9.5.24

c'est CELA la magie que Franck cela


à Marc & Rémi

  L'étude du nouveau Thilliez, Norferville, m'a conduit à une révélation sur les acrostiches de la trilogie Traskman qui a quelque peu perturbé mes plans.
  J'essaie de reprendre le cours de mon analyse, avec quelques rappels, mais il vaut mieux lire d'abord le billet précédent, Ça ne peut pas être un hasard, dernière phrase du chapitre 41, marquant un partage en 42 et 26 éléments du livre (prologue et 67 chapitres), auquel correspond un partage en 272 et 168 pages du texte effectif. 
  42/26 = 21/13 et 272/168 = 34/21 sont des rapports de nombres de Fibonacci, proches du nombre d'or, et Franck a déclaré utiliser la suite de Fibonacci dans certains de ses romans.

  D'autres éléments accréditent que celui-ci en est un. J'en étais venu à comparer ce nouveau jeu 21/13 à celui des deux dénouements du Manuscrit inachevé (2018), où l'issue de la lutte à mort entre Léane Morgan et David Jorlain est donnée par des acrostiches codés dans la dernière phrase du livre. Le premier dénouement est donné en 2018, dans un chapitre supposé écrit par le fils de Caleb Traskman, pour pouvoir éditer le roman inachevé.
  Le second est dans la suite, Il était deux fois (2020), où le chapitre manquant est supposé retrouvé. Un lecteur malin qui se serait penché sur les dernières phrases (je ne l'avais pas fait) aurait décodé:
- C'est Léane : le bien triomphait;
- Abracadabra : le maléfique David réussissait son tour de passe-passe.
  Les formules ont pour valeurs 84 et 52 (84/52 =21/13).

  Il est aussi avancé en annexe du roman que Traskman jouait avec les acrostiches, et qu'il aurait pu le faire avec les têtes de chapitres. Ce n'était pas le cas dans Le manuscrit inachevé, mais il y en a bien un dans Il était deux fois, en 84 lettres égrenées par les 83 chapitres et l'épilogue.
  En reparler dans le précédent billet m'a fait regretter qu'il n'y eût pas un acrostiche de 52 lettres dans Le manuscrit inachevé, et je me suis alors souvenu qu'il y avait un acrostiche décodé explicitement par les enquêteurs. Il a 43 lettres, ce qui fait bien 52 avec les 9 lettres de C'est Léane.
  Je ne suis pas fier d'avoir mis 4 ans à le voir, mais vieux motard que jamais...

  Cette découverte a bouleversé mon programme. Après avoir brièvement mentionné ma découverte de ce chiasme, acrostiche de 52 lettres et acrostiche de valeur 84 dans le premier roman, acrostiche de 84 lettres et acrostiche de valeur 52 dans l'autre, je suis d'abord revenu à Norferville, et puis je me suis rendu compte que ce jeu sur les acrostiches allait beaucoup plus loin, et j'ai abandonné Norferville pour faire partager en direct mon émerveillement.

  J'y reviens donc, avec d'abord des phrases déjà composées avant cet abandon. Je rappelle que j'avais rapproché à l'époque l'échange Léane-David de l'événement majeur à l'origine de ce blog, l'échange Jung-Haemmerli du 4/4/44. Jung suggérait que le docteur qui l'avait sauvé était mort à sa place; les valeurs des deux noms sont 52 et 84, et d'autres relations d'or sont associées à l'événement.
  Je me demandais si Franck connaissait mon blog. Je reviens au fil interrompu dans le précédent billet.

