10.8.23

le diam est l'Eternel

aux daims & gazelles

  Quelques points laissés de côté dans le précédent billet (et dans d'autres).

  La référence [70] N.J. Cerf de la thèse de physique quantique autrichienne, qui aurait dû être classée [26], a fait coïncidence avec le nombre 1820, nombre vu comme particulièrement "divin" par les fondamentalistes juifs; c'est par exemple le produit de la valeur du Tétragramme, 26, par celle 70 du mot sod, "secret", SWD.
  Je signalais cette page en anglais, donnant quelques relations sur ce nombre 1820. La page suivante du site était intitulée Fibonacci and Genesis, ce qui a éveillé ma curiosité.

  Le titre semble justifié, car le titre hébreu du livre de la Genèse est son premier mot, Bereshit, "au commencement", et sa valeur est la même que "suite de Fibonacci" en hébreu:
סדרת פיבונאצ'י    =    913
בראשית (Bereshit)    =    913
  La page précédente donnait 1820 pour valeur étendue de bereshit (somme des valeurs des noms des lettres composant le mot).
  La page étudie ensuite l'expansion des lettres selon leurs noms, en commençant par Alef:
A > ALP > ALP LMD PA > (ALP LMD PA) (LMD MM DLT) (PA ALP)
soit des nombres de lettres 1-3-8-21, puis viennent 55-144-377..., les termes pairs de la suite de Fibonacci, et ceci marche à l'infini.
  Une seule autre lettre permet le même jeu, Lamed, et deux lettres livrent en expansion les termes impairs de la suite de Fibonacci, et . PH signifie en hébreu "bouche", AL "Dieu", si bien que cela prouverait que le monde a été créé par la Parole de Dieu...
  Il faut cependant signaler, et l'auteur le fait, qu'il y a différentes orthographes pour les noms des lettres, et que seules celles choisies ici permettent ce "miracle", mais l'auteur voit un plus grand miracle encore dans le fait que tous les choix sont ceux qui font intervenir l'Alef dans l'orthographe des cas litigieux.

  Il ajoute que les "petits nombres" des lettres A-L-H-P sont 1-3-5-8, des nombres de Fibonacci. Un peu faiblard, mais ces chiffres ont été au centre de tout un pan de mes recherches, car 51-83 est le partage doré du nombre 134 qui m'est cher (ARSENE LUPIN), et 51,83° est l'angle ayant pour cosinus le nombre d'or, si bien qu'on peut écrire
cos(51,83) ≃ 51/83.
  Je me suis demandé si le numéro 1358 de la mystérieuse maison où se perd Laura Dern dans Inland Empire avait une signification. Probablement, car David Lynch était obsédé par la numérologie, mais laquelle?

  A propos des termes impairs de la suite de Fibonacci, j'avais constaté ici que le jeune Jake Bohm, obsédé par Fibonacci dans la série Touch, avait, au lieu de l'attendu בוהם, son nom orthographié en hébreu באהם, les lettres de valeurs 2-1-5-13 correspondant à ces termes impairs:

  J'avais en 1999 trouvé l'anagramme Irène Lapnus d'Arsène Lupin, devenue un personnage de mon roman. C'est en 2001 que j'ai découvert que j'avais ainsi réalisé le partage doré 51-83, en 2005 que j'ai appris que l'angle d'or était 51,83°, et très récemment que Lupin était transcrit en hébreu לופאן, LWPAN qui pourrait se lire lopan, or le lo-pan est une boussole chinoise, reliant de façon détournée à La mort et la boussole mon roman qui en était en partie inspiré.
  Une autre nouvelle de Borges est L'Aleph, où cet Aleph est "le lieu où se trouvent, sans se confondre, tous les lieux de l'univers", tandis que la démarche exposée plus tôt voyait la lettre Aleph contenir, par expansion, tous les termes pairs de la suite de Fibonacci.

