11.9.15

preuves


  Les deux séries US signalées dans le billet de juin se sont terminées le 18 août pour Proof, et le 31 pour The Whispers, soit les 8/13 et 21/13 du calendrier pataphysique. Les finales ont magnifié les personnages dont les noms offraient des possibilités 21/13.

  Dans Proof, c'était donc la chirurgienne Carolyn Tyler, Cat Tyler pour ses amis, avec le rapport des deux noms 168/104 = 21/13. Les 10 épisodes ont manqué d'un petit quelque chose, mais mieux vaut souligner les points positifs d'une série ne sacrifiant pas au spectaculaire pour aborder les questions de la vie après la mort. 
  Dans le dernier épisode Cat Tyler utilise l'équipement du milliardaire Ivan Turing pour se mettre en mort clinique. Elle fait une NDE, et retrouve son fils mort Will qui lui fait signe au loin, entrant dans le lac au bord duquel elle se trouve, en compagnie de la dame à l'écharpe verte qu'elle avait déjà vue dans sa première NDE. Elle a depuis identifié cette femme, Patricia Alcott, qui a eu une NDE alors qu'elle était opérée par Cat. Sa vie en a été bouleversée, et elle fait maintenant partie d'une organisation qui apporte des fleurs aux malades dans les hôpitaux.
  Cat échange quelques phrases avec l'énigmatique Patricia, et se laisse entraîner vers le lac... Mais c'est au moment où son assistant réenclenche le processus de retour à la vie.
  Elle doit cependant être amenée à l'hôpital pour y être réanimée, et lorsqu'elle se réveille elle voit sur une table des fleurs qu'elle croit avoir été apportées par Patricia, ce dont elle déduit que son expérience était une illusion, mais elle apprend ensuite que Patricia est morte au moment même où Cat faisait sa NDE, ce qui "donne à penser", comme disait Jung. On peut notamment penser que Patricia est morte à la place de Cat.

  Le producteur principal de cette série est l'actrice Kyra Sedgwick, femme de Kevin Bacon qui jouait l'un des étudiants en médecine expérimentant le phénomène NDE dans L'expérience interdite, de Joel Schumacher (1990). J'observais dans NDE & NdO que les totaux pour les prénoms/noms des étudiants concernés étaient 196/320, moyenne 49/80, partage d'or. Et parmi eux celui interprété par Kevin Bacon avait un nom doré, se réduisant à un rapport fibonaccien :
David / Labraccio =  40 / 64 5 /8
  C'est une première curiosité que la somme 40+64 = 104 soit aussi celle de Cat Tyler (24+80 = 104), d'autant qu'il s'agit de nombres apparentés, correspondant à deux façons de construire 104 à partir des termes de la suite 8-8-16-24-40-64... (soit les deux termes 40-64, soit 24 et 2 fois 40).
  Bien entendu les noms complets Carolyn Tyler (168) et David Labraccio (104), les deux personnages similaires d'expérienceurs volontaires, étroitement associés à Kyra Sedgwick, sont en rapport 168/104 = 21/13.

   Ensuite j'évoquais ici la curiosité rencontrée dans un roman de Gilles Tostivint, La vie évidente d'Elisabeth Berg, où il apparaît un mystérieux triangle de lettres dont aucune élucidation n'est donnée.
  Il y est répété à 20 reprises CEBLANCCENOIR, et je me suis avisé que
CE BLANC = 40
CE NOIR = 64
40/64 = 5/8, mêmes valeurs et même rapport fibonaccien que David Labraccio.
  Ceci fait encore écho au Black & White du billet du 31 août.
   J'avais composé en avril 2008 une grille de mots croisés de 104 cases (8x13) avec 64 cases blanches et 40 cases noires, dessinant les nombres 8-13, sans suspecter cette possibilité.

