J'ai débuté le précédent billet par cette figuration de personnages du norvégien Ibsen, déjà utilisée dans le billet Norwegian Gud parce qu'elle illustre bien mieux qu'une rubrique de dictionnaire que brand signifie "feu" dans les langues scandinaves, soulignant que dans le roman Rouge-gorge du norvégien Jo Nesbø l'identification de Gudbrand à Urias est aussi linguistique, les deux noms signifiant "feu de Dieu".
Plutôt que redonner une couverture de Rouge-gorge, j'avais repris cette image car je suis séduit par le presque palindrome IBSEN-NESBØ. Les mots diffèrent par I et Ø (O barré), rappelant les 1 et 0 des premiers affichages numériques.
L'indispendable dp a été l'une des premières à lire ce billet publié dimanche matin à 8:13, et elle m'a écrit à 10:57 qu'elle et son mari Jacques avaient été la veille 30 novembre (St-André, apôtre) assister à la pièce d'Ibsen La dame de la mer. Ils vont très rarement au théâtre, et c'était la première fois qu'ils voyaient une pièce d'Ibsen.
Elle me parlait également du conte d'Andersen Ib et Christine, qu'elle ne connaît que par les illustrations d'une connaissance à elle.
J'ai apprécié la coïncidence, sans songer à approfondir car je n'envisage guère l'exégèse d'Ibsen, que je n'ai pas lu depuis mon adolescence.
Et j'ai repris le livre en cours, un autre polar norvégien qui était à l'honneur sur un présentoir de la médiathèque le vendredi précédent, Tiré au sort de Morten Harry Olsen, dont j'ignorais tout, et dont le nom m'a aussitôt évoqué le héros Harry Hole de Nesbø.
Olsen et Nesbø sont tous deux nés en 60. Si Olsen a publié bien avant Nesbø, je n'ai vu ni Morten mentionné comme mentor, ni Harry Olsen avoir inspiré Harry Hole.
Si cette histoire de tueur en série à Oslo a pu séduire le public norvégien en 1996, elle est un peu pesante pour un lecteur blasé. Au plus bref, Kathrine est assassinée le 14 juillet 1995, puis Mona le 14 août, puis Ellen le 28 août, toutes tuées de 14 coups de couteau. Le tueur a prélevé le coeur de Mona et le foie d'Ellen.
L'ex-flic Tom Sundbye devenu écrivain de polars est employé comme profiler. Quelques indices l'amènent à consulter un égyptologue qui lui indique que diverses caractéristiques des crimes pointent vers le dieu Seth, dont le culte a été instauré par le Pharaon Per Ib Sen vers 2890 avant notre ère.
Heureusement que je ne me suis pas lassé avant d'arriver à cette page 111 où apparaît ce nom Per Ib Sen que je n'aurais peut-être pas remarqué sous sa forme plus courante Peribsen ou Seth-Peribsen. La forme dissociée m'a fait aussitôt soupçonner que ib avait une signification, et c'est l'hiéroglyphe jb signifiant "coeur".
De même le titre du conte d'Andersen (fils d'André) suggère que Ib est un nom scandinave, ce qu'Ibsen indiquait éventuellement, et j'apprends ici que c'est une forme médiévale de Jacob, Jacques.
Pour donner une idée du timing de la coïncidence, c'est à 12:51, moins de deux heures après le mèl de dp me parlant de Ibsen et Ib, que je lui ai signalé qu'elle et l'élu de son coeur (ib) Jacques (Ib en vieux norvégien) avaient été voir la veille la pièce d'Ibsen.
Elle m'a répondu que la raison essentielle qui les avait conduits à ce spectacle était la présence à l'affiche de Jacques Weber.
La coïncidence s'amplifie du fait que Per (ou Peer) est un prénom scandinave courant (correspondant à Pierre), et qu'une recherche livre aussitôt divers Per Ibsen.
Une pièce bien connue d'Ibsen est Peer Gynt (1867), inspirée de la légende de Per Gynt, jeune homme exubérant qui représentait pour Ibsen l'antithèse de Brand, vieillard austère héros de sa pièce précédente (1866). Note de décembre 2016 : une définition du mots croisés 42 du recueil 2 de Perec est "Fils d'Ibsen", la solution étant PEER.
Cette recherche livre un autre Per Ibsen, personnage d'une romance située dans l'Egypte de Hatchepsout, Kingdom of the Sun de Irene Roberts, traduite chez Harlequin (Un conte d'Egypte). J'ai survolé le texte en ligne qui semble évoluer vers une idylle entre Per Ibsen et la princesse Zarah, ce qui me rappelle la princesse Sarah (en hébreu "princesse"), ancêtre de la famille Licht dans Mon coeur mis à nu.
