Lorsque j'ai découvert la relation entre les noms anglais des huit premiers Fibos (voir les deux billets précédents), j'ai fait quelques recherches pour déterminer si c'était déjà connu. Il ne semble pas, mais une requête "twenty-one thirteen" m'a appris que 2113 était le titre d'un roman mêlant un récit en 2012 à un autre en 2113 (qui en anglais se dit twenty-one thirteen).
Une requête "twentyone thirteen" a fait apparaître un livre que je connaissais, The Jagged Orbit de John Brunner (1969), en français L'orbite déchiquetée, paru dans la collection Présence du Futur (1971).
J'avais bien aimé ce livre, que j'ai dû lire 2 ou 3 fois, mais ma dernière lecture date d'au moins 20 ans. J'ai du mal à y revenir aujourd'hui, et un survol un peu laborieux me rappelle que :
- l'action se passe en 2014;
- l'essentiel de l'intrigue tourne autour d'un mystérieux interné psychiatrique, Harry Madison;
- celui-ci se révèle un androïde venu de l'an 2113, pour empêcher la mise sur le marché en 2015 d'un nouvel armement qui causerait la quasi-extinction de la civilisation.
Bizarre que j'ai été conduit à ce roman qui anticipait de 45 ans notre temps. Je rappelle que mon premier billet de 2014 était essentiellement consacré à un roman de 1991 où il était envisagé une apocalypse en 2014.
Une autre curiosité est le saut dans le temps de 99 ans, alors que le roman 2113 vu plus haut entrecroisait deux récits à 101 ans d'écart.
C'est d'autant plus curieux qu'il existe un autre roman avec 2113 dans le titre, Pygmalion 2113 (du moins dans son édition française, car c'est ainsi qu'a été traduit en 1959 Deadly Image). Il est comme L'orbite déchiquetée paru dans la collection Présence du futur, et conte l'aventure de John Markham, congelé en 1967 où une bonne part de l'humanité a été anéantie dans une guerre nucléaire, et réanimé en 2113 dans un monde où les androïdes exercent toutes les tâches ingrates. John tente de faire de Marion-A, sa domestique, une créature à part entière, avec l'aide d'un certain professeur Hyggens...
Markham prend la tête d'un mouvement de rébellion contre le gouvernement de 2113, qu'il décide de "renverser" le dernier jour de l'année, le 31/12/2113 donc, date palindrome...
L'année 2113 a plus probablement été choisie d'après la première de Pygmalion, de GB Shaw, en 1913, soit 200 ans plus tôt. Il est tout à fait étonnant que ces 200 ans logiques représentent la somme des 99 et 101 ans bien moins immédiats des deux autres romans.
Il y a une curiosité avec la première anglaise de la comédie musicale tirée de Pygmalion, My Fair Lady, le 30 avril 1958, 32e anniversaire d'Edmund Cooper, lequel a difficilement pu s'en trouver inspiré car son roman est paru la même année (avant de devenir l'an suivant le n° 32 de la collection Présence du futur).
L'orbite déchiquetée compte 100 chapitres, et ce ne semble pas être par hasard. Je reviendrai prochainement sur cette construction en 100 chapitres, qui m'est fortement évocatrice. Pour l'heure je remarque que la période 2014-2113 couvre exactement 100 ans.
Le roman porte au dos le numéro 137, mais ceci ne signifie pas qu'il soit le 137e volume de la collection Présence du futur, car elle a compté à partir de 1961 des volumes doubles, 7 en tout avant L'orbite déchiquetée qui est donc le 130e volume réel (valeur de QUATERNITE), et ce titre a la particularité d'être le premier volume triple, correspondant aux numéros 137-138-139 (ce qui figurait d'ailleurs au dos de la 1e édition, le volume suivant porte le numéro 140).
Les numéros cachés me sont évocateurs. 139 n'est autre que la valeur de JOHN BRUNNER (47+92), et 138 est l'anagramme de la valeur de son titre :
L'ORBITE DECHIQUETEE = 12+69+102 = 183 (en 18 lettres et 3 mots)
Je suis particulièrement attentif aux permutations des chiffres 1-3-8 à cause des coïncidences sur 813, avec au départ la parution en 1910 du roman de Leblanc "813", où la résolution de ce nombre mystérieux ne fait intervenir que les 3 chiffres le composant, leur arrangement en 813 étant contingent, et du Liber 813 de l'ésotériste Crowley, où ce nombre est la valeur d'un acronyme hébreu ayant trait aux permutations.
137 m'est aussi évocateur, mais sans rapport immédiat avec le titre de John Brunner. Il me faut revenir à ce qui s'est passé en octobre-novembre 2010 sur le forum Unus Mundus, ce dont j'ai déjà parlé dans deux billets, pour deux coïncidences jusqu'ici plutôt distinctes, mais ce numéro 137 vient tisser un lien entre elles.
Lorsque je me suis inscrit sur le forum en septembre 2008, j'ai fait le tour de tous les sujets, m'attachant plus particulièrement aux coïncidences numériques. C'est ainsi que j'ai remarqué le sujet Pauli's 137 (fine structure constant / death) synchronicity, ouvert le 24 juin 2006 par le fondateur du forum, Remo Roth.
Cette constante de structure fine est très proche de l'inverse d'un entier (1/137), ce qui a conduit divers physiciens à des spéculations métaphysiques, notamment Pauli. Celui-ci a considéré comme significative la valeur 137 du mot kabbalah en hébreu. Et Pauli est mort dans la chambre 137 d'un hôpital de Genève.
Le post qui m'avait le plus frappé était celui d'un certain Al Attanasio relatant une coïncidence survenue alors qu'il était en train d'écrire une nouvelle sur cette constante de structure fine, intitulée Sex, Love and the Mighty Fine Structure Constant. Il participa le 5/5/2006 à une course de 5 km, et il lui fut attribué le dossard 137.
Le sujet The 11:11 phenomenon a également retenu mon attention lorsque j'ai découvert le forum. J'y suis intervenu en 2008, puis le 11/11 2009 un échange avec l'allemand Jan m'a appris que j'étais le 47e inscrit au forum, ce qui m'a fait me demander qui était le 29e, parce que le forum se désignait par les initiales UM, de rangs 21-13 m'évoquant mes Fibos fétiches, auxquels correspondent dans la suite de Lucas les termes 47-29.