  De même que la lettre Lamed, et ces deux lettres, écrivant AL, El, "Dieu", sont aussi les initiales de Erik Lönnrot et Arsène Lupin, dans leurs transcriptions hébraïques.
  Je ne suis guère ébahi par ces expansions, résultant de choix de l'auteur, mais je les ai citées pour leur résonance avec mes préoccupations d'une part, et avec une autre proposition de cette page Fibonacci and Genesis. Un certains Sefart a trouvé qu'en exprimant en binaire les valeurs des 4 premiers mots de la Genèse, on obtient ceci,
qui est proche de אל, "Dieu" (אל en police Arial), sans le jambage supérieur du Lamed, la seule lettre qui dépasse la ligne d'écriture.
  Le site suggère que Dieu, dans son infinie sagesse, aurait inclus cette signature binaire dans sa Parole, à l'intention des générations futures. Pour ma part, en tant que mécréant, je ne fais qu'apprécier la coïncidence, d'autant qu'elle fait écho à la découverte quelques jours plus tôt du God Puzzle, le cryptogramme du Maître des énigmes où intervient le code binaire, pour désigner les lettres du nom divin YHWH dans ce cercle de lettres:



  Il n'y a pas de Lamed dans le cercle, j'imagine pour ne pas rompre son harmonie par les jambages supérieurs (il n'y a pas non plus de Qof qui a un jambage inférieur).
  La trouvaille de Sefart m'a donné l'idée de tenter d'imiter Dieu, et l'omniprésence de La mort et la boussole dans les développements récents m'a conduit à en imaginer un résumé qui, transcrit en binaire, donne l'image d'un losange.
  J'ai choisi cette image de 9 par 9 unités, symétrique par rapport au centre, et à ce sujet Le cachet de la poste de mon ami Le Goff m'a rappelé tout récemment que le mot "centre" vient du grec kentron, de premier sens "aiguille" (de boussole notamment, d'où le sens dérivé "centre").
  Ma création a 9 alexandrins comptant chacun 9 mots. Chaque vers code pour la ligne correspondante de l'image non seulement par sa valeur exprimée en binaire (511 par exemple pour le premier, ou 111111111), mais aussi par la parité des mots (nombre de lettres impair = 1, pair = 0).
Lönnrot a tué son frère, aussi Scharlach l'envoûte...
D'une mort de rabbin modulant Le Saint Nom
à la pâle sortie d'un jefe de déchues,
l'habile flic capte un message en ce fardage.
D'un malin triangle il accède à un losange,
s'achemine là-bas: chance, à Triste-le-Roi,
d'en éviter là l'énième mort de nabab.
L'homme naïf arrive en tram chez les bandits;
l'efficient Red Scharlach prend son feu, Lönnrot meurt.
  La valeur totale de ces 9 vers est 3229, exactement déterminée par la symétrie de l'image de départ. Après coup, il me vient de la lire 3-22-9, soit çvi, transcription envisageable des trois lettres du mot hébreu צבי, transcrit par exemple zvi, ou cevi.
  J'ai introduit le mot jefe car il est l'équivalent dans notre alphabet du Nom YHWH, lettres de rangs 10-5-6-5 dans l'alphabet hébreu. La "sortie d'un jefe de déchues" fait allusion à l'événement qui marquerait l'articulation de la troisième lettre du Nom, le faux enlèvement de Gryphius qui est en fait Red Scharlach, personnage qui serait inspiré par Ruggieri, tenancier de bordel à Avellaneda.

  Le 3 août m'est venu un nouveau dessillement. Précisément à partir d'un autre résumé de La mort et la boussole,
Nord, Ouest, Est cernent des crimes. L'inspecteur Eric Lönnrot vient au Sud, naïf désigné d’avance, et est assassiné de quatre bastos. La mort et la boussole est ce conte astucieux où Borges escamote les lois du polar. Nous unissons nos louanges.
conçu pour faire apparaître une aiguille de boussole par cette écriture diagonale, j'avais vu en novembre 22 qu'un concept essentiel de Jung,
UNUS MUNDUS,
pouvait se lire
MD + UNUS + UNUS,
ou MD + I + I, MIDI,
ou encore ADAM, puisque A est la première lettre, l'Alef ou l'Alpha étant aussi le nombre 1 des alphabets numéraux.
  J'avais aussi imaginé des formes mixtes, notamment MAID, "jeune fille", et pensé à la chanson de Neil Young (Jung...) A man needs a maid, car Adam n'est pas seulement le nom du premier homme, c'est aussi en hébreu le substantif "homme".
  J'avais trouvé cette illustration, qui m'avait séduit pour des raisons que j'ai oubliées, mais j'ai renoncé à exploiter alors la piste maid, et subséquemment à l'illustration.
  J'avais pensé aussi au mot "diam", mais, curieusement, "daim" ne m'avait pas effleuré l'esprit, alors que le daim est proche du cerf, et que le dictionnaire donne צבי, tsevi, comme l'une des traductions de "daim" en hébreu.

