à HI & DU
26 juillet 2024. Jung aurait 149 ans, Jagger en a 81.
Le précédent billet était essentiellement consacré aux lettres li soulignées par ma femme Anne à la page 236 du Mystère Henri Pick de David Foenkinos:
Je développais essentiellement le lien à la lumière, LI en chinois, LI devenant par atbash OR, "lumière" en hébreu.
OR est LI, donc, et c'était sa fille Aurélie qui avait apporté le livre à Anne. Voir le précédent billet pour les précisions.
Après sa publication me sont venus d'autres rebonds, ajoutés en notes, mais demandant à être développés. Ainsi, j'avais été amené à découvrir que le nom originel d'Orléans, ville natale d'Anne, était Aurelianum, en l'honneur de l'empereur Aurélien (215-275). Le 13 juin 2016, Anne me parla des lettres accentuées de son livre au moment exact où je m'apercevais que celui que j'étais en train de regarder, Le secret dévoilé, de Christian Doumergue, offrait aussi des lettres accentuées, et qu'elles semblaient composer un message:
Or ce message était
villa quae vocatur Constantianumsoit "le village appelé Constantine". Evidemment Constantianum est en l'honneur de l'empereur Constantin (272-337).
J'avais choisi le paragraphe de la page 369 ci-dessus parce qu'il y figurait en bonne position "lumière", mot clé du chapitre. Il se trouve que ses lettres codantes "ti" forment la troisième syllabe de Constantianum, de même que "li" est la troisième syllabe de Aurelianum, mais les lettres accentuées du Mystère Henri Pick étaient dues à un défaut d'impression.
D'autres rebonds concernent Constantin, abordés dans les ajouts au billet précédent, mais j'en viens à l'essentiel.
LI se renverse en IL et le l souligné par Anne venait du mot "il".
J'ai intitulé un billet d'octobre dernier clinamen: "il" en manc en référence à l'absence des lettres "il" dans trois textes. Je n'y reviens pas, le plus important ici étant ce que j'avais appelé "anticlinamen". Les contraintes d'écriture de Sous les pans du bizarre m'avaient imposé pour titre de la partie médiane IL.
Le roman était structuré selon les 3 premières strophes du chant d'Alphésibée de la 8e églogue de Virgile, recelant l'énigme souvent mentionnée, dernièrement ici. Ce chant, de structure en principe identique à celle du chant de Damon, est en 3 parties, chaque partie ayant 3 strophes de 3-4-5 vers, avec des permutations dans leur ordre, chaque strophe étant ponctuée d'un vers refrain.
Cette structure est en soi extrêmement sophistiquée, et je ne vois rien de comparable dans la poésie antique. Les nombres 3-4-5 évoquent aisément le triangle rectangle de côtés 3-4-5, et l'égalité des carrés vénérée dans l'Antiquité:
32 + 42 = 52 = 25.
L'églogue 5 est d'ailleurs centrée sur deux chants jumeaux de 25 vers, structurés 9-16, louant tous deux un certain Daphnis qui rappelle Jules César, récemment disparu.
Une anomalie touche la première partie du chant d'Alphésibée, en strophes de 4-3-5 vers (+ les vers refrains), mais un vers refrain intempestif est inséré dans la 3e strophe, la découpant en 3-2 vers.
Dans ce chant, une magicienne a recours a des sorts pour faire revenir son amant Daphnis, semble-t-il du royaume des morts. Le vers refrain est
Ducite ab urbe domum, mea carmina, ducite Daphnim.
Amenez de la ville à la maison, mes charmes, amenez Daphnis.
Sa valeur est 365, un nombre évocateur car César venait de mettre fin à l'irrationalité qui gouvernait jusqu'ici le calendrier latin en instaurant l'année de 365 jours, avec intercalation d'un jour tous les 4 ans, ce calendrier julien suffisamment performant pour avoir été utilisé pendant plus de 16 siècles par l'Occident.
La structure du vers refrain m'amena à découvrir une propriété du nombre 365 que j'ignorais, bien qu'intéressé par les curiosités arithmétiques, et ayant épluché Les nombres remarquables, de l'oulipien Le Lionnais.