Jan m'a indiqué que c'était Al Attanasio, précisant qu'il s'agissait d'un auteur de SF et donnant un lien. Jan ayant quitté le forum, ses messages ont été effacés, mais pas ma réponse à cette révélation. J'avais déjà lu les quelques messages de cet Attanasio, inscrit en 2007 sur le forum, dont celui sur le dossard 137, mais n'avais pas imaginé qu'il s'agissait de l'auteur que je connaissais sous le nom A.A. Attanasio.
J'avais acheté en 1983 son premier livre traduit en français, Radix, mais avais trouvé sa lecture plutôt rebutante. Le feuilletant à nouveau, j'y découvris qu'une date importante du récit est l'année 2113, et qu'une mélodie donnée in extenso présente des caractéristiques éminemment fibonacciennes.
Attanasio n'avait posté qu'une dizaine de messages en 2007, et ne semblait plus participer au forum.
Le 11 octobre, Remo Roth démarra un nouveau sujet dans la section Coniuctio, CERN strangelets could destroy us come 11/9?
Une nouvelle expérience allait bientôt se dérouler au CERN, visant à créer des particules d'antimatière, mais certains physiciens envisageaient que l'expérience provoque des réactions incontrôlables (s'il n'en a rien été, l'hypothèse a été soulevée sur l'UM que c'était grâce à nos échanges).
Le lendemain, une coïncidence sur le nombre 137 m'amena à vouloir en faire part sur un sujet récemment ouvert par Orslah, a Lady #137, dans cette même section Coniuctio. Je constatai alors que la section comptait alors 137 sujets, le 137e étant l'affaire du CERN, et je décidai de poster mon message sur ce sujet, d'autant qu'il s'agissait d'un saut dans le temps pendant 137 secondes, provoqué par un accélérateur de particules. 55 minutes plus tôt, Remo Roth avait posté la même remarque, alors que j'étais en train de composer mon message.
Rémi n'avait donc pas lu le message de Remo, et Remo n'avait pas lu non plus le message de Rémi lorsqu'il posta un autre message, une minute après le mien. Il y rappelait par un copier/coller de ses écrits l'importance de 137 pour Pauli, avec notamment la gématrie du mot kabbalah, et c'est précisément la présence de cette gématrie dans l'épisode 137 Sekunden de Flashforward qui m'avait conduit à poster mon message, avec cette capture d'écran.
Suite à la constatation que moi, membre 47 de l'UM connaissait déjà le membre 29, je me suis demandé qui allait être le numéro 76. C'est le 9 novembre que l'américaine Beth a choisi de s'inscrire, et de poster son premier message, sur le sujet des Strangelets, ce 11/9 (à l'américaine) où ces particules étaient envisagées pouvoir produire une réaction incontrôlable.
Je lui ai souhaité la bienvenue le 17 novembre, lui faisant part du rôle essentiel de la lettre beth dans l'alphabet hébreu, laquelle écrite en une seule lettre B forme une quaternité jungienne avec les 3 lettres-mères AMS, mais peut aussi lorsque écrite en plénitude BYT, inverse atbash de SMA, former un Sceau de Salomon, modèle symbolique symétrique que Pauli jugeait préférable à la quaternité de Jung.
Je n'ai pas osé parler des numéros UM dans ce premier message.
Il y a eu en tout 157 messages sur le sujet Stangelets, répartis en 5 pages avec, comme pour chaque sujet de l'UM, 34 messages par page (sans rapport voulu avec la valeur U+M = 21+13). La 5e page s'ouvre sur le 137e message du sujet 137, une réponse de Beth à Remo, suivie d'un message de Rémi (moi) plus particulièrement destiné à Beth, où je développais l'importance pour moi de la Saint Théodore de son inscription, et des jeux de miroir évoqués dans un message précédent (son anniversaire le 1er octobre, 10/1), illustrés par cette fascinante photo.
Le message suivant était une réponse de Beth, immédiatement suivie d'un message d'Al Attanasio, silencieux depuis 3 ans. Celui-ci réagissait à mon message du 17 novembre, car c'était ce jour que l'expérience du CERN avait porté ses fruits, des particules d'antimatière donc, et Al trouvait significative ma référence ce jour à l'atbash, que je définissais comme un "antialphabet".
Ainsi se sont succédé trois messages de Rémi-Beth-Al, numéros 47-76-29 de l'UM, en ce 18/11 ou 11/18 à l'américaine. 11-18-29-47-76 font partie de la suite de Lucas, dont j'ai reparlée dans mon message suivant, mais Al ignorait mes précédentes supputations sur les membres 29-47.
J'ai vu d'autres échos, comme la naissance d'Al un 20 septembre (1951), et c'est un 20 septembre (2008) que je suis devenu le membre 47 de l'UM.
Son intervention était motivée par mon assimilation du prénom de Beth à la lettre beth, or son prénom Al, diminutif d'Alfred, évoque facilement la lettre alef, et donc l'alefbeth... Je rappelle que atbash signifie alef devient thaw, beth devient shin.
Je passe sur quelques autres coïncidences détaillées dans nos échanges pour insister sur ceci, abordé dans ce message : le forum indexe les messages d'un sujet à partir de 0, numéro du premier message démarrant un sujet, ainsi mon message du 18/11 était-il indexé 137. On peut le vérifier en entrant l'URL
http://unus-mundus.fr/viewtopic.php?t=1014&start=137
qui envoie au message 137 du topic 1014 (ou sujet 137 de Coniuctio), mon message suivi donc des messages 138 et 139 de Beth et Al.
Je ne pensais évidemment pas alors au premier volume triple de la collection Présence du futur, portant les numéros 137-138-139, et encore moins à la date 2113 présente dans L'orbite déchiquetée, comme dans Radix de AA Attanasio...
Le dernier message du sujet Strangelets a été posté le 21 janvier 2011 par le canadien Pascal, c'est le 21e message de cette 5e page incomplète du sujet, les autres pages comptant 34 messages. Je m'attache particulièrement au fait que Beth-76 soit apparue sur la 4e page (34 messages) et Al-29 réapparu après un long silence sur la 5e page (21 messages), et ces 55 messages peuvent être homologués aux 55 notes de la chanson de Sumner Kagan dans Radix :
J'ai souligné en rouge et bleu les phrases musicales de 13-8-13-8-13 notes, se prêtant à un découpage 34-21 (plus de détails ici, dans ce 14e message de la 5e page, qui correspondrait à la note ré achevant la 3e ligne, suivie d'un mi, et le message suivant était de Suzanne, remarquant que mon message était le 11111e du forum.
