PF n° 14 en fis du second livre, ou n° 38 en considérant les deux livres ensemble.
Il est tenu pour acquis, même par les exégètes les plus rationnels, que Bach était obsédé par le nombre 14, valeur de son nom. Ensuite la répartition P-F des 3 paires dorées livre
(24+47+43)/(40+76+70) = 114/186, soit une moyenne exacte 38-62 pour chaque paire, totalisant donc en moyenne 100 mesures. Et puisque le nombre d'or se traduit en entiers par des suites additives de type Fibonacci, il est remarquable que les nombres 38-62-100 soient dans la continuité des numéros d'ordre des paires, 14-24-38.
Ainsi, si Mozart était aussi intéressé par le nombre d'or que certains le prétendent, ce premier mouvement réparti 38-62 aurait pu rendre hommage à son maître Bach.
Je ne fais pour ma part aucune hypothèse, mais remarque parmi les pièces dorées de Mozart le dernier mouvement de la sonate K282, réparti 39-63, soit trois fois 13-21, mes Fibos fétiches.
Les exégètes de Bach utilisent pour leurs calculs gématriques l'alphabet Schwenter, en 24 lettres avec I=J et U=V, et certains l'ont également vu employé par Mozart, par exemple pour 129 notes du violon principal dans l'introduction de l'air n° 1 de La flûte enchantée, 129 étant précisément la valeur de ZAUBERFLOETE...
Je vérifie ce type d'allégation lorsque c'est en mon pouvoir, et j'ai bien compté 129 notes dans les 17 premières mesures de la partition autographe, mais ceci implique de prendre en compte les deux dernières notes de la mesure 17, plus pâles sur le manuscrit, ne faisant plus partie de l'introduction. Enfin ce qui m'est d'abord important est l'existence et la publication de telles spéculations, car selon ce même alphabet, le nom complet donne
WOLFGANG AMADEUS / MOZART = 141/87 = 47/29
29-47 sont dans la suite de Lucas les termes de mêmes ordres que 13-21 dans la suite de Fibonacci, et j'y consacre une partie de ma page récapitulant les coïncidences 13-21.
A l'opposé des 129 notes du premier violon, Hans-Josef Irmen voit les 87 notes de la basse pour ces mêmes 17 mesures signifier MOZART (même remarque que plus haut). Ceci serait très proche de l'acrostiche signant The Greek Coffin Mystery.
De façon tout de même plus immédiate, je m'émerveille qu'un 141-87, soit 3 fois 47-29, ait composé une pièce en 39-63 mesures, soit 3 fois 13-21.
Les dates de Mozart me sont aussi significatives, (17)56-91: je connais bien le rapport 56/91 = 8/13 (Fibo), illustré notamment par les voyelles/syllabes de Sinoué-Halter ou de l'anagramme perecquien sait-on l'heure ?
J'ai emprunté la tétralogie Mozart de Jacq, loin d'être un de mes auteurs favoris, et l'ai survolée. Il y est question du nombre d'or, au moins dans le 1er volet et le 3e. Selon Jacq, c'est le 11 avril 1770, quatre jours avant Pâques, que Mozart âgé de 14 ans reçoit d'un initié franc-maçon les lois du Nombre d'Or. C'est le 7 janvier 1785 qu'il acquiert un grade supérieur dans sa loge :
Grâce au fabuleux enseignement de ce grade, mon Frère Wolfgang, tu auras désormais le compas dans l’œil ! La Divine Proportion habitant ta pensée, tu écriras spontanément selon le Nombre d’Or. Surtout, ne perds pas de temps à calculer à la manière des médiocres. Puisque tu as le sens de la création, approfondis sans cesse les symboles, et ils nourriront ton inspiration.C'est au chapitre 26 du premier volet, Le Grand Magicien, que Mozart se déclare séduit par l'écriture musicale selon le nombre d'or, et il est question au chapitre 42 de ses premières sonates pour piano, K279 à 283, composées à 18 ans, d'où j'ai tiré les deux exemples plus haut, dont le mouvement en 39-63 mesures. 26/42 = 39/63 = 13/21, mais Mozart se dit insatisfait de ces sonates peu novatrices.
Le roman narre ensuite le séjour de Mozart à la cour de Karl Theodor de Bavière, ce qui m'évoque aussitôt Carl JUNG et Theodor HAEMMERLI (52/84 = 13/21).
