Voici ce qui était d'abord prévu pour faire partie du précédent billet, mais ses développements diaboliques et écarlates l'ont ajourné.
J'y contais comment çoeur dp avait commandé le 29 janvier sur le site de vente en ligne PM un lot de 3 revues Histoires littéraires, dont le n° 44, ou 4e numéro de l'année 2010, et comment ceci avait fait coïncidence avec Sylvain Itkine la veille, et Le cinquième procédé de Léo Malet deux jours plus tard, Léo Malet dont il était question dans mon billet du 30.
Je suis aussi client de ce site PM, où mes achats et ventes ont parfois donné lieu à des coïncidences partagées sur Quaternité, mais la plus étonnante est survenue une quinzaine plus tôt.
Le 16 janvier, l'acheteur Bga1958 m'a commandé le livre Fibonacci, Lucas & Pythagore, de Guy Bernard.(2011).
Première surprise: je pensais avoir retiré cet article de ma boutique. Lorsque nous avons décidé de déménager il y a 3 ans, j'ai mis en vente quelques centaines de livres et en ai donné quelques centaines d'autres. Après le déménagement, j'ai récupéré certains livres et je pensais que c'était le cas de celui-ci, que j'avais reclassé dans mon rayon sur le nombre d'or, mais j'avais manifestement oublié de le supprimer de ma boutique.
Seconde surprise: si acheteurs et vendeurs ont des pseudos sur PM, il est évidemment nécessaire de révéler les identités réelles lorsqu'une transaction est acceptée, et c'est ainsi que j'ai appris que Bga1958 était Guy Bernard lui-même.
Troisième surprise: Guy Bernard est un ami FB, et je l'ai informé par message perso que je lui envoyais son livre, découvrant alors que je lui avais envoyé un autre message deux ans plus tôt, pour une autre commande qu'il m'avait faite...
Ici commencent les coïncidences hallucinantes. Cette commande de Bga1958 était survenue le 24 mai 2015, à 11:48, et moins de deux heures après, à 13:39, j'avais une autre commande d'un Bga2. Me demandant si Bga... n'était pas un pseudo proposé par PM aux clients dénués d'imagination, j'avais posé la question à Guy, qui m'avait répondu qu'il n'en était rien. Son pseudo correspondait à ses initiales et son année de naissance. Je ne sais ce qu'il en était de Bga2, sinon que Bga (avec cette exacte correspondance Majuscule-minuscules) ne pouvait représenter les initiales transmises par l'acheteur.
Il s'agissait de mes ventes 248 et 249. 634 jours plus tard, le 16 janvier dernier, j'avais eu une autre commande précédant celle de Guy, à 11:49, ma 348e vente. A 8:59, l'acheteur VITO m'avait commandé un livre. 101 ventes sur 635 jours, ceci donne une idée de la probabilité d'avoir 2 ventes le même jour. Si certains jours peuvent être privilégiés par des promotions PM, ce n'était au moins pas le cas du 16 janvier.
La coïncidence Bga... m'avait fait noter le nom et l'adresse de l'acheteur, prénommé Alexis et habitant Caluire, faubourg de Lyon. VITO est aussi prénommé Alexis, et habite Villeurbanne, autre faubourg au nord de Lyon. De fait, à vol d'oiseau, leurs adresses sont distantes de moins de 6 km.
Ceci m'a rappelé quelque chose de très récent. Nous avons un neveu sportif de haut niveau, dont la spécialité est l'ultratrail, course en montagne additionnant les difficultés, du genre 140 km non-stop avec 10 000 m de dénivelé positif... Pour s'entraîner Christophe court plusieurs marathons par an, et, plus pour s'amuser, réalise du streetart, c'est-à-dire des parcours soigneusement calculés pour dessiner des images grâce aux relevés GPS réalisés en temps réel sur ce site.
Voici donc le dessin réalisé ce 8 janvier par Christophe, aussi donné sur sa page FB. J'y ai ajouté les adresses approximatives de Bga2 et VITO (pointes des flèches).
Je précise que Christophe ne s'intéresse guère à mon activité littéraire, et qu'il ne savait rien de la première coïncidence Bga2-Bga1958 (le père de Christophe est aussi né en 1958).
C'est je crois son 3e dessin réalisé à Lyon, et les deux premiers se cantonnaient sous le parc de la Tête d'Or, son quartier, sans franchir le Rhône, sans s'approcher à près de 200 m de l'adresse de Bga2.
