Peinant sur un billet en cours depuis plusieurs semaines, je me décide enfin à le laisser de côté pour aborder d'emblée les curiosités survenues en cours d'écriture.
Je vends et achète des livres sur un site bien connu qui a développé une stratégie perverse: chaque opération rapporte des points qui peuvent être convertis en euros s'ils sont utilisés dans un délai assez court, d'où la tentation de faire de nouveaux achats, lesquels rapporteront de nouveaux points...
Mes récents achats sont tous des volumes de la collection Rail Noir, à commencer par ses numéros 13 et 21 en août et septembre. J'y reviendrai.
Puis l'accumulation des points m'a fait commander le n° 15, Aux rails magiques, pour son titre. Si le roman s'est révélé plutôt décevant, le lieu d'où il avait été expédié m'a été l'occasion d'un nouveau rebond.
Une autre accumulation de points m'a conduit à une nouvelle commande le 2 décembre. Je n'avais aucun penchant particulier pour un auteur, un titre ou un numéro de cette collection qui n'en compte que 25, j'en avais déjà lu 10. Alors j'ai fait une recherche "Rail Noir" sur le site pour voir les offres, et mon choix s'est porté sur La ligne de partage des os, sans je crois remarquer le nom de l'auteur, Samuel Delziani, et encore moins le numéro du volume, non mentionné.
J'ai appris en recevant le volume qu'il s'agissait du n° 17, et que Samuel Delziani avait pour co-auteur Grégory Paumier. Samuel Delziani et 17 m'étaient évocateurs, car mes investigations jungiennes m'ont tôt mené vers Babel, ce qui m'a fait me souvenir d'un roman de Samuel Delany titré Babel 17, significatif car la gématrie de Babel en hébreu est 34. Hélas sa lecture lorsque je l'ai trouvé ne m'a rien apporté.
Allai-je trouver Babel dans ce n° 17 de Samuel Delziani ? Non, mais peut-être mieux avec un 34 réparti en 21-13 d'une manière inédite. Mon premier souci en recevant le livre a été de regarder sa structure, soit
1 prologue - 20 chapitres - 1 intermède - 12 chapitres - 1 épilogue,
ainsi ce rare intermède partage 34 éléments en 21-13.
Et ce n° 17 est à mi-chemin entre les 13 et 21 à l'origine de mon intérêt pour la collection.
Je rappelle qu'au départ il y a mon programme de lecture ou relecture de tous les Thilliez, avec en dernier lieu Deuils de miel parce que j'étais sûr de l'avoir et répugnais à en acheter un autre, ce que je finis néanmoins par faire, juste avant bien sûr de retrouver mon exemplaire Pocket de 2010, s'achevant sur un chapitre 34, et découvrir ainsi que le nouvel exemplaire Pocket de 2015 s'achevait sur un chapitre 33:
Les divergences de numérotation débutent après le chapitre 29, l'édition de 2010 passant directement ensuite au chapitre 31. Le roman offre deux enquêtes bien distinctes, la première s'achevant chapitre 21, aussi j'étais tenté d'y voir une structure 21-13, soit en acceptant le chapitre 34 final, soit en comptabilisant l'épilogue. Il y avait encore moyen de voir 34 chapitres 21-13 et 1 épilogue correspondre au numéro Pocket, 13211, lu 13-21-1.
Il était crucial de savoir comment se présentait l'édition originale de Deuils de miel dans la collection Rail Noir, aussi je l'ai commandée fin août. Même absence du chapitre 30 que dans la première édition Pocket, mais savoir qu'il s'agissait du Rail Noir n° 13 m'a fait commander le n° 21, Ligne 10, et y découvrir un chapitre surnuméraire (il y a deux chapitres VI), ainsi que d'autres curiosités.
