16.7.23

si l'éon Napol existe il exagère

à Danielle & Michael

  L'an dernier, le 17 juillet, la publication du 345e billet de Quaternité faisait hommage à une formule de valeur 345 trouvée quelques jours plus tôt, ultime étape gouvernant un texte à contrainte, mais je n'avais pas alors rappelé tout ce que m'évoquait le nombre 345, présent notamment dans la chronologie des Patriarches, déjà évoquée à trois reprises, d'abord sur Blogruz en 2008, puis sur Quaternité en 2010 et 2019.

  Au plus bref la Tora, le Pentateuque, débute par la création du monde et s'achève sur la mort de Moïse à 120 ans. Les durées de vie de tous ses ancêtres paternels sont données çà et là, et j'ai eu la curiosité d'additionner les âges de ces 26 patriarches d'Adam à Moïse, dont la somme 12600 ans est étonnamment ronde au vu de l'hétérogénéité des nombres de la liste (cliquer ci-contre pour voir un tableau réalisé jadis).
  Toujours au plus bref, j'ai comparé cette liste biblique à celle des règnes des rois de Sumer, et constaté que l'âge le plus "babylonien" de la liste est les 600 ans de Sem.
  Sem mis à part, il reste 25 patriarches vivant en tout 12000 ans, soit une moyenne d'exactement 480 ans pour ces 25.
  600 et 480, ce sont 5 et 4 fois 120 ans, le dernier âge de la liste, celui de Moïse demeuré dans la tradition juive l'âge idéal que seuls quelques sages auraient ensuite atteint, mais jamais dépassé.
  Je me suis demandé quel était le patriarche approchant au mieux la vie moyenne de 480 ans, et c'est Eber, avec ses 464 ans, quatrième patriarche après le Déluge.

  Ici débutent les réelles bizarreries, car ces noms Sem et Eber ont en hébreu des valeurs numériques traditionnelles, calculées en additionnant les valeurs des lettres dans le système numéral alphabétique propre à cette langue (mais apparu tardivement), et ces valeurs sont 340 et 272, soit 5 et 4 fois 68 (valeur du mot hayyim, "vie").
  Selon une translittération immédiate dans notre alphabet, les noms originaux hébreux deviennent
SM = 300+40 = 340 et
OBR = 70+2+200 = 272,
or, selon la même translittération, les noms hébreux des nombres "cinq" et "quatre" sont HMS et ARBO, et une même transformation permet d'obtenir les noms précédents, en supprimant les lettres initiales, donnant MS et RBO qu'il suffit de lire à rebours pour retrouver SM et OBR, les noms de valeurs en rapport 5/4 des patriarches de vies en rapport 5/4...

  Je donnais d'autres détails sur les billets précités, mais voici du neuf. A l'époque de ces recherches, en 1987, j'avais eu la curiosité d'examiner les différences des âges des 26 patriarches par rapport aux multiples de 120, et était parvenu à ceci:
- Sem et Moïse vivent des multiples exacts, 5 et 1 fois 120 ans,
- 12 patriarches ont des différences positives, cumulées à 345 ans (60×120 + 345);
- 12 patriarches ont des différences négatives, cumulées à 345 ans (39×120  345).

  Aujourd'hui je vois que, 345 étant 2×120 + 105, on pourrait énoncer ces résultats
62×120 + 105 et
37×120  105, or le total des 26 âges est
12600 = 120 × 105.

  En 1987 345 m'avait frappé en tant que valeur de Moïse, MSH, 26e patriarche, le seul personnage biblique ayant vécu 120 ans. S'il était obligatoire que les différences positives et négatives soient congrues modulo 120, il ne l'était pas qu'elles soient identiques, et immédiatement évocatrices.
  La tradition juive voit significative le don de la Tora à Moïse et la révélation de YHWH aux Hébreux lors de la 26e génération, car 26 est la valeur de YHWH, le Nom sacré qu'il est interdit de prononcer, auquel on se réfère par la formule "Le Nom", en hébreu HaShem, HSM, renversement de MSH, Moshe, Moïse.
  La révélation, c'est le Décalogue, les Dix Paroles en 620 lettres hébraïques, d'où le nom Keter Tora, "Couronne de la Tora", car keter est un mot de valeur 620, or il a été aussi vu ces égalités (en hébreu):
vingt-six = Dix Paroles = Couronne de la Tora (=1231).

  C'est vers mai-juin 1987 que j'avais découvert les deux différences 345. Juste après, ou quelques jours plus tard, je me suis éveillé un matin à Paris avec une image en tête, deux 345 côte à côte.
 