  Mais "mon" 52-84 peut aussi apparaître. Mon intuition sur l'échange Jung-Haemmerli datait du 8 septembre 2008, qui était aussi le 1er jour de l'an pataphysique 136, 52+84. Les années précédentes, des coïncidences avaient marqué ce jour de l'an pataphysique, qui m'était donc significatif.
  Alors NORFERVILLE = 136. J'avais bidouillé plus haut la couverture pour obtenir
NORFIV RELLE = 84-52, en renversant ERVI avec quelques arrière-pensées.
  ERVILLE m'est significatif à cause de RIVELLE, un nom de personnage trouvé dans deux romans, l'un où il est l'anagramme évidente de LE LIVRE, l'autre où il s'agit d'un nom venu par hasard, m'a dit l'auteur.
  Les 4 lettres IVRE forment un quatuor très particulier, car les codages courants rot-13 et atbash les transforment en VIER et REIV, vier signifiant précisément "quatre" en allemand.
  Du coup, le renversement ERVI que j'ai opéré, outre le jeu 84-52, mène par les mêmes transformations à REIV et VIER.

  Puisque le roman semble construit selon deux césures d'or, 26-16-26 chapitres et 168-104-168 pages, j'ai cherché une possibilité de répartir de même les lettres de NORFERVILLE, et ai trouvé
FIVO  RN  ELLER = 52-32-52.

  La couverture montre une motrice juste avant un aiguillage ferroviaire, pouvant dessiner les lettres M et V (inversé ou non), les initiales de Mort et Vie, ainsi que X, la lettre du chiasme.
  Précisément, that is the question, et particulièrement dans ce roman qui semble construit à partir d'un "hasard" formant chiasme. A quelques heures près, Morgane et son père Teddy, sur la piste d'un tueur, l'ont rencontré: Morgane succombe, tandis que Teddy tue Arnaud Trognet.
  Ce n'est qu'en écrivant ceci que je me rends compte que Teddy est le diminutif de Théodore, alors que le médecin de Jung se prénommait Theodor. Difficile de trouver une analogie avec Jung chez Morgane, sinon qu'elle est "jeune".

  Le titre renversé du livre, EL LIVRE FRON, fait bien lire LIVRE, et je me suis interrogé sur le code du chalet 17 de Teddy Schaffran, 9789, celui du chalet 20 de Léonie Rock étant 1597, 17e terme de la suite de Fibonacci.
  Les numéros ISBN des livres débutent soit par 978, soit par 979. Après avoir souligné en 2022 que l'ISBN 978-2265-15555-8 de Labyrinthes avait pour numéro de publication (choisi par l'éditeur Fleuve Noir dont le code est 2265) 15555, répétant le nombre 55 des chapitres, évidemment choisi par Franck pour son appartenance à la suite, j'ai regardé l'ISBN de Norferville, 978-2265-15779-8, et il me semble un peu léger de relier 9789 au dernier chiffre significatif du code, 9, mais je ne suis pas Franck. J'avais expliqué en 2022 pourquoi je pensais que 5555 était un hasard.
  Renverser 9789 donne 987-9, 987 étant le 16e terme de la suite de Fibonacci.
  7, 8, et 9 font partie des chiffres du numéro de voiture 98784 qui pouvaient faire sens en allemand dans La forêt des ombres. J'ai montré depuis dans La forêt des nombres que c'était encore un hasard, mais Franck a pu lire mes pages. Schaffran est un patronyme allemand.
  9789 peut faire partie de multiples façons d'une suite additive de type Fibo, mais la "meilleure", celle où il sera le terme de rang le plus élevé, est celle qu'on obtient à partir de la section d'or entière de 9789, soit
21-55-76-131-207-338-545-883-1428-2311-3739-6050-9789-...,
dont les deux premiers termes sont les Fibos 21 et 55, F(8) et F(10), avec un saut, et ce sont précisément ces nombres F(n)+F(n+2) qui forment l'autre suite additive la plus connue, celle de Lucas, or le couple des enquêteurs est:
SCHAFFRAN  ROCK = 76 47, deux nombres de Lucas, en excellent rapport d'or 47/76 = 0,618...
  Schaffran a donc pour code un nombre issu de la suite débutant par les Fibos formant sa valeur, en harmonie dorée avec celle de Rock, et ce nombre permet de lire 987, en parfaite harmonie dorée avec le code de Rock, avec 6 décimales exactes, 987/1567 = 0,618033...
  C'est peut-être un hasard, mais c'est au moins une possibilité d'explication, et il est sûr que Franck n'a pas choisi ces nombres au hasard.
  C'est dans la matinée du 6 mai que j'ai vu cette suite débutant par 21-55 pouvoir être reliée à Schaffran, et un peu plus tard, vers 14 h, j'ai regardé ce que proposait une chaîne d'un site de streaming connu, mais dont je m'abstiens de donner le nom. Les films étaient donnés par lignes de deux, et voici ce que j'ai découvert:
 