J'ai remarqué par ailleurs un marchand d'esclave nommé Judas, nom improbable 1500 ans avant notre ère car il s'agit d'une hellénisation de l'hébreu Iehouda, et je songe à l'importance de Judas dans mon précédent billet, s'inscrivant comme Mon coeur mis à nu dans la suite des développements du personnage Urias, autre forme hellénisée d'un nom hébreu.
Les égyptologues semblent divisés sur Peribsen, qui pourrait être la titulature Seth du pharaon Sekhemib ("coeur puissant") selon la titulature Horus, ou Sekhemib Perenmaat, un indice étant la présence dans les deux noms des hiéroglyphes jb et , "maison" dans son sens premier.
Voici une tentative de restitution en couleurs des cartouches des deux noms, Sekhemib sous le faucon tutélaire de Horus, Peribsen sous l'animal genre chacal tutélaire de Seth.
Les interprétations du nom Peribsen sont diverses, signifiant quelque chose comme "je place mon coeur en eux", l'élément important étant ce pluriel indiquant que Peribsen vénérait à la fois Horus et Seth.
Je laisse ces questions aux spécialistes, me bornant aux multiples répercussions de IB = coeur = Jacob.
Le coeur a joué un grand rôle dès le début de ce blog, avec l'infarctus de Jung soigné par Haemmerli, et ce qui s'en est suivi. L'île ronde de Théra, anagramme de heart, a été un déclic essentiel de l'intuition qui m'a fait découvrir l'harmonie de la vie de Jung autour du 4/4/44, jour de l'échange Jung-Haemmerli.
Le nom de Haemmerli m'a ensuite conduit au jeu atbash YWH-MPÇ, le marteau de YHWH dans l'oracle contre Babel du livre de Jérémie où a été identifié le codage BBL-SSK, Babel codé en Sesak.
BBL est en hébreu le renversement du "coeur", LBB, dont le codage atbash livre KSS, "comme six", et les noms du "lion" en polonais et tokharien m'ont mené aux châteaux triangulaires de Wewel et Sisak, coeurs respectifs du futur Reich selon Himmler et de la résistance yougoslave.
Les lions sont en vieux français des léons, anagramme de Olsen. J'ai intitulé Les numineux léons une étude publiée en 2003 où je parlais de Mon coeur mis à nu.
J'ai associé à l'étoile formée par les deux châteaux triangulaires un autre Sceau de Salomon atbash, KSP-HWL, ou "argent-sable", les couleurs héraldiques blanc-noir.
En novembre une visite du forum Unus Mundus m'a fait (re)découvrir dans un message du 11/11 cette figure, en noir et blanc mais j'en ai ensuite trouvé une version en couleurs. Le thème du message est heart fusion, la fusion des coeurs, représentée par l'union de deux triangles symétriques.
Il s'agit d'une illustration tirée du Dogme et rituel de la Haute Magie, d'Eliphas Lévi qui semble l'avoir emprunté à une source antérieure.
L'illustration fait référence au macroprosopus, ou "grand visage", correspondant aux 3 sefirot supérieures de l'arbre séfirotique, formant un triangle pointe en haut, dit "monde de l'émanation", et au microprosopus, ou "petit visage", correspondant aux 6 sefirot suivantes, formant deux triangles pointe en bas, dits "mondes de la création et de la formation".
Je suppose que ces deux derniers triangles sont confondus dans la précédente image, où la partie non symétrique inférieure doit correspondre à la dernière sefira, Malkhout, "monde de l'action".
Il est hors de question de pénétrer plus avant ces arcanes ésotériques qui ont alimenté une abondante littérature, voir par exemple ici ces quatre mondes, et ce qui m'a retenu pour cette évocation est les correspondances envisagées pour le second triangle, où les sefirot 4-5-6 sont homologuées d'une part aux bras et au coeur, d'autre part aux 3 patriarches, Abraham, Isaac et Jacob. Ainsi la sefira occupant la position centrale de l'arbre classique, Tiferet, est d'une part le coeur (ib égyptien) d'autre part Jacob (Ib norvégien); j'ai trouvé sur cette page une description concise :
Tiferet is the heart, whose central position in the torso mediates between right and left and creates harmony. In the Patriarchs, Tiferet is seen in Jacob, the son of Isaac and the grandson of Abraham.J'ai été frappé par la représentation des grand et petit visages sous forme de triangles symétriques jaune et bleu composant un Sceau de Salomon car, du temps où je prenais "au sérieux" ces concepts, j'avais imaginé une structure tridimensionnelle pour l'arbre des sefirot, dont une projection plane aurait été un Sceau de Salomon (je place "sérieux" entre guillemets car on ne peut évacuer aisément des concepts qui ont été partagés par de nombreuses personnes, quelle que soit leur validité objective).