102 + 112 + 122 = 132 + 142 = 365, quelque chose qui ressemble fortement à la relation sur les carrés de 3-4-5, à l'échelon supérieur, or le vers refrain intempestif était inséré entre les vers 10-11-12 et 13-14 formant la 3e strophe du chant d'Alphésibée, construit en strophes de 3-4-5 vers.
Ce n'était pas tout, et une analyse acharnée des Bucoliques me fit découvrir maintes autres relations, notamment le nom divin Alcimedon, pouvant se lire C-D-E et K-L-M-N-O, soit 3-4-5 et 10-11-12-13-14 (K est la 10e lettre de l'alphabet latin, mais d'usage exceptionnel, aussi j'imaginais que Virgile l'avait remplacée par AI = 1+9).
J'ai ensuite étudié des auteurs plus récents, Rabelais, Verne, Roussel, Leblanc, Perec, Queen, Pouy... Lequel me proposa de publier un roman dans sa nouvelle série intello-populaire, Albert Fnak, gérant la plus petite librairie de Paris, Douze maîtres au carré.
Ce nom m'a fait choisir pour sujet les carrés de Virgile, et il m'a paru s'imposer de donner au roman la structure des 3 premières strophes du chant d'Alphésibée, en 3 parties donc, avec des jeux gématriques sur leurs titres.
Voici ce à quoi je suis parvenu (les gématries étant bien entendu absentes de la table des matières effectives):
Vigiles des morts = 196
1 Décès = 36
2 Céder = 35
3 Essais = 72
4 Aider = 37
5 Cesser = 69
IL = 21
6 Irène Lapnus = 134
7 Publius Vergilius Maro = 269
8 Remundus Russolus = 259
9 Quis fuit alter = 178
Le mystère K.O. = 148
10 Cas = 23
11 Elle... = 34
12 ...aime =28
13 Haine = 37
14 Oh ! =23
Post Quaesitum
----- ----
1234 365
Le premier but était d'avoir la somme 365 pour les titres des 3 parties. J'étais très satisfait d'avoir trouvé Vigiles des morts = 196, carré de 14, permettant le jeu Virgile: des mots. J'ai achevé Sous les pans du bizarre début septembre 99, et je devais découvrir en 2007 qu'était paru ce même mois Pandore et l'ouvre-boîte offrant de stupéfiantes coïncidences avec mon roman, étudiées ici. Une coïncidence mineure était le jeu Mort dans l'âme - Mot dans l'arme.
Le titre de la 3e partie, Le mystère K.O., emprunté à Nestor Burma, semblait idéal, et je l'avais magnifié en titrant ses 5 chapitres d'homophonies des lettres K-L-M-N-O. Les titres de la 1e partie étaient à base de C-D-Ê.
Certes la 3e partie du chant d'Alphésibée compte 6 vers + le vers refrain intempestif, mais il m'était essentiel que seuls les chapitres K-L-M-N-O soient numérotés 10-11-12-13-14, aussi le roman s'achevait chapitre 14, et le Post Quaesitum ("après la quête"), série de remarques diverses, correspondait au vers refrain normal. Le vers refrain intempestif était représenté par une homophonie pleine page après le chapitre 12, indice essentiel pour l'enquête policière parallèle aux exégèses diverses.
Le titre de la 2e partie devait donc avoir pour valeur 21, ce qui laissait peu de choix, et IL m'est apparu être le meilleur. "Il", c'est Tom Lapnus, l'exégète soupçonné d'avoir tué les 3 latinistes qui ne l'avaient pas pris au sérieux, trouvé mort à la fin de la 1e partie, mais "IL" sont aussi les initiales de sa femme Irène Lapnus. Ce premier chapitre de la 2e partie m'avait été le plus difficile à écrire, car il y avait beaucoup de moi dans Tom Lapnus, et bien sûr beaucoup d'Anne dans Irène, victime des obsessions de son mari.
Ce n'est qu'une fois le roman achevé qu'il m'est venu l'idée d'y coder le sonnet Vocalisations de Perec. Essentiellement, il y avait ces 14 chapitres numérotés, évoquant le sonnet, et les échanges avec mon éditeur qui m'avaient fait comprendre que le livre imprimé reflète maintenant directement le fichier numérique fourni par l'auteur. En y repensant 25 ans après, il aurait été plus logique de coder les vers de Virgile, mais je ne crois pas l'avoir envisagé, tant le sonnet de Perec m'avait semblé s'imposer.
