à Katherine & Yan
J'annonçais dans le précédent billet devoir revenir sur Le cercle magique (1998) de Katherine Neville.
J'avais lu Le Huit de l'auteure, brièvement commenté sur une page de mon ancien site, guère favorablement. J'avais néanmoins lu cet autre roman, ou tenté de le lire car je ne me souviens pas de sa fin.
C'est que c'est très ennuyeux, et très long. Si je n'ai pas eu la patience de finir le livre jadis, j'en ai encore moins aujourd'hui, et me suis contenté de le survoler.
Trois points m'ont retenu, faisant coïncidence avec un autre thriller ésotérique que Le maître des énigmes m'a conduit à reprendre vers le 17 juillet, 676 (2009) de Yan Gérard. Descendant pour le chercher là où je pensais l'avoir rangé, je ne le trouve pas, mais aperçois dans les parages l'édition Pocket du Cercle magique, probablement encore un livre voyageur car il s'y trouve un papier où un lecteur a noté quelques incohérences historiques du roman. Je m'en étais probablement servi comme marque-page, et il est à la page 265 du roman (qui en compte 765).
J'ai étudié dans le précédent billet quelques détails du carré de 676 lettres (26x26) du roman de Neville, le voici dans sa totalité:
Aucune raison n'est avancée pour le nombre des lettres de la grille. Le contexte ésotérique du roman peut faire penser à la valeur du Tétragramme YHWH, 26. Les numérologistes anglo-saxons ont remarqué que c'était aussi la valeur de GOD, "Dieu", selon l'alphabet actuel de 26 lettres.
Le mot GOD apparaît en diagonale à partir de la case 12 de la ligne 5. Il n'y aurait pas de quoi casser 5 pattes à un dog si cette ligne ne débutait par SEM. Sem est la transcription courante du nom du fils de Noé, Shem, dont le nom signifie précisément "nom", et la formule Ha-Shem, "Le Nom", désigne le Tétragramme qu'il est interdit de prononcer.
Le Tétragramme est mentionné dans le roman,
Ce serait la charnière des 13 objets, et je repère que la ligne 25 débute par les lettres JWH, autre transcription des lettres du Tétragramme.
Après avoir vilipendé à deux reprises le traducteur, G. Morris-Dumoulin, et juste commencé une autre phrase, j'ai été ce 11/8 assurer ma garde à la médiathèque d'Esparron. Jeté un oeil en passant à la caisse de livres voyageurs, qui ne peut abriter que quelques dizaines de livres, et il y avait un Fleuve Noir Espionnage de G. Morris-Dumoulin, Les gars d'en face (1966). Je ne crois pas avoir jamais rien lu de lui, sous ce nom, mais j'ai lu quelques-uns des premiers Vic St Val, à l'époque (1970).
L'héroïne du Cercle magique, sa narratrice Arielle Behn (Ariel en VO), avait une grand-mère nommée Pandora (je reprends ici la phrase interrompue), laquelle avait réuni une collection de rares parchemins et manuscrits, par exemple des lettres échangées entre Joseph d'Arimathie et Marie de Béthanie. On pense à Vrain Lucas qui vendit à Chasles la lettre où Caïn donnait un RDV à Abel...
Avant sa mort, Pandora a réparti sa collection entre 4 de ses descendants, dont Sam, le cousin d'Ariel.
Deux des fils de Pandora sont Earnest, le père de Sam, et Augustus, le père d'Ariel. La femme d'Augustus étant alcoolique, celui-ci a confié Ariel à son frère, marié à une indienne, Nuée Lumineuse. Sam et Ariel ont été élevés ensemble dans une tribu indienne, et se considèrent comme frère et soeur.
Sam a envoyé à Ariel sa part des documents de Pandora, juste avant d'être victime d'un attentat. C'est quelqu'un d'autre qui est mort, mais Sam préfère passer pour mort pour éviter d'autres tentatives. Diverses personnes semblent intéressées par les documents, et deux Autrichiens, Wolfgang Hauser et sa soeur Bettina, dite Bambi, s'immiscent dans l'intimité d'Ariel, laquelle entame une liaison torride avec Wolfgang.
L'intrigue évolue, et Ariel apprend que Bambi est en fait la demi-soeur de Wolf, et sa propre demi-soeur. Et Wolf est aussi le demi-frère de Sam... Voici une tentative de schéma de cette famille tuyau-de-poêle:
C'est plus compliqué car il se passe des choses analogues à la génération précédente (Jersey est la soeur de Halle, et se remarie avec Earnest), mais c'est le carré Sam-Ariel-Wolf-Bettina qui m'intéresse, parfaite quaternité. Wolf est le méchant dans l'affaire, c'est lui qui a voulu tuer Sam. Bettina est douteuse, mais lors du dénouement elle rejoint le bon côté, et sa rencontre finale avec Sam peut laisser entrevoir de bonnes relations entre eux, d'autant qu'elle est le plus souvent nommée Bambi, et que Sam est amateur du Cantique des cantiques (et de sa gazelle tsevi).
