31.8.17

Ana Mor trouve lions


  Encore des lions, mais pas que...
  Divers éléments m'ont conduit à associer l'affaire Rose-Croix au Lion Caché, essentiellement la geste lupinienne, et notamment La Comtesse de Cagliostro (1923), où Joséphine Balsamo se présente en 1894 comme fille de Cagliostro, née le 29 juillet 1788. Arsène, alors Raoul, tombe fou amoureux d'elle malgré ses 106 ans, et délaisse sa "fiancée" Clarisse, enceinte de ses oeuvres, ce qui semble une allusion directe à Clarissa Harlowe de Richardson, dont l'édition des romans en 18 volumes sera au coeur de l'intrigue de La lettre d'amour du roi George (1928), où Lupin, sous le nom Jim Barnett, retrouve la lettre perdue pour les Lovendale, nom que je sais depuis peu signifier "vallée des lions".
  C'est ce texte qui m'a conduit il y a 21 ans aux formules ROMANAMOR et LOVENOVEL, et plus récemment en mai à ROM ANA MOR, prélude à un filon qui ne semble pas près de se tarir.

  En achevant le billet précédent, la relecture du billet sur Hoban m'a fait redécouvrir ce qui m'y avait mené, l'assimilation des lettres bornant l'alphabet ogham, Beth et Jodha, aux colonnes du Temple de Salomon, Boaz et Jakin, ou encore aux animaux Vache et Lion.
  Les lettres J et B symbolisent pour les Francs-Maçons ces colonnes Jakin et Boaz, et on peut imaginer des intentions ésotériques de Leblanc, avec les intiales JB de Joséphine Balsamo ou de Jim Barnett, par exemple, ou RC pour le couple Raoul-Clarisse. Quelles qu'eussent été ses intentions, c'est un fait que cette piste ésotérique a fait florès, avec notamment les romans ésotériques de Raoul de Warren. Le premier d'entre eux, écrit en 1947, fait intervenir Cagliostro en personne en 1944, avec un enquêteur nommé Raoul Cernin, un nom composé à partir de deux avatars lupiniens, initiales RC comme Rose-Croix.

  J'ai par ailleurs montré ici que le trio Plantard-Cherisey-Sède semblait s'être inspiré de Leblanc pour alimenter leurs recherches pseudo-historiques, avec notamment l'apparition de la formule Ad Lapidem Currebat Olim Regina dans l'affaire castelrennaise, énigme imaginée par Leblanc dans La Comtesse de Cagliostro. La solution est l'acronyme Alcor, plus petite étoile de la Grande Ourse. Les ours obsédaient Plantard et Cherisey, et ce dernier a imaginé un Sceau de Salomon à l'échelle de la France, centré sur Saint-Ursin.

  J'en arrive à une récente découverte. Le vrai Cagliostro a passé les dernières années de sa vie emprisonné à la forteresse de San Leo, où il est mort le 26 août 1795, il y a 222 ans.
  La forteresse est bâtie sur un roc abrupt, avec une première enceinte délimitée par trois tours rondes, deux grandes tours rondes, à gauche et au milieu ci-contre, et une petite tour, le torroncino, à droite. La bâtisse construite sur la place d'armes compte, elle, trois tours quadrangulaires.

  Deux fois trois tours pour un lion sanctifié (et le billet du 6 août m'a fait découvrir la commune de naissance de JH Fabre, Saint-Léons), ceci m'éveille maints échos, avec les châteaux triangulaires de Wewel et Sisak découverts grâce au jeu biblique Babel Sesak et aux lions polonais et tokharien lwew et sisak.
  Il y a encore le château de Montalban que Sinoué a imaginé triangulaire pour les besoins de l'intrigue de son Livre de saphir, au centre d'un Sceau de Salomon (SdS) à l'échelle de l'Espagne, avec des rôles majeurs pour le León et pour Babel. J'ai insisté à maintes reprises sur ces triangulations, jusqu'au précédent billet.

  Alors Wewelsburg promis à devenir le centre de l'empire SS, Sisak symbole de la résistance croate aux nazis, Saint-Ursin au coeur du SdS hexagonal, Montalban au coeur du SdS ibérique, ça porte à se demander ce qu'on pourrait faire du Saint-Léon ultramontain...
  Je remarque d'abord que Saint Ursin est fêté le 9 novembre, et Saint Léon le 10... Par ailleurs l'autre prisonnier célèbre de San Leo a été en 1844 Felice Orsini, lequel tenterait en 1858 d'assassiner Napoléon III (le nom Orsini a pour origine "ours", tandis que le nom corse Napoleone est souvent relié au "lion"). Avant d'être détrôné par le lion, l'ours a été considéré comme le roi des animaux.