Au même moment, çoeur dp me commandait le Rail Noir n° 1, non à cause du numéro, mais parce qu'elle l'avait lu jadis et pensait qu'il pourrait m'intéresser. Ce fut le cas, puisque l'énigme principale de ce roman décalé semble être la signification du nom de l'entreprise GMA & FAF, ce qui se traduit selon ma manie numérique en 21 & 13...
La conjonction de ces différents faits me fit envisager une évolution du motif 21-13, qui m'était déjà essentiel, en 21-1-13, ce que j'ai relié aux lettres mères de l'alphabet hébreu, S-A-M, dans le billet Uno más, Sam. Et voici que je découvre dans la même collection un roman réparti en 21-1-13 éléments, coécrit par un Samuel. Le rabbin Samuel est le principal personnage du Livre de saphir où j'ai aussi vu une structure 21-13 (plus 1 épilogue), et le prophète Samuel apparaît dans la récente coïncidence "gesalbt".
J'ai découvert un peu par chance ce "livre de Samuel", mais j'y serais parvenu tôt ou tard de manière logique, car après avoir lu les numéros 1-2-3-5-8-13-21 correspondant à la suite de Fibonacci, l'absence de n° 34 pouvait suggérer de s'intéresser au n° 17, à mi-route entre 13 et 21.
Le roman ne m'a pas convaincu, souffrant peut-être d'une écriture plurielle, avec une intrigue passant souvent au second plan de digressions sans rapport. Par ailleurs le texte est parsemé de diverses coquilles, parfois amusantes comme cet "instrument de tortue" page 236 (le Canard aurait pu commenter Pour une torture lente).
Le prologue montre Ivan Aguéev préparant sa prochaine sortie de prison, manigançant certaines mystérieuses opérations.
Dans la première partie les chapitres impairs sont le récit à la première personne d'Ivan Martin, écrivain drogué qui a rencontré en Inde un certain Dimitri Kieslowski, dont il n'est pas fait mystère qu'il s'agit d'Ivan Aguéev; Ivan Martin tombe sous l'emprise néfaste de ce Dimitri et s'efforce de l'imiter en tous points. La narration des chapitres pairs suit Walter Chaumière, à qui "on" a transmis le journal de son frère Ludo, lequel s'est suicidé en prison après son viol par un codétenu, Ivan Aguéev. Walter se jure de retrouver le coupable pour venger son frère. Au chapitre 19 Ivan écrit son retour en France avec Dimitri, puis le chapitre suivant décrit la même scène, vue par Walter qui se trouve par hasard à Roissy au même moment, et qui remarque le comportement des deux individus, sans soupçonner de rapport avec la mort de son frère.
L'intermède revient sur Ivan Aguéev, toujours plongé dans de mystérieuses manigances, et introduit un commissaire de police enquêtant sur un meurtre récent.
Reprise de l'alternance des chapitres Ivan Martin narrateur et Chaumière suivi par la narration dans la seconde partie. Chaumière est conduit à identifier cet Ivan au meurtrier de son frère, et le tue. Les mêmes scènes contées selon deux points de vue se prêtaient à des jeux littéraires intéressants, que les auteurs se sont bien gardés d'exploiter.
L'épilogue montre Ivan Aguéev devant la tombe à son nom, se félicitant que son plan ait parfaitement fonctionné, et se réjouissant de pouvoir continuer ses crimes en toute impunité.
Je passe sur les faiblesses du roman pour aborder ce qui m'intéresse. Rien ne laisse supposer que l'intermède ait été placé intentionnellement à la césure d'or, entre 20 et 12 chapitres ou entre 21 et 13 éléments. Or les deux "doubles" ont des noms dorés, du moins en utilisant le pseudo d'Aguéev :
DIMITRI / KIESLOWSKI = 82/133
IVAN / MARTIN = 46/75
Les deux se conjuguent en
(82+46)/(133+75) = 128/208 = 8/13 (Fibo)
Je rappelle que la probabilité d'être doré pour un couple prénom/nom est de l'ordre d'une chance sur 30, en conséquence pour deux couples une chance sur 900.
