Il se trouve que le 10/10 est le 284e jour de 2020, et qu'une des nouveautés du précédent billet était que la première édition de L’art du X comptait 284 phrases codantes de 12 mots, tandis qu'une phrase manquait dans l'édition suivante, la plus accessible. J'avais rapproché ce 283+1 d'un 238+1 dans l’Art de la Fugue, et le 284e jour de cette année bissextile est aussi un 283+1.
Il s'imposait donc de revenir à L’art du X, avec d'abord un clin d'oeil à l'actualité. N'en déplaise à notre monarque (pour lequel j'ai néanmoins voté), les Amishs s'intéressent à l'essentiel, témoin ce quilt des années 1880, repris dans le Quiltmania n° 139, paru début septembre.
Et le 10/10, c'est aussi le X/X...
Ricardou présente 8 formes d'un sonnet, où la mise en majuscules de certaines lettres forme des messages, d'abord en V, puis en V tourné d'un quart de tour, >, puis en Y, Z, et les 4 dernières formes mettent en évidence le message essentiel en X ayant prévalu à l'écriture, en deux branches,
X expose un sonnet qui s'oppose à / ses rêves en retournant ses vers en sa croiX.(c'est moi qui ai choisi de ne mettre en majuscules que les X initial et final).
J'ai enfin compris que la seconde forme, en >, correspond à un double V, un W qu'il était impossible de faire apparaître directement, alors que c'est une lettre essentielle pour Perec, auquel ce texte est un hommage. Une fois l'homologation envisagée, le texte qui accompagne ce sonnet la confirme, presque explicitement (C'est donc un V double, malgré soi, que l'on découvre).
La "géométrie fantasmatique" de Perec concerne V qui se dédouble en W ou X, alors que Ricardou utilisait dès 1965 le dédoublement du triangle ▽ en un Sceau de Salomon, ✡, ou en un sablier, ⌛.
On peut comprendre que Ricardou ait adjoint Y et Z par souci de symétrie, ainsi on a les 4 lettres qui encadrent X, VW puis YZ, avant les 4 formes en X. Il se trouve que la structure VWXYZ apparaît aussi chez Perec, mais elle n'était guère accessible en 1982, et n'a pu être établie qu'à l'aide des travaux préparatoires au recueil Alphabets, détaillée dans le Cahier Georges Perec 5 (1992) consacré aux poèmes hétérogrammatiques
Alphabets est formé de 16 suites de 11 onzains, de 11x11 lettres, caractérisés par leurs séries de 11 lettres de base. Chaque suite comprend les 10 lettres les plus fréquentes en français, EAISTNRULO, que Perec range dans l’ordre ESARTINULO plus immédiatement prononçable, la 11e lettre caractérisant la suite étant l’une des 16 restantes. Perec a conçu une représentation particulière pour les 11 premières suites, en BCDFGHJKMPQ, formant un monument de 11x11x11x11 lettres, formé des 21 premières lettres de A à U, centré sur la 11e lettre, K. Une autre représentation est utilisée pour les 5 suites en VWXYZ.
Ma propre étude a révélé des choses ahurissantes. Les répartitions de lettres choisies par Perec correspondent à des rapports d'or optimaux. Les 26 lettres conduisent ainsi au partage optimal 10-16, et la somme 351 pour ces lettres donne le partage optimal 134-217, qui correspond effectivement aux 10 lettres ESARTINULO et aux 16 lettres BCDFGHJKMPQVWXYZ.
Le mot le plus abondant du recueil se trouve être "or", avec 59 occurrences ainsi réparties entre les suites:
Les pics observés pour les suites en J, Q, X, m'ont permis de mettre en évidence des répartitions dorées du mot "or", entre les deux parties du recueil comme à l'intérieur de ces parties:
Qui plus est, ces rapports sont fibonacciens, c'est-à-dire qu'ils sont à leurs niveaux les meilleures approximations possibles du nombre d'or. Le premier rapport, 55/34, est pondéré, et correspond à la moyenne par suite, soit
(25/5) / (34/11) = 55/34.
