2.10.22

ce titre dose trois cent cinquante

à Monica & Nicole, ce 350e billet

  L'année 2022 serait-elle fibonaccienne? Après la parution le 5/5 dernier de Labyrinthes, où Franck Thilliez accumulait en 55 chapitres les nombres de la fameuse suite, un autre habitué du thriller annuel, Bernard Werber, sort La diagonale des reines, en 89 chapitres; sa parution était annoncée le 3 octobre, mais il est depuis plusieurs jours en tête de gondole des librairies.

  Je me suis intéressé à plusieurs reprises à Werber, surtout depuis ma découverte le 23 octobre 2007 de la structure palindrome de La révolution des fourmis qui m'a conduit à écrire Rewerberations et à aller rencontrer l'auteur à Porquerolles quelques jours plus tard.


  Werber s'adresse essentiellement aux ados, et c'est certainement une entreprise louable d'orienter de jeunes esprits vers des idées généreuses, mais le lecteur blasé n'y trouve pas toujours son compte.
  Question compte, mon suivi de Werber n'a souvent consisté qu'à consulter le nombre de chapitres de ses romans, parce qu'ils dépassent souvent 200 chapitres, et que j'espérais trouver un jour 233 chapitres chez cet amateur du nombre d'or, dont le personnage le plus connu est probablement la fourmi 103 683e, ces chiffres se réarrangeant logiquement en les 6 premières décimales du nombre d'or (0,618033... ou 1,618033...), mais ceci ne semble pas avoir été prémédité.

  En 2018, La boîte de Pandore a attiré mon attention par ses 134 chapitres, et la présence du nombre 112.

  Pour le présent roman, il faut procéder à quelques opérations, car il est composé de 8 parties dont les chapitres sont numérotés indépendamment. Ainsi les 8 parties totalisent 89 chapitres.
  Une constante chez Werber est la ponctuation du récit par des extraits de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu (ESRA, ou d'un autre corpus), généralement numérotés comme les chapitres. Ici il y a 21 extraits donnés à la suite de 21 chapitres.

  8, 21, et 89 sont des nombres de Fibonacci, d'ordres 6, 8, et 11. Je remarque que ces ordres pourraient être réarrangés pour former 1,618, l'approximation courante du nombre d'or, vers lequel tend le rapport de deux nombres de Fibonacci consécutifs. Est-ce voulu? je n'en sais rien, et je ne suis pas sûr du tout non plus que les nombres 8-21-89 aient été choisis à dessein.

  Ceci n'empêche pas d'étudier plus avant. Le roman suit deux femmes, deux dames plutôt, en référence aux échecs, de leur naissance en 1960 jusqu'à 2045.
  Ce sont l'Australienne Nicole O'Connor, d'origine irlandaise, et l'Américaine Monica Mac Intyre, d'origine écossaise. Leurs prénoms les représentent:
- Nicole signifie "victoire du peuple", et elle croit à la force du groupe. Sa stratégie aux échecs repose sur l'ensemble des pions, elle adopte l'idéologie communiste et intègre le KGB.
- Monica signifie "unique", et elle est farouchement individualiste. Aux échecs, elle privilégie la pièce la plus forte, la reine, elle entre à la CIA.

  La narration suit tour à tour les deux dames, par des chapitres numérotés en noir pour Monica, et en blanc (contourné de noir) pour Nicole, qui sont aussi appelées Black Queen et White Pawn. Black & White, BW, ce sont aussi les initiales de Bernard Werber, qui y pensait peut-être dans Le jour des fourmis, dont les premier et dernier mots sont "noir" et "blanc".
  Voici par exemple comment se présentent les premiers paragraphes des premiers chapitres de la partie 7:
 

  J'ai choisi cette partie parce que c'est la seule où l'âge des deux protagonistes est précisé, et il s'agit de 55 ans, un nombre de Fibonacci. Il n'était a priori pas obligatoire de choisir cette année.
  Les autres parties ne donnent, éventuellement, que l'âge d'une des deux dames, et ce n'est jamais un nombre de Fibonacci.
  La dernière partie se passe un jour non précisé de décembre 2045, où Nicole, après avoir cherché Monica pendant 30 ans, vient frapper à sa porte à 21 h 21. On peut supposer que cet instant jumelé n'est pas là par hasard, mais ce n'est pas forcément inspiré par le Fibonacci 21. On peut songer à 1 et 2 représentant les deux dames, comme le Noir et le Blanc (et Décembre est le mois 12).

