31.8.14

le chemin de la lumière


  174e billet de Quaternité, auquel je donne un titre de valeur 174, le titre du roman de Paul Halter auquel j'ai immédiatement pensé lorsque j'ai lu le 31/08/08, il y a exactement 6 ans, le roman de Gilbert Sinoué Des jours et des nuits. L'argentin Ricardo est obsédé par l'image d'une femme que divers indices le conduisent à aller chercher en Grèce, où il la découvre effectivement, en Crète, et il file quelques jours le parfait amour avec l'archéologue Dora jusqu'à leur disparition tragique en mer.
  De même dans Le chemin de la lumière, Michel retrouve en Crète la femme dont il rêvait, Andrée qui est devenue archéologue, mais d'autres circonstances tragiques les font disparaître, en mer encore semble-t-il.

  Ceci allait me conduire à l'échange Haemmerli/Jung = 84/52 = 21/13, et j'ai appris ensuite que le 31 août était le 21/13 du calendrier pataphysique. Je n'ai depuis manqué aucune occasion de publier un billet à cette date, mais ai sans connaissance de ce fait d'abord publié Des blancs et des noirs le 31 août 09, essentiellement consacré au téléfilm adapté du roman de Sinoué.

  L'argentin Ricardo de 1930 y est devenu le français contemporain Richard, Dora étant toujours grecque. Je ne sais comment il a pu m'échapper que RICHARD/DORA = 61/38, couple doré, alors que je me souviens avoir remarqué que l'actrice incarnant l'autre personnage important, la femme de Richard (innovation par rapport au roman), avait un nom doré, CLAIRE/NEBOUT = 48/77, ce qui m'avait fait m'intéresser à sa filmographie.

  Richard et Dora auraient pourtant eu de quoi me faire réagir, car ces noms sont étroitement liés à Ellery Queen. Le père veuf du personnage Ellery Queen est le lieutenant Richard Queen, tandis que la mère du principal auteur signant Ellery Queen, Frederic Dannay né Daniel Nathan, se prénommait Dora. Si je pense que la plupart des cas "dorés" que j'étudie ne résultent pas de calculs conscients de leurs auteurs, je reste dubitatif devant le cas Queen, tant les coïncidences, essentiellement fibonacciennes, sont nombreuses et convergentes.
  Mais, si je ne peux interroger Dannay, j'ai pu contacter divers auteurs "dorés", tel Bernard Werber qui m'a certifié qu'il n'avait pas baptisé 103 683e la fourmi héroïne de sa trilogie en pensant au nombre d'or, Phi=1,618033... ou phi=0,618033..., dont les 6 premières décimales correspondent à un arrangement logique des chiffres 103683.

  Précisément le précédent billet m'amenait à découvrir que l'héroïne humaine de La révolution des fourmis, Julie,  découvrait l'amour avec Ji-woong, formant un couple doré :
JIWOONG / JULIE = 93/57
  Si j'ai jadis raté le couple Richard/Dora, c'est probablement que je m'attachais alors d'abord aux relations individuelles. Ceci a évolué l'an dernier, spécialement lors de ma publication du billet du 31/8/13, Eve & Adam, lorsque je me suis avisé que ce mythique couple originel était doré :
EVE / ADAM = 32/19
  C'est à quelques jours près que j'ai découvert les harmonies Richard/Dora et Ji-woong/Julie, or
RICHARD + EVE = 61+32 = 93 = JIWOONG
DORA + ADAM = 38+19 = 57 = JULIE