Pour n'avoir que des nombres de Fibonacci, j'avais procédé à un petit accommodement pour obtenir 34/21 pour les suites VWX/YX, mais le rapport réel est
(18/3) / (7/2) = 12/7 qui correspond aussi à un partage doré idéal de la somme 19.
J'invite à se reporter à l'étude pour plus de détails, mais il y a un point sur lequel je n'ai pas insisté. Les "or" du groupe VWXYZ sont donc en rapport d'or pondéré avec les "or" du groupe BCDFGHJKMPQ. A l'intérieur de ce groupe VWXYZ, les "or" de VWX (les lettres de la géométrie fantasmatique) sont en rapport d'or pondéré avec les "or" de YZ.
Enfin, dans ce groupe VWX, les 8 "or" de X sont en rapport d'or pondéré avec ceux de VW, et il s'agit d'un rapport fibonaccien immédiat puisqu'il y a 5 "or" dans V comme dans W. Ce rapport 8/5 se retrouve dans la seule suite en X, puisque ces 8 occurrences couvrent 5 onzains.
On pourrait encore voir des lectures immédiates de 55 et 34 autour de X dans les occurrences 5-5-8-3-4 de VW-X-YZ, 55/34 étant le rapport pondéré des "or" entre VWXYZ et BCDFGHJKMPQ.
Pour Perec, X est "cette lettre devenue mot, ce substantif unique dans la langue à n'avoir qu'une lettre unique, unique aussi en ceci qu'il est le seul à avoir la forme de ce qu'il désigne".
Il n'y a aucune trace d'une volonté d'architecture dorée dans les brouillons d'Alphabets. Je me suis limité ici à ce qui concerne le groupe VWXYZ et la lettre X, mais mon étude est bien plus riche. Je m'y suis limité à cause de l'écho avec L’art du X, où la forme en X du sonnet est privilégiée parmi les formes en VWYZ. Le billet précédent s'achève sur la mise en évidence d'une quadruple structure dorée dans la dernière forme du sonnet, une structure que je n'imagine guère avoir été intentionnelle.
Je n'infligerai pas de calculs harassants pour tenter d'approcher l'extrême improbabilité de cette conjonction de "miracles":
- Perec, probablement à cause de son obsession pour le 11, répartit l'alphabet en deux séries de 10 et 16 lettres, dont les valeurs se trouvent être en rapport d'or.
- Toujours à cause de cette obsession, il structure ses 16 suites en deux séries de 11 et 5, ce qui devient pratiquement indécelable selon l'arrangement définitif des onzains dans le recueil, mais la répartition des "or" entre les deux séries forme un rapport d'or si idéal qu'on ne peut mieux faire.
- Le vertige se poursuit dans la série VWXYZ, et je ne vois pas comment la répartition des "or" dans chaque suite aurait pu être plus significative.
- Arrive Ricardou dont l'hommage à Perec ne concerne vraisemblablement que la "géométrie fantasmatique" des lettres VWX, mais qui y inclut YZ.
- Ricardou, probablement à cause de son obsession pour le 8, donne 8 versions de son sonnet, mais qui, avant moi, avait jugé crucial qu'il y eût 8 "occurrences de "or" dans la suite en X?
- La version finale du sonnet, L'ardu X, offre une quadruple structure dorée.
Si je pense que les auteurs n'ont pas programmé ces diverses harmonies, chacun est libre d'envisager d'autres hypothèses. Après tout, Perec a évoqué à maintes reprises son intérêt pour le nombre d'or et les suites additives, et envisagé de les utiliser dans des textes à contrainte. Pour Ricardou, c'est plus diffus, et ma seule certitude est une phrase symétricologique débutant par "or" et finissant par "nombre".
Je passe à autre chose. Il me semble significatif que les deux branches du X de L'ardu X couvrent 12 vers, du vers 1 au vers 12 pour la première, du vers 14 au vers 3 pour la seconde. Il faut quelque peu bidouiller pour aligner au mieux les majuscules formant ce X: Ceci est évidemment volontaire et peut avoir plusieurs motivations, par exemple 2 fois 12 font 24, rang de la lettre X.
