Chapitre 7: GRIFFE LES AMBIANTES !
Nemo Vorlan, au nom inspiré par Remo Forlani, faisait aussi partie du projet de 1998. C'était aussi un dramaturge, mais sa pièce se nommait Je vous M, monsieur V, V étant Voltaire, avec certains autres éléments issus du texte de Roussel L'allée aux lucioles, où il est question de Voltaire.
Le titre avait aussi un rapport avec The Long Good-Bye, de Chandler, et son I don't like you, doctor V. Mes souvenirs s'arrêtent là, sinon qu'il aurait été aussi question de trucages électriques.
Ici, c'est le choix d'un titre qui a été grandement responsable du contenu du chapitre. J'avais un mannequin
G.....L....B......
J'ai décidé d'avoir un S en finale, ce qui m'a suggéré LES ..B.....S, mais j'aurais du mal à justifier comment je suis arrivé à LES AMBIANTES; ensuite il fallait trouver un mot de 6 lettres débutant par G pour arriver à la gématrie 171, GRIFFE m'a semblé le meilleur choix, et il fallait arriver à justifier ce titre bizarre...
J'ai parlé ici du roman français imaginé par Leblanc, Paule la pécheresse, devenu PAULE SINNER dans sa traduction anglaise, anagramme d'ARSENE LUPIN. Lupin y a une tigresse apprivoisée, Saïda, laquelle intervient de façon incongrue à la fin du roman pour mettre en déroute les ennemis de Lupin. J'ai donc imaginé le tigre Popaul venant griffer les pêcheresses, devenues des "ambiantes"...
Depuis 1998 il s'est passé des choses, notamment l'écriture en 1999 et la parution en octobre 2000 de Sous les pans du bizarre, et la découverte pas mal d'années après qu'il était paru en septembre 1999, au moment où j'achevais les Pans, un "romans" intitulé Pandore et l'ouvre-boîte, offrant d'inimaginables collisions avec le mien.
Je les étudie en détail ici, mais voici une brève présentation des principales.
Dans Pandore
- trois académiciens sont assassinés, avec dans chaque cas un message en grec;
- une grille complète de mots croisés est donnée, avec des définitions concernant Mozart et Rimbaud;
- l'un des académiciens, prénommé Virgile, habite rue Simon-le-Franc, et il est dit "n'avoir écrit aucun de ses livres".
Dans les Pans
- trois latinistes spécialistes de Virgile sont assassinés, avec dans chaque cas un message évoquant un mot latin, le nom d'un dieu grec;
- une grille incomplète de mots croisés est donnée, avec des définitions concernant Mozart et Rimbaud;
- un autre spécialiste de Virgile est soupçonné; il habite rue Simon-le-Franc, adresse que j'avais choisie en pensant au latiniste oulipien Marcel Bénabou, auteur entre autres de Pourquoi je n'ai écrit aucun de mes livres.
J'imagine qu'il est très difficile d'admettre que des coïncidences aussi précises sont fortuites. Je suis pour ma part obligé de le croire, n'ayant rien su des auteurs en question lors de l'écriture de mon roman, dont je peux prouver que le manuscrit était achevé début septembre 1999.
Alors mon dramaturge qui vient d'être adoubé quai Conti meurt par l'épée de l'uniforme de l'Académie, comme la première victime de Pandore, il meurt dans sa loge comme la seconde victime, et il habite rue Simon-le-Franc comme la troisième.
J'ai emprunté quelques autres éléments, comme le chat lapant le sang de son maître (c'était un chien dans l'original). Le nom du siamois, Sibsi, signifie "quatorze" en thaï (สิบสี่).
Voltaire apparaît à plusieurs reprises dans Pandore, et comme vu supra il apparaissait aussi dans mon projet de 1998, projet interrompu par l'écriture des Pans. J'aurais pu y faire écho en octroyant à Vorlan le fauteuil de Voltaire, le n° 33, mais j'ai préféré le n° 14, au coeur de mon affaire. Il y a aussi Victor Hugo, déjà mentionné et qui le sera encore.
La scène de Mulholland Drive au club Silentio m'a bien sûr inspiré pour les illusions visuelles et sonores de la pièce de Vorlan.