Selon cette correspondance, la trinité de messages de Rémi-Beth-Al correspondrait aux notes 36-37-38, soit la-si do peu après le début de la 3e ligne, A-B-C selon la notation anglaise.
Je remarque la signature 6/4 de la partition, qui peut faire écho aux deux modèles symboliques chers à Pauli et à Jung, le Sceau de Salomon et la Quaternité.
Le partage 8-13 associé à cette 5e page fait écho à une curiosité. Je n'avais pu lire Radix en 1983, et n'avais donc pas été tenté d'acheter d'autres Attanasio. Mais il s'est trouvé que la Série Noire a choisi d'éditer en 1999 son roman Silent, devenu Le biker de Troie, et que j'étais alors membre de l'association 813 qui, en collaboration avec différents éditeurs de grandes collections polar, offrait chaque année un livre à tous les membres : ce fut Attanasio qui fut choisi en 1999. L'un des 3 messages du peu loquace Al était le 8e des 8+13 de cette 5e page.
L'exemplaire qui m'a été offert portait le n° 272 :
Si la numérotation partait de 000, mon exemplaire serait donc le 273e (21x13); sinon je me console avec 272 produit des fibos 8 et 34 encadrant 13-21. Je remarque qu'après avoir été membre de 813 je suis devenu Un Membre UM (21-13).
Le sujet Strangelets s'achevait sur un message de Pascal, lequel créerait le 6/6/2011 le sujet Zerach, ce qui me stupéfia car j'étais alors préoccupé par ce nom peu courant. S'il est après coup difficile de déterminer quel était le rang de ce sujet dans Coniuctio, il est par contre immédiat qu'il s'agit du sujet 1113 sur l'ensemble du forum, un nombre qui peut évoquer la possibilité vue plus haut de passer de la Quaternité de Jung (1-1-1 + un 4e élément) au Sceau de Salomon de Pauli (le 4e élément est un 3, 1-1-1-3).
Pascal était parti de deux pages d'un livre où étaient évoqués Perets et Zerach, les pages 136 et 137. Je rappelle que le premier message de la 5e page du sujet Strangelets était indexé 136 mais qu'il s'agissait du 137e message... S'il était beaucoup question du Sceau de Salomon sur le sujet Zerach, j'y remarquais que 136+137 = 273, valeur de l'hébreu arba', "quatre" (et aussi 21x13).
Tout ce qui s'est passé sur ce sujet Zerach est important, et le dernier message de Pascal sur Strangelets mériterait des développements, mais je reviens à mon sujet de départ.
Ma première intervention sur Strangelets touchait à l'apparition dans la série Flashforward de la gématrie, chère à Pauli, de l'hébreu kabbalah, 137. J'y remarquais que le nom de son héros, Mark Benford, faisait probablement référence au roman de Gregory Benford, Un paysage du temps, dont le personnage principal est Gregory Markham, physicien spécialisé dans les tachyons qui tente en 1998 de prévenir le monde de 1963 d'une catastrophe écologique. Les tachyons joueraient aussi un rôle dans le flash de 137 secondes, où chacun s'est vu 206 jours plus tard.
Les éléments nouveaux sont que le héros de Pygmalion 2113 se nomme aussi Markham (John), et que Un paysage du temps est paru dans la même collection Présence du futur.
Depuis 1972 la collection ne publiait plus de volumes doubles ou triples, et le roman est paru en deux volumes, numéros 332 et 333. Je remarque 1998 = 6x333 en couverture du n° 333, et 1963 en couverture du n° 332, 50e anniversaire de la première de Pygmalion.
Dans Pygmalion 2113, d'Edmund Cooper, n° 32 de la collection, John Markham est souvent dit venir de 150 ans dans le passé (alors qu'il a été cryogénisé en 1967). 300 numéros plus tard, dans le n° 332, le professeur Bernstein et son élève Cooper (Albert) décodent en 1963 les messages envoyés par Markham en 1998. Il faut tout de même signaler que Markham et Cooper sont des noms très courants. Bernstein songe par ailleurs à l'énigme du dernier théorème de Fermat, noté 300 ans plus tôt sans aucune démonstration.
Attendu que sont parus précédemment 12 volumes doubles et 2 volumes triples dans la collection, les numéros 332-333 représentent en fait les volumes 316-317, ce qui fait pour moi écho au couple 136-137 rencontré à diverses reprises.
Avec notamment L'orbite déchiquetée, numéro 137(-138-139) de Présence du futur, et les deux romans exploitent un thème de SF qui est loin de leur être particulier, le retour dans le passé pour empêcher une catastrophe.
Le même thème a par exemple été illustré par le film L'armée des 12 singes (1995), où un homme de 2035 revient en 1995-96 pour empêcher un attentat viral. Je choisis cet exemple car une adaptation en série est en cours de diffusion, 12 Monkeys, et c'est en 2014-15 que James Cole revient pour essayer de sauver le monde (comme l'androïde Harry Madison dans L'orbite déchiquetée).
La collection Présence du futur s'est arrêtée en 2000 avec le numéro 666, Route 666 de Roger Zelazny, mais le numéro précédent était le numéro 632, correspondant au 616e volume réel, toujours à cause des volumes doubles et triples des débuts. Attendu qu'il existe un volume non numéroté, la collection compte en tout 618 volumes, ce qui est évocateur pour l'amateur de nombre d'or, souvent arrondi à 0,618 ou .618.
Ceci m'a fait regarder quels étaient les volumes 236 et 382, correspondant aux sections d'or de 618. Bingo pour le 236e, portant en fait le n° 252, Substance mort de Dick. C'est le premier roman où Dick évoque le nombre d'or, mais de façon oblique, avec le rêve de Tony Amsterdam d'un rectangle de forme agréable. Les romans suivants, et bien sûr les bios, permettent de comprendre que Dick relate un rêve personnel, et que ce rectangle était d'or.
Je ne sais si d'autres auteurs de Présence du futur ont cité le nombre d'or, mais doute qu'aucun autre écrivain de SF en ait été aussi personnellement concerné. Dans son roman suivant, le presque autobiographique Siva, n° 317 (!) de Présence du futur, Dick décrit des contactés qui utilisent pour signes de reconnaissance 1 et .618034, ou les nombres de Fibonacci.