  Je passe à The Whispers, où le personnage de Claire Bennigan est interprété par Lily Rabe, avec
LILY RABE = 58+26 = 84
devenant en rot-13
YVYL ENOR = 84+52 = 136
qui est bien un nom "en or" car 84/52 = 21/13, 84/52 étant les valeurs des protagonistes de ce qui est peut-être la première NDE publiée, Haemmerli et Jung dont les destins ont été en quelque sorte échangés.
  Si le nombre d'or ne pouvait être convoqué que par le motif floral tatoué sur le cou du mari de Claire, d'ailleurs non élucidé à la fin de la première saison, sa diffusion a quelques échos fibonacciens car les 13 épisodes sont passés tous les lundis du 1er juin au 31 août, sauf le 27 juillet, introduisant une césure fibonaccienne 8-5 (avec 5 épisodes en juin, 3 en juillet, 5 en août).
  Ces 13 épisodes justifient éventuellement l'emploi du rot-13.
  Il m'est évidemment important que le dernier épisode ait été diffusé le 21/13 pataphysique, d'autant qu'il y apparaît un échange explicite. La signification est donnée d'un autre tatouage du mari de Claire, une spirale de 100 cases, devant être reportée à l'échelle de Washington :
  A cette occasion se révèle enfin le plan des aliens, qui n'était pas de conquérir la Terre mais d'enlever certains de ses enfants, 100 pour Washington, répartis selon la spirale que dessine Sean ci-dessus.
  Les enfants sous l'emprise de Drill se rendent aux points voulus à l'heure voulue, où des colonnes de lumière bleue descendent du ciel, pour les rapter.
  Il y a un très perecquien 1% d'erreur dans le système, car Claire parvient au dernier moment à pousser son fils Henry hors de la colonne de lumière, mais s'en trouve prisonnière, et c'est elle qui est raptée par les aliens. Une autre saison révèlera peut-être son destin, si la série est renouvelée.
  Tiens, le site metacritic attribuait à la série la note 61%, proche de l'idéal doré 61,8%, sur la base de 21 critiques du 13e épisode.

  Une autre histoire d'échange est le sujet du film Renaissances, sorti le 10 juillet aux USA, le 29 en France. Il s'agit de riches personnes un brin décrépites qui se voient proposer une nouvelle vie par la "mue", transfert de la conscience dans un corps en bonne santé présenté comme une coquille vide, résultant d'un clonage.
  C'est donc le cas du promoteur Damian Hale, condamné par un cancer, qui abandonne son identité pour devenir le jeune Edward Kidner, et qui va découvrir qu'il ne s'agit pas d'une coquille vide, mais de quelqu'un nommé Mark Bitwell qu'une situation désespérée a conduit à vendre son corps.
  Damian Hale meurt donc officiellement à 68 ans, or
DAMIAN HALE = 42+26 = 68
et 42/26 = 21/13, les nombres qui m'obsèdent, particulièrement insistants semble-t-il dans les situations d'échanges. A ce sujet j'ai profité du 31 août dernier pour mettre sur Quaternité la recension de tous les 21/13 rencontrés, avec jusqu'ici 108 cas souvent multiples.
  Celui-ci sera le 109e, avec une circonstance ébouriffante. Damian Hale est interprété par Ben Kingsley, né le 31/12/43. J'ai déjà rencontré cette date, et remarqué qu'elle s'inversait en 34/21/13, trois nombres de Fibonacci, qui correspondent ici aux moitiés des 68 ans de Damian (42) Hale (26).

  Le 31/12/43 est aussi la date de la mort de Roger Gilbert-Lecomte, quelques mois avant son ami René Daumal. C'est lui qui avait donné à Daumal le surnom Nathaniel, au lycée de Reims lorsqu'il s'appelait encore Roger Lecomte, et ça fait la rue Michel comme on dit à Paris, car
DAUMAL = 52
+ NATHANIEL = 84
= ROGER LECOMTE = 136
  Il s'agit encore de 4 fois les Fibos 13-21-34, et la date 31/12/43 a donc aussi des échos pour Lecomte.