  Il y a au moins un nombre qui me semble pouvoir être interprété avec une bonne chance de taper dans le mille. Après avoir fait enfermer Nicole à Long Kesh, Monica l'observe sur l'écran 113 du centre de contrôle (page 269).
  Après s'être évadée, Nicole propose ses services à Moscou, et est recrutée par un agent du KGB occupant un bureau qu'on apprend plus tard être le bureau 113 (page 336).
  La formule clé de La révolution des fourmis est "1+1=3", ce que j'ai imaginé dans Rewerberations être équivalent à 113.

  Tiens,
MONICA + NICOLE = 55+58 = 113,
ce qui pourrait éventuellement signifier que les attitudes des deux dames ont chacune du bon, et qu'une troisième voie consisterait à les employer à bon escient selon les circonstances.
 
  Je remarque bien sûr le 55 de Monica, comme j'avais remarqué le 55 de Camille dans le roman en 55 chapitres de Thilliez. Dans les deux cas, il y a une explication rendant compte de ces prénoms, dont la valeur fibonaccienne n'est donc probablement qu'une coïncidence.
  Le nom complet de Nicole est doré:
NICOLE  O'CONNOR = 58 + 94, et
94/58 = 1,62...
  Je me suis intéressé en 2015 dans Black & white au nombre 94, en tant que somme de
BLACK = 29 et
WHITE = 65,
soi-même somme de 18 et 47, les nombres de Lucas encadrant 29 (le rapport 94/58 se simplifie en 47/29).

  J'ai été frappé que la première rencontre de Monica et Nicole soit à l'occasion du match Spassky-Fischer, car j'ai étudié ici les étonnantes coïncidences fibonacciennes associées à ce match, avec d'abord
SPASSKY / FISCHER = 110/68 = 55/34, Fibonacci !
  Les tournants essentiels du match ont été la 13e et la 21e parties, gagnées par Fischer avec les Noirs, ce qui est exceptionnel à ce niveau de jeu. Le match s'est arrêté après la 21e partie, car Spassky ne pouvait rattraper son retard de 4 points dans les 3 parties restantes prévues.

  Je n'avais pas alors insisté sur la particularité des nombres 110 et 68, composés des 5 premiers chiffres du nombre d'or, 1,6180...
  Mieux, 110 est formé avec les chiffres impairs, 68 avec les chiffres pairs, alors que la parité est essentielle aux échecs, 1 coup blanc, 1 coup noir, et Spassky jouait avec les Blancs les parties impaires.
  On peut écrire
110/68 ≈ 1,618 (arrondi de 1,6176...), ou encore
 68/110 = 0,6181... (qui donnerait l'arrondi 0,6182).

  A remarquer que les deux premières parties du roman de Werber, décrivant l'apprentissage des filles, puis leur affrontement alors qu'elles ont 12 ans, ont chacune 12 chapitres, soit en tout 24 chapitres dont les numéros sont alternativement en blanc et noir, de même qu'il était prévu 24 parties au tournoi de Reykjavik, dont le favori était Spassky qui jouait avec les Blancs les parties impaires.

  Quelque chose de fabuleux dans la continuité de 68-110, réarrangement des 5 premiers chiffres du nombre d'or: le numéro ISBN du second roman de Werber, Le jour des fourmis, est 222606118, pour ses chiffres significatifs, avec
- 222 numéro d'éditeur (Albin Michel);
- 6 chiffre choisi par l'éditeur pour une partie de ses publications;
- 06118 numéro de publication.
  Donc encore un arrangement de 1,6180, et c'est toujours une aventure de la fourmi 103 683e, arrangement logique des 6 premières décimales du nombre d'or. C'est dans La révolution des fourmis qu'il est pour la première fois question du nombre d'or chez Werber.

