14.5.24

bienvenue chez Chtillez (59)


à Franki & 95

  Les deux précédents billets m'ont amené à envisager une structure très complexe des romans de Thilliez de 2018 et 2020, Le manuscrit inachevé et Il était deux fois (LMI et iEDF).
  Ces découvertes sont survenues pendant l'étude du dernier Thilliez, Norferville, ce qui m'a probablement conduit à quelques embrouillements, et ce n'est pas la première fois... Les choses se sont maintenant un peu décantées, et je peux avancer quelques hypothèses. Je précise bien "hypothèses", car seul Franck sait quelles ont été ses exactes intentions.
 
  Je suis parvenu à l'idée que la gématrie (la valeur des mots selon l'équivalence ordinale des lettres) et le nombre d'or phi (0,618033...) gouvernent ces livres, essentiellement la gématrie du nom de l'auteur
FRANCK  THILLIEZ = 53 + 101 = 154
dont le partage doré livre le palindrome 95-59 (soit 154 x phi = 95,17... arrondi à 95). 95 et 59 sont le seul couple de nombres de 2 chiffres offrant cette propriété.
  Franck aurait utilisé l'acrostiche pour l'exprimer, peut-être parce que
THILLIEZ = 101 = ACROSTICHE,
toujours est-il que Le manuscrit inachevé (LMI) offre 3 acrostiches totalisant 59 lettres et Il était deux fois (IEDF) 2 acrostiches totalisant 95 lettres.
  Un seul acrostiche est donné en clair, mais divers indices orientent le lecteur vers les autres.
  Les palindromes sont soulignés dans Le manuscrit inachevé. (LMI)

  Un autre fait patent est l'omniprésence des nombres 52 et 84, les nombres de Fibonacci 13 et 21 multipliés par 4.
  D'abord, les deux acrostiches contenus dans le récit de LMI ont 43 et 9 lettres, 52 au total. L'autre est l'énigme en exergue,
Juste un mot en avant : un xiphophore.
qui donne "jumeaux", très maline car le mot précédant "xiphophore" dans un dico est "xiphopage", une variété de jumeau, et que "JUste unMOt" fait entendre JUMO.
  L'acrostiche principal de IEDF est donné par les lettrines de ses 83 chapitres et épilogue, 84 lettres.
  L'autre, en 11 lettres, est donné par la dernière phrase de la "vraie" fin de LMI, donnée en annexe.
  Justement, l'acronyme en 9 lettres de la "fausse" fin de LMI (et vraie fin du volume, était aussi donné par sa dernière phrase, les valeurs des deux acrostiches sont
c'est Léane = 84
abracadabra = 52
  J'ai donné quelques explications sur ces romans d'une grande complexité ici, je ne les reprends pas. LMI est censé être écrit par Caleb Traskman, pseudo d'un certain
LAVACHE = 52,
lequel se révèlera dans IEDF le chef d'un quatuor d'affreux criminels. LMI raconte leur histoire, transposée à un trio  d'affreux criminels dirigés par "Moriarty", dont le premier pseudo connu est Pierre Moulin, adresse pie.moulin.22@yopmail.com, or
MOULIN = 84 et
PIE 22 = 30+22 = 52.

  Le chapitre 6 de LMI introduit le flic chargé de l'enquête, Vic Altran, après 5 chapitres consacrés à Léane Morgan, auteur sous le pseudo Enaël Miraure de polars à succès, dont le dernier est Le manuscrit inachevé.
Parmi les cent vingt-sept victimes que Vic avait déjà affrontées sur les tables d’autopsie, il y avait eu soixante-douze hommes, quarante-trois femmes, onze enfants et un nouveau-né.
  L'addition est vite faite, 84 répondant au genre masculin, quel que soit le sexe des "enfants", 43 femmes. L'enquête révèlera que le corps que la légiste s'apprête à autopsier est la fille de Léane, 9e et dernière victime du trio Moriarty, 43+9, toujours 52. Le précédent billet m'a conduit à une remarquable conséquence de ce partage 43-9.
  Les légistes de Lyon sont sur les dents, car un accident de car vient de faire 52 victimes. Le chapitre présente aussi les talents de Vic, capable de mémoriser l'ordre d'un jeu de 52 cartes en une minute 

