Après avoir consacré le billet du 17/8
à mes recherches au fonds Ricardou de l'IMEC, une coïncidence m'a conduit à un billet de 2015 en partie consacré au roman de John Brunner L'orbite déchiquetée, paru dans la collection Présence du Futur (1971) en tant que volume triple, sous les numéros 137-138-139 (j'ai trouvé cette image peu nette, mais où il est clair qu'il y a un triple numéro).
Les rééditions ont ensuite porté le seul numéro 137.
Les rebonds étaient tels qu'un billet n'y suffirait pas, et lorsque je me suis rendu compte que le billet à venir serait le 317e de Quaternité, il m'a paru s'imposer de consacrer à ces développements les billets 317-318-319, d'autant su'il s'agissait des billets 137-138-139 écrits depuis notre installation à Esparron, fin 2014.
Le billet 318 m'a conduit au billet 137, premier billet de 2013, largement consacré à AS Byatt, dont il est aussi question dans le billet 138. Il n'en est plus question ensuite, mais un billet précédent, le 133 du 5 novembre 2012, La porte noire, commentait une de ses nouvelles.
L'année 2012 a été marquée par deux grandes coïncidences:
- La découverte en mars de la mise en vente d'un document de la main de René Daumal, près de 70 ans après sa mort, document qui montrait son intérêt pour la suite de Fibonacci, alors que je venais en février de relier Daumal au rapport 21/13.
- Une coïncidence survenue au cours de l'écriture du premier billet de juin, Le grand Jeu Hanalogue.
Là il faut développer. Je venais de réaliser que Le Mont Analogue était une source du Domaine d'Ana de Lahougue, ce qui m'avait fait reprendre ce roman, et y trouver deux papiers insérés entre les les pages 214 et 215, cette dernière correspondant à l'illustration du chapitre 12.
J'ai pu comprendre comment ces deux papiers avaient atterri là, à deux époques différentes, sans rapport l'un avec l'autre, et sans intention quelconque, mais ces 24 et 48 m'avaient rappelé quelque chose.
Lors de la polémique Ricardou/Magné dans le n° 5 de Formules (2001), Ricardou a jugé bon de présenter les deux formes d'une des rares compositions à contrainte de Magné, numéro 24 (X est la 24e lettre), suite de 24 lignes de 48 espaces typographiques mettant en évidence un grand X dessiné par des lettres X, en majuscules dans une première version publiée en 1983, en minuscules graissées en 1988, sur une même page, et il s'agit de la page 224 de la revue : Je ne savais pas alors
- que 24 et 48 étaient des nombres fétiches de Ricardou,
- qu'il avait écrit son propre Art du X (également d'abord paru en 1983 puis réédité en 1988, légèrement modifié),
- qu'il avait écrit Révélations minuscules où il est demandé au lecteur de compter les mots de chaque phrase, et d'en déterminer le mot central, ce qui est également demandé dans Le domaine d'Ana,
- qu'il avait calibré ce texte pour faire apparaître le nombre 99 page 99 (Le domaine d'Ana est calibré pour que chaque chapitre couvre 18 pages).
L'auteur du Domaine d'Ana est aussi celui d'un remarquable pastiche où Fabre se penche sur les étonnantes moeurs de la fourmi Atta bellifera. Je venais de découvrir, par les notes finales du roman Les Formiciens, qu'il existait aussi le genre de fourmi Ana,
L'existence de deux genres de fourmis Atta (avéré) et Ana m'était très significative, aussi j'avais lancé une requête fourmi "ana" pour vérifier l'existence de cet autre genre. Sans résultat, et j'appris plus tard que le genre Ana des Formiciens était une coquille de cette édition (pour Atta dans l'édition originale).
La requête donnait en 10e (Xe !) résultat un document pdf reproduisant les pages 19 à 53 du n° 12 de la revue féministe canadienne La vie en rose de juillet 1983, consacrées à une série de 10 nouvelles demandées à 10 "écrivaines" sur le thème "Une fourmi flottait dans sa margarita".
La 10e (Xe !) nouvelle était Dana Khan de Yolande Villemaire. Au Caire, la jeune Dana s'intéresse au mot arabe ana, "moi".
La suite de la nouvelle amenait des éléments époustouflants, un peu perdus dans ce long billet.