J'ai aussi donné au début de la pièce quelque ressemblance avec En attendant Godot, car il y a pas mal d'années j'écoutais en voiture une émission sur Beckett, assez peu attentivement jusqu'à ce qu'il y soit question d'un texte où figurait un cube bleu nommé Silentio... Les intervenants ne semblaient pas connaître Mulholland Drive, où il apparaît aussi un mystérieux cube bleu.
Je n'ai pas alors trouvé de lien en ligne entre Beckett et David Lynch, je n'en trouve pas non plus aujourd'hui.
J'ai nommé le cube Inferno en référence à la marelle, allusion à la nouvelle Gravité de Ricardou, récrite sous le titre L'enlèvement, où il s'agit d'enlever la lettre N, au coeur de mon dispositif.
La pièce débute par le mot "Pollop" (qui s'écrit aussi "polop"), lequel à divers sens, notamment chez Léo Malet "rien à faire", les premiers mots d'En attendant Godot. J'ai eu aussi une pensée pour La prise de Constantinople de Ricardou, débutant par "Rien.", et il me semble intéressant que "pollop" soit un palindrome.
Les noms des "ambiantes",
Ornella
Vraneska,
Erica
Lolita
forment avec Nemo l'acrostiche NOVEL. Ce sont des marchandes d'amour, LOVE, et la somme des valeurs de leurs quatre noms est
ORNELLA VRANESKA ERICA LOLITA = 77+91+36+69 = 273,
gématrie de arba', "quatre" en hébreu, aussi produit de 13x21, mes deux fibos favoris.
Ceci en écho à La bibliothèque de Villers, où les initiales IVRE des noms des victimes aux 4 coins de la ville peuvent former VIER, "quatre" en allemand ou flamand, mais surtout dans l'esprit de Peeters doivent être complétées par le L du dernier mort pour former L-IVRE.
Le réalisateur des effets spéciaux de Griffe les ambiantes! est donc Luca Fellin, un nom que j'avais déjà utilisé dans cette nouvelle. C'est une anagramme de Fulcanelli, offrant quelques échos avec deux célèbres cinématographistes (pardon, cinéastes, je ne suis plus en 1908), George Lucas et Federico Fellini.
Ce billet étant le 254e de Quaternité, j'ai choisi comme pour mes commentaires précédents de lui donner un titre correspondant à son rang, et, comme il a été pour moi d'une certaine importance que le pouce anglais soit équivalent à 2.54 cm, je suis parvenu à cette formule
Un coup de pouce égaie le hasard = 254.
Ici, c'est le choix d'un titre qui a été grandement responsable du contenu du chapitre. J'avais un mannequin
G.....L....B......
J'ai décidé d'avoir un S en finale, ce qui m'a suggéré LES ..B.....S, mais j'aurais du mal à justifier comment je suis arrivé à LES AMBIANTES; ensuite il fallait trouver un mot de 6 lettres débutant par G pour arriver à la gématrie 171, GRIFFE m'a semblé le meilleur choix, et il fallait arriver à justifier ce titre bizarre...
J'ai parlé ici du roman français imaginé par Leblanc, Paule la pécheresse, devenu PAULE SINNER dans sa traduction anglaise, anagramme d'ARSENE LUPIN. Lupin y a une tigresse apprivoisée, Saïda, laquelle intervient de façon incongrue à la fin du roman pour mettre en déroute les ennemis de Lupin. J'ai donc imaginé le tigre Popaul venant griffer les pêcheresses, devenues des "ambiantes"...
Depuis 1998 il s'est passé des choses, notamment l'écriture en 1999 et la parution en octobre 2000 de Sous les pans du bizarre, et la découverte pas mal d'années après qu'il était paru en septembre 1999, au moment où j'achevais les Pans, un "romans" intitulé Pandore et l'ouvre-boîte, offrant d'inimaginables collisions avec le mien.
Je les étudie en détail ici, mais voici une brève présentation des principales.
Dans Pandore
- trois académiciens sont assassinés, avec dans chaque cas un message en grec;
- une grille complète de mots croisés est donnée, avec des définitions concernant Mozart et Rimbaud;
- l'un des académiciens, prénommé Virgile, habite rue Simon-le-Franc, et il est dit "n'avoir écrit aucun de ses livres".