  Parallèlement je découvrais aussi une harmonie à base des éléments 57-93 dans l'acrostiche de Only Revolutions, de valeur 393 répartie en 243-150. Tiens le 31 août est le 243e jour d'une année de 365, et mon sursaut révolutionnaire a débuté avec le billet Rêvolutions du 30 juin dernier, 181e jour de l'année qui m'a conduit à l'auteur MARK Z DANIELEWSKI = 181, l'auteur de Only Revolutions.
  Il m'est important que la valeur du titre La révolution des fourmis, 293, offre un excellent rapport d'or avec 181, et ceci m'a conduit fin juillet à une recherche sur GoogleImages "293 181", donnant d'abord des résultats concernant le micromètre Mitutoyo 293-181; ensuite viennent essentiellement des images de 293x181 pixels. La première qui a attiré mon attention est celle-ci :
  Elle provient d'un forum dont un sujet est consacré aux couples fameux, cette image montrant Elijah et Elena de Vampire Diaries, série TV de vampires pour les ados. Je ne l'ai jamais regardée, mais le nom Elijah excite ma curiosité, et j'apprends qu'il s'agit du vampire Elijah Mikaelson, interprété par
DANIEL GILLIES = 45/73, nom doré,
dont la voix française est
ARNAUD ARBESSIER = 59/96, autre nom doré.
  Je rappelle que la probabilité d'un nom doré est inférieure à 1 chance sur 30, et donc d'une telle rencontre à 1 chance sur 900. Il s'y ajoute d'autres échos :
- DANIEL = ELIJAH = ENOCH = REMI = 45, déjà remarqué.
- L'association d'un Daniel et d'un Mikael m'évoque aussitôt les 72 anges tirés des 3 versets de 72 lettres, et l'extraordinaire apparition par un procédé logique au 42e rang du nom Michael, l'ange non nommé dans ce passage, et au 50e rang du nom Daniel, dans le livre duquel est effectivement nommé le prince des anges.
- 59-96 est apparu doublement dans Le dernier homme bon, ce dernier étant Niels Bentzon (59/96), tandis que l'avant-dernier est Tommaso (96) dont Niels (59) n'a pu empêcher la mort à la gare Santa Lucia, "sainte lumière"...
- J'ai déjà eu affaire aux vampires avec le descendant d'Arnold Paole dans Un lieu incertain, tueur de vampires historique, participant néanmoins au tic de Vargas de nommer ses criminels Roland-Ronald-Lorand-Arnold.

  Ceci me conduit à enquêter plus avant sur Vampire Diaries, et découvrir que Elijah est apparu dans sa deuxième saison, dont un autre personnage est la louve-garou Julia (Jules en VO) interprétée par Michaela McManus.
  J'ai particulièrement recherché des personnes réelles réunissant les valeurs 52 et 84 de Jung et Haemmerli, et le seul cas immédiat jusqu'ici est celui de Michaela McManus, avec une circonstance exceptionnelle.
  Son rôle essentiel a été celui du procureur adjoint Kim Greylek dans la saison 10 de New York unité spéciale, où elle prend ses fonctions le 8 septembre 2008 qui est aussi le premier jour de l'an 136 de l'ère pataphysique, le jour où j'ai découvert l'harmonie quintessentielle de la vie de Jung autour du 4/4/44, le jour où il aurait échangé son destin avec celui de son docteur, Haemmerli, avec
JUNG HAEMMERLI = 52+84 = 136.

  La louve-garou Julia apparaît dans l'épisode 2/11 diffusé le 9/12/2010, By the Light of the Moon, que j'ai visionné pour voir si Elijah et Julia figuraient dans une même scène. Ce ne semble pas être le cas, et je n'ai aucune envie de poursuivre avec les épisodes suivants.
  Une curiosité est que le scénariste de l'épisode est Mike Daniels, qui se mariera quelques mois plus tard avec Michaela (mais ils se connaissaient avant). Que de Michel et de Daniel...
  La fiche IMDb de l'épisode lui attribue 15 personnages principaux, interprétés par 15 acteurs dont 5 ont des noms dorés. Michaela et Daniel apparaissent ensemble, rangs 12 et 13:
...
...
  Ce sont en outre deux des trois personnages à n'être identifiés que par un prénom. Les autres acteurs dorés sont, aux rangs 5-6-10:
   ...
...
Bonnie Bennett (as Katerina Graham)
...
Alaric Saltzman  (as Matt Davis)
  Sara Canning (43/71) et Matthew Davis (90/55), et il faut prendre la forme Katerina Graham (79/48) qui m'est évocatrice, car l'adaptation TV de Des jours et des nuits a ajouté une relation triangulaire à l'intrigue originale, avec la femme de Richard, interprétée par Claire Nebout (48/77), s'interposant entre lui et Dora, interprétée par Caterina Murino, tandis que lorsque Michel arrive en Crète il trouve la fille de ses rêves fiancée à Graham Morrisson.
  Il y a 17 noms d'acteurs avec les variantes, et 16 noms de personnages avec un double rôle pour le personnage principal, Elena qui est un avatar de Katherine Pierce ayant vécu 150 ans plus tôt. C'est un nom doré, 91/56, qui m'est évocateur des coïncidences 56/91 notamment associées à Marina Sloty.
  Comme 3 de ces 16 noms sont un seul prénom, inutilisable, la liste compte 30 noms utilisables, avec 6 noms dorés. Il se trouve que la distribution de Twilight compte 15 personnages principaux, et 30 noms utilisables dont un seul est doré (Esme Cullen = 42/67), correspondant idéalement à la probabilité calculée d'environ 1 chance sur 30.