  Un autre 43+9 est plus difficile à dénicher. Léane découvre pendant le récit qu'elle a choisi le pseudo Miraure parce qu'elle a été témoin à 16 ans du viol de son amie Barbara par Nathan Miraure. Elle avait totalement occulté ce souvenir.
BARBARA + CADA = 43+9 = 52 = ABRACADABRA.
  Il me semble maintenant que cette valeur non négociable du mot magique a pu imposer le choix du couple 52-84, et que la proximité avec 59-95 pourrait avoir été essentielle pour déterminer la structure des romans.
  Franck amateur de la suite de Fibonacci a aisément pu savoir qu'une hypothèse voit l'origine d'abracadabra dans le miroir d'une formule hébraïque, arba dak arba, "quatre contre quatre", et 52 est 4 fois le Fibo 13.
  Le prénom Nathan est exactement palindrome en hébreu, et la gématrie complète est en miroir:
NATHAN  MIRAURE = 58 85.

  A propos du PIE.22 = 52 du courriel, 22 est un nombre souvent présent dans LMI, ainsi que, selon Léane, dans Le manuscrit inachevé, son roman de même titre:
Léane avait caché des énigmes dans son roman, qu’elle n’avait signalées à personne. Elle avait notamment renforcé la présence du chiffre 2, avait mis en évidence des palindromes pour symboliser le miroir, le double. Laval, Noyon, le groupe ABBA…
  Le lecteur n'a qu'une vague idée du contenu de ce roman, mais il voit que les palindromes concernés, ainsi que d'autres, sont présents dans LMI, et soulignés.
  Le texte numérisé permet de dénombrer 30 fois le nombre 22, plus 4 fois la forme en toutes lettres "vingt-deux", 34 en tout, Fibo (13+21). Puisqu'il y a 34 fois ces paires 2-2, la somme en est 136, 52+84. Il peut aussi y avoir des 22 cachés, comme les enquêteurs Vic et Vadim, surnommés "V&V" par leurs collègues (6 occurrences, V est la 22e lettre). Il y a aussi une fois le "V" de la victoire, ce qui ferait 13 occurrences de V, encore Fibo.
  Il y a en outre 222, le numéro de la chambre d'hôpital de Jullian Morgan après son agression, les immatriculations 2022 TA 69, et surtout JU-202-MO, la fausse plaque de la voiture où est trouvé le corps de Sarah Morgan.
  JU-MO est peu subtil (et les lettres UO sont interdites dans les immats), mais le lecteur est censé lire le roman de Traskman, bien qu'il ne soit évidemment pas dupe.
  L'héroïne du roman de Léane se nomme JUdith MOderoi, et son mari JUllian MOrgan. Le lecteur ne fait sa connaissance qu'après son agression, agression programmée pour qu'une amnésie simulée aide à cacher la substitution de Jullian par son jumeau, MOriarty.
  Au passage, l'adversaire mythique de Holmes a pour prénom James, pouvant livrer les syllabes djai-mo, "gémeaux".

  Les volets suivants de la trilogie Traskman dévoileront que LMI travestit le réel enlèvement de JUlie MOscato par Traskman, et le tour de magie de celui-ci qui a fait croire à sa mort en utilisant son jumeau caché.
  MORGAN = 68, moyenne entre 52 et 84, valeurs de LAVACHE, vrai nom de Traskman, et MOULIN, un des pseudos de Moriarty.
  Ce semble également un nombre utilisé par Franck, et le récent Norferville semble en nette harmonie numérique avec mes hypothèses:
- NORFERVILLE = 136 = 52+84;
- 68 chapitres (prologue inclus);
- découpage en 26-16-26 chapitres, 2 fois les Fibos 13-8-13, correspondant à 168-104-168 pages, 8 fois les Fibos 21-13-21, ou 2 fois 84-52-84;
- les pages imprimées du récit se limitent à 403, avec une possibilité de partage 154-249 correspondant à la suite du découpage doré palindrome de 154, 59-95-154-249-403...

