15.3.25

quand il est mort l'oulipote

à Accar
  J'ai proposé le 15 mars (je pense maintenant qu'il s'agit de mon 11e anniversaire de mariage) aux oulipotes de célébrer avec moi ma mort le 4/4, avec des créations diverses.
  Le titre de mon message faisait alors pour moi référence à une chanson de Vigneault-Leclerc-Charlebois qui est en fait Quand les hommes vivront d'amour (il me souvient que Félix est mort le 8/8/88). J'ai l'esprit légèrement embrumé par les antalgiques (Izalgi, paracétamol + morphine).
 Les paroles dont je me souvenais étaient "Quand il est mort le poète, tous ses amis chantaient". Quelques heures plus tard, je vois qu'il s'agit d'une chanson de Bécaud (cité dans le billet 444, bien que je n'en ai jamais été particulièrement fan, à part Nathalie (j'avais 14 ans (je vois qu'au départ la chanson s'appelait Natacha, et ma femme Anne avait écrit un texte autobio où elle parlait d'elle à la 3e personne en tant que Natacha))), et dans la première version que je trouve j'entends que c'est en fait "tous ses amis pleuraient". A la fin s'affiche cet écran
 

où je découvre au centre ROBIN SCHULZ dont je ne sais rien. C'est la chanson Sugar, accompagnée de cascades de la bagnole du flic Finkleman dont le numéro semble être LE49909. Bof. Je rappelle que "robin" est pour moi un mot-clé, voir par exemple ici. Robin Schulz = 58+89 = 147, souvent convié ces derniers temps (441/3).
 
note Bécaud: il m'a traversé l'esprit que c'était p-ê un cryptoésotériste, L'important c'est la Rose-Croix, moi, et le christique Qu'est-ce que t'as aux mains? J'ai appris il y a peu qu'Edith Piaf était rosicrucienne.
 
  Les paroles de la version Félix Leclerc sont simplifiées par rapport à l'original de Raymond Lévesque. Je note aussi les 273 k visions de l'interprétation de Luce Dufault, puisque le 4/4 j'aurai vécu 27300 jours pleins.
 
   Après avoir voulu arrêter le blog au post 444, il m'a semblé que ce qui s'est passé la nuit du 12 au 13 (un titre de Steeman) à l'hosto d'Aix doit cependant être relaté dans un post 445, La nuit des 4 Laurent, et j'envisageais alors de reporter la fin de Quaternité au post 446, gématrie de l'hébreu maweth, "mort".
   Et puis Louis Couturier m'a envoyé un superbe abécédaire en 134 lettres,
--
Analysons bien ce doux énoncé, forçant gématrie, harmonie. Ici, jouons kabbalistiquement le maître numérologue oulipien, pour que Rémi Schulz trouve un vrai W x Y = Z.
--
dont les mots correspondant à mon nom forment
 
Rémi45 énoncé56 maître66 Ici21,
[188]
Schulz89 ce8 harmonie83 un35 le17 Z26
[258]

[Ce texte de 40 lettres a une somme gématrique de 446.]

 446 !!! Alors j'ai lancé un appel aux oulipotes, et je vais publier les contributions au fur et à mesure, car je ne suis toujours pas assuré de tenir jusqu'au 4/4.
 
Robert Rapilly :


Ici-bas, Rémi dit tout net
cauchemarder d’ouïseaunet :
— Gare au quatrain d’éther qui vole
avant qu’en plomb ne dégringole !

Voler, dégringoler = mouvement palindrome,
d’où une strophe palindrome & ouïseaunet :

Rémi bas rêve,
lésé se pèse :
s’élever ?
s’abîmer ?

---

Mes commentaires : gématrie de ces 35 lettres 380, valeur de Perec en hébreu moderne (PRQ qui signifie "chapitre"), ou 182+16+182, 2(7.13+8+13.7).

Robert m'a été une inspiration pour maints textes. Par ses idées de nouvelles contraintes, et par moult fantastiques coïncidences, sa grille Fives Lille notamment, à l'origine de tout un pan de mes recherches.

Dans le numéro 9 de Formules également concerné par ce pan, il est absolument fabuleux que ses 3 poèmes en hommage à Perec totalisent 7647, avec
     GEORGES  PEREC  =  76  47

Il me semble que je ne remarque qu'aujourd'hui que son nom s'inscrit entre les syllabes RO et LY, fondamentales, comme leurs renversement OR et IL, dans une foultitude de billets.


Alexandre Carret :

L'osé dit trop ce lai traumatique
Qui ta mortelle sortie désole !

---

- Quittez la vie sainte ! Emmenez, valet !
Elle, ose et dit trop ce lai traumatique,
Qui ta mortelle sortie désolait,
Héla vainement : - Ainsi va l'éthique !

--
palindromes phonémiques
---

Mes commentaires sur la seconde version: les 4 vers ont les valeurs 376-376-301-339.
376 c'est l'hébreu tsérouf, "anagramme" (ou plus largement "procédé")
301 hébreu esh, "feu", ou grec kranion, "crâne" en rapport d'or avec 186 = golgotha, même sens, en lettres grecques (cf le sonnet de 301+186 lettres sur le crâne de Rimbaud avec l'acrostiche SCRIPSIT MOREAU). Relisant ce sonnet ici, j'y remarque le mot "cinabre" (bi-crâne).
301+339 = 640, shemesh, "soleil", comme naange, mon brancardier sénégalais. La mort est un nouveau soleil (Kübler-Ross).
1LA VIE 2MORTELLE est un rêve marquant fait vers 25 ans, souvent cité, titre d'un livre vu dans une librairie de Pau (64000).

Noël Bernard :


il rêve de voir le ciel
sauvé des tares du fiel
il lève son regard fier
sur la belle œuvre fiée
à la liste à l'âme fine
point de chiqué de ciné
point de rituel de cène
aucun écu nul pour cent
ni pince ni bec ni dent
nul mensonge aucun déni
malade et pas qu'à demi
ci l'ado sis l'ami Rémi

--

Mes commentaires : 223 lettres pour ces doublets de Carroll, 223 moitié de 446 "mort".
Mon rêve 1LA VIE 2MORTELLE m'a conduit à repérer plusieurs rapports vie/mort = 1/2, voir notamment ici.
2 mots de valeur 29 dans ces 66 mots de valeur 2349 = 3^4.29,
"ciel", 6e mot, départ de la chaîne menant à "Rémi" (Ciel, mon Rémi!),
"écu", 40e mot, exacte section d'or 1452 de 2349.
Selon le compteur Word, ce seraient les mots 6 et 39, termes 1 et 2 de la suite additive menant à 2349.
Et 6 + 39 = 45 = REMI, bravo Noël !
On ira tous au paradis.
Toujours selon le compteur Word, il y a 62 mots en tout, et
FIBONACCI = 62 = BERNARD, bravo Bernard !

voir commentaire


Alexandre Carret :

Cela abrégé,
Fée, résume la cabale :
Rémi Schulz bat Bach.

A Thilliez, dernier crime ;
Prêt, Maurice Leblanc rime.

--
ce tanka au Gématron

Cela21 abrégé38[59]
Fée16, résume81 la13 cabale24[134]
Rémi45 Schul[301]z89 bat23 Bach14[171]

A1 Thilliez101, dern[507]ier73 crime48[223]
Prêt59, Maurice70 Leblanc49 rime45[223]

[Ce texte de 87 lettres a une somme gématrique de 810.]


chaque ligne (au moins) est géniale
21-38 mon post essentiel
https://quaternite.blogspot.com/2019/11/21-38-gott-mit-bach.html
mais aussi CELA double acrostiche de Thilliez, abrégé en "ça" à la page 272 (+8) des 440 (+8) de Norferville (voir 2 premiers posts de mai dernier)

134 de la suite Alphabets-Perec ...51-83-134-217-351..., conjuguée de la suite ...37-60-97..., avec ici
(16+81)-(13+24) = 97-37. Les DIX MILLIARDS (37-97) d' ARSENE LUPIN (134) transportés par 18 camions (1...18 = 171), sauf le camion 14, sont une des clés du jeu NOVEL ROMAN.

Je passe sur la ligne 3 qui amène 171 = 134+37.
Enfin si 446 = MORT (hébreu) les multiples rapports vie/mort = 1/2
https://quaternite.blogspot.com/2023/07/2le-noir-lamour-la-mort-le-blanc-la.html
suggèrent 223 = VIE
Dernière ligne Maurice Leblanc + 104 = 8x13, 104 de HORTENSE personnage essentiel de Leblanc.

Enfin l'ensemble 18 mots de valeur 810 = 18 x 45 (REMI). Les deux 45 sont aux positions 7-18, ...7-11-18... Lucas suite conjuguée de Fibo

Je pourrai poursuivre plus avant quand j'aurai l'esprit plus clair.

J'avais tenté de rester assez clair en limitant les antalgiques jusqu'au 11/03 afin de pouvoir achever le post 444. Ensuite SAMU vers Aix, où j'ai dû implorer à moult reprises des antalgiques; perf arrêtée à midi.
le brancardier qui m'emmenait du box 11 des urgences à la chambre 7308 de rhumatologie m'a dit s'appeler naange, je lui ai demandé le sens, "soleil" en peul, et j'ai été enchanté d'apprendre ce nouveau mot, après shemesh, hama, sams, günesh, surya... j'en passe...
Reprise des terribles douleurs, j'ai quémandé à x reprises pour avoir un antalgique autre que doliprane (sans effet je le savais). on a fini par me donner vers 21 h une telle dose d'acupan que 24 h après je me croyais guéri... mais la doudou vite revenue.
  J'étais de retour chez moi car on m'y avait renvoyé, estimant que j'avais été irrévérencieux envers le personnel soignant. j'avais osé vouloir continuer à téléphoner pendant qu'on me prenait le sang, et mentionner que j'étais hpi (il m'est immédiat que 11 x 7308 est le ppcm des 7 premiers nombres de Lucas).
Ceaucescu pas mort, il dirige en sous-main notre système hospitalier.

