16.4.19

blake & weiss


  Diverses coïncidences onomastiques ont surgi peu après l'écriture du billet  WTC 9/11, je tente d'en faire le tour.
  Deux jours après la publication du billet, nous avons regardé le film espagnol Mirage. L'infirmière Vera Roy vient d'emménager dans une nouvelle maison, où elle trouve un caméscope et des cassettes. Elle visionne une cassette enregistrée 25 ans plus tôt par le jeune Nico Lasarte.
  Se renseignant sur les anciens locataires, elle apprend que Nico Lasarte a entendu des bruits étranges venant de la maison voisine, le soir du 9 novembre 1989, la nuit où le Mur de Berlin a commencé à être détruit. Il est sorti, et a découvert que le voisin venait d'assassiner sa femme, Hilda Weiss. Nico s'est enfui, et a été écrasé par une voiture. L'agitation a conduit à l'arrestation du voisin, sans qu'il ait pu mener à bien son plan de dissimulation du crime.
  Vera Roy revisionne la cassette, enregistrée juste avant le drame, et s'aperçoit qu'elle peut entrer en contact avec Nico... Elle le supplie de ne pas sortir.
  Elle reprend conscience à l'hôpital où elle travaille, elle n'y est plus infirmière, mais chirurgienne. Elle avait interrompu ses études lors de son mariage, mais elle n'est plus mariée, et n'a plus sa fille... Nico Lasarte n'est plus mort, et le voisin n'a jamais été inquiété pour son crime... Elle doit retrouver Nico pour qu'ensemble ils trouvent une solution...

  J'ai tilté devant le nom Hilda Weiss, car il y a une Hilda Weiss dans une autre histoire de saut temporel, le roman pour ados Le fantôme dans le miroir (1993), de John Bellairs.
  J'avais précisément lu ce roman à cause d'une coïncidence onomastique. Je professe depuis longtemps qu'Ellery Queen est un auteur à décrypter, et l'un des romans qui m'intrigue particulièrement est Le mot de la fin (1958), qui se déroule en trois temps, 1905, année de naissance des cousins Queen, où Claire Sebastian meurt à Mount Kidron en mettant au monde des jumeaux la nuit du 5 au 6 janvier, 1930, où Ellery fait partie de 12 personnes réunies pour célébrer les 12 nuits de Noël, s'achevant la nuit du 5 au 6 janvier, et où est assassiné John Sebastian dans d'étranges conditions, 1957 où le mystère est enfin résolu.
  L'onomastique souligne le clair-obscur, avec Kidron signifiant "obscurité" en hébreu, Claire qui se passe en français de commentaire, et l'une des 12 personnes, Samson Dark, dont le prénom signifie "lumineux", "solaire", en hébreu, dark étant "sombre" en anglais.
  Un "mont de l'obscurité" est plutôt étrange, et une recherche m'a appris que cette expression n'apparaissait que dans Queen, et dans le roman de John Bellairs dont les protagonistes, Mme Zimmermann, 64 ans, et Emily, 14 ans, roulant en voiture en juillet 1951, se trouvent soudain au sortir d'un tunnel sur la route enneigée de Mount Kidron, en février 1828. C'est à proximité que vivait Mamie Wetherbee, celle qui a enseigné la magie à Mme Zimmermann, et qui était alors la petite Hilda Weiss, 12 ans.

  Il était question dans WTC 9/11, entre autres, du thème roi-reine, de la formule d'Ehrich Weiss, alias Houdini, du saut dans le temps dans Créature de Belletto, du 11 septembre 2001 au 16 août précédent, du thème blanc/noir, notamment chez Belletto, dont un personnage se nomme Clara... Voici que la vision de Mirage m'amène Vera Roy, l'écho avec Queen ("reine"), Hilda Weiss, un saut dans le temps concernant le 9 novembre, le 9/11 au lieu du 11/9, ou le 11/9 au lieu du 9/11 selon la notation US.
   Peut-être ces deux dates peuvent-elles être considérées comme les deux événements majeurs de ces 50 dernières années, symboles des vacillements des deux Super-Grands. Le déclin du communisme a été un processus lent, marqué notamment par l'ouverture du Rideau de Fer en Hongrie au printemps 1989, permettant déjà à des milliers d'Allemands de passer à l'Ouest, mais le démantèlement du Mur reste l'image la plus frappante de la chute du communisme.
  A noter que l'annonce de l'ouverture des frontières semble avoir été une bévue, et que c'est donc par hasard que l'événement s'est trouvé lié à une date déjà importante dans l'histoire allemande, car c'est le 9 novembre 1918 que Guillaume II a abdiqué et qu'est née la République de Weimar, les 8 et 9 novembre 1923 que Hitler a raté le Putsch de Munich, la nuit du 9 au 10 novembre 1938 qu'a eu lieu le pogrom de la Nuit de Cristal.