Plus sûr est le jeu 12-14, caractérisant le sonnet, appuyé par divers éléments, comme l'expression "chercher midi à quatorze heures". Le rendez-vous entre les protagonistes du récit est donné tantôt à 14 heures, tantôt à midi (ou minuit).
Le texte débute par deux phrases en exergue, celle en 12 mots,
En ses calculs, que ce texte rende hommage au travail de Perec.et une citation en 14 mots de Mallarmé,
Sans doute l'un initial, l'autre final d'où arrêt net à XLa citation est correcte, mais je n'ai pas le texte et ne comprends pas de quoi il s'agit.
Incidemment, parmi les 16 suites d'Alphabets, les suites en V et X sont les 12 et 14.
L'incertitude sur l'heure du rendez-vous me rappelle une autre incertitude sur l'heure d'une rencontre dans un café (ici plutôt un salon de thé), chapitre 31 de La Vie mode d'emploi, où le diplomate Sven Ericsson consacre sa vie à retrouver Elisabeth Beaumont. Il rêve qu’il aurait plus de chances « de découvrir Elisabeth en allant prendre le thé chez Rumpelmayer le lendemain à seize heures dix-huit minutes qu’en la faisant rechercher par quatre cent treize détectives. » Cette prémonition échoue, mais un de ses enquêteurs suggère à Ericsson que, 413 étant l’inverse de 314, c’est à 18 h 16 et non à 16 h 18 qu’il aurait dû se passer quelque chose.
J'ai consacré cette page à ce chapitre, le plus long du livre.
Je me suis inspiré de ce passage pour composer un texte à l'occasion des 40 ans de Gilles Esposito-Farèse, en 2004, et j'y ai fait intervenir Bach et le nombre d'or, mes propres obsessions.
Pourquoi Bach? parce qu'un personnage de Perec se nomme Charles-Albert Beyssandre, que ce nom a même valeur 236 que Gilles Esposito-Farèse, et que leurs initiales CAB et GEF sont aussi des notes, et des notes en rapport de quinte. Dans une fugue, un thème est obligatoirement repris à la quinte, et c'est notamment le cas du thème BACH de l'Art de la fugue:
Pourquoi le nombre d'or, parce qu'il me semblait évident que le 16 h 18 de Perec était une allusion à 1,618..., l'approximation courante du nombre d'or, et parce que 236 appartient à une série additive construite à partir de cette approximation,
146-236-382-618-1000-1618-...
J'ai donc composé un texte en 5 parties
- un extrait (très légèrement modifié) de La Vie mode d'emploi, en 146 lettres,
- un texte de mon cru en 236 lettres, en harmonie dorée avec les 146 lettres précédentes,
- exactement recopiés, les 22 premiers vers de Section dorée*, en 618 lettres, en harmonie dorée avec les 382 lettres précédentes,
- mon texte précédent réarrangé, toujours en 236 lettres,
- un autre extrait (très légèrement modifié) de La Vie mode d'emploi, en 146 lettres.
* de Régine Detambel, in Formules n° 6, selon laquelle ces 618 lettres sont un parfait hasard, comme la structure 8-5-8 des 21 vers précédant celui de la section dorée.
Voici donc l'ensemble, comptant 1382 lettres, "nombre bachien". On peut le trouver ici, parmi l'ensemble du recueil composé pour GEF.
Comme pour moi seul importait que le texte de Detambel ait 618 lettres s'achevant sur "section dorée", il n'est pas indispensable de le lire (mais c'est un beau texte).
MU
Il aurait davantage de chances de le rencontrer
en allant prendre le thé chez Rumpelmayer
à seize heures dix-huit
qu'en le faisant rechercher
par quatre cent treize détectives.
Charles-Albert Beyssandre fut à seize heures dix huit
le quinze février deux mille quatre
chez Rumpelmayer rue de Rivoli.