  Il y a trois mots dans la Bible pour les cervidés, eyal, tsevi, et yahmour, et c'est le premier qui a été traduit par "cerf", mais la langue hébraïque a de multiples aspects selon les lieux et les temps; dans le monde ashkenaze, c'est tsevi qui signifie "cerf", Hirsch en allemand.
  Le réseau Zwi Migdal exploitait les filles des pauvres shtetls d'Europe de l'Est, leur faisant miroiter une vie mirifique dans le Nouveau Monde...
  Bref, "cerf" ou "daim", ceci introduit un nouvel écho entre la nouvelle de Borges et mes préoccupations diverses, notamment l'Unus Mundus.

  J'ai pensé aussi au Mahdi, sorte de Messie du monde musulman. En cherchant s'il en existait une graphie Madi, j'ai appris que le MADI était un mouvement artistique fondé en 1946 à Buenos Aires, ces lettres étant probablement un acronyme, avec diverses possibilités.
  Une des caractéristiques du madisme était de bannir le format traditionnel rectangulaire des tableaux. J'ai choisi ce tableau du principal membre du mouvement, Carmelo Arden-Quin, pour son format en losange, mais il y a des formats plus tarabiscotés.

  La nuit suivant ma révélation "daim", la nuit du 3 au 4 donc, j'ai rêvé d'une représentation de Borges en forme de Y. Je ne peux guère la décrire, c'était une silhouette filiforme à deux têtes, avec, à côté, des caractères minuscules où je déchiffrais Y et YO.
  Je n'ai que de vagues notions d'espagnol, mais je sais que y yo signifie "et moi", d'après un vieux souvenir d'une pièce de Castelnuovo-Tedesco, Platero y yo

  Une recherche m'apprend qu'un texte de Borges a pour titre Borges y yo (1960). S'il est fort possible que j'en eusse déjà connu l'existence, et même que je l'eusse lu, c'eût été sous la forme Borges et moi (mais un texte est souvent suivi de son titre original).
  C'est un texte très court (ici en anglais), s'achevant sur
Je ne sais lequel des deux écrit cette page.
  En tout cas, si ceci était venu plus tôt à ma conscience, il me semble que j'aurais aussitôt fait le lien avec le roman de Queen L'adversaire (1963), où Fred Dannay, né Daniel Nathan, a peut-être réglé ses comptes avec son cousin Lee, avec lequel il écrivait les romans signés Ellery Queen. Leur mésentente avait conduit à l'arrêt de la série en 1958, mais Lee avait jugé dommage de ne plus exploiter la prestigieuse signature, et l'avait utilisée pour publier des romans souvent quelconques écrits par des nègres (j'espère qu'on a encore le droit d'utiliser cette expression).
  J'imagine que Dannay en a été ulcéré, et que ça l'a conduit à écrire un "vrai Queen", L'adversaire, où les 4 cousins York sont assassinés selon un plan "jahviste", après avoir été avertis par un carton énonçant les lettres du Tétragramme, J-H-W-H... On soupçonne l'homme de main de York Square, John Henry Walt, mais celui-ci souffre du syndrome de personnalité multiple, et il est aussi Nathaniel York, l'héritier légitime de York Square que son père a spolié au profit de ses cousins, et "Y", Yahweh, le dieu vengeur de l'Ancien Testament.
  Walt s'écrit à lui-même des lettres signées Y, où il s'ordonne de tuer les cousins selon des modalités précises. York y yo pourrait condenser les trois personnalités de Walt, (Nathaniel) York, "Y", yo (Walt). Le début du roman montre Walter se relevant après avoir désherbé la stèle au centre de York Square, gravée de l'inscription IN LIVING MEMORY OF NATHANIEL YORK. avec imprimées sur ses genoux les lettres TH et RK. Ainsi n'étaient visibles que ANIEL, pouvant se lire en hébreu ani el, "je suis Dieu", et YO, "je" espagnol, ou diminutif de YHWH.
 