  Tiens, je lis ceci sur la page Wikipédia consacrée au Mur:
Une trouée claire comme le jour divise alors un Berlin autrefois dense et sombre. 

  J'y vois aussi que le Mur est en fait constitué de deux murs jumeaux, avec un chemin de ronde entre les deux, et qu'il a été érigé dans la nuit du 12 au 13 août 1961.
  Quelques jours après la mort de Jung le 26 juillet, mais je retiens surtout ce 13 août, 13/8 ou 8/13 qui passionne les amateurs de Lupin, à commencer par son biographe qui écrivait dans "813":
  Il s'est trouvé que le 8 mars dernier, au moment où je signalais à çoeur dp la destruction de la Terre jumelle par un astéroïde le 11 septembre 2001 (dans le roman de 2000 de Belletto), elle m'informait par un courrier croisé qu'elle venait d'apprendre par un document en vente sur e-Bay la succession de Louis le Pieux à son père Charlemagne le 11 septembre 813. Le 11 septembre ne faisait pas partie de nos échanges récents.
  Ceci m'évoquait un autre 813. Raban Maur a introduit ses 28 figures des Louanges à la Sainte Croix par une autre figure en hommage à Louis le Pieux. En 2005, j'ai composé le poème (11+11+11)(11+11+11), inspiré par un carmen quadratum de Raban Maur illustrant par 4 croix de 69 lettres les 276 jours passés par Jésus dans le giron de Marie, du 25 mars de l'Annonciation au 25 décembre. Alors que la figure originale était un carré 35x35, j'ai opté pour un carré 33x33, soit 1089 lettres réparties en 276 pour les croix et 813 pour le reste. 9 mois sous le signe du 11, ou 1089 = 9x11x11...

  Le 24 mars, après que je lui eus signalé la parution de mon billet, phrère Laurent me signalait qu'il venait de voir le premier épisode de American Gods, débutant en 813 par l'arrivée des Vikings en Amérique. Il en va de même dans le roman original de Neil Gaiman, mais la série TV reprend ce nombre à la fin de l'épisode, où le personnage Ombre (Shadow en VO) déclare avoir lu 813 livres pendant ses 3 années de prison, dont 4 livres de mathématiques, où il a appris que 8 et 13 étaient des nombres de Fibonacci.
  Les captures d'écran sont ici, plus de détails , avec l'utilisation du miroir 318, pour une chambre (il y a des chambres 813 dans 4 films de Truffaut). Je n'ai vu nulle mention de ces livres ou de Fibonacci dans le roman, et c'est donc un apport des scénaristes, la série de Fibonacci revenant souvent dans les séries.
  Ainsi, sans concertation, dp et Laurent me signalaient la date 813, assortie d'une part au 11 septembre, m'évoquant Belletto, d'autre part au partage fibonaccien 8-13. J'ai poursuivi mes investigations bellettiennes en lisant ses autres textes, et ai trouvé ceci chapitre IV de Sur la terre comme au ciel:
Je bus un bol de café noir dans lequel je trempai treize petits Lu. Huit auraient suffi, mais je voulais finir le paquet.
  Si les éléments dorés que je relève çà et là relèvent souvent pour moi de la coïncidence (signifiante néanmoins), j'ai des doutes pour Ellery Queen, où un indice peut-être essentiel apparaît précisément dans Le mot de la fin, chapitre 10:
Huit boîtes, 13 objets; un rapport mathématique existait-il ?
  Peut-être en 1982 Belletto faisait-il allusion à l'association polar 813 créée en 1982? Peut-être en a-t-il été membre à ses débuts, il ne l'était en tout cas pas lors de mon adhésion en 1996.