    J'ai calculé
PEKIN  MUNICH = 55 (jours !)  68, deux fois 34, et c'est une autre façon d'arriver au nombre de Lucas
55 + 68 = 123 = SCHAFFRAN + ROCK = 76 + 47.
  J'avais été tenté d'illustrer dans un récent billet les briques 57-93 construisant l'acrostiche de Only Revolutions par ce montage:
 

  J'y avais renoncé.
  Jours, heures, secondes... Il est possible que l'échec du plan des terroristes du vol 93 soit lié au retard de 42 minutes pris au décollage.

  Le couple d'enquêteurs, et d'amants, a les mêmes valeurs que
GEORGES  PEREC = 76 47,
auteur qui a pu influencer Rêver (2016), où l'absence du chapitre 57 est liée au code 10-15-19-8 (soit JOSH=52) donné par une fillette, alors que Perec reliait l'absence du chapitre 66 de La Vie mode d'emploi à une fillette ayant croqué un coin d'un biscuit LU.
  Je rappelle que Perec s'est créé l'avatar
  GEORGE  BRETZLEE = 57 93,
un nom également doré.

  J'ai vu diverses possibilités de textes dorés chez Perec, notamment Alphabets, dont les poèmes s'inscrivent dans des matrices d'environ 48x30 mm, proches d'un rectangle d'or. C'est probablement une conséquence involontaire de la police choisie, mais le format très particulier d'une page de Norferville, 162x100 mm, a plus de chances d'être intentionnel. Certains imprimeurs ont appliqué cette règle de composition.
  Avoir évoqué ce code 10-15-19-8 me rappelle qu'il y a eu un autre cas où Franck donnait une suite de chiffres en laissant au lecteur le soin de la décoder, le numéro gagnant du loto dans L'anneau de Moebius, 4-5-19-20-9-14, soit DESTIN=71, et la somme
10-15-19-8 + 4-5-19-20-9-14 = 52 + 71 = 123,
Georges-Perec comme Schaffran-Rock.
 
  Je me suis aussi intéressé aux relations entre chapitrage et pagination. Il doit y avoir plusieurs cas, mais je me souviens particulièrement de celui concernant mon édition de la Bible hébraïque, donné sur mon récapitulatif 21-13. Les 21 livres des Prophètes y occupent 21 cahiers cousus, les 13 livres des autres écrits 13 cahiers, et les nombres de pages sont aussi en rapport d'or optimal.

  J'ai aussi abordé le problème de la page blanche avec un texte de Ricardou. Il est parfaitement établi qu'il a consacré énormément d'efforts à le calibrer pour que le nombre 99 qui y est important apparaisse à la page 99 du livre édité (1988).
  Les nombres 99 et 100 y étant tous deux importants, je crois avoir montré qu'il avait intentionnellement conçu son texte pour occuper 100 pages, mais seulement 99 imprimées, avec le verso blanc de la citation en exergue:
Vous tournez la page et le nom écrit d'un côté ne l'est plus de l'autre.
Chateaubriand, Vie de Rancé
  Cette citation ne me semble pouvoir se comprendre que par la virginité du verso.
  Jean Ricardou était obsédé par les 4 et 8 lettres de ses prénom-nom, et a construit plusieurs de ses oeuvres à partir de ces nombres. J'ai envisagé dans le précédent billet que Franck avait utilisé la citation en exergue de Norferville pour avoir 403 pages imprimées, et un partage d'or 154-249 faisant intervenir la valeur de son nom
FRANCK  THILLIEZ = 53+101 = 154.