J'en viens au roman de Yan Gérard, 676, acheté il y a quelques années, après en avoir eu vent par Le polar ésotérique (2016), de Philippe Marlin et Lauric Guillaud.
C'est aussi un brin casse-pieds, à mon avis, mais moitié moins long que Le cercle magique, et mettant en jeu des concepts arithmétiques intéressants. L'auteur est universitaire.
Le narrateur est un mathématicien, connu par la seule initiale P. Il est conduit à s'intéresser à un problème posé par John Dee et d'autres ésotéristes, ayant trait aux nombres jumeaux selon l'hérédité:
Pour John Dee, les 22 chemins seraient les "nombres noirs": toute paire de nombres x et y associée à une sefira n est telle que x+n et y+n sont jumeaux selon l'hérédité. Le schéma ci-dessus donne un état des recherches de P. au cours du roman, ainsi pour la triade supérieure:
1+360 = 361 = 192, 1+6858 = 6859 = 193
2+6858 = 6860 = 22.5.73, 2+9798 = 9800 = 23.52.72
3+360 = 363 = 3.112, 3+9798 = 9801 = 34.112
Pas la peine de chercher à compléter ce schéma, ce qui demanderait une puissance de calcul colossale, mais dans le roman P. parvient à résoudre le problème, et déclenche un cataclysme... Il clôt son récit, et le roman, en le signant de son nom, Pandor...
La boîte de Pandor, c'est un peu lourdingue, et ce l'était encore plus dans le roman de Neville où l'expression Pandora's box, "boîte de Pandore", intervenait à trois reprises, mais, curieusement, le traducteur, ayant francisé plusieurs prénoms, ainsi Earnest et Augustus sont devenus Ernest et Auguste, n'a pas modifié celui de leur mère Pandora.
Et 676? A première vue, c'est un nombre un peu gratuit, inspiré par 666, à moins que l'auteur n'ait réellement percé le secret des nombres noirs. Ce nombre figure sur un médaillon attribué à John Dee, sur l'autre face duquel un pentacle est accompagné de caractères énochéens, langue "diabolique" imaginée par Dee. La valeur 26 du Tétragramme est évoquée, et son carré 676. A la fin du roman, qui compte 26 chapitres, P. calcule la "signature" des 22 nombres noirs, et trouve 676.
La signature, c'est la somme des chiffres d'un nombre. Comme la moyenne des 10 chiffres est 4,5, ceci signifierait que les 22 nombres noirs totaliseraient plus de 150 chiffres, près de 7 chiffres en moyenne pour un seul nombre...
J'avais parlé de 3 éléments de coïncidence entre Katherine et Yan, les premiers sont donc 676 et Pandor(a). L'autre est la première figure de ces 3, calculées par P., données page 333 de l'édition originale:
Il n'est pas très difficile de trouver des figures fermées tel le pentagramme ci-dessus, il l'est bien plus de trouver un carré avec une diagonale, déterminant 8 relations d'hérédité. Ainsi, à partir du sommet 1, les nombres 6-18-24 ont les mêmes facteurs premiers 2 et 3; à partir du sommet 3, les nombres 50-20-80 ont les mêmes facteurs premiers 2 et 5.
Cette figure me rappelle donc les deux paires frère-soeur Sam-Ariel et Wolfgang-Bettina, et les complications Sam demi-frère de Wolfgang, et Ariel demi-soeur de Bettina. La diagonale apparaît avec la romance entre Wolfgang et Ariel, à croire que l'inceste est héréditaire...
Chaque roman a pour thème une réunion de symboles destinés à faire apparaître soit Dieu soit Satan. C'est assez courant, mais il n'y a pas forcément une date essentielle associée à l'opération, l'équinoxe de printemps chez Neville, la Saint-Jean chez Gérard (le solstice d'été).
Le carré avec une diagonale peut évoquer l'incommensurabilité de la racine carrée de deux, grand problème pour les mathématiciens de l'Antiquité. Il est amusant que la colonne de nombres de ce qui est probablement le premier carré offrant huit relations d'hérédité donne
5+17+77 = 99, les deux autres nombres étant
23+47 = 70, avec
99/70 = 1,414..., excellente approximation de √2.
70 et 99 sont des nombres des colonnes de Pythagore, dont j'ai parlé ici.
Leur somme 169 est le carré de 13, ou encore le quart de 676.
J'ai la chance de connaître Gef, peut-être pas un génie du même niveau que Pandor, puisqu'il n'a pu résoudre le problème des nombres noirs, mais il se débrouille pas mal tout de même et a trouvé le premier carré "héréditaire" 1-2-3-4 avec 2 diagonales et des nombres inférieurs à 10000.
Il y a aussi une curiosité dans ce carré de sommets 4-3-1-2: la moyenne des 6 arêtes est 4312.