  Je ne vois pas comment construire un SdS autour de San Leo, et j'ai eu l'idée d'étudier les localisations des lieux concernés, en y incluant Babil et Cessac, qui n'ont d'autre particularité (jusqu'ici) que d'être des toponymes ressemblant furieusement à BBL-SSK, et d'être proches dans un même département (33!). Cessac est sur la latitude N 44° 44'.
  La disposition des 7 lieux m'a fait les relier à la manière dont sont reliées les étoiles de la Grande Ourse, que j'ai superposée à la même échelle. J'ai aussi fait figurer le schéma des abbayes normandes donné par Leblanc, quelque peu différent de la constellation.
  C'est avec cette constellation que les ressemblances sont les plus patentes : en plaçant les étoiles extrêmes sur Wewel et Montalban, les alignements Wewel-Sisak et Ursin-Leo se confondent pratiquement avec les axes Dubhe-Merak et Megrez-Phekda, les côtés de la "casserole". Certes Sisak et San Leo sont bien plus loin sur ces alignements.
  La proximité d'Alioth avec le groupe Babil-Cessac est remarquable.
  La plus grande distorsion opérée par Leblanc concerne précisément Alioth, très éloignée de sa position réelle pour pouvoir correspondre à Saint-Wandrille. La brisure qui s'ensuit est proche de la brisure Babil-Cessac de mon tracé. Par ailleurs le jeu de Leblanc avec Jumièges correspondant à Mizar, se confondant presque avec Alcor, pourrait aussi être rapproché de la proximité Babil-Cessac.

  Il me semble encore utile de rappeler que, pour les nazis, Wewelsburg était la pointe d'une lance dirigée vers le Nord, en grec Arktos, l'Ours. L'axe Merak-Dubhe, se confondant ici avec Sisak-Wewel, est utilisé pour repérer l'étoile Polaire. Dubhe est l'arabe pour "ours" qui correspondrait à un lion renversé, lewew.

  La comtesse de Cagliostro a un serviteur fidèle qui l'assiste dans toutes ses entreprises, Léonard.

  Avant de passer à autre chose, je rappelle que ce billet commentait diverses fictions sur Cagliostro, notamment le Château de Cagliostro, une aventure du Lupin japonais, Rupan III.

  En enquêtant sur Lovendale-Loewental, j'ai découvert un recueil de nouvelles récent (2014) de Tatiana de Rosnay, Café Lowendal. La nouvelle-titre montre une écrivaine à succès, Gabrielle, contactée par Victoria, ancienne maîtresse d'un homme qu'elle a aussi aimé, aujourd'hui disparu. Victoria fait part à Gabrielle de son désir d'écrire et lui demande des conseils; Gabrielle s'y prête, malgré la naïveté des pages que lui propose Victoria. Leurs conversations lui donnent l'idée d'un roman sur l'homme qu'elles ont aimé, roman qui rencontre un grand succès, mais la subtile Victoria l'avait insidieusement manipulée, et elle avait avant leur rencontre écrit et déposé à la Société des Auteurs une nouvelle très proche du roman de Gabrielle...
  A noter que la plus célèbre Victoria est la reine d'Angleterre, petite-fille de George III, alors que les Lovendale appartiendraient aussi à cette lignée royale, par leur aïeule Dorothée qui a conservé les preuves de sa liaison avec George IV dans les romans de Richardson.

  Je rappelle que c'est le roman Mör de Johana Gustawsson qui m'a fait découvrir, via les frères Coeur-de-Lion, le suédois lejon, puis le norvégien løven, "lion", et conduit à comprendre enfin le sens de Lovendale.
  Les recherches associées m'ont mené au film finnois Le coeur d'un lion, où un néo-nazi raciste devient amoureux d'une fille qui a un enfant noir. Ceci l'amène à réviser ses positions, et à se fâcher avec ses anciens amis, notamment son demi-frère Harri. Je doute que ce nom ait été choisi d'après l'hébreu ha-ari, "le lion" (voir le billet précédent).