Selon une projection plus proche de l'arbre classique, et selon une correspondance arithmétique simple, le quadrilatère supérieur se trouvait correspondre exactement à l'inverse atbash du quadrilatère inférieur, et j'avais utilisé pour le représenter les couleurs jaune-bleu voisines de celles du Sceau de Salomon d'Eliphas Levi.
Je mettais à part dans ces quadrilatères les lettres centrales LK, correspondant au centre de l'alphabet hébreu, et remarquais que le triangle supérieur YWH, les lettres du Tétragramme, se reflétait en MPÇ, le marteau de YHWH dans l'oracle de Jérémie, marteau qui est encore BBL-SSK que j'ai aussi représenté en Sceau de Salomon. La compatibilité séfirotique avec le schéma d'Eliphas Lévi n'est absolument exacte que pour le triangle supérieur.
Je vois un écho atbash direct à ib, qui en hébreu s'écrirait בי, YB, 10e et 2e lettres de l'alphabet, dont les correspondances atbash sont שמ, MS, 13e et 21e lettres :
Je retrouve les nombres 13-21 que j'associe à l'échange Jung/Haemmerli (= 52/84 = 13/21) et qui interviennent si abondamment dans ma recherche que j'en ai répertorié ici une centaine d'occurrences. Je rappelle que Jung, fils d'un pasteur qui connaissait l'hébreu, avait quelques connaissances kabbalistiques et qu'il associait ses visions de 44 à l'union de Tiferet et Malkhout.
YB n'a pas de sens direct en hébreu, mais son renversement BY, bi, signifie "par moi", "en moi", et peut faire pendant au BK, bekha, "par toi" ("toi" qui est Babel, BBL), qui rythme par 10 fois l'oracle de Jérémie contre Babel, mot guttural évoquant la frappe du marteau sur l'enclume. J'observais que ce mot BK, d'atbash SL, fait chiasme avec BBL-SSK
YHWH emploie lui-même ce mot bi, objet de commentaires divers, notamment sur sa forme atbash SM, shem, "nom", désignation du Tétragramme imprononçable. Ainsi tout Juif doit dire ha-shem, "le Nom", chaque fois qu'un texte énonce YHWH, souvent remplacé à l'écrit par l'initiale H' (pour HSM).
C'est aussi le "nom" du patriarche Sem, ou plutôt Shem, et en cherchant en ligne les jeux atbash avec shem je suis d'abord tombé sur ceci :
Je mettais à part dans ces quadrilatères les lettres centrales LK, correspondant au centre de l'alphabet hébreu, et remarquais que le triangle supérieur YWH, les lettres du Tétragramme, se reflétait en MPÇ, le marteau de YHWH dans l'oracle de Jérémie, marteau qui est encore BBL-SSK que j'ai aussi représenté en Sceau de Salomon. La compatibilité séfirotique avec le schéma d'Eliphas Lévi n'est absolument exacte que pour le triangle supérieur.
Je vois un écho atbash direct à ib, qui en hébreu s'écrirait בי, YB, 10e et 2e lettres de l'alphabet, dont les correspondances atbash sont שמ, MS, 13e et 21e lettres :
Je retrouve les nombres 13-21 que j'associe à l'échange Jung/Haemmerli (= 52/84 = 13/21) et qui interviennent si abondamment dans ma recherche que j'en ai répertorié ici une centaine d'occurrences. Je rappelle que Jung, fils d'un pasteur qui connaissait l'hébreu, avait quelques connaissances kabbalistiques et qu'il associait ses visions de 44 à l'union de Tiferet et Malkhout.
YB n'a pas de sens direct en hébreu, mais son renversement BY, bi, signifie "par moi", "en moi", et peut faire pendant au BK, bekha, "par toi" ("toi" qui est Babel, BBL), qui rythme par 10 fois l'oracle de Jérémie contre Babel, mot guttural évoquant la frappe du marteau sur l'enclume. J'observais que ce mot BK, d'atbash SL, fait chiasme avec BBL-SSK
YHWH emploie lui-même ce mot bi, objet de commentaires divers, notamment sur sa forme atbash SM, shem, "nom", désignation du Tétragramme imprononçable. Ainsi tout Juif doit dire ha-shem, "le Nom", chaque fois qu'un texte énonce YHWH, souvent remplacé à l'écrit par l'initiale H' (pour HSM).