Alexandre Carret à nouveau, le soir du 19 mars:

A Schulz, l'impeccable
Elisabeth Lovendale
Fait céder les encres

Rémi, vicieux, la cache,
En mot élancé, en clefs.
---

  A Aix, on m'avait tout de même prescrit un traitement, insuffisant pour calmer la douleur incessante, et donné un rdv après IRM. Le 18 mon médecin traitant m'a prescrit un traitement de choc, morphine à haute dose, et j'ai fait l'IRM le 19 à Manosque. Retour des douleurs cependant avec l'obligation d'être complètement allongé pendant l'examen, position toujours intenable.
  C'est donc complètement ensuqué que j'ai vu cet autre tanka (5-7-5 7-7) d'Alex. Deviné qu'il s'agissait de 5 énoncés de 18 lettres de valeur 171, confirmation par le Gématron sans que j'y voie plus.
  Sinon 19 mots, donnant l'acrostiche "aslielfcle rvlcemeec", de valeur 170. D'où l'idée d'un tanka similaire, mais en 18 mots, avec un acrostiche de valeur 171 faisant sens.
  Je suis arrivé à ceci:

Oui Rageant A Braille
Elisabeth Lovendale
Onc Cain* Camphrerait

Il Se Tape Un Aciérage
Cet Abel Inné Narrait

livrant l'acrostiche
         Or Abel occis tua Cain

*monosyllabe comme dans la chanson de colo Les beaux livres disent / Cain tua Abel / En frappant sur son tête / Avec le manche d'un pelle

  Je l'ai posté sur la liste Oulipo avec le titre
Je vous présente PAM (Poème Avec Morphine)
en pensant au roman d'Agueev et à Je vous présente Paméla dont Truffaut a écrit le scénario complet pour son film La nuit américaine, bien qu'il n'en soit montré que quelques scènes.

 Alex m'a signalé que les 19 mots de son tanka étaient bien importants, car
171*5 = 855 = 19*45, et 45 c'est REMI, de même que le mot final CLEFS.





  On arrive à la date fixée, et c'est le moment de citer la fameuse formule d'Eddie Sparission:
On ne naît pas mort, on le devient.
                  (Six morts en bonne voie)

 





vîmes la clef le cercle
l'esclave filme cercle

14.3.25

à Jean, et Franck, et Luc, et Marc, et Georges, et Mattieu


à Mattieu & Georges & Marc & Luc & Franck & Jean

   Un ahurissement absolu est survenu hier, 27 mars, la constatation que trois oeuvres littéraires semblent gouvernées par une même formule mathématique, à savoir
  2F(n) + 4F(n+1) + F(n+2) = F(n+5)
  Ces oeuvres sont :
- le livre le plus diffusé au monde, la Bible, ou plus exactement sa partie la plus diffusée, les Quatre Evangiles du Nouveau Testament;
- les 5 derniers romans de Franck Thilliez parus au Fleuve Noir, en dehors de la saga Sharko-Henebelle; si ce ne peut être comparé aux milliards d'exemplaires de la Bible dans le monde entier, le premier tirage français du dernier Thilliez, Norferville (2024), était de 460 000 exemplaires, et plusieurs autres tirages lui ont succédé;
- l'autre texte concerné est un poème d'un livre d'artiste à diffusion fort restreinte, Métaux (1985) de Georges Perec, dont le tirage réservé à la vente était de 73 exemplaires. Le poème n'a à ma connaissance été repris que dans les Cahiers Georges Perec IV, à quelques centaines d'exemplaires.

  Dans la formule ci-dessus, les nombres F(n) désignent des nombres d'une suite additive de type Fibonacci, telle que
F(n) + F(n+1) = F(n+2),
les nombres ci-contre correspondant à la suite de Fibonacci elle-même, laquelle semble gouverner les deux premiers cas.
  Les 4 Evangiles comptent ainsi,
Matthieu, 28 chapitres,
Marc, 16, soit 2F(6), avec F(6)=8;
Luc, 24, 52 avec les 28 de Matthieu, 4F(7), avec F(7)=13;
Jean, 21, F(7), et on a donc pour l'ensemble
2F(6) + 4F(7) + F(8) = 16+52+21 = 89 = F(11)

  On ne peut que constater l'adéquation des chapitres avec la formule fibonaccienne, mais il faut tout de même signaler que la fameuse suite n'est apparue en Occident qu'au début du 13e siècle. Si les nombres sont de toute manière relativement petits, il est à remarquer que l'Evangile de Jean, proche d'un texte gnostique, se distingue nettement des trois autres, dits synoptiques, or c'est cet Evangile seul qui offre un chapitrage directement fibonaccien. La formule générale peut se comprendre comme le doublement de la règle
F(n) + 2 F(n+1) = F(n+3), ou
21 de Jean + 68 des 3S = 89.

  A notre époque Fibo a la cote et divers créateurs en revendiquent l'utilisation. Plusieurs Thilliez mentionnent la suite et le nombre d'or auquel elle est associée, mais ce n'est qu'à la parution de Norferville que j'ai été amené en mai dernier à voir un schéma couvrant une succession de romans:
68 + 220 + 89 = 2F(9) + 4 F(10) + F(11) = 377 = F(14).
  Voici le détail de mes comptes:

REV   Rêver (2016)    89 = 1 Prologue + 88 chapitres
(TRA)  la trilogie Traskman en 220 éléments:
LEM Le manuscrit inachevé (2018) 1 Préface + 1 Prologue + 79 ch
ILE    Il était deux fois (2020) 84 = 83 chapitres + 1 Epilogue
LAB    Labyrinthes (2022)   55 chapitres
NOR   Norferville (2024)  68 = 1 Prologue + 67 chapitres

  J'ai tenté de pénétrer la profonde complexité de ces romans dans une quinzaine de billets de mai à juillet dernier, mais ce n'est que ce 8 janvier que m'est venu le rapprochement avec une structure des Evangiles envisagée il y a bien longtemps.
  Non seulement l'adéquation est parfaite, mais tous les noms des Evangélistes apparaissent dans les Thilliez, souvent associés aux criminels, et ceci survenait peu après avoir mis en évidence les Evangélistes "tueurs" dans Terminal Grand Nord d'Isabelle Lafortune, que j'ai lu parce qu'il se passait à Schefferville, transformée par Thilliez en Norferville. Isabelle contactée a confirmé mon interprétation, offrant une logique certaine dans son roman, mais les choses sont bien moins claires chez Thilliez.
  A tel point qu'il m'a fallu y consacrer 3 autres billets.

  Ce qui m'a paru le plus frappant est la prise en compte de la formule fibonaccienne présumée doublée dans les Evangiles, ainsi:
- aux 68 chapitres des Synoptiques + 21 de Jean peut correspondre dans une stricte égalité un partage 68-21 des 89 éléments de Rêver, avec un fait crucial survenant à la fin de l'élément 68 (chapitre 67);
- aux 3 Synoptiques + Jean peuvent correspondre les 220 éléments de la trilogie Traskman et les 68 de Norferville, selon une translation F(n) devenant 2F(n+1); il semble alors décisif qu'en cherchant une correspondance entre les Synoptiques et la trilogie il s'impose qu'à Marc corresponde Labyrinthes, dont la presque totalité consiste en une narration d'un personnage nommé Marc Fibonacci;
- enfin considérer TRA+NOR correspondre aux Synoptiques et REV à Jean équivaut à une translation F(n) devenant F(n+3), avec de nouveaux étonnements en affinant les correspondances.

  Et puis ma préoccupation essentielle a été de relire et corriger les récents articles de Quaternité, à l'approche de la clôture du blog, et c'est ainsi que je suis tombé sur un billet pourtant récent, du 14 août dernier, où une nouvelle approche du "sonnet" en F de Métaux avait révélé une formidable possibilité d'architecture secrète.
  Métaux, c'est un ensemble de 7 hétérogrammes de 14x14 lettres, avec chaque ligne contenant les 12 lettres AEIOU LNRST DM, + 1 lettre propre à chaque poème, + 1 joker par ligne, à choisir parmi les 13 autres lettres restantes. Le poème, ou "sonnet", en F a la particularité d'offrir une double contrainte, deux diagonales isogrammes en M et U, représentées ci-dessous en orange:
 

     C'est un cas unique chez Perec, avec une conséquence immédiate. Les 11 lettres identiques dans chaque ligne, hormis MU, sont
ETAL RISFOND, de valeur 123 selon l'équivalence ordinale de l'alphabet, 123 qui est aussi la valeur de
GEORGES  PEREC = 76 + 47 = 123,
avec une particularité.
47, 76 et 123 sont des nombres de la suite de Lucas, la suite additive la plus connue après celle de Fibonacci, s'en déduisant d'ailleurs de façon très simple:
 

  Chaque nombre de Lucas de rang n est la somme des deux nombres de Fibonacci qui l'encadrent.
  Il est remarquable que que le prénom et le nom de Perec correspondent à des nombres de Lucas consécutifs, car son oeuvre témoigne explicitement de son intérêt pour les suites additives et le nombre d'or (dans chaque suite additive le rapport de deux termes consécutifs tend vers le nombre d'or).
  Si je n'ai aucune preuve qu'il ait connu cette adéquation avec son propre nom, du moins est-il acquis qu'il s'intéressait à la gématrie, à ce type de calcul selon l'équivalence ordinale des lettres, et l'une des premières opérations à laquelle se livre quelqu'un s'engageant dans cette voie est le calcul des valeurs de ses prénom-nom, d'autant plus remarquables ici que
PRENOM  NOM = 81 + 42 = 123.

  Divers textes de Perec laissent entrevoir des possibilités de construction à partir de 47, 76, et/ou 123, mais celui-ci est remarquable par sa concision, faisant apparaître 14 fois 123, dans chaque ligne horizontale, et une autre fois dans la verticalité, avec la valeur 123 des 14 lettres jokers choisies, avec de plus la répartition ordonnée
GBPV  PCBPPBBCHH = 47 + 76 = 123, et
QUATORZE = 123 (47 + 76).

   Ceci m'était connu depuis longtemps, mais le billet du 14 août, 14!, de plus Phi-point de l'année, m'avait amené à un formidable rebond. Les lettres jokers se répartissent en 3 types de paires, correspondant au schéma de rimes d'un sonnet:
4 fois PB = 18, 72 en tout,
2 fois CH = 11, 22 en tout,
1 fois GV = 29, (29 en tout),
avec 11-18-29 nombres de la suite de Lucas, et une absolue corrélation avec la formule découverte chez Thilliez,
  2F(n) + 4F(n+1) + F(n+2) = F(n+5)

  Je n'avais aucune idée alors de l'égale adéquation avec les Evangiles, ce qui relance totalement la donne, au-delà du vertige.
  Ainsi 123 est l'addition des Fibos 89, les Evangiles, et 34, lui-même somme des Fibos 13 et 21, correspondant aux lettres MU formant les diagonales du carré 14x14.
  Parmi les lettres ETALRISFOND, de valeur 123, il reste deux possibilités de couples de valeur 34, NT, sigle du Nouveau Testament, et OS, mot fréquent dans les hétérogrammes de Perec.