La première victime d'Aguéev a aussi un nom doré
LUDO / CHAUMIERE = 52/83
J'ai rencontré le même rapport pour le CHEMIN de la LUMIERE, et remarqué alors que la valeur 52 de CHEMIN était aussi celle de LICHT, "lumière" allemande, et de JUNG bien sûr.
Je remarque la proximité de LUMIERE et CHAUMIERE, et la succession dans ce mot des lettres AUM, 1-21-13.
La valeur des 21 lettres du titre est
LA LIGNE DE PARTAGE DES OS = 199,
nombre qui m'est évocateur. C'est le 11e terme de la suite de Lucas, et c'est encore la valeur de
RAYMOND ROUSSEL = 90+109,
or mon premier ébahissement en lisant Deuils de miel, Rail Noir n° 13, a été d'y trouver une "équation de faits" à la Roussel, menant à l'endroit où gisait entre la vie et la mort
OLIVIER TISSERAND = 90+109.
Je vis ensuite la structure 21-13 du roman, avec la découverte de la fille Tisserand, à nouveau trop tard pour la sauver, à la fin du chapitre 21.
Les OS à partager sont un mot de valeur 34, 21+13...
Il se trouve que ce billet en cours est le 199e de Quaternité, et c'est aussi pour cela que j'ai abandonné mon premier projet, pour ne pas manquer cette adéquation. J'avais oublié alors que j'avais intitulé mon 174e billet Le chemin de la lumière, parce que la valeur de ce titre de Halter, que je viens d'évoquer à propos de Ludo Chaumière, est 174.
Je l'avais publié le 31 août 2014, soit le 21/13 pataphysique, date anniversaire de ma lecture de Des jours et des nuits de Sinoué, les deux romans ayant d'étranges ressemblances. Je publie ce billet le 31/12, renversement de 21/13.
L'amateurisme de ce volume Rail Noir touche aussi le péritexte, avec cette présentation des volumes précédents de la collection:
13 titres ne sont pas en italique, et le nom de l'auteur du n° 16 est omis.
Le partage de 16 en 13 et 3 m'évoque aussitôt le théorème de Zeckendorf, selon lequel tout nombre est la somme de nombres de Fibonacci d'ordres différents. Comme l'Oulipo comptait 21 membres en 1979, Paul Braffort a utilisé ce théorème pour composer le recueil de 20 poèmes Mes hypertropes, où chaque poème imite le style de ses confrères célébrés en ordre alphabétique, avec des rappels des poèmes correspondant à la décomposition de Zeckendorf.
Perec est le dédicataire du poème 16, S coeur latin, un hétérogramme, avec des rappels des poèmes 3 et 13 dédiés à Bens et Lescure, et une curiosité:
BENS+LESCURE = 40+83 = 123 = GEORGES PEREC
123 est le 10e terme de la suite de Lucas, idéalement réparti en 76/47 pour GEORGES/PEREC.
Ainsi le catalogue donné dans ce roman au titre de valeur 199 comme RAYMOND ROUSSEL m'a renvoyé au 123 de Perec, lequel était lui-même un fan de Roussel, présent d'ailleurs dans le poème 16 avec Talou, le roi noir d'Impressions d'Afrique, et Talou constitue l'un des rappels du poème 13.
C'est à Perec, au nom idéalement doré, qu'il a échu de révéler un aspect idéalement doré de l'alphabet, avec son recueil d'hétérogrammes Alphabets, où les 10 lettres ESARTULINO les plus fréquentes en français sont traités différemment des 16 autres, selon un parfait partage doré,
ESARTULINO/BCDFGHJKMPQVWXYZ = 134/217,
et le partage voyelles/consonnes des 10 lettres présentes dans chaque vers est lui aussi idéalement doré,
AEIOU/LNRST = 51/83.