C'est aussi le "nom" du patriarche Sem, ou plutôt Shem, et en cherchant en ligne les jeux atbash avec shem je suis d'abord tombé sur ceci :
בית שם = (Atbash) = שם יבא - Shem will come...
Shem = Malki Tzedek
Soit bet Shem, "la maison de Shem" devenant Shem ibo, "Shem viendra", qui me fait penser au latin ibo, "j'irai", et ceci est suivi de l'identité entre Sem et Melchizedeq abordée dans L'espace, le temps & Melchizedeq, où je faisais écho à la tradition selon laquelle Sem avait été l'instructeur de Jacob, ce qui m'avait amené à écrire :
J'avais souligné la ressemblance de cette erreur leoh avec le lion leo, et je remarque maintenant l'anagramme hole, "trou" dans la cour du Louvre, ou nom du flic Harry Hole peut-êtree inspiré par Harry Olsen.
Le Sceau de Salomon d'Eliphas Lévi est entouré par un serpent ourobore, ce qui m'a aussitôt évoqué les deux triangles inversés également entourés par des serpents ourobores sur la couverture de l'édition Néo de Cette hideuse puissance. Je rappelle qu'une autre formidable coïncidence en temps réel est venue souligner ces ourobores. Ce qui n’est pas vérifié par le hasard n’a aucune validité. (Hans Bellmer)
En cherchant Peribsen sur GoogleImages, je suis tombé sur cette gidouille, qui aurait été trouvée dans le tombeau de Peribsen.
Il s'agit du plateau d'un mehen (ou « jeu du serpent »), sorte de jeu de l'oie pratiqué dans l'ancienne Egypte. Le serpent apparaissait enroulé sur le plateau du jeu, réparti en cases sur lesquelles on faisait progresser des pions représentant des lions et lionnes...
BY, "par moi", et BK, "par toi", me rappelle les mots ana-ata, "moi" et "toi" en araméen et hébreu, que j'ai rapproché de Anahata, le chakra du coeur, central parmi les 7 chakras, seul associé à un Sceau de Salomon.
Dans Le grand Jeu Hanalogue où je proposais ceci, une recherche fourmi "ana" m'avait conduit à la nouvelle de Yolande Villemaire Dana Khan (1983), alors 10e résultat, aujourd'hui premier. Yolande y attribue à son héroïne Dana, à l'hôtel Hilton du Caire, un rêve fait par elle-même où elle a vu des hommes volants dans le ciel de New York, avec en fond le mot ATTA, or 20 ans plus tard des hommes seraient contraints de se jeter du haut des Twin Towers, frappées par Mohammed Atta, natif du Caire.
Ceci me permet de revenir à Tiré au sort, où l'enquête révèle que trois ans avant les meurtres de Norvège, débutés le 14 juillet 1995, un tueur a frappé au Caire, tous les 7 jours à partir du 14 juillet. Tom Sundbye pense que "Seth" pourrait en être responsable, et passe deux jours au Caire, où il réside en ce même hôtel Marriott Hilton. Lorsque "Seth" sera démasqué, il affirmera ne s'être jamais rendu en Egypte...
ATTA me rappelle le roman de Tobie Nathan Serial eater (2004), où un tueur débute une série de crimes le 11 septembre 2001. Il découpe des morceaux de ses victimes pour écrire une formule en hébreu tirée du premier verset de la parasha Bo, mais je crois avoir montré que Nathan avait d'abord joué avec ATTA, le terroriste, et le mot égyptien attal, "assassin".
Sur cette autre page je remarquais que les seules lettres réellement sanctifiées par le tueur formaient un parfait équilibre atbash ATTA <> TAAT, mais je n'avais aucune raison d'indiquer la forme atbash du nom de la parasha, BA <> ST, qui est notamment le nom du patriarche Seth, fils d'Adam, exact homonyme du dieu égyptien. "Seth" chez Olsen prélève les viscères de ses victimes pour les manger, tandis que le serial eater de Nathan interprète le verset de la parasha Bo comme une prescription anthropophage.
La parasha Bo est celle des Plaies d'Egypte, où YHWH a endurci le coeur de Pharaon pour qu'il refuse de laisser partir les Hébreux, afin d'avoir une plus belle histoire à conter à leur descendance. J'ai indiqué ici comment cette expression "coeur endurci", kaved lev, est interprétée comme "coeur transformé en foie", ce que je relie aux deux premiers viscères prélevés par "Seth", le coeur de Mona et le foie d'Ellen.