  Aux 3 Synoptiques + Jean (68+21) correspondrait ici 94+29, avec 29=VG, les seules lettres n'apparaissant qu'une fois dans la grille.
EVANGILES = 94
selon la Vraie Gématrie, et sans les jokers uniques V et G il serait impossible d'écrire ce mot "Evangiles" avec les lettres du sonnet.
  Beaucoup de mystiques considèrent Jean comme le seul "vrai Evangile".
  Les lignes 1 et 4 permettent donc d'écrire le mot "Evangiles", et les lettres résiduelles, avec ou sans MUMU, offrent des dizaines d'anagrammes qu'il pourrait être intéressant d'étudier.
  Par exemple LORD OFFRANT DITS, en songeant à "Dieu" pour Lord.
  Ou, avec "Evangile" au singulier, 16 lettres offrant des possibilités 4-4-4-4, comme
dits font lors fard.

  Il faut se reporter au billet du 14 août, où je donnais le texte en clair du poème, ainsi qu'un sonnet composé à partir des lettres jokers. J'y précisais que les actuelles 4PB-2HC-1VG étaient la seule possibilité d'obtenir un schéma de rimes de sonnet avec des couples de valeur Lucas (nom latin de l'Evangéliste Luc) totalisant 123, ce qui est hallucinant.



  On peut trouver dans le carré 14x14 des groupes MAT-MAR-LUC-IAN, et j'accorde une mention spéciale à ce carré MMLI, alors que la considération des initiales des noms latins des 4 Evangélistes m'avaient fait penser à LIMM, ministre de la police du dictateur RAIR, créateur d'un système concentrationnaire, dans le roman prémonitoire LA FIN D'ILLA de MOSELLI (1925). Je comptais mentionner le nom de la ville NOUR que RAIR voulait anéantir (nour, "lumière" arabe).
 

   Dans cette illustration originale, le cauteleux Limm s'incline devant le seigneur Xié, narrateur du roman. Le mot "Seigneur" désigne souvent le Tétragramme dans nos anciennes Bibles, "Lord" dans les Bibles anglaises. LORD se lit dans la verticale partant du carré LIMM. Les 4 lettres à gauche forment ILAN, "arbre" en araméen, fausse identité dans Puzzle de Thilliez d'un fou homicide dont le nom réel est Lucas Chardon.

  Deux couples de valeur 47 (PEREC) auraient pu être formés par des lettres jokers, VY et WX, mais aucun n'apparaît dans les 7 poèmes. On y reconnaît les lettres de la "géométrie fantasmatique".

  Les parallèles entre Evangiles et Thilliez ont déjà été esquissés, il faudrait aborder l'apport Perec.
  Aux Fibos de 8 à 89 des Evangiles correspondent les Lucas de 11 à 123 du sonnet en F. Additionner les 2 mène à 19-31-50-81-131-212-..., soit la suite OEIS 1060, nommée "suite évangélique". J'ai appris que cette appellation était due à Georges Arnoux, dans Musique Platonicienne: Ame du monde (1960). La raison en est triviale: les termes précédents, 2-5-7-12, apparaissent dans les actes miraculeux de Jésus. 
 
  Le F de ce sonnet en F, approchant la PERFECTION, désigne-t-il Franck? La question a été largement étudiée dans le billet du 14 août, mais je n'y avais pas souligné que 377 était le terme 14 de la suite de Fibonacci.
  J'ai souvent dit ailleurs que 377 est la valeur du nombre "sept" en hébreu, sheva'a. Et donc cette structure idéale de 7 couples de lettres de valeur Lucas,
11+11+18+18+18+18+29 = 123,
correspond chez Thilliez à
68 + 220 + 89 = 377.
 
  Labyrinthes a vraisemblablement été calibré pour qu'y figure en page 377 une énigme dont la solution permet au lecteur de trouver en ligne un complément. Une autre énigme donnée par une petite fille dans Rêver permettait de trouver en ligne un autre complément. Le code était 10 15 19 8, soit JOSH, diminutif de Joshuah, possible nom original de Jésus.
  L'autre code est XIPHOPHORE, soit le poisson-glaive (xiphophoros, "porteur de glaive"). Le poisson était un signe caché représentant le Christ pour les premiers chrétiens. Selon Mt 10,34, le Christ n'est pas venu apporter la paix, mais le glaive.
 
  Additionner 123 et 377 amène à un nombre connu des perecquiens, 500, le nombre des puzzles de Bartlebooth, symbole de l'entreprise inutile à laquelle il a consacré sa vie.
  On arrive aussi à 500 par les dernières étapes de chaque calcul,
94 + 29 chez Perec, et 288 + 89 chez Thilliez, soit
382 + 118 = 500.
  La mort de Perec le 3/3/82 peut être soulignée par le fait que ses cendres reposent dans la case 382 de la division 87 du columbarium du Père-Lachaise.

  Le nombre 382 apparaît dans la table d'un numéro d'une revue fictive dans  La Vie mode d'emploi. Selon le jeu des contraintes du texte, l'article page 382  fait allusion à la fois à Freud et à la nouvelle La mort et la boussole, de Borges :


  Cette nouvelle, parodie policière, s'achève sur la mort de l'enquêteur un 3 mars. Je ne reviens pas sur l'autre rubrique, étudiée par exemple ici. (A noter tout de même que le Tétragramme JHVH est supposé dérivé de formes du verbe "être", tandis que Pierre Ganneval est dans l'original The Dreaming Jewels Pierre Monêtre).
   Quant à 118, c'est tout bonnement la valeur de Bartlebooth, que j'avais vue correspondre selon voyelles et consonnes à
AAEOO - BRTLBTH = 36-82, comme
VIDA - MUERTE = 36-82.
  Bartlebooth meurt le 23/6 à 8 heures au chapitre CENT (2368 sur un cadran de téléphone) de La Vie mode d'emploi, intitulé
  Bartlebooth, 5 = 118+5 = 123.

  Après Georges Perec 36-82, Rémy Schulz 1950-2025 a vu quelques coïncidences personnelles associées à cette dernière découverte. Il a décidé de quitter ce "système des caissettes" (expression de Jung) le 4/4, après y avoir vécu 27300 jours pleins, ou CENT fois 273 (valeur de arba', "quatre" en hébreu), c'est le 27/3 qu'est survenu ce couronnement, qu'il est tentant de fusionner en 273.
  Et c'est le 28/3, qu'il est tentant de retourner en 382, qu'il a commencé à en rendre compte, dans ce billet 445 = 5 fois 89, valeur de SCHULZ.
  Pour lui trouver un titre de valeur 445 équilibrée, il lui a fallu modifier le nom d'un Evangéliste en
MATTIEU = 89, forme certes existante, mais pas pour le saint. Au passage, elle permet le jeu
Synoptiques + Jean = MATTIE + U = 68 + 21.

   Il remarque encore que les couples de lettres jokers ont en petits éléments les lettres
B  G  C  = 2 7 3.
  Tiens, c'est dans les billets 381 et 382 de 2023 qu'il avait vu que 2025 serait une bonne année pour disparaître, mais il songeait alors à une date après son anniversaire.

Avril: guérison miraculeuse imprévue, et je sursois à l'acte fatal du 4/4.


  Aux Evangiles de Matthieu et Luc en 28-24 chapitres correspondent chez Perec les lettres BBBBPPPP de valeur 72. Il est facile d'en proposer un découpage proportionnel moins arbitraire que celui des romans de Thilliez, la meilleure solution étant
PPBBB = 38 pour Matthieu,
PPB = 34 pour Luc, or les 5 premiers Jokers sont
GBPVP, pouvant correspondre à Jean et Luc, ensuite viennent
CBPPBBCHH, pouvant correspondre à Marc et Matthieu.
  Le criminel le plus abominable de Thilliez se cache sous l'identité de Jean-Luc (Traskman), et mon billet du 4/4/21 étudiait la BD Le début de la fin de Marc-Antoine Mathieu, ou La fin du début en renversant l'album. Il y est question du LOUVRE transformé en REVOLU et en VOLEUR, et un point clair du sonnet en F est l'allusion à Prométhée, voleur du feu.

  Je retrouve ici une autre relation exceptionnelle touchant les lettres jokers GV correspondant à Jean. Phrère Sam m'a soufflé :
John = jaune = or = lumière (hébreu 'or).
M'étant donc avisé que les 196 lettres d'un sonnet de Métaux étaient en rapport d'or avec les 121 d'un onzain d'Alphabets, j'avais cherché si un rapport d'or idéal était possible au niveau gématrie des lettres. Ce n'était pas possible pour un sonnet, mais ça l'était pour deux sonnets couplés avec deux onzains. 110 possibilités pour les onzains, soit deux en D, soit un en B et un en F, 242 lettres de valeur 3036, une seule possibilité pour les sonnets, ceux en G et V, 392 lettres de valeur 4912.
  3036 et 4912 sont les termes 10 et 11 d'une série additive dont le terme 6 est 444. Au quadruple, c'est la suite 206419 de l'OEIS.



   Ce billet se nommait d'abord La nuit des 4 Laurent, et voici son contenu initial.