Le titre du second volet me rappelle que j'ai joué avec l'homonymie fils-fis (la 14e tonalité du CBT) dans mes pages sur Bach. La lumière éveille en moi de nombreux échos, comme le Harwood Licht (84/52 = 21/13) de JC Oates mort au terme des 21-13 premiers chapitres de Mon coeur mis à nu, ou les noms Nour/Kmar des amis de Perec, Lumière/Lune (je viens d'apprendre que ces mots ont même étymologie).
Jacq avait déjà utilisé ce titre pour le premier volet de sa série Ramsès (dont c'est le sens égyptien).
Consulter la copieuse bibliographie de Jacq, j'y ai remarqué une enquête de son inspecteur Higgins, Mourir pour Léonard, où il est question de l'authenticité d'un tableau attribué à Léonard de Vinci. Comme c'est le sujet de The Greek Coffin Mystery, j'ai aussi survolé le roman. Rien de spécial à signaler, sinon que Léonard y est dit
un grand initié, un Rose-Croix auquel avait été transmis le secret du Nombre d’Or (...)L'inspecteur Higgins a lui-même un manoir familial bâti selon le Nombre d'Or.
Fiche le camp, Jacq, car le Rail noir n° 21 est arrivé le 16 septembre, validant néanmoins l'ordre 13-21-1.
J'ai aussitôt regardé sa fin pour voir que Ligne 10 s'achève sur un chapitre XXVI. J'ai ensuite parcouru le livre pour voir une éventuelle anomalie, songeant d'abord à un chapitre manquant ou mal titré, et ai trouvé une autre curiosité du même ordre : il y a deux chapitres "- VI -", intitulés Vendredi 1er septembre 2006 et 16 septembre 2006.
Il y a bien un chapitre V, 31 août 2006 (le 21/13 de l'an 133 pataphysique), et un chapitre VII, 16 octobre 2006. Pas d'autre anomalie.
Tiens, le chapitre surnuméraire est celui du 16 septembre, et j'ai reçu le livre un autre 16 septembre.
Ce redoublement de chapitre est presque une première pour moi, je n'en connais qu'un précédent, Le livre d'Enoch dans la collection les portes de l'étrange chez Robert Laffont (1975). La numérotation y est plutôt fantaisiste, et on y trouve aussi des doublons pour les chapitres 48 et 104 (écrits en chiffres romains). Il manque en outre les chapitres 11, 36, et 101. Je rappelle que le Livre de saphir imaginé par Sinoué est en partie inspiré par le Livre d'Enoch.
C'est dans la même collection qu'est paru Les raisons de l'irrationnel, de Paul Misraki, grâce auquel j'ai vu, le 4/4/04, le schématisme du 4/4/44.
Ligne 10 se lit agréablement, mais rappelle beaucoup La firme. Une honnête femme est engagée dans des conditions mirifiques par QCCG, et découvre qu'il s'agit d'une entreprise mafieuse...
Le dernier chapitre, 26, se passe le 4 février 2007, que je suis tenté d'écrire 4/2, pour avoir 26/42 = 13/21.
Une autre curiosité est péritextuelle. L'éditeur a changé de maquette et d'imprimeur pour ces nouveaux titres, et Ligne 10 a été fabriqué le 25 avril 2011 à l'imprimerie La Source d'Or, 63039 Clermont-Ferrand. 63/39 = 21/13, et j'ai consacré le premier billet de mon premier blog Blogruz à l'architecture dorée du film Ma nuit chez Maud de Rohmer, se passant à Clermont-Ferrand.
Le film débute lors d'un concert Mozart du violoniste Leonid Kogan (un lion, comme Léonard).
Je remarque que les deux syllabes de CLER/MONT livrent les nombres 38-62 du premier mouvement de la première sonate pour piano de Mozart. Quant à FERRAND, son nombre 66 est celui du dernier prélude du CBT de Bach, suivi d'une fugue de 100 mesures, comme CLERMONT.
Le 25 avril est la saint-Marc, l'apôtre du lion, qui a donné lieu à une invraisemblable coïncidence en 2009, à propos de l'architecte de la pyramide du Louvre, orthographié Leoh Ming Pei lorsque j'ai consulté la page Wikipédia le 25 mars, et corrigé deux jours plus tard par un certain Rémi.
Ma nuit chez Maud montre à plusieurs reprises la basilique Notre-Dame du Port, à laquelle a été consacré un ouvrage entier de spéculations dorées. Lorsque j'ai voulu la visiter en août 2007, elle était en travaux, financés à 38% par les instances locales, et à 62% par les instances supra-départementales, avec d'autres subdivisions dorées.
Le Rail noir n° 1 est arrivé le 19 septembre, Un assassin peut en cacher un autre, d'Olivier Micha. Comme pour Ligne 10 je regarde d'abord la fin, pour découvrir qu'il s'achève sur un Chapitre vingt et dernier : Où le nom de l'usine est révélé.
