2.4.22

Ono mastique (2)


  Yoko continue sa mastication dans Get back... A sa seconde apparition dans le docu de Peter Jackson, au temps 16', elle bouffe encore.

  Avant de poursuivre mon onomastication, je tente de répondre à une question souvent posée: à quoi riment ces pinaillages sur de simples mots?
  Avec un seul exemple. Dès la fin des années 50, Vlaicu Ionescu a tiré de ses lectures de Nostradamus que le communisme s'effondrerait en Russie en juin 1991, ce qui n'a guère enchanté ses amis roumains, l'espoir étant si lointain...
  Arrivé à l'Ouest, Ionescu a publié en 1976 ses découvertes dans Le message de Nostradamus sur l'ère prolétaire, ouvrage de plus de 800 pages. Je n'ai lu que son Nostradamus: l'histoire secrète du monde (1987), et me suis dit qu'il prenait des risques en annonçant la chute prochaine de l'URSS, mais je n'y pensais plus lorsque est arrivée l'élection de Eltsine en juin 1991, le mois signalé par Ionescu, et l'effondrement de l'URSS en août.
  Je déteste l'idée, fort démotivante, que l'avenir soit fixé au point que Nostradamus ait réellement "prévu" au 16e siècle ces événements, mais le cas fait question. Peut-être faut-il considérer "juin 1991" comme une information, et constater que l'information est devenue un fait.
  Sans entrer dans les détails, Nostradamus a parlé d'un "commun advénement" dont la durée serait de 73 ans et 7 mois, ce que Ionescu a interprété comme le communisme, arrivé au pouvoir en Russie avec le prise du Palais d'Hiver en novembre 1917, et dont la fin a pour signe essentiel l'élection 73 ans et 7 mois plus tard d'un président ouvertement non communiste.
  C'est sensé, mais personne ne l'avait envisagé avant Ionescu. Peut-on imaginer que ceci ne serait pas arrivé sans cette interprétation, n'eût-elle rien à voir avec les intentions de Nostradamus? Dès qu'un premier pas est franchi vers "l'irrationnel", avec des guillemets, le champ des possibles s'étend considérablement, et les réponses simplistes du type "rasoir d'Occam" ne s'imposent plus.

  J'ajouterai quelque chose qui n'est vraisemblablement valide qu'en français, mais c'est en français que Ionescu a écrit ses livres. Le pouvoir léniniste de 1917 est donc devenu eltsinien en 1991, or ELTSINIEN est l'anagramme de LENINISTE.

  Ce site consacré à Ionescu est en anglais. On y voit aussi ses oeuvres picturales, où je crois repérer l'utilisation du nombre d'or, ainsi ce dessin est au format d'or, et montre au centre Luca Paccioli, l'auteur de La divine proportion, et en bas un dodécaèdre traversé par un dragon ourobore (le côté du pentagone régulier est en rapport d'or avec la diagonale).

  J'annonçais dans Onomastique (1) des approfondissements sur Iona, les voici.
  Iona, iona, que mots, que mots, aurait pu dire Mac Mahon (ce nom vient du gaélique Mathghamhain, "ours" (voir plus loin)). Je ne sais plus quand, j'ai remarqué une curiosité. Saint Colomba aurait quitté l'Irlande pour aller évangéliser l'Ecosse en 563, avec 12 moines. En route, leur frêle esquif aurait affronté une terrible tempête, et ils ne durent leur salut qu'en se réfugiant sur une île providentielle, Iona.

  Je savais qu'en hébreu iona signifie "colombe", mais l'origine du nom de l'île n'a rien à voir avec l'hébreu. Par ailleurs Iona est aussi le nom hébreu du prophète Jonas, lequel a fait naufrage en tentant de se soustraire à l'ordre divin d'aller "évangéliser" Ninive, ville dont le nom hébreu, NYNWH, s'écrit avec les mêmes lettres que Iona, YWNH.
  De plus, c'est une colombe, nom commun iona, qui indique à Noé la direction de la terre sèche. Il y a ainsi trois histoires de bateaux affrontant une mer hostile. Dans l'une, "iona" indique la terre salvatrice, dans la suivante, "Iona" est le naufragé, dans la dernière, "Iona" est la terre salvatrice.