à Laurent & l'autre N

  11 mars, 22 h et quelque. Après avoir fini le post 444 et l'avoir signalé çà et là, je fais le 15 et décris mes symptômes. On décrète qu'il n'y a pas de quoi s'affoler et que je dois aller voir mon médecin traitant le lendemain, ou aux Urgences de Manosque. Le problo est que, depuis que Delphine Bagarry s'est engagée en politique, mon nouveau médecin traitant est un débile parfait, et que j'ai été 10 jours plus tôt aux Urgences de Manosque, et qu'ils m'ont renvoyé chez moi avec une prescription de paracétamol.
  Seb a rappelé le 15 de son portable en disant que je me roulais par terre en hurlant, et ils ont tout de même envoyé une ambulance pour m'emmener à Aix. C'est le truc à savoir par ici, appeler le 15 après 19 h, où Manosque et Digne ferment, et ils sont censés être plus compétents à Aix.
  Arrivée à Aix dans les premières minutes du 12 mars. Souffrant atrocement car je n'avais pris qu'un Doliprane le matin pour garder l'esprit clair pour achever le post 444 (tout de même pas mal bâclé). J'ai dû quémander à maintes reprises pour qu'on me fasse enfin une perf d'un antalgique puissant (Acupan m'a-t-on dit ensuite), je ne sais trop à quelle heure. Depuis 3 semaines, je ne pouvais plus m'allonger et ne dormais qu'assis, la tête sur un oreiller
  Vu enfin un interne, Alexis ?, en fin de matinée, qui semblait estimer que je n'étais guère cohérent. Je dois préciser que je suis ce qu'on appelle aujourd'hui HPI, et que je le cache depuis que j'ai compris que ça perturbait les autres, estimant que je devais les mépriser. Seule ma femme Anne était au courant.
....
J'abandonne ici pour pouvoir raconter "La nuit des 4 Laurent". Je signale tout de même qu'Alexis a dû se renseigner, car il est venu s'excuser avant mon transfert en rhumatologie, béni soit-il! C'est un brancardier sénégalais qui m'a mené à la chambre 7308, il m'a dit que son nom, Naange, signifie "soleil en peul", que Naange soit lumineux!
Il m'est immédiat que 7308 se répartit en facteurs premiers 2.2.3.3.7.29, ou 2.7.18.29, rien que des nombres de Lucas (2 étant L0). Comme je venais du box 11 des Urgences, je me suis dit que 11.7308 était le ppcm des 7 premiers nombres de Lucas (1-3-4-7-11-18-29).

J'ai vu une interne du service qui semblait estimer aussi que je n'étais guère cohérent; c'est que mes déboires médicaux des dernières semaines ne l'étaient pas du tout, cohérents.
  Je ne sais trop comment la journée a passé ensuite. J'étais beaucoup au téléphone, essentiellement avec Phrère Laurent, Laurent Cluzel avec qui j'avais renoué quelques jours plus tôt, nos liens intenses il y a 10 ans s'étant quelque peu distendus, et  Laurent Kasprowicz, dont la démarche exposée dans ses livres me semble très proche de la mienne. Lui étudie les phénomènes zarbis, toujours contestés par les grands esprits, quelle que soit la qualité des expériences menées pour les étudier, mais les expérienceurs connaissent évidemment leur réalité. Laurent K et moi sont de ceux-là, mais le volet de mes recherches littéraires est souvent totalement vérifiable et accessible à tous.

  Ce 24/3 vers 10:15, alors que j'écrivais le paragraphe ci-dessus, on est venu taper à ma porte, c'était un élagueur travaillant chez mon voisin qui demandait si je ne voulais pas profiter de sa présence pour s'occuper de mon terrain. Il a remarqué que je ferais un bon Père Noël, et je lui ai dit que je l'avais effectivement incarné, et n'allais pas tarder à aller lui rendre visite en vrai. Le Père Noël n'existe pas, a-t-il dit, mais Jésus si, et il a cité Je suis le chemin, la vérité et la vie.
Jean 10,23, m'est-il venu, alors que j'ai souvent cité ces derniers temps ce verset qui est 14,6. Du coup j'ai été voir quel était ce 10,23 qui n'a rien de significatif, et me suis demandé si les nombres en cause actuellement n'amenaient pas un verset plus porteur, et pensé à Jean 20,25 qui est:
Les autres disciples lui dirent donc: Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit: Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.
  J'avais justement ajouté hier ce paragraphe à Thoma ! Thoma ! Thoma !:
  Les saint-thomas auront-ils besoin d'une déclaration de Thilliez devant huissier attestant qu'il s'est bien inspiré des Evangiles? Et pourtant il me semble parfaitement envisageable qu'il n'y ait aucun rapport logique entre ces correspondances, et ce n'est pas fini.
Je reviens au 12 mars (Jean 12,3, onction des pieds de Jésus par Marie de Béthanie (la première infirmière rencontrée dans le service se prénommait Marie)).
La doudou est revenue, et quand on a apporté le repas du soir je me suis étonné de ne pas avoir d'antalgiques. J'avais pourtant dit à l'interne que j'avais des douleurs intolérables.
On m'a apporté du Doliprane. Je savais que ça ne me ferait rien, mais non, les docteurs étaient partis et n'avaient pas laissé d'indication. Je me suis peut-être un peu énervé, N'y avait-il pas dans tout l'hosto un toubib pour prescrire un calmant à qqn en grande souffrance?
J'ai dû insister à plusieurs reprises, et on a fini par m'apporter après 21 h deux capsules d'Acupan, un truc assez costaud (Anne en avait pris).

  Depuis une bonne quinzaine de jours je ne supportais plus la position allongée, et dormais assis devant une table, la tête reposant sur des coussins. Et dormir plus de deux heures amenait des blocages...
  Enfin j'ai fait pareil ce soir du 12/3, et suis parvenu à m'endormir.
  J'ai fait un rêve complexe, ou il s'est passé quelque chose ressemblant à un rêve. J'entendais une litanie à peu près inintelligible, même si elle semblait composée de mots connus, en 4 parties qu'après coup je ressens comme identiques. A la fin de chaque partie je poussais un cri, de toutes mes forces. Non que j'avais mal, mais ce cri semblait s'imposer.
  Il y eut, ou sembla y avoir, 4 séries de 4. Dans chaque série, la litanie semblait moins longue que dans la précédente, et mon cri plus bref, quoique toujours de toutes mes forces.
  4-4-4-4, je savais que c'était terminé, et il me semble que mon dernier cri était "EMMMM..."
  J'ai repris conscience, pour autant que ce qui précédait relevait du rêve. Mon corps était bloqué par la douleur dès que je tentais le moindre mouvement. Le dispositif pour appeler à l'aide semblait hors de ma portée. Petit à petit, j'ai retrouvé un brin de mobilité, et enfin pu accéder à ce dispositif.
  Ensuite je ne sais trop, sinon que la première fois où j'ai pu voir l'heure il était 23:54, et que ça ne s'est pas bien passé avec les premières personnes venues me "secourir". On ne pouvait ni me donner un nouvel antalgique, ni déranger un médecin...

  Enfin est arrivé quelqu'un qui dans la lumière diffuse de la chambre m'a fait penser à un ange. Un homme assez grand, d'une 50aine d'années, presque chauve, mais une barbe blanche abondante entourait son visage d'une aura vaporeuse. Il m'a dit s'appeler Laurent. Un badge sur sa blouse ne permettait de lire que la fin de son nom, ...NAUD. J'ai dit Laurent Renaud, et il a acquiescé, surpris. Je lui ai dit que j'étais coutumier de telles intuitions.
  Avec beaucoup de patience, il a joué avec les commandes du lit, disposant mon corps et des coussins jusqu'à ce que la douleur soit minimale. Il avait à s'occuper d'autres patients, je lui ai dit de revenir lorsqu'il aurait quelques instants, pour discuter. Lauré soit Laurent!

  Ma reprise de contact avec Laurent C était liée à un message que je lui avais envoyé il y a quelque temps, où j'avais fait un jeu de mots anagrammatique lié à la controverse deuche vs 4L des années 60, Certains CROIENT en CITROEN, d'autres LAURENT* RENAULT (*du verbe "laurer").
  Grâce à Laurent Renaud, et certainement aussi grâce à l'Acupan, j'ai pu dormir quelques heures, jusqu'au petit déjeuner. J'ai narré à Laurent C et Laurent K les événements de la nuit, suggérant que la logique quaternitaire voulait qu'un 4e Laurent se manifeste prochainement.
  Peu après, une aide-soignante m'a demandé si j'avais besoin d'aide pour ma toilette. Certes, il m'était toujours difficile de me tenir debout, et son aide a été précieuse. Je lui ai demandé son nom, Laurence... J'aurais pu penser que la logique jungienne voulait que le 4e complétant une trinité masculine soit féminin, de même que Marie est le 4e pôle de la Trinité divine. Louée soit Laurence!

  Puis le staff des médecins est venu m'annoncer que j'étais viré du service, parce que j'avais été irrespectueux envers le personnel soignant. Sans discussion possible, l'ambulance ayant déjà été commandée en début d'après-midi. Ma plus grande faute semble être d'avoir refusé d'interrompre un coup de téléphone à Laurent C, alors qu'une infirmière se préparait à me faire une prise de sang; ça ne l'en a pas empêché, et je n'aurais pu rappeler Laurent qui partait travailler.

  Il m'a semblé un temps que ma rage d'être ainsi viré m'avait guéri. Ainsi j'ai pu faire le trajet Aix-Esparron couché dans l'ambulance, sans la moindre douleur.
  Le soir, je me sentais toujours bien, et je me suis couché comme si de rien n'était...
...mais il a vite fallu se rendre à l'évidence. L'Acupan est un truc vraiment costaud, quoique lent au démarrage, qui faisait donc encore effet 24 h après la prise, mais ensuite, aïe aïe aïe, la doudou revenue comme avant.

J'avais donc attendu d'avoir fini et posté le billet 444 avant d'appeler le 15 pour être emmené à Aix. Juste avant qu'arrive l'ambulance, un mèl est arrivé à 22:15, provenant de ANNE DURAND, avec pour sujet ARRESTATION EN COURS. Il était demandé d'ouvrir la pièce jointe, ce que je n'ai évidemment pas fait.
Je donnais dans le billet 444 un sonnet pour Anne et Rémi, mais sans y mentionner le nom de jeune fille d'Anne, Durand. Bizarre...
Mon neveu Vincent Anselmo  est expert en informatique, et je lui ai transféré le mèl suspect. Il n'a pas tardé à me répondre:
C’est bien une tentative de phishing, aucun doute la dessus,
Mais des personnes ont reçu le même mail depuis la même adresse email (même expéditeur mais avec différents noms), dont JUDE FERRIS, DAVID CHAUVIN mais aussi une autre personne qui à reçu le mail en tant qu'ANNE DURAND également  (voir le 1er commentaire sur lien suivant :
Quand je regarde un peu dans des listes de noms empruntés, les noms français les plus courants reviennent souvent (Marie Durand, Anne Durand, Dominique Durand etc…)
Tout s'explique donc, mais ça reste une fichue coïncidence d'avoir reçu ce mèl juste après avoir posté le billet 444 où j'annonçais ma prochaine réunion avec Anne, dans un sonnet structuré en 
4-4-4-4  et  4-4-4-4 pieds pour les quatrains,
4-4-4  et  4-4-5 pieds pour les tercets,
le pied supplémentaire du dernier vers exprimant la quintessence.
  Je ne savais pas alors que j'allais écrire ce billet 445, après le 444.
  Ni bien sûr que j'allais faire ce rêve où mes 4-4-4-4 cris ponctuaient 4-4-4-4 litanies.

