Chapitre 10: JAMAIS ELMO NE DEROGE
Elmo Orvann est un personnage plus ou moins calqué sur Xul Solar, fils d'un Allemand né à Riga, Elmo Schulz, et d'une Italienne née Solari. Devenu Argentin, il a choisi le pseudo Xul qui se prononce "choul", sans rapport certain avec la lumière latine lux, mais mon Orvann ne se prive pas d'assimiler la première syllabe de son nom à la "lumière" hébraïque, or (tiens, j'aurais pu l'appeler Rovann pour éviter le hiatus, et esquisser un parallèle avec Paco Rabanne, mais après un coup d'oeil sur ce personnage je ne regrette rien).
Dans un premier temps, je comptais exploiter les alphabets des nouvelles langues imaginées par Xul Solar, et puis il m'a semblé devoir me concentrer sur l'hébreu, et puis encore spécialement sur le tarot.
J'ai cependant développé l'idée du gilgoul, de la transmigration des âmes selon la kabbale lourianique. Les informations données sont tirées du Sefer ha-Gilgoulim, de Hayim Vital. Je me suis permis d'évaluer les "étincelles" à 320 au lieu de 288, pour simplifier un peu les opérations, mais l'égalité Caïn = Abel est tirée de cet ouvrage.
Les trois principes auxquels les Orvann ne dérogent jamais sont inspirés par une autre trinité classique, qol, tsom, mamon (Voix, Jeûne, Argent), trois mots de valeur 136. Pour arriver à une anagramme de NOVEL ROMAN, j'ai dû transformer MAMON en NAMON.
Au moment où je commençais mon chapitre, Patrick Bléron a publié sur Alluvions quelques commentaires sur les recherches d'Yvo Jacquier, à propos de Dürer et des tarots. Sans chercher à approfondir, j'ai utilisé l'idée, et n'ai pas hésité à en remettre une couche avec Léonard de Vinci complice dans l'affaire...
J'avais fait état des recherches d'Yvo Jacquier sur Dürer dans le billet de juillet 2010 Dürer toujours.
En octobre 2011 le tarot s'est invité dans mes recherches, dans le billet Triangles, avec de multiples résonances jungiennes. Ceci se prolongea en décembre avec le billet L'ange de la médiathèque, qui me fit découvrir que l'ange Cassiel (des Ailes du désir) était une déformation du nom d'un ange hébraïque, Qaftsiel, ange de Saturne (peut-être l'ange de Melencolia de Dürer), forgé à partir de la racine ק-פ-צ, QPÇ, avec une désinence angélique.
Vinrent ensuite des curiosités qui m'émerveillent encore aujourd'hui. Sans que j'en ai trouvé d'explication, le nom Qaftsiel est lui-même une autre déformation, de Tsafqiel, nom de l'ange de Saturne dans les sources antérieures, de racine ÇPQ renversement de QPÇ.
A ces lettres hébraïques correspondent les trois arcanes "astraux" du tarot, le Soleil, l'Etoile, la Lune. Dans certaines versions du tarot, l'Etoile est Mercure, et ces trois astres sont ceux dont Jung a représenté en gros les symboles sur la pierre de Bollingen. J'avais donné dans le billet suivant ces arcanes dans divers jeux de Tarot, et notamment dans le jeu peint par Dali, en calquant l'ordre de la pierre de Bollingen :
Je rappelle que j'ai relié l'échange Jung-Haemmerli, sous le signe de Mercure, au Soleil et à la Lune, par les valeurs numériques associées aux dates connues de l'affaire, et notamment le 30 juin 1944, date de la mort de Haemmerli, il y a exactement 74 ans.
Par ailleurs les valeurs 52-84 de JUNG-HAEMMERLI apparaissent dans les 4 colonnes du carré magique de Melencolia. La réelle villa Victor-Hugo est sise dans l'avenue entre ses numéros 134, valeur d'ARSENE LUPIN, et 136, valeur de JUNG-HAEMMERLI et constante magique du carré de Dürer. Leblanc a utilisé dans Arsène Lupin contre Herlock Sholmès un passage secret entre les numéros 134 et 136 de l'avenue Henri-Martin, ce que j'ai déjà utilisé dans mon premier chapitre.
Le Tarot universel d'Aldo di Varsal est bien sûr celui de Salvador Dali. Après avoir forgé cette anagramme, j'ai appris que varsal était en anglais une forme désuète de universal, et que le tarot de Dali avait la prétention d'être universel (mais il n'est pas seul dans ce cas).
Le tarot Wiley-Calterreso est une anagramme d'Aleister Crowley, créateur du tarot de Thoth. J'avais déjà utilisé cette anagramme ici, en faisant visiter Rennes-le-Château par Crowley.