  Il y a une autre possibilité, que je n'imagine guère intentionnelle, mais qui sait?
  Le bloc des 68, chapitres (ou prologue + 67) occupe un bloc de 440 pages. On peut penser à 440+1 avec la page de la citation, et ceci est évocateur dans la tradition juive, avec la légende du golem. Le golem est une statue de glaise qui s'anime en inscrivant sur son torse les lettres hébraïques AMT, emet, "vérité".
  On l'immobilise en effaçant le A, laissant MT, met, "mort". Tiens, Vérité et Mensonge ont les mêmes initiales que Vie et Mort.
  Les protagonistes des drames initiaux sont Teddy et Arnaud, d'une part, Morgane et son assassin, probablement Marc Meshkenu (ou Sid Nakamu, ce sont les complices du trio de chasseurs blancs).
  Morgane est déjà morte lorsque Teddy, T, tue Arnaud, A, Marc, M, restant en vie (pas pour très longtemps).
MORGANE = 73, valeur de golem en hébreu.
  Les lettres hébraïques A-M-T ont pour valeur 1-40-400, somme 441. Il reste 440 le A ôté.
  J'avais indiqué que 442 et 440 étaient des produits de Fibos, 13x34 et 8x55, c'est la conséquence directe de ce qu'ils encadrent le carré d'un Fibo, 21x21.

  Le tueur Arnaud m'est évocateur. Depuis quelque 30 ans que je décortique diverses oeuvres, notamment des polars, j'ai eu des retours favorables d'auteurs qui m'ont parfois adressé des clins d'oeil dans leurs oeuvres, comme Alain Demouzon, Paul Halter, JiBé Pouy.
  Il y a aussi Fred Vargas, à qui j'avais fait remarquer la récurrence dans son oeuvre des criminels prénommés ROLAND, ou d'une anagramme ARNOLD ou LORAND, ou d'une autre forme de ces prénoms. Ainsi, parmi les 12 romans publiés par Fred, 8 répondaient à ces critères, 3 ROLAND tels quels, 3 ARNOLD (2 Arnold et 1 Arnaud), 2 LORAND (Lorenzo et Lawrence).
  Elle en avait été éberluée, et depuis fait plus attention. Dans son roman suivant, L'armée furieuse, un suspect se prénommait Rémy, et le vrai coupable était le gendarme Emeri.
  Il y a également un suspect prénommé Rémi dans Norferville, Rémi Meshkenu, et je crois que je m'en souviendrais si des Rémi avaient été au premier plan dans d'autres Thilliez. Des élections approchent pour désigner un représentant des autochtones de Norferville, Rémi est candidat, et l'évolution de l'enquête conduit à discréditer son adversaire.
  Rémi est le frère de Marc, le probable assassin de Morgane. S'il semble que Marc ait mis en scène la mort de Morgane pour discréditer l'adversaire de Rémi, l'implication de ce dernier n'est pas avérée.
  Dans Labyrinthes (2022) apparaissait le docteur Marc Fibonacci. Serais-je alors Rémi Fibonacci?

  J'ai mentionné à diverses reprises sur Quaternité la valeur 134 de mon nom, non par égotisme exacerbé, mais parce qu'elle est aussi celle d'ARSENE LUPIN, et que j'ai étudié à fond l'oeuvre de Leblanc, que Franck connaît bien aussi, ce que j'ai approfondi dans En aval d'Etretat. Or
TEDDY  SCHAFFRAN = 58 + 76 = 134,
et sa fille utilise un pseudo pour venir à Norferville,
MORGANE  DOYLE = 73 + 61 = 134.
  J'ai souvent commenté l'association des lettres M-D, correspondant notamment à 13-4. Ces initiales sont notamment la signature de la peintre Meg Duruel dans Sharko (2017).