Dans le message où Jan me révélait que le n° 29 de l'UM était l'auteur de SF Attanasio, il évoquait un livre de SF dont il ne se rappelait plus le titre, mais qui me semblait être Substance mort, ce dont je lui faisais part dans ma réponse, en signalant les points communs du rêve de Tony Amsterdam avec ma propre expérience.
Attanasio n'a pas été publié par Présence du futur, mais le 5 mai de sa course hawaïenne est présent dans un titre essentiel pour moi, Tout doit disparaître le 5 mai, de Pierre Véry, n° 48 qui est en fait le 47e (mon numéro UM) volume de la collection, car il était immédiatement précédé du premier volume double.
A ce livre est associée une formidable série de coïncidences autour de l'étoile de David (ou Sceau de Salomon), relatée ici.
Je me suis évidemment demandé quels étaient les volumes 29 et 76 correspondant à Al et Beth. Le 29e (et n° 29) est Croisière sans escale, de Brian Aldiss, un grand classique, et le 76e (mais n° 79) est un autre roman d'Edmund Cooper, au titre français me titillant, Pas de quatre. Et sa 4e de couverture donne 4 quatre :
Quatre hommes, quatre femmes. Quatre terriens contre quatre extra-terrestres.
En écrivant le précédent billet, je me suis avisé que le suivant, celui-ci, serait le 183e de Quaternité, et qu'il tomberait en mars, où je pourrais donc le publier le 18/3, date importante depuis le premier épisode de Touch, où ce jour noté 3/18 à l'américaine est associé au 1er nombre de la suite d'Amelia, 318.
Le 18/3 m'était déjà significatif pour ce fait, rappelé dans mon commentaire de Touch : c'est le 18/3/5 que j'ai appris que "l'angle d'or", l'angle dont le cosinus est .618, est 51.83°. En janvier dernier, la découverte que les valeurs des noms anglais des chiffres 1-3-5-8 totalisaient 181 me conduisit à la double relation unissant les 8 premiers termes de la suite de Fibonacci, avec 1-1-2-3-5-8 d'une part, et 13-21 de l'autre.
Je ne sais si j'ai lu Pygmalion 2113 dans mon adolescence, où j'ai dévoré toute la SF disponible dans les bibliothèques que je fréquentais, mais mon attention particulière pour ce titre remonte au 12 juillet 2009, où j'ai trouvé ce livre à la brocante annuelle de Mézel, dans son édition J'ai Lu de 1973 (n° 480). En examinant le volume, j'y découvre un numéro C.O.L. 31.1258, soit dans le désordre les Fibos 1-1-2-3-5-8
Je ne sais ce que représente ce C.O.L., mais une petite enquête montre que le même numéro apparaît pendant plus de 20 ans pour des livres de divers éditeurs, presque tous imprimés par "La Semeuse". Ce numéro 31.1258 pour Pygmalion 2113 est cependant remarquable, même en oubliant mon obsession fibonaccienne, car je rappelle que le roman original est paru en 58, et qu'il s'achève un 31/12 (2113).
Le précédent billet m'a fait évoquer la série Touch, et plus particulièrement son pilote, se passant le 18 mars, 3/18 à l'américaine. Dans le dernier épisode de la série apparaissait le nom du jeune prodige Bohm en hébreu, orthographié באהם alors que ce nom est normalement transcrit בוהם. Les lettres choisies ont en hébreu les rangs 2-1-5-13, se réarrangeant en 1-2-5-13, soit les termes de rang impair de la suite de Fibonacci (1-1-2-3-5-8-13...)
Une requête "twentyone thirteen" a fait apparaître un livre que je connaissais, The Jagged Orbit de John Brunner (1969), en français L'orbite déchiquetée, paru dans la collection Présence du Futur (1971).
J'avais bien aimé ce livre, que j'ai dû lire 2 ou 3 fois, mais ma dernière lecture date d'au moins 20 ans. J'ai du mal à y revenir aujourd'hui, et un survol un peu laborieux me rappelle que :
- l'action se passe en 2014;
- l'essentiel de l'intrigue tourne autour d'un mystérieux interné psychiatrique, Harry Madison;
- celui-ci se révèle un androïde venu de l'an 2113, pour empêcher la mise sur le marché en 2015 d'un nouvel armement qui causerait la quasi-extinction de la civilisation.
Bizarre que j'ai été conduit à ce roman qui anticipait de 45 ans notre temps. Je rappelle que mon premier billet de 2014 était essentiellement consacré à un roman de 1991 où il était envisagé une apocalypse en 2014.
Une autre curiosité est le saut dans le temps de 99 ans, alors que le roman 2113 vu plus haut entrecroisait deux récits à 101 ans d'écart.
C'est d'autant plus curieux qu'il existe un autre roman avec 2113 dans le titre, Pygmalion 2113 (du moins dans son édition française, car c'est ainsi qu'a été traduit en 1959 Deadly Image). Il est comme L'orbite déchiquetée paru dans la collection Présence du futur, et conte l'aventure de John Markham, congelé en 1967 où une bonne part de l'humanité a été anéantie dans une guerre nucléaire, et réanimé en 2113 dans un monde où les androïdes exercent toutes les tâches ingrates. John tente de faire de Marion-A, sa domestique, une créature à part entière, avec l'aide d'un certain professeur Hyggens...
Markham prend la tête d'un mouvement de rébellion contre le gouvernement de 2113, qu'il décide de "renverser" le dernier jour de l'année, le 31/12/2113 donc, date palindrome...
L'année 2113 a plus probablement été choisie d'après la première de Pygmalion, de GB Shaw, en 1913, soit 200 ans plus tôt. Il est tout à fait étonnant que ces 200 ans logiques représentent la somme des 99 et 101 ans bien moins immédiats des deux autres romans.
Il y a une curiosité avec la première anglaise de la comédie musicale tirée de Pygmalion, My Fair Lady, le 30 avril 1958, 32e anniversaire d'Edmund Cooper, lequel a difficilement pu s'en trouver inspiré car son roman est paru la même année (avant de devenir l'an suivant le n° 32 de la collection Présence du futur).