Avant d’expédier à Guy son livre, je l’ai reparcouru. Il s'y intéresse comme moi à la roue chrysomagique formée par les 108 premiers nombres, décrite dans mon billet Au seuil du hasard. Sur cette roue, les nombres diamétralement opposés ont toujours pour somme 109, et Guy présente ces nombres par couples, selon cette complémentarité à 109.
Je remarquais dans cette page les séquences sur la roue 21-13, 42-26, 63-39, 84-52 et 105-65, mon couple fétiche 21-13 et ses multiples, avec notamment 84-52 correspondant au couple HAEMMERLI-JUNG. La présentation de Guy m'a fait voir que 105-65 est complémentaire de 4-44, m'évoquant le 4/4/44 de l'échange Jung-Haemmerli.
13 jours plus tard, çoeur dp commanderait la revue Histoires littéraires n° 44, ou 4e numéro de l'année 2010, 21 jours après le parcours de Christophe entre Caluire et Villeurbanne, le 8 janvier.
8-13-21, Fibonacci... La première double commande des Bga2 et 1958 datait du 24 mai (2015), 144e jour de l'année, Fibonacci encore.
J'y contais comment çoeur dp avait commandé le 29 janvier sur le site de vente en ligne PM un lot de 3 revues Histoires littéraires, dont le n° 44, ou 4e numéro de l'année 2010, et comment ceci avait fait coïncidence avec Sylvain Itkine la veille, et Le cinquième procédé de Léo Malet deux jours plus tard, Léo Malet dont il était question dans mon billet du 30.
Je suis aussi client de ce site PM, où mes achats et ventes ont parfois donné lieu à des coïncidences partagées sur Quaternité, mais la plus étonnante est survenue une quinzaine plus tôt.
Le 16 janvier, l'acheteur Bga1958 m'a commandé le livre Fibonacci, Lucas & Pythagore, de Guy Bernard.(2011).
Première surprise: je pensais avoir retiré cet article de ma boutique. Lorsque nous avons décidé de déménager il y a 3 ans, j'ai mis en vente quelques centaines de livres et en ai donné quelques centaines d'autres. Après le déménagement, j'ai récupéré certains livres et je pensais que c'était le cas de celui-ci, que j'avais reclassé dans mon rayon sur le nombre d'or, mais j'avais manifestement oublié de le supprimer de ma boutique.
Seconde surprise: si acheteurs et vendeurs ont des pseudos sur PM, il est évidemment nécessaire de révéler les identités réelles lorsqu'une transaction est acceptée, et c'est ainsi que j'ai appris que Bga1958 était Guy Bernard lui-même.
Troisième surprise: Guy Bernard est un ami FB, et je l'ai informé par message perso que je lui envoyais son livre, découvrant alors que je lui avais envoyé un autre message deux ans plus tôt, pour une autre commande qu'il m'avait faite...
Ici commencent les coïncidences hallucinantes. Cette commande de Bga1958 était survenue le 24 mai 2015, à 11:48, et moins de deux heures après, à 13:39, j'avais une autre commande d'un Bga2. Me demandant si Bga... n'était pas un pseudo proposé par PM aux clients dénués d'imagination, j'avais posé la question à Guy, qui m'avait répondu qu'il n'en était rien. Son pseudo correspondait à ses initiales et son année de naissance. Je ne sais ce qu'il en était de Bga2, sinon que Bga (avec cette exacte correspondance Majuscule-minuscules) ne pouvait représenter les initiales transmises par l'acheteur.
Il s'agissait de mes ventes 248 et 249. 634 jours plus tard, le 16 janvier dernier, j'avais eu une autre commande précédant celle de Guy, à 11:49, ma 348e vente. A 8:59, l'acheteur VITO m'avait commandé un livre. 101 ventes sur 635 jours, ceci donne une idée de la probabilité d'avoir 2 ventes le même jour. Si certains jours peuvent être privilégiés par des promotions PM, ce n'était au moins pas le cas du 16 janvier.
La coïncidence Bga... m'avait fait noter le nom et l'adresse de l'acheteur, prénommé Alexis et habitant Caluire, faubourg de Lyon. VITO est aussi prénommé Alexis, et habite Villeurbanne, autre faubourg au nord de Lyon. De fait, à vol d'oiseau, leurs adresses sont distantes de moins de 6 km.