11.3.25

444


à Anne & moi

  J'ai déjà fait part de mon idée de quitter ce monde en 2025, année sympa car 2025 carré de 45, valeur de "Rémi" comme de "carré".
  J'aurai 75 ans le 6/7/2025, 2025 multiple de 75, de même que 1950, mon année de naissance.
  J'ai envisagé la date du 26/7, où Jung aurait 150 ans.
  Et puis mon obsession des Fibos 13 et 21, et de leur produit 273, gématrie de arba', "quatre" en hébreu, m'a conduit à calculer que le dernier jour de 2025 serait le 27573e de mon existence, 27573 produit de 101 par 273. Sympa encore, car 31/12 c'est 21/13 à rebours.

  Quelques problèmes de santé motivaient ma décision, et ma vie n'était pas très marrante depuis la mort d'Anne le 13 février 21 (et avant avec sa maladie c'était pas spécialement le pied tous les jours).
  Peu après le 4e anniversaire de sa mort, le principal problème, non identifié par les allopathes, est revenu, avec une acuité telle qu'il m'a fallu recourir au fentanyl conservé depuis 4 ans.
  Il m'a semblé devoir réviser mes calculs, et je me suis aperçu que le 2 avril serait le 27300e jour de mon existence. Avec l'histoire des intervalles, le 3 avril survient 27300 jours après ma naissance, et, du 3/4 16:45 jusqu'au 4/4 16:44 ma vie contiendrait 27300 jours (périodes de 24 h) et des poussières.

  Le billet Praelude op. 2025 était le 442e de Quaternité. J'ai créé ensuite le billet 443, commencé à l'écrire, et constaté que son PostId (identifiant propre à chaque billet, était
4440256918605723090,
débutant par 444. J'ai donc créé un autre billet, et réservé ce numéro pour le 444e billet, à publier idéalement le 4/4, mais j'envisageais d'autres publications avant l'aggravation de mon état...

  La donne a changé avec le problème de santé qui semble si sérieux que je ne sais si je vais tenir jusque là. D'autres calculs m'ont amené d'autres découvertes.
  Le 4/4 est le 273e jour à partir du 6/7 de l'année précédente, inclus ou non selon que l'année en cours est banale ou bissextile.
  Le 4/4 à venir sera le 1512e jour à compter depuis celui, inclus, de la mort d'Anne. 15 et 12 sont dans le rapport 5/4, quintessence et quaternité. Lors de la création de Quaternité, j'ai trouvé significatif que son BlogId (identifiant du blog, figurant avant le PostId, accessible par le champ "commentaires" au bas du billet) débute par les chiffres 8064, avec de même 80/64 = 5/4.
  Ceci eut un écho presque immédiat, avec le second billet de Quaternité, consacré à la BD Quintett, dont les 4 premiers tomes ont 64 pages, le 5e et dernier, 80.


  1512 et 8064 sont des multiples de 168, le nombre de pieds d'un sonnet d'alexandrins, forme poétique que j'utilise fréquemment.
  Il m'est venu d'écrire un sonnet en 168 lettres de valeur 1512, et un autre en alexandrins, débutant par "1512", puis 504 lettres de valeur 6552.
  J'ai écrit le premier, que voici:
Anne en Rémi
fugace manne
là se délie
l'habile arcane

faible alibi
chiasme profane
il plaide ainsi
Rémi fête Anne

ce double quatre
face à la vie
face à la mort

ce double quatre
là l'ombre amie
se devine aurore
et je le poste illico, avant de partir pour l'hosto. J'y reviendrai si je survis...
  Le dernier vers a 5 pieds, c'est voulu.

  La fin du 9e vers, "quatre", correspond à la valeur 936, 13 fois 72.  La valeur totale 1512= 21 fois 72. Un autre 13/21, non prémédité... Les 5 derniers vers, 576= 8 fois 72, ou carré de 24.
 
  L'autre sonnet prévu aura donc la valeur totale 8064, indicatif de Quaternité, répartie en 1512 et 6552, produit des Fibos 3.8.13.21. Du temps où je choisissais des heures de publication significatives des billets, en essayant d'y associer des PostId en rapport, j'avais choisi pour heure de publication du billet consacré à mon 60e anniversaire l'heure 06:07 et un PostId asssocié finissant par 65526552. C'est détaillé ici.

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1er mars. Je reviens à ce post 444, après avoir publié une 1e version, inachevée du post 443. Pour l'heure il me semble plus important de partager quelques constatations.
  Je renonce à l'idée énoncée ci -dessus d'écrire le sonnet 1612+6552. J'en serais peut-être encore capable mais ça n'aurait sans doute que peu d'intérêt.
  Alors voici ce qui me semble importemps, bien que je me sente incapable en mon état actuel de l'expliciter.
  J'ai été conduit à relire les billets du 4/4/11, Marina 1870,  et Sloty 1959, traitant de L'insolite aventure de Marina Sloty, survenue à cette demoiselle le 4 avril 1959, selon R. de Warren (1981), et de la nom moins bizarre histoire de Tania Vläsi arrivée ce même 4 avril 1959, selon la nouvelle éponyme de Philippe Claudel (2003).
  Outre qu'il s'agit chaque fois d'une fille au nom slave associée au nombre 56(-)91 perdant son pucelage le 4/4/59, d'autres points communs sont apparus ensuite, comme ces illustrations de Burne-Jones en couverture, avec probablement le même modèle, Maria Zambaco.
 

  Peut-être Warren a-t-il voyagé dans le temps, puisque c'est un thème de son roman, et a-t-il ramené du futur un souvenir de Claudel, mais je suis à ce point certain que Claudel n'a jamais lu une ligne de Warren qu'il ne m'est jamais venu à l'idée d'essayer de le contacter. Une autre curiosité est que j'ai été conduit à lire cette nouvelle, car l'auteur est on ne peut plus éloigné de mes intérêts littéraires.

  C'est ce que j'appelle, et j'en décide ainsi aujourd'hui, un "merle or". J'avais d'abord opté pour merle blanc, mais, quoique rares, il y a des merles blancs, alors que le merle or semble inconnu de l'ichtyologie.
  Si mes facultés intellectuelles me semblent avoir fortement régressé, je connais des gens, certains étant de chers amis, dont je sais que le ciboulot est bien meilleur que ce qu'a jamais été le mien. Pourtant, si je leur parle de ce "merle d'or" par exemple, ils ne veulent pas en entendre parler, parce que les merles d'or ça n'existe pas, donc je me goure forcément.
  Ou alors on fait appel à la loi des grands nombres. Il y a tellement de faits qu'il existe forcément des coïncidences. Je connais des tas d'autres merles d'or, qu'à cela ne tienne, il n'y a pas de limite à la loi des grands nombres puisque les cas sont infinis...
  Et puis mes merles d'or font souvent appel à des connaissances particulières, et "je ne peux pas en juger, car je ne suis pas latiniste-hébraïsant-musicologue-arithmomancien-etc. (rayer les mentions inutiles)". Mais il existe des spécialistes de toutes ces matières.
  Et puis moi je connais des dizaines, des centaines peut-être, de merles d'or, que je ne peux tous considérer dans leur globalité, car selon Daumal on ne peut appréhender plus de 5 choses à la fois, mais je pourrais au moins les lister, alors que tout autre est contraint d'étudier laborieusement tel ou tel cas, puis de passer à tel ou tel autre.
  Et puis il y a les métadonnées...Je ne sais trop ce que ce mot signifie exactement, mais il dénote ici ma certitude qu'on ne peut isoler un merle d'or du reste de la volière. Il existe, il doit exister, une image dans le tapis, quelque chose qui rende compte de l'ensemble du phénomène. Après y avoir été confronté depuis près de 40 ans, j'ai quelques idées, purement empiriques, mais il me semble prématuré d'en faire part à qui récuse le phénomène.

  Il y aurait aussi le zarbi, mais le zarbi se caractérise essentiellement par sa non-répétitivité, sinon ce ne serait plus du zarbi. Alors qu'en principe, pour mon exemple, chaque lecteur de  verra perdre son berlingot le 4/4/1959, l'une ayant la gématrie 56 91, l'autre recevant le numéro 5691.
  Pour les cupides, il serait envisageable de se faire des burnes en or en abordant le phénomène de façon commerciale...

  Voici ce qui m'a retenu en relisant Sloty 1959 du 4/4/11.J'y avais été amené à découper les noms de nos saisons en 8 syllabes, selon l'ordre usuel :
hi17 ver45 prin[119]57 [119]
temps[192]73 [73]
é525 au22 tomne67 [119]
[Ce texte de 24 lettres a une somme gématrique de 311.]

- 02 -
  2 mars. Une nuit de passée, difficile... Je me borne à une petite anecdote. Les docteurs demandaient souvent à Anne, Sur une échelle de 1 à 10, à combien évaluez-vous votre douleur?
"200" lui arrivait-il de répondre.
  Le passage au Gématron supra montrait donc une double césure d'or des 8 syllabes saisonnières en 3-1-4, avec au centre TEMPS = 73, une syllabe qui est aussi un mot, et un mot qui n'est pas sans rapport avec l'année.
  Je donnais quelques échos  dans ce billet Sloty 1959, mais avais aussi en tête une comparaison ultérieure avec l'ode Toi l'été composée en 1999 pour mon roman Sous les pans du bizarre, se présentant ainsi dans le premier jet:

Toi l’été tu es et seras
Rusée était ta loi, t’es
            Seul
Afin d’emprunter
La faim des printemps
  Les 72 lettres de ce petit texte se sont ensuite miraculeusement adaptées à un prolongement utilisant les propriétés du nombre 365 ayant motivé le roman, puis encore plus miraculeusement à une harmonie bachienne. J'y suis souvent revenu, notamment en avril dernier.