  Si la réalité des deux premiers épisodes prête à caution, Colomba est un personnage historique. Il semble qu'il ait été exilé d'Irlande, et ait choisi de s'installer à Iona pour y fonder un monastère. Me renseignant plus avant, je trouve cet article, où j'ai la surprise de lire ceci:
Après de nombreux raids vikings sur l’île d’Iona, les reliques de Saint Colomba furent transférées au monastère de Dunkel.
  Ces billets ont été motivés par le personnage Malachi Dove dans un roman de Mo Hayder, et la mention de Iona dans un autre. Mo Hayder est le pseudo de Clare Dunkel, un nom que j'ai imaginé avoir été choisi pour l'antinomie "clair-obscur" (dunkel, "obscur" en allemand), et voici qu'il apparaît un lien entre Iona et Dunkel!
  Il s'agit en fait du bourg écossais Dunkeld, dont une orthographe Dunkel (ou Dunkel') existe, sans rapport avec l'allemand dunkel.
  Ceci dit, il reste probable que Mo Hayder ait choisi ce nom pour l'oxymore clair-obscur, et l'affreux psychopathe de son second roman, L'homme du soir, se nomme Roland Klare (l'adjectif "clair" est en allemand klar, qui se décline, et se rencontre fréquemment sous la forme klare).

  Malachi Dove et sa secte sont installés sur l'île écossaise Pig Island. Les moines sont les seuls habitants de 'île écossaise Iona, depuis l'installation de Colomba.

  Une nouvelle recherche sur Iona m'a conduit par hasard à un quatrième épisode, où c'est cette fois le bateau menacé qui s'appelle Iona, et il s'agit de deux bateaux de pêche qui ont fait naufrage à 10 ans d'intervalle sur le même rocher, le roc'h ar vran, ou "rocher du corbeau".
  Cette page conte donc comment, après un premier naufrage d'une Iona le 19 août 1912, son équipage rescapé arma une autre Iona, laquelle se fracassa sur le même rocher le 22 avril 1922, et deux des trois marins succombèrent.
 

  Il suit une autre section intitulée:
Une « Colombe » se cache derrière le « Corbeau » ?
  En 1909, le 15 décembre, la première Iona, avec le même équipage, avait secouru un bateau en perdition, le Saint-Joseph, dont l'un des trois marins n'avait pas survécu. Il s'agissait d'un nommé Béganton, cousin des frères Béganton noyés en 1922.
  L'auteur de l'article sait que iona signifie "colombe" en hébreu, mais les bateaux doivent ce nom à un moine venu de Iona dans la région il y a bien des siècles. L'auteur pense probablement au sauvetage de Noé par la colombe, après l'échec de l'envoi d'un corbeau.

  En mixant les 4 épisodes, on pourrait avoir quelqu'un nommé Iona à bord d'une Iona trouvant refuge grâce à une iona sur l'île Iona...