L'orbite déchiquetée compte 100 chapitres, et ce ne semble pas être par hasard. Je reviendrai prochainement sur cette construction en 100 chapitres, qui m'est fortement évocatrice. Pour l'heure je remarque que la période 2014-2113 couvre exactement 100 ans.
Le roman porte au dos le numéro 137, mais ceci ne signifie pas qu'il soit le 137e volume de la collection Présence du futur, car elle a compté à partir de 1961 des volumes doubles, 7 en tout avant L'orbite déchiquetée qui est donc le 130e volume réel (valeur de QUATERNITE), et ce titre a la particularité d'être le premier volume triple, correspondant aux numéros 137-138-139 (ce qui figurait d'ailleurs au dos de la 1e édition, le volume suivant porte le numéro 140).
Les numéros cachés me sont évocateurs. 139 n'est autre que la valeur de JOHN BRUNNER (47+92), et 138 est l'anagramme de la valeur de son titre :
L'ORBITE DECHIQUETEE = 12+69+102 = 183 (en 18 lettres et 3 mots)
Je suis particulièrement attentif aux permutations des chiffres 1-3-8 à cause des coïncidences sur 813, avec au départ la parution en 1910 du roman de Leblanc "813", où la résolution de ce nombre mystérieux ne fait intervenir que les 3 chiffres le composant, leur arrangement en 813 étant contingent, et du Liber 813 de l'ésotériste Crowley, où ce nombre est la valeur d'un acronyme hébreu ayant trait aux permutations.
137 m'est aussi évocateur, mais sans rapport immédiat avec le titre de John Brunner. Il me faut revenir à ce qui s'est passé en octobre-novembre 2010 sur le forum Unus Mundus, ce dont j'ai déjà parlé dans deux billets, pour deux coïncidences jusqu'ici plutôt distinctes, mais ce numéro 137 vient tisser un lien entre elles.
Lorsque je me suis inscrit sur le forum en septembre 2008, j'ai fait le tour de tous les sujets, m'attachant plus particulièrement aux coïncidences numériques. C'est ainsi que j'ai remarqué le sujet Pauli's 137 (fine structure constant / death) synchronicity, ouvert le 24 juin 2006 par le fondateur du forum, Remo Roth.
Cette constante de structure fine est très proche de l'inverse d'un entier (1/137), ce qui a conduit divers physiciens à des spéculations métaphysiques, notamment Pauli. Celui-ci a considéré comme significative la valeur 137 du mot kabbalah en hébreu. Et Pauli est mort dans la chambre 137 d'un hôpital de Genève.
Le post qui m'avait le plus frappé était celui d'un certain Al Attanasio relatant une coïncidence survenue alors qu'il était en train d'écrire une nouvelle sur cette constante de structure fine, intitulée Sex, Love and the Mighty Fine Structure Constant. Il participa le 5/5/2006 à une course de 5 km, et il lui fut attribué le dossard 137.
Le sujet The 11:11 phenomenon a également retenu mon attention lorsque j'ai découvert le forum. J'y suis intervenu en 2008, puis le 11/11 2009 un échange avec l'allemand Jan m'a appris que j'étais le 47e inscrit au forum, ce qui m'a fait me demander qui était le 29e, parce que le forum se désignait par les initiales UM, de rangs 21-13 m'évoquant mes Fibos fétiches, auxquels correspondent dans la suite de Lucas les termes 47-29.
Jan m'a indiqué que c'était Al Attanasio, précisant qu'il s'agissait d'un auteur de SF et donnant un lien. Jan ayant quitté le forum, ses messages ont été effacés, mais pas ma réponse à cette révélation. J'avais déjà lu les quelques messages de cet Attanasio, inscrit en 2007 sur le forum, dont celui sur le dossard 137, mais n'avais pas imaginé qu'il s'agissait de l'auteur que je connaissais sous le nom A.A. Attanasio.
J'avais acheté en 1983 son premier livre traduit en français, Radix, mais avais trouvé sa lecture plutôt rebutante. Le feuilletant à nouveau, j'y découvris qu'une date importante du récit est l'année 2113, et qu'une mélodie donnée in extenso présente des caractéristiques éminemment fibonacciennes.
Attanasio n'avait posté qu'une dizaine de messages en 2007, et ne semblait plus participer au forum.
Le 11 octobre, Remo Roth démarra un nouveau sujet dans la section Coniuctio, CERN strangelets could destroy us come 11/9?
Une nouvelle expérience allait bientôt se dérouler au CERN, visant à créer des particules d'antimatière, mais certains physiciens envisageaient que l'expérience provoque des réactions incontrôlables (s'il n'en a rien été, l'hypothèse a été soulevée sur l'UM que c'était grâce à nos échanges).
Le lendemain, une coïncidence sur le nombre 137 m'amena à vouloir en faire part sur un sujet récemment ouvert par Orslah, a Lady #137, dans cette même section Coniuctio. Je constatai alors que la section comptait alors 137 sujets, le 137e étant l'affaire du CERN, et je décidai de poster mon message sur ce sujet, d'autant qu'il s'agissait d'un saut dans le temps pendant 137 secondes, provoqué par un accélérateur de particules. 55 minutes plus tôt, Remo Roth avait posté la même remarque, alors que j'étais en train de composer mon message.
Rémi n'avait donc pas lu le message de Remo, et Remo n'avait pas lu non plus le message de Rémi lorsqu'il posta un autre message, une minute après le mien. Il y rappelait par un copier/coller de ses écrits l'importance de 137 pour Pauli, avec notamment la gématrie du mot kabbalah, et c'est précisément la présence de cette gématrie dans l'épisode 137 Sekunden de Flashforward qui m'avait conduit à poster mon message, avec cette capture d'écran.
Suite à la constatation que moi, membre 47 de l'UM connaissait déjà le membre 29, je me suis demandé qui allait être le numéro 76. C'est le 9 novembre que l'américaine Beth a choisi de s'inscrire, et de poster son premier message, sur le sujet des Strangelets, ce 11/9 (à l'américaine) où ces particules étaient envisagées pouvoir produire une réaction incontrôlable.
Je lui ai souhaité la bienvenue le 17 novembre, lui faisant part du rôle essentiel de la lettre beth dans l'alphabet hébreu, laquelle écrite en une seule lettre B forme une quaternité jungienne avec les 3 lettres-mères AMS, mais peut aussi lorsque écrite en plénitude BYT, inverse atbash de SMA, former un Sceau de Salomon, modèle symbolique symétrique que Pauli jugeait préférable à la quaternité de Jung.