  La première syllabe HI de HIVER m'est devenue ensuite si significative que j'ai titré Hi ! un billet de 2022. Ceci est en relation avec le sonnet que j'avais codé dans le roman, une récriture des Voyelles de Rimbaud.
  J'imaginais que c'était une innovation, mais j'appris plus tard que Jean Ricardou avait publié en 1972 un texte où était codée une récriture du Cygne de Mallarmé. Le mot "hiver" était présent dans le sonnet de départ, et
ETE  AUTOMNE = 30 89 = JEAN  RICARDOU !!!

  La somme 311 pour les 4 saisons ne m'est guère évocatrice. Une recherche sur le blog m'apprend que j'ai étudié un détail de la page 311 du Dernier Hyver.
  L'autre occurrence notable est précisément dans Hi !, parce que les quatrains des Voyelles totalisent 311 lettres. Ces 311 lettres totalisent la valeur 3665.
  La répartition en quatrains et tercets était importante chez Ricardou comme chez moi.

  La valeur 73 de TEMPS m'est importante, parce que 5 fois  73 font 365, parce que le roman de Warren débute le 7/3 par un saut dans le temps, deux semaines avant l'équinoxe de printemps. Le saut suivant surviendra le 4/4, deux semaines après cette équinoxe.
  La retrouvaille de cette syllabe centrale TEMPS m'a aussitôt évoqué la voix de Gilbert Bécaud:
 
  Une recherche m'a appris qu'il s'agit de la chanson de 1972 Un peu d'amour et d'amitié. Je n'étais alors en rien fan de Bécaud, et n'appréciais guère cette chanson, mais j'ai un certain souvenir d'avoir été marqué par ce quintuplet.

  C'est une curiosité d'avoir les noms des deux saisons où les jours croissent en rapport d'or avec ceux des deux autres saisons, où les jours décroissent. Sol invictus? Le symbole du soleil est aussi celui de l'or. [Ajout ultérieur: le numéro atomique de l'élément Au est 79, valeur du français  "vérité". Dans le texte en 154 mots codant les décimales de PHI=33, le 33e mot est SOLSTICE]
  Je remarque que 311 + 54 = 365 (54 valeur de JUIN, DEUX, VIER, par exemple).

  Les saisons suivant les solstices sont HI-VER et E-TE, ce qui me fait penser au mot VERITE.
  Si l'accent doit être mis sur le jour le plus long, à la "fin du printemps" (la faim des printemps), je souligne que
PRINTEMPS = 130 = QUATERNITE,
et que l'addition au 311 des 4 saisons mène à 441, valeur de l'hébreu emeth, "vérité", valeur qui m'occupe intensément depuis mai dernier, avec la série des Thilliez non-Sharko en 441 chapitres, et le rebond récent de la découverte des Thilliez Bellanger en 441 chapitres itou.
 
Note du 3: Le "jour le plus long", le 6/6/44, a la particularité de se situer aux exacts 4/5es de la WWII, de l'invasion de la Pologne à la reddition du Japon, ce que j'ai étudié sur Armistices, un des billets les plus lus de Quaternité.
 
- 56 91 -
  Or 441 c'est aussi 3 fois 147, MARINA SLOTY = 56 91, mais encore SINOUE HALTER, les deux auteurs qui ont joué un rôle certain dans ma découverte de l'harmonie de la vie de Jung autour du 4/4/44. Je rappelais dans le billet précité que les deux formules anagrammes trouvées dans Alphabets de Perec, Hélas ni route. et Sait-on l'heure? donnaient avec Sinoué-Halter un autre 441.

  Lors de ma découverte du PostId du projet de billet 443, 4440256918605723090, il m'a paru de l'immédiate évidence de l'utiliser pour le billet 444. J'y remarquai que 444(0) était suivi par 256, soit 4.4.4.4, or une orthographe de l'autre protagoniste de l'échange du 4/4/44 est
"THEODOR HÄMMERLI-SCHINDLER" = 85+79+92 = 256.
  Aujourd'hui 02 mars où je poursuis l'écriture de cet ultime billet, je m'avise que les chiffres suivant 56 sont 91, alors que je ne prévoyais nullement au départ d'y utiliser l'affaire Sloty. Je ne me rappelle en fait pas ce qui m'a conduit à relire ces billets et y retrouver l'équilibre oublié autour de (PRIN)TEMPS.

  Il y a sans doute plus hallucinant. En prenant en compte le nom complet de Jung,
CARL GUSTAV JUNG = 34+90+52 = 176, l'addition à 256 donne 432, soit deux fois 216.
  Une personne dont je me suis senti très proche en ce monde est Jean-Pierre Le Goff, obnubilé par le nombre 216. JPLG a fêté ses 21600 jours d'existence par un aller à Thoires (21), puis ses 21816 (101x216) par un aller à Thouars (79). Lorsque je lui ai fait part qu'un village proche de chez moi était Thoard (04), il a souhaité y intervenir, mais nous n'avons été que nous deux sur le coup.
  La date de ses 102x216 jours était le 26/11/02, mais je ne me suis aperçu que bien plus tard de l'équivalence des chiffres, et ne sais s'il en était conscient.

  Si j'arrive à tenir jusqu'au 4/4, et à publier ce jour le billet 444 achevé, peut-être aurai-je réussi à faire quelque chose en ce monde, avant d'en visiter quelques autres, je l'espère un peu moins tartes.

  Il y eut un autre "aller à Thoiry". Lorsque je remmenais JPLG à Aix-TGV le 27/11/02, en devisant sur le nombre d'or chez Perec, il me demanda soudain de m'arrêter, dans un coin nommé ravin de Laval. Il venait de voir un panneau NOMBRE D’OR au bord de la route, en pleine campagne, et c’était exact. Nous devions découvrir par la suite qu’il s’agissait du nom d’une maison cachée dans les arbres d’une colline dominant la route, baptisée Ayguelune par son constructeur et récemment renommée Nombre d’or par ses nouveaux propriétaires.
  Je les ai rencontrés, Anette Prins et son mari Rein-Jan.
  Prins-Printemps?
  Le croira-t-on, j'ai jadis (1982) fait partie de la secte Ananda Marga où j'ai reçu le nouveau nom Ranjan, et j'ai publié une nouvelle (2001) sous le pseudo Annette Devi.

  J'avais oublié de me munir d'un décamètre lorsque j'ai visité les Prins, mais j'ai dénombré les planches de leur chalet, 56 en largeur, 91 en longueur. J'ai des photos qqpart, mais où?

  JPLG a aussi lu Marina Sloty, et fait une intervention sur les lieux (Larzac). J'en ai parlé qqpart, mais où?

- 86 -
3 mars. Un 4/4 important a été le 4/4/2019 où j'ai publié Quatre quarts au carré, Carl, 279e billet du blog.
Intermezzo: je consulte à 10:00 le tableau de bord du blog, affichant
 
  Je n'avais signalé qu'à 2 personnes le billet 443, également inachevé.

  Retour au billet du 4/4/19, consacré à à une ambitieuse création, la transformation du carré diabolique d'ordre 4 en 16 vers de 34 lettres, chaque vers de gématrie 408.
  Il y avait deux versions du poème, l'une en 128 mots afin d'ajouter une nouvelle harmonie à ce niveau. Je ne suis pas mécontent de ces textes, bien qu'ils aient été réalisés en temps polynomial (soit "rapidement", c'est une expression de matheux).
  Le dernier vers était dans les deux cas
"Apprend-on l'intérêt ?", rit la fille du Temps.
  C'est une allusion à Rabelais:
la responce faicte par le saige Taies à Amasis Roy des Egiptiens quant par luy interrogé en quelle chose plus estoit de prudence, respondit : on temps. Car par temps ont esté & par temps seront toutes choses latentes inuentees & c’est la cause pourquoy les anciens ont appelle Saturne le Temps, père de Vérité, & Vérité fille eut Temps.
  Ce n'est plus le moment de me livrer à une exégèse. Qu'on sache qu'il y a 30 ans j'ai écrit au moins deux études sur Rabelais, Eléments pour une gématrie rabelaisienne, que Noël Arnaud souhaitait publier, mais je venais alors de découvrir Vocalisations de Perec, et ne pensais plus qu'à ça.
  Une autre étude était La langue hagarène, que j'ai égarée. Selon Rabelais, le nom Pantagruel vient du grec panta-, "tout", et de l'hagarène gruel, "altéré".
  Hagar est le nom de la servante d'Abraham, la mère d'Ismaël. En hébreu, ça s'écrit en 3 lettres H-GR, et se traduit "L'Etrangère". Les 2 lettres GR, Gimel-Resh, formant le mot "étranger", sont un couple atbash : G est la 3e lettre à partir du début de l'alphabet, R la 3e lettre à partir de sa fin. Ce code atbash est employé dans la Bible, et il intervient souvent dans mes analyses.
  Le point de départ de mon étude était que, dans l'alphabet rabelaisien, c'est-à-dire l'alphabet latin, GR sont aussi un couple atbash : G est la 7e lettre à partir du début de l'alphabet, R la 7e lettre à partir de sa fin. C'est plutôt inattendu. Tout ce dont je me souviens de cette étude est que
V E R I T E = 20 5 17 9 19 5 = 75 (alphabet latin), donne l'atbash
D T G P E T= 4 19 7 15 5 19 = 69, tandis que
T E M P S = 19 5 12 15 18 = 69.
VERITE fille eut TEMPS ?

  Je rappelle que j'ai une approche valériano-ricardolienne de la littérature, sinon de la vie en général. Lorsque Marina Sloty (56 + 91 = 147, multiples des Fibos 8-13-21) fait un saut temporel de 89 ans vers l'an 1870 = 34x55, 34-55-89 Fibos suivants, dans un roman dont le titre vaut 377, 144-233-377 Fibos suivants, pour moi ça veut dire que Fibo est concerné, même si l'auteur n'en avait aucune conscience.
  J'ajoute que j'ai hésité plus haut à donner la valeur de la chanson de Bécaud,
Un peu d'amour et d'amitié = 235, m'évoquant 2-3-5, les Fibos précédant 8-13-21, et voici que la Wikisource de "VERITE fille eut TEMPS" est une page 235.