  Je souligne la date du second naufrage, le 22 avril 22, alors que mon billet de février était publié à dessein le 2/2/22, parce qu'il y était question du 4/4/44 de Jung, et de la mort le 9/9/99 de Ruth Roman, rescapée du naufrage de l'Andrea Doria. Cette trilogie Onomastique aurait dû suivre en mars le billet de février, mais la parution de Ce que l'on sait de Max Toppard a chamboulé ce programme. La première chose que l'on apprend de ce Max est qu'il est né le 9/9/99 (1899). Je signale que j'ai révisé ce billet, après avoir compris que la plupart des personnages fictifs du roman devaient leur noms ou prénoms au feuilleton Belphégor.
  Il se trouve qu'un autre personnage de fiction est né le 9/9/(18)99, dans la dernière enquête publiée d'Ellery Queen, Un bel endroit privé (1971). J'ai conté ici comment, après un premier arrêt de la saga Queen en 1958, dû à un désaccord entre les cousins créateurs du personnage, Dannay a repris à partir de 1963 le personnage, pour 6 nouveaux romans. Un 7e était en préparation lorsque est mort son cousin Lee.
  Comme dit dans le volet précédent, le nom Clare Dunkel m'a aussitôt évoqué le roman de 1958, Le mot de la fin, où il y a aussi un personnage né un 9/9 (de fait ses 12 personnages correspondent aux 12 mois de l'année et sont nés à des dates géminées, ce que j'ai exploité dans mon roman Sous les pans du bizarre, déclaré avoir été achevé le 9/9/99).

  Le corbeau et la colombe ferait une belle fable, mais il y aurait aussi L'ours et la colombe. J'ai conté, notamment ici, une réponse possible à une interrogation de Michel Pastoureau qui constatait que des ours étaient associés à trois saints colombins:
Peut-être est-ce dû à un jeu de mots - mais dans quelle langue ?- entre le nom du saint et celui de l'animal.
J'ai ma petite idée, car en hébreu "ours" se dit dov, parfait homonyme de dove, "colombe" en anglais.

  Incidemment, en rapport avec une tragique actualité, un autre livre est intitulé La colombe et l'ours. Son auteur Luigi Forni y envisageait un accord secret entre Jean-Paul II et Brejnev pour éviter une "opération militaire" en Pologne, où Lech Walesa mettait en difficulté le pouvoir communiste.

  Je rappelle maintenant des choses déjà souvent étudiées, en insistant sur le fait que l'ours a été longtemps considéré comme le "roi des animaux", et qu'il est associé au premier président Roosevelt, Theodore (d'où le teddy bear).

  Jean Lahougue a publié en 1998 Le domaine d'Ana, transposition du Voyage au centre de la terre de Jules Verne. Chez Verne Otto Liddenbrock et son neveu Axel se perdent en explorant le monde souterrain, accompagnés du guide Hans. Chez Lahougue, Noé et son neveu Alex, accompagnés du chien Jonas, se trouvent piégés dans un monde virtuel créé par le frère de Noé, Théo. Ce sera Jonas qui trouvera le chemin de retour au monde réel.

 Lahougue m'a affirmé qu'il ignorait que "Jonas", iona, était la colombe sauvant Noé lors du Déluge. Théo est ici un deus ex machina, rien ne permettant de supposer que ce soit un diminutif d'un autre prénom.
  Une adaptation TV du Voyage au centre de la terre est sortie en 1999. Les deux principaux personnages de Verne, Otto et Axel, y sont devenus Theo(dore) et Jonas, ce qui ne peut avoir été influencé par le roman de Lahougue, du moins de manière usuellement "raisonnable".
 
  Lahougue est impliqué dans une autre coïncidence onomastique fabuleuse. Comptine des Height, en 1980, conte une série de morts étranges dans la famille Height. Le jeune John Height, victime d'une machination, est accusé, arrêté, et se suicide en prison.
  Or La ville maudite, d'Ellery Queen en 1942, conte une série de morts étranges dans la famille Haight. Le jeune Jim Haight, victime d'une machination, est accusé, arrêté, et se suicide en prison.
  Lahougue m'a assuré qu'il ne connaissait pas le roman de Queen, ce qu'il est plus facile d'admettre en sachant que "John Height" est la traduction littérale de "Jean Lahougue" (hougue, "hauteur" en picard)
  Par contre, il avait été influencé par le film de Chabrol, La décade prodigieuse (1971), adaptation d'un roman de Queen qui a une intrigue très proche de La ville maudite (une machination criminelle est si implacable que l'innocent désigné se suicide).
  Il y a eu aussi des changements de noms dans cette adaptation qui se passe en France. Le détective Ellery Queen est devenu Paul Régis ("roi"), et le deus ex machina Diedrich peu subtilement Théo... Ce Théo est joué par Orson Welles, un "ours"!
  Orson Welles est aussi un personnage de Ce que l'on sait de Max Toppard...