  Y est la "patte d'oie", le chemin se subdivisant en deux voies, la lettre idéale, avec W, pour désigner un être double.
  Je rappelle que Dannay a probablement été le premier non hispanisant à lire une traduction de La mort et la boussole, proposée pour son magazine EQMM. Il l'a refusée, mais a publié en 1948 la première traduction de Borges en anglais, Le jardin aux sentiers qui bifurquent.

  Pour des raisons techniques, j'ai ajouté un pixel à chaque coin de l'image de losange utilisée plus haut (pour éviter d'avoir des alexandrins de valeur 257, valeur faible difficile à atteindre).
  Après coup, je pense que ces pixels pourraient correspondre aux "châteaux", les demeures des cousins York aux 4 coins de l'échiquier de York Square (le roman est construit comme une partie d'échecs, et en anglais les tours sont des castles).


  Si j'avais remarqué que la forme de la maison de Percival ressemblait à un Yod hébraïque, ce n'est qu'aujourd'hui 10 août que je m'avise que les chemins traversant le domaine forment des Y.

  L'écriture de mes billets est marquée par des doutes, et des choix qui me font parfois éliminer des passages déjà écrits. Ainsi je me demandais si la mention de Jake Bohm orthographié Behm en hébreu était pertinente, et envisageais de la supprimer.
  Et puis j'ai emprunté le 28 juillet un livre voyageur, Le cercle magique de Katherine Neville (1998, 2003 pour la traduction française). Le cercle du Maître des énigmes est aussi magique. Je ne l'ai entamé qu'après le début de l'écriture de ce billet, et ai constaté une erreur en 4e de couv' où l'héroïne est nommée Arielle Behm, alors que son nom à l'intérieur du roman est Behn. L'erreur de l'édition originale au Cherche-Midi (!) a été reprise ensuite dans d'autres éditions, comme la mienne au Grand livre du mois.

  Je reviendrai dans le prochain billet sur ce thriller ésotérique, et m'attache pour l'heure à un message codé envoyé à Arielle par son cousin Sam. C'est une grille de 26x26 lettres, où il y a des fausses pistes, comme cette lecture Grand Targhee, lift three, four P.M., sun(day).
 

  J'y remarque THREEFOUR, séquence la plus immédiatement repérable dans toute la grille. Le passage de 3 à 4 est la clé suggérée à Lönnrot dans La mort et la boussole, et j'ai imaginé, à partir de la traduction de ZWI MIGDAL "cerf tour", les formes "tres four" et "tserrouf", pour tserouf, "anagramme" en hébreu.
  Je constate qu'on peut lire TSE verticalement avant FOUR, puis TSE en diagonale.
  Ceci me fait prendre conscience que c'est le 3e crime, commis en EST, qui amène Lönnrot à penser qu'il y aura un 4e crime, au SUD: EST-FOUR > TSE-ROUF...