Gef signale aussi dans ses commentaires que la propriété s'applique aussi à un tétraèdre, et ceci a été pour moi un foudroiement. Je ne sais depuis combien de dizaines d'années le carré centré par ses diagonales m'est un symbole essentiel, mais mon esprit borné n'avait pas encore vu sa relation dans les trois dimensions avec le tétraèdre.
Toutes les arêtes du tétraèdre sont équivalentes, ce qui n'est pas le cas des côtés et diagonales du carré, bien sûr, et je ne suis pas encore à même d'en évaluer toutes les conséquences au niveau du symbolisme.
Un autre dessillement a été de constater que Pandor, disons plutôt Yan Gérard, avait déjà découvert cet objet mathématique, et l'avait donné sous une forme correspondant à la projection d'un tétraèdre, avec pour sommets les sefirot 7-8-9-10.
Car si une relation d'hérédité existe entre les arêtes d'une figure de sommets a-b-c-d, la même relation apparaîtra en augmentant de n les sommets et en diminuant d'autant les arêtes.
Mieux, une structure identique du point de vue arithmétique est donnée entre les sefirot 1-2-3-6 (voir le schéma plus haut). Les 6 nombres des arêtes sont présents.
A noter que la structure 7-8-9-10 est complètement dissociée du reste de l'arbre des sefirot. Gérard a relié les sefirot 4-5 à 1-2-3-6 par 4 nombres, mais il manque l'arête 4-5, impossible dans ces conditions, pour compléter le diagramme traditionnel (j'imagine que Gérard a comme Gef limité la recherche aux nombres inférieurs à 10000).
Les deux structures identiques selon la règle d'hérédité, 1-2-3-6 et 7-8-9-10, me frappent au plus haut point, car, du temps où l'arbre des sefirot avait une réelle signification mystique pour moi, j'avais émis l'hypothèse qu'il s'agissait d'une structure tridimensionnelle comptant 12 sphères, et découvert ensuite que certaines des représentations anciennes, symétriques, correspondaient à une projection plane de ma structure.
D'autres projections planes donnaient l'étoile de David.
Mes recherches effrénées m'avaient encore amené à homologuer les 10 sefirot aux lettres de l'alefbet, classées selon leurs valeurs étendues, ce qui conduisait à deux ensembles inverses atbash pour les groupes 1-2-3-6 et 7-8-9-10.
Il y avait d'autres propriétés, abordées ici, mais j'avais assez vite découvert que ceci reflétait mes obsessions quaternitaires, et ne pouvait avoir une origine rationnelle quelle qu'elle soit, humaine ou divine. Pourquoi est-ce que "ça marche" reste toujours la question...
Je mentionnais aussi sur cette page l'écho entre la racine de sefira, SPR, dont un sens est "nombre", et son atbash, HWG, "cercle". Voir dans le précédent billet l'écho similaire entre GLL et KKR.
J'ai repris 676 parce que le diagramme du Maître des énigmes faisait intervenir une nouvelle lecture du Tétragramme, de valeur 26.
Ce cercle attribué à Aboulafia est dit correspondre à la 10e sefira.
Tiens, je m'aperçois que le présent billet est le 26e de 2023, 16e année du blog.
La seconde triade de sefirot se lit 5-6-4 de gauche à droite, ce qui m'a rappelé dans un premier temps que le livre de G. Morris-Dumoulin surgi le 11 août était le n° 564 de la collection Fleuve Noir Espionnage...
...et dans un second temps que les lettres hébraïques de rangs 5-6-4 forment le mot HWD, hod, "gloire", nom de la 8e sefira, Mercure selon la correspondance planétaire des sefirot.
Je me suis avisé en 2011 que HWD avait pour atbash ÇPQ, racine de ÇPQYAL, Tsafqiel, ange de Saturne, Shabbataï en hébreu. Très curieusement, ce nom existe aussi sous la forme Qaftsiel, avec la racine ÇPQ retournée en QPÇ.
Mes récentes préoccupations m'amènent à un rebond fascinant. Le messie autoproclamé Shabbataï Tsevi doit son prénom à ce qu'il est né un samedi. Il a utilisé le fait que son nom ÇBY donne par atbash HSM, "Le Nom", se retournant en MSH, Moïse, pour se dire le nouveau libérateur du peuple juif.
Le roman de G. Morris-Dumoulin a la qualité de pouvoir se lire en une demi-heure, mais c'est la seule.
Il se passe à Barcelone, ce qui m'a rappelé que le second volet de la tétralogie de Carlos Ruiz Zafón, Le jeu de l'ange (2008), m'avait appris qu'une des principales artères de Barcelone était l'Avinguda Diagonal. C'est aussi une histoire où intervient le Diable, qui veut étendre son emprise sur le monde par le truchement d'un écrivain, successivement Diego Marlasco et David Martin. Di Ma et Da Ma, je ne m'en suis pas souvenu lors de mes développements sur ADAM, MIDI, DAIM...