C'est en cours de l'écriture du chapitre qu'il m'est venu l'idée du mage tirant le tarot pour lui-même, et les 5 arcanes seraient bien entendu les lames 1-13-15-18-14, correspondant à AMOR N. Je n'y connais rien en tarot et ai trouvé en ligne quelques infos sur le tirage et la significations des lames. Ceci m'a été l'occasion de découvrir ici ceci:
Je ne suis pas mécontent de l'interprétation du tirage d'Elmo. Je dois signaler que sa relation remarquable concernant l'an 1908 lui est très personnelle, car c'est 3760 avant JC que Dieu aurait créé le monde selon les calculs du Seder Olam, et c'est donc en 1880 qu'a eu lieu la conjonction soulignée par Orvann, je ne sais ce qu'il a pu se passer cette année-là. Je remarque au passage que les 56 ans ajoutés par Elmo correspondent aux 56 arcanes mineurs du tarot, qu'il prend en compte pour avoir 78 lames, triangulaire de 12, dans son interprétation de 1908 = 12 fois 159, la valeur calculée pour son tirage (j'ai imaginé de retrancher les cartes renversées, le total 241 pour les 5 lettres hébraïques A-M-S-Ç-N ne m'évoquant rien d'immédiat).
159 m'est plus évocateur car c'est la valeur de L'AIGUILLE CREUSE, le roman où Lupin est blessé peut-être mortellement le 16 avril 1908, le Jeudi saint, 106 jours après le premier janvier (en fait cette date semble être une erreur, et le cambriolage d'Ambrumézy (embrumez-y) est daté plus loin du 23 avril, ce qui peut conduire à considérer avec plus d'attention la date erronée). Lupin se réfugie dans une crypte, où son supposé cadavre est découvert 53 jours plus tard par Beautrelet. 106+53=159, CQFD...
L'autre interprétation d'Elmo, 1908 = 36x53, m'a suggéré l'idée de rapprocher les morts mystérieuses des 18 héritiers VERANOMNOL de celles des 36 Justes dans Le dernier homme bon, éliminés avec une effarante constance tous les vendredis. J'avais vu les lettres mères pouvoir apparaître dans le roman, avec 34 morts effectives au moment où leur schématisme dans l'espace est compris, 21 Justes identifiés, et 13 non. Il n'en reste plus que 2, l'un n'échappe pas à son sort, et l'autre trouve la solution pour accorder au monde une nouvelle chance.
J'ai découvert ensuite que ce roman était probablement inspiré par un roman de 2006, Maudits soient les justes, où une secte déviante entreprend d'éliminer les 36 Justes, mais échoue à nouveau pour le dernier qui n'est encore qu'un embryon dans le ventre de Beth, la femme de l'enquêteur journaliste.
Le pseudonyme SAM Bourne du réel journaliste Jonathan Vreeland m'a conduit à penser qu'il s'identifiait quelque peu au héros, et j'ai découvert que son propre fils se prénommait SAM.
Mon billet Sam en Beth était consacré aux lettres mères hébraïques S-M-A dont l'atbash est B-Y-T, nom complet de la lettre B, Beth. J'ai hésité à ajouter ceci aux propos d'Elmo.
Au moment où j'achevais ce chapitre, nous avons revu le 28 et le 29 Breaking the waves (1996), de Lars von Trier. Son héroïne se nomme Bess, et peut-être est-elle marquée par la mort de son frère Sam, en tout cas elle fait tout, au-delà du raisonnable sinon du possible, pour sauver son mari Jan condamné par la médecine, et y réussit, y laissant sa propre vie. Ceci m'évoque bien sûr l'échange Jung-Haemmerli.
Je découvre que ce film est le premier de la trilogie Coeur d'or, ce qui m'évoque les deux premiers termes de la devise des Orvann, Or (Lumière), et Lev (Coeur). Pas de Namon ou d'Argent en vue, mais la responsable des costumes est Manon Rasmussen, MANON anagramme de NAMON (et l'une des victimes VERANOMNOL était MANON REVOL, qui manifestait son anticonformisme par des "revolutions" minuscules).
REVOLUTIONS est un mot qui m'a retenu, pour le découpage de sa valeur 170 selon voyelles consonnes en
EOUIO / RVLTNS = 65/105 = 13/21.
Je constate que le titre du film a même valeur 170
BREAKING THE WAVES = 67+33+70 = 170,
et que son réalisateur est
LARS VON TRIER = 50+51+70 = 171,
un des nombres clés structurant Novel Roman, où chaque chapitre a un titre en 18 lettres de valeur 171.