Il y a une Table des matières, qui m'apprend qu'il y a en fait 21 chapitres, non du fait d'une erreur, mais parce que l'auteur a débuté par un Chapitre zéro. J'ai déjà vu ailleurs cette fantaisie.
Ainsi je me suis intéressé à cette collection parce que le n° 13 s'achevait sur un chapitre 34 qui était en fait le 33e, et les deux numéros commandés à cause de cette bizarrerie s'achèvent sur un chapitre n qui est en fait un chapitre n+1. Je suis prêt à prendre le pari que ces trois numéros sont les seuls de la collection offrant de telles anomalies.
Le roman se lit encore agréablement, mais décevra probablement un amateur de polar classique. Si l'auteur n'a pas lésiné sur les assassinats, 8 morts en deux groupes de 4, le meurtrier n'a d'autre mobile que la folie...
Il y a une autre énigme dans le roman, la signification du nom de l'entreprise dont 4 employés ont été tués, GMA & FAF. Le commissaire Michel Immo pose la question à chacun des personnages qu'il interroge, en vain. Or les valeurs des lettres sont
GMA / FAF = 21/13
Ce n'est qu'à l'avant-dernière ligne du dernier chapitre, Où le nom de l'usine est révélé, qu'il trouve son bonheur, grâce à une charmante jeune fille qui a succombé à son charme. Voici le scan des dernières lignes du livre :
Le nom de l'usine occupe donc exactement une ligne, sur laquelle j'ai placé en surimpression le partage d'or car ce nom enfin révélé recèle une autre coïncidence fibonacienne. Les majuscules sont toujours GMA/FAF = 21/13, les Fibos d'ordres 8 et 7, et les minuscules
randes achines gricoles et / abrications açon = 233/144, Fibos d'ordres 13 et 12.
De plus, ces lettres se répartissent selon la section dorée de la largeur d'impression, 99 mm, répartis ici en 61 et 38.
Je serais plutôt tenté d'écrire pour GMA & FAF :
Golden Mean Accuracy & Fibonacci Awsome Fact
Enfin les deux substantifs du titre du chapitre livrent un autre équilibre fibonaccien :
NOM / USINE = 42/68 = 21/34.
21 et 34 sont aussi les nombres de sections de Un assassin... et Deuils de miel, en y dénombrant 33 chapitres réels et l'épilogue.
Plus riches sont les possibilités d'échos entre Deuils de miel et Ligne 10. ces numéros 13 et 21 comptant officiellement 34 et 26 chapitres, avec
13+34 = 21+26 = 47
Il est troublant d'obtenir une autre égalité pour Titre + Auteur (avec Dix pour 10) :
DEUILS DE MIEL + FRANCK THILLIEZ = 118 + 154 = 272
LIGNE DIX + ANNE PETER-SAUZIN = 84 + 188 = 272
272 ne m'est pas inconnu, c'est deux fois 136, valeur de JUNG-HAEMMERLI se répartissant en 52/84 = 13/21. J'ai aussi rencontré la forme 104/168, voir la page des coïncidences 21-13, et il y a un moyen immédiat d'y arriver avec Ligne 10, puisque 104 = 188 - 84.
Il y a un 168 associé aux deux titres, dont la maquette est conçue par
HARRI PECCINOTTI = 54+114 = 168
Le Pocket n° 13211 de Jacq, Le fils de la lumière (une autre expression de valeur 168), m'a conduit à évoquer plus haut les pièces dorées du CBT en fis, fa dièse mineur, mais j'ai étudié ici une autre harmonie sur les pièces en Fis-fis, fa dièse majeur et mineur, qui dans le premier livre totalisent 129 mesures, en rapport doré avec les 80 du Prélude-Fugue précédent, et dans le second livre 272 mesures, en rapport doré avec les 168 du Prélude-Fugue suivant.
La composition des 272 mesures est étonnante :
75 et 43 pour les préludes, soit 118 valeur de Deuils de miel;
84 et 70 pour les fugues, soit 154 valeur de Franck Thilliez.
84 est en outre la valeur de Ligne dix.
Dans Un assassin..., le fou criminel tue un jour 4 employés de l'usine GMA & FAF du comte Hubert de Quillan, puis le lendemain les 4 enfants du frère du comte, et les enquêteurs cherchent en vain les motifs de ces tueries. Je connais un autre polar avec deux séries de 4 meurtres, Double, Double d'Ellery Queen (1950), où cette succession fait partie d'un plan criminel extrêmement élaboré.