Dans le premier volet de la tétralogie, L'ombre du vent (2001), est évoqué un ensemble de sept statues d'anges aux sept sommets d'un heptagone, ce qui fait penser aux 7 anges planétaires de la tradition hébraïque, dont le premier est Qaftsiel, devenu Cassiel au fil du temps, exploité par Wim Wenders dans Les ailes du désir, où l'autre ange est DAMIel.
Il faut tout de même que je case enfin que l'autre diagonale du carré incestueux de Neville, SAM-BETtina, m'a aussitôt évoqué le jeu atbash entre AMS, les trois lettres mères Alef-Mem-Shin, et BYT, l'écriture développée de Beth, la première des 7 lettres doubles, homologuées aussi aux 7 planètes et 7 jours. J'en ai parlé à maintes reprises, notamment dans Sam en Beth.
L'éditeur espagnol d'Extrañas apariencias, la traduction de Sous les pans du bizarre, était Editorial Diagonal, à Barcelone bien sûr.
Puisqu'il est question de mon roman, je rappelle ses formidables coïncidences avec un roman paru au moment où je l'achevais, Pandore et l'ouvre-boîte.
J'ai tenté de rendre hommage à la structure carré+diagonales ou tétraèdre imaginée par Yan et retrouvée par Gef.
J'ai choisi d'utiliser la forme du tétraèdre, et les éléments de phrases qui suivent pourraient être placés de part et d'autre des arêtes, comme sur cette création de Michel Clavel.
Plutôt que les jumeaux de Yan Gérard, j'ai pensé que "nombres amis" serait plus sympa, et surtout plus commode car j'ai placé les lettres A-M-I-S aux sommets du tétraèdre, aux emplacements 8-10-7-9 de la figure.
Plutôt que les "nombres noirs", j'ai utilisé les nombres amis qui en résultent, et de chaque sommet partent vers les 3 autres sommets des éléments de phrase débutant par la lettre du sommet de départ et finissant par celle du sommet visé. Les nombres de lettres des mots correspondent aux chiffres du nombre voulu, avec la convention courante qu'un mot de 10 lettres correspond au chiffre 0.
Voici les nombres amis, à partir de
8 (A), 6859-361-19, hérédité 19
10 (M), 363-9801-99, hérédité 3-11
7 (I), 8748-96-18, hérédité 2-3
9 (S), 8750-9800-6860, hérédité 2-5-7
Et voici le poème,
Gef a réussi à composer un sonnet rimé à partir de la même structure. Il parle dans ses commentaires du poème CRI LENT que j'ai composé à partir d'un heptagone également donné par Yan Gérard, alors le voici:
Gef a aussi composé plusieurs poèmes en alexandrins dont les valeurs génèrent une image binaire, tel le losange proposé dans mon précédent billet.
Il a ainsi écrit un dizain formant une gidouille, puis composé sur la même image un centon rimé avec des vers d'auteurs classiques. Il utilise des logiciels pour cela, mais il faut être au moins génial pour programmer ces outils.
Hier, juste à l'instant où j'écrivais
Je n'avais aucune idée de titre pour ce billet. Ce n'est qu'en l'achevant ce 14 août, 8/14 à l'américaine, phi-point de l'année selon Jerome Bray, qu'il m'est venu que 814 est la valeur de Shabbataï Tsevi, lequel avait trouvé maintes occurrences bibliques de valeur 814 annonçant sa venue, notamment Isaïe 63,4:
Alors j'ai trouvé une paraphrase de valeur 386 dans notre alphabet, puisque c'est le 386e billet de Quaternité.
J'avais lu Le Huit de l'auteure, brièvement commenté sur une page de mon ancien site, guère favorablement. J'avais néanmoins lu cet autre roman, ou tenté de le lire car je ne me souviens pas de sa fin.
C'est que c'est très ennuyeux, et très long. Si je n'ai pas eu la patience de finir le livre jadis, j'en ai encore moins aujourd'hui, et me suis contenté de le survoler.
Trois points m'ont retenu, faisant coïncidence avec un autre thriller ésotérique que Le maître des énigmes m'a conduit à reprendre vers le 17 juillet, 676 (2009) de Yan Gérard. Descendant pour le chercher là où je pensais l'avoir rangé, je ne le trouve pas, mais aperçois dans les parages l'édition Pocket du Cercle magique, probablement encore un livre voyageur car il s'y trouve un papier où un lecteur a noté quelques incohérences historiques du roman. Je m'en étais probablement servi comme marque-page, et il est à la page 265 du roman (qui en compte 765).
J'ai étudié dans le précédent billet quelques détails du carré de 676 lettres (26x26) du roman de Neville, le voici dans sa totalité:
Aucune raison n'est avancée pour le nombre des lettres de la grille. Le contexte ésotérique du roman peut faire penser à la valeur du Tétragramme YHWH, 26. Les numérologistes anglo-saxons ont remarqué que c'était aussi la valeur de GOD, "Dieu", selon l'alphabet actuel de 26 lettres.