Ceci m'a rappelé quelque chose de très récent. Nous avons un neveu sportif de haut niveau, dont la spécialité est l'ultratrail, course en montagne additionnant les difficultés, du genre 140 km non-stop avec 10 000 m de dénivelé positif... Pour s'entraîner Christophe court plusieurs marathons par an, et, plus pour s'amuser, réalise du streetart, c'est-à-dire des parcours soigneusement calculés pour dessiner des images grâce aux relevés GPS réalisés en temps réel sur ce site.
Voici donc le dessin réalisé ce 8 janvier par Christophe, aussi donné sur sa page FB. J'y ai ajouté les adresses approximatives de Bga2 et VITO (pointes des flèches).
Je précise que Christophe ne s'intéresse guère à mon activité littéraire, et qu'il ne savait rien de la première coïncidence Bga2-Bga1958 (le père de Christophe est aussi né en 1958).
C'est je crois son 3e dessin réalisé à Lyon, et les deux premiers se cantonnaient sous le parc de la Tête d'Or, son quartier, sans franchir le Rhône, sans s'approcher à près de 200 m de l'adresse de Bga2.
Avant d’expédier à Guy son livre, je l’ai reparcouru. Il s'y intéresse comme moi à la roue chrysomagique formée par les 108 premiers nombres, décrite dans mon billet Au seuil du hasard. Sur cette roue, les nombres diamétralement opposés ont toujours pour somme 109, et Guy présente ces nombres par couples, selon cette complémentarité à 109.
Je remarquais dans cette page les séquences sur la roue 21-13, 42-26, 63-39, 84-52 et 105-65, mon couple fétiche 21-13 et ses multiples, avec notamment 84-52 correspondant au couple HAEMMERLI-JUNG. La présentation de Guy m'a fait voir que 105-65 est complémentaire de 4-44, m'évoquant le 4/4/44 de l'échange Jung-Haemmerli.
13 jours plus tard, çoeur dp commanderait la revue Histoires littéraires n° 44, ou 4e numéro de l'année 2010, 21 jours après le parcours de Christophe entre Caluire et Villeurbanne, le 8 janvier.
8-13-21, Fibonacci... La première double commande des Bga2 et 1958 datait du 24 mai (2015), 144e jour de l'année, Fibonacci encore.
La seconde commande de Bga1958 était ma 348e vente, nombre qui m'est significatif car c'est la valeur de l'hébreu hamesh, "cinq", HMS formé des lettres 8-13-21 de l'alphabet hébreu; 5 est le 5e terme de la suite de Fibonacci.
Le titre du billet était inspiré par l'un des courriers du Cachet de la poste de mon ami JP Le Goff, Az-zahr, "le dé", où JPLG détaille son projet de partir en vélo de Saulieu en Côte-d'Or le 13 septembre 1994, après avoir procédé à un tirage au dé de sa destination parmi 6 villages proches. Le lendemain idem avec 6 nouveaux lieux, et le même processus se déroulerait pendant 21 jours, somme des points des 6 faces du dé. Le lieu de départ avait été choisi pour son code postal, 21210, répétant 21.
Le titre du billet était inspiré par l'un des courriers du Cachet de la poste de mon ami JP Le Goff, Az-zahr, "le dé", où JPLG détaille son projet de partir en vélo de Saulieu en Côte-d'Or le 13 septembre 1994, après avoir procédé à un tirage au dé de sa destination parmi 6 villages proches. Le lendemain idem avec 6 nouveaux lieux, et le même processus se déroulerait pendant 21 jours, somme des points des 6 faces du dé. Le lieu de départ avait été choisi pour son code postal, 21210, répétant 21.
AU SEUIL (du hasard) était donc l'anagramme de SAULIEU, et quelques jours avant de relire ce courrier de JPLG j'avais reçu le 26 septembre 2015 une commande PM venant précisément de Saulieu, dont j'avais remarqué le code postal 21210.
Saulieu est réapparu il y a quelques mois, en octobre 2016, avec une visite de phrère Laurent à Saulieu pour une exposition de bonsaïs, et juste la veille de la commande de Bga1958 qui allait me conduire à relire son livre et à modifier Au seuil du hasard. Le 15 janvier, nous avons regardé le dernier film de François Ozon, Frantz, qui s'achève à Saulieu, ou du moins aux environs. On y voit Anna prendre le train jusqu'à Saulieu, puis un fiacre l'emmenant où habite son ami Adrien.