Je n'ai pas osé parler des numéros UM dans ce premier message.
Il y a eu en tout 157 messages sur le sujet Stangelets, répartis en 5 pages avec, comme pour chaque sujet de l'UM, 34 messages par page (sans rapport voulu avec la valeur U+M = 21+13). La 5e page s'ouvre sur le 137e message du sujet 137, une réponse de Beth à Remo, suivie d'un message de Rémi (moi) plus particulièrement destiné à Beth, où je développais l'importance pour moi de la Saint Théodore de son inscription, et des jeux de miroir évoqués dans un message précédent (son anniversaire le 1er octobre, 10/1), illustrés par cette fascinante photo.
Le message suivant était une réponse de Beth, immédiatement suivie d'un message d'Al Attanasio, silencieux depuis 3 ans. Celui-ci réagissait à mon message du 17 novembre, car c'était ce jour que l'expérience du CERN avait porté ses fruits, des particules d'antimatière donc, et Al trouvait significative ma référence ce jour à l'atbash, que je définissais comme un "antialphabet".
Ainsi se sont succédé trois messages de Rémi-Beth-Al, numéros 47-76-29 de l'UM, en ce 18/11 ou 11/18 à l'américaine. 11-18-29-47-76 font partie de la suite de Lucas, dont j'ai reparlée dans mon message suivant, mais Al ignorait mes précédentes supputations sur les membres 29-47.
J'ai vu d'autres échos, comme la naissance d'Al un 20 septembre (1951), et c'est un 20 septembre (2008) que je suis devenu le membre 47 de l'UM.
Son intervention était motivée par mon assimilation du prénom de Beth à la lettre beth, or son prénom Al, diminutif d'Alfred, évoque facilement la lettre alef, et donc l'alefbeth... Je rappelle que atbash signifie alef devient thaw, beth devient shin.
Je passe sur quelques autres coïncidences détaillées dans nos échanges pour insister sur ceci, abordé dans ce message : le forum indexe les messages d'un sujet à partir de 0, numéro du premier message démarrant un sujet, ainsi mon message du 18/11 était-il indexé 137. On peut le vérifier en entrant l'URL
http://unus-mundus.fr/viewtopic.php?t=1014&start=137
qui envoie au message 137 du topic 1014 (ou sujet 137 de Coniuctio), mon message suivi donc des messages 138 et 139 de Beth et Al.
Je ne pensais évidemment pas alors au premier volume triple de la collection Présence du futur, portant les numéros 137-138-139, et encore moins à la date 2113 présente dans L'orbite déchiquetée, comme dans Radix de AA Attanasio...
Le dernier message du sujet Strangelets a été posté le 21 janvier 2011 par le canadien Pascal, c'est le 21e message de cette 5e page incomplète du sujet, les autres pages comptant 34 messages. Je m'attache particulièrement au fait que Beth-76 soit apparue sur la 4e page (34 messages) et Al-29 réapparu après un long silence sur la 5e page (21 messages), et ces 55 messages peuvent être homologués aux 55 notes de la chanson de Sumner Kagan dans Radix :
J'ai souligné en rouge et bleu les phrases musicales de 13-8-13-8-13 notes, se prêtant à un découpage 34-21 (plus de détails ici, dans ce 14e message de la 5e page, qui correspondrait à la note ré achevant la 3e ligne, suivie d'un mi, et le message suivant était de Suzanne, remarquant que mon message était le 11111e du forum.
Selon cette correspondance, la trinité de messages de Rémi-Beth-Al correspondrait aux notes 36-37-38, soit la-si do peu après le début de la 3e ligne, A-B-C selon la notation anglaise.
Je remarque la signature 6/4 de la partition, qui peut faire écho aux deux modèles symboliques chers à Pauli et à Jung, le Sceau de Salomon et la Quaternité.
Le partage 8-13 associé à cette 5e page fait écho à une curiosité. Je n'avais pu lire Radix en 1983, et n'avais donc pas été tenté d'acheter d'autres Attanasio. Mais il s'est trouvé que la Série Noire a choisi d'éditer en 1999 son roman Silent, devenu Le biker de Troie, et que j'étais alors membre de l'association 813 qui, en collaboration avec différents éditeurs de grandes collections polar, offrait chaque année un livre à tous les membres : ce fut Attanasio qui fut choisi en 1999. L'un des 3 messages du peu loquace Al était le 8e des 8+13 de cette 5e page.
L'exemplaire qui m'a été offert portait le n° 272 :
Si la numérotation partait de 000, mon exemplaire serait donc le 273e (21x13); sinon je me console avec 272 produit des fibos 8 et 34 encadrant 13-21. Je remarque qu'après avoir été membre de 813 je suis devenu Un Membre UM (21-13).
Le sujet Strangelets s'achevait sur un message de Pascal, lequel créerait le 6/6/2011 le sujet Zerach, ce qui me stupéfia car j'étais alors préoccupé par ce nom peu courant. S'il est après coup difficile de déterminer quel était le rang de ce sujet dans Coniuctio, il est par contre immédiat qu'il s'agit du sujet 1113 sur l'ensemble du forum, un nombre qui peut évoquer la possibilité vue plus haut de passer de la Quaternité de Jung (1-1-1 + un 4e élément) au Sceau de Salomon de Pauli (le 4e élément est un 3, 1-1-1-3).
Pascal était parti de deux pages d'un livre où étaient évoqués Perets et Zerach, les pages 136 et 137. Je rappelle que le premier message de la 5e page du sujet Strangelets était indexé 136 mais qu'il s'agissait du 137e message... S'il était beaucoup question du Sceau de Salomon sur le sujet Zerach, j'y remarquais que 136+137 = 273, valeur de l'hébreu arba', "quatre" (et aussi 21x13).
Tout ce qui s'est passé sur ce sujet Zerach est important, et le dernier message de Pascal sur Strangelets mériterait des développements, mais je reviens à mon sujet de départ.
Ma première intervention sur Strangelets touchait à l'apparition dans la série Flashforward de la gématrie, chère à Pauli, de l'hébreu kabbalah, 137. J'y remarquais que le nom de son héros, Mark Benford, faisait probablement référence au roman de Gregory Benford, Un paysage du temps, dont le personnage principal est Gregory Markham, physicien spécialisé dans les tachyons qui tente en 1998 de prévenir le monde de 1963 d'une catastrophe écologique. Les tachyons joueraient aussi un rôle dans le flash de 137 secondes, où chacun s'est vu 206 jours plus tard.