J'ai souvent recours au partage voyelles/consonnes, et l'écho de ce catalogue de la collection avec Perec y incite. Si
COLLECTION RAIL NOIR = 108+40+56 = 204
ne donne rien d'immédiat, par contre
OEIOAIOI / CLLCTNRLNR = 78/126 = 13/21,
ainsi, mené à cette collection Rail Noir par le partage 21/13 théorique de Deuils de miel, j'y ai ensuite trouvé le partage effectif 21/13 de La ligne de partage des os, par l'intermède, et voici que le nom de la collection recèle ce rapport obsédant, par la distinction consonnes/voyelles.
Je me suis abstenu de qualifier ma découverte de l'intermède 21-1-13 dû à un SAMuel parce qu'il aurait fallu encore plus dithyrambique pour ce qui vient.
C'est donc le 5 décembre que j'ai reçu La ligne de partage des os, de Samuel Delziani (et Gregory Paumier). J'ai vainement tenté ensuite de retrouver Babel 17 de Samuel Delany parmi mes livres qui n'ont pas tous été rangés logiquement lors du déménagement.
Le 16 décembre j'étais à la médiathèque de Digne, et une certaine logique m'a conduit à la cote DEL des romans, sans y espérer réellement de DELany ou DELziani, mais qui sait ? J'y trouvai cependant un livre dont l'emprunt s'imposa, Code Salamandre de Samuel Delage.
Un 3e Samuel DEL(...), qui était depuis deux ans dans les rayons de la médiathèque. Le seul titre aurait attiré mon attention car je m'intéresse à tout ce qui est "code", mais je n'avais pas repéré celui-là.
Sa lecture n'a pas tardé, et je ne suis pas tendre envers cette énième tentative d'exploiter le filon Da Vinci Code, avec d'ailleurs Léonard effectivement présent puisqu'il s'agit de découvrir une cache préparée par François Ier avec l'aide supposée du peintre. L'auteur a basé son intrigue sur les recherches de Didier Coilhac, ne me semblant guère convaincantes.
Les indices partent des châteaux de Chambord et de Fontainebleau, les constructions majeures de François Ier.
Ainsi divers 21-13 m'ont mené au Rail Noir n° 17, où Samuel Delziani (aidé de Grégory Paumier) a imaginé un intermède séparant 21 et 13 éléments, et Samuel Delziani m'a mené à Samuel Delage, dont les héros découvrent un 21-13 dans les lettres FC, historiquement liées puisque nos C et F viennent de Γ, gamma, et de Ϝ, digamma, dans l'alphabet grec.
Ils envisagent aussi la gématrie classique, avec CHAMBORD = 64 et FONTAINEBLEAU = 125, et je remarque que DEL/AGE = 21/13 (c'est à la cote DEL que j'ai trouvé Code Salamandre).
Je rappelle que Léonard de Vinci est déjà concerné par divers 21-13, avec
- Da Vinci Code, où il s'agit de remettre en ordre les 8 premiers Fibos;
- The Greek Coffin Mystery, où Ellery Queen cherche pendant ses deux parties en 21-13 chapitres un tableau volé de Léonard;
- Pilgrim, dont les deux protagonistes essentiels sont PILGRIM/JUNG = 84/52 = 21/13; les deux premières parties du roman ont 21-13 chapitres; Pilgrim a jadis été le modèle de la Joconde;
- et MONA LISA elle-même, qu'un certain code permet de lire 13-21.
Les héros de Delage sont Yvan Sauvage et Marion Evans. Les prénoms Ivan et Evan sont tous deux de même étymologie que Jean, et je pense aux deux Ivan du Rail Noir n° 17, Ivan Aguéev et son double Ivan Martin. Il y a une belle coïncidence, car chapitre 17 de ce roman les deux Ivan arrivent à Roissy en provenance de Francfort, tandis que chapitre 17 de Code Salamandre Yvan Sauvage prend à Roissy l'avion pour Londres.