  Pas grand-chose à voir avec cette loco américaine qui m'a séduit en recherchant des images "345".
  Je ne peux aujourd'hui mieux préciser cette image que par "deux 345 côte à côte", et ne sais non plus si elle provenait d'un rêve ou d'un état hypnagogique. Tout ce que je peux dire est qu'elle m'avait marqué.
  Ce matin-là, j'imagine que j'étais allé faire des recherches à la BPI ou dans une autre bibliothèque. Je me déplaçais essentiellement à pied à Paris, et j'étais passé devant une assez importante librairie de la rue du Havre; il y avait un étal dehors, et deux casiers contigus affichaient, en gros, au-dessus des livres, "345" et "345". Peut-être était-ce "345 F", je ne sais plus, ni ce qu'étaient ces livres, 345 F étant un prix élevé en 87 où un poche coûtait environ 20 F.

  J'avais apprécié la coïncidence à l'époque, mais il m'a fallu 36 ans avant d'en saisir la portée. Ce 9 juillet, en balade, j'y ai repensé, et le nom de la librairie m'a instantanément frappé, Veber ou Weber, et que ce soit un V ou un double V, V est le chiffre romain 5, et Eber est le 4e patriarche après le Déluge, celui dont la valeur est les 4/5es de celle de Sem, dont la vie est les 4/5es de celle de Sem, dont le nom est lié à "quatre" comme celui de Sem à "cinq".
  Comment n'avais-je pu y penser à l'époque? Probablement parce que c'était une de ces "coïncidences exagérées" dont parle (verbeusement) Hubert Haddad, telle que je n'étais pas prêt alors à l'accepter.

  De retour à la maison, je n'ai pas trouvé confirmation de l'existence de cette librairie Weber rue du Havre; je sais qu'elle a disparu depuis pas mal d'années.
  Il semble que c'était aussi un éditeur, ayant publié divers livres un peu connus (Duvignaud, Nelli, par exemple).
  Je passais souvent par là car le Passage du Havre était un lieu enchanteur de mon enfance. Mes parents y achetaient le café Mokarex, avec ses fameuses figurines en cadeaux, et il y avait un important magasin de modélisme, où mon frère et moi trouvions les avions Airfix ou Revell, notamment.
  Je me souviens que la librairie était sur le trottoir opposé de la sortie du Passage, rue du Havre, du côté de la rue St-Lazare, si bien qu'il fallait que je revinsse en arrière pour passer devant, à moins que j'eusse omis de passer par le Passage, dont l'entrée rue St-Lazare n'était guère apparente. Ainsi c'est peut-être parce que j'avais loupé cette entrée que j'étais passé devant la librairie Weber.
  Je crois encore me souvenir que le logo de la librairie mettait en valeur la lettre W.
 
  Je me rends compte en rédigeant ceci que "passage" et "Havre" peuvent être significatifs. Le patriarche Eber est l'ancêtre éponyme des Hébreux (Sem celui des Sémites), et son nom se prononce 'ever, les Hébreux étant les 'ivrim. La racine est le verbe 'avar, signifiant "passer", "traverser".
  La maquette préférée de mon frère (et de moi, mais c'est essentiellement lui qui l'avait montée) était le Liberator de la marque Revell.
 

  Moïse est souvent appelé le libérateur des Hébreux, notamment dans Les dix Commandements de Cecil B. de Mille.
  La marque REVELL contient EVER, inversé, ce qui me fait prendre conscience que le RÊVE est associé à la quaternité, le verbe 'avar (OBR), "traverser", étant le renversement de rav'a, (RBO), "être carré".
  En mars dernier, j'avais été conduit à construire cette sorte d'ambigramme à partir des initiales AVAL des 4 enfants kidnappés par le criminel du roman RÊVER de Thilliez.

  Et voici une coïncidence encore plus exagérée, mais mieux vérifiable que l'affaire de la librairie Weber. J'ai commencé ce billet le 11 juillet. Evoquer le jeu HaShem-Moïse m'a rappelé que HSM est l'atbash de ÇBY, "cerf", et qu'il était fort intrigant que Borges ait construit ses meurtres commandés par JHVH (YHWH) sur fond de bordels zwi migdal, "cerf tour", récemment remanié en "tcerrouf", tserouf, "anagramme".
  Lors de ma première approche de Borges, en 2007, j'avais trouvé une référence pour ce jeu atbash, mais le lien n'est plus valide. Il est toujours difficile d'en trouver aujourd'hui en français ou anglais, aussi j'ai ce matin du 11 essayé en hébreu "HSM" "ÇBY" "ATBS". Il y avait tant de réponses, les premières non pertinentes, que j'ai relancé la recherche sur GoogleBooks, où il n'y avait que 3 résultats, les 2 premiers concernant Sabbataï Zwi, en hébreu et ladino (yiddish espagnol). C'est bien de la transformation atbash de ÇBY en HSM qu'il est question, mais mes capacités en hébreu kabbalistique ne me permettent pas de comprendre ce dont il est plus précisément question, et le traducteur Google n'apporte aucune aide.
 