  Je passe sur le détail des calculs de la probabilité d'avoir 6 noms dorés parmi 30, soit environ 1 chance sur 3000, ou de celle d'avoir 5 noms dorés parmi les 17 noms d'acteurs, 1 chance sur 40000, car il y a pour moi bien plus significatif. Les deux rôles principaux de Vampire Diaries sont Elena et Stefan, autre vampire qu'elle a d'abord aimé avant d'être séduite par Elijah dans la seconde saison. C'est entre le couple qu'apparaît un rapport doré,
ELENA GILBERT = 110
STEFAN SALVATORE = 178
rapport excellent puisque 110/178 = 55/89, Fibonacci, et qui va bien au-delà de l'approximation du nombre d'or car j'ai découvert à l'occasion de mon mariage en mars que dans Noce de Kmar Bendana & Noureddine Mechri, les lettres différentes des noms des mariés correspondent aussi à des doubles Fibos,
KMARBEND = 68
NOUREDIMCH = 110
alors que Perec avait inscrit sur ses brouillons les doubles Fibos correspondant aux rangs des strophes du poème, composé précisément à partir des contingents de lettres des noms de ses amis tunisiens, notés pour chaque strophe; en face des deux dernières strophes étaient inscrits 68 et 110.
  Comme kmar et nour signifient "lune" et "lumière", associés en un seul mot en anglais, j'ai  procédé à une recherche d'images qui m'a mené à une autre série de vampires pour ados, Moonlight, dont le couple vedette est interprété par des acteurs prénommés
ALEX = 42
SOPHIA = 68
42 et 68 étant encore des doubles Fibos, suivis par 110 et 178 correspondant au couple vedette de Vampire Diaries. La distribution de Moonlight donnée ici livre 11 noms d'acteurs, leurs voix françaises et leurs rôles, soient 33 noms, parmi lesquels un seul encore est doré, conformément à l'espérance attendue (mais c'est un parfait Fibo, CARL DAVIS = 34/55).
  J'ai vu dans The Golden Summer, le roman très chiffré que Queen a écrit sous son nom de naissance Daniel Nathan, un schéma 178-110-178.

  Les fictions vampiriques connaissent un certain engouement. Comme ce n'est pas ma tasse de thé, je n'ai guère envie d'approfondir, et tout ce que je peux dire est que ce sont des hasards qui m'ont mené à Moonlight et Vampire Diaries, et je n'imagine guère d'autres couples de doubles Fibos dans d'autres séries vampiriques, quoique le genre prolifère (merci aux amateurs de me contredire éventuellement).
  Ces coïncidences m'incitent néanmoins à réfléchir (...) sur le mythe, essentiellement une quête d'immortalité impliquant le sacrifice d'autres personnes. Ceci peut rappeler l'échange Jung-Haemmerli, où Jung a peut-être gagné une tranche de vie de 17 ans grâce au "sacrifice" de son docteur.
  Le vampire est souvent séduisant, comme le sont ses créatures aux lèvres gorgées de sang, ayant conduit au mot "vamp" pour les femmes fatales. Une étrange corrélation numérique apparaît:
VAMP / VAMPIRE = 52/84 = JUNG / HAEMMERLI
d'où la seule actrice 52/84, un brin vamp, était bien choisie pour Vampire Diaries.

  VAMPIRE est donc un mot de 7 lettres se répartissant en VAMP-IRE = 52-32, partage d'or idéal. Un autre partage d'or idéal apparaît pour RICHARD, RICH-ARD = 38-23, et dans le roman original Des jours et des nuits les héros semblent condamnés à une malédiction éternelle : ils connaissent un amour d'une rare intensité, mais sont vite victimes d'une catastrophe, puis se réincarnent ailleurs à une autre époque.