Seth et Nathan m'évoquent le remake des Ailes du désir de Wenders, La Cité des anges de Brad Silberling, où les anges incarnés Damiel et Columbo sont devenus Seth et Nathaniel, de valeurs 52-84 comme Jung-Haemmerli, et ils se rencontrent à l'hôpital où Nathaniel doit subir un pontage. Encore le coeur, qui avait réuni Jung et Haemmerli en 44.
J'ai découvert ce film grâce à un polar à faible diffusion trouvé à la médiathèque de Digne, ce qui est aussi le cas de Tiré au sort, paru en avril 04 (je rappelle que c'est le 4/4/4 que j'ai pris conscience du schématisme du 4/4/44 de Jung) chez Gaïa, l'éditeur des Harry Hole qui a peut-être espéré profité du succès de la série, mais ce Harry Olsen a été le seul publié.
Une coïncidence peut y faire "cygne" : le tueur "Seth" parvient à faire 5 victimes avant d'être acculé au suicide; après celles des 14/7, 14/8 et 28/8, il y a Nina Holt-Sorensen le 7/9 et Mia Svensen le 14/9. Les 4 crimes de L'étoile du diable de Nesbø pointent vers le 5e sommet d'un pentacle où habite Sven Sivertsen. Je notais d'autres coïncidences sven ou "cygne", ainsi que la ressemblance avec l'anglais seven, "sept". Elle peut faire ici écho à la prédilection du tueur Seth pour des dates multiples de Sept (et comme "Seth" avait jadis tué son frère et son père, cette Svensen est sa 7e victime).
Le nom de Bethsabée, femme d'Urias, est interprété par les kabbalistes comme "fille des sept". Le personnage correspondant à Bethsabée dans Rouge-gorge est la mère de Rakel, laquelle devient la femme de la vie de Harry Hole, avec des hauts et des bas dans les romans suivants. Je rappelle que Rachel (en hébreu "brebis") est la femme pour laquelle Jacob travaille deux fois 7 ans pour son père Laban.
L'histoire des jumeaux Jacob et Esaü (alias Edom le "rouge" ou Séïr le "velu") a des points communs avec celle de Osiris et Seth (dit "dieu rouge"). Jacob doit affronter au gué du Jaboq un esprit nocturne qui pourrait être celui d'Esaü : il sort du combat avec un nouveau nom, Israël, et une blessure à l'aine pouvant rappeler la perte du phallus d'Osiris, découpé en 14 morceaux par Seth.
Le mythe de Seth fait dire à Tom Sundbye qu'il ferait un saint patron idéal pour les tueurs en série. Les 14 morceaux d'Osiris, découpé dans sa 28e année, seraient la raison du choix du tueur pour les multiples de 7, mais il n'est pas cité la mystérieuse phrase de Plutarque dans Isis et Osiris,
Si Tiré au sort ne m'a guère enthousiasmé, j'y ai apprécié une construction en 13 chapitres + 1 épilogue, pouvant correspondre aux 14 coups de couteau rituels du tueur, seul le dernier étant mortel. J'ai aussi envisagé ce motif 13+1 pour le sonnet de Perec.
Les premières victimes de "Seth", Kathrin (nommée une fois Karine), Mona et Ellen, m'ont évoqué les trois victimes identifiées d'un autre tueur quelque peu anthropophage, Wolf qui dans La promesse de Melchior de Demouzon (2000) a tué dans cet ordre Karen, Mariette et Hélène.
Le modus operandi de ce "loup" consiste à ligoter ses victimes avec de la corde bleue ("Seth" les emmaillote dans des bandes de drap, comme des momies), à les mordre et à en prélever des poils.
J'avais observé que les lieux "Saint-" des meurtres avaient des initiales phonétiquement identiques à celles des victimes, Quentin, Marcellin et Etienne, toujours dans l'ordre, et que ces lieux dessinaient approximativement un triangle équilatéral, ce qui m'avait rappelé les châteaux Wewel et Sisak.
Note du 22/12 : Le tueur "Seth" s'avère être Kristian Hamvik, un nom qui ne m'a rien dit jusqu'à ce que j'en intervertisse les syllabes, et Vikham m'a aussitôt rappelé l'auteur indien Vikram Seth, dont j'avais découvert l'existence début 2009 à la cote SES de la médiathèque, à partir de la forme Sesach donnée à SSK dans la Vulgate.
Le titre Quatuor m'avait fait lire ce roman de 1999, quintessentiel puisqu'il concerne l'ajout d'un 5e exécutant à un quatuor à cordes, pour un projet particulier. J'y avais noté la présence du psaume 137 (ou selon la Vulgate 136, nombre clé pour moi, Jung+Haemmerli), Sur les bords des fleuves de Babylone, dont une mention explicite s'accompagne d'allusions plus subtiles.