Le mot GOD apparaît en diagonale à partir de la case 12 de la ligne 5. Il n'y aurait pas de quoi casser 5 pattes à un dog si cette ligne ne débutait par SEM. Sem est la transcription courante du nom du fils de Noé, Shem, dont le nom signifie précisément "nom", et la formule Ha-Shem, "Le Nom", désigne le Tétragramme qu'il est interdit de prononcer.
Le Tétragramme est mentionné dans le roman,
in Hebrew, God’s name itself has a nail in it: the four-letter word Yahweh is spelled Yod-He-Vau-He, where the letter Vau means ‘nail.’ce que le traducteur a rendu par
Le mot de six lettres Yahveh s’épelle Yod-He-Vau-He, où la lettre Vau signifie clou.Le clou fait partie des 13 objets christiques qu'il faut réunir lors d'une équinoxe de printemps ("d'été" selon le traducteur) pour provoquer une nouvelle incarnation de Dieu... Neville a manqué aussi ici qu'une orthographe de cette lettre est WAW de valeur 13.
Ce serait la charnière des 13 objets, et je repère que la ligne 25 débute par les lettres JWH, autre transcription des lettres du Tétragramme.
Après avoir vilipendé à deux reprises le traducteur, G. Morris-Dumoulin, et juste commencé une autre phrase, j'ai été ce 11/8 assurer ma garde à la médiathèque d'Esparron. Jeté un oeil en passant à la caisse de livres voyageurs, qui ne peut abriter que quelques dizaines de livres, et il y avait un Fleuve Noir Espionnage de G. Morris-Dumoulin, Les gars d'en face (1966). Je ne crois pas avoir jamais rien lu de lui, sous ce nom, mais j'ai lu quelques-uns des premiers Vic St Val, à l'époque (1970).
L'héroïne du Cercle magique, sa narratrice Arielle Behn (Ariel en VO), avait une grand-mère nommée Pandora (je reprends ici la phrase interrompue), laquelle avait réuni une collection de rares parchemins et manuscrits, par exemple des lettres échangées entre Joseph d'Arimathie et Marie de Béthanie. On pense à Vrain Lucas qui vendit à Chasles la lettre où Caïn donnait un RDV à Abel...
Avant sa mort, Pandora a réparti sa collection entre 4 de ses descendants, dont Sam, le cousin d'Ariel.
Deux des fils de Pandora sont Earnest, le père de Sam, et Augustus, le père d'Ariel. La femme d'Augustus étant alcoolique, celui-ci a confié Ariel à son frère, marié à une indienne, Nuée Lumineuse. Sam et Ariel ont été élevés ensemble dans une tribu indienne, et se considèrent comme frère et soeur.
Sam a envoyé à Ariel sa part des documents de Pandora, juste avant d'être victime d'un attentat. C'est quelqu'un d'autre qui est mort, mais Sam préfère passer pour mort pour éviter d'autres tentatives. Diverses personnes semblent intéressées par les documents, et deux Autrichiens, Wolfgang Hauser et sa soeur Bettina, dite Bambi, s'immiscent dans l'intimité d'Ariel, laquelle entame une liaison torride avec Wolfgang.
L'intrigue évolue, et Ariel apprend que Bambi est en fait la demi-soeur de Wolf, et sa propre demi-soeur. Et Wolf est aussi le demi-frère de Sam... Voici une tentative de schéma de cette famille tuyau-de-poêle:
C'est plus compliqué car il se passe des choses analogues à la génération précédente (Jersey est la soeur de Halle, et se remarie avec Earnest), mais c'est le carré Sam-Ariel-Wolf-Bettina qui m'intéresse, parfaite quaternité. Wolf est le méchant dans l'affaire, c'est lui qui a voulu tuer Sam. Bettina est douteuse, mais lors du dénouement elle rejoint le bon côté, et sa rencontre finale avec Sam peut laisser entrevoir de bonnes relations entre eux, d'autant qu'elle est le plus souvent nommée Bambi, et que Sam est amateur du Cantique des cantiques (et de sa gazelle tsevi).
J'en viens au roman de Yan Gérard, 676, acheté il y a quelques années, après en avoir eu vent par Le polar ésotérique (2016), de Philippe Marlin et Lauric Guillaud.
C'est aussi un brin casse-pieds, à mon avis, mais moitié moins long que Le cercle magique, et mettant en jeu des concepts arithmétiques intéressants. L'auteur est universitaire.