Dans les Pans
- trois latinistes spécialistes de Virgile sont assassinés, avec dans chaque cas un message évoquant un mot latin, le nom d'un dieu grec;
- une grille incomplète de mots croisés est donnée, avec des définitions concernant Mozart et Rimbaud;
- un autre spécialiste de Virgile est soupçonné; il habite rue Simon-le-Franc, adresse que j'avais choisie en pensant au latiniste oulipien Marcel Bénabou, auteur entre autres de Pourquoi je n'ai écrit aucun de mes livres.
J'imagine qu'il est très difficile d'admettre que des coïncidences aussi précises sont fortuites. Je suis pour ma part obligé de le croire, n'ayant rien su des auteurs en question lors de l'écriture de mon roman, dont je peux prouver que le manuscrit était achevé début septembre 1999.
Alors mon dramaturge qui vient d'être adoubé quai Conti meurt par l'épée de l'uniforme de l'Académie, comme la première victime de Pandore, il meurt dans sa loge comme la seconde victime, et il habite rue Simon-le-Franc comme la troisième.
J'ai emprunté quelques autres éléments, comme le chat lapant le sang de son maître (c'était un chien dans l'original). Le nom du siamois, Sibsi, signifie "quatorze" en thaï (สิบสี่).
Voltaire apparaît à plusieurs reprises dans Pandore, et comme vu supra il apparaissait aussi dans mon projet de 1998, projet interrompu par l'écriture des Pans. J'aurais pu y faire écho en octroyant à Vorlan le fauteuil de Voltaire, le n° 33, mais j'ai préféré le n° 14, au coeur de mon affaire. Il y a aussi Victor Hugo, déjà mentionné et qui le sera encore.
La scène de Mulholland Drive au club Silentio m'a bien sûr inspiré pour les illusions visuelles et sonores de la pièce de Vorlan.
J'ai aussi donné au début de la pièce quelque ressemblance avec En attendant Godot, car il y a pas mal d'années j'écoutais en voiture une émission sur Beckett, assez peu attentivement jusqu'à ce qu'il y soit question d'un texte où figurait un cube bleu nommé Silentio... Les intervenants ne semblaient pas connaître Mulholland Drive, où il apparaît aussi un mystérieux cube bleu.
Je n'ai pas alors trouvé de lien en ligne entre Beckett et David Lynch, je n'en trouve pas non plus aujourd'hui.
J'ai nommé le cube Inferno en référence à la marelle, allusion à la nouvelle Gravité de Ricardou, récrite sous le titre L'enlèvement, où il s'agit d'enlever la lettre N, au coeur de mon dispositif.
La pièce débute par le mot "Pollop" (qui s'écrit aussi "polop"), lequel à divers sens, notamment chez Léo Malet "rien à faire", les premiers mots d'En attendant Godot. J'ai eu aussi une pensée pour La prise de Constantinople de Ricardou, débutant par "Rien.", et il me semble intéressant que "pollop" soit un palindrome.
Les noms des "ambiantes",
Ornella
Vraneska,
Erica
Lolita
forment avec Nemo l'acrostiche NOVEL. Ce sont des marchandes d'amour, LOVE, et la somme des valeurs de leurs quatre noms est
ORNELLA VRANESKA ERICA LOLITA = 77+91+36+69 = 273,
gématrie de arba', "quatre" en hébreu, aussi produit de 13x21, mes deux fibos favoris.
Ceci en écho à La bibliothèque de Villers, où les initiales IVRE des noms des victimes aux 4 coins de la ville peuvent former VIER, "quatre" en allemand ou flamand, mais surtout dans l'esprit de Peeters doivent être complétées par le L du dernier mort pour former L-IVRE.
Le réalisateur des effets spéciaux de Griffe les ambiantes! est donc Luca Fellin, un nom que j'avais déjà utilisé dans cette nouvelle. C'est une anagramme de Fulcanelli, offrant quelques échos avec deux célèbres cinématographistes (pardon, cinéastes, je ne suis plus en 1908), George Lucas et Federico Fellini.
Ce billet étant le 254e de Quaternité, j'ai choisi comme pour mes commentaires précédents de lui donner un titre correspondant à son rang, et, comme il a été pour moi d'une certaine importance que le pouce anglais soit équivalent à 2.54 cm, je suis parvenu à cette formule
Un coup de pouce égaie le hasard = 254.
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