Vocalisations m'était depuis fin 1996 un texte essentiel, au même niveau que la 8e églogue, d'abord par la précision de leurs harmonies, laquelle m'avait lors de mes découvertes convaincu de leur intentionnalité. Mais l'approfondissement m'a conduit dans les deux cas à une quasi-certitude opposée. Perec a donné une version ultérieure de Vocalisations, dont toutes les harmonies sont perdues, et l'aberration du vers refrain intempestif semble être une interpolation tardive, soulignant la formule la plus fameuse de l'églogue, Numero deus impare gaudet, dont incidemment Perec a proposé une homophonie.
Néanmoins ces textes, et d'autres, me sont essentiels, révélateurs d'un phénomène impossible à rationaliser, se caractérisant en fait par ce défi à toute analyse.
Bref, alors que je pensais avoir examiné Vocalisations sous toutes les coutures, le découpage 5-4-5 du sonnet selon les 3 parties des Pans se révèle aujourd'hui fabuleux. Je commence par remarquer que sa partie centrale IL correspond à la syllabe centrale LI de Vocalisations. 5 ou 6 syllabes, ceci pourrait se discuter, mais Perec a opté pour 5 comme en témoigne le second vers du sonnet.
A noir, (Un blanc), I roux, U safran, O azur:Ma nouvelle approche m'a fait calculer la valeur des 4 vers de Perec codés dans la partie IL, et c'est 1911, soit 7 fois 273.
Nous saurons au jour dit ta vocalisation:
A, noir carcan poilu d'un scintillant morpion
Qui bombinait autour d'un nidoral impur,
Caps obscurs; qui, cristal du brouillard ou du Khan,
Harpons du fjord hautain, Rois Blancs, frissons d'anis?
I, carmins, sang vomi, riant ainsi qu'un lis
Dans un courroux ou dans un alcool mortifiant;
U, scintillations, ronds divins du flot marin,
Paix du pâtis tissu d'animaux, paix du fin
Sillon qu'un fol savoir aux grands fronts imprima;
O, finitif clairon aux accords d'aiguisoir,
Soupirs ahurissant Nadir ou Nirvâna:
O l'omicron, rayon violin dans son Voir!
Dans la foulée, la valeur des 5 premiers vers de Perec codés dans la 1e partie est 2184, soit 8 fois 273.
273 m'est essentiel par plusieurs aspects. Mes recherches bibliques m'avaient conduit dans les années 80 au rôle fantastique des nombres 273 et 348, valeurs des mots hébraïques "quatre" et "cinq", dans la généalogie patriarcale, voir ici.
273 est le produit de deux nombres de Fibonacci, 13 et 21. Je ne m'intéressais guère à Fibonacci avant l'été 2001, où l'article d'un universitaire sur le nombre d'or en littérature me hérissa. L'éminent professeur décidait que le Songe de Poliphile était doré parce que son point d'orgue était la découverte du tombeau d'Adonis, au milieu du chapitre 24 parmi 38, soit 23,5/38 = 0,618...
Je connaissais un autre "tombeau grec", The Greek Coffin Mystery (1932), construit en deux "livres" de 21 et 13 chapitres donnant en acrostiche le titre du roman et by Ellery Queen.
Cette répartition en "livres" est unique chez Queen, or le Songe de Poliphile est lui aussi divisé en deux livres, de 24 et 14 chapitres, dont les lettrines forment l'acrostiche
POLIAM FRATER FRANCISCVS COLVMNA PERAMAVIT
La formule a pour valeur 408 selon l'alphabet latin, 34 fois 12. Sa répartition selon les deux livres donne
POLIAM FRATER FRANCISCVS CO = 21 fois 12, et
LVMNA PERAMAVIT = 13 fois 12.
Cette étonnante rencontre 21-13 entre deux textes distants de plus de quatre siècles a été suivie de multiples autres coïncidences 21-13, rassemblées sur ce billet qui compte 138 cas, et que j'ai négligé d'actualiser cette année fort riche en nouveaux cas.
Le rebond essentiel a été le 8/9/2008 la découverte à l'origine de ce blog: l'échange Jung-Haemmerli du 4/4/44, aux exacts 4/5es de la vie de Jung.
