18.3.13

Albert Freud & Sigmund Einstein


  Le 1er mars j'étais à Aix-en-Provence, où chez un bouquiniste j'ai déniché deux livres qu'il m'a semblé devoir acquérir:
- L'interprétation des meurtres, de Jed Rubenfeld (2006 pour l'original, 2007 pour la traduction française, 2009 pour cette édition Pocket). En voici la traduction dans la langue originale de Die Traumdeutung.
- La symphonie d'Einstein, de Alex Rovira et Francesc Miralles (2009 pour l'original, 2010 pour la traduction française).

  J'avais lu le premier au moment de sa sortie, il montre Freud intervenir dans une énigme criminelle lors de son séjour aux USA en septembre 1909. Jung y apparaît aussi, sous un jour très négatif. J'avais totalement oublié cette lecture lors de ma découverte en septembre 2008 du schéma numérique de la vie de Jung, et je n'ai eu avant ce 1er mars aucune occasion de me souvenir de ce roman dont une relecture s'imposait, malgré la dépréciation de Jung.
  L'autre est un thriller paru chez un petit éditeur. Je n'ai pas souvenir de sa parution, que je n'avais d'ailleurs alors aucune raison de remarquer.
  J'ai lu en décembre dernier le bestseller du Portugais Jose Rodrigues dos Santos, La formule de Dieu (2006), qui a mis quelque temps à acquérir un succès international (traduit en anglais en 2010, en français en 2012). On y trouve une ultime formule d'Einstein, dont le décodage préoccupe les plus hautes instances mondiales.
  J'avais apprécié que le décodage fasse intervenir l'atbash, et qu'une mention anecdotique du nombre d'or y apparaisse, alors que j'ai remarqué depuis longtemps que Einstein Albert est un nom doré, 95/58, se superposant de plus à l'étonnant choeur d'ouverture de la Passion selon St Jean, BWV 245, dont les 95 premières mesures sont séparées des 58 dernières par un silence d'une longueur rare.

  Je suppose que les catalans Alex et Francesc ont été inspirés par le succès de ce livre, 100.000 exemplaires vendus en 2 mois dans le petit Portugal, pour imaginer une autre ultime formule laissée par Einstein, mais la couverture française ne faisait en rien présumer que le nombre d'or pouvait y jouer un rôle, contrairement à la couverture originale.
  Le roman débute par un mystérieux rendez-vous donné à 4 personnes, le héros barcelonais du roman Javier, la Française Sarah, le Danois Klaus et le Polonais Pawel, dans une maison de Cadaquès, propriété d'un vieux Japonais qui travaille sur une biographie définitive d'Einstein.
  Il a acquis cette maison parce qu'Einstein lui-même l'a fait construire en 1927, maison bâtie autour d'un jardin zen intérieur, une grande pierre entourée des ondes d'une mer de gravillons. Yoshimura indique que ces gravillons forment une spirale dorée, qu'Einstein a créée de ses propres mains.
  Ceci est assorti de quelques commentaires issus du mythe du nombre d'or : les Egyptiens et Grecs auraient utilisé cette proportion universelle pour leurs édifices et sculptures, etc., etc.
  Le roman est à l'avenant de ces allégations controuvées, multipliant péripéties inutiles et effets de feuilletonniste de bas étage ("il ne pouvait deviner l'incroyable événement qui allait survenir..."). Enfin je suis bon public quand il y a du nombre d'or en jeu, et il n'est pas anecdotique ici puisque, après avoir sillonné l'Europe et les USA, l'ultime réponse se trouve cachée dans la pierre (ein Stein, "une pierre") au centre de la conque dorée de la maison de Cadaquès.
  Cette ultime réponse est plutôt décevante; l'éminent physicien constatait à la fin de sa vie que la chose la plus importante au monde est l'amour, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça ailleurs... Mais que cette ultime réponse se trouve cachée dans une pierre dorée évidée dans un texte publié en 2009 a pour moi un net écho, car en 2009 a aussi été publiée ma nouvelle L'enchanté réseau, où j'imaginais le secret de Rennes-le-Château caché dans une stèle dorée évidée, à 110 km de Cadaquès.
  Je n'insinue pas que les Catalans aient connu mon texte, associé à une formidable coïncidence lors de sa publication, laquelle s'est fait attendre puisque je l'avais écrit en 2006 pour un concours de nouvelles. Le 20 mai 2009 une promenade me fit découvrir en pleine nature un bloc de pierre semblant avoir été taillé, offrant une face fort proche d'un rectangle d'or. Je revins sur les lieux le 22, avec une pièce de tissu au format d'or pour illustrer l'adéquation, et j'appris le soir même la parution du recueil de nouvelles.
  Ceci fut d'abord signalé sur mon autre blog, puis il me sembla s'imposer d'en parler sur Quaternité lorsqu'il apparut que le recueil portait le numéro 34 dans sa collection, tandis que j'apparaissais également aux sommaires de deux publications parues cette même semaine, sous les numéros 13 et 21; je rappelle que ceci fait écho à de multiples relations Fibonacci 13-21-34, la principale concernant Jung étant Jung/Haemmerli = 52/84 = 13/21, découverte en l'an 136 pataphysique (52+84), allant du 8 septembre 2008 au 7 septembre 2009 (le 20 mai 2009 en était le 200e jour, et j'ai rencontré cette date comme pressentie pour la présentation à Cannes de Mister Nobody, film où apparaît la suite de Fibonacci).