  Sabbataï Zwi a été reconnu comme Messie dans l’empire turc du 17e siècle, déclenchant un vaste espoir de retour des Juifs dans la Terre Promise. Il s'autorisait à prononcer le Nom interdit YHWH, peut-être justement parce que son nom était "Le Nom", HaShem par atbash.
  J'avais lu jadis quelque chose à ce propos, peut-être dans le livre de Gershom Scholem. J'en ai téléchargé la version anglaise, Sabbatai Ṣevi The Mystical Messiah, où il n'y a qu'une référence à l'atbash, la note 235, à propos d'un message où le "Cerf Céleste" se proclamait le nouveau Moïse. Scholem explique:
In Sabbatian literature this identification is taken for granted. The name Ṣevi becomes Moses by AT-BASH inversion of the Hebrew alphabet, a procedure much employed in mystical exegesis.
Dans la littérature sabbatienne cette identification est assurée. Le nom Zwi devient Moïse par atbash, un procédé courant dans l'exégèse mystique.
  Ceci me convenait plutôt, d'autant plus que Scholem voyait ici comme "normal" un double renversement, tel celui que j'avais imaginé ici.

   J'ai donc trouvé cela après avoir téléchargé le livre de Scholem le matin du 11. Le fichier des téléchargements sous mes yeux m'a alors rappelé que j'avais téléchargé quelques jours plus tôt, le 7, un thriller récent, Le maître des énigmes, de Danielle Trussoni, une auteure que je ne connaissais pas (ou du moins pensais ne pas connaître).
   Le lecture quelques semaines plus tôt de sa 4e de couv' m'avait rendu un peu curieux de ce qu'était l'énigme évoquée, mais il n'était aucunement précisé qu'elle était kabbalistique, ce qui m'aurait mieux motivé.
  Au plus bref, la clé de la principale énigme est que la véritable lecture du Tétragramme YHWH est HW HY, son renversement.

  Ainsi, quelques instants après avoir cherché une référence pour la transformation de ÇBY en HSM, HaShem, "Le Nom", et trouvé celle de ÇBY en MSH, Moïse, un hasard me mène à un roman dont l'énigme principale est le renversement du Nom YHWH  en HW HY.
  Le roman est paru cette année, alors que je m'intéresse au jeu ÇBY-HSM depuis longtemps. Il est revenu depuis janvier dernier dans plusieurs billets, j'y reviendrai.
  Le mot HaShem apparaît dans le roman,
Le nom du Créateur était originellement prononcé par tous les juifs, tous les jours, dans les prières, les salutations, les bénédictions. Et quand le Second Temple fut détruit, le véritable nom du Créateur a été enfoui sous terre. Au vrai Nom, les rabbins ont substitué Adonaï. Au fil des siècles, même ce mot est devenu trop sacré pour le partager avec les étrangers à nos traditions, et c’est le mot HaShem, ou simplement Le Nom, qui a été utilisé dans la vie quotidienne.
et son renversement en "Moïse" est signalé:
Par exemple, quand on retourne le nom de Moïse, en hébreu, on obtient HaShem, signe qu’il est le chemin et le vaisseau du vrai Nom.
  J'avais en fait lu il y a quelques années le premier roman de Trussoni, La malédiction des anges (2010), mais n'y avais rien trouvé d'intéressant, et n'en ai aucun souvenir précis.
  L'intrigue de celui-ci est plutôt mal fichue à mon sens. Son personnage principal est Mike Brink, lequel à la suite d'un accident cérébral a été victime du "syndrome du savant", et a développé d'extraordinaires aptitudes pour les structures numériques et les énigmes. Il a exploité ce don, est célèbre pour ses casse-têtes, et est contacté par Thessaly Moses (forme anglaise de "Moïse"), la psychologue d'une prison où croupit Jess Price, condamnée pour un meurtre atroce, mutique depuis 5 ans.
   Trussoni a été secondée par des spécialistes pour les énigmes, certaines très jolies, mais ça ne suffit pas pour faire de Brink un personnage crédible, du moins selon moi qui suis quelque peu arithmo-maniaque.
   Bref le meurtre attribué à Jess a été commis par la poupée Violaine, fabriquée au début du XXe siècle par Gaston LaMoriette, à l'image de sa fille adorée morte tragiquement. Un rabbin de Prague l'a initié au secret du Golem, afin qu'il puisse faire revivre Violaine, grâce à un cercle magique d'Aboulafia.
  Aboulafia aurait créé au XIIIe siècle 10 représentations symboliques du nom caché de Dieu, le Shem-HaMephorash. Ils sont constitués de 72 variations du Tétragramme, et correspondent aux 10 Sefirot (mais le traducteur ignore qu'il s'agit d'un féminin pluriel, et écrit "le Sephiroth").
 