  Je suis arrivé à Vampire Diaries via le couple doré 293-181, or la page Wiki anglaise donne 112 épisodes à la série, en comptant le premier épisode de la 6e saison diffusé le 2 octobre prochain, dont le titre est déjà annoncé, I'll remember. 112 est le terme précédant 181-293.
  C'est l'acteur Daniel Gillies qui a d'abord attiré mon attention, pour son rôle Elijah. Mon intérêt s'est précisé avec la présence de Michaela McManus, interprétant Jules:
ELIJAH+JULES = 45+67 = 112
  Le premier épisode où apparaît Jules est By the light of the moon, avec les deux mots moon et light en écho à Moonlight et Kmar-Nour.

  C'est la composition pour mon mariage d'un poème sur le modèle de l'épithalame de Perec qui m'a conduit à découvrir enfin les valeurs 68-110 correspondant aux dernières strophes Kmar-Nour. J'ai eu soin d'y faire figurer les mots "lune" et lumière", et ce dernier mot y joue un rôle particulier, car c'est le dernier d'une strophe pour Anne-Marie,
dame Marie, accède ainsi ma mer
ce sera un chemin de sa lumière

et je m'étais donné pour contrainte d'introduire chaque lettre d'un nom absente de l'autre dans le dernier mot de chaque strophe, ainsi Anne reçoit ici mon L, dans une expression évidemment inspirée par le roman de Halter.
  J'ai appris en mai qu'en énochien, langue d'Adam et d'Eve selon John Dee, la lettre L aurait eu pour nom ur ou our. Ce mot signifie "feu" et "lumière" en hébreu, objet de plusieurs billets à partir de Norwegian Gud qui débutait par Michaela McManus. Comme l'allemand LICHT = 52 = JUNG, j'ai remarqué que Jung était né un 26 juillet, 207e jour de l'année (et sainte-Anne), 207 valeur de l'hébreu our.

  En reprenant le billet Chrysogamie, j'y retrouve que les lettres données par Anne étaient dans l'ordre A-N-D, ce que j'avais oublié lorsque j'ai étudié l'acrostiche de Only Revolutions où un triple and constitue l'élément doré équilibrant le couple Sam-Hailey. Cet acrostiche peut correspondre à différents états du mot de Fibonacci, la suite OEIS 5614, et j'avais encore oublié que cette suite avait été diversement convoquée à l'occasion de notre mariage.
  174 billets, souvent copieux, ça commence à faire beaucoup, malgré d'inévitables redites, d'autant que mes recherches en principe non jungiennes semblent maintenant aussi concernées.
  Les oublis peuvent aussi jouer dans l'autre sens, et je croyais avoir mentionné, mais il n'en est rien, que le numéro de Thrilling Wonder Stories débutant par The Golden Spiral de Theodore Sturgeon s'achevait sur une nouvelle d'un autre Theodore, Cogswell, The Masters, imaginant l'extermination totale de l'humanité par des extraterrestres, le seul survivant étant un vampire qui s'adapte en se repaissant du sang vert des nouveaux occupants.

  J'ai tôt remarqué que CHEMIN = 52 et LUMIERE = 83 formaient un couple d'or, et je transformerais bien le titre de Halter en quelque chose d'idéalement doré. Je suis assez tenté par cette formule ténébreuse, employant le préfixe privatif a- :
L'a-chemin (65) de l'a-lumière (105)
pouvant faire écho au couple A-lex (sans-loi) et Sophia, mot dans lequel pourrait se lire le renversement de phôs, "lumière" grecque.


  La trituration du titre m'a fait passer par l'alphabet latin, ce qui  donne
LECHEMIN + DELALUMIERE = 66 + 100
et selon le découpage voyelles/consonnes
EEIEAUIEE + LCHMNDLLMR = 64 + 102
  66-100 m'évoque au premier chef le dernier Prélude-Fugue du second volume du WTC ou Clavier Bien Tempéré en anglais; j'ai fait précisément le 31 août 2012 un parallèle avec l'autre WTC, ou Twin Towers = 66-100 également.