Les éléments nouveaux sont que le héros de Pygmalion 2113 se nomme aussi Markham (John), et que Un paysage du temps est paru dans la même collection Présence du futur.
Depuis 1972 la collection ne publiait plus de volumes doubles ou triples, et le roman est paru en deux volumes, numéros 332 et 333. Je remarque 1998 = 6x333 en couverture du n° 333, et 1963 en couverture du n° 332, 50e anniversaire de la première de Pygmalion.
Dans Pygmalion 2113, d'Edmund Cooper, n° 32 de la collection, John Markham est souvent dit venir de 150 ans dans le passé (alors qu'il a été cryogénisé en 1967). 300 numéros plus tard, dans le n° 332, le professeur Bernstein et son élève Cooper (Albert) décodent en 1963 les messages envoyés par Markham en 1998. Il faut tout de même signaler que Markham et Cooper sont des noms très courants. Bernstein songe par ailleurs à l'énigme du dernier théorème de Fermat, noté 300 ans plus tôt sans aucune démonstration.
Attendu que sont parus précédemment 12 volumes doubles et 2 volumes triples dans la collection, les numéros 332-333 représentent en fait les volumes 316-317, ce qui fait pour moi écho au couple 136-137 rencontré à diverses reprises.
Avec notamment L'orbite déchiquetée, numéro 137(-138-139) de Présence du futur, et les deux romans exploitent un thème de SF qui est loin de leur être particulier, le retour dans le passé pour empêcher une catastrophe.
Le même thème a par exemple été illustré par le film L'armée des 12 singes (1995), où un homme de 2035 revient en 1995-96 pour empêcher un attentat viral. Je choisis cet exemple car une adaptation en série est en cours de diffusion, 12 Monkeys, et c'est en 2014-15 que James Cole revient pour essayer de sauver le monde (comme l'androïde Harry Madison dans L'orbite déchiquetée).
La collection Présence du futur s'est arrêtée en 2000 avec le numéro 666, Route 666 de Roger Zelazny, mais le numéro précédent était le numéro 632, correspondant au 616e volume réel, toujours à cause des volumes doubles et triples des débuts. Attendu qu'il existe un volume non numéroté, la collection compte en tout 618 volumes, ce qui est évocateur pour l'amateur de nombre d'or, souvent arrondi à 0,618 ou .618.
Ceci m'a fait regarder quels étaient les volumes 236 et 382, correspondant aux sections d'or de 618. Bingo pour le 236e, portant en fait le n° 252, Substance mort de Dick. C'est le premier roman où Dick évoque le nombre d'or, mais de façon oblique, avec le rêve de Tony Amsterdam d'un rectangle de forme agréable. Les romans suivants, et bien sûr les bios, permettent de comprendre que Dick relate un rêve personnel, et que ce rectangle était d'or.
Je ne sais si d'autres auteurs de Présence du futur ont cité le nombre d'or, mais doute qu'aucun autre écrivain de SF en ait été aussi personnellement concerné. Dans son roman suivant, le presque autobiographique Siva, n° 317 (!) de Présence du futur, Dick décrit des contactés qui utilisent pour signes de reconnaissance 1 et .618034, ou les nombres de Fibonacci.
Dans le message où Jan me révélait que le n° 29 de l'UM était l'auteur de SF Attanasio, il évoquait un livre de SF dont il ne se rappelait plus le titre, mais qui me semblait être Substance mort, ce dont je lui faisais part dans ma réponse, en signalant les points communs du rêve de Tony Amsterdam avec ma propre expérience.
Attanasio n'a pas été publié par Présence du futur, mais le 5 mai de sa course hawaïenne est présent dans un titre essentiel pour moi, Tout doit disparaître le 5 mai, de Pierre Véry, n° 48 qui est en fait le 47e (mon numéro UM) volume de la collection, car il était immédiatement précédé du premier volume double.
A ce livre est associée une formidable série de coïncidences autour de l'étoile de David (ou Sceau de Salomon), relatée ici.
Je me suis évidemment demandé quels étaient les volumes 29 et 76 correspondant à Al et Beth. Le 29e (et n° 29) est Croisière sans escale, de Brian Aldiss, un grand classique, et le 76e (mais n° 79) est un autre roman d'Edmund Cooper, au titre français me titillant, Pas de quatre. Et sa 4e de couverture donne 4 quatre :
Quatre hommes, quatre femmes. Quatre terriens contre quatre extra-terrestres.
En écrivant le précédent billet, je me suis avisé que le suivant, celui-ci, serait le 183e de Quaternité, et qu'il tomberait en mars, où je pourrais donc le publier le 18/3, date importante depuis le premier épisode de Touch, où ce jour noté 3/18 à l'américaine est associé au 1er nombre de la suite d'Amelia, 318.
Le 18/3 m'était déjà significatif pour ce fait, rappelé dans mon commentaire de Touch : c'est le 18/3/5 que j'ai appris que "l'angle d'or", l'angle dont le cosinus est .618, est 51.83°. En janvier dernier, la découverte que les valeurs des noms anglais des chiffres 1-3-5-8 totalisaient 181 me conduisit à la double relation unissant les 8 premiers termes de la suite de Fibonacci, avec 1-1-2-3-5-8 d'une part, et 13-21 de l'autre.
Je ne sais si j'ai lu Pygmalion 2113 dans mon adolescence, où j'ai dévoré toute la SF disponible dans les bibliothèques que je fréquentais, mais mon attention particulière pour ce titre remonte au 12 juillet 2009, où j'ai trouvé ce livre à la brocante annuelle de Mézel, dans son édition J'ai Lu de 1973 (n° 480). En examinant le volume, j'y découvre un numéro C.O.L. 31.1258, soit dans le désordre les Fibos 1-1-2-3-5-8
Je ne sais ce que représente ce C.O.L., mais une petite enquête montre que le même numéro apparaît pendant plus de 20 ans pour des livres de divers éditeurs, presque tous imprimés par "La Semeuse". Ce numéro 31.1258 pour Pygmalion 2113 est cependant remarquable, même en oubliant mon obsession fibonaccienne, car je rappelle que le roman original est paru en 58, et qu'il s'achève un 31/12 (2113).