  Je reviens aux deux poèmes s'achevant sur
"Apprend-on l'intérêt ?", rit la fille du Temps.
  Ils illustrent le carré diabolique ou pandiagonal d'ordre 4, connu depuis près de 10 siècles en Inde, où il figure sur un pilier du temple de Khajuraho, les chiffres indiens correspondant à

 7 12  1 14
 2 13  8 11
16  3 10  5
 9  6 15  4


  La découverte des partages verticaux 13-21 du carré de Dürer m'avait conduit en 2010 à cette représentation, songeant que les 4-4-4-4 nombres du carré ont pour somme 136, correspondant à
JUNG HAEMMERLI = 52+84
avec 52/84 = 13/21, le même partage apparaissant pour les lettres paires et impaires de CARL.
   Le carré diabolique a apporté d'autres corrélations. C'est ainsi que parmi les 1820 combinaisons de 4 nombres parmi les 16 premiers, il y en a 86 offrant la constante magique 34, 86 valeur de CARL JUNG (et 34 valeur de CARL).
  Et parmi ces 86, seules 52 (JUNG) sont "logiques", se déduisant par d'immédiates symétries dans le carré diabolique.

  Je ne reviens pas sur le nombre 1768 évoquant les 68 et 17 ans de Jung autour du 4/4/44, car le PostId 4440256918605723090 ne semble pas avoir encore livré toutes ses possibilités.
  J'ai donc isolé 444, puis 02 pour ma découverte du 2 mars, puis 5691. Viendrait maintenant 86, pour CARL JUNG par exemple, mais aussi pour MERLE OR, l'expression que j'ai forgée pour désigner l'oiseau rare, l'oiseau impossible plutôt, or
MERLE  OR = 53 33, partage doré entier idéal de 86.
  Il me semble que "merle or" pouvait se justifier à partir de "merle blanc", mais je peux tout à fait envisager que mon esprit familier de ces calculs soit capable de forger de telles harmonies sans en informer ma conscience. Je rappelle au passage que sloty signifie "or".

  Mais il y a davantage, et du lourd, difficilement attribuable à mes neurones cacochymes.
  J'ai été amené à forger l'idée de séries additives conjuguées. J'imagine que ça a été vu ailleurs, mais je ne suis pas matheux, juste amatheur, alors je ne sais où chercher confirmation.
  Il y a ainsi par exemple la fameuse suite Fibo, 0-1-1-2-3-5-8..., dont la conjuguée est la suite de Lucas, 1-3-4-7-11..., ou (0+1)-(1+2)-(1+3)-(2+5)-(3+8)... Ces nombres de Lucas sont dans un rapport proche de racine de 5 avec les nombres de Fibo, et réitérer les opérations conduit à 5 fois la suite Fibo, puis 5 fois la suite Lucas, 25 fois la suite Fibo...
  Alors 33-53 fait partie de la suite 22096,
1-6-7-13-20-33-53-86...
incidemment mentionnée par Perec dans "53 jours", mais l'absolument éplapourdissant (ça fait longtemps que je l'avais pas ressorti), c'est que la conjuguée de cette suite 22096 est la suite 206420,
8-19-27-46-73-119-192-311...
précisément la suite saisonnière vue plus haut, que je propose de baptiser
resurgissement solsticial
car
resurgissement  solsticial = 192 119, de même que
(HIVER PRINTEMPS)  (ETE  AUTOMNE) = 192 119
en rapport d'or optimal 192/119 = 1,613...
192 = 3 fois 64, valeur de ZERO. J'ai une vague réminiscence de Corsaire Triplex de Paul d'Ivoi ou le triple zéro jouait un rôle.

4 mars.
  En fait, tout simplement,
CORSAIRE TRIPLEX = 192, mais il y avait autre chose, probablement paumé dans un vieil ordi. Une curiosité associée était que le roman avait une suite, La capitaine Nilia, et qu'un chapitre entier avait été oublié dans l'édition en LP, rendant le roman incompréhensible. [Ajout ultérieur: cette NILIA me fait penser maintenant au kernos de MILIA, trouvé en Egypte, M et N couple central de l'alphabet utilisé en conscience par Lahougue]

  La vérification au Gématron de
resurgissement  solsticial
hiverprintemps  étéautomne
amène à constater, outre les égalités 14+10 lettres, que la petite section d'or, sous cette forme, tombe exactement après SOL:
 
  L'équilibre doré des paires de saisons séparées par les solstices m'avait fait évoquer plus haut le fameux Sol invictus, le Soleil invaincu, principale fête des Romains, remplacée par la naissance du Christ pour la faire oublier. De même on a fait correspondre le Baptiste à l'autre solstice (Il faut que Jean décroisse pour que Jésus croasse...)
  Tiens, selon l'alphabet latin,
sol invictus = antichristus = 154,
valeur de FRANCK THILLIEZ selon notre alphabet.

  L'apparition gématronique de 238 et 119 m'évoque de nouveaux liens entre lumière et vérité, Lux & Veritas, ourim we-thoumim...
  L'oracle utilise traditionnellement les noms des fils de Jacob, j'en ai traité ici.
  Rachel (RHL=238) a d'abord baptisé son dernier fils BNAWNY = 119 (fils de ma douleur) avant que Jacob (YOQB = 182) ne le renomme Benjamin.
  Tous des multiples de 7, et Jacob vit 147 ans, 3 fois 147 = 441, emeth, vérité.

  Mais mieux vaut ne pas partir dans trop d'hébraïsme, je crains que tout le monde ne suive pas...

  Lorsque j'ai redécouvert le 311 des 4 saisons, j'ai aussitôt pensé au nombre 113, dont j'ai souvent parlé, et qui faisait précisément l'objet d'une compilation en préparation.
  Il se trouve que les jeux 56-91 et 5691 commandaient de revenir sur les OMSOS (OrthoMagic Squares Of Squares) où ces nombres étaient plutôt miraculeusement apparus, et je me suis avisé que j'avais abordé la question dans le billet 113 de Quaternité, pas par hasard car le billet précédent était
consacré à ma seconde anagramme de Vocalisations, en 112 mots, avec carré orthomagique intégré...

5 mars
  Les OMSOS (OrthoMagic Squares Of Squares) sont formés de termes qui sont eux-mêmes des carrés. Kevin Brown a étudié les carrés d'ordre 3 de constante inférieure à 30000, et a découvert 91 carrés primaires, parmi lesquels la constante est dans 56 cas un carré. C'est assez étonnant en soi, mais Brown semble plus intéressé par le fait que le premier OMSOS dans la série des 35 autres (dont la constante n'est pas un carré) soit formé de carrés de nombres tous premiers.
  Et cette constante est 5691.

  Certes, MARINA SLOTY, c'est 56 + 91, alors qu'il y a ici 91 OMSOS dont  56 avec une constante carrée (mais SLOTY peut se répartir en LYS =  56  et TO = 35).
  Je remarque que les rangées de nombres à la puissance 1 totalisent 105-119-121, 3 fois 115, les colonnes 115-123-107, 3 fois 115 (ET LE TEMPS). Ou encore 2 fois 345, ce qui me rappelle une découverte associée à une synchronicité (à noter dans ce post une référence 235 à l'atbash).
  Il y a 6 autres sommes de 3 carrés totalisant la constante 5691, 29-37-59 (premiers), 1-47-59, 25-29-65, 19-29-67 (premiers), 5-25-71, et  1-19-73.
  Des prolongements sur le billet 113 où j'explorais les OSMOS d'ordre 4.

6 mars
    Le billet 112 précédent était donc consacré à une nouvelle anagramme de Vocalisations, construite autour d'un carré orthomagique à partir des 16 premières consonnes, de constante 45 donc. Je rappelle que nous sommes en 2025 = 45x45.

  Il semble que ma prognose soit plus favorable, et que j'aie des chances d'atteindre le 4 avril, au moins.

  Le sonnet du billet 112 citait CARL (Jung) et ARMIN, le frère de Theodor Haemmerli, le médecin qui avait guéri Jung, tombé malade le 4/4/44, au début de la convalescence de Jung, et mort le 30 juin suivant, au moment où Jung quittait l'hôpital.
  J'ai cité ici l'intégralité d'une lettre de Carl à Armin en soulignant
CARL JUNG = 34+52 = 86 avec
ARMIN HAEMMERLI = 55+84 = 139.
Chaque élément du premier nom est en rapport d'or avec l'élément correspondant du second. Il a été vu que 52 et 84 sont les quadruples de 13 et 21, termes de la suite de Fibonacci qui se poursuit précisément par 34 et 55, CARL et ARMIN...
Ainsi chacun des deux noms peut correspondre d'une certaine manière à un motif quintessentiel 1+4.
  Aujourd'hui, je remarque que 86 et 139 sont des nombres de la suite 22096, dont la suite conjuguée est la suite 206420,
8-19-27-46-73-119-192-311...
précisément la suite saisonnière vue plus haut, que j'ai proposé de baptiser
resurgissement solsticial,
en pensant au Sol Invictus, et à l'harmonie dorée des deux paires de saisons autour des solstices. Il n'y a pas adéquation entre ces paires de saisons et les semestres (Haemmerli est mort le jour même de la fin du premier semestre), probablement à la,suite d'erreurs impossibles à corriger ensuite. Même la naissance de Jésus ne coïncide pas exactement avec le solstice.

  Et évidemment ARMIN - MARINA (Sloty).

7 mars, Perec aurait 89 ans.
Après [56 91] du PostId évoquant MARINA SLOTY, j'ai vu [86] pouvoir correspondre à MERLE OR (53 33, suite 22096) ainsi qu'à CARL JUNG (34 52, suite 22370).
  Ce pourrait encore être ACHT SECHS (ou 8 6), 32 54 = 86, nombres de la série Bleue du Modulor. J'ai déjà dit la navrante débilité de ce système. Tout le monde ne mesure pas 183 cm, et on ne verra jamais Victor Wembanyama s'aventurer dans la Cité Radieuse du fada. Je l'ai visitée et ai éprouvé une terrible sensation d'oppression alors que je ne mesure que 170 cm.