  Je suis revenu à maintes reprises sur les valeurs 84/52 = 21/13 de Nathaniel/Daumal, découvertes juste au moment où apparaissait pour la première fois sur le marché un document montrant que Daumal s'était intéressé à la suite de Fibonacci. Il entrait aussi dans ce Grand Jeu que les valeurs de Nathaniel/Daumal était les mêmes que celles de Haemmerli/Jung, alors que Daumal est mort le 21 mai 44 pendant la convalescence de Jung. Daumal avait lui aussi eu une expérience, provoquée volontairement, des états limites de conscience,  relatée dans un de ses derniers écrits. Il y indique qu'il a fait expérimenter sa technique à Lecomte, qui aurait connu une expérience analogue, proche des récits de NDE ou de sortie du corps.

  J'ai rencontré une autre date identique de décès et de naissance de personnes importantes dans l'histoire de l'exploration des états limites, le 30 juin 44 où est mort Haemmerli, peut-être le premier médecin ayant reçu un témoignage de NDE, et l'ayant rejeté comme pur délire; ce même jour est né Raymond Moody qui allait faire connaître le phénomène au monde entier 30 ans plus tard.

  30 juin-31 décembre : ces dates sont loin d'être quelconques puisqu'elles marquent les fins des deux semestres, et de fait les dates précises concernées en 43 et 44 étaient à six mois d'écart. J'ai rencontré d'autres dates symétriques sur le cercle de l'année, j'y reviendrai dans un billet ultérieur.
  Si le 31/12 offre un écho doré immédiat avec le renversement 21/13, j'ai eu la curiosité l'an dernier de calculer quel jour tomberait la section d'or suivant les 31360 jours et 20 heures de la vie de Jung, et c'est le 30 juin 2014, 70 ans après la mort de Haemmerli.
  Mon billet du 30 juin 2014 était largement consacré à son rang dans l'année, le 181e jour, 181 étant la valeur de MARK Z DANIELEWSKI, au nom multiplement doré. La formidable coïncidence du nombre 46665 présent dans les mêmes conditions dans sa Maison des feuilles et dans le film Pi m'a conduit à remarquer que son réalisateur DARREN ARONOFSKY avait pour valeur 184, correspondant au second semestre.
  J'ai cherché si d'autres personnalités étaient nées le 31/12/43, et il y a un autre acteur, Roland Blanche. C'est encore frappant, toujours en écho au billet Black & White, car le nom de naissance de Ben Kingsley est Krishna Bhanji, et je sais que krishna signifie "noir" en sanskrit (bhanji signifie "nièce").

  Quelques mots du film Renaissances, hollywoodien avec tous les défauts connexes, poursuites, bagarres, etc. L'important est qu'il y a en quelque sorte un contre-échange, car lorsque "Damian Hale" comprend que l'esprit de Mark est toujours présent dans son corps, et que certaines pilules sont nécessaires pour le maintenir en veille, il se sacrifie pour que l'esprit de Mark Bitwell puisse réintégrer son corps et retrouver sa famille aimante.

  Il est signalé que le scénario de Renaissances est très proche de celui de L'opération diabolique, de John Frankenheimer (1966), à ceci près que là il s'agit de chirurgie esthétique plutôt que de transfert de personnalité, mais dans les deux cas l'opération se fait aux dépens d'une victime.
  Ici c'est donc le banquier Arthur Hamilton à qui il est offert une nouvelle vie, sous l'identité du peintre Antiochus Wilson.
ARTHUR HAMILTON = 86+92 =178
WILSON a même valeur 92 que HAMILTON, et
ANTIOCHUS = 110, avec
178/110 = 89/55, Fibo, excellent rapport d'or (1,61818...). Il s'agit comme 42-26 de Damian Hale des doubles de la suite de Fibonacci, souvent rencontrée, notamment dans le poème Noce de Perec.