  Nous avons revu récemment la série Believe, en français, que nous avions déjà vue en VO début 2014. C'est comme Touch l'histoire d'un enfant qui a des dons paranormaux divers, et qui est aidé par son père d'une part pour donner une application pratique à ses visions, d'autre part pour échapper aux méchants qui veulent exploiter ces dons à des fins mauvaises.
  Cette nouvelle vision a permis des découvertes ou redécouvertes, ainsi la guest star du premier épisode est Rami Malek, dont j'ignorais tout en 2014, mais qui a  fourni le titre d'un billet d'août 2016, L'ami Marek. Malek y joue ici le médecin Terry, qui veut abandonner sa profession, et Bo essaie de l'en dissuader en lui faisant valoir qu'il a guéri la chanteuse Senga, ce qui ne dit rien au docteur. C'est que Bo ne maîtrise pas assez ses dons pour dater ses visions, et que l'événement n'est pas encore survenu. Terry va changer d'avis lorsque les urgences accueillent la chanteuse Agnes...

  J'avais commenté ici les ressemblances entre l'épisode 3 de Believe, Origin, et l'épisode 2 de Touch, 1+1=3, où Jake permet au prêteur sur gages Arnie Klepper de retrouver sa fille. Dans Believe, Bo retrouve le fils perdu de Leona Delkash chez un prêteur sur gages. Une Leona, "lionne", et un intermédiaire des retrouvailles entre Arnie et sa fille est le chien Lyov, "lion" en russe (que j'avais renversé en Voyl, le premier disparu de La Disparition de Perec). Je n'ai jamais jusqu'ici relié cette Leona aux lettres LEONA apparues dans l'identifiant d'une illustration de Quaternité, voir notamment le précédent billet.
  Si j'avais scindé le titre de la série en BEL-IEVE, Bel dieu de Babel et IEVE dieu de Jérusalem, je n'y avais pas encore remarqué la séquence LIEV, autre forme slave de "lion"

  Une totale surprise fut le 13e et dernier épisode de la série, qui n'a eu qu'une saison. Nous n'avions pas vu cet épisode, Perception, qui n'avait pas fait partie de la diffusion originale aux USA. Son scénario s'écarte de la trame générale de la série, et c'est tout à fait bizarre qu'il y ait eu aussi un 13e et dernier épisode à part de la 1e saison de Touch, The road not taken, dont le scénario s'écarte aussi de la trame générale de la série.
  A part ça, les deux épisodes ne semblent avoir en commun que de se passer dans une petite ville où tout le monde se connaît. Je donne quelques détails supplémentaires sur le billet consacré aux deux séries, mais je reviens sur un point important. L'épisode de Touch a un titre doublement significatif, puisqu'il montre Martin Bohm passer par hasard dans la petite ville d'Oregon où il a débuté dans le journalisme, et y retrouver sa petite amie d'alors, Beth (!) Young (!), mariée et mère de deux enfants, Sam (voir Sam en Beth) et Mia. Il imagine ce qu'aurait pu être sa vie s'il était resté sur les lieux, cette "route non prise", mais l'épisode fait partie d'une voie scénaristique qui a vraisemblablement été abandonnée lorsque la production a imposé certains critères pour la seconde saison.


  Le nombre clé de l'épisode est 67, mais ce nombre ne fait pas partie de la "Suite d'Amelia", formée des 25 nombres clés des 25 autres épisodes des deux saisons, ce qui souligne le statut particulier de cet épisode. Au bureau du journal où a jadis travaillé Martin, Jake coche les 6 et les 7 sur un calendrier, ce qui peut faire apparaître ici 627, le nombre fétiche de JJ Abrams, producteur de Believe (il est né un 27 juin, 6/27 à l'américaine). Mais son rôle semble être faible sinon inexistant dans la scénarisation, où n'apparaissent pas de jeux chiffrés comme dans Lost ou Fringe.
  Dans 10 Cloverfield Lane, film produit par JJ Abrams, apparaît un 6:27 au début, fin d'un appel téléphonique qui a commencé à 6:26 pm.
  S'il faut préciser, il est exceptionnel que soient tournés des épisodes qui ne feront pas partie de la diffusion normale d'une série, épisodes qui coûtent des millions de dollars, et il est déjà fabuleux que cette exception concerne deux séries aux sujets très proches. Il devient ahurissant que l'épisode de Touch en 2012 fasse apparaître la séquence 627 qui est le nombre fétiche de JJ Abrams, producteur de Believe en 2014.