Un rêve de Dana la mène à New York, où des hommes flottent dans les airs, bras étendus, comme s'ils volaient. Elle se réveille avec un mot brillant derrière ses paupières, ATTA. Elle raconte son rêve à la compagne de son père Suzanne, laquelle lui dit que ATTA lui rappelle quelque chose, mais elle ne voit pas quoi avant la fin de la nouvelle:
Je passe sur d'autres échos et invite à se reporter au billet, sinon aux suivants.
Il m'était devenu important de lire Les lieux-dits, mais je répugnais à l'acheter car la polémique Magné/Ricardou m'avait donné une idée fort négative du personnage.
J'en viens au billet du 5 novembre 2012, La porte noire, mentionné plus haut, où je relatais ma visite en octobre à la médiathèque Bonneveine, à Marseille, dont le catalogue assurait la disponibilité du roman de Ricardou. Je ne l'ai pourtant pas trouvé à la cote RIC, où un titre m'a sauté aux yeux, Un nommé Schulz, de Ugo Riccarelli.
C"est une vie romancée de Bruno Schulz, et j'avais oublié cet incident lorsque j'ai conté dans le précédent billet mon escapade, lors de ma consultation du fonds Ricardou à l'IMEC, vers le blog Alluvions, son article sur Bruno Schulz m'ayant inspiré un commentaire à propos de JP Le Goff.
Justement, ce billet me faisait évoquer JP Le Goff et les fourmis, car, parti du roman La porte noire écrit par un ami de Daumal, Pierre Minet, j'avais découvert que c'était aussi le titre d'un tableau de Matisse, et d'une des nouvelles d'un recueil de AS Byatt, Histoires pour Matisse, ce qui m'avait fait mentionner l'expérience de Le Goff avec les fourmis, inspirée par une anecdote livrée par Byatt.
Matisse a vécu 84 ans, comme Ricardou qui était encore en vie en 2012, et j'ai pu constater ceci: HENRI MATISSE = 54/86
soit deux nombres de la série Bleue du Modulor, deux nombres qui apparaissent aussi dans les dates du peintre, 1869-1954. Son tableau La porte noire utilisait un châssis 12 Marine, 61x38 cm, le format usuel le plus doré, et la composition pourrait souligner les lignes d'or de la toile.
Si Matisse n'est pas particulièrement associé au nombre d'or (mais de nombreuses pages répondent aujourd'hui à une requête en ce sens, sans pertinence immédiate après un rapide survol des premières), mon oncle Souverbie en était un fervent partisan, et je m'avise aujourd'hui que sa toile de 1912, donnée sur le billet Oncle & Neveux, était aussi un format 12 Marine, et que sa section d'or droite en largeur tombait aussi sur une (porte-)fenêtre.
Je m'avise aussi aujourd'hui que ces nombres 38-61 font partie de la suite NOUVEAU ROMAN, 1-7-8-15-23-38-61-99-160 qui m'avait semblé gouverner la structure de la Préface. Si l'intentionnalité paraît démentie par l'étude des tapuscrits, il reste que les pages autoréférencées sont bien 99 et 61 correspondant à NOUVEAU et ROMAN, et que la phrase 160, celle qui est ensuite la plus commentée, évoque précisément l'essai de Ricardou Le Nouveau Roman.
L'étude des tapuscrits a aussi mis à mal l'idée que les 183 et 226 mots des dernières phrases de la Préface ait été une allusion consciente au Modulor, mais il reste, par exemple, que les deux seules phrases de 140 mots peuvent offrir une répartition 54-86, comme
HENRI MATISSE qui viendrait confirmer les HANTISES de REMI (anagramme).
Si je préfère cette forme musicale, mon prénom selon l'état civil est Rémy, dont j'ai vu les deux syllabes correspondre à deux nombres de la suite NOUVEAU ROMAN,
RE-MY = 23-38.
La fourmi qui joue un rôle certain dans cette affaire, notamment la fourmi Atta qui m'a conduit à Ricardou, m'avait aussi conduit auparavant à mon prénom, car
four, c'est 4,
4, c'est la lettre D,
D, c'est la note ré,
donc "fourmi" = "rémi".
Et en néerlandais, "fourmi" se dit MIER.
Toujours dans ce billet La porte noire, j'évoquais un autre ami de Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, dont je venais de constater que la mort, le 31/12/(19)43, se renversait en
34/21/13, trois nombres consécutifs de Fibonacci.