HAEMMERLI / JUNG = 84/52 = 21/13.
La période unitaire de cette harmonie dans la vie de Jung est de 6272 jours, la valeur du sonnet de Perec qui me fascinait depuis près de 10 ans. Or il existait alors 5 anagrammes de ce sonnet, la première étant celle des Pans, où une facétie m'avait fait anagrammatiser deux mots.
En avril 2001, le sonnet fut pris comme sujet par le forum Anagrammy Awards, et trois membres composèrent des anagrammes en anglais.
Le 5 décembre 2006 le Gématron de Gef me permit de réaliser un vieux rêve, une anagramme où chaque vers obéissait à la même loi que l'ensemble du sonnet, 8 mots de valeur moyenne 56. Tous ces textes sont donnés ici, ainsi que mes principales analyses.
Ainsi, aux 31360 jours vécus par Jung correspondaient 5 sonnets de valeur 6272, et j'étais l'auteur du 5e, moi qui devais découvrir cette harmonie 4-1 autour du 4/4/44.
Au rapport 21/13 entre les noms Haemmerli ("li" est un suffixe présent dans beaucoup de noms suisses) et Jung pouvait correspondre le rapport entre les rangs des mots que j'avais anagrammatisés, 66 et 102, somme 168, et leurs valeurs 58 et 46, somme 104, 168/104 = 21/13.
Découvrir le facteur commun 273, 21 fois 13, aux 5 et 4 vers codés dans les parties 1 et 2 des Pans est une totale surprise, mais il y a davantage. Ce sont 8 et 7 fois 273, or le 8 septembre de ma découverte peut s'écrire 8/VIIbre, et Perec lui-même a joué avec cette possibilité en faisant naître le Hugo Vernier du Voyage d'hiver le 3 septembre 1836, calquant sa propre date de naissance, le 7 mars 1936.
Hier 7 août, un 7/8 plus immédiat, m'est venue l'idée de calculer les valeurs des strophes de Virgile correspondantes, soit 1957 pour les 5 vers de la strophe 1, et 1571 pour les 4 de la strophe 2 (selon l'alphabet latin, option du Gématron) .
Aucun de ces nombres ne m'est significatif, mais il n'en va pas de même pour la somme 3528, dont une factorisation est 42 fois 84. C'est un double carré, comme 6272, 56 fois 112.
Ce n'est qu'au réveil ce matin qu'il m'est venu la révélation vertigineuse. Les 9 vers de Virgile se factorisent aussi 9 fois 392, tandis que 6272 peut se factoriser 16 fois 392, nombres proportionnels aux carrés des cathètes 3-4 d'un triangle pythagoricien, dont le carré de l'hypoténuse 5 serait 9800 (3528+6272).
Fabuleux, puisque Lapnus prônait une construction des chants de la 8e églogue basée sur le triangle 3-4-5. Le roman débutait par la visite le 4 mai 1999 du latiniste Roland Boulenger à la librairie de Fnak (devenu ensuite Gondol); il lui présentait le bristol triangulaire qu'il venait de recevoir,
et le rapprochait des morts récentes de ses confrères les 3/3 et 4/4 précédents.
Après la mort de son ami le 5/5, Fnak découvrait que ce triangle était 3-4-5, de même les lieux des morts formaient les sommets d'un triangle 3-4-5 (ce qui était un hasard, vu assez tôt pour l'exploiter).
CALOMNIE D était l'anagramme d'ALCIMEDON, soit de C-D-E, le triangle 3-4-5, et AI-L-M-N-O, ouvrant vers l'égalité des sommes de carrés au niveau suivant.
Le chapitre 2 commandait le codage du mot "vocalisation". La syllabe centrale "li" avait été codée par les mots "calomnie" et "écrit".
Lapnus soulignait que le mot répété du vers refrain, ducite, avait pour valeur 60, comme 10-11-12-13-14, et qu'il contenait les lettres C-D-E correspondant à 3-4-5, dont le produit est 60. Il n'eût pas manqué de remarquer les 60 mots des strophes 1 et 2 si je les avais vus...