Il y patienta près de deux heures mais point ne se présenta
Gilles Esposito-Farèse,
alors il partit.
Il n'avait pas lu "La Vie mode d'emploi",
mais il avait lu "Section dorée" :
Dans n'importe quelle vapeur
des gouttes d'eau et des flocons
brandons dans la fumée
dans les fumerolles des cendres
ce que je sens est solide et liquide
le brouillard palpable
quelle buée se suspend
dans l'odeur du sexe des femmes ?
La poussière ne me nourrit pas
la boue n'est pas mon aliment
j'aspire aux vapeurs que tu me donneras
à travers tes membranes
quand tu t'assiéras sur ma bouche
Les ponts vers toi
jusqu'au lieu où dort le soleil
ont la largeur d'un poil
des chiens ne gardent pas les mâchoires de la terre
ton muscle est lisse et fort ton canal charnu
ton cartilage bien gorgé comme celui des femmes qui font l'amour
(et des enfants qu'elles poussent en s'activant)
et boivent du jus de persil aussi souvent qu'il le faut
Installe-moi dans ta section dorée
Gilles Esposito-Farèse fut à dix-huit heures seize
le quinze février deux mille quatre
chez Rumpelmayer rue de Rivoli.
Il y patienta près de deux heures mais point ne se présenta
Charles-Albert Beyssandre,
alors il partit.
Il n'avait pas lu "Section dorée",
mais il avait lu "La Vie mode d'emploi" :
PI, ou trois quatorze,
était évidemment l'inverse du nombre quatre cent treize,
c'est-à-dire le nombre des détectives :
c'est à dix-huit heures seize
qu'il se serait passé quelque chose.
J'ai intitulé le texte MU parce que μ a pour valeur 40 dans l'alphabet numéral grec, et que les lettres MU dans notre alphabet ont les rangs fibonacciens 13-21.
PI, π, a la valeur 80, et 40-80 m'évoque aujourd'hui le jeu 4-8 cher à Ricardou. Le précédent billet m'amenait à rapprocher L’art du X, pour ses 283+1 phrases selon l'édition, de l'Art de la fugue, avec les 328+1 mesures de la dernière fugue, inachevée.
MU forme un chiasme, un X, avec ses parties 1 et 5, 2 et 4, symétriques par rapport à la partie centrale.
Puisque j'aborde mes compositions, l'imperfection de la représentation du X, comme des autres lettres, m'a donnée envie d'essayer une représentation idéale, avec des vers isocèles.
La forme en > m'a semblé la plus appropriée, et j'ai choisi d'évoquer Bach en paraphrasant le sonnet de Ricardou:
où s'eXPOSE son nom pour motiver les choix
la raison d'UN SUJet inspiré nous subjugue
en tissant le secrET, IL transmute la voix
d'un diable musicien, ce SUPPOt y conjugue
son contrepoint, avec en réponSE UNE croix
que révèle la fin, voilà l'art de la FUGUE
voulu par le Cantor, maître du tonal CHOIX
Si bémol la do si, faut détachER LES notes
pour souligner l'exploit MOTIVé par le nom
il y faut un summuM POUR unir les menottes
à cet épuré SON NOus liguons telle strette
là s'eXPOSE sans fard la frappante oraison
OU S'Entend à jamais une antienne parfaite
Les deux premiers vers sont repris dans les majuscules formant un >.
C'est loin de me satisfaire pleinement, mais du moins la contrainte est réalisée. Il y a d'abord eu un premier jet, et la valeur obtenue était si proche de 6048, la valeur du sonnet Bach en acrostiche d'hémistiches donné dans le précédent billet, qu'une légère modification m'a permis d'atteindre ce total. 6048 est un multiple de 14, de 12, mais ça ne va pas plus loin, alors que cet autre sonnet avait 504 lettres (6048=12x504), et une césure d'or remarquable.