  Je n'en dirai pas plus du film, qui est néanmoins une oeuvre bien plus intéressante que Renaissances. J'ai été amené à parler ici du film Un crime dans la tête, de Jonathan Demme (2004), remake du film de même titre de Frankenheimer (1962), avec Liev Schreiber reprenant le rôle de Frank Sinatra.
  Je signalais le nom doré de Sinatra (qui me fait maintenant penser aux pies de Sintra), 50/82, mais je ne savais pas alors que Liev Schreiber (=135) était le compagnon de Naomi Watts (135 aussi, mais avec le partage doré 52/83), ni qu'il interprétait Spassky dans un film encore inédit, où Lily Rabe joue la femme de Fischer; les coïncidences fibonacciennes du match Fischer-Spassky sont multiples, avec notamment FISCHER/SPASSKY = 68/110 (toujours les doubles Fibos).
  Tiens, dans le biopic A la recherche de Bobby Fischer (1993), Ben Kingsley joue un professeur d'échecs chargé de développer les qualités du jeune prodige Josh Waitzkin.
  Le rôle qui a rendu célèbre Kingsley est celui de Gandhi, et puisque mon récent billet associait le "noir et blanc" à Sinoué, il est opportun de signaler qu'un de ses derniers ouvrages explore la passion amoureuse qu'a connue Gandhi avant de prôner l'abstinence sexuelle.

    Un crime dans la tête est l'histoire d'un soldat prisonnier de l'ennemi (les Coréens ou les Afghans), libéré après plusieurs années et accueilli triomphalement aux USA, mais il a subi pendant sa captivité un lavage de cerveau, et est programmé pour tuer le Président US.
  Vous avez dit Homeland ? Bien sûr, et on peut se demander pourquoi les producteurs américains ont eu besoin d'acheter le concept de la série israélienne Hatufim, alors que Homeland a finalement peu de rapport avec son scénario et ressemble bien plus à Un crime dans la tête.
  Toujours est-il que le matin du jour où nous avons visionné Renaissances, j'avais jeté un oeil sur Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, adaptation des Chroniques de Narnia de CS Lewis qui m'a occupé pendant plusieurs billets pour sa Trilogie cosmique. Ceci était en partie motivé par la récente découverte que lew était le "lion" polonais, même si le nom Lewis n'a rien à voir avec les lions.
  Je n'ai pas réussi à accrocher à cette production Disney. Lorsque le soir j'ai découvert le nom doré Damian Hale, il m'est presque aussitôt venu à l'esprit Damian Lewis, l'interprète de Brody dans Homeland, l'ex-prisonnier des Islamistes devenu leur complice pour un projet d'attentat au plus haut niveau. Il s'agit encore d'un nom doré de la série des doubles Fibos :
DAMIAN / LEWIS = 42/68 = 21/34
  J'avais eu l'occasion de penser à Homeland peu avant, en découvrant qu'il existait un film de 2005 titré Proof, que j'ai aussitôt regardé. Gwyneth Paltrow y joue la fille d'un mathématicien schizophrène, interprété par Anthony Hopkins, lequel a aussi tenu le rôle de CS Lewis dans Les ombres du coeur, évoqué dans le billet du 31/8/13. J'ai été frappé de la ressemblance du jeu de Claire Danes, Carrie Mathison dans Homeland, avec l'interprétation de Paltrow dans Proof, qui est aussi mentalement perturbée, et aussi brillante mathématicienne.
  J'admets que cette "preuve" est extrêmement circonstancielle, mais il m'a semblé devoir en parler, en partie aussi pour faire entrevoir les niveaux d'intrication auxquels je suis confronté, tant les échos se multiplient exponentiellement.

  Je reviens à Renaissances, où la machinerie employée pour transférer l'esprit de Damian dans le corps de Mark m'a été évocatrice.
  La pionnière dans le transfert de la force vitale dans un corps inerte a été Mary Shelley avec Frankenstein, qui je le rappelle est originellement le nom du docteur qui fabrique la "créature". J'ai déjà évoqué le cas car
FRANKENSTEIN = 136
de même que JUNG/HAEMMERLI, avec une possibilité de partage 52/84 en réunissant les lettres répétées :
NENEN/FRAKSTI = 52/84
  Jung a suggéré que la mort de Haemmerli avait à voir avec celle d'Asclepios, foudroyé par Zeus pour avoir ramené quelqu'un des frontières de la mort, en transgressant les prérogatives divines.
 