Le narrateur est un mathématicien, connu par la seule initiale P. Il est conduit à s'intéresser à un problème posé par John Dee et d'autres ésotéristes, ayant trait aux nombres jumeaux selon l'hérédité:
Étant donné un nombre quelconque, son hérédité est la liste de ses diviseurs premiers (l’hérédité de 24 est 2 et 3, l’hérédité de 25 est 5, l’hérédité de 26 est 2 et 13, l’hérédité de 27 est 3, l’hérédité de 28 est 2 et 7...).Selon ces ésotéristes, le fameux diagramme des sefirot recèlerait une méthode pour faire apparaître le Diable. 22 chemins unissent les 10 sefirot, l'ensemble constituant les 32 voies de la Sagesse, soit les 10 chiffres de la numération et les 22 lettres de l'alphabet (hébreu).
Des nombres avec la même hérédité sont des jumeaux (24 et 36 sont jumeaux car ils ont la même hérédité, de même que 84, 126 et 294 sont des nombres jumeaux car ils ont exactement les mêmes diviseurs premiers, leur hérédité est 2, 3 et 7).
Pour John Dee, les 22 chemins seraient les "nombres noirs": toute paire de nombres x et y associée à une sefira n est telle que x+n et y+n sont jumeaux selon l'hérédité. Le schéma ci-dessus donne un état des recherches de P. au cours du roman, ainsi pour la triade supérieure:
1+360 = 361 = 192, 1+6858 = 6859 = 193
2+6858 = 6860 = 22.5.73, 2+9798 = 9800 = 23.52.72
3+360 = 363 = 3.112, 3+9798 = 9801 = 34.112
Pas la peine de chercher à compléter ce schéma, ce qui demanderait une puissance de calcul colossale, mais dans le roman P. parvient à résoudre le problème, et déclenche un cataclysme... Il clôt son récit, et le roman, en le signant de son nom, Pandor...
La boîte de Pandor, c'est un peu lourdingue, et ce l'était encore plus dans le roman de Neville où l'expression Pandora's box, "boîte de Pandore", intervenait à trois reprises, mais, curieusement, le traducteur, ayant francisé plusieurs prénoms, ainsi Earnest et Augustus sont devenus Ernest et Auguste, n'a pas modifié celui de leur mère Pandora.
Et 676? A première vue, c'est un nombre un peu gratuit, inspiré par 666, à moins que l'auteur n'ait réellement percé le secret des nombres noirs. Ce nombre figure sur un médaillon attribué à John Dee, sur l'autre face duquel un pentacle est accompagné de caractères énochéens, langue "diabolique" imaginée par Dee. La valeur 26 du Tétragramme est évoquée, et son carré 676. A la fin du roman, qui compte 26 chapitres, P. calcule la "signature" des 22 nombres noirs, et trouve 676.
La signature, c'est la somme des chiffres d'un nombre. Comme la moyenne des 10 chiffres est 4,5, ceci signifierait que les 22 nombres noirs totaliseraient plus de 150 chiffres, près de 7 chiffres en moyenne pour un seul nombre...
J'avais parlé de 3 éléments de coïncidence entre Katherine et Yan, les premiers sont donc 676 et Pandor(a). L'autre est la première figure de ces 3, calculées par P., données page 333 de l'édition originale:
Il n'est pas très difficile de trouver des figures fermées tel le pentagramme ci-dessus, il l'est bien plus de trouver un carré avec une diagonale, déterminant 8 relations d'hérédité. Ainsi, à partir du sommet 1, les nombres 6-18-24 ont les mêmes facteurs premiers 2 et 3; à partir du sommet 3, les nombres 50-20-80 ont les mêmes facteurs premiers 2 et 5.
Cette figure me rappelle donc les deux paires frère-soeur Sam-Ariel et Wolfgang-Bettina, et les complications Sam demi-frère de Wolfgang, et Ariel demi-soeur de Bettina. La diagonale apparaît avec la romance entre Wolfgang et Ariel, à croire que l'inceste est héréditaire...
Chaque roman a pour thème une réunion de symboles destinés à faire apparaître soit Dieu soit Satan. C'est assez courant, mais il n'y a pas forcément une date essentielle associée à l'opération, l'équinoxe de printemps chez Neville, la Saint-Jean chez Gérard (le solstice d'été).
Le carré avec une diagonale peut évoquer l'incommensurabilité de la racine carrée de deux, grand problème pour les mathématiciens de l'Antiquité. Il est amusant que la colonne de nombres de ce qui est probablement le premier carré offrant huit relations d'hérédité donne
5+17+77 = 99, les deux autres nombres étant
23+47 = 70, avec
99/70 = 1,414..., excellente approximation de √2.
70 et 99 sont des nombres des colonnes de Pythagore, dont j'ai parlé ici.
Leur somme 169 est le carré de 13, ou encore le quart de 676.
J'ai la chance de connaître Gef, peut-être pas un génie du même niveau que Pandor, puisqu'il n'a pu résoudre le problème des nombres noirs, mais il se débrouille pas mal tout de même et a trouvé le premier carré "héréditaire" 1-2-3-4 avec 2 diagonales et des nombres inférieurs à 10000.