Le précédent billet m'a fait évoquer la série Touch, et plus particulièrement son pilote, se passant le 18 mars, 3/18 à l'américaine. Dans le dernier épisode de la série apparaissait le nom du jeune prodige Bohm en hébreu, orthographié באהם alors que ce nom est normalement transcrit בוהם. Les lettres choisies ont en hébreu les rangs 2-1-5-13, se réarrangeant en 1-2-5-13, soit les termes de rang impair de la suite de Fibonacci (1-1-2-3-5-8-13...)
Mes récentes recherches m'ont fait calculer la somme
ONE TWO FIVE THIRTEEN = 233
soit le 13e Fibo, alors que
1+2+5+13 = 21, 8e Fibo.
Les Fibos intermédiaires de rang pair sont
1+3+8 = 12, et le calcul sur les noms donne
ONE THREE EIGHT = 139
ou 1 3 8 = 139, qui peut faire écho au Présence du futur n° 137 cachant les numéros 138-139. Mes recherches avaient aussi porté sur les noms allemands des nombres, et fait découvrir un seul invariant (zéro étant exclu) :
EINS DREI SIEBEN = 47+36+54 = 137
J'avais encore défini les "amis schulziens", ou couples de nombres se transformant l'un en l'autre. Un seul cas en français :
UN UN TROIS = 35+35+81 = 151
UN CINQ UN = 35+43+35 = 113
UN CINQ UN = 35+43+35 = 113
Ceci m'avait fait penser à La REVOLUTION (=151) des fourmis, de Bernard Werber, qui porte en exergue "1+1 = 3". Les deux premiers chapitres de L'orbite déchiquetée se limitent à "1+1" et "= 1", tandis que les deux derniers chapitres en sont "1+1" et "= 2".
Le second épisode de Touch avait également pour titre 1+1 = 3, et phrère Laurent avait vu que les deux plus importants personnages de la série, après Jake, étaient son père
MARTIN BOHM = 75+38 = 113,
et la mignonne responsable de Jake
CLEA HOPKINS = 21+92 = 113.
La même mystérieuse équation apparaît pour le nom sous lequel est inscrit le 29e membre de l'UM,
AL ATTANASIO = 13+100 = 113.
113 et 183 sont des nombres de la Série Rouge du Modulor, définis comme les hauteurs idéales de l'homme et de son nombril... Au moins une nouvelle "raison" de publier ce billet le 18/3, mais ce 18/3/2015 a une particularité qui n'est partagée que par deux autres jours de l'année en cours, le 13/8 et le 31/8 : la date contient les 6 termes d'un seul chiffre de la suite de Fibonacci, les 7 si on la débute par 0 : 0-1-1-2-3-5-8.
Hier j'ai procédé au changement de carte grise de notre 206 dont j'avais donné l'immatriculation dans mon précédent billet : 4051 MR 04. 4051 m'évoquait le film Fahrenheit 451 de Truffaut, et la fabuleuse coïncidence relatée ici :
Pour acquérir les droits exorbitants de Une belle fille comme moi, Truffaut a joué pour la seule fois de sa vie au tiercé en 1971, risquant 50 000 F sur la combinaison 8-1-3. Léon Zitrone lui apprit qu'il eût fallu jouer 4-5-1, alors qu'il avait fait dire 5 ans plus tôt à Julie Christie dans Fahrenheit 451 "Why 4-5-1 rather than 8-1-3 ?"
La nouvelle immatriculation est DP-831-WP, ce qui m'a aussitôt évoqué ce cas 451-813, ainsi que çoeur dp, essentielle partenaire (MR m'évoquait une autre amie). 8/31 est encore le 31 août à l'américaine, ou 21/13 du calendrier pataphysique.
Hier soir nous avons regardé Le Mystère du Triangle des Bermudes, film de 1978 romançant quelques éléments recensés par le livre de Charles Berlitz. On y voit notamment le vol 19 disparu en 1945 dans le triangle maudit :
Dans cette reconstitution (mais le vrai vol comptait 5 appareils), le numéro le plus immédiatement déchiffrable est 451 (ou 45I). Dans Rencontres du troisième type (1977), Truffaut incarne le professeur Lacombe (Jacques Vallée), lequel retrouve les avions du vol 19 (et plus tard leurs pilotes).
113 et 183 sont des nombres de la Série Rouge du Modulor, définis comme les hauteurs idéales de l'homme et de son nombril... Au moins une nouvelle "raison" de publier ce billet le 18/3, mais ce 18/3/2015 a une particularité qui n'est partagée que par deux autres jours de l'année en cours, le 13/8 et le 31/8 : la date contient les 6 termes d'un seul chiffre de la suite de Fibonacci, les 7 si on la débute par 0 : 0-1-1-2-3-5-8.
Hier j'ai procédé au changement de carte grise de notre 206 dont j'avais donné l'immatriculation dans mon précédent billet : 4051 MR 04. 4051 m'évoquait le film Fahrenheit 451 de Truffaut, et la fabuleuse coïncidence relatée ici :
Pour acquérir les droits exorbitants de Une belle fille comme moi, Truffaut a joué pour la seule fois de sa vie au tiercé en 1971, risquant 50 000 F sur la combinaison 8-1-3. Léon Zitrone lui apprit qu'il eût fallu jouer 4-5-1, alors qu'il avait fait dire 5 ans plus tôt à Julie Christie dans Fahrenheit 451 "Why 4-5-1 rather than 8-1-3 ?"
La nouvelle immatriculation est DP-831-WP, ce qui m'a aussitôt évoqué ce cas 451-813, ainsi que çoeur dp, essentielle partenaire (MR m'évoquait une autre amie). 8/31 est encore le 31 août à l'américaine, ou 21/13 du calendrier pataphysique.
Hier soir nous avons regardé Le Mystère du Triangle des Bermudes, film de 1978 romançant quelques éléments recensés par le livre de Charles Berlitz. On y voit notamment le vol 19 disparu en 1945 dans le triangle maudit :
Dans cette reconstitution (mais le vrai vol comptait 5 appareils), le numéro le plus immédiatement déchiffrable est 451 (ou 45I). Dans Rencontres du troisième type (1977), Truffaut incarne le professeur Lacombe (Jacques Vallée), lequel retrouve les avions du vol 19 (et plus tard leurs pilotes).