  Retour au 11 Septembre: j'avais mentionné une création de l'oulipien Ian Monk, un texte en 2 colonnes isocèles de 110 rangées illustrant les deux tours du WTC. Je me suis demandé si la chute du Mur avait inspiré d'autres créations, et ai été voir sur le site Anagrammy.
  J'y ai apprécié l'anagramme d'Adie Pena du Another brick in the Wall des Pink Floyd, celle par la même du poème November d'Elisabeth Coatsworth, avec un acrostiche NOVEMBER NINE, et surtout l'anagramme par Mey K. du sonnet To Germany de Charles Sorley où les lettres WE, symbolisant la réunion de l'Ouest et de l'Est (West-East), dessinent un marteau, le premier outil utilisé pour abattre le Mur (un marteau qui m'évoque bien sûr Haemmerli).

Our cultured human minds must understand
That those that need no help stay quite impeded,
And sometimes, we could need an aiding hand -
Yes, even if
we swear that hand's unneeded.
The things
we borrowed may be ours for good
And what
we know we'd gained is bound to stay -
Though
we all owe a debt of gratitude,
And when
we owe, we strictly must repay.
Therefore,
we help weak brethren left behind,
Then ascertain our po
wer's up and running,
For only those that sho
wed an open mind
Can gain a thrilling bond so great and stunning:
Our thriving, happy harmony for all...
If only human minds can crack that wall.


  Le sort particulier de ces lettres WE ("nous") me rappelle l'impression particulière des lettres US ("nous" décliné) dans Only Revolutions, le livre dingue de Danielewski, en 360 pages de 360 mots chacune, en 4 sections de 90 mots. Deux de ces sections sont historiques, évoquant les événements de 1863 à 1963 pour le côté "Sam", 1963 à 2063 pour le côté "Hailey", aussi y a-t-il toutes chances de trouver des mentions des deux événements, et c'est bien le cas, côté Hailey, page 211 pour le Mur, page 277 pour les Tours (211+277=488, le matricule de Jung à l'OSS).
    La page 211 côté Hailey est aussi la page 150 côté Sam, et ceci vient souligner une petite chose qui m'était apparue en considérant les dates du Mur dans le siècle (61-89),  correspondant à mon nom selon l'état civil
REMY SCHULZ = 61+89 = 150.
  La naissance du Mur le 13/8, 13 août, est bien venue en français,
LE MUR DE BERLIN = 17+52+9+60 = 138.

  Je ne suis évidemment pas le premier à avoir pointé les deux dates 9/11 et 11/9, et un autre roman dingue, Villa Vortex de Dantec, se déroule pendant ce qu'il appelle l'entre-deux-guerres, de la chute du Mur à la chute des Tours. J'en avais dit un mot pour une tout autre raison dans ce billet, et je m'aperçois en y rejetant un oeil que c'est aussi là que j'avais parlé du poème de Ian Monk sur les Twin Towers (dont il existe aussi une version française).

  J'ai enquêté sur le nom Hilda Weiss, qu'il me semble improbable d'avoir été emprunté à un roman pour ados d'il y a 25 ans. Ce n'est pas un nom rare, on en trouve 5 sur Face Book, et il y a une sociologue connue de ce nom, ainsi qu'une poétesse.

  A propos d'Ehrich Weiss, vrai nom de Houdini, il y a un Erich dans Créature de Belletto, le jeune Erich Bercheit, tombé dans une faille en montagne, secouru par hasard par Estella. Comme maints autres événements du roman, je ne vois pas quel sens il peut trouver dans l'ensemble, et j'ai souvent l'impression que Belletto écrit sans trop savoir où il va.
  Une chose sûre est que certains thèmes reviennent souvent dans ses livres, l'enfant en danger étant l'un d'eux. Ainsi il y aura un autre garçon en danger dans L'enfer, Simon de Klef, puis une fillette, Anna, dans Coda. J'avais vu que
SIMON DEKLEF = 70 43, deux nombres de la Série Rouge du Corbusier, aussi nombres de mesures d'une Fugue de Bach et de son Prélude, or ici
ERICH BERCHEIT = 43 70, le Prélude et la Fugue dans l'ordre, avec de plus les nombres de lettres fibonacciens 5 et 8 (13 au total), et le prénom contenu dans le nom,
BERCHEIT = ERICH + BET (ou 3+5=8 dans la suite de Fibonacci).
  Les résonances entre prénom et nom sont fréquentes chez Belletto, ainsi il y a un Eric Quiré dans ce même roman, ailleurs un Marc Kram.