  Le code ISBN en était à ses débuts lors de la publication du roman en 1992, et c'est ce qui me fait supposer le rôle du 6 qu'on retrouve dans tous les romans publiés chez Albin Michel. Ainsi le numéro ISBN de La diagonale des reines est 222-646478, et il est amusant d'y voir deux fois 64, le nombre des cases de l'échiquier (qui fait d'ailleurs l'objet d'une coïncidence remarquée par Nicole dans le roman).

  Tiens, le Werber de l'an dernier, La prophétie des abeilles, avait pour numéro de publication 646477, et je retrouve cette particularité constatée chez Fleuve et Lattès pour leurs auteurs-phares, la réservation par paires de numéros consécutifs. Curieux.

  Bien sûr, le numéro de publication 646478 de ce roman où il est question des 64 cases de l'échiquier 
Quand je joue, c’est comme si tous les événements qui adviennent pouvaient être synthétisés et reproduits sur ce carré de soixante-quatre cases.
me rappelle le numéro 515555 du roman en 55 chapitres de Thilliez, très probablement aussi par hasard.

  Voici un bref résumé des 8 parties du roman, mettant en relief sa structure numérique:

1: 12 chapitres, de la naissance des filles en 1960 jusqu'en 1972, où elles sont toutes deux sélectionnées pour participer au tournoi d'échecs junior de Reykjavik, en marge du championnat du monde Spassky-Fischer. 4 extraits ESRA, chapitres 4-7-10-12.
2: 12 chapitres (total 24). Nicole bat Monica en finale du tournoi. 2 extraits ESRA, chapitres 3-12.
3: 22 chapitres (46). 1978, Monica et Nicole sont étudiantes, connaissent leurs premières expériences amoureuses, se retrouvent en quart de finale à un tournoi d'échecs à Londres. Monica bat Nicole, mais est vaincue en demi-finale. Nicole provoque un incident qui cause la mort de la mère de Monica. 4 extraits ESRA, chapitres 3-9-15-22.
4: 20 chapitres (66). 1985, Nicole a rejoint l'IRA, le MI5 sait qu'elle prépare un attentat, et recrute Monica pour la contrer. L'attentat est le drame du stade du Heysel, qui fait 39 morts. Nicole est arrêtée, son père la fait évader, et est tué par Monica. 4 extraits ESRA, chapitres 4-9-16-20.
5: 5 chapitres (71). 1986, Nicole a rejoint le KGB, Monica la CIA, elles s'affrontent en Afghanistan. 2 extraits ESRA, chapitres 3-5.
6: 6 chapitres (77). 2001, Nicole a planifié le Onze Septembre, uniquement pour atteindre Monica qui travaille au Pentagone. 2 extraits ESRA, chapitres 2-6.
7: 7 chapitres (84). 2015, Monica fomente la bousculade de la Kaaba, qui a fait plus de 2000 morts, dans le seul but de tuer un physicien iranien, qui en réchappe... 2 extraits ESRA, chapitres 5-7.
8: 5 chapitres (89). 2045, Nicole et Monica s'affrontent en une dernière partie d'échecs, où la perdante mourra. 1 extrait ESRA, chapitre 1.

  Les chapitres ESRA sont les suivants, ceux soulignés sont en fin de partie:
4-7-10-12-15-24-27-33-39-46-50-55-62-66-69-71-73-77-82-84-85

  J'observe que les parties 5-6-7 ont 5-6-7 chapitres, ce qui suggérerait que la partie 8 "devrait" avoir 8 chapitres. Précisément, cette partie 8 est la seule qui ne se termine pas par un extrait ESRA, et aussi la seule qui débute par un extrait ESRA.
  La fin du roman est ouverte. On ne sait pas qui va gagner la partie d'échecs, qui va survivre donc.
  C'est peut-être au lecteur d'imaginer les 3 chapitres virtuels finaux. 89+3 font 92, qui n'est pas immédiatement significatif, mais y ajouter les 21 extraits ESRA conduit à 113, le nombre présent dans les deux fils narratifs, correspondant à la somme des valeurs NICOLE+MONICA.
  Le choix de numéroter en blanc les chapitres Nicole et en noir les chapitres Monica rendait difficile de numéroter les extraits ESRA.