  Ceci pour en venir à mes propres nombres fétiches, parmi lesquels 4444. Lorsque j'ai découvert le 8 septembre 2008 le motif 4-1 de la vie de Jung autour du 4/4/44, le nombre 4444 m'est devenu extrêmement significatif, et j'ai été ensuite attentif aux éventuelles occurrences de ce nombre, notamment sur les plaques minéralogiques.
  Malgré une certaine attention, n'allant tout de même pas jusqu'à faire le tour des parkings pour examiner tous les véhicules, le nombre guetté n'est apparu que le 15 août 2010 (706 jours après le 8/9/2008), à Quinson, peu après l'écriture du billet Forever Jung où il était question du nombre 627 dans le film Forever Young, dont JJ Abrams avait écrit le scénario.

  La seconde immatriculation 4444 repérée est venue le 10 janvier 2012, pour une voiture croate rencontrée au carrefour des D907 et N85. Je l'ai suivie jusqu'à Digne où j'ai pu la photographier. Ceci se passait 513 jours après la première 4444, un nombre qui ne m'éveillait alors aucun écho particulier.

  Rien ensuite pendant plus de 5 ans, mais je suis beaucoup moins attentif maintenant aux plaques minéralogiques, et depuis 3 ans j'habite à côté du village d'Esparron, où je vois beaucoup moins de voitures qu'à Mézel.
  Jusqu'à ce 23 août 2017, où en sortant du parking de l'Intermarché de Riez, je dus jeter un oeil à droite pour vérifier qu'aucune voiture n'arrivait, et la voiture qui était garée au bout de la rangée était une allemande OD ** 4444. Je n'avais pas d'appareil photo avec moi pour capturer l'événement qui, à ce stade, n'avait rien d'époustouflant, mais tout a changé lorsque j'ai regardé les dates des précédentes rencontres. Du 10/2/2012 au 23/8/2017 il y a 2052 jours, et 2052 c'est 4 fois 513, un nombre qui m'est devenu important en janvier 2015.
  Mon premier billet esparronnais, meshane maqom, m'a en effet conduit à une découverte unissant les noms anglais des 8 premiers nombres de la suite de Fibonacci:
ONE+ONE+TWO+THREE+FIVE+EIGHT = 13x21 (=273)
1x1x2x3x5x8  = THIRTEEN+TWENTYONE (=240)
  On peut encore écrire, avec les nombres soulignés correspondant aux valeurs de leurs noms :
1+1+2+3+5+8 + 13+21 = 1x1x2x3x5x8 + 13x21 = 513

  Ainsi les dates des trois immatriculations 4444 forment un motif journalier 1-4, avec un nombre unitaire qui m'est significatif, alors que le motif journalier 4-1 autour du 4/4/44 m'avaient aussi livré un nombre unitaire connu, 6272.

  Cette dernière voiture 4444 est arrivée 3 jours après notre vision de l'épisode spécial de Believe, ce qui m'a conduit à revoir l'épisode spécial de Touch, et à y remarquer les jours 26-27 cochés par Jake (mêmes chiffres que 6272).

  Je note aussi que mon précédent billet était daté du 15 août, pas par hasard pour l'Assomption de Marie, mais je ne pensais pas du tout alors à ma première vision d'une voiture 4444 le 15 août 2010.

  Le fait que la dernière voiture soit allemande n'est pas non plus sans écho. Son immatriculation débutant par OD indique une provenance de Bad Oldesloe, petite ville à 270 km du Wewelsburg. La voiture croate ŠI venait de Šibenik, à 200 km de Sisak. Si je suis revenu à maintes reprises sur Wewel-Sisak, ce présent billet apporte quelques innovations, faisant notamment intervenir trois lieux en France.

