15.8.17

Manon parraina gran mowe


no hay caminos, hay que caminar

  Retour au Lion Caché du pénultième billet et aux lions plus apparents.
  Il est plutôt conseillé d'avoir quelques souvenirs de ce que j'ai partagé sur Quaternité depuis mars, au plus bref:
- la découverte dans Formules n° 9 (2005) de la grille de 81 lettres de Cyril Epstein, et de sa colonne centrale anagramme de NOM-PRENOM.
- la découverte dans El Ferrocarril de Santa Fives (2011) de la grille de 90 lettres de Robert Rapilly, et de sa colonne centrale anagramme de NOM-PRENOM (+I).
- ces 81 et 90 m'évoquent au premier chef le personnage ELISABETH LOVENDALE, à l'origine en 1996 de ma première trouvaille importante dans la littérature française récente, et je m'aperçois que LOVEN et DALE apparaissent dans la grande grille du SONÈ (en 2 carrés totalisant 100 lettres) publié dans le même numéro de Formules, ma première participation à la revue, comme celle d'Epstein, ou celle de Rapilly qui y était aussi présent pour trois grilles.
- je comprends enfin que Lovendale est une forme du nom Loewenthal, "vallée des lions", alors que le mot "lion" dans différentes langues a une part royale dans maints billets de Quaternité

- notamment dans celui-ci, avec l'étrange roman où Russell Hoban montre son héros Pilgermann paver un terrain de "lion caché", un motif que j'ai légèrement modifié pour y caser les 271 lettres d'un texte composé à partir des 81-90-100 lettres des grilles de Cyril, Robert, et moi.

  Le billet précédent m'a permis de relier Jung-Haemmerli (valeurs 52-84) aux lettres LO-VEN de ma grille, qui, dans le texte décodé, ont les rangs (42+10=52)-(36+15+33=84).
  Le rapport 52/84 se simplifie en 13/21, couple fibonaccien qui semble me poursuivre, et l'identification de loven dale à "vallée des lions" me conduit à revenir à un cas repéré en 2012.

  Il s'agit du roman de Carlos Ruiz Zafón, Le jeu de l'ange (2008 pour la parution originale), dont une relecture m'a conduit à entrevoir des niveaux de complexité insoupçonnés à première lecture.
  La narration y suit David Martin, jeune auteur atteint d'une grave maladie. Il semble conduit à conclure un pacte avec le Diable, lequel le guérit en échange d'un livre que David doit lui écrire. David emménage dans la "maison de la Tour", où a vécu auparavant un autre écrivain ayant conclu un pacte semblable, Diego Marlasca, aux mêmes initiales que lui. Quelques détails, comme la conclusion du chapitre 19 de la 3e partie, amènent à douter de la fidélité de cette narration.

  Ce n'est pas mon problème ici. J'avais remarqué que David retrouve le couple Marlasca, Diego qui vit désormais sous l'identité Ricardo Salvador, 21 rue de la Lleona, et sa femme Alicia, qui habite 13 route de Vallvidrera. Ceci prend une autre tournure sachant que les mots catalans lleona et vall signifient "lionne" et "vallée". Il y a de plus une histoire de lettres cachées dans le roman, non pas les 18 lettres du roi George cherchées par les Lovendale, mais une "vingtaine" de lettres de la femme aimée de David, Cristina Sagnier (anagramme reginas, "reines"), cachées par la secrétaire de David, amoureuse de lui.

  Dans le même billet, le lleona catalan m'avait fait mentionner une découverte récente, due à un hasard sur lequel je ne reviens pas, celle des 5 majuscules LEONA achevant l'identifiant d'une illustration d'un des billets de janvier 2011 en hommage à mon ami Jean-Pierre Le Goff.
  Il s'agissait d'une vignette de l'album Demi-tour de Boilet-Peeters où Jean-Pierre Le Goff, lequel avait rencontré Boilet pour son album Le rayon vert, avait inspiré celui-ci pour le personnage caricatural d'André-Marie Le Goff dans Demi-tour (devenu André-Marie Arisu dans la version 2.0).
  Blogger attribuait alors aux images des identifiants en 4 parties de 11-10-11-11 caractères, et la dernière partie est 6_TfDmLEONA, ce qu'on peut en principe vérifier en plaçant le pointeur sur l'image.