Evidemment, je ne m'en souvenais plus lorsque j'ai découvert la phrase de Ricardou qui faisait apparaître par abstraction des parenthèses ces mêmes nombres 34-21-13, la phrase contenue entre deux syllabes RE tandis que, 137 phrases auparavant, la phrase de 140 mots contenue entre deux syllabes MI livrait, par mise à part des parenthèses, 54 et 86 mots.
Incidemment, je n'ai pas encore signalé que dans la nouvelle de Villemaire, Dana Khan calculait la valeur de la phrase "Une fourmi flottait dans sa margarita" et trouvait 371 (c'est exact).
Henri Matisse (=54 86) est aussi né un 31 décembre, ainsi il s'en est fallu de quelques heures pour qu'il fût né en 1870, faisant perdre le jeu 1869-1954.
Le billet Déchetterie oblique ayant initié ces billets 317-318-319 était consacré à des romans de SF contenant la date 2113. C'était le cas de L'orbite déchiquetée (numéro 137-138-139) mais aussi de Pygmalion 2113 (numéro 32). dans la collection Présence du futur.
Le héros du roman prend la tête d'un mouvement de rébellion contre le gouvernement de 2113, qu'il décide de "renverser" le dernier jour de l'année, le 31/12/2113 donc, date palindrome...
Je n'ai pas encore pu caser que la récente série d'articles sur Daumal dans Le Monde m'a appris que son café favori était le Rouquet, lequel était aussi le café favori de Ricardou.
Pour ce 319e billet de Quaternité, 139e esparonnais, il était idéal d'unir le plus simplement ces deux nombres, et j'y suis parvenu en reprenant le vocable de 13 lettres déjà utilisé, "transmutation" de valeur 185. Une seule des rares épithètes de 9 lettres permettant de parvenir au total 319 était acceptable, "cryptique", alors que j'avais intitulé le 317e billet Une transmutation cryptée.
185 est un nombre essentiel dans Le domaine d'Ana, parce qu'il compte 15 chapitres de 15 pages chacun, parce que le centre en est privilégié, donc la page 8 de chaque chapitre. Parce que 8 au milieu de 15 donne 185, Lahougue a décidé que le nombre moyen de phrases par chapitre serait 185.
Les rééditions ont ensuite porté le seul numéro 137.
Les rebonds étaient tels qu'un billet n'y suffirait pas, et lorsque je me suis rendu compte que le billet à venir serait le 317e de Quaternité, il m'a paru s'imposer de consacrer à ces développements les billets 317-318-319, d'autant su'il s'agissait des billets 137-138-139 écrits depuis notre installation à Esparron, fin 2014.
Le billet 318 m'a conduit au billet 137, premier billet de 2013, largement consacré à AS Byatt, dont il est aussi question dans le billet 138. Il n'en est plus question ensuite, mais un billet précédent, le 133 du 5 novembre 2012, La porte noire, commentait une de ses nouvelles.
L'année 2012 a été marquée par deux grandes coïncidences:
- La découverte en mars de la mise en vente d'un document de la main de René Daumal, près de 70 ans après sa mort, document qui montrait son intérêt pour la suite de Fibonacci, alors que je venais en février de relier Daumal au rapport 21/13.
- Une coïncidence survenue au cours de l'écriture du premier billet de juin, Le grand Jeu Hanalogue.
Là il faut développer. Je venais de réaliser que Le Mont Analogue était une source du Domaine d'Ana de Lahougue, ce qui m'avait fait reprendre ce roman, et y trouver deux papiers insérés entre les les pages 214 et 215, cette dernière correspondant à l'illustration du chapitre 12.
J'ai pu comprendre comment ces deux papiers avaient atterri là, à deux époques différentes, sans rapport l'un avec l'autre, et sans intention quelconque, mais ces 24 et 48 m'avaient rappelé quelque chose.
Lors de la polémique Ricardou/Magné dans le n° 5 de Formules (2001), Ricardou a jugé bon de présenter les deux formes d'une des rares compositions à contrainte de Magné, numéro 24 (X est la 24e lettre), suite de 24 lignes de 48 espaces typographiques mettant en évidence un grand X dessiné par des lettres X, en majuscules dans une première version publiée en 1983, en minuscules graissées en 1988, sur une même page, et il s'agit de la page 224 de la revue : Je ne savais pas alors
- que 24 et 48 étaient des nombres fétiches de Ricardou,
- qu'il avait écrit son propre Art du X (également d'abord paru en 1983 puis réédité en 1988, légèrement modifié),
- qu'il avait écrit Révélations minuscules où il est demandé au lecteur de compter les mots de chaque phrase, et d'en déterminer le mot central, ce qui est également demandé dans Le domaine d'Ana,
- qu'il avait calibré ce texte pour faire apparaître le nombre 99 page 99 (Le domaine d'Ana est calibré pour que chaque chapitre couvre 18 pages).