  Il y a un personnage prénommé Dov, "ours", dans Hantises de Laurie King, où Jonas Seraph est comparé à un ours.
  Le premier roman de Laurie King ("laurier roi"), m'avait fait me demander si son nom n'était pas calqué sur Ellery Queen ("aulne reine"). Dans Un talent mortel (1996 en France), la peintre Vonnie Adams est assassinée dans une petite communauté en dehors du monde.
  Dans Le village de verre (1954), d'Ellery Queen, la peintre Fanny Adams est assassinée dans une petite communauté en dehors du monde.
  J'ai alors écrit à Laurie King, qui m'a gentiment répondu qu'elle s'appelait bien ainsi, et qu'elle n'avait jamais lu d'Ellery Queen...

   J'en viens à du neuf, avec le nom du flic de Peter James, Roy Grace. Un "roi", donc, et le mot "grace" m'est multiplement significatif. 
  D'abord, il y a le fameux "Noé trouva grâce aux yeux de YHWH", et en hébreu les mots Noé, NH, et "grâce", HN, sont anacycles (l'un est le renversement de l'autre). Ceci m'est important car il y a un autre cas dans la Genèse : "Er (OR) fut mauvais (RO) aux yeux de YHWH".
  Dans Le domaine d'Ana, Ana est le prénom de la femme de Noé. Anne vient de l'hébreu hanna, "gracieuse". Jean et ses dérivés viennent de la forme théophore Yohannan, "YHWH gracie". Le livre pour ados dont j'ai donné la couverture plus haut, L'ours et la colombe, est la première aventure de la sorcière Ana l'Etoilée.
  "Etoile" est un autre mot clé pour moi, parfois associée au "roi", mais dans le contexte Mo Hayder/Clare Dunkel je m'en tiendrai à rappeler le vers de Corneille:
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles.
  En fait, je ne m'en tiens pas là, car après avoir retrouvé le vers complet du célèbre oxymore, et relu ce billet où sont le mieux développés les échos entre "roi" et "étoile", je me rends compte que c'est probablement en pensant à ce vers que Belletto a nommé Estella Klehr l'un des deux plus importants personnages de Créature. L'autre est Michel Rey ("roi" espagnol).
  Le patronyme Klehr existe, et c'est une variante de Klar.

  Belletto semble bien être comme Clare Dunkel un amateur de clair-obscur, ou de blanc-noir, car dans Le livre (2014) un personnage se nomme Albin Moreno, ce qui m'a rappelé mon Alban Lenoirc, narrateur de Novel Roman (renversement de Maurice Leblanc).
  La date du 9/9/99 apparue dans les précédents billets m'a fait furieusement penser au 6/6/66 de Hors la loi (2010) de Belletto, date de la mort d'Albin Nomen et de la naissance de Luis Archer, lequel s'imagine en être la réincarnation.

  Les tous premiers billets de Quaternité m'ont amené à la BD Quintett, et au film Quintet de Robert Altman. Dans le film, les 5 personnages concernés ont pour initiales C-G-D-A-E, soit les notes en quinte do-sol-ré-la-mi (qui dans l'ordre inverse sont en quarte):
Christopher
Goldstar
Deuca
Ambrosia
Essex
  Dans la BD, il s'agit d'un réel quintette musical, dont les membres sont Charles, Nafsika, Dora, Alban et Elias, donnant encore C-G-D-A-E en ayant recours à une convention courante.
  Ceci m'a conduit dans Squar' dance à composer des phrases de 25 lettres dont chaque groupe de 5 lettres est une anagramme de C-G-D-A-E, après réduction selon ladite convention. La dernière phrase était:
Onc recours, gré caduc: la grâce.
  Ainsi GRACE correspond à G-D-A-C-E.