  Je remarquais l'an dernier que, outre d'être les esprits ayant le plus marqué le début du 20e siècle et d'avoir dû fuir leur pays d'origine à cause de leur judéité, un autre point commun unit Albert Einstein et Sigmund Freud dont les noms sont dorés, particularité qui touche environ 1 personne sur 35.
  Je n'avais pas vraiment ceci en tête lorsque l'étal du bouquiniste m'a rappelé l'existence de L'interprétation des meurtres, que je me devais de toute façon de relire. L'intrigue est originale et bien menée, mais les points qui m'intéressent n'ont souvent rien à voir avec la qualité littéraire, et ce qui m'a d'abord frappé est la structure du roman, en 5 parties de 5 chapitres chacune, sauf la dernière qui en a 6.
  Ma découverte du schéma 4+1 dans la vie de Jung a été immédiatement suivie de la découverte d'un schéma similaire dans la série BD Quintett, formée de 4 albums de 64 pages, et d'un 5e de 80 pages, celui consacré au 5e membre du quintette, le psychiatre Charles Guibert, dont certains traits m'avaient évoqué Carl Gustav. En 2009 l'éditeur de la BD a adjoint à la série un 6e album, peu utile à mon sens, mais j'y avais remarqué une vignette imitant la fameuse photo de Freud & Co à la Clark University en 1909, où Charles Guibert apparaît entre Freud et Jung (hélas cette vignette à cheval sur deux pages n'est pas scannable).
  Le roman de Rubenfeld se passe pendant les quelques jours passés par Freud à New York, avant les conférences à la Clark University, et ses 5 parties correspondent aux 5 jours du 30 août au 3 septembre, où l'énigme policière est résolue à la fin du 5e chapitre de la 5e partie. Il semble bien y avoir un calibrage de 5 chapitres par jour, car le dernier chapitre se passe le 4 septembre et est consacré à la résolution d'une énigme subsidiaire, la tentative de sabotage de la visite de Freud, où Jung joue un rôle peu reluisant, ce qui est parallèle à la fin de La chute, où Guibert se révèle l'âme noire du Quintett.
  Ce n'est pas la seule facette négative de Jung, qui est montré copinant avec un personnage réel, le tueur sadique Harry Thaw. THAW est l'anagramme de WHAT, que j'avais vu être la transposition de JUNG selon le rot-13, codage usuel. Je l'avais découvert par hasard, mais la transposition figure sur cette page   donnant les 28 cas anglais.
  L'épilogue, supposé "historique", énonce que Jung connut des épisodes psychotiques après sa rupture avec Freud, et que sa notoriété n'atteignit jamais celle de Freud, dont il railla les idées en les traitant de "psychologie juive"... Ceci est plus qu'exagéré, mais le tableau des 28 cas rot-13 encore présent sous mes yeux contient un autre exemple significatif, envy ↔ rail, avec to envy signifiant "envier" et to rail "railler" (c'est en fait to deride que Rubenfeld a employé).
  Il y a une autre curiosité jungienne dans le roman, évoquant au début la rivalité à New York entre les familles Vanderbilt et Astor, qui se firent construire des demeures extravagantes sur la Ve Avenue, le Petit Château au croisement avec la 52e rue, et le premier Waldorf-Astoria au croisement avec la 34e rue, au futur emplacement de l'Empire State Building. La curiosité est que 52 et 34 sont les valeurs de JUNG et CARL, avec un écho vers la coïncidence des pierres dorées de Cadaquès et Rennes-le-Château, car lorsque j'ai visité il y a deux ans le village audois j'ai remarqué ce panneau en débutant l'ascension en vélo, juste à la sortie de Couiza.