  Si l'alternance des chapitres blancs et noirs avait été respectée, tous les chapitres impairs selon le chiffrage total seraient blancs, comme le premier, mais le 89e chapitre est noir. C'est la conséquence d'un renversement au 83e chapitre (6 de la partie 7), noir comme le précédent. Il n'y a pas de raison impérieuse a priori pour que deux chapitres Monica se suivent ici.
  Ceci confère à Monica un avantage de 45 contre 44 chapitres pour Nicole. A noter qu'une partie usuelle d'échecs de haut niveau compte souvent une quarantaine d'échanges. La fameuse immortelle Kasparov-Topalov compte 44 échanges, les noirs de Topalov s'avouant vaincus après le 44e coup de Kasparov.
  Une autre conséquence de ce renversement est que les 5 premières parties débutent par des chapitres Nicole, les 3 dernières par des chapitres Monica (3-5-8 nombres de Fibonacci).

  Deux autres renversements ont eu lieu, tous deux dans la partie 4, si bien que la parité a été rapidement rétablie. Les chapitres 4 et 5 (50-51 selon le chiffrage total) sont tous deux Monica, les chapitres 12 et 13 (58-59) tous deux Nicole.
  Les renversements ne semblent pas non plus ici avoir de justifications impérieuses, et je n'y vois guère d'interprétation numérique. En tirant très fort sur les rares cheveux de BW, appliquer le motif 5-3 aux 8 chapitres de parité ainsi inversée pointerait sur le chapitre 55, et sur la répartition fibonaccienne 55-34 des 89 chapitres.
Note du 3/10: Il m'est revenu que
UN + DEUX = 35 + 54 = 89,
ce qui pourrait s'accorder avec une répartition plus immédiate 54-35 des 89 chapitres du roman, en plaçant la césure au milieu des 8 chapitres de parité inversée. Par ailleurs
PAIR + IMPAIR = 44 + 66 = 110, soit les 89 chapitres plus les 21 extraits ESRA (2-1 complétant les DEUX-UN chapitres).
  Je n'avais pas pensé à ce UN DEUX = 89 en intitulant les deux billets précédents
Hi !, pour HI = 8-9 ou 89, et
1La vie 2mortelle, en lien avec Hi ! pour d'autres raisons.
  Il me vient encore que si IMPAIR/PAIR = 3/2, 2 (DEUX=54) et 3 (TROIS=81) étant considérés comme les symboles du pair et de l'impair (et 81/54 se simplifie aussi en 3/2), l'anglais EVEN/ODD livre 46/23, soit 2/1. Je remarque que les 8 parties de Werber se répartissent en
4 premières parties totalisant 66 chapitres (IMPAIR),
4 dernières parties totalisant 23 chapitres (ODD). On a encore les 3 premières parties totalisant 46 chapitres (EVEN).
  Je rappelle qu'au-delà de la parité, le roman confronte l'unité à la pluralité (dans la décision et l'action).

  Les mots "lion" et "roi" ont revêtu une grande importance sur Quaternité, où j'ai notamment évoqué Liev ("lion") Schreiber interprétant Spassky dans le film cconsacré au match.
  La reine Nicole (ce lion) croit avoir trouvé son roi avec l'activiste de l'IRA Ryan ("roi"), mais Monica lui fait croire qu'il le trompe avec elle, si bien que Nicole le tue, ou croit le tuer (ça se passe précisément aux chapitres 58-59 tous deux Nicole), ce qui lui vaut d'être enfermée dans la cellule 113 de Long Kesh.
  Nicole rejoint ensuite le KGB, recrutée par Sergueï Lewkowicz ("fils de lion") dans le bureau 113. Elle est envoyée en Afghanistan, où est aussi Monica venue apporter des Stingers au commandant Massoud, le Lion du Panshir, avec lequel elle se lie d'amitié. Dans la partie suivante, Nicole fait assassiner Massoud.