Le jeu C-F = 13-21 est probablement une initiative de l'auteur, car je n'en ai pas trouvé trace sur le site de Didier Coilhac, lequel trouve ces alignements des lieux associés à François Ier :
La ligne Chambord-Fontainebleau se prolonge jusqu'à Reims, et il existe sur la même latitude que Reims, presque à l'aplomb de Chambord, un village nommé Chambors. Juste au milieu de la ligne Reims-Chambord se trouve le village de Feigneux, lu IGNE-FEUX, un double feu propre à attirer la salamandre, le totem de François Ier, et c'est là que Marion et Yvan dénichent la cache fabuleuse.
Coilhac s'intéresse aux nombres de lettres des lieux concernés, mais ne remarque pas que ceux des 5 lieux essentiels appartiennent tous à la suite de Fibonacci : Chambord-Fontainebleau-Reims, 8-13-5, et Chambors-Feigneux, 8-8.
En tout 42 lettres, 42 correspondant sur le carré de Polybe au R de Reims, et ceci mène à un autre équilibre Fibo puisque les autres lieux sont deux C-F = 13+21, soit 2x34 = 68, et 68/42 = 34/21.
Je suis charmé que le lieu précis de Reims soit la basilique Saint-Remi, où Marion et Yvan trouvent des indices essentiels.
J'ai eu la curiosité de faire quelques calculs selon le code de Polybe, incorporé au Gématron sur ce lien donnant la somme évocatrice des valeurs (666) des noms en 5-8-13 lettres Reims-Chambord-Fontainebleau. L'Apocalypse joue bien entendu un rôle dans le roman...
En cherchant un lien entre Didier Coilhac et Fibonacci, j'ai trouvé ce passage de son Code Versailles (2013, deux ans après Code Salamandre), où ce sont encore les Fibos 13 et 21 qui sont concernés, avec un livret rédigé par Louis XIV dont toutes les rubriques n'ont qu'un seul paragraphe, sauf la 13e, qui en a deux, et le second compte 21 mots...
Tiens, je retrouve la valeur 199 du titre de Delziani pour le Roi-Soleil, au nom doublement doré :
LOUIS / QUATORZE = 76/123 (Lucas)
en 5/8 lettres (Fibo).
J'ai trouvé en ligne le roman suivant de Samuel Delage, Cabale Pyramidion (2015), où apparaissent aussi monsieur Yvan S. et mademoiselle Evans. Son intrigue est basée sur la coïncidence entre la coudée de Khéops, évaluée à 0,5236 m (mais nul n'est forcé d'accepter cette précision), et Pi (0,5236 x 6 = 3,1416). Ceci ne peut être plus qu'une coïncidence que si les Egyptiens connaissaient le mètre, et c'est ce que les héros vont découvrir...
Marion a besoin de coder un message destiné à Yvan, et elle utilise une suite de Fibonacci erronée :
1 1 1 2 3 8 8 13 7 34 55 89 144 233 195
Il y a 4 erreurs, aux rangs 1-6-9-15, correspondant aux lettres AFIO, qu'Yvan réarrange en Institut Français d’Archéologie Orientale. Je remarque que la dernière erreur, 195, masque le bon Fibo 377, que j'ai indiqué ailleurs être la gématrie de Samuel en hébreu (SMWAL).
Une petite chose encore avec La ligne de partage des os (ici donné Lignes de partage des os, ce qui est aussi le titre chez Amazon) qui a été la commande n° 226517762 :
J'ai reconnu aussitôt en 77 62 les valeurs d'Ellery Queen, et le roman pourrait avoir quelque chose de queenien avec cette transformation d'un innocent en coupable désigné.
Ceci m'est l'occasion de revenir sur The Greek Coffin Mystery, dont j'ai découvert très tôt l'acrostiche des 21-13 chapitres dans un exemplaire de 1934 présent dans la bibliothèque paternelle. Les premiers Queen avaient une préface d'un certain JJMcC, et j'avais supposé qu'elle avait été omise pour ce titre afin de ne pas perturber l'acrostiche de la Table of Contents.