  A propos de ma nouvelle castelrennaise, je remarque que je l'ai écrite en 2006, l'année où sont parus les bestsellers de Rubenfeld et de Rodrigues dos Santos, avec pour figures marquantes Freud et Einstein.
  La formule de Dieu est moins racoleur que La symphonie d'Einstein, et vulgarise agréablement les théories scientifiques à côté d'une intrigue assez prenante.
  Il s'agit donc de décoder un texte retrouvé du physicien
  La solution est une anagramme, en fait une réelle citation d'Einstein :
Raffiniert ist der Herrgott, aber boshaft ist er nicht.
  L'une des traductions est en exergue du chapitre 55 de La symphonie d'Einstein, "Dieu est compliqué, mais il n'est pas mauvais."
  Le manuscrit retrouvé d'Einstein s'achève sur deux autres formules énigmatiques :
See sign !
ya oqvo
  La première est encore une anagramme, celle de Genesis, le livre de la Genèse.
  La seconde est doublement codée, par le chiffre d'Alberti qui livre ! il rsvb, puis par atbash, ! ro ihey, qu'il suffit de renverser pour obtenir yehi or !, le Fiat lux ! de Gn 1,3, "Que la lumière soit !" Certains scientifiques voient une remarquable connaissance dans le fait que la lumière ait été selon la Genèse la première création divine, avant les luminaires.
  Pour ma part, je remarque le double codage associant LEON Alberti à l'ATBASH, alors que mes recherches sur l'exemple classique d'atbash Wawel-Sesak m'ont conduit au "lion" polonais lwaw, au "lion" tokharien sisak, et aux châteaux triangulaires de Wewel et Sisak.
  Ce double codage est aberrant d'un point de vue cryptologique, et peut rappeler le cas du parchemin de Rennes-le-Château, d'une complexité inutile.
  La complexité du décodage est ici particulièrement absurde car, si on a trouvé Genesis, un hébraïsant peut aisément deviner que ---- -- ! signifie yehi or !, les premiers mots de Dieu (mais j'avoue n'y avoir pas pensé).
  La traduction française offre une particularité, puisque l'hébreu or, "lumière", est homophone du français "or". Si l'étymologie moderne réfute un lien entre les deux mots, ce n'a pas toujours été le cas.
  Je remarque ce bijou illustrant la formule yehi or par un soleil spiralé. La spirale n'est pas ici d'or, mais celle de la coquille illustrant l'édition originale de La symphonie d'Einstein ne l'est pas non plus, ni celle de l'édition en catalan.

  J'avais jugé la présence du nombre d'or anecdotique dans La formule de Dieu, elle ne l'est peut-être pas tant que ça à la "lumière" de son clone catalan, car l'ami mathématicien d'Einstein auquel il avait fourni les clés de décodage de sa formule ! ya oqvo est dit obsédé par pi et phi.
  Les Catalans ont repris l'idée que le dernier secret d'Einstein avait un rapport avec son nom; c'était le prénom dans le roman portugais, menant au chiffrage d'Alberti, c'est ici le nom, menant à la pierre d'or.
  Peut-être ont-ils encore rendu hommage à leur source, en faisant écrire à Einstein dans l'ultime réponse trouvée dans la pierre d'or que l'Amour est lumière.
  Les 72 chapitres de leur roman sont répartis en 4 parties numérotées, Terre, Air, Eau, Feu, débutant par une description new-ageuse de chaque élément. Après la fin du récit et la révélation de l'ultime formule vient une page de titre de même composition que celle des 4 parties, La Quintessence, mais qui n'est pas indiquée être la 5e partie. Suit une description toujours new-ageuse de cette quintessence dite au bout du compte équivalente à l'Amour...