Le motif 4-4 apparaît sur la couverture suédoise du roman, et fait pour moi partie d'une saturation autour du nombre 4 et de la lettre D que s'est imposée Dannay, le principal Queen, pour cette 4e enquête à Wrightsville, débutant un 4 avril. Le titre m'apparaît aussi dicté par cette contrainte, sinon l'avoir inspirée, car il signifie "quatre" et ses mots débutent par des D.
J'avais bien sûr calculé la valeur de Deuils de miel, 118, ce qui m'a influencé pour publier un 191e billet sur les 34 chapitres du Livre de saphir (en pensant à la suite 118-191-309-500-809, ce dernier nombre étant la moitié du nombre d'or selon Sinoué). Je ne m'étais pas souvenu jusqu'ici que 118 était aussi la valeur de Double Double, et constate que Deuils De miel est aussi un titre en 12 lettres avec les D aux mêmes positions.
Comme je l'écrivais, Deuils de miel est constitué de deux enquêtes bien distinctes, celle sur les morts des 3 membres de la famille Tisserand, occupant 21 chapitres, puis celle sur le projet du tueur d'anéantir les 52 habitants du village La trompette blanche. Je remarquais que le double projet du tueur menait à un nombre de Fibonacci, 55, mais n'avais pas vu que l'opération mettait en jeu une relation quaternitaire valable dans toute suite additive, donnant l'équation générale
Fn+6 = Fn + 4Fn+3
soit dans le cas présent
55 = 3 + 4 x 13 (F10 = F4 + 4F7)
Le découpage en deux fois 4 morts de Un assassin... peut justifier un calcul similaire, d'autant qu'il est envisagé une autre mort due jadis à l'assassin
8 = 0 + 4 x 2 (F6 = F0 + 4F3)
J'ai récemment évoqué Double, Double d'Ellery Queen, à propos du titre identique de John Brunner, et l'égalité
JOHN BRUNNER = ELLERY QUEEN = 139
Je n'avais pas alors de motif pour calculer la somme Titre + Auteur, qui est donc 118+139 = 257, soit la valeur de The Greek Coffin Mystery, le premier titre qui a éveillé mon attention sur le découpage 21-13.
Mon billet précédent, Preuves, m'amenait à constater que les titres des 21 chapitres, donnant le titre du roman en acrostiche, totalisaient 139 lettres, soit la valeur de Ellery Queen. Il y a donc 21 lettres obligatoires, et 118 ajoutées pour composer les titres...
2 ou 3 choses pour finir. L'addition numéro d'ordre + nombre de chapitres me rappelle que les partisans du "Code du Coran" considèrent comme significatif que les Sourates 42 et 50, les seules préfixées par la lettre Qâf, comptent 53 et 45 versets, induisant l'égalité
42+53 = 50+45 = 95, multiple de 19, alors que ces Sourates comptent toutes deux 57 Qâf, autre multiple de 19.
Cette dernière égalité me semble beaucoup plus significative, et j'ai relié les numéros des Sourates aux deux seuls noms significatifs d'anges formés à partir des 216 lettres des "versets longs" de l'Exode, aux rangs 42 et 50, Michael et Daniel, soit le seul ange dont le nom est mentionné dans la Bible hébraïque, précisément dans le livre de Daniel.
Michael, Daniel... Je viens d'être conduit à une analogie entre le roman de Micha et Double, Double de Queen, alias Dannay, alias Daniel Nathan. Je remarque que Micha est l'anagramme d'une transcription courante de l'hébreu "vie", chaïm, bien venue pour ce collaborateur des éditions La Vie Du Rail. La valeur dans notre alphabet de ces lettres est 34, tandis que le mot hébreu חַיִּים a la valeur double, 68.
Micha a nommé son commissaire Michel Immo, qui "double" la valeur de Michel dans notre alphabet :
MICHEL IMMO = 50+50 = 100
Venant de séparer les 21 initiales formant l'acrostiche The Greek Coffin Mystery des 118 autres lettres composant les titres de chapitres, je remarque
M-icha = 13-21
A propos de croisements de mots, je rappelle la coïncidence MOZART dans les mots croisés proposés par Pandore et l'ouvre-boîte et mon propre polar, écrits à peu près au même moment, et contenant d'autres points communs troublants.
Le 16 septembre 2006 du chapitre surnuméraire de Ligne 10 me rappelle que c'est deux jours après cette date que j'ai commencé à faire attention au calendrier pataphysique, pour une série de coïncidences survenue le 18, mettant notamment en jeu les nombres 266/434, de même rapport 38/62 que la sonate K 282 de Mozart.