J'ai proposé d'autres anagrammes de Vocalisations; l'une en 2017 était en 16 alexandrins de 7 mots, exploitant les dénombrements de 6 pieds. J'avais envisagé que chaque vers eût la valeur 392, mais avais opté pour une contrainte plus souple: les 4 strophes (A-I-U-O) avaient chacune pour valeur 1568.
Ce matin 9/8 m'est venue une nouvelle révélation complétant celle d'hier matin.
C'est donc en octobre ou novembre 1999 que j'ai décidé de coder Vocalisations dans les Pans. En novembre 1999 j'ai imprimé en 4 exemplaires un fascicule de 100 pages, dont l'un est toujours en ma possession. Le héros s'y nomme encore Albert Fnak, nom qui fut abandonné car la FNAC s'y opposait, à moins d'avoir un droit de regard préalable sur les manuscrits.
C'est le 8 septembre 2008 que j'ai découvert l'harmonie de la vie de Jung, gouvernée par le nombre 6272, valeur de Vocalisations. A peu près exactement 9 ans après avoir fini le premier jet des Pans (le 7/9/99).
C'est hier 8 août que je me suis avisé que les 9 vers des strophes 1 et 2 de Virgile avaient pour valeur 9 fois 392, tandis que 6272 se factorise 16 fois 392. A peu près exactement 16 ans après la découverte de 2008, 25 ans après avoir fini le premier jet des Pans.
9-16-25 ans, ce sont encore les carrés des côtés du triangle exemplaire 3-4-5 de Pythagore.
Il semble que ma décision de coder Vocalisations dans les Pans avait de profondes motivations...
Il me vient que les lettres "li" soulignées par Anne ont les rangs 12-9, dans le rapport 4/3. J'avais observé que le défaut d'impression de la première édition du Mystère Henri Pick accentuait aussi un "o" 3 lignes en-dessous du "i", or les lettres l-i-o ont les rangs 12-9-15, 3 fois 4-3-5 structure des 3 strophes de Virgile (+ les vers refrains), si bien queL2 + I2 = O2, ou 122 + 92 = 152.
Le théorème de Pythagore est aussi appelé LOI de Pythagore...
Aux carrés de 3-4-5 correspondent 9-16-25, et
NEUF + SEIZE + VINGT-CINQ = 225 (carré de 15, ou 9 fois 25)
On peut encore écrire
NEUF * VINGT-CINQ + ZERO = 225.
Note du 26/08: J'apprends que le Nicaragua a consacré une série de 10 timbres aux plus importantes formules mathématiques.
La seconde est la Ley de Pitagoras :
La seconde est la Ley de Pitagoras :
3-4-5 et 6272 me rappelle que j'avais vu ici ceci:
Après avoir passé une mauvaise nuit, Truffaut consulta le lendemain un médecin qui lui diagnostiqua une sinusite et lui prescrivit de l'aspirine...
Or, au matin de ce samedi 13 août 1983, Truffaut, né le 6 février 1932 à 6 h du matin, avait vécu 18816 jours, et 18816 c'est 3 fois 6272, l'unité du schéma mirifique de la vie de Jung qui a vécu 4 x 6272 jours avant le 4/4/44, et 6272 jours ensuite.
Une fois de plus, le programme envisagé en commençant ce billet a été pas mal chamboulé, et je vais devoir différer certains développements prévus. Il faut tout de même que j'explicite la dédicace "à HI & DU".
Ce sont les initiales des 4 vers de Perec codés dans la partie IL, et HI m'est à ce point significatif que j'ai intitulé Hi ! le billet du 8/9/22.
Un an avant, le billet du 8/9/21 constatait que les deux mots modifiés dans mon codage en 1999 de Vocalisations, "alcool" et "nadir", avaient les mêmes valeurs 58 et 46 que HUIT et NEUF, éventuelle préfiguration de ma découverte 9 ans plus tard un 8/9 de l'échange Haemmerli-Jung du 4/4/44.
Il m'a fallu un an de plus pour m'apercevoir que j'avais 58 ans lors de cette découverte, et 46 lors de celle de l'harmonie du sonnet Vocalisations. J'avais intitulé ce billet Hi !, salutation courante en anglais, car ces lettres de rang 8-9 correspondent aussi aux initiales Haemmerli-Iung (lequel utilisait aussi cette orthographe).