  Alors que je rapprochais ceci de la rue LLEONA où habite Diego Marlasca, d'initiales DM significatives dans le roman, je n'avais pas vu que les caractères précédant LEONA dans l'identifiant étaient Dm.
  J'ai scanné l'image sur le premier Demi-tour, mais j'aurais aussi bien pu le faire sur la version 2.0, qui ne diffère que par quelques détails dans les bulles, où notamment Le Goff est devenu Arisu, prononciation japonaise de "Alice". Les responsables de cette modification en 1999, lors de l'édition japonaise de Demi-tour, ne pouvaient savoir que la fille de Jean-Pierre se prénommait Alice, et encore moins que le nom Arisu serait repris dans la réédition française de 2010, alors qu'Alice était devenue tuteur légal de son père, atteint d'Alzheimer.
  Je n'avais pas songé en 2012 à Alicia femme de Diego, ni à son nouveau prénom, Ricardo, alors que Ricardou était convoqué dans le même billet.
  Je n'avais pas pensé non plus que Jean-Pierre, né le 2 août 1942, était du signe du Lion.

  Le japonais ari, 蟻, signifie "fourmi", coïncidence déjà signalée avec Jean-Pierre auteur de L'écriture des fourmis, mais l'hébreu ari signifie "lion", rencontré dans le billet Naccipolis en diagonale dans une autre grille avec H-ARY, הארי, ha ari, "Le Lion", acronyme désignant le kabbaliste Isaac Luria.
  Je me souviens avoir été frappé dans ma lointaine jeunesse par le fourmilion, insecte qui creuse des entonnoirs pour piéger les fourmis, dont il est friand. Ce qu'en dit Fabre est disponible en ligne.

  Je rappelle que le nom en 18 lettres Elisabeth Lovendale, avec le N en 14e position, m'a conduit au motif 13-1-4, se traduisant en lettres par M-A-D, Marlasca-Alicia-Diego?

  Plus récemment est apparu dans mon cheminement le motif 13-1-21, se traduisant par les lettres mères hébraïques M-A-S, mais j'ai montré peu de scrupules à faire intervenir les formes MAS ou SAM dans notre alphabet.
  Un personnage secondaire du roman est la maîtresse de Diego Marlasca, Irene Sabino, dont le vrai nom est Maria Antonia Sanahuja, M.A.S.
  David Martin la rencontre alors qu'enquêtant sur Diego, lequel passait pour mort, il est venu voir sa tombe. Elle l'agresse avec un rasoir, et lui trace sur la poitrine une étoile à 6 branches.
  Pourquoi? on n'en saura rien, et dans le domaine diabolique c'est plutôt le pentacle qui est convoqué. Toujours est-il que l'étoile à 6 branches est appelée Etoile de David (ou Sceau de Salomon).

  Précisément, ce billet Uno más, Sam m'a conduit à représenter dans une Etoile de David les lettres mères A-M-S et leurs correspondances atbash B-Y-T, formant l'écriture développée de la lettre bet, "maison" ou "mas" ai-je été tenté de préférer, en Provençal d'adoption.
  Je ne sais comment je n'ai pu y penser alors, puisque ce schéma était directement inspiré du Livre de saphir de Sinoué, où le lion et la province de León interviennent dans un Sceau de Salomon à l'échelle de l'Espagne, mais, sachant que le lion se dit simba dans diverses langues africaines, j'aurais pu chercher s'il existait des formes telles que simbat, ou mieux encore tsimba, qui en lettres hébraïques formerait un parfait palindrome par atbash:
TSIMBA <> ABMIST
  Eh bien on rencontre les deux formes, et j'apprends ici que ce Tsimba est un lion blanc, et que les indigènes vénèrent les lions blancs qui seraient pour eux des anges envoyés par les Dieux.
  C'est le Jeu de l'ange qui a conduit David rue de la Lleona pour y rencontrer un Salvador qui n'a rien d'un "sauveur", car il trame (ou semble tramer) en cette année 1930 la mort de David.
  En 1930, un autre Ricardo, l'Argentin Ricardo Vacarezza, a des rêves obsessionnels qui le conduisent à consulter une psy jungienne et, indirectement, Jung lui-même, dans le roman de Sinoué Des jours et des nuits, lu le 31 août 2008, quelques mois après la parution de El Juego del Angel, premier roman espagnol à avoir eu un tirage initial d'un million d'exemplaires.