"Seth" ne m'avait pas rappelé Vikram Seth, et je m'émerveille qu'il ait fallu pour déclic la réelle identité de "Seth". J'ai bien sûr été curieux de ce que pouvait signifier seth (ਸੇਠ) en hindi, et c'est "riche", ce qui m'est évocateur car Ghani, le profiler de Serial eater, donne la signification de son nom en arabe égyptien, "riche" également.
Quant à vikram (ਵਿਕਰਮ), ça signifie "valeureux".
A propos de "coeur", les "phrères simplistes" dont Laurent m'a rappelé l'existence m'ont poussé à étendre ma phamille, à phrère Laurent notamment, et à la fidèle dp qu'il m'est venu d'appeler "çoeur" le 17 novembre dernier.
Les valeurs des noms hébreux Jacob (יעקב) et Melchizedek (מלכיצדק) sont 182 et 294, dont le rapport 182/294 = 13/21.Ceci est toujours vrai, mais il s'y additionne la correspondance avec Ib, Jacob norvégien et coeur égyptien. Le coeur hébreu est LBB ou LB, dont la forme minuscule lb est fort proche de Ib. La proximité de la majuscule I et de la minuscule l est à la source de maintes confusions, et je me souviens de l'incroyable cas de la page Wikipédia Leoh Ming Pei, découverte le 27 avril 2009, et rectifiée le soir même par un certain Rémi, sans rapport avec moi. Si je faisais le lien avec les lions de Babel, il s'y ajoute aujourd'hui que Ieoh Ming Pei a introduit l'Egypte au coeur du Louvre.
Par ailleurs le chaînon entre Malkitsedeq et Jacob est Sem, en hébreu שם, formé des lettres de rangs 21 et 13.
J'avais souligné la ressemblance de cette erreur leoh avec le lion leo, et je remarque maintenant l'anagramme hole, "trou" dans la cour du Louvre, ou nom du flic Harry Hole peut-êtree inspiré par Harry Olsen.
Le Sceau de Salomon d'Eliphas Lévi est entouré par un serpent ourobore, ce qui m'a aussitôt évoqué les deux triangles inversés également entourés par des serpents ourobores sur la couverture de l'édition Néo de Cette hideuse puissance. Je rappelle qu'une autre formidable coïncidence en temps réel est venue souligner ces ourobores. Ce qui n’est pas vérifié par le hasard n’a aucune validité. (Hans Bellmer)
En cherchant Peribsen sur GoogleImages, je suis tombé sur cette gidouille, qui aurait été trouvée dans le tombeau de Peribsen.
Il s'agit du plateau d'un mehen (ou « jeu du serpent »), sorte de jeu de l'oie pratiqué dans l'ancienne Egypte. Le serpent apparaissait enroulé sur le plateau du jeu, réparti en cases sur lesquelles on faisait progresser des pions représentant des lions et lionnes...
BY, "par moi", et BK, "par toi", me rappelle les mots ana-ata, "moi" et "toi" en araméen et hébreu, que j'ai rapproché de Anahata, le chakra du coeur, central parmi les 7 chakras, seul associé à un Sceau de Salomon.
Dans Le grand Jeu Hanalogue où je proposais ceci, une recherche fourmi "ana" m'avait conduit à la nouvelle de Yolande Villemaire Dana Khan (1983), alors 10e résultat, aujourd'hui premier. Yolande y attribue à son héroïne Dana, à l'hôtel Hilton du Caire, un rêve fait par elle-même où elle a vu des hommes volants dans le ciel de New York, avec en fond le mot ATTA, or 20 ans plus tard des hommes seraient contraints de se jeter du haut des Twin Towers, frappées par Mohammed Atta, natif du Caire.
Ceci me permet de revenir à Tiré au sort, où l'enquête révèle que trois ans avant les meurtres de Norvège, débutés le 14 juillet 1995, un tueur a frappé au Caire, tous les 7 jours à partir du 14 juillet. Tom Sundbye pense que "Seth" pourrait en être responsable, et passe deux jours au Caire, où il réside en ce même hôtel Marriott Hilton. Lorsque "Seth" sera démasqué, il affirmera ne s'être jamais rendu en Egypte...
ATTA me rappelle le roman de Tobie Nathan Serial eater (2004), où un tueur débute une série de crimes le 11 septembre 2001. Il découpe des morceaux de ses victimes pour écrire une formule en hébreu tirée du premier verset de la parasha Bo, mais je crois avoir montré que Nathan avait d'abord joué avec ATTA, le terroriste, et le mot égyptien attal, "assassin".