J'ai composé un autre sonnet en acrostiche d’hémistiches également inspiré par le X ricardolien:
Ricardou nous l’explique, en sa verve prolixe,
au terme d’une croiX on distingue une croix.
La lettre est identique à ce qu’on cache, on ixe,
en ses divers aspects, nous en avons le choix.
A l’envers ou l’endroit, ce licencieux suffixe,
confirmant nos respects, peut dédoubler sa voix,
croiX est une croicroiX, quand un reflet se mixe,
Ricardou nous l’explique, au terme d’une croiX.
La lettre est identique en ses divers aspects,
à l’envers ou l’endroit, confirmant nos respects,
croiX est une croicroiX, Ricardou nous l’explique.
La lettre est identique à l’envers ou l’endroit,
croiX est une croicroiX, la lettre est identique,
croiX est une croicroiX, croiX est une croicroiX.
Je l'ai modifié pour parvenir à une version isocèle, avec diverses contraintes numériques inspirées par les nombres fétiches de Ricardou, 2-4-8 :
- 124 mots
- 548 lettres
- valeur totale 7056, soit 842, 84x84
- c’est un sonnet, de 84x2 pieds
- chaque vers occupe 48 espaces
- le sonnet compte 48 O et 48 I, lettres fétiches de Ricardou
Ricardou nous l’indique, en son discours prolixe,
au terme d’un mot croix, s’introspecte une croix.
La lettre est identique, à ce qu’on cache ou ixe,
en ses nombreux aspects, nous en fuyons le choix.
A l’envers ou l’endroit, ce croustillant suffixe,
sextuplant nos respects, vient dédoubler sa voix,
croiX est une croicroiX, quand un reflet se mixe,
Ricardou nous l’indique, au terme d’un mot croiX.
La lettre est identique, en ses nombreux aspects,
à l’envers ou l’endroit, sextuplant nos respects,
croiX est une croicroiX, Ricardou nous l’indique.
La lettre est identique, à l’envers ou l’endroit,
croiX est une croicroiX, la lettre est identique,
croiX est une croicroiX, croiX est une croicroiX.
Incidemment, le billet de juillet m'a fait évoquer la suite en X, et son dernier onzain,, s'achevant sur
Or lu: or sintaxequi m'avait paru significatif dans mon étude d'Alphabets.
Aujourd'hui, je m'avise que les deux mots apposés aux "or", numéros 7 et 8 dans la suite en X, débutent par les lettres LS, essentielles dans La prise de Constantinople, et dont Ricardou a vu après coup les formes (renversée pour L) associées aux chiffres 7 et 8.
Peu après avoir découvert le jeu diagonal dans la table des Lieux-dits, ces jeux diagonaux étant nommés "bathmostiches", je me suis avisé que BATHMOSTICHE était un mot de valeur 123, comme GEORGES PEREC. Ceci m'a fait composer cette grille avec les deux expressions en bathmostiches :
B E L L E C R O I X A G
L A N E R D A N S C E S
L E T T R E S G R O S S
I E S H E X A G R A M M
E S I M M E R G E S E N
Q U E L N O E U D D O U
B L I M A S S A C R E E
S T O M P A N T S A N S
E R R E U R B H I M A L
E G R I S A T T A C R A
N E E T F A I T E C H E
C A T O U R A B O L I E
Voir sur le billet en question le quatrain associé dont je ne suis pas fier, mais il y a des curiosités complémentaires.
Ce billet est le 304e de Quaternité, et je lui ai trouvé un titre de valeur 304 inspiré de Perec, et de Ricardou, car dans les différentes formes du sonnet, le pronom du 1er vers oscille entre "il" et "elle".
304, c'est 4 fois 76, valeur de GEORGES, et je me suis demandé quel était mon billet 188, 4 fois 47, valeur de PEREC. C'est Whispering, du 30 juin 2015, évoquant d'abord la série The Whispers, dont le premier épisode était intitulé X marks the spot... En français, c'est devenu Un ami qui vous veut du mal, mais le 4e épisode, originellement Meltdown, est devenu X: le repère.