  Je repère que la 3e ligne s'achève sur GLIL, lisible d'ailleurs de plusieurs manières, évoquant aussitôt à l'hébraïsant galil, גליל, "cercle", ou "Galilée":
(en hébreu : הגליל Ha-galîl, « le cercle, la région » ; en arabe : الجليل al-jalîl, même signification) large région située dans le nord d'Israël
  Ce pourrait ne pas être anodin dans un roman intitulé Le cercle magique, cercle concernant Jésus de Galilée (20 occurrences du mot "Galilée" dans le roman), mais, malgré quelques incursions de l'auteure dans le domaine de l'hébreu et de la gematria, je doute qu'elle y ait de réelles compétences. Sinon, alors que ce cercle concerne treize reliques associées à Jésus, elle eût été bien inspirée de signaler que 13 est la gématrie de l'hébreu "un", ehad.
  Ceci me rappelle que le plan de Scharlach est inspiré par une erreur: Daniel Azevedo voulait cambrioler le Tétrarque de Galilée (cette fonction n'existe plus depuis belle lurette), mais s'est trompé de chambre à l'Hôtel du Nord et est tombé sur le rabbin Yarmolinski, qu'il a tué, alors que celui-ci venait d'écrire une formule énigmatique, exploitée par Scharlach pour piéger Lönnrot.
  Les deux derniers billets m'ont conduit à la double inversion de ÇBY, tsevi ou zwi, "cerf", en HSM, HaShem, "Le Nom", par atbash, et HSM devient MSH, Moshe, "Moïse", par simple retournement. Or en hébreu biblique galil peut s'écrire en 3 lettres, GLL, devenant par atbash RKK, se retournant en KKR, kikar, mot qui signifie également "cercle" en hébreu biblique:
 

  Si je n'imagine pas d'interprétation raisonnable de ces collisions, la Galilée me rappelle que dans la première version de 813, celle parue en feuilleton, l'entrée de service du Palace-Hôtel se situait rue de Galilée, devenue rue de Judée dans les éditions ultérieures. J'ai émis l'hypothèse que Leblanc avait peut-être dissimulé une allusion à l'astronomie, car un événement marquant du roman, paru en 1910, est l'arrivée au Palace-Hôtel, à midi le 17 avril 1912, de Dolorès Kesselbach. Mais c'est sa servante qui joue son rôle, et la ruse a pu être facilitée par le fait que l'éclipse du siècle touchant Paris a eu lieu ce 17 avril.

  Midi, MIDI que j'ai vu signifier Unus Mundus, midi qui est le Nord sur le cadran d'une montre, le Sud géographique (car le soleil indique le Sud à midi), et encore le milieu (de la journée).
  Le mot MIDI, NOON, est présent dans le réel message adressé par Sam à Arielle, et j'y repère aussi DIAM, après avoir choisi le titre de ce billet (le message donne rendez-vous à la piste Black Diamond de la station de ski Sun Valley).

  J'ai choisi ce titre parce que je ne voyais pas quoi faire avec DAIM, la découverte essentielle survenue au cours de l'écriture du billet d'avord titré Tsevi, la suite. Le daim est aussi ÇBY en hébreu, "Le Nom", par atbash, Nom qui est le Tétragramme YHWH, souvent traduit par "l'Eternel", car ce mot mêle plusieurs temps du verbe "être" et pourrait signifier "il était, est, sera". Le daim n'a rien d'éternel, le diam par contre...

  La grille, parvenue par e-mail, livre accès à un autre message, Keen gnosis of gnosis, qu'Arielle comprend être l'anagramme de I seek in Song of Songs, "Je cherche dans le Cantique des cantiques."
J’allai directement au dernier verset du texte célèbre :
    « Fuis, mon bien-aimé,
    Et sois semblable à une gazelle ou à un faon,
    Sur la montagne des aromates. »
  Je savais, désormais, qu’il me faudrait courir, avec l’agilité de la gazelle et la prudence craintive du jeune faon, au sein des périls cachés de la montagne.
  Cette gazelle traduit l'hébreu tsevi, ÇBY. Il y a 13 occurrences de ce mot, dans le sens de "cervidé", dans toute la Bible, dont 5 dans le Cantique.
  Arielle reçoit plus tard un autre message codé de Sam, (214) 178 0217. Elle comprend que ce numéro fait allusion aux versets 2,14, 1,7-8, et 2,17 du Cantique. Le second contient le mot "midi", le dernier la "gazelle" tsevi.
 
  Après coup, les mots-clés du titre, "diam" et "éternel" ou "être", m'ont fait penser à "diamètre". Du cercle magique?
  Dans ce billet, j'avais vu que Ø, symbole du diamètre, était souvent appelé phi en raison de sa ressemblance avec la lettre grecque ϕ, aussi symbole du nombre d'or.


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