  Cette structure quinaire peut être superposée à celle de L'interprétation des meurtres, avec la différence que la 5e partie est dans un cas surdimensionnée, limitée à une page dans l'autre.
  Lorsque je tombe sur un texte faisant quelque écho à mes préoccupations,je m'intéresse à la numérologie de ses personnages, et il y a une curiosité dorée dans La symphonie d'Einstein, où Javier semble être un jouet ballotté entre deux troublantes créatures, la Française Sarah, qui l'accompagne dans toutes ses démarches mais dont les visées propres sont quelque peu mystérieuses, et la Suisse Lorelei, qui les suit dans l'ombre et dont le rôle est encore plus énigmatique.
  La fin révèle que Sarah est l'arrière-petite-fille d'Einstein, et que Lorelei est sa demi-soeur. Quoique appartenant à deux factions rivales, la Quintessence et la Fraternité (je pense à celle des Rose-Croix qui avait inspiré ma nouvelle sur la pierre d'or), leur lien familial leur interdit toute action extrême l'une envers l'autre. Au-delà de ces points qui restent assez nébuleux, je constate
SARAH / LORELEI = 47/76 = 0.618...
C'est un très bon rapport d'or, 47 et 76 étant des nombres de la série de Lucas. Et selon le poème Die Lorelei de Heine,
La plus belle fille est assise,
Ses bijoux d'or brillent,
Elle peigne ses cheveux d'or.

  S'il apparaît un rapport d'or entre les prénoms des deux soeurs imaginées par les Catalans, il en apparaît un autre entre leurs deux prénoms,
ALEX / FRANCESC = 42/69
rapport qui m'évoque New York, où se passe la 3e partie du roman. C'est à New York que se passe la totalité de L'interprétation des meurtres, avec un curieux écho : le noeud de l'intrigue concerne un étrange couple, dont le mari George est d'abord le principal suspect, tandis que la femme Clara semble sa pauvre victime. Ils ont en fait chacun leur part de responsabilité dans les crimes commis, et
CLARA / GEORGE = 35/57 est encore un rapport doré.

  Alex Rovira est né le 1er mars 1969, exactement 44 ans avant que j'apprenne son existence.
  Son collègue Francesc Miralles est né le 27 août 1968, à Barcelone également, et j'ai remarqué cette couverture d'un de ses ouvrages qui m'a rappelé la traduction de mes Pans du bizarre parueno code in the Spanish translation chez un éditeur de Barcelone. Je rappelle qu'un autre roman se passant à Barcelone contenait des coïncidences dorées.
  Les 1/3 et 27/8 étaient les 60e et 240e jours de ces années (la seconde bissextile), et mes oulipotes avaient trouvé pour l'anniversaire de mes 60 ans la relation
25+35 = 13+47 = 19+41 (=60)
également valable en prenant les gématries des nombres exprimés en toutes lettres, le total étant alors 240 = 4x60.
  Le 27 août est encore l'anniversaire de la mort de Le Corbusier, qui a présenté son Modulor à Einstein, lequel a eu une réaction enthousiaste.

  L'an dernier, les rapports d'or nom-prénom et prénom-nom des deux esprits ayant marqué le début du siècle m'avaient amené aux formes
ALBERT FREUD = 112
SIGMUND EINSTEIN = 182
correspondant à une moyenne 56/91 = 8/13.
  56/91 était alors pour moi associé à la formidable coïncidence de Marina Sloty (56/91) perdant sa virginité le 4 avril 1959 dans un roman de Raoul de Warren, ce qui est aussi le cas de Tania Vläsi dans une nouvelle de Philippe Claudel, où cette vieille fille est affublée du numéro 5691.
  Ces derniers mois m'ont fait découvrir d'autres 56/91 :
- April Orenski, personnage du film Halo-4, signalé en janvier par Laurent, remarquable pour 3 raisons;
- Lucas Joubert, découvert quelques jours plus tard dans le film Parlez-moi de vous;
- j'ai signalé ces deux cas dans mon premier billet de février, mes deux premiers billets de mars ont été dédiés à Denise = 56 et Laurent = 91;
- après le décès de ma mère en décembre, j'ai décidé d'élire pour nouvelle mère Denise X, et me suis enquis de son nom de jeune fille, qui se trouve être Y = 91 (j'avais déjà choisi les dédicaces de ces billets avant de découvrir ceci, et avant l'achat des deux romans à Aix).