Elmo Orvann est un personnage plus ou moins calqué sur Xul Solar, fils d'un Allemand né à Riga, Elmo Schulz, et d'une Italienne née Solari. Devenu Argentin, il a choisi le pseudo Xul qui se prononce "choul", sans rapport certain avec la lumière latine lux, mais mon Orvann ne se prive pas d'assimiler la première syllabe de son nom à la "lumière" hébraïque, or (tiens, j'aurais pu l'appeler Rovann pour éviter le hiatus, et esquisser un parallèle avec Paco Rabanne, mais après un coup d'oeil sur ce personnage je ne regrette rien).
Dans un premier temps, je comptais exploiter les alphabets des nouvelles langues imaginées par Xul Solar, et puis il m'a semblé devoir me concentrer sur l'hébreu, et puis encore spécialement sur le tarot.
J'ai cependant développé l'idée du gilgoul, de la transmigration des âmes selon la kabbale lourianique. Les informations données sont tirées du Sefer ha-Gilgoulim, de Hayim Vital. Je me suis permis d'évaluer les "étincelles" à 320 au lieu de 288, pour simplifier un peu les opérations, mais l'égalité Caïn = Abel est tirée de cet ouvrage.
Les trois principes auxquels les Orvann ne dérogent jamais sont inspirés par une autre trinité classique, qol, tsom, mamon (Voix, Jeûne, Argent), trois mots de valeur 136. Pour arriver à une anagramme de NOVEL ROMAN, j'ai dû transformer MAMON en NAMON.
Au moment où je commençais mon chapitre, Patrick Bléron a publié sur Alluvions quelques commentaires sur les recherches d'Yvo Jacquier, à propos de Dürer et des tarots. Sans chercher à approfondir, j'ai utilisé l'idée, et n'ai pas hésité à en remettre une couche avec Léonard de Vinci complice dans l'affaire...
J'avais fait état des recherches d'Yvo Jacquier sur Dürer dans le billet de juillet 2010 Dürer toujours.
En octobre 2011 le tarot s'est invité dans mes recherches, dans le billet Triangles, avec de multiples résonances jungiennes. Ceci se prolongea en décembre avec le billet L'ange de la médiathèque, qui me fit découvrir que l'ange Cassiel (des Ailes du désir) était une déformation du nom d'un ange hébraïque, Qaftsiel, ange de Saturne (peut-être l'ange de Melencolia de Dürer), forgé à partir de la racine ק-פ-צ, QPÇ, avec une désinence angélique.
Vinrent ensuite des curiosités qui m'émerveillent encore aujourd'hui. Sans que j'en ai trouvé d'explication, le nom Qaftsiel est lui-même une autre déformation, de Tsafqiel, nom de l'ange de Saturne dans les sources antérieures, de racine ÇPQ renversement de QPÇ.
A ces lettres hébraïques correspondent les trois arcanes "astraux" du tarot, le Soleil, l'Etoile, la Lune. Dans certaines versions du tarot, l'Etoile est Mercure, et ces trois astres sont ceux dont Jung a représenté en gros les symboles sur la pierre de Bollingen. J'avais donné dans le billet suivant ces arcanes dans divers jeux de Tarot, et notamment dans le jeu peint par Dali, en calquant l'ordre de la pierre de Bollingen :
Je rappelle que j'ai relié l'échange Jung-Haemmerli, sous le signe de Mercure, au Soleil et à la Lune, par les valeurs numériques associées aux dates connues de l'affaire, et notamment le 30 juin 1944, date de la mort de Haemmerli, il y a exactement 74 ans.
Par ailleurs les valeurs 52-84 de JUNG-HAEMMERLI apparaissent dans les 4 colonnes du carré magique de Melencolia. La réelle villa Victor-Hugo est sise dans l'avenue entre ses numéros 134, valeur d'ARSENE LUPIN, et 136, valeur de JUNG-HAEMMERLI et constante magique du carré de Dürer. Leblanc a utilisé dans Arsène Lupin contre Herlock Sholmès un passage secret entre les numéros 134 et 136 de l'avenue Henri-Martin, ce que j'ai déjà utilisé dans mon premier chapitre.
Le Tarot universel d'Aldo di Varsal est bien sûr celui de Salvador Dali. Après avoir forgé cette anagramme, j'ai appris que varsal était en anglais une forme désuète de universal, et que le tarot de Dali avait la prétention d'être universel (mais il n'est pas seul dans ce cas).
Le tarot Wiley-Calterreso est une anagramme d'Aleister Crowley, créateur du tarot de Thoth. J'avais déjà utilisé cette anagramme ici, en faisant visiter Rennes-le-Château par Crowley.