  Les Stingers me rappellent Route pour l'enfer de Craig Holden, où le gourou d'une secte a réussi à se procurer des missiles Stinger, acheminés à bord d'un chalutier, rebaptisé le Voyageur.
  Juste après avoir relu le roman, j'ai visionné Ennemis rapprochés d'Alan Pakula où un militant de l'IRA vient à New York pour y acheter des missiles Stinger, chargés sur un petit bateau, le Voyager.
  Holden connaissait Pakula, lequel lui a proposé de faire la novellisation de Ennemis rapprochés...

  J'en ai fini, pour l'instant, avec La diagonale des reines, et j'en arrive à une curiosité de cette année éditoriale 2022 en France.
  Elle a donc vu en mai paraître les 55 chapitres de Labyrinthes, dont le docteur Fibonacci assure l'origine.
  En septembre viennent les 89 chapitres de La diagonale des reines, Werber pouvant livrer la clé de ce choix.
  En mai était aussi paru, à l'occasion du 40e anniversaire de sa mort, le projet inachevé de Perec, Lieux. Le livre était programmé en 144 sections, non parce qu'il s'agit du 12e nombre de Fibonacci, mais parce qu'il s'agit du carré de 12. Pendant 12 ans, chaque mois (12x12=144), Perec avait décidé de se rendre dans l'un des lieux parisiens qui lui tenaient à coeur, pour y écrire un texte décrivant le lieu, et un autre évoquant un autre des lieux. Les textes étaient placés dans des enveloppes cachetées, lui interdisant de les relire.
  Les dates et lieux étaient déterminées par un carré bi-latin, de même que les contraintes de La vie mode d'emploi.
  Le projet débuté en 1969 aurait pu être mené à terme, mais il a connu des retards, puis a été abandonné, si bien que seuls 138 textes ont été écrits, consultables ici, sur les 288 prévus.

  Les numéros de publication 515555 et 646478 étaient évocateurs, et celui de Lieux pourrait l'être aussi, 111409, composé des chiffres correspondant aux carrés d'un seul chiffre, 0-1-4-9 (carrés de 0-1-2-3, et GEORGESPEREC=123). La somme 1+1+1+4+9 donne 16, le premier carré de deux chiffres.
  C'est en écrivant ceci que je me rends compte que Werber a probablement choisi de donner 8 parties à son roman parce que l'échiquier est un carré de 8x8 cases.
  Ceci me fait me souvenir que le roman Le Huit concerne un jeu d'échecs magique. J'en ai dit quelques mots en 2003, avant de m'intéresser au 4 avril, et je découvre que son auteur(e), Katherine Neville, est née le 4 avril 1945.
  Je vois qu'elle a donné une suite au Huit, parue en Huit (2008), Le feu sacré, où la Reine Noire, pièce maîtresse du jeu magique, réapparaît en Russie. Chez Werber, la Reine Noire (Black Queen) est Monica, et c'est son ennemie Nicole qui réapparaît en Russie après son évasion de Long Kesh.
  Je me souviens avoir remarqué la collision entre les couvertures Le Huit et Le numéro 7 de Martin Winckler. Tiens, les passages où la numérotation blanc-impair et noir-pair est inversée chez Werber concernent 8 et 7 chapitres.

  Je me souviens aussi que la roman de Werber Depuis l'au-delà (2017) a pour sujet un écrivain enquêtant depuis l'autre monde sur son assassinat. Je l'avais oublié lorsque j'ai étudié en février dernier Le jour où je suis mort (2003), de James Herbert, de sujet identique (sauf que la victime est un publiciste). Il y a bien antérieur, avec Vous qui n'avez jamais été tués (1951), d'I.B. Maslowski et Olivier Séchan, où la victime est aussi un écrivain.
  Il faudra peut-être y revenir...


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