Saulieu était à l'actualité le 9 février, avec un incendie la nuit précédente au relais Bernard-Loiseau, à Saulieu, quelques heures avant la divulgation du palmarès du Guide Michelin. C'est en partie la menace de perdre une étoile au Michelin qui avait provoqué le suicide de Bernard Loiseau en 2003, à Saulieu.
Si j'ai eu l'accord de Guy Bernard pour publier certains détails le concernant, je n'ai pas contacté les deux Alexis de Caluire et Villeurbanne, et m'interdis donc de donner d'autres précisions qui me semblent significatives.
La limitation du précédent billet à la coïncidence dp-PM ne m'a pas permis d'aller jusqu'au bout des échos du personnage Roth-Kartoffel dans Le cinquième procédé. Nestor Burma le rencontre d'abord à Paris à l'arrivée du Train 108, titre du chapitre 2, et apprend ensuite qu'il se nommerait Schirach.
Roth-Kartoffel réapparaît à Marseille, à l'hôtel Moderne, où on apprend chapitre 14 qu'il réside dans la chambre 109 sous le nom Korb.
108 et 109 sont à peu près les seuls nombres du roman. Je rappelle que dp a attiré mon attention sur Roth-Kartoffel peu de temps après que la relecture du livre de Guy Bernard m'ait apporté un nouvel élément sur la roue-108, de générateur 109.
L'adaptation TV n'a pratiquement rien à voir avec le roman de Malet, si ce n'est le nom du découvreur du procédé, Victor Fernèse, devenu Farnèse. Le téléfilm le voit assassiné dans la chambre 108 d'un hôtel parisien.
Le pénultième billet m'avait conduit à une curiosité que j'avais laissée de côté. Contre toute attente, une recherche image "Marcel Yarmolinsky" donnait parmi les premiers résultats une page d'un catalogue de livres avec plusieurs titres de Malet, dont il était question par ailleurs dans le billet.
Ceci avait trouvé son explication, mais mon oeil avait été attiré par les prix des ouvrages, donnés en franc et en euros. Lorsque le prix en francs est multiple de 20, le prix net en euros est en rapport d'or optimal avec les centimes d'euros.
L'explication est purement arithmétique. 20 F font 3,04898...€, or 3 multiplié par le nombre d'or égale 4,854..., à moins de 1% de 4,898, en conséquence les arrondis donneront des rapports euros-centimes idéaux, tant qu'il n'y aura pas de report des unités, de 20 à 400 F.
C'est amusant, car le billet de 20 F montrait Debussy, or un livre entier est consacré à l'étude du nombre d'or dans l'oeuvre du compositeur. Il en était question dans un roman commenté ici.
Je remarque dans le catalogue plusieurs Nouveaux Mystères de Paris dédicacés par Malet, tous à 80 F, soit 12,20 €, alors que le tueur du roman de Simsolo qui reprend le programme de Malet ne commet que deux crimes dont l'ordre correspond au numéro de l'arrondissement, le 12e et le 20e.
Léo lui-même se décompose en consonnes/voyelles
L / EO = 12/20, et
LEO / MALET = 32/51 est un nom doré, d'une série qui se poursuit par le couple 51/83, avec
340 F = 51,83 €
Je suis fasciné par le partage 51-83 des 10 lettres les plus fréquentes en français, AEIOU-LNRST, dont la somme 134 est elle-même en rapport d'or avec la valeur 217 des 16 autres lettres de l'alphabet, ce qui semble magnifié par le recueil Alphabets de Perec, au nom doré,
GEORGES / PEREC = 76/47.
47 et 76 sont des nombres de la suite de Lucas, précédés par 18 et 29,
60 F = 18,29 €
Perec s'est imaginé un double, aussi au nom doré,
GEORGE / BRETZLEE = 57/93, et
380 F = 57,93 €.
Le pénultième billet m'avait encore fait constater la proximité de la naissance de Nestor Burma avec l'écriture du Mont analogue.
Malet avait d'abord publié pendant la guerre divers romans sous des pseudos à consonance américaine, Frank Harding et Leo Latimer. Un autre pseudo a été choisi pour un autre éditeur au second trimestre 44, Omer Refreger, ce qui n'est autre que le nom de son grand-père. C'est encore un nom doré,
OMER / REFREGER = 51/82,
et d'initiales OR...