L'auteur du Domaine d'Ana est aussi celui d'un remarquable pastiche où Fabre se penche sur les étonnantes moeurs de la fourmi Atta bellifera. Je venais de découvrir, par les notes finales du roman Les Formiciens, qu'il existait aussi le genre de fourmi Ana,
L'existence de deux genres de fourmis Atta (avéré) et Ana m'était très significative, aussi j'avais lancé une requête fourmi "ana" pour vérifier l'existence de cet autre genre. Sans résultat, et j'appris plus tard que le genre Ana des Formiciens était une coquille de cette édition (pour Atta dans l'édition originale).
La requête donnait en 10e (Xe !) résultat un document pdf reproduisant les pages 19 à 53 du n° 12 de la revue féministe canadienne La vie en rose de juillet 1983, consacrées à une série de 10 nouvelles demandées à 10 "écrivaines" sur le thème "Une fourmi flottait dans sa margarita".
La 10e (Xe !) nouvelle était Dana Khan de Yolande Villemaire. Au Caire, la jeune Dana s'intéresse au mot arabe ana, "moi".
La suite de la nouvelle amenait des éléments époustouflants, un peu perdus dans ce long billet.
Un rêve de Dana la mène à New York, où des hommes flottent dans les airs, bras étendus, comme s'ils volaient. Elle se réveille avec un mot brillant derrière ses paupières, ATTA. Elle raconte son rêve à la compagne de son père Suzanne, laquelle lui dit que ATTA lui rappelle quelque chose, mais elle ne voit pas quoi avant la fin de la nouvelle:
Sue ajoute qu'elle s'est rappelée en plein coeur du désert arabique ce que lui rappelait le mot Atta. C'est le nom d'un personnage d'un roman de Jean Ricardou intitulé Les lieux-dits. Je ne me rappelle plus très bien, mais je crois que c'est une jeune femme qui fait des recherches sur les fourmis.Ainsi, ce sont deux papiers insérés dans Le domaine d'Ana qui m'avaient conduit à évoquer Ricardou, pour la première fois dans le blog. La découverte concomitante d'une fourmi Ana, alors qu'il existe une fourmi Atta chez Lahougue, m'avait conduit à cette nouvelle où apparaît aussi le mot ATTA, m'apprenant qu'il s'agissait d'un personnage de Ricardou.
Je passe sur d'autres échos et invite à se reporter au billet, sinon aux suivants.
Il m'était devenu important de lire Les lieux-dits, mais je répugnais à l'acheter car la polémique Magné/Ricardou m'avait donné une idée fort négative du personnage.
J'en viens au billet du 5 novembre 2012, La porte noire, mentionné plus haut, où je relatais ma visite en octobre à la médiathèque Bonneveine, à Marseille, dont le catalogue assurait la disponibilité du roman de Ricardou. Je ne l'ai pourtant pas trouvé à la cote RIC, où un titre m'a sauté aux yeux, Un nommé Schulz, de Ugo Riccarelli.
C"est une vie romancée de Bruno Schulz, et j'avais oublié cet incident lorsque j'ai conté dans le précédent billet mon escapade, lors de ma consultation du fonds Ricardou à l'IMEC, vers le blog Alluvions, son article sur Bruno Schulz m'ayant inspiré un commentaire à propos de JP Le Goff.
Justement, ce billet me faisait évoquer JP Le Goff et les fourmis, car, parti du roman La porte noire écrit par un ami de Daumal, Pierre Minet, j'avais découvert que c'était aussi le titre d'un tableau de Matisse, et d'une des nouvelles d'un recueil de AS Byatt, Histoires pour Matisse, ce qui m'avait fait mentionner l'expérience de Le Goff avec les fourmis, inspirée par une anecdote livrée par Byatt.
Matisse a vécu 84 ans, comme Ricardou qui était encore en vie en 2012, et j'ai pu constater ceci: HENRI MATISSE = 54/86
soit deux nombres de la série Bleue du Modulor, deux nombres qui apparaissent aussi dans les dates du peintre, 1869-1954. Son tableau La porte noire utilisait un châssis 12 Marine, 61x38 cm, le format usuel le plus doré, et la composition pourrait souligner les lignes d'or de la toile.