J'ai cependant appris ensuite, par une réédition conforme à l'édition originale de 1932, que la préface de JJMcC était bien présente, ainsi ce roman particulièrement emblématique pour moi peut aussi correspondre au nouveau motif 21-1-13 (ou plutôt 1-21-13).
Comme il l'a été seriné lors des récents billets, à ces nombres 1-13-21 correspondent les rangs des 3 lettres mères de l'alphabet hébreu, AMS, alors que SMA représente l'atbash de l'écriture développée d'une autre lettre essentielle, Bet, BYT.
Je n'ai pas encore donné les rangs de ces 3 lettres, soit 2-10-22. Me demandant si ceci pouvait se retrouver dans une structure quelconque, j'ai songé à The Golden Summer, le seul roman signé Daniel Nathan, alias Frederic Dannay, le principal auteur signant Queen.
Le roman compte 22 chapitres numérotés, en 11 groupes de 1 à 4 chapitres, séparés par 10 petites sections titrées en italique, débutant toutes par It was a time. Il y a en outre une sorte de préface, où l'auteur présente le récit qu'il va faire de l'année de ses 10 ans, et une sorte de postface où l'auteur intervient encore directement. Nous avons bien 22+10+2 éléments.
J'ai étudié ici ce roman, mettant je l'espère en évidence sa profondeur arithmologique.
Rebondissement de dernière minute : ma recherche sur le roman de Samuel Delziani, paru en mars 2008, m'a conduit ce 31/12 à un titre presque semblable, Ligne de partage des os, de Philippe Buzy-Sennheim, paru en mars 2009 à L'Harmattan.
Attendu qu'un auteur publié à L'Harmattan a probablement d'abord soumis son manuscrit à tous les éditeurs ne demandant pas de "partager" les frais d'édition et assurant une mise en place minimale de leurs produits, j'imagine que ces titres ont été choisis indépendamment.
J'ai aussitôt commandé l'e-book correspondant, et ne serais pas étonné d'avoir été le premier à le faire, enfin il faut admettre que ce service fonctionne parfaitement.
Je n'ai fait qu'un rapide survol de ses 24 chapitres, assez prometteur car l'intrigue concerne deux frères jumeaux tous deux prénommés Jean, or La ligne de partage des os est l'histoire d'un Ivan (forme slave de Jean) qui transforme un autre Ivan en son double.
Le billet précédent m'a conduit à constater la double égalité du Rail Noir n° 13:
DEUILS DE MIEL = DOUBLE DOUBLE = 118 (Double, Double est un titre de Queen),
DEUILS DE MIEL + FRANCK THILLIEZ = 118 + 154 = 272
272 est le double de "double" en hébreu, כפול, de gématrie 136, et la même égalité apparaît pour le couple titre-auteur du Rail Noir n° 21:
LIGNE DIX + ANNE PETER-SAUZIN = 84 + 188 = 272
L'étude du Livre de saphir, le plus ancien des 21-13 récemment découverts, m'a conduit à un autre doublon avec la traduction anglaise du roman de Sinoué:
Quant au Queen emblématique, The Greek Coffin Mystery, il est paru en français en 1934 sous le titre Deux morts dans un cercueil. J'ai un polar paru en 1950 chez un petit éditeur niçois, Le crime de la Madeleine, d'André Favières, annonçant la prochaine parution de la seconde enquête du commissaire Armand, 2 morts dans 1 cercueil (sic). Il semble qu'elle ne soit jamais parue, du moins sous ce titre car Favières a ensuite publié d'autres enquêtes du commissaire Armand chez un autre éditeur.
Favières a semble-t-il utilisé les pseudos Jan A. Rey (anagramme de Jean Ray) et William Evans...