  J'avais découvert Sinoué le 2 août précédent, 66e anniversaire de Jean-Pierre Le Goff, lequel subissait déjà les premières atteintes d'Alzheimer. Ses Silences de Dieu, lutte entre Dieu et Diable se partageant le Nombre d'or, m'avaient conduit à lire d'autres Sinoué, à commencer par Le Livre de saphir qui était déjà en ma possession, mais je n'ai pas été frappé alors par son Sceau de Salomon à l'échelle de l'Espagne avec un rôle majeur pour le León, centré sur un château triangulaire.
  J'en avais tout oublié lorsque mes recherches jungiennes m'ont conduit en janvier 2009, via le docteur Haemmerli (marteau), aux jeux atbash du chapitre 51 de Jérémie, BBL-SSK (Babel et son codage Sesach) et YWH-MPÇ (les 3 lettres du Tétragramme et le marteau assimilé à Babel); le coeur(lion) hébreu LB(YA) m'a ensuite mené, via les lions polonais LWeW et tokharien SiSaK, aux châteaux triangulaires Wewel et Sisak, que j'ai superposés en un Sceau de Salomon.
  Tout est bon dans le lion.

  J'ai par ailleurs vu les ressemblances de structure entre Le Livre de saphir et Deuils de miel, de Thilliez, en 34 chapitres et 1 épilogue. Sauf que les 34 chapitres de Thilliez résultent d'une erreur de numérotation dans la collection Rail Noir, et mon caractère obsessionnel m'a fait lire tous les volumes de la collection, pour y découvrir deux autres erreurs de chapitrage parmi les 22 premiers volumes.
  Les erreurs sont dans les volumes 13-21-22, rangs des lettres MST dans l'alphabet hébreu, dont les inverses atbash sont YBA, rangs ou valeurs identiques, 10-2-1, somme 13.
  Ceci m'a fait considérer les 3 ensembles atbash de 3-3 lettres, permettant une répartition selon les Fibonacci 13-21-34:
ABY-TSM = 13-740 = 753
YWH-MPÇ = 21-210 = 231
BBL-SSK = 34-620 = 654
  La combinaison des 3 ensembles fournit le total 1638 = 3x546 ou encore 6x273. Je connais bien ces nombres, notamment 273 = 13x21, ainsi un jeu basé sur des combinaisons trilittères de valeurs 13, 21 et 34 = 13+21 conduit à une moyenne avec leurs atbash de 273 = 13x21...
  J'ai représenté ces résultats ici en utilisant les 18 triangles extérieurs du "Lion Caché" de Russell Hoban:
  En haut de gauche à droite en jaune les valeurs des lettres des combinaisons ABY-YWH-BBL, en mauve les totaux pour chaque combinaison.
  En bas de droite à gauche en jaune les valeurs des lettres des correspondances atbash TSM-MPÇ-SSK, en mauve les totaux pour chaque combinaison.
  Au centre le total 1638 = 6x273.

  Je remarque aujourd'hui que dans ce "lion caché" se cachait un autre lion, TSYMBA.
  Les deux autres triplets atbash,
YWH-MPÇ et BBL-SSK
totalisent les valeurs
231 + 654 = 885,
or 885 est la valeur dans notre alphabet des 81 lettres de la grille de Cyril, dont il donne pour lecture horizontale:
Gare opéra iwan. Manon roman pria à Wagner égrène main reine roi, mariage mir. Moon woman M. IO imprime
  Un découpage 231-654 est tout à fait possible, car sont essentiels dans la grille les prénom et nom Manon et Wagner, lesquels apparaissent dans la courte séquence formant un énoncé cohérent (ou presque):
Manon roman pria à Wagner

  Ces 5 mots et 21 lettres ont pour valeur 231, ils sont suivis de 47 lettres de valeur 521 (et précédés de Gare opéra iwan. = 133).
  Une séquence de 21 lettres de valeur 231 n'est pas quelconque car 231 est la somme des 21 premiers nombres. Il en allait de même avec les 18 lettres d'ELISABETH LOVENDALE, de valeur 171, somme des 18 premiers nombres.

  Ceci m'a donné envie d'en trouver une anagramme pour titrer ce billet qui se trouve être le 231e de Quaternité, et je suis arrivé à Manon parraina gran mowe, en pensant à la chanson Wimoweh qui est une déformation du zoulou Uyi Mbube, "Toi Lion"
  La chanson fut importée aux USA par l'ethnomusicologue Alan Lomax, lequel la transmit à Pete Seeger qui en fit Wimoweh. Je m'amuse de cet Alan alors que Nala est l'épouse du roi lion Simba dans les films de Disney, où la chanson Wimoweh est reprise, ce qui a permis aux ayants droit de l'auteur Solomon Linda de toucher enfin quelques subsides, 44 ans après la mort de Solomon (un Sceau a dû conclure l'arrangement).
  Tiens SIMBA = 44, et NALA = 28, 44/28 représentant le partage doré optimal de la somme 72.