  Le 25 août passage à Manosque où une librairie avait en devanture un nouveau NEO, La gloire des maudits, dont la date de parution officielle est le 23 août.
  La 4e de couv' m'a convaincu d'acheter l'ouvrage, lequel semblait traiter d'imposture littéraire démasquée par l'héroïne, Gabrielle Valoria, un nom m'évoquant les deux protagonistes de Café Lowendal, Gabrielle accusée de plagiat par Victoria...
  Et il y a du Léon dans l'affaire... En 1915 Sidonie Porel s'est attribuée la seule paternité d'un roman qu'elle avait écrit avec son amant Léon Drameille, qu'elle pensait mort à la guerre. 40 ans plus tard, alors que Sidonie est devenue la première dame des lettres françaises, présidente du jury Goncourt, Léon ne peut supporter qu'on parle d'elle pour le Nobel, et il propose début 1955 à Gabrielle d'enquêter sur Sidonie pour déboulonner son image.
  Si l'imposture littéraire n'est finalement pas l'objet principal du roman, j'y trouve une autre curiosité "léonine" qui me rappelle le jeu fibonaccien 34-21 vu dans un autre roman de NEO. Sidonie meurt fin 1955, et le roman débute par une nécrologie signée Robert Kemp, signalant son admission en 34 à l'académie Goncourt, au fauteuil de Léon Hennique. Or ce LEON est mort le 25 décembre 35 (NOEL !), et son successeur a été nommé en 36, Léo (!) Larguier.
  Pourquoi cette date de 34 alors? et y a-t-il une raison pour laquelle le roman se passe entièrement en 55? Sidonie précise en 55 qu'elle est membre depuis 21 ans du jury, qu'elle préside depuis 44.

  Sidonie est couramment nommée Sido dans le roman, et j'avais presque aussitôt après avoir vu la voiture allemande OD ** 4444 pensé à la croate ŠI 4444 **, et aux notes Si Do.
  Un autre personnage de première importance du roman est Mila... Ses deux dernières parties, La romancière et L'ombre, désignent les personnages Sido et Mila. Rémi (moi) aura sans doute à en reparler.

  J'avais d'autres lions à l'esprit en débutant ce 232e billet, auquel j'ai trouvé rapidement un titre de valeur 232, à partir du mot REVOLUTIONS anagrammatisé en TROUVE LIONS. Il restait à trouver quelque chose de valeur 62 pour arriver à 232, et il s'est imposé ANA MOR puisque c'est le roman MÖR de johANA qui m'a conduit aux formes scandinaves du "lion".
  Je ne savais pas alors que le billet me conduirait à la Grande Ourse, et une autre anagramme de REVOLUTIONS est ON VIT L'OURSE.

  Le billet meshane maqom, exposant l'harmonie 513 des 8 premiers nombres de Fibonacci, m'avait fait mentionner mon 170e billet, Rêvolutions, pour le partage voyelles/consonnes 65/105 (ou 13/21) du nom PIERRE GOUILLARD (IEEOUIA/PRRGLLRD) du constructeur de notre nouvelle maison, identique à celui de REVOLUTIONS (EOUIO/RVLTNS).
  Rêvolutions m'avait conduit à constater que la suite 65-105-170 devenait en base 4 les palindromes 1001-1221-2222, cas particulier d'une loi générale décrite par la suite OEIS A245323.
  Le premier nombre de cette suite, 4, doit être écrit en système unaire pour avoir la forme FFFF (un nombre de rang impair dans la suite de Fibonacci répété 4 fois). S'il existait un système "quaternaire", où la base 4 serait représentée par 4 et non par 10, alors le nombre décimal 340 (2 fois 170) serait 4444 dans cette base quaternaire (4 fois 64 + 4 fois 16 + 4 fois 4 + 4 fois 1). La voiture ci-dessus est photographiée lors d'un rallye en octobre 61, quatre mois après la mort de Jung, et j'y note les lettres D-A correspondant au motif 4-1.
  340 est aussi la valeur dans l'alphabet numéral hébreu des lettres S-M, de rangs 21-13. Je termine et poste ce billet à l'une de mes dates fétiches, le 31/8 qui est aussi le 21/13 du calendrier pataphysique.

  Note: après avoir posté et vérifié ce billet, j'ai regardé ma boîte mèl, et j'avais un courrier reçu à 8:39 de Pierre Alliot, me demandant de mettre sur son site Spidimmo notre maison de Mézel, dont j'ai pourtant retiré en juin l'annonce sur Le Bon Coin, car un compromis de vente a été signé. Alliot m'évoque Alioth, une étoile de la Grande Ourse, et associé à Pierre une pierre sculptée par Jung à 83 ans, avec la légende Ursa movet molem, "L'ourse bouge la masse".

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