Peut-être l'un des 3 romans signés Refreger publiés au second trimestre 44 l'a-t-il été en avril, 4/44, en tout cas le nom de la collection était-il quaternaire, Le carré d'as, décliné en 4 catégories, et l'as de pique correspondait aux polars, ce que j'ignorais quand j'ai créé mon privé "l'as Depic", dont il était encore question dans le précédent billet.
J'indiquais dans ce billet que l'adaptation TV du Cinquième procédé avait été réalisée par Joël Séria, dont la femme est Jeanne Goupil, née le 4 avril 1950, de même que le mari de dp. J'avais remarqué ici que son nom est doré,
JEANNE GOUPIL = 49/80,
mais je ne savais pas alors que le nom de naissance de son mari était
JOEL LICHTLE = 42/69,
autre nom doré, de mêmes valeurs que NEW YORK, mentionné dans ce même billet.
J'y mentionnais aussi les acteurs dorés MICHAEL LONSDALE (autre 51/82) et CAROL KANE (49/31) incarnant un couple dans le film La comtesse Dolingen tourné par Catherine Binet et financé par Perec, sans y répéter que deux autres personnages y figuraient implicitement un réel couple d'artistes, aux noms encore dorés, HANS BELLMER (42/67) et UNICA ZURN (48/79), étudié sur cette page où je commençais par les propriétés du nombre 109.
Bellmer habitait aussi en 40-41 la villa Air-Bel à Marseille où s'étaient réfugiés Breton et d'autres surréalistes en attente de visas pour quitter la France. Itkine fréquentait les lieux, et probablement aussi Malet.
Il était beaucoup question de Narcejac dans le précédent billet, et la bibliographie de Malet m'apprend qu'il est paru en 1949, toujours dans la série L'as de pique, Slim a le cafard, prétendue traduction de l'auteur américain John Silver Lee, en fait texte original écrit par Narcejac et Malet.
Les autres Slim de la collection étaient des collaborations Narcejac-Arcouet (Serge Laforest).
Il est piquant que la page du catalogue de la librairie Entropie montrée plus haut, avec essentiellement des titres de Malet, était donnée pour le prétendu ouvrage du docteur S. Lim, en fait un canular.
Saulieu était à l'actualité le 9 février, avec un incendie la nuit précédente au relais Bernard-Loiseau, à Saulieu, quelques heures avant la divulgation du palmarès du Guide Michelin. C'est en partie la menace de perdre une étoile au Michelin qui avait provoqué le suicide de Bernard Loiseau en 2003, à Saulieu.
Si j'ai eu l'accord de Guy Bernard pour publier certains détails le concernant, je n'ai pas contacté les deux Alexis de Caluire et Villeurbanne, et m'interdis donc de donner d'autres précisions qui me semblent significatives.
La limitation du précédent billet à la coïncidence dp-PM ne m'a pas permis d'aller jusqu'au bout des échos du personnage Roth-Kartoffel dans Le cinquième procédé. Nestor Burma le rencontre d'abord à Paris à l'arrivée du Train 108, titre du chapitre 2, et apprend ensuite qu'il se nommerait Schirach.
Roth-Kartoffel réapparaît à Marseille, à l'hôtel Moderne, où on apprend chapitre 14 qu'il réside dans la chambre 109 sous le nom Korb.
108 et 109 sont à peu près les seuls nombres du roman. Je rappelle que dp a attiré mon attention sur Roth-Kartoffel peu de temps après que la relecture du livre de Guy Bernard m'ait apporté un nouvel élément sur la roue-108, de générateur 109.
L'adaptation TV n'a pratiquement rien à voir avec le roman de Malet, si ce n'est le nom du découvreur du procédé, Victor Fernèse, devenu Farnèse. Le téléfilm le voit assassiné dans la chambre 108 d'un hôtel parisien.
Le pénultième billet m'avait conduit à une curiosité que j'avais laissée de côté. Contre toute attente, une recherche image "Marcel Yarmolinsky" donnait parmi les premiers résultats une page d'un catalogue de livres avec plusieurs titres de Malet, dont il était question par ailleurs dans le billet.
Ceci avait trouvé son explication, mais mon oeil avait été attiré par les prix des ouvrages, donnés en franc et en euros. Lorsque le prix en francs est multiple de 20, le prix net en euros est en rapport d'or optimal avec les centimes d'euros.