  Les nombres 59-95 peuvent trouver d'autres interprétations que le nom de l'auteur, ne semblant pas avoir une personnalité égotique (mais il semble bien y avoir dans d'autres romans diverses allusions à ses initiales et à la valeur 101 de THILLIEZ).
  Ainsi JUMEAUX = 95, et c'est un maître mot de la trilogie, comme d'autres oeuvres de Franck. La famille Hennebelle semble condamnée aux jumelles, et le chef du réseau criminel du roman précédent LMI, Sharko (2017), était le jumeau Raphaël Merlin, fils de Romuald.
MERLIN-MOULIN-MORGAN, il y a un certain cousinage...
ROMUALD = 84, tiens...
  Quant à 59, c'est la valeur de DOUBLE, éventuellement synonyme de JUMEAU, qui au singulier a pour valeur 71, comme MERLIN, ou PIERRE, prénom de Moulin.
  L'abondance des 2 symbolisait le "double" pour Léane...

  Moriarty a deux complices. Andy Jeanson enlève les filles repérées par Moriarty, lequel les exploite en les livrant à de riches pervers. Une fois mortes, le nécrophile Luc Delpierre, alias docteur Watson, s'amuse un peu avec elles puis les enterre dans des coins sûrs.
  Jeanson est arrêté en janvier 2016, et, selon un plan convenu à l'avance, revendique sa seule implication dans l'enlèvement et la mort des 9 filles. Pour écarter les soupçons, Delpierre lui fournit par des messages codés signés Irène A. les lieux où sont enterrés les filles.
  Moriarty a gelé les enlèvements pour accréditer cette version, mais Delpierre enlève pour son compte la jeune aveugle Apolline Rina en novembre 2017. Ses petites fantaisies l'amènent à amputer les mains d'Apolline, et ceci survient lorsque Moriarty lui demande d'enterrer le corps de Sarah Morgan, dont il remplace les mains par celle d'Apolline...
  Il prend de l'essence, avec le cadavre dans son coffre, quand un petit malfrat, Quentin Rose, l'agresse et pique sa bagnole JU-202-MO. Il tombe peu après sur des flics, poursuite en montagne, accident mortel pour Quentin. Surprise en ouvrant le coffre, double surprise à l'autopsie...

  On retrouve dans la voiture un portable de Delpierre, "qu'il n'utilisait que pour communiquer avec le Docteur Watson", est-il écrit page 257 de la première édition. Franck s'est ici mélangé les pinceaux, et les éditions suivantes ont "Moriarty".
  C'est pardonnable. Ce qui l'est moins, c'est que Delpierre, sachant que la police va le retrouver tôt ou tard, envoie un message signé Irène A. à Andy Jeanson pour lui indiquer l'endroit où trouver le corps d'Apolline, afin qu'ils le révèlent aux enquêteurs comme il leur a déjà révélé les emplacements des corps de quatre victimes de Moriarty.
  Ça, c'est absurde, car Jeanson est en taule depuis près de deux ans lorsque Apolline est enlevée, et la manoeuvre va réduire à néant le plan du trio.
  De plus, les lettres à de tels détenus sont évidemment lues avant le leur être remises, et les messages acrostiches contenus dans de courts paragraphes au style incongru peuvent passer inaperçus, comme celui sur Pauline Perlot en 43 mots.
  Ici le message a 463 lettres et 13 chiffres, et la lettre qui le contiendrait occuperait au moins trois pages du roman. Franck ne l'a évidemment pas composée, tant son absurdité aurait été évidente.