   Une de mes absolues sidérations a été un des premiers Thilliez, La forêt des ombres (2006), véritable compil des nombres de la série Bleue (32-54-86-140-226), comme le sera Labyrinthes (2022) pour les Fibos. Il y sévit le "BOURREAU 125" (101+125=226), de son vrai nom ARTHUR DOFFRE (86+54=140). Il a pour complice EMMA (=32), laquelle psalmodie cette suite de chiffres en allemand neun... acht... sieben... acht... vier...
NEUN ACHT SIEBEN ACHT VIER = 54+32+54+32+54 = 226
soit la longueur exacte en cm de l'instrument Modulor, ruban gradué avec les séries rouge et bleue
Ce croquis de Le Corbusier est supposé montrer l'adéquation de son système avec les postures courantes d'un homme, pourvu qu'il mesure 6 pieds ou 183 cm, à partir des briques 16 et 27 de la série Rouge, équivalents de 32 et 54 dans la série Bleue:
 
   Un nombre essentiel apparaît à la fin du roman, 97878. Enuméré en chiffres allemands comme plus haut, ce serait
NEUN SIEBEN ACHT SIEBEN ACHT = 54+54+32+54+32 = 226

  J'était plutôt certain qu'il y avait une intention là-dessous, qui ne l'aurait été? D'autant que les allusions explicites au nombre d'or et à Fibonacci sont nombreuses chez Thilliez; on y trouve même des personnages nommés Corbusier et Fibonacci.
  La réelle sidération est venue lorsque j'ai appris que, dans les deux premières éditions du roman, on ne trouvait pas
neun... acht... sieben... acht... vier...
mais
neun... archt... sieben... archt... vier...
grossière erreur, répétée, annihilant tout un pan de la construction envisagée autour de la série Bleue.

   Puisqu'il est beaucoup question de "vérité", les seules "vraies" mesures du Modulor original étaient 226 cm de la série Bleue et 113 cm de la série Rouge, choisies pour leur proximité avec 89 pouces et 89 demi-pouces.
  Je rappelle VERITAS = 89 (alphabet latin)
  Il y a quelque temps, j'ai acheté un ruban Modulor pour voir ce qu'il en était, mais il s'agit maintenant d'un outil adapté au système anglo-saxon, mesurant exactement 89 pouces.

9 mars
  J'accélère la cadence, peu sûr du temps qu'il me reste.
  Je rappelle que chaque chiffre du PostId 4440256918605723090 de ce billet 444 débuté le 28/2 est dû au hasard,et que j'ai été amené à y voir:
444 évidemment;
0256 = 4.4.4.4;
puis 02 avec un retour en arrière pour le 2 mars où j'ai repris l'écriture
5691 pour Marina Sloty ou Tania Vläsi;
86 pour Carl Jung, merle or, ou acht sechs. [Ajout ultérieur: et évidemment VERTIGE]
reste 05723090, 3090 m'est immédiatement significatif, et reste donc en fait 0 5 7 2.

  Peut-être 0 doit-il être compris comme "zéro", en rapport avec le cousin de Lavarède qui, après s'être vu en "triple zéro", devient le Corsaire Triplex (192="zéro+zéro+zéro"). C'est un souvenir très lointain que je ne peux mieux cerner.
  En tout cas 2-5-7 m'évoque la suite évangélique dont il a été très récemment question dans ce billet et les suivants. Le nombre 257 m'est aussi significatif, notamment en tant que valeur de
THE GREEK COFFIN MYSTERY, voir plusieurs articles concernés, mais ce n'est que devant ce problème de compréhension de 0 5 7 2 qu'il m'est venu de retourner 257 en 752, nombre de vers des 9 premières églogues de Virgile.
  Curiosité, il y a 10 églogues, mais le site des Belles-Lettres parle de 9, ces 9 premières vraisemblablement, car la 10 est particulière, mais elle est évidemment présente dans le recueil..
  J'ai réussi grâce à JiBé Pouy à publier mes découvertes sur Virgile sous forme d'un genre de polar, où tout ce que je disais sur Virgile était rigoureusement exact, et si extraordinaire que j'imaginais comme Roussel que ç'allait me valoir une gloire immédiate.
  Ce ne fut pas le cas, et seul Vfois4 (Willy Wauquaire, prof de maths sup) vérifia mes calculs et s'en enthousiasma. Qu'il soit loué!
  Tout n'était en fait pas rigoureusement exact, mais je n'appris que bien des années plus tard que l'outrecuidant E. De Saint Denis, responsable de l'établissement du texte, y avait oublié un mot. Bien des relations essentielles n'en dépendaient cependant pas, et la possibilité d'erreurs entrait dans mes argumentations. L'erreur, c'est le système dans l'Eugénie, comme disait mon trisaïeul (Napo 3).
  Bref, voici ce que je disais de 752, nombre de vers des 9 premières églogues:
Il y a maintenant 15 ans j'imaginais un schéma numérique quaternaire des 9 premières Bucoliques de Virgile, dont l'architecture symétrique autour de l'églogue centrale 5 avait déjà été remarquée. Mon idée s'appuyait sur une formule de cette églogue centrale:
En quattuor aras : ecce duas tibi, Daphni, duas altaria Phoebo. Voici quatre autels, deux pour Daphnis, deux pour Phébus.
Le Daphnis honoré dans cette églogue de 90 vers serait Caesar, dont la valeur numérique en latin est 45. Deux autels pour Caesar = 90. Phébus est un autre nom d'Apollon, dont le vocatif grec a pour valeur numérique 331. Deux autels pour Apollon = 662, et les 8 autres églogues totalisent 662 vers.
  Il y eut un rebond quasiment concomitant. J'avais repris contact récemment avec Phrère Laurent, Laurent Cluzel pour ne pas le nommer, souvent cité dans les billets d'il y a quelques années.
  Ceci a donné lieu à un échange dans les commentaires du post Vérité d'évangile.

  C'était le  441e billet de Quaternité, 441 valeur de l'hébreu אמת, emeth, "vérité", et j'y rappelais en introduction la légende du golem, selon laquelle cette statue de glaise prend vie par l'inscription sur elle de ces trois lettres. Pour la désactiver, il suffit d'effacer la première lettre, réduisant l'inscription aux deux lettres מת, meth, "mort", de valeur 440.
  Dans son premier commentaire, Laurent émet quelque chose qui m'a été incompréhensible:
HOLM KAAR = 79 ( via la poterie du vieil EMETH = vérité)
  Je lui ai demandé des explications par mèl. Laurent était autrefois concepteur de jeux de rôle:
 
HOLM, KAAR sont les deux titres de deux de mes jeux vidéo. Respectivement écrit en 1996 et 1998.

HOLM, humain en langage lutin.

C'est l'histoire de Steeve, un jeune garçon qui va voler une poterie ancienne, gravée de runes (en lutin).
Elle était en possession d'un vieil érudit, EMETH (je ne savais pas que c'était le mot vérité).
Steeve a appris qu'une légende dit que les runes de la poterie sont une clé pour ouvrir la porte d'un univers parallèle. Le pentacle de passage est Stonehenge et aussitôt son larcin réussi, il file tester l'incantation sur le site.
Il se retrouve dans un monde type faerie, où des lutins subissent les assauts des forces des ténèbres menées par un hobgobelin , KAAR ( nom qui deviendra le titre d'un second jeu qui n'a rien à voir).
L'arrivée de Steeve bouleverse le monde des lutins.
Leur héros grièvement blessé, OHP, se retrouve dans notre réalité à la place de Steeve qui se retrousve devant YHZ, un puissant magicien, au chevet de son frère OHP.... Steeve , renommé HOLM pour les lutins, doit aller délivrer le plus jeune des trois frères, AHB, aux main de KAAR....

Principe de monde miroir humain = lutin
STEEVE = OHP
EMETH = YHZ

KAAR, nom du chef des forces obscures, est aussi le titre d'un second jeu, ici le nom de planète terre dans des dizaines de milliers.
L'axe de la terre est orienté vers le soleil, une face est gelée et l'autre brûlée, la zone de l'équateur est une immense sponge où des races humanoïdes s'affrontent, les rescapés humain d'un station spatiale tentent de survivre du côté obscur gelé....
Un mèl du même jour était posté à 
07:52: (avatar du - 0572 - du Post Id)

  Il avait calculé la valeur 441 (emeth, "vérité") du jour de naissance de sa femme exprimé en toutes lettres, et le sien donnant 446. Il ne pouvait savoir que, si 440 est la valeur de l'adjectif meth, "mort",
446 est celle du substantif maweth, "mort".

11 mars (ou 3/11 à l'américaine)
- 3090 -
  J'avais annoncé que les 4 derniers chiffres du Post Id m'étaient significatifs, et ils m'évoquent aussitôt JEAN  LAHOUGUE = 30 90.
  J'ai repris contact il y a deux jours avec Jean, dont je ne savais pas s'il était encore en vie, et m'aperçois avec stupeur que ce 9 mars était le 09-03 !!! !!!!!!!!!

  Jean est pour moi l'auteur de plusieurs des meilleurs textes à contrainte en notre langue. Il a de plus écrit deux romans inédits dont je suis l'un des dépositaires, Le regard et Genèse, mais hélas son caractère disons "entier" n'a pas facilité jusqu'ici leur édition. Je crois pouvoir annoncer qu'il est aujourd'hui prêt à quelques concessions, avis aux amateurs!

  J'ai récemment été amené à étudier les concaténations prénom-nom, telle Elisabeth Lovendale devenant 8190.
  Considérer JEAN LAHOUGUE = 3090 m'a ainsi fait voir que 3090 vaut 5 fois 618, un nombre évocateur pour les fondus du nombre d'or (618/1000 ≈ 1000/1618), et reprendre ma collection de Lahougue m'a fait tomber sur ce bandeau, du temps où les grandes surfaces accordaient encore une réduction de 5% sur les livres:
 


  Voilà. Quaternité c'est fini. Pourtant c'était le blog de mon premier amour.

  Je déplore de laisser en plan diverses choses que je pensais ajouter au billet 443, mais j'en ai marre.
  Il reste quelques scories inutilisées ci-après, peut-être cela pourra-t-il aider les chercheurs...


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Et il y a qqch que j'avais oublié et qui relance complètement la "vérité" chez Thilliez.
Ce sont 2 des 444 posts du blog, et ça me désole que tout ça risque d'être perdu avec moi, à cause de ma timidité et de ma difficulté à communiquer, alors que ça va bien plus loin qu'une théorie de plus. Il s'agit de l'âme du monde...
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APRIL ORENSKI = 56/91
https://quaternite.blogspot.com/2013/02/
LUCAS / JOUBERT = 56/91
http://quaternite.blogspot.com/2013/02/seraphita.html
LUCAS / ilan (hébreu)
https://quaternite.blogspot.com/2016/08/puzzle-pour-fous.html