  Je n'y insiste pas, car 102/64 offre un rapport plus immédiat avec la notion de "couple idéal" abordée dans ce billet (et 102/64 se simplifie en 51/32, alors que le billet précédent évoquait la suite de Recamán, classée 5132 par l'OEIS.)
  Tomieslav Lapnus, personnage central de mon roman Sous les pans du bizarre, est un exalté obsédé par les rapports chiffrés, inspiré avec un peu d'exagération par moi-même. Il doit en fait son nom à sa femme, anagramme d'Arsène Lupin:
IRENE LAPNUS = 51 83
  Je ne m'intéressais absolument pas, l'été 99, au nombre d'or et n'avais aucunement conscience d'avoir forgé ainsi un nom doré particulier, car correspondant par ailleurs à l'angle de 51.83° dont le cosinus est phi (0.618033...). Particulier encore en ce qu'il appartient à la série 19-32 (Adam-Eve)-51-83 (Irène-Lapnus ou Homo sapiens)-134-217 (le partage des 26 lettres de l'alphabet en les 10 plus courantes ESARTINULO et les 16 autres, magnifié par Perec dans Alphabets, avec encore un découpage 51-83 en voyelles/consonnes, AEIOU/LNRST).
  J'indiquais dans le billet précédent que 5132 m'était particulièrement significatif parce que non seulement 51/32 était un couple doré, mais aussi son renversement 23/15. La suite 1-7-8-15-23 se poursuit par 38-61, soit le couple Dora-Richard de Des jours et des nuits.
  Lorsque j'ai fait le lien en 2005 entre Irène Lapnus et l'angle de 51.83° dont le cosinus est phi, je me suis émerveillé que le renversement 38.15 soit proche de l'angle complémentaire 38.17° dont c'est cette fois le sinus qui est phi. Je note aujourd'hui que 15/38 est une approximation de phi2 (alors que 51/83 est une approximation de phi). Autre curiosité :
sin(38.15) = .6177 ≈ phi, et selon cette approximation
phi2 ≈ sin(38.15)2 = .61772 = .3815

  J'avais hésité entre Irène et Reine, évoquant plus immédiatement mon auteur favori Queen, et
TOMIESLAV LAPNUS = 199, au prénom choisi chez Queen pour obtenir la valeur de Raymond Roussel, autre auteur favori.
  Comme le nombre 365 était au centre des préoccupations de Lapnus,no code in the Spanish translation j'avais souhaité obtenir ce nombre en ajoutant à 199 le nom de jeune fille de l'élue. Roussel ayant eu pour amie officielle Charlotte Frédez, Il manquait à Irène Frédez 51, valeur de Irène, et je suis finalement parvenu au nom
Irène Deferzenier = 166 en ajoutant à l'anagramme DEFERZ le renversement de REINE. J'appris ultérieurement que ferz ("vizir") était le nom persan de la pièce correspondant à la reine au jeu d'échecs.
  Mais c'est 7 ans après, en 2006, que je me suis avisé que
CHARLOTTE FREDEZ = 102+64 = 166,
et donc que le jeu que j'avais imaginé reflétait une réalité insoupçonnée.

  Si donc j'identifiais le couple Tomieslav-Irène à mon couple avec Anne-Marie, avec laquelle je vivais depuis 20 ans, nous n'envisagions alors aucunement une légalisation de notre union. Le mariage s'est cependant imposé comme solution la plus pratique à divers problèmes qui ne concernent que nous, et ce fut chose faite le 15 mars dernier.
  Anne envisagea ensuite de prendre désormais le nom Durand-Schulz, ce qui me fit calculer
ANNE-MARIE DURAND-SCHULZ = 231
qui avec le 134 de mon REMI SCHULZ donne encore le fatidique 365.
  Ainsi le couple Irène-Tomieslav m'avait été inspiré partie par Charlotte-Raymond, partie par mon propre couple, et ces deux sources permettent de parvenir à d'immédiats 365 dans des conditions presque identiques. Je mentionnais sur la page précitée la coïncidence avec Anne-Charlotte Rémond, dont la première partie du prénom fait maintenant écho à Anne-Marie, que j'appelle Anne.
  De plus, Anne-Marie Durand-Schulz compte 21 lettres, de valeur 231 correspondant à la somme des nombres de 1 à 21, et j'avais rencontré la même propriété  pour la réunion de deux personnages de Leblanc, Serge Rénine (119) et Jim Barnett (112), ayant en commun d'avoir été imaginés bien distincts d'Arsène Lupin (134), mais que Leblanc a dû identifier à Lupin seul apprécié de son public.