  Delpierre n'a pas tenté de faire au plus court, et consacre 4 phrases, 32 mots, 150 lettres à Moriarty:
Moriarty a définitivement disparu.
Sans doute pour réaliser son magistral coup d’éclat dont il a toujours parlé.
La plus belle des disparitions, aux yeux de tous.
C’est un vrai magicien.
  Peut-être les nombres de lettres (30-63-39-18) sont-ils choisis pour les rapports Fibo (30/18=5/3; 63/39=21/13), mais il est plus assuré que ces phrases appuient le "abracadabra" final du "vrai" LMI. Le texte inachevé est comparé dans le prologue "à un tour de magie dépourvu de son ultime effet".
  21/13 est le même rapport que 84/52, et j'ai rencontré le partage 18-30 au chapitre 18 des 48 de La mémoire fantôme, s'achevant ainsi:
— Eh bien, vous risquez d’être déçu. Le nombre d’or, ça vous dit quelque chose ?
 
  Une autre curiosité concerne Apolline. Au début de sa captivité, elle s'est faite des coupures sur les paumes, formant des motifs identiques sur chaque main. Le flic surdoué finit par comprendre qu'elle a écrit "pitié" en braille (alors qu'on ne savait pas à qui ces mains appartenaient).
  Pourquoi? Pour qui? Je n'en ai aucune idée, encore moins de pourquoi il fallait que le mot soit doublé. Tout ce que je peux avancer est que PITIE a la même valeur 59 que DOUBLE, et que l'inscription dans les mains droite et gauche peut évoquer 59-95.

  Je remarque que les lettres LEAN=32 de Léane sont présentes dans APOLLINE=84. Il reste POLI=52. Corollairement, les lettres résiduelles CESTE de C EST LEANE(=84) valent 52.

  Les mains d'Apolline RINA=42 complètent le corps de Sarah MORGAN=68. 42/68 est encore un rapport Fibo, 21/34.

  Difficile de trouver un sens au 47 de SARAH. 47 est un terme de la suite de Lucas se déduisant directement de la suite de Fibonacci (13+34, et il y a 34 fois le nombre 22 dans le roman, 13 fois la lettre V seule représentant une initiale). Son grand-père est JACQUES=76 Morgan, 76 terme suivant. C'est le père des jumeaux Jullian et Moriarty. Curieusement, dans les pages "manuscrites" représentant la "vraie" fin de LMI dans IEDF, il est appelé Claude.
  Les enquêteurs de Norferville sont
SCHAFFRAN  ROCK = 76 47, je remarque que les lettres SARAH sont dans ScHAffRAn, l'homme qui enquête sur la mort de sa fille, de même que le vrai Jullian avait consacré sa vie à découvrir ce qui était arrivé à Sarah.

  Irène A. des lettres du docteur Watson fait référence à Irène Adler, La Femme qui a tenu Holmes en échec. Jacques Perry-Salkow en a proposé l'anagramme "la dernière", dans un recueil , et il est amusant que la clé de LMI réside dans sa dernière phrase (les premières lettres de sa dernière phrase).
  J'apprends ici que Carole Nelson Douglas l'a utilisée dans des romans, notamment dans
La Dernière Valse d'Irene, Éditions du Masque coll. « Labyrinthes » no 154 (2007)
  C'était Irene's Last Waltz en anglais, et l'édition française apporte d'autres échos coïncidentiels, car 154 est la valeur de FRANCK THILLIEZ, et Labyrinthes la conclusion de la trilogie Traskman.