L'explication est purement arithmétique. 20 F font 3,04898...€, or 3 multiplié par le nombre d'or égale 4,854..., à moins de 1% de 4,898, en conséquence les arrondis donneront des rapports euros-centimes idéaux, tant qu'il n'y aura pas de report des unités, de 20 à 400 F.
C'est amusant, car le billet de 20 F montrait Debussy, or un livre entier est consacré à l'étude du nombre d'or dans l'oeuvre du compositeur. Il en était question dans un roman commenté ici.
Je remarque dans le catalogue plusieurs Nouveaux Mystères de Paris dédicacés par Malet, tous à 80 F, soit 12,20 €, alors que le tueur du roman de Simsolo qui reprend le programme de Malet ne commet que deux crimes dont l'ordre correspond au numéro de l'arrondissement, le 12e et le 20e.
Léo lui-même se décompose en consonnes/voyelles
L / EO = 12/20, et
LEO / MALET = 32/51 est un nom doré, d'une série qui se poursuit par le couple 51/83, avec
340 F = 51,83 €
Je suis fasciné par le partage 51-83 des 10 lettres les plus fréquentes en français, AEIOU-LNRST, dont la somme 134 est elle-même en rapport d'or avec la valeur 217 des 16 autres lettres de l'alphabet, ce qui semble magnifié par le recueil Alphabets de Perec, au nom doré,
GEORGES / PEREC = 76/47.
47 et 76 sont des nombres de la suite de Lucas, précédés par 18 et 29,
60 F = 18,29 €
Perec s'est imaginé un double, aussi au nom doré,
GEORGE / BRETZLEE = 57/93, et
380 F = 57,93 €.
Le pénultième billet m'avait encore fait constater la proximité de la naissance de Nestor Burma avec l'écriture du Mont analogue.
Malet avait d'abord publié pendant la guerre divers romans sous des pseudos à consonance américaine, Frank Harding et Leo Latimer. Un autre pseudo a été choisi pour un autre éditeur au second trimestre 44, Omer Refreger, ce qui n'est autre que le nom de son grand-père. C'est encore un nom doré,
OMER / REFREGER = 51/82,
et d'initiales OR...
Peut-être l'un des 3 romans signés Refreger publiés au second trimestre 44 l'a-t-il été en avril, 4/44, en tout cas le nom de la collection était-il quaternaire, Le carré d'as, décliné en 4 catégories, et l'as de pique correspondait aux polars, ce que j'ignorais quand j'ai créé mon privé "l'as Depic", dont il était encore question dans le précédent billet.
J'indiquais dans ce billet que l'adaptation TV du Cinquième procédé avait été réalisée par Joël Séria, dont la femme est Jeanne Goupil, née le 4 avril 1950, de même que le mari de dp. J'avais remarqué ici que son nom est doré,
JEANNE GOUPIL = 49/80,
mais je ne savais pas alors que le nom de naissance de son mari était
JOEL LICHTLE = 42/69,
autre nom doré, de mêmes valeurs que NEW YORK, mentionné dans ce même billet.
J'y mentionnais aussi les acteurs dorés MICHAEL LONSDALE (autre 51/82) et CAROL KANE (49/31) incarnant un couple dans le film La comtesse Dolingen tourné par Catherine Binet et financé par Perec, sans y répéter que deux autres personnages y figuraient implicitement un réel couple d'artistes, aux noms encore dorés, HANS BELLMER (42/67) et UNICA ZURN (48/79), étudié sur cette page où je commençais par les propriétés du nombre 109.
Bellmer habitait aussi en 40-41 la villa Air-Bel à Marseille où s'étaient réfugiés Breton et d'autres surréalistes en attente de visas pour quitter la France. Itkine fréquentait les lieux, et probablement aussi Malet.
Il était beaucoup question de Narcejac dans le précédent billet, et la bibliographie de Malet m'apprend qu'il est paru en 1949, toujours dans la série L'as de pique, Slim a le cafard, prétendue traduction de l'auteur américain John Silver Lee, en fait texte original écrit par Narcejac et Malet.
Les autres Slim de la collection étaient des collaborations Narcejac-Arcouet (Serge Laforest).
Il est piquant que la page du catalogue de la librairie Entropie montrée plus haut, avec essentiellement des titres de Malet, était donnée pour le prétendu ouvrage du docteur S. Lim, en fait un canular.