C'est en cours de l'écriture du chapitre qu'il m'est venu l'idée du mage tirant le tarot pour lui-même, et les 5 arcanes seraient bien entendu les lames 1-13-15-18-14, correspondant à AMOR N. Je n'y connais rien en tarot et ai trouvé en ligne quelques infos sur le tirage et la significations des lames. Ceci m'a été l'occasion de découvrir ici ceci:
Il y a une grande similitude entre cet arcane sans nom et l’arcane du Fou. L’un est sans nom, l’autre sans numéro.Ainsi apparaît un net lien entre ces arcanes auxquels correspondent les lettres 13 et 21 de l'alphabet hébreu, Mem et Shin formant le mot shem, "nom". De plus ce sont les lettres mères correspondant à l'Eau et au Feu, et dans les tarots anglo-saxons le Fou correspond à la lettre alef, l'autre lettre mère. De fait, les deux correspondances du Fou, A et S, forment le mot esh, Feu.
Je ne suis pas mécontent de l'interprétation du tirage d'Elmo. Je dois signaler que sa relation remarquable concernant l'an 1908 lui est très personnelle, car c'est 3760 avant JC que Dieu aurait créé le monde selon les calculs du Seder Olam, et c'est donc en 1880 qu'a eu lieu la conjonction soulignée par Orvann, je ne sais ce qu'il a pu se passer cette année-là. Je remarque au passage que les 56 ans ajoutés par Elmo correspondent aux 56 arcanes mineurs du tarot, qu'il prend en compte pour avoir 78 lames, triangulaire de 12, dans son interprétation de 1908 = 12 fois 159, la valeur calculée pour son tirage (j'ai imaginé de retrancher les cartes renversées, le total 241 pour les 5 lettres hébraïques A-M-S-Ç-N ne m'évoquant rien d'immédiat).
159 m'est plus évocateur car c'est la valeur de L'AIGUILLE CREUSE, le roman où Lupin est blessé peut-être mortellement le 16 avril 1908, le Jeudi saint, 106 jours après le premier janvier (en fait cette date semble être une erreur, et le cambriolage d'Ambrumézy (embrumez-y) est daté plus loin du 23 avril, ce qui peut conduire à considérer avec plus d'attention la date erronée). Lupin se réfugie dans une crypte, où son supposé cadavre est découvert 53 jours plus tard par Beautrelet. 106+53=159, CQFD...
L'autre interprétation d'Elmo, 1908 = 36x53, m'a suggéré l'idée de rapprocher les morts mystérieuses des 18 héritiers VERANOMNOL de celles des 36 Justes dans Le dernier homme bon, éliminés avec une effarante constance tous les vendredis. J'avais vu les lettres mères pouvoir apparaître dans le roman, avec 34 morts effectives au moment où leur schématisme dans l'espace est compris, 21 Justes identifiés, et 13 non. Il n'en reste plus que 2, l'un n'échappe pas à son sort, et l'autre trouve la solution pour accorder au monde une nouvelle chance.
J'ai découvert ensuite que ce roman était probablement inspiré par un roman de 2006, Maudits soient les justes, où une secte déviante entreprend d'éliminer les 36 Justes, mais échoue à nouveau pour le dernier qui n'est encore qu'un embryon dans le ventre de Beth, la femme de l'enquêteur journaliste.
Le pseudonyme SAM Bourne du réel journaliste Jonathan Vreeland m'a conduit à penser qu'il s'identifiait quelque peu au héros, et j'ai découvert que son propre fils se prénommait SAM.
Mon billet Sam en Beth était consacré aux lettres mères hébraïques S-M-A dont l'atbash est B-Y-T, nom complet de la lettre B, Beth. J'ai hésité à ajouter ceci aux propos d'Elmo.
Au moment où j'achevais ce chapitre, nous avons revu le 28 et le 29 Breaking the waves (1996), de Lars von Trier. Son héroïne se nomme Bess, et peut-être est-elle marquée par la mort de son frère Sam, en tout cas elle fait tout, au-delà du raisonnable sinon du possible, pour sauver son mari Jan condamné par la médecine, et y réussit, y laissant sa propre vie. Ceci m'évoque bien sûr l'échange Jung-Haemmerli.
Je découvre que ce film est le premier de la trilogie Coeur d'or, ce qui m'évoque les deux premiers termes de la devise des Orvann, Or (Lumière), et Lev (Coeur). Pas de Namon ou d'Argent en vue, mais la responsable des costumes est Manon Rasmussen, MANON anagramme de NAMON (et l'une des victimes VERANOMNOL était MANON REVOL, qui manifestait son anticonformisme par des "revolutions" minuscules).
REVOLUTIONS est un mot qui m'a retenu, pour le découpage de sa valeur 170 selon voyelles consonnes en
EOUIO / RVLTNS = 65/105 = 13/21.
Je constate que le titre du film a même valeur 170
BREAKING THE WAVES = 67+33+70 = 170,
et que son réalisateur est
LARS VON TRIER = 50+51+70 = 171,
un des nombres clés structurant Novel Roman, où chaque chapitre a un titre en 18 lettres de valeur 171.