  Je n'ai pas résisté à mentionner cette curiosité, mais j'ai tenté jusqu'ici de m'en tenir à ce qui peut sembler raisonnable. Quelques mois après, Andy Jeanson a envoyé aux parents des 9 filles enlevées des mèches de 512 cheveux, 2 à la puissance 9, pas un de plus, pas un de moins.
  Le seul acrostiche dont le texte-source est donné dans une lettre d'Irène A. est
Corps enterré près de Saint-Bernard, Pauline Perlot.
en 43 lettres de valeur 512, étudié dans les précédents billets, où je m'intéressais au nombre de pages imprimées du récit de Norferville.
  J'ai eu la curiosité de faire de même avec l'édition originale de LMI, où il y a 507 pages pour le texte du roman "de Caleb Traskman", sans pages blanches, et 5 pages de la préface signée "Jean-Luc Traskman", soit 507+5 = 512 pages!
  Le livre compte 528 pages en tout. Il y a quelques décennies, un livre relié était composé de grandes feuilles pliées en cahiers de 32 pages (format in-16), ensuite cousus entre eux. Un cahier incomplet de 8 ou 16 pages était ajouté selon les besoins.
  Si la fabrication des livres est aujourd'hui en partie différente, le pliage demeure, suivi d'un massicotage en pages uniques recto-verso, assemblées par collage. En bref, 528 pages correspondent à 16 "cahiers" de 32 pages + un 17e cahier incomplet de 16 pages. Le manuscrit inachevé est dit être le 17e roman de Traskman.

  512 pages, c'est toujours 29. Or le roman compte 81 éléments, 92 (¨préface, prologue, 79 chapitres).

  Et les autres volets de la trilogie Traskman? 499 pages pour IEDF, 367 pour Labyrinthes, soit en tout 1378. La vache! C'est le triangulaire de 52 (la somme des nombres de 1 à 52), et le vrai nom de Traskman est LAVACHE (=52). C'est évidemment lié à Traskman dont la maison est un labyrinthe (avec 444 portes dans IEDF), et qui se déguise en Minotaure dans Labyrinthes.

  Un autre nom du Minotaure est ASTERION (=101=THILLIEZ).

  Le billet précédent m'a fait imaginer une tétralogie avec le one-shot précédent, Rêver, partageant plusieurs thèmes avec la trilogie, séquestrations, problèmes de mémoire, roman en rapport avec l'intrigue, Etretat, jeu d'échecs et sa pièce spécifique, le fou.
 

  Le nombre 309 de chapitres (plutôt d'éléments en comptant prologues et autres) m'avait paru significatif, mais voici qu'avoir la curiosité d'y ajouter les 68 chapitres de Norferville conduit à 377, Fibo(14).
  Certainement pas par hasard, Rêver et Labyrinthes ont 89 et 55 chapitres, F(11) et F(10), somme 144, F(12). Ce sont les romans 1 et 4 de cette "quine", partageant une construction temporelle complexe, et les romans 2-3-5 (3bis?), partageant la quête linéaire par un père de l'assassin de sa fille, et ils totalisent donc 233 chapitres, F(13).

  Le vertige devient absolu avec l'idée de prendre en compte le one-shot précédent, Puzzle (2013). 64 chapitres, et 377+64 = 441, carré de 21, F(8), un nombre que j'ai considéré en étudiant Norferville.
  Ce n'est en rien contingent, car 64 est le carré de 8, F(6), le roman offrant d'ailleurs 64 pièces à assembler en un puzzle 8x8, et l'étude de ce cas particulier m'a révélé qu'il relevait d'une loi générale, se traduisant par une formule où les 2 sont étrangement abondants:
F(n)2 + F(2n+2) = F(n+2)2
  Je n'aurais pu l'énoncer avant la découverte du cas particulier, mais j'imagine que la formule est déjà connue. Elle l'est et apparaît sous la forme
a(n) = Fibonacci(2*n-2) + a(n-2)
dans les formules décrivant la suite OEIS 7598.
  Ce cas particulier est très particulier, car il se traduit par
82 + 377 = F(8)2
  8, ou F(6), est le cube de 2, et il n'y a pas ensuite d'autres Fibos qui soient des puissances de 2. 512 est le cube de 8.
  377, ou F(14) soit F(6+8), est obtenu par l'addition des Fibos de Rêver et Labyrinthes, 89 et 55 chapitres, F(11) et F(10), somme 144, F(12), et des nombres de chapitres des 3 autres romans, somme 233, F(13). 144 est aussi le carré de 12, et il n'y a pas d'autre Fibo que 1 qui soient des carrés.
  Dans l'hexalogie (?, ça vaut toujours mieux que sexologie) maintenant envisagée, en 64-89-81-84-55-68 chapitres, deux romans ont aussi des carrés pour nombres de chapitres, Puzzle et LMI, et l'addition des carrés donne
82 + 92 +122 = 64 + 81 + 144 = 289 = 172,
simple conséquence de l'identité remarquable
(a + b)2 = a2 + b2 + 2ab, avec ce cas particulier que 2*8*9 est un carré. S'il y a une infinité de cas de ce type, seul 144 est un Fibo, et il devient extrêmement difficile d'imaginer que la série des 6 nombres de chapitres soit un hasard, et tout aussi difficile que Franck l'ait planifiée dès Puzzle.
  D'autant que le one-shot précédent est Vertige, en 49 chapitres, 72.
  D'autant que celui de 2008, La mémoire fantôme, présente un groupe criminel de 6 matheux, élèves d'un certain Alexandre Gonthendic. Comment ne pas penser à Bourbaki et à Alexander Grothendieck? Et si ces 6 matheux préfiguraient la formidable harmonie du carré-Fibo 441 de l'hexalogie, liée au Fibo-carré 144?