  Il m'était significatif que l'un des participants au Quintet fût Deuca, correspondant à D-E-G-C-A, un nom forgé par Altman, à partir de Deus K a-t-il confié...
  L'affaire de l'être pourvu d'une queue à Pig Island m'a fait me demander si le mot CAUDE, correspondant à C-A-G-D-E, existait dans une langue quelconque, et il y a bien en français l'adjectif "caudé", "pourvu d'une queue".

Note du 6/04: Je lis ou tente de lire tout livre portant "ange" dans son titre, ainsi j'ai emprunté à Gréoux le 26 mars Tu tueras l'ange, de Sandrone Dazieri (2016, le titre orignal étant carrément L'Angelo).
  J'ai été pas mal occupé pendant la rédaction des billets onomastiques, jusqu'au 4 avril où j'ai commencé le roman, avec une première surprise: l'enquêtrice est la commissaire Colomba Caselli.
  Une colombe qui affronte un ange, et c'est aussi à Gréoux que j'ai trouvé Pig Island, avec Malachi Dove, "ange colombe". Ce n'est pas tout, car Colomba est assistée au premier rang par un non-flic bizarre, Dante Torre, au second rang par ses équipiers flics, les trois amigos, Claudio Esposito, Alfonso Guarneri, et Massimo Alberti.
  Colomba et Dante sont le plus souvent appelés par leurs prénoms, et les amigos, par leurs noms, Esposito, Guarneri, Alberti.
  Initiales C-D-E-G-A, le quintette de quintes C-G-D-A-E, dans le désordre... Guarneri évoque le luthier, et les violons sont accordés en quinte, G-D-A-E
  Ces 5 enquêteurs apparaissent dans une trilogie dont Tu tueras l'ange est le volet médian (pas tout à fait, car Guarneri meurt à la fin de ce roman).

Histoire d'Ourse...

  En juillet 2016, j'ai lu le thriller posthume de Paul Sussmann, Le labyrinthe d’Osiris. Les enquêteurs y sont deux flics de Jérusalem, Arieh et Dov, soit “Lion” et “Ours”, les deux "rois" du monde animal (suss est par ailleurs "cheval" en hébreu). Le 10 juillet 2016, il m'est venu que OURSE était l’anagramme d’EUROS. L'actualité majeure concernait alors l'Euro de foot, qui se jouait en France. On craignait d'une part des attentats, d'autre part de ne pas remporter le tournoi.
  Le matin du 10 juillet, jour de la finale France-Portugal à Saint-Denis, j’ai proposé à la liste Oulipo l'énigme DANGERS A L’EURO, indiquant que c'était une anagramme, laissant aux amateurs le soin de la résoudre.
  La solution était pour moi LA GRANDE OURSE, mais le soir, il m’est venu que les lettres ANAG étaient présentes dans l’expression (c'est chez les oulipotes un diminutif courant d' "anagramme"), et à découvrir éberlué que chaque expression  était encore l’anag de
RESOUDRE L’ANAG... 

  Ainsi, c'était d'abord à moi-même que j'avais soumis l'énigme, autoréférence peut-être perçue inconsciemment. J'avais complètement oublié cette affaire, retrouvée en parcourant d'anciens courriers, alors qu'elle me semble tout à fait remarquable.
  Mais voilà, j'ai été confronté à tant de cas tout à fait remarquables que je suis incapable de discerner lequel pourrait être le plus remarquable...

1 commentaire:

blogruz a dit…

Dans The Mask of Nostradamus (1990) où Randi débunke Nostradamus, il cite 5 analyses d’un même quatrain dont
Vlaicu Ionescu is convinced that it portends that for seventy-three years communism will rule in Russia.
et conclut
At best, only one can possibly be right, and all appear to be wrong.
Il n'a pas attendu que la réelle période 73 ans 7 mois donnée par Ionescu soit révolue.