   La chanson a été aussi un tube en France en 1962, année de la mort de Solomon Linda, avec la version d'Henri Salvador. J'avais illustré le billet S.N.C.F.Q.D. avec la pochette du 45 tours, pour le titre de la seconde face, mais avec quelques arrières-pensées puisqu'il était aussi question dans le billet de Léon et Léa, personnages de la collection Rail Noir.
  Je m'émerveille encore plus aujourd'hui de cette rencontre LION/SNCF, puisque les poèmes de Cyril et Robert sont ferroviaires. Je pense aussi à Marlasca/Salvador, habitant rue de la Lleona, puis rejoignant l'ENFER (je songe à l'anagramme RENFE des Ferrocariles d'Espagne) dans l'incendie de la maison de la Tour.

  Le seul mot non trivial que j'ai repris de la grille de Cyril est OPERA, parce que c'était une quasi-obligation, selon ma décision de faire apparaître dans chaque branche du Lion Caché une des combinaisons ouvrant les coffiots de Siniac.
  La 2e branche du Lion, la seule qui se lit "normalement" sur la figure proposée plus haut, était donc

א cadre pardi, ménélas mage nu, plan OPERA, ino maman boche
 
  Après coup, je me suis avisé qu'elle pouvait se lire aussi, en ne déplaçant qu'une lettre, sans contrevenir aux contraintes choisies:

א cadre pardi, ménélas magen, ulpan OPERA, ino maman boche

  Deux mots hébreux sont apparus, d'abord magen, dont la séquence était déjà présente. Ce mot signifie "bouclier", et il est particulièrement usité dans l'expression magen david, désignant ce que nous nommons "étoile de David". La "Croix"-Rouge est ainsi en Israël le Bouclier de David Rouge (comme en Islam le Croissant Rouge).
  Ensuite venait "U plan" que j'ai modifié en ulpan, substantif issu du verbe eleph, s'écrivant ALP comme la lettre aleph א, et signifiant "apprendre". Un ulpan est un cours accéléré d'hébreu essentiellement destiné aux nouveaux immigrants en Israël.

  Les nombres 231 et 654 m'évoquent quelques recherches récentes sur les nombres composés des chiffres 1-2-3, ou des chiffres 4-5-6, avec d'éventuelles correspondances entre eux, puisque les couples 1-6, 2-5, et 3-4 sont complémentaires sur le dé, une sorte d'atbash réduit à 6 éléments. Au passage je note que le nom de la lionne de Disney, nala, signifie "chance" en swahili. Dans le Livre de saphir, 3 des triangles composant un Sceau de Salomon ont été découverts au royaume de León, et les 3 autres seront découverts dans les royaumes de Castille, Aragon, Murcie, ce qui m'a conduit à la représentation ci-dessus.
  J'ai remarqué que les 3 couples complémentaires apparaissaient pour CARL (=34) JUNG (=52), mort en 61.

  Ceci m'amène à un final digne de ce 15 août, Assomption de Marie.
  Nous sommes encore pour quelques semaines en l'an 5777 du calendrier hébraïque, usuellement simplifié en 777.
  2017 est aussi l'année où un pitre est arrivé à la Maison-Blanche, le 20 janvier, âgé de 70 ans, 7 mois, 7 jours (Trump est né le 14 juin 1946, ce qui mènerait plutôt à 70 ans, 7 mois, 6 jours, mais admettons la possibilité).
  Ce double 777 n'est de toute façon qu'un signe supplémentaire pour ceux qui voient le retour du Christ annoncé pour le 23 septembre prochain (ou la Fin du monde selon d'autres); de toute manière je ne vais pas en tenir compte, mais j'ai le sentiment que les croyances peuvent influer sur la "réalité", pour autant qu'on puisse définir le réel, aussi j'invite à tourner 7 fois sa foi dans sa tête avant de croire à quoi que ce soit.

  Le point de départ est donc la prophétie des 4 lunes de sang, initiée en 2008 par Mark Biltz, pour lequel les 4 lunes rousses aux équinoxes de 2014 et 2015 signifiaient le Retour du Christ le 23 septembre 2015, peu avant la dernière d'entre elles (le 28 septembre). Si le phénomène de lune rousse n'est pas rare, la tétrade l'est plus, et Biltz voyait des événements marquants s'être produits lors des 3 seules autres tétrades survenues depuis 500 ans.
  Le verset 2,31 de Joël (YHWAL) vient à l'appui de la thèse: La lune se changera en sang, avant que vienne le grand et terrible jour de YHWH. Heureusement que les prophètes à la petite semaine ignorent souvent l'atbash, sinon ils auraient pu avancer l'argument que 2,31 ferait allusion à 231, valeur des 3 lettres YHW du Tétragramme et de leurs correspondances atbash MÇP.