Il y a aussi une curiosité dans ce carré de sommets 4-3-1-2: la moyenne des 6 arêtes est 4312.
Gef signale aussi dans ses commentaires que la propriété s'applique aussi à un tétraèdre, et ceci a été pour moi un foudroiement. Je ne sais depuis combien de dizaines d'années le carré centré par ses diagonales m'est un symbole essentiel, mais mon esprit borné n'avait pas encore vu sa relation dans les trois dimensions avec le tétraèdre.
Toutes les arêtes du tétraèdre sont équivalentes, ce qui n'est pas le cas des côtés et diagonales du carré, bien sûr, et je ne suis pas encore à même d'en évaluer toutes les conséquences au niveau du symbolisme.
Un autre dessillement a été de constater que Pandor, disons plutôt Yan Gérard, avait déjà découvert cet objet mathématique, et l'avait donné sous une forme correspondant à la projection d'un tétraèdre, avec pour sommets les sefirot 7-8-9-10.
Car si une relation d'hérédité existe entre les arêtes d'une figure de sommets a-b-c-d, la même relation apparaîtra en augmentant de n les sommets et en diminuant d'autant les arêtes.
Mieux, une structure identique du point de vue arithmétique est donnée entre les sefirot 1-2-3-6 (voir le schéma plus haut). Les 6 nombres des arêtes sont présents.
A noter que la structure 7-8-9-10 est complètement dissociée du reste de l'arbre des sefirot. Gérard a relié les sefirot 4-5 à 1-2-3-6 par 4 nombres, mais il manque l'arête 4-5, impossible dans ces conditions, pour compléter le diagramme traditionnel (j'imagine que Gérard a comme Gef limité la recherche aux nombres inférieurs à 10000).
Les deux structures identiques selon la règle d'hérédité, 1-2-3-6 et 7-8-9-10, me frappent au plus haut point, car, du temps où l'arbre des sefirot avait une réelle signification mystique pour moi, j'avais émis l'hypothèse qu'il s'agissait d'une structure tridimensionnelle comptant 12 sphères, et découvert ensuite que certaines des représentations anciennes, symétriques, correspondaient à une projection plane de ma structure.
D'autres projections planes donnaient l'étoile de David.
Mes recherches effrénées m'avaient encore amené à homologuer les 10 sefirot aux lettres de l'alefbet, classées selon leurs valeurs étendues, ce qui conduisait à deux ensembles inverses atbash pour les groupes 1-2-3-6 et 7-8-9-10.
Il y avait d'autres propriétés, abordées ici, mais j'avais assez vite découvert que ceci reflétait mes obsessions quaternitaires, et ne pouvait avoir une origine rationnelle quelle qu'elle soit, humaine ou divine. Pourquoi est-ce que "ça marche" reste toujours la question...
Je mentionnais aussi sur cette page l'écho entre la racine de sefira, SPR, dont un sens est "nombre", et son atbash, HWG, "cercle". Voir dans le précédent billet l'écho similaire entre GLL et KKR.
J'ai repris 676 parce que le diagramme du Maître des énigmes faisait intervenir une nouvelle lecture du Tétragramme, de valeur 26.
Ce cercle attribué à Aboulafia est dit correspondre à la 10e sefira.
Tiens, je m'aperçois que le présent billet est le 26e de 2023, 16e année du blog.
La seconde triade de sefirot se lit 5-6-4 de gauche à droite, ce qui m'a rappelé dans un premier temps que le livre de G. Morris-Dumoulin surgi le 11 août était le n° 564 de la collection Fleuve Noir Espionnage...
...et dans un second temps que les lettres hébraïques de rangs 5-6-4 forment le mot HWD, hod, "gloire", nom de la 8e sefira, Mercure selon la correspondance planétaire des sefirot.
Je me suis avisé en 2011 que HWD avait pour atbash ÇPQ, racine de ÇPQYAL, Tsafqiel, ange de Saturne, Shabbataï en hébreu. Très curieusement, ce nom existe aussi sous la forme Qaftsiel, avec la racine ÇPQ retournée en QPÇ.
Mes récentes préoccupations m'amènent à un rebond fascinant. Le messie autoproclamé Shabbataï Tsevi doit son prénom à ce qu'il est né un samedi. Il a utilisé le fait que son nom ÇBY donne par atbash HSM, "Le Nom", se retournant en MSH, Moïse, pour se dire le nouveau libérateur du peuple juif.
Le roman de G. Morris-Dumoulin a la qualité de pouvoir se lire en une demi-heure, mais c'est la seule.
Il se passe à Barcelone, ce qui m'a rappelé que le second volet de la tétralogie de Carlos Ruiz Zafón, Le jeu de l'ange (2008), m'avait appris qu'une des principales artères de Barcelone était l'Avinguda Diagonal. C'est aussi une histoire où intervient le Diable, qui veut étendre son emprise sur le monde par le truchement d'un écrivain, successivement Diego Marlasco et David Martin. Di Ma et Da Ma, je ne m'en suis pas souvenu lors de mes développements sur ADAM, MIDI, DAIM...