  Ce cercle est aussi une énigme, et 6 lettres doivent le compléter, à inscrire dans les petits cercles au centre du diagramme.
   Mike Brink découvre que les carrés blancs et noirs du pourtour sont du code binaire, donnant deux fois les nombres
001111, 000011, 011011, 100111, 111111, 110011, c’est-à-dire les nombres 15, 3, 27, 39, 63, 51. Et chacun des nombres du cadran correspond à une lettre hébraïque.
  Il attrapa son stylo et écrivit 6 lettres hébraïques dans 6 cercles au centre de l’étoile, pour que Rachel puisse voir : H Y G M H W.
 

  Rachel est supposée comprendre
— Parce qu’il n’y a pas que la prononciation des lettres qui veut dire quelque chose, elles ont un sens par elles-mêmes : HWHY en hébreu veut dire « il-elle », répondit Rachel. Aboulafia a inclus deux mots additionnels entre les deux, GIMEL et MEM, qui veulent dire en hébreu « et aussi », ce qui rend parfaitement clair que le vrai Nom signifie Il et aussi  Elle.
  Trussoni n'est pas plus hébraïsante qu'arithmologue, et semble avoir mal compris ce qu'on lui a communiqué. Gimel et Mem sont des lettres qui forment le mot gam, "aussi".
   Ce n'est pas la seule incohérence. La poupée Violaine s'est révélée maléfique parce que LaMoriette avait recopié à l'envers le mot au centre du cercle d'Aboulafia, חיים, hayyim, "vie". Or toutes les représentations du cercle présentent cette inversion, y compris celle donnée plus haut, censée être l'original d'Aboulafia.
  L'emploi du code binaire par Aboulafia est évidemment outré, mais nous sommes dans un roman. Il n'est en fait pas indispensable, car les lettres désignées, aux rangs 3-15-27-39-51-63, correspondent aux pointes d'un Sceau de Salomon, si bien qu'il aurait suffi d'essayer les diverses combinaisons pour dénicher la bonne, ou d'un unique indice pour calibrer la solution (par exemple les deux Sceaux du diagramme ont 6-6 sommets, et les lettres forment des couples 66, comme 3+63).
 

  Je n'ai pas essayé de déterminer quelles étaient exactement les 72 lettres du cercle, plusieurs prêtant à confusion. En tout cas elles ne semblent pas former un message, et la chose la plus notable est que la seule lettre répétée séquentiellement est W, ו, et ceci à deux reprises, aux positions 51-52 et 58-59 (cette lettre est aussi le chiffre 6, en possible écho aux clés 6 et 12 de déchiffrement de l'énigme, mais le texte ne mentionne pas la disposition étoilée des 6 lettres codées).

  Parmi les confusions possibles, il y a notamment celle entre le He du Tétragramme, ה, et le Het de חיים, écrit םייח au centre du cercle. Il est fort difficile de les différencier sur le diagramme (où les deux ה du Tétragramme ressemblent à des ח).
  J'ai téléchargé le roman le lendemain du jour de publication du précédent billet, où j'étudiais précisément une erreur, découverte récemment, faisant du He du Tétragramme un Het. Cette erreur était dans un roman en 3 parties de 33 chapitres chacune, or le rang moyen des 6 lettres codées 3-15-27-39-51-63 est 33 (possible allusion aux deux triangles entrelacés du Sceau de Salomon).