  Norferville se passe en février 2016, pourquoi?
  La page Wikipédia m'a d'abord rappelé que février 2016 était en 5776 selon le calendrier hébraïque, et que j'avais commenté ce millésime, notamment le 11/11/2015 avec ceci:
  Je me suis alors demandé si l'an hébraïque 5776 offre des échos, et c'est loin d'être un nombre quelconque puisque c'est le carré de 76, 9e terme de la suite de Lucas, comme 136 est le 9e terme de la suite de Fibonacci quadruplée.
  Je rappelle que 136 est la valeur de NORFERVILLE, et 76 celle de SCHAFFRAN. Il est question dans ce billet de Deuils de miel, dont j'avais découvert en juillet l'anomalie des premières éditions.
  Je ne repère rien d'autre de significatif sur la page 2016, notamment en février.

  2016 c'était il y a 8 ans, et 8 semble essentiel dans Norferville avec les 440 pages du récit, réparties en 8 fois 21-13-21, précédées et suivies de 8 pages.

  Leonie Rock et Teddy Schaffran arrivent tous deux à Norferville le 17 février 16. Mes connaissances diverses incluent le fait que Giordano Bruno a été brûlé à Rome le 17 février 1600, sur ordre du pape Clément VIII ('achment clément, le mec).
  Pas sûr qu'il y ait un rapport...
  Je n'ai publié qu'un seul billet en février 16, et c'était le 17, Sam en Beth. C'est un billet extrêmement riche, et ce n'est pas le seul dans ce cas. Je suis ahuri de voir que j'y parle de XIII, d'abord du premier téléfilm tiré de la série BD, mais je donne ensuite diverses coïncidences avec mes préoccupations, trouvées en ligne car je n'ai pas lu la BD.
  J'en parlais parce que dans le téléfilm il y avait une Sam, absente de la BD. Le nom Sam m'amenait ensuite pour quelques paragraphes à Only Revolutions, dont l'un des deux héros est Sam, et ensuite au premier Thilliez, Conscience animale, jamais réédité (et ce n'est pas un mal), dont un personnage essentiel est un autre Sam.

   Trois mois plus tard paraissait Rêver, où le père de l'héroïne a codé un message pour elle dans sa collection des albums XIII. Il semble que j'avais oublié que j'en avais parlé en février, en tout cas je n'en parlais pas. Rêver était probablement achevé en février, ou du moins XIII en était déjà un ressort.

  Les développements sur les acrostiches dans le précédent billet m'ont fait remarquer le nombre 309, qu'il me semblait avoir déjà commenté.
  Une recherche me l'a confirmé, et elle m'a rappelé aussi à quel point mes synapses neuronales se déconnectent, car j'ai modifié l'an dernier La forêt des ombres en La forêt des nombres pour obtenir l'excellente relation dorée avec l'autre titre publié en 2006 par Thilliez:
DEUILS DE MIEL = 118,
LA FORET DES NOMBRES = 191,
somme 309, et 191/309 = 0,6181...
  Sans tricher, on a
ANGOR + NORFERVILLE = 55 + 136 = 191.

  Je parlais aussi de cette suite 118-191-309 dans Rails magiques publié en 2015 le 30/9 (mais je n'y remarquais pas l'écho avec 309). 118 y venait encore de Deuils de miel, et je suis effaré d'y trouver que le nombre 272 m'était alors essentiel, parce que
DEUILS DE MIEL + FRANCK THILLIEZ = 118 + 154 = 272.
  L'erreur de chapitrage de la première édition Pocket m'avait fait commander l'édition originale dans la collection Rails Noirs, où l'erreur était déjà présente.
  C'en était le n° 13, ce qui m'a fait chercher quel était le n° 21, soit Ligne 10, de Anne Peter-Sauzin, que je me suis procuré, pour y découvrir une autre erreur de chapitrage, avec deux chapitres VI. Il y avait aussi
LIGNE DIX + ANNE PETER-SAUZIN = 84 + 188 = 272.
 