Voilà. Il me reste à aller actualiser ma page sur les 21-13 qui colligeait déjà 110 cas (au moins).
Note de 2016 : Après avoir lu Ligne de partage des os, je n'y vois pas de quoi y consacrer un autre billet, aussi voici quelques commentaires.
- Il y a des sortes d'"intermèdes" dans le roman, des paragraphes (6 en tout) indépendants des chapitres entre lesquels ils s'insèrent, et formant entre eux une continuité.
- Les jumeaux Jean annoncés dans la présentation semblent un leurre. En fait le célèbre peintre Jean, après la mort de sa femme dans un incendie, a tout abandonné pour devenir le modeste moine Jean.
- Le texte présente une volonté littéraire manifeste, avec des phrases alambiquées que j'avoue avoir souvent omis de finir... Je n'y ai pas repéré de faute jusqu'à une "hénaurmité" page 183 :
Il semble évident que la plume de l'auteur a fourché ici, et que le premier "Mona Lisa" remplace "Léonard" ou "Leonardo". Nul relecteur n'a repéré ceci alors que L'Harmattan fait payer à l'auteur la correction des manuscrits. Par ailleurs "seraient devenu" est une faute immédiate dont je n'ai pas vu d'autre exemple.
Je m'émerveille que l'hénaurmité concerne MONA LISA, dont j'ai envisagé plus haut une équivalence avec 13-21. Du coup, j'ai inséré le code "alphabet latin réduit" sur ce lien gématronique montrant par ailleurs l'égalité avec LEONARDO.
Ceci pourrait appuyer l'idée que la Joconde serait un autoportrait, et excuser en partie l'erreur de Philippe Buzy-Sennheim.
L'égalité est aussi réalisée en gématrie usuelle, latine
LEONARDO = MONALISA = 79
ou moderne
LEONARDO = MONALISA = 84
J'ai eu la curiosité de faire quelques calculs avec le code de Polybe vu plus haut (pour C-F = 13-21), et parvenir ainsi à ce parfait rapport d'or :
MONA LISA / LEONARD DE VINCI = 219/354 = 73/118
J'obtiens aussi ce rapport d'or avec l'alphabet latin réduit :
Buzy-Sennheim / Ligne de partage des os = 60/97
Autre note : j'avais calculé que Ligne de partage des os avait pour valeur 186, soit la gématrie de l'hébreu maqom, "lieu", mais j'avais alors oublié que mon premier billet de l'année était intitulé Meshane maqom (changer de lieu). Je m'étais abstenu d'indiquer que les valeurs 186 et 199 (La ligne de partage des os) sont évocatrices de l'expression biblique maqom ehad, "lieu un", "un seul lieu" (Gn 1, 9), c'est maintenant chose faite.
Ceci pourrait appuyer l'idée que la Joconde serait un autoportrait, et excuser en partie l'erreur de Philippe Buzy-Sennheim.
L'égalité est aussi réalisée en gématrie usuelle, latine
LEONARDO = MONALISA = 79
ou moderne
LEONARDO = MONALISA = 84
J'ai eu la curiosité de faire quelques calculs avec le code de Polybe vu plus haut (pour C-F = 13-21), et parvenir ainsi à ce parfait rapport d'or :
MONA LISA / LEONARD DE VINCI = 219/354 = 73/118
J'obtiens aussi ce rapport d'or avec l'alphabet latin réduit :
Buzy-Sennheim / Ligne de partage des os = 60/97
Autre note : j'avais calculé que Ligne de partage des os avait pour valeur 186, soit la gématrie de l'hébreu maqom, "lieu", mais j'avais alors oublié que mon premier billet de l'année était intitulé Meshane maqom (changer de lieu). Je m'étais abstenu d'indiquer que les valeurs 186 et 199 (La ligne de partage des os) sont évocatrices de l'expression biblique maqom ehad, "lieu un", "un seul lieu" (Gn 1, 9), c'est maintenant chose faite.