   Passées les bornes, y'a plus de limites, et dans la nuit du 13 au 14 il m'est venu un lien entre le roman et ce que j'ai vu être la "coinc des coincs" dans la Bible, pas absolument pour elle-même, mais pour son identité, étudiée ici, avec la "coinc des coincs" dans le Coran.
   Ce n'est pas gratuitement que le cercle attribué à Aboulafia est basé sur le nombre 72, car la tradition juive voit le Shem Ha-Mephorash, le Nom Caché de Dieu, lié au nombre 72. Il y en a de multiples approches, mais l'une repose sur un fait tangible et intrigant: les trois versets Exode 14,19-20-21, parlant de l'ange de Dieu et de la mer s'ouvrant pour laisser passer les Hébreux, ont chacun 72 lettres. La tradition a construit 72 "mots" trilittères selon une règle logique, et leur a adjoint des terminaisons en -el ou -iah pour former 72 noms d'anges. Aux 42e et 50e rangs apparaissent les groupes trilittères מיכ et דני (MYK et DNY),
formant avec les suffixes -el les noms Michael et Daniel, le seul ange nommé dans la Bible hébraïque et le prophète dans le livre duquel il est nommé. L'exégèse identifie en outre l'archange Michael à l'ange de l'Exode. 

   Je ne reviens pas sur ce que ces faits ont d'extraordinaire. Ce qui m'est apparu dans la nuit du 13 au 14, c'est que Daniel(le Trussoni) a baptisé Michael son Maître des énigmes. Il est connu de tous comme "Mike", mais un lien magique semble l'unir à Jess Price, laquelle l'appelle d'emblée de son nom de baptême, Michael.
  Ce lien a permis à Jess de résoudre ce casse-tête, et de comprendre que ses indices constituaient une signature alphanumérique:
  Je me demande si le spécialiste en énigmes qui a collaboré avec Danielle a trouvé cela à partir du nom Mike Brink, ou si le nom découle en partie du casse-tête. Quoi qu'il en soit, en écrivant ceci, ce 15 juillet, je m'avise que Michael Brink donne, transcrit en lettres hébraïques,
מיכאל  ברינך
= 40+10+20+1+30  +2+200+10+50+20  = 383,
or ce billet est le 383e de Quaternité, et le billet précédent, 382e donc, s'est conclu avec une coïncidence imprévue sur le nombre 382, ignorée au départ.
  Le seul autre casse-tête donné dans le roman utilise la signature MIKE B, soit 38 2... J'envisageais comme numéros alternatifs des deux précédents billets 38-1 et 38-2, pour Leben-1 Death-2, 1La vie 2mortelle...

  Les choses vont très vite en ce moment, tant que je n'arrive plus à suivre toutes les pistes qui s'ouvrent et s'enchevêtrent avec les précédentes, et ce matin du 16 vient une nouvelle sidération.
  En exergue du roman figure une autre version du diagramme essentiel, supposée être une reproduction faite par Jess de mémoire. Il n'y figure pas les carrés blancs et noirs du pourtour, et la couronne intérieure ne compte que 45 lettres, et non 72 (45 et 72 sont les remplissages du Tétragramme avec des Alef et des Yod, mais c'est une autre histoire).
  Les 45 lettres forment 17 groupes de 1 à 4 lettres, la plupart dénués de signification, excepté le 7e, avec aux rangs 32-33-34 les lettres יבצ, soit ÇBY, tsevi (ou zwi), "cerf", dont l'atbash est HSM, HaShem, "Le Nom", désignation de YHWH.
  Je rappelle que YHWH est codé sur le cercle aux rangs 3-15-51-63, moyenne 33, comme les rangs 32-33-34 de ÇBY.

  Les idées se bousculent dans ma tête, et je me borne à rappeler que c'est par hasard que j'ai ouvert ce livre, juste après ma recherche du jeu ÇBY-HSM, m'ayant mené à la note 235 de Scholem sur la lettre de Sabbataï Zwi, le "Cerf céleste".
  Cette lettre est un patchwork de citations bibliques, où se distinguent trois versets consécutifs, Exode 23,20-21-22, traitant de l'ange de Dieu, le même ange que celui d'Exode 14,19-20-21, Michael...

  Décidément, l'éon Napol fait plus qu'exagérer, mais je ne trouve pas de terme adéquat. J'ai bien sûr conçu ce titre à partir d'une chanson de Brassens, en remplaçant son "Dieu" par Napol, mon éon personnel dont le nom est explicité ici. La première forme qui m'est venue s'est imposée lorsque j'ai vu que
si l'éon Napol existe il exagère
compte 26 lettres, 26 gématrie des lettres hébraïques YHWH, et que la valeur des 26 lettres est 300, gématrie de MÇPÇ, l'atbash de YHWH.


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