Sur cette autre page je remarquais que les seules lettres réellement sanctifiées par le tueur formaient un parfait équilibre atbash ATTA <> TAAT, mais je n'avais aucune raison d'indiquer la forme atbash du nom de la parasha, BA <> ST, qui est notamment le nom du patriarche Seth, fils d'Adam, exact homonyme du dieu égyptien. "Seth" chez Olsen prélève les viscères de ses victimes pour les manger, tandis que le serial eater de Nathan interprète le verset de la parasha Bo comme une prescription anthropophage.
La parasha Bo est celle des Plaies d'Egypte, où YHWH a endurci le coeur de Pharaon pour qu'il refuse de laisser partir les Hébreux, afin d'avoir une plus belle histoire à conter à leur descendance. J'ai indiqué ici comment cette expression "coeur endurci", kaved lev, est interprétée comme "coeur transformé en foie", ce que je relie aux deux premiers viscères prélevés par "Seth", le coeur de Mona et le foie d'Ellen.
Seth et Nathan m'évoquent le remake des Ailes du désir de Wenders, La Cité des anges de Brad Silberling, où les anges incarnés Damiel et Columbo sont devenus Seth et Nathaniel, de valeurs 52-84 comme Jung-Haemmerli, et ils se rencontrent à l'hôpital où Nathaniel doit subir un pontage. Encore le coeur, qui avait réuni Jung et Haemmerli en 44.
J'ai découvert ce film grâce à un polar à faible diffusion trouvé à la médiathèque de Digne, ce qui est aussi le cas de Tiré au sort, paru en avril 04 (je rappelle que c'est le 4/4/4 que j'ai pris conscience du schématisme du 4/4/44 de Jung) chez Gaïa, l'éditeur des Harry Hole qui a peut-être espéré profité du succès de la série, mais ce Harry Olsen a été le seul publié.
Une coïncidence peut y faire "cygne" : le tueur "Seth" parvient à faire 5 victimes avant d'être acculé au suicide; après celles des 14/7, 14/8 et 28/8, il y a Nina Holt-Sorensen le 7/9 et Mia Svensen le 14/9. Les 4 crimes de L'étoile du diable de Nesbø pointent vers le 5e sommet d'un pentacle où habite Sven Sivertsen. Je notais d'autres coïncidences sven ou "cygne", ainsi que la ressemblance avec l'anglais seven, "sept". Elle peut faire ici écho à la prédilection du tueur Seth pour des dates multiples de Sept (et comme "Seth" avait jadis tué son frère et son père, cette Svensen est sa 7e victime).
Le nom de Bethsabée, femme d'Urias, est interprété par les kabbalistes comme "fille des sept". Le personnage correspondant à Bethsabée dans Rouge-gorge est la mère de Rakel, laquelle devient la femme de la vie de Harry Hole, avec des hauts et des bas dans les romans suivants. Je rappelle que Rachel (en hébreu "brebis") est la femme pour laquelle Jacob travaille deux fois 7 ans pour son père Laban.
L'histoire des jumeaux Jacob et Esaü (alias Edom le "rouge" ou Séïr le "velu") a des points communs avec celle de Osiris et Seth (dit "dieu rouge"). Jacob doit affronter au gué du Jaboq un esprit nocturne qui pourrait être celui d'Esaü : il sort du combat avec un nouveau nom, Israël, et une blessure à l'aine pouvant rappeler la perte du phallus d'Osiris, découpé en 14 morceaux par Seth.
Le mythe de Seth fait dire à Tom Sundbye qu'il ferait un saint patron idéal pour les tueurs en série. Les 14 morceaux d'Osiris, découpé dans sa 28e année, seraient la raison du choix du tueur pour les multiples de 7, mais il n'est pas cité la mystérieuse phrase de Plutarque dans Isis et Osiris,
Selon les Pythagoriciens, Seth est né à la moitié du nombre pair dont chaque partie égale représente 56.J'y comprends 56 moitié de 112, et ceci m'évoque le sonnet Vocalisations de Perec en 112 mots de valeur 6272 = 112 x 56, valeur de NOIR mot essentiel de cette adaptation du sonnet de Rimbaud dont l'E BLANC a été exclu. Y ayant reconnu en 62-72 l'ARSENE LUPIN de LEBLANC, j'ai été fasciné par ce poème dont j'ai proposé en 2006 une anagramme plus équilibrée, deux ans avant de découvrir que 6272 était le nombre de jours correspondant à l'unité magnifiant la répartition quintessentielle de la vie de Jung autour du 4/4/44, en (4+1) x 6272 jours donc, et que j'avais été le 5e à proposer un arrangement des mêmes lettres de valeur 6272.