Le billet suivant, sans relation logique, m'amena à la découverte des bijoux khaï, formés de deux lettres hébraïques, חי, correspondant à HI dans notre alphabet, signifiant "vivant", mot privilégié par la tradition juive.
Ensuite viennent les initiales DU, or dû signifie "noir" en breton. D'une part le mot NOIR est essentiel dans Vocalisations (voir ici), d'autre part les titres de deux billets conjoints de l'an dernier débutent par 1La vie et 2Le noir. Je ne peux qu'inviter à s'y reporter.
Une autre approche de HIDU est de considérer les voyelles régies par ces vers. H correspond au second vers évoquant la lettre disparue, interdite, E, et il est amusant que H vient de êta, le second E grec. ID correspondent aux deux vers traitant du I, et U au premier vers traitant du U.
Il est ainsi loisible de considérer le partage H-ID-U, auquel correspondent les valeurs 8-13-21, 3 Fibos consécutifs, dont le produit 2184 est la valeur des 5 vers codés dans la strophe 1.
Cette présence de 8-13-21 dans les deux groupes de 5 et 4 vers est vertigineuse pour le jungien hébraïsant. Après le premier effarement devant leurs deux valeurs multiples de mon nombre fétiche 273, valeur de l'hébreu arba', "quatre", que dire devant le fait que l'hébreu hamesh, "cinq", s'écrit par les 3 lettres HMS de rangs 8-13-21 dans l'alphabet hébreu?
Et le perecquien rappelle que ces vers viennent de La Disparition, d'où est bannie la lettre E, ne pouvant donc être évoquée dans le roman que par son rang 5, "cinq", ou le "blanc" de Rimbaud. Par exemple le roman compte 26 chapitres, mais la table montre un saut d'une ligne entre les chapitres 4 et 6, auquel correspond une page blanche dans le corps du roman.
Les neuf vers totalisent la valeur 15 fois 273, correspondant au produit de 4 Fibos, 3.5.13.21. Il y manque 8 au centre pour avoir 5 Fibos consécutifs, or 8, 6e terme de la suite de Fibo (1-1-2-3-5-8-13-21...), est le 5e nombre de Fibo, puisque la suite débute par deux "1".
Selon l'alphabet numéral hébreu, HMS a pour valeur 348. J'avais découvert une remarquable construction autour des nombres 273 et 348, valeurs de "quatre" et "cinq", dans la généalogie patriarcale, avec notamment les 13 patriarches de Sem à Lévi, totalisant la valeur 4368, 16 fois 273, et les 16 patriarches de Sem à Moïse, 5568, 16 fois 348.
Ici, les 5 vers de valeur 2184 comptent 174 lettres, et s'il vient la fantaisie d'effectuer le produit 5 par 174 par 2184, le résultat peut aussi se factoriser 4 fois 5 fois 273 fois 348, soit 4.5.(QUATRE).(CINQ).
Les 4 et 5 autres vers comptent 152 et 171 lettres, ce qui m'est (presque) aussitôt évocateur de la galaxie coïncidentielle des 6 grilles qui m'ont occupé à partir de février 2017. Il s'agit des 3 grilles "tables des matières", la grille de 64 lettres de Ricardou en 1969, celle de 88 lettres de Barth en 1979, ces deux totalisant 152 lettres, complétées par la mienne de 121 lettres en 1998 (mais j'ignorais ces grilles précédentes).
Ces 3 grilles existaient donc avant ma propre table des matières des Pans.
Ensuite viennent les grilles "Elisabeth Lovendale", prénom-nom de valeurs 81-90, avec d'abord celle de 81 lettres publiée en 2005 par Cyril, celle de 90 lettres publiée en 2007 par Robert (dit Roro récemment), ces deux totalisant 171 lettres, complétées par les 100 lettres de mon SONÈ en 2004 (inutile de dire que j'ignorais les deux grilles ultérieures).
Pas question de donner toutes leurs propriétés, je renvoie à mon 273e billet de 2018 (mais il y a des développements ultétieurs).
Mon SONÈ était inspiré par le triangle de Pythagore, car ses 100 lettres étaient réparties en 2 carrés de 64 et 36 lettres.