Dans le premier volet de la tétralogie, L'ombre du vent (2001), est évoqué un ensemble de sept statues d'anges aux sept sommets d'un heptagone, ce qui fait penser aux 7 anges planétaires de la tradition hébraïque, dont le premier est Qaftsiel, devenu Cassiel au fil du temps, exploité par Wim Wenders dans Les ailes du désir, où l'autre ange est DAMIel.
Il faut tout de même que je case enfin que l'autre diagonale du carré incestueux de Neville, SAM-BETtina, m'a aussitôt évoqué le jeu atbash entre AMS, les trois lettres mères Alef-Mem-Shin, et BYT, l'écriture développée de Beth, la première des 7 lettres doubles, homologuées aussi aux 7 planètes et 7 jours. J'en ai parlé à maintes reprises, notamment dans Sam en Beth.
L'éditeur espagnol d'Extrañas apariencias, la traduction de Sous les pans du bizarre, était Editorial Diagonal, à Barcelone bien sûr.
Puisqu'il est question de mon roman, je rappelle ses formidables coïncidences avec un roman paru au moment où je l'achevais, Pandore et l'ouvre-boîte.
J'ai tenté de rendre hommage à la structure carré+diagonales ou tétraèdre imaginée par Yan et retrouvée par Gef.
J'ai choisi d'utiliser la forme du tétraèdre, et les éléments de phrases qui suivent pourraient être placés de part et d'autre des arêtes, comme sur cette création de Michel Clavel.
Plutôt que les jumeaux de Yan Gérard, j'ai pensé que "nombres amis" serait plus sympa, et surtout plus commode car j'ai placé les lettres A-M-I-S aux sommets du tétraèdre, aux emplacements 8-10-7-9 de la figure.
Plutôt que les "nombres noirs", j'ai utilisé les nombres amis qui en résultent, et de chaque sommet partent vers les 3 autres sommets des éléments de phrase débutant par la lettre du sommet de départ et finissant par celle du sommet visé. Les nombres de lettres des mots correspondent aux chiffres du nombre voulu, avec la convention courante qu'un mot de 10 lettres correspond au chiffre 0.
Voici les nombres amis, à partir de
8 (A), 6859-361-19, hérédité 19
10 (M), 363-9801-99, hérédité 3-11
7 (I), 8748-96-18, hérédité 2-3
9 (S), 8750-9800-6860, hérédité 2-5-7
Et voici le poème,
(à Misa)
Amours occultes, soifs brûlantes,
Ami décelé m'
A recueilli.
Mon esprit mua,
Minutieux, abasourdi,
Mimétique, certaine invocation s'
Invitera soudain, glas courtois.
Intrigant prénom,
I. permutera.
Sûrement quelque geste inaccompli
Succèdera, gaiement, éclectique capharnaüm.
Simple écriture... amitié subsistera.
Gef a réussi à composer un sonnet rimé à partir de la même structure. Il parle dans ses commentaires du poème CRI LENT que j'ai composé à partir d'un heptagone également donné par Yan Gérard, alors le voici:
CRI LENT
ce silence alourdi
île sans lexique
en sol suspect
t’y aimer
roc éternel
l’arcane clamera soudain
notre délit blanc
Gef a aussi composé plusieurs poèmes en alexandrins dont les valeurs génèrent une image binaire, tel le losange proposé dans mon précédent billet.
Il a ainsi écrit un dizain formant une gidouille, puis composé sur la même image un centon rimé avec des vers d'auteurs classiques. Il utilise des logiciels pour cela, mais il faut être au moins génial pour programmer ces outils.
Hier, juste à l'instant où j'écrivais
Pourquoi est-ce que "ça marche" reste toujours la question...il a publié un sonnet faisant apparaître ce point d'interrogation.
Note du 16/08: Gef et ChatGPT ont écrit un programme transformant un texte en image binaire, et voici par exemple le lien vers mon losange.
Je n'avais aucune idée de titre pour ce billet. Ce n'est qu'en l'achevant ce 14 août, 8/14 à l'américaine, phi-point de l'année selon Jerome Bray, qu'il m'est venu que 814 est la valeur de Shabbataï Tsevi, lequel avait trouvé maintes occurrences bibliques de valeur 814 annonçant sa venue, notamment Isaïe 63,4:
Et l'année de mes rachetés est venue.
ושנת גאולי באה׃ = 814
(Incidemment, ce mot גאול, geoul, est de même racine que גואל, goel, "racheteur", le vengeur du sang des zwi migdal dans le film Meurtres en cascade et le roman dont il a été adapté.)ושנת גאולי באה׃ = 814
Alors j'ai trouvé une paraphrase de valeur 386 dans notre alphabet, puisque c'est le 386e billet de Quaternité.
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