  Début 2014, le pasteur opportuniste John Hagee a exploité le filon en publiant Four Blood Moons, qui a été un bestseller mais j'imagine qu'il n'a pas dû s'en vendre beaucoup d'exemplaires après le 23 septembre 2015, le Retour de Jésus ayant été fort discret.

  20 fois sur le métier... Les exégètes ont reconsidéré la question, et pris en compte les 1260 jours de l'Apocalypse (chapitre 12,6). Or le début du chapitre est  
Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.
  La femme est en train d'accoucher mais un dragon l'attaque et Dieu la met à l'abri pendant 1260 jours.
  1260 jours après la première lune de sang (en fait 1257, et l'aplomb avec lequel cette affirmation est assénée porte à considérer avec circonspection la suite), le 23 septembre 2015 réunit toute une série de signes:
- La femme représentée par la constellation de la Vierge aura, lorsque le soleil passera à côté d'elle, sa tête surmontée des 9 étoiles de la constellation du Lion, et d'un rare alignement de 3 planètes, Mercure, Mars et Vénus.
- La lune se situe alors aux pieds de la Vierge.
- La planète Jupiter vient de passer 9 mois dans le giron de la Vierge, et se décide à en sortir ce 23 septembre.
- Il est remarqué que la conception de ce Jésus astral à coïncidé avec Noël, naissance du premier Jésus.
- Une comète a menacé le bébé, mais Dieu a détourné sa trajectoire...

  Bien qu'une telle configuration soit assurée unique dans l'histoire (encore que selon un pasteur elle soit aussi apparue lors de la naissance d'Adam), le 23 septembre prochain je m'en foutrai autant que Brassens la veille (Un 22 septembre au diable vous partîtes...) J'imagine qu'on nous trouvera alors une autre date de retour du Messie, 1260 jours après le Signe semble judicieux (3 mars 2021).
  On trouvera en ligne diverses interprétations du "Sign of the Woman" : 13,8 millions de résultats aujourd'hui, parmi lesquels je note celui-ci qui fait intervenir le nombre d'or (et qui a l'avantage d'être court).

  Naïvement, je pense au "Signe WANMOR", l'écriteau CHATEAU WANMOR rencontré lors d'une balade le 14 septembre 2015 qui se trouvait être le premier jour de l'an 5776 du calendrier hébreu, peu avant la dernière des 4 lunes rousses. Deux mois plus tard, les coïncidences de la collection ferroviaire Rail Noir m'amenaient au motif 21-1-13, avec "un en plus" correspondant doublement à WANMOR.
  Sans ce "Signe WANMOR", je n'aurais sans doute pas prêté attention à la grille de Cyril Epstein en février dernier, où il m'a semblé voir scintiller ces lettres WANMOR.
  La grille de 2005 contient l'expression MOON WOMAN, bien avant que le "Signe de la Femme" foulant la lune ait été repéré. Au-dessus de WOM il y a un E permettant de composer MOWE, le Lion et ses 9 étoiles. Le N précédant WOM fait partie de la colonne INANNAMAR, lue Ishtar-Mar(duk), mais, puisque Inanna-Ishtar était le nom babylonien de Vénus, je suis tenté de voir dans cet alignement VENUS-MAR(s). Un MER pour MER(cure) est proche...
  La Manon de la grille fait référence à la Vierge Marie, pour Cyril (du grec kyrios, "seigneur").

  Il est aussi spécialement question des constellations du Lion et de la Vierge dans Pilgermann de Russell Hoban. De fait un autre aspect du Hidden Lion, le Lion Caché, est la Willing Virgin, la Vierge Consentante, et le motif formé par les triangles est inspiré par ce que Pilgermann voit dans le ciel. Il insiste étrangement sur 3 étoiles situées entre la Vierge et le Lion, ce qui offre quelque écho aux supputations récentes sur la couronne de 12 étoiles...

  Hier 14 août, alors que j'abordais la question du double 777, un membre du forum Synchronicity a posté un message sur une coïncidence 777-21 à la loterie.

  J'avais d'autres développements léonins en réserve, ce sera pour plus tard, mais il vient de me revenir comment je suis arrivé à Russell Hoban. Des considérations sur l'alphabet gaélique ont conduit Guy Trévoux à homologuer les lettres l'encadrant, Beth et Jodha, à Boaz et Jachin, les colonnes du temple de Salomon.
  Comme il les fait correspondre aussi à la vache et au lion, j'ai cherché sur la toile "jachin"+"lion", et les premières réponses concernaient The Lion of Boaz-Jachin and Jachin-Boaz, de Hoban.
  Et voici que j'ai associé les "colonnes" de Cyril au Lion Caché de Hoban...

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