  Frankenstein, Frankenheimer, Frank Sinatra ? Peut-être des chemins à explorer, d'autant que le lavage de cerveau n'est pas si éloigné des transferts d'esprit ou de force vitale.
  J'ai appris récemment l'existence d'un vrai Frankenstein, le peintre Gustavus Frankenstein qui était aussi mathématicien amateur, et qui a publié le 11 mars 1875 le premier cube magique d'ordre 8. Ce Frankenstein s'est déclaré plus heureux de cette découverte que de celle d'une mine d'or...
  Je m'émerveille pour ma part qu'un Frankenstein=136 soit associé à une découverte en magie numérique, car le carré magique d'ordre 4, dit "carré de Jupiter" (dont la foudre tua Asclépios et donna vie à la créature de Frankenstein), formé des 16 premiers nombres de somme 136, offre une répartition immédiate 84-52 (ou 21-13 par colonne), ce que j'ai relié à Haemmerli-Jung. Et la découverte de Gustavus date de 1875, quelques mois avant la naissance de Carl Gustav (Jung, le 26 juillet).
  Le cube offre 244 alignements de 8 nombres (64x+64y+64z, 48 diagonales des carrés, 4 diagonales du cube), et les nombres 136 et 244 sont unis par une relation cubique évoquée par mon ami Le Goff à propos des 136 pies de Sin(a)tra :
13 + 33 + 63 = 1+27+216 = 244
23 + 43 + 43 = 8+64+64 = 136
  J'observais que 136 et 244 pouvaient correspondre aux gématries des noms Sinoué et Halter écrits en hébreu.

  Frankenstein donne dans son article le mode de construction de son cube, tel que chaque paire de nombres symétriques par rapport au centre a pour somme 513 (le cube développé est en ligne ici). J'ai rencontré ce nombre récemment, somme des valeurs des noms anglais des 8 premiers nombres de Fibonacci, avec une merveilleuse double relation :
ONE+ONE+TWO+THREE+FIVE+EIGHT = 273 = 13x21
THIRTEEN+TWENTYONE = 240 = 1x1x2x3x5x8
  Ainsi les nombres 273 et 240 sont symétriques sur le cube de Frankenstein (première colonne du carré IV, dernière du carré V).
  Il suffit donc d'une moitié du cube pour en déduire aisément l'autre, la somme des nombres pour chaque moitié étant 65664. Il se trouve que je connais le renversement de ce nombre, 46656, cube de 36 (ou carré de 216), associé à une coïncidence découverte en étudiant les permutations de 46665, mentionné plus haut pour sa présence dans les oeuvres des deux créateurs de valeurs 181 et 184 correspondant aux deux "moitiés" de l'année julienne dont le peu de logique subsiste néanmoins depuis plus de deux millénaires.
  Attendu que 36 est le triangulaire de 8 et que la somme des nombres du cube de Frankenstein est le triangulaire du cube de 8, ces résultats peuvent être présentés élégamment :
46656 = (Tr(8))3
65664 = (Tr(83))/2

  Gustavus Frankenstein était aussi écrivain, et l'une de ses oeuvres est considérée comme une préfiguration du Tarzan d'ER Burroughs.
  A propos d'Afrique, je reviens sur le personnage de Patricia Alcott dans Proof, dont le nom, il est vrai courant, m'a rappelé celui d'un des artistes d'Impressions d'Afrique, de Roussel.  Stéphane Alcott y est le père de 6 garçons filiformes de 15 à 25 ans; leur numéro consiste à se placer sur les points d'une ligne inégalement brisée à angles droits, de telle façon que les syllabes Stéphane Alcott émises par le père se répercutent en de multiples échos sur les poitrines de ses fils...
  Roussel donne 4 des 6 distances caractérisant cette figure, 62, 72, 117 et 149 pas, mesurés avec soin. J'avais repéré dans ces nombres, dont la somme est 400, la présence de 62 et 72 qui étaient alors pour moi les valeurs de ARSENE et LUPIN, que j'associais à d'autres échos entre les oeuvres de Roussel et Leblanc, ainsi 
STEPHANE ALCOTT = 88+71, de même que
LAIGUILLE CREUSE = 88+71, le titre le plus connu de Leblanc.