  J'ai maintenant d'autres curiosités dorées concernant Bach dans l'oeuvre de Belletto, comme les cantates BWV 112 et BWV 181 mentionnées dans les mêmes conditions dans Être (2018). Ces nombres m'évoquent d'abord
MARKZ DANIELEWSKI = 69 + 112 = 181, amateur du nombre d'or au nom doré.
  Sur la terre comme au ciel (1982) cite aussi la Fugue BWV 997 encensée dans Ville de la peur (1997). J'avais imaginé que Belletto eût pu rencontrer le luthiste Marchand, lequel a consacré un livre entier à cette fugue et au nombre d'or, mais ce n'est qu'en 1985 que Marchand s'est intéressé à Bach.

  J'avais annoncé la complexité de Créature, en voici quelques autres éléments.
  Nadia REY, la soeur de Michel, habite LEROY Street à New York, avec son compagnon MARC LYON (prénom royal, nom du roi des animaux). Lorsque Michel REY vient à New York, il trouve à se loger KING Street.
  Tous ces rois alors que les Terres jumelles sont menacées par les astéroïdes Fisher ou Schiffer, "pêcheur" ou "marinier". Comment ne pas penser au Roi Pêcheur du Graal? Et la créature qui a tué Anna Rey habite rue PERCEVAL

  Passons à autre chose, en rapport néanmoins avec Belletto et son échange de vies Archer-Nomen le 6/6/66. Après l'échange Jung-Haemmerli du 4/4/44, j'ai examiné les naissances et mort du 8/8/88, et remarqué que ce jour où mourait Félix Leclerc naissait Flavia Bujor, auteure à 13 ans d'un roman à succès, La prophétie des pierres.
  Il m'a semblé devoir y jeter un oeil, découvrant un récit de fantasy en 31 chapitres numérotés, entrecoupés de 8 sections "Paris 2002", consacrés à la petite Joanna, 14 ans, sur le point de mourir à l'hôpital (31 et 8, et non 8 et 13). Le récit, ce sont ses rêves nuit après nuit,  où trois ados de 14 ans comme elle sauvent un monde menacé par l'obscurité, Jade, Opale, et Ambre. Joanna constate que leurs initiales forment le diminutif usuel de son prénom, Joa.
  Je constate pour ma part que j'avais cité ce roman à la fin du billet sur Passage, où Joanna Lander explorait les états de conscience proches de la mort, et qu'il est fort improbable que la Joanna de Flavia Bujor doive son nom à l'héroïne du pavé de Connie Willis, paru en VO en avril 2001, mais traduit en français en octobre 2003, plus d'un an après la parution de La prophétie des pierres. En couverture de cette édition: Is death the final mystery? Joanna is determined to find out.
  Je rappelle que Joanna meurt à la fin de la deuxième partie de Passage, et que la troisième fait partager ce qui se passe dans sa conscience pendant ce processus. Le roman s'achève sur cette réplique de Joanna:

- Tous les navires finissent par couler, dit-elle en levant la main pour répondre aux signes de bienvenue. Mais ce n'est pas pour aujourd'hui. Pas pour aujourd'hui.
  Les rêves de Joa-Joanna ont un dénouement heureux, et elle en déduit qu'elle va se rétablir. Le roman s'achève ainsi:
Mon rêve m'a rendu la vie. Il me reste à rendre le rêve à la vie.
  Et Blake dans tout ça? J'y arrive. Je suis passé pour la première fois à la médiathèque de Volx le 16 mars. J'y ai repéré un thriller ésotérique dont j'ignorais tout, L'Evangile des Assassins, de Adam Blake (2011). J'ai emprunté le livre, et l'ai lu en grande partie le jour même.
  C'est tout à fait palpitant et bien construit, trois enquêtes parallèles sur d'étranges faits, en Angleterre et en Arizona. La fliquette Heather Kennedy, matricule 4031, enquête sur des meurtres d'universitaires, tandis que l'ex-mercenaire Leo Tillmann cherche depuis des années ce qu'il est advenu de sa femme et de ses 3 enfants, disparus sans explication. Leurs enquêtes vont se rejoindre, et les mener à un suspect, venant de mourir en Arizona dans le crash d'un avion de ligne.
  Le dénouement est hélas peu crédible. La secte des Sicaires, dont faisait partie Judas l'Iscariote, a survécu secrètement au cours des âges, tuant impitoyablement tous ceux qui soupçonnent son existence. Leur livre sacré leur promet la domination sur le monde à la fin du 21e siècle, mais ils doivent se cacher tant que ceux qu'ils nomment les Adamites sont aux commandes. Là où le bât blesse, c'est qu'il s'agirait de plusieurs centaines de milliers d'individus, vivant pour l'heure dans des grottes sous Mexico.
  Ils sont aussi assimilés aux Esséniens, et je pense à la communauté de Quenan imaginée par Queen dans Et le huitième jour..., qui n'est sans doute pas beaucoup plus crédible, mais qui vaut d'abord pour l'allégorie.
  Je remarque le matricule 4031 de la fliquette (chapitre 19), et son association avec un Leo (Léon chez nous).
  Ricardou a imaginé dans La prise de Constantinople une roche vénusienne où figure des striures ressemblant à LEON, mais Léon Doca y voit plutôt, en renversant la roche, le nombre 4031, qu'une exploratrice transforme en DOCA.

  C'est un ambigramme qui pourrait être un peu amélioré, et j'y verrais plutôt U037. La lecture spéculaire de 4031 m'a semblé mieux adaptée, et voici ce que j'ai proposé dans Novel Roman.

  Je remarque la couverture française, créant un parallèle entre le pistolet et la croix à moitié ombrée.
  Ceci me rappelle le trajet lyonnais de Michel Soler dans L'enfer de Belletto (mais pas à dans le quartier de la Croix-Rousse), trajet précisément lié à un revolver. Lyon, lion, Leo...

  Adam Blake a écrit une suite à ce roman, Le code du démon, où des dissidents de la secte de Judas veulent précipiter leur avènement en déclenchant l'Apocalypse, un thème déjà rencontré à diverses reprises (notamment dans Le labyrinthe de la rose, par un autre auteur anglais, Titania Hardie). L'ex-fliquette 4031 et Leo s'y retrouvent pour contrecarrer cette entreprise, et à la fin de l'aventure Leo dit au chef Sicaire qu'il y aurait une bien meilleure solution à leurs problèmes que d'assassiner tous ceux qui seraient sur leur piste. Il suffit de tout révéler, ainsi l'affaire rejoindra les divers mythes controuvés, les extraterrestres, la terre creuse, etc. Du coup, on peut se demander si les deux romans d'Adam Blake, avec leurs outrances, ne feraient pas partie de cette désinformation...

  Adam Blake est le pseudo d'un scénariste de Comics, deux identifications différentes sont données sur la toile.
  J'avais vu que TITANIA HARDIE (74/45) est un nom doré, il en va de même pour
ADAM BLAKE = 19/31.
  Ce rapport m'est notamment évocateur des trois Préludes-Fugues dorés du Clavier bien tempéré, remis en jeu récemment par la lecture de Belletto. Parmi les "48", il n'y a rien d'inouï à en trouver 3, le Prélude étant généralement plus court que la Fugue, mais l'ensemble présente de remarquables curiosités. Ce sont donc
le PF 14 du premier cahier : 24-40 mesures;
le PF 24 du premier cahier : 47-76 mesures;
le PF 14 du second cahier : 43-70 mesures.
  Il est déjà remarquable d'avoir les deux PF 14, correspondant à B-A-C-H, mais on peut aussi considérer que le PF 14 du second cahier est le PF 38 de l'ensemble des deux cahiers.
  On a donc les PF 14-24-38 dorés, 14-24-38 pouvant constituer une suite additive dorée.
  Il se trouve qu'apparaît une moyenne exacte aussi bien pour les Préludes que pour les Fugues,
24+47+43 = 114 = 3 fois 38,
40+76+70 = 186 = 3 fois 62,
soit le partage doré de 100 en 38-62 (ou 50 en 19-31),
et ces nombres font partie de la suite additive dorée à laquelle appartiennent aussi les rangs,
14-24-38-62-100...

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