  Si j'ai quelque habileté à manipuler les nombres, mes connaissances en maths sont des plus rudimentaires, et j'espère que d'autres pourront approfondir ces pistes ou en découvrir de nouvelles.
  Une fois de plus, ma tentative de clarifier mes précédentes découvertes a débouché sur un niveau supérieur de complexité, demandant une certaine décantation...
  J'avais encore des trucs en plan, mais je veux finir sur une apothéose, dans la foulée de mes découvertes d'aujourd'hui, 14 mai.
  Les deux romans "carrés", de 64 et 81 chapitres, sont
PUZZLE = 106 = 2*53, FRANCK = 53, et
LE MANUSCRIT INACHEVE = 202 = 2*101, THILLIEZ = 101.
  Etonnant, mais intervertir les deux substantifs, ce qui fait sens dans les deux romans, mène à
 

  J'ai choisi de donner le résultat tel qu'il apparaît sur le Gématron, des fois qu'on ait la paresse de le vérifier.
  Le grand 190 signifie que les deux titres sont en rapport d'or optimal, équivalent au 95/59 envisagé comme hypothèse de départ. La petite section d'or 118 tombe en outre exactement après une lettre.
  Les titres ont ainsi 16 et 9 lettres, carrés de 4 et 3, somme 25 carré de 5. Ils correspondent à des romans de 43 et 34 chapitres.

Note du 15/5: Les one-shot encadrant Puzzle sont
VERTIGE  REVER = 86 68 = 154 = FRANCK THILLIEZ
et les valeurs des titres
LA MEMOIRE FANTOME = 165 et REVER = 68
correspondent d'une part aux chapitrages de LMI+IEDF, 81+84 = 165,
et d'autre part de Norferville, 68.
La somme est toujours le Fibo 233.

Note du 17/5: L'hexalogie part du chapitrage 64 de Puzzle pour aboutir à 441.
Ce sont des carrés, mais aussi les valeurs du grec ἀλήθεια, alêtheia, "vérité",
et de l'hébreu אמת, emeth, "vérité" également. Il existe des exégèses portant sur les valeurs de ces mots.
Le one-shot précédent est Vertige, les 6 lettres de VERITE, plus une 7e, G, 7e lettre de l'alphabet.
Le français VERITE a pour valeur 79, par exemple celle des jumeaux de LEM, JULLIAN et JORLAIN.
(après avoir enregistré l=ces modifications, je vois que le billet en est à 79 lectures)

Note du 18/5: On passe de 64 à 441 en additionnant F(14), 377, or 377 est la valeur de l'hébreu "sept", sheva'a, שׁבעה.
Ainsi les 7 romans sans Sharko publiés au Fleuve Noir peuvent amener à
VERTIGE = VERITE + lettre(7)
VERITE(hébreu) = VERITE(grec) + SEPT(hébreu)
et Vertige a 7x7 chapitres, 48 + l'épilogue "Sept ans plus tard."



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