Le 273e billet résumant mes études sur les 6 grilles était bien venu, car j'avais constaté que les deux groupes répondaient à la formule
a2 + ab + b2
avec pour le premier
82 + 8x11 + 112 = 273.
Je retrouve en le reparcourant que j'y remarquais
TROIS CENT SOIXANTE CINQ = 273 (gématron),Le contexte actuel me fait me demander quel serait le résultat de a2 + ab + b2 avec 13 et 21 pour a et b, et c'est 883. Patatras encore! J'ai donné à deux reprises sur Quaternité les coïncidences liées à ce nombre, valeur de l'ode Toi l'été des Pans, d'abord composée selon la contrainte saussurienne de parité des phonèmes, puis, après la décision d'y coder Vocalisations, il m'est apparu que les 72 lettres de l'ode se prêtaient idéalement à un jeu corrélé. Plus tard la valeur 883 a fait tilt avec mes études bachiennes...
en 21 lettres, soit une moyenne exacte de 13 par lettre.
Je n'y reviens pas, mais ajoute un petit plus. J'étais arrivé au nombre 883 en calculant la moyenne entre les fractions Fibo 21/13 et 34/21, soit 883/546. Les opérations menant au numérateur 883 étaient équivalentes à a2 + ab + b2, mais je n'en avais pas conscience. 546 était 2 fois le dénominateur commun, 273, et la nouveauté est que 5-4-6 est la structure normale des 3 premières strophes de Virgile, sans le vers refrain intempestif, probable interpolation tardive. Mon Post Quaesitum correspondait au vers refrain normal de la strophe 3.
Je pourrais écrire un billet 883 !!!, en écho au 388 !!! de l'an dernier, mais j'ai flashé en débutant le billet le 26 juillet sur
hasard (21) ou synchronicité (13)
en consultant le blog ami Alluvions. Patrick utilise des balises (ou tags), et ce jour les balises pointant vers 13 et 21 posts étaient:
André Hardellet (13) Goya (13) Jean Starobinski (13) Julien Gracq (13) Otto (13) Vivant Denon (13) forêt (13) lucioles (13) synchronicité (13)Presque chacune de ces balises (13 en tout) m'évoque des échos vertigineux, j'y renonce...
George Sand (21) Victor Hugo (21) hasard (21) vertige (21)
J'ai bien sûr pensé au titre de Lelouch (1998),
Hasards ou Coïncidences,
mais ce n'est qu'après coup que je me suis avisé qu'il a 21 lettres (tiens, le mien aussi, dont 13 pour "synchronicité"). Il est coproduit par la société Les Films 13 (parce que "Claude Lelouch" compte 13 lettres, comme, intentionnellement, les titres de plusieurs de ses films).
Patrick a été peu actif ces temps-ci sur son blog, en partie parce qu'il a été accaparé par sa collaboration à l'adaptation théâtrale de Moby Dick.
J'ai déjà évoqué ce livre, notamment pour une coïncidence entre Mr Klein de Losey, où Alain Delon trouve une lettre dans le volume, dans la même édition que la mienne, où j'avais glissé une carte d'un certain Jonas, non sans arrière-pensée.
Et puis, lors d'un symposium en 1999, où participait Yona Dureau, laquelle disait volontiers, pour la même raison "Ne me parlez pas de baleine" (Jonas est la grécisation de l'hébreu yona, le prophète avalé par la baleine), j'ai découvert La contre-bible de Melville, de l'universitaire Viola Sachs, qui y développe l'idée que le roman serait construit selon le carré magique de Dürer.
Des indices seraient MOBY DICK THE WHALE en 16 lettres, le titre complet Moby Dick or The Whale by Herman Melville en 34 lettres, 34 constante du carré 4x4, et les 135 chapitres + épilogue, 136 somme des 16 nombres du carré.
Viola ne semble pas avoir considéré que 34 est un Fibo, somme de 13 et 21, et que ces nombres se retrouvent dans chaque colonne du carré de Dürer, par exemple 16+5 et 9+4 dans la première colonne.
Elle associe néanmoins ces nombres 13 et 21 au personnage essentiel Ishmaël, avec la circoncision de son homonyme biblique, à 13 ans, et la 777e partie des profits qui lui est promise (7+7+7=21).
Très bientôt des développements sur les nombres 13 et 21 chez Perec...
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