  Le choix de la formule yehi or ! comme ultime message d'Einstein a pour moi de multiples échos.
  Dans le billet où j'avais parlé du jeu rot-13 what ↔ Jung, ceci était étroitement associé aux 4 formes développées du nom YHWH, de valeurs 45-52-63-72, de somme 232, ce que la cabale a remarqué être la valeur de yehi or.
  Le roman donne deux équivalences gématriques hébraïques, la valeur simple de YHWH, 26, et la valeur 318 de Eliézer, le serviteur d'Abraham, laissant entendre pour l'exégèse que les "318 hommes de sa maison"
 cités en Gn 14,14 se limitent en fait à ce seul serviteur. Il se trouve que la valeur de tout le verset Gn 1,3, Dieu dit "Que la lumière soit !", et la lumière fut., est 813.
  De plus, certains ont vu ce nombre 813 structurer le premier jour de la création, avec notamment la possibilité d'omettre la seconde partie de Gn 1,2, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux., ainsi les 15 mots et 56 lettres débutant la Genèse ont pour valeur 4878 = 6x813.
  L'addition du verset 1,3 conduit à 5691 = 7x813, en 21 mots répartis en 8 (demi-verset 2) et 13 (versets 1 et 3).
  Le tableau ci-dessus représentant le verset 1,3 est de Dorit Gur, qui a aussi peint les 72 noms de Dieu correspondant aux versets de 72 lettres d'Exode 14,19-21, insondable mystère évoqué à diverses reprises.
  Pour revenir aux allusions gématriques de Rodrigues dos Santos, je suppose que si celui-ci avait connu l'obsession de Wolfgang Pauli pour la valeur 137 du mot qabalah, en relation pour lui avec la constante de structure fine, il n'aurait pas manqué de la citer.

  Dernièrement, j'ai remarqué le nom de (Luk) LYSGAARD-PEACOCK = 87-54, équivalent à SIGMUND-FREUD; c'est le dernier amour de Frederica dans la tétralogie de Byatt, biologiste intéressé par les spirales d'or. Son prénom comme son nom dérivent de la "lumière", lux latine, lys danoise.

  J'ai aussi rencontré un remarquable "homorithme" de Albert Einstein, REGIS WARGNIER = 58/95, le réalisateur de Pars vite et reviens tard. Son anniversaire de naissance, le 18 avril (1948) est aussi celui de la mort d'Einstein (1955), ce qui a quelque analogie avec la naissance de Francesc Miralles un 27 août (1968), jour de la mort de Le Corbusier (1965).

  L'évocation des nombres 318 et 813 me donne l'occasion d'aborder une curiosité découverte en mai dernier. J'avais alors exhumé de mon fatras de bouquins Les lois de la création de Wronski, de Marie-Louise Herboulet, réédition au Rocher en 1993 d'un livre de 1949, où l'auteur avait étudié l'application à l'astrologie des lois de Wronski, curieux personnage mort en 1853; je crois n'avoir acheté jadis ce livre que pour la ressemblance entre Wronski et Vorski, personnage de L'île aux 30 cercueils.
  Je l'ai rouvert par curiosité, et me suis avisé qu'il se terminait par une étude comparée des thèmes astraux des 3 fondateurs de la psychanalyse, Freud, Adler et Jung. Je ne connais rien à l'astrologie, mais j'y ai remarqué le Soleil en 3° 18' (et18").
  D'autres thèmes de Jung donnent pour le Soleil 3° 18' ou 3° 19', mais divergent largement pour Mercure, dont j'avais remarqué le 13° 8', pour l'anagramme de 318, sachant l'importance de Soleil et Mercure pour Jung, et pour la tension idéale de 13-8, mesurée en cm de mercure.
  3° 18' était encore frappant parce que 15 jours environ plus tôt j'avais retrouvé un cahier où j'avais noté la valeur du soleil grec Hélios, Ἥλιος = 318, ce qui faisait alors coïncidence avec le nombre 318, nombre clé du premier épisode de Touch, où il est aussi beaucoup question de spirale d'or. Ce 318 associé au soleil trouvait un écho dans l'éclipse de soleil du 17 avril 1912, date où débutent "813" de Leblanc et Pilgrim de Findley, sujet du précédent billet. J'y mentionnais aussi l'aventure suivante de Lupin, Le triangle d'or, qui s'achève sur la chapitre Que la lumière soit !, en hébreu yehi or...
  J'y avais hésité à mentionner le cas du principal autre pensionnaire du Burghölzli : Pilgrim est interné dans la chambre 306, tandis que la 319 est occupée par la comtesse Blavinskeya, qui croit vivre dans la lune, aussi la 319 est appelée "la lune". Curieux avec le Soleil de Jung vers 3° 19'.

  Pour finir Freud est né en 56 (1856), valeur de l'hébreu yom, "jour", tandis que Jung est né en 75, valeur de l'hébreu layla, "nuit".
  

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