 
  Le même billet reprenait une harmonie trouvée sur les pièces du second cahier du Clavier bien tempéré en Fis-fis, fa dièse majeur et mineur, qui totalisent 272 mesures, en rapport doré avec les 168 du Prélude-Fugue suivant. Je souligne aujourd'hui que c'est exactement la structure des 440 pages du récit de Norferville.
  La verticalité des 272 mesures livre :
75 et 43 pour les préludes, soit 118 valeur de Deuils de miel;
84 et 70 pour les fugues, soit 154 valeur de Franck Thilliez.
  Je donnais le lien vers mon site Bach, aujourd'hui caduc, en voici un valide.
  Je remarque aujourd'hui que les acrostiches longs du Manuscrit inachevé et de Il était deux fois ont 43 et 84 lettres.

  Je retrouve encore que la seconde entreprise criminelle de Deuils de miel est l'élimination des 52 habitants d'un village, ainsi le nombre 52 était déjà présent chez Thilliez avant ma découverte des 52-84 de Jung-Haemmerli.
  Dont acte. Mais je ne suggérais que Franck lisait mon blog que pour tenter de rationaliser les faits, et ça ne me dérange aucunement de trouver des arguments s'y opposant. Il pouvait d'ailleurs y avoir une raison intrinsèque au nombre 52, donnée dans le billet, sans lien avec Jung ou 52-84.
  De nombreuses coïncidences sont cependant irréductibles, dans ce dossier comme dans d'autres, et dans bien des cas où il semble évident que "Ça ne peut pas être un hasard.", des éléments dérangeants s'opposent à l'intentionnalité.


  Les cogitations sur les acrostiches qui ont perturbé l'écriture du billet précédent se sont poursuivies, et cette nuit m'est venu ce prolongement.

 La question se posait du double emploi de "C'est Léane", acrostiche de valeur 52 ainsi que partie de l'acrostiche de 52 lettres.
  Une piste de réflexion était que l'acrostiche "Abracadabra" ne faisait pas à proprement parler du roman Il était deux fois, mais était livré en annexe, sur une page à lire le livre renversé.
  Il m'est venu cette nuit qu'au partage 43-9 pour 52 du Manuscrit correspondrait 69-15 pour 84, or l'acrostiche de 84 lettres se répartit effectivement en 69 et 15 lettres
Le romancier Caleb Traskman est vivant, vous l'avez peut-être croisé entre ces pages,
c'est cela la magie.
  On conviendra que "c'est cela la magie." (ou "C'est cela..." puisque la ponctuation est à rétablir) a quelque rapport avec "Abracadabra".
  Mais il y a davantage: si j'ai étudié les primitives des acrostiches, leurs textes-sources, on peut en imaginer les dérivées, les acrostiches des acrostiches, soit pour "C'Est Léane Abracadabra" CELA.
  Ainsi ce serait CELA l'ultime magie, avec en outre
CE + LA = CELA ou 8 + 13 = 21 (Fibos),
et ces lettres débutent aussi CALEb traskman, alors que ce nom semble issu du Caleb Trask de A l'est d'Eden.
  J'observais que le remplacement de "Ça" par "Cela" dans "Ça ne peut pas être un hasard." conduisait à la valeur 272 pour cette phrase achevant la page 272 du récit.
  Le vertige continue en constatant que
C'EST LA MAGIE = 95 = JUMEAUX, 95 étant aussi le nombre de lettres des deux acrostiches propres à Il était deux fois (et la section d'or arrondie de FRANCK THILLIEZ=154).
  Dernière minute: ACROSTICHE = 101 = THILLIEZ.

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