Si Tiré au sort ne m'a guère enthousiasmé, j'y ai apprécié une construction en 13 chapitres + 1 épilogue, pouvant correspondre aux 14 coups de couteau rituels du tueur, seul le dernier étant mortel. J'ai aussi envisagé ce motif 13+1 pour le sonnet de Perec.
Les premières victimes de "Seth", Kathrin (nommée une fois Karine), Mona et Ellen, m'ont évoqué les trois victimes identifiées d'un autre tueur quelque peu anthropophage, Wolf qui dans La promesse de Melchior de Demouzon (2000) a tué dans cet ordre Karen, Mariette et Hélène.
Le modus operandi de ce "loup" consiste à ligoter ses victimes avec de la corde bleue ("Seth" les emmaillote dans des bandes de drap, comme des momies), à les mordre et à en prélever des poils.
J'avais observé que les lieux "Saint-" des meurtres avaient des initiales phonétiquement identiques à celles des victimes, Quentin, Marcellin et Etienne, toujours dans l'ordre, et que ces lieux dessinaient approximativement un triangle équilatéral, ce qui m'avait rappelé les châteaux Wewel et Sisak.
Note du 22/12 : Le tueur "Seth" s'avère être Kristian Hamvik, un nom qui ne m'a rien dit jusqu'à ce que j'en intervertisse les syllabes, et Vikham m'a aussitôt rappelé l'auteur indien Vikram Seth, dont j'avais découvert l'existence début 2009 à la cote SES de la médiathèque, à partir de la forme Sesach donnée à SSK dans la Vulgate.
Le titre Quatuor m'avait fait lire ce roman de 1999, quintessentiel puisqu'il concerne l'ajout d'un 5e exécutant à un quatuor à cordes, pour un projet particulier. J'y avais noté la présence du psaume 137 (ou selon la Vulgate 136, nombre clé pour moi, Jung+Haemmerli), Sur les bords des fleuves de Babylone, dont une mention explicite s'accompagne d'allusions plus subtiles.
"Seth" ne m'avait pas rappelé Vikram Seth, et je m'émerveille qu'il ait fallu pour déclic la réelle identité de "Seth". J'ai bien sûr été curieux de ce que pouvait signifier seth (ਸੇਠ) en hindi, et c'est "riche", ce qui m'est évocateur car Ghani, le profiler de Serial eater, donne la signification de son nom en arabe égyptien, "riche" également.
Quant à vikram (ਵਿਕਰਮ), ça signifie "valeureux".
A propos de "coeur", les "phrères simplistes" dont Laurent m'a rappelé l'existence m'ont poussé à étendre ma phamille, à phrère Laurent notamment, et à la fidèle dp qu'il m'est venu d'appeler "çoeur" le 17 novembre dernier.
Si donc "çoeur dp" m'a fourni le point de départ de ce billet, en réagissant à ma première illustration Ibsen, phrère Laurent a ouvert une autre piste en rebondissant sur l'heure à laquelle avait été posté le précédent billet, pas tout à fait par hasard, mais c'est bien quelques minutes avant 8:13 que je l'avais achevé.
Laurent a vu que 8 = H comme Heures, et 13 = M comme Minutes, l'heure H et la minute M... Fascinant car il y a deux oeuvres de Leblanc où l'heure joue un rôle essentiel, "813" précisément, où cette énigme numérique a trait à la pendule du château de Veldenz, et Les huit coups de l'horloge, laquelle est celle du domaine de Halingre, un mot de 8 lettres débutant par la 8e lettre H, et j'ai étudié ici l'Hipotèze que chaque Histoire du recueil était basée sur un mot de ce type.
VELDENZ HALINGRE = 88+74 = 162
Je découvre ceci en achevant ce 162e billet de Quaternité, alors que la valeur 62 de "coeur"m'a fait choisir un titre de valeur 162, obéissant au partage doré 100/62 :
COEUR PRIMITIF = 100/62
J'ai rencontré ailleurs le rapport 88/74 ou 44/37, excellente approximation de la racine bicarrée de 2.
Je découvre ceci en achevant ce 162e billet de Quaternité, alors que la valeur 62 de "coeur"m'a fait choisir un titre de valeur 162, obéissant au partage doré 100/62 :
COEUR PRIMITIF = 100/62
J'ai rencontré ailleurs le rapport 88/74 ou 44/37, excellente approximation de la racine bicarrée de 2.