  Me souvenant qu'Anne est née un 18 mai, 138e jour de l'année, ce qui m'a conduit à lui offrir en 2007 Palmes d'or à Anne, 138 anagrammes de Pamela Anderson (138), je remarque que de même que 293 mène à 181, via DEUX+NEUF+TROIS, 138 mène à 174 (UN+TROIS+HUIT), le chemin de la lumière...


  Je reviens au logo de l'OEIS et à la suite 5132, inscrite en spirale autour des lettres OEIS, que j'ai lues en spirale OISE, en songeant au pic d'Oise étroitement lié pour moi à La révolution des fourmis dont la lecture m'a plus ou moins directement conduit à publier ma première suite sur le site OEIS.
  Une lecture maintenant verticale de ces lettres mène au mot OIES, dont l'association avec 51/32 m'évoque aussitôt un roman de 1995, Le massacre des innocents de JJ Reboux (prix 813 en 1996).
  Son intrigue complexe couvre trois affaires enchevêtrées, dont celle de l'Antimitre, mouvement anticlérical qui commet divers attentats dans des églises de province, accompagnés de cadavres d'oies, avant de s'en prendre à Paris, en communiquant à la presse la formule L'oie porte la poisse dans Paris, accompagnée d'une répartition spiralée de la capitale en 64 cases:
  Les indications à gauche viennent des enquêteurs, qui ont découvert que la "poisse dans Paris" cache le mot PAROISSE, et que le schéma correspond à une répartition des 102 paroisses de Paris en un jeu de l'oie de 64 cases. Le jeu consiste pour l'Antimitre à prendre la valeur de chaque lettre de PAROISSE, et à commettre un attentat dans la case correspondante, selon les règles du jeu classique. Les premiers attentats sont véniels, des cadavres d'oies déposés dans les paroisses des cases 16 (P), 17 (A) et 35 (R), puis s'aggravent avec la destruction de  l'orgue de St-Pierre-de-Chaillot en case 50 (O) et des hosties au cyanure à ND-des-Victoires en case 59 (I).
   Selon la règle du jeu, les deux coups suivants de 19 cases (S) renvoient aux cases 50 et 59 déjà visitées, et les 5 cases du E final de PAROISSE permettent d'atteindre la case 64, le château de l'oie qui est en l'occurrence ND-de-Paris. L'autorité panique car dans quelques jours, le 18 décembre, SS le pape en personne doit y célébrer une messe exceptionnelle, mais le jeu de l'oie était un leurre de l'Antimitre destiné à détourner l'attention du lieu réel où elle comptait frapper ce 18 décembre.

  J'avais été frappé par ce jeu des OIES unissant les nombres 102 et 64, car le nombre moyen de paroisses par case est 102/64 ou 51/32, rapport d'or idéal, la spirale étant par ailleurs volontiers convoquée par les amateurs du nombre d'or. La coïncidence avec la spirale de la suite 5132 autour du sigle OEIS est fabuleuse.

  J'avais encore remarqué que le nombre 102 des paroisses parisiennes, relevé par Reboux dans un document réel, correspondait à la valeur du mot PAROISSE. Je n'étais alors pas concerné par le calendrier pataphysique, débutant le 8 septembre, dans lequel le 18 décembre est le 102e jour de l'année, jour donc où est menacée la 102e paroisse de la 64e case (JOUR=64). Les pataphysiciens sont de notoires amateurs de spirales (qu'ils nomment plutôt gidouilles).

  Le 27 août, jour où j'ai commencé à parler de l'écho des OIES de Reboux avec l'OEIS, j'ai interrompu ma rédaction pour me rendre au marché de Digne. En chemin j'ai remarqué une curiosité : dans un ciel très bleu un petit nuage dominait exactement le sommet du pic d'OISE; il n'était déjà plus aussi frappant lorsque j'ai sorti mon appareil, et presque entièrement dissipé une minute plus tard.

  L'affaire des oies sanglantes déposées dans des églises parisiennes selon un codage alphabétique m'évoque aujourd'hui Serial eater, de Tobie Nathan, où un tueur illuminé dispose dans d'autres églises des morceaux de ses victimes de manière à former des lettres hébraïques, composant une formule biblique.
 Le parcours du tueur s'achève à Lamorlaye, dans l'OISE...

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