Si Matisse n'est pas particulièrement associé au nombre d'or (mais de nombreuses pages répondent aujourd'hui à une requête en ce sens, sans pertinence immédiate après un rapide survol des premières), mon oncle Souverbie en était un fervent partisan, et je m'avise aujourd'hui que sa toile de 1912, donnée sur le billet Oncle & Neveux, était aussi un format 12 Marine, et que sa section d'or droite en largeur tombait aussi sur une (porte-)fenêtre.
Je m'avise aussi aujourd'hui que ces nombres 38-61 font partie de la suite NOUVEAU ROMAN, 1-7-8-15-23-38-61-99-160 qui m'avait semblé gouverner la structure de la Préface. Si l'intentionnalité paraît démentie par l'étude des tapuscrits, il reste que les pages autoréférencées sont bien 99 et 61 correspondant à NOUVEAU et ROMAN, et que la phrase 160, celle qui est ensuite la plus commentée, évoque précisément l'essai de Ricardou Le Nouveau Roman.
L'étude des tapuscrits a aussi mis à mal l'idée que les 183 et 226 mots des dernières phrases de la Préface ait été une allusion consciente au Modulor, mais il reste, par exemple, que les deux seules phrases de 140 mots peuvent offrir une répartition 54-86, comme
HENRI MATISSE qui viendrait confirmer les HANTISES de REMI (anagramme).
Si je préfère cette forme musicale, mon prénom selon l'état civil est Rémy, dont j'ai vu les deux syllabes correspondre à deux nombres de la suite NOUVEAU ROMAN,
RE-MY = 23-38.
La fourmi qui joue un rôle certain dans cette affaire, notamment la fourmi Atta qui m'a conduit à Ricardou, m'avait aussi conduit auparavant à mon prénom, car
four, c'est 4,
4, c'est la lettre D,
D, c'est la note ré,
donc "fourmi" = "rémi".
Et en néerlandais, "fourmi" se dit MIER.
Toujours dans ce billet La porte noire, j'évoquais un autre ami de Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, dont je venais de constater que la mort, le 31/12/(19)43, se renversait en
34/21/13, trois nombres consécutifs de Fibonacci.
Evidemment, je ne m'en souvenais plus lorsque j'ai découvert la phrase de Ricardou qui faisait apparaître par abstraction des parenthèses ces mêmes nombres 34-21-13, la phrase contenue entre deux syllabes RE tandis que, 137 phrases auparavant, la phrase de 140 mots contenue entre deux syllabes MI livrait, par mise à part des parenthèses, 54 et 86 mots.
Incidemment, je n'ai pas encore signalé que dans la nouvelle de Villemaire, Dana Khan calculait la valeur de la phrase "Une fourmi flottait dans sa margarita" et trouvait 371 (c'est exact).
Henri Matisse (=54 86) est aussi né un 31 décembre, ainsi il s'en est fallu de quelques heures pour qu'il fût né en 1870, faisant perdre le jeu 1869-1954.
Le billet Déchetterie oblique ayant initié ces billets 317-318-319 était consacré à des romans de SF contenant la date 2113. C'était le cas de L'orbite déchiquetée (numéro 137-138-139) mais aussi de Pygmalion 2113 (numéro 32). dans la collection Présence du futur.
Le héros du roman prend la tête d'un mouvement de rébellion contre le gouvernement de 2113, qu'il décide de "renverser" le dernier jour de l'année, le 31/12/2113 donc, date palindrome...
Je n'ai pas encore pu caser que la récente série d'articles sur Daumal dans Le Monde m'a appris que son café favori était le Rouquet, lequel était aussi le café favori de Ricardou.
Pour ce 319e billet de Quaternité, 139e esparonnais, il était idéal d'unir le plus simplement ces deux nombres, et j'y suis parvenu en reprenant le vocable de 13 lettres déjà utilisé, "transmutation" de valeur 185. Une seule des rares épithètes de 9 lettres permettant de parvenir au total 319 était acceptable, "cryptique", alors que j'avais intitulé le 317e billet Une transmutation cryptée.
185 est un nombre essentiel dans Le domaine d'Ana, parce qu'il compte 15 chapitres de 15 pages chacun, parce que le centre en est privilégié, donc la page 8 de chaque chapitre. Parce que 8 au milieu de 15 donne 185, Lahougue a décidé que le nombre moyen de phrases par chapitre serait 185.
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