  J'ai depuis relié 62-72 au motif unitaire de 6272 jours dans le partage 4-1 de la vie de Jung autour du 4/4/44, avec quelques échos lupiniens puisque le 4 avril est une date importante dans plusieurs aventures de Lupin, notamment Le triangle d'or (140) où Essarès (86) tue Belval-Diodokis (54-86) pour prendre sa place, le 4 avril 1915, dimanche de Pâques, avec plusieurs relations d'or.
  J'avais, à propos d'un autre  personnage, noté les progressions 50-82 (Paul Laffoley), 52-84 (Jung-Harmmerli), 54-86 (Belval-Essarès), et je remarque maintenant que 50-82 correspond aussi à Frank Sinatra.
  Une coïncidence est venue hier 9/9 apporter un nouvel éclairage sur les valeurs 88-71. Phrère Laurent m'a signalé Image Andrew Pyrka Copyright 2010le cropcircle de juin 2010, illustrant les premières décimales du nombre d'or, alors que je venais d'écrire ce qui précède. Je lui ai répondu le soir même que j'en avais parlé dans Jour d'or en juillet 10, où il avait fait coïncidence avec ma lecture concomitante d'une BD où des cropcircles contenaient une signature numérique liée au nombre d'or.
  Je n'ai souvenir d'aucune autre fiction mentionnant des crops lue depuis, et hier je me suis couché avec le récent 7, de Tristan Garcia, ensemble de 7 romans dont j'avais lu les 3 premiers les jours précédents. J'ai survolé le 4e qui ne m'inspirait guère, et suis arrivé au 5e, L'existence des extraterrestres, s'ouvrant dans un champ où un couple d'experts vient examiner un crop qui s'avère être l'oeuvre du fermier. Le couple est
MARLON / ANAIS = 73/44
mais un calcul hâtif m'a d'abord amené à 71/44, couple doré, que j'ai aussitôt rapproché du 88/71 de STEPHANE ALCOTT, car Sérusier voyait aussi une proportion harmonieuse dans ce qu'il appelait "double coupe d'or", lorsque la petite section d'or était doublée.
  44/71 m'a rappelé quelque chose. Lorsque j'ai consulté la fiche de Damian Lewis, j'ai appris qu'il était né le 11 février 71, 27 ans après le 11 février 44, début des "événements de 44", le jour où Jung s'est fracturé le pied, prélude à l'infarctus dont il a failli mourir, dont il serait probablement mort sans les soins du docteur Haemmerli.
  Tiens 44+71 = 115, qui correspondrait à 2015.
  Il y a tout de même un 44/71 dans L'existence des extraterrestres, où Marlon a un frère, Moon, et ils s'appellent entre eux MARL (44) et MOONIE (71).

  A propos de noms, les fiches Wikipédia présentaient des bizarreries sur ceux des personnages de Renaissances. Elles ont été corrigées sur la page anglaise, et le seront peut-être bientôt sur la page française, mais les corrections sont visibles sur l'historique associée à chaque page. Toujours est-il que la famille de Damian y portait le nom Hayes, venu d'on ne sait où, et que c'était la famille de Mark qui portait le nom Hale, au lieu de Bitwell.
  Ceci peut souligner l'idée d'échange, et j'ai par ailleurs rencontré le nom Hayes en tant qu'erreur sur le nom Haynes, dans un roman de Michael Crichton, aussi concerné par une erreur pascale.

  Une autre "preuve" pour finir. Les récents livres en 34 chapitres m'ont conduit à reprendre celui qui m'a été essentiel, The Greek Coffin Mystery dont j'ai évoqué à maintes reprises l'acrostiche des titres de chapitres en 21 lettres, pour ce titre, et 13 lettres, pour BY ELLERY QUEEN. 
  Il se trouve que les 21 titres de la première partie comptent 139 lettres, valeur de ELLERY QUEEN, aussi j'ai cherché où tombaient les 77 lettres correspondant à ELLERY. Au milieu du titre du 12e chapitre, FAC/TS, et le Gématron m'a appris que la valeur 846 de ces 77 lettres avaient une césure d'or parfaite à la fin du chapitre 7, EVIDENCE, soit "preuve".

Aucun commentaire: