24.10.24

6/7/5

à Arinius & Lupa

  Le 30 octobre, j'eus quelques échanges mèls avec un nommé Pascal, à propos des crop circles et de l'hypothèse de leur origine militaire, envisagée par Jacques Vallée et d'autres chercheurs (OVNIs: L'armée démasquée en ligne ici).
  J'ai signalé à Pascal mes deux billets sur la question, Hexcentricités et Jour d'or, publiés les jours de mes 59 et 60 ans, en partie par hasard (si le jour était choisi sciemment, les coïncidences m'ayant motivé en étaient proches).
  Car ce qui m'a intéressé dans les crops, ce sont des coïncidences. Mon sentiment était qu'il s'agissait dans tous les cas de canulars humains, mais des analyses et des témoignages suggèrent qu'une part des crops se distingue nettement de ces canulars avérés. 
  Je suis bien incapable d'en juger. Toujours est-il que début 2009 je découvris ce que j'ai nommé Etoile de Babel, Sceau de Salomon obtenu en superposant les deux châteaux triangulaires de Wewel et Sisak, dont les consonnes WWL-SSK peuvent correspondre au jeu hébreu entre BBL (Babel) et SSK, sa forme atbash utilisée dans le livre de Jérémie.
  Les renversements LBB et KSS trouvaient aussi sens, LBB étant "coeur" en hébreu, mais aussi proche de LBYH, "lion", d'une racine proto-sémitique ayant aussi donné le grec leôn et le latin leo. J'appris que "lion" se disait en tokharien śiśäk, et c'est ce qui me fit découvrir le château Sisak en Croatie. Le Wewelsburg est plus connu.

  Début juillet, je vis que le forum jungien Unus Mundus prenait les crops au sérieux, et ceci m'amena à constater qu'un motif récurrent était ce que j'ai appelé "château de Sisak", apparu notamment dans un haut-lieu de la cropologie, Oliver's castle, colline du Wiltshire où se serait jadis dressé un château dont il ne reste que quelques pierres et un vague tracé.
  Ce château aurait été plutôt triangulaire, comme en témoigne cette photo de Lucy Pringle, pour un autre crop de 2008:
 

  La coïncidence de 2010 est si fabuleuse que je l'avais rationalisée dans mon souvenir. Image Andrew Pyrka Copyright 2010Je pensais donc que c'est l'apparition d'un crop codant pour les premières décimales du nombre d'or qui m'avait conduit à reprendre une BD où il était question de crops codant pour les 60 premières lettres du mot infini de Fibonacci, mais c'est alors que je réétudiais cette BD empruntée le 9 juin qu'a été découvert le crop le 21, à côté d'un bosquet en forme de coeur (lebab en hébreu, renversement de Babel).
  Ces 60 lettres sont:
 
  Le mot infini de Fibonacci, ou Golden String, est sur le site de l'OEIS la suite A005614, et j'y avais aussitôt remarqué que, juste après les premiers termes de la suite, le second commentaire était :
a(n)=number of 0's between successive 1's (see also A003589 and A007538) - Eric Angelini, Jul 06 2005
   Je connaissais Eric, colistier de la liste Oulipo, spécialiste de l'autoréférence et créateur du site
http://www.cetteadressecomportecinquantesignes.com/
   Alors que je me préparais à publier mon billet à propos de cette suite ce 6 juillet, jour de mes 60 ans, parce qu'une BD en donne les 60 premiers termes, Eric en avait donc remarqué une propriété le 6 juillet 05, jour de mes 55 ans, or le découpage de 60 en 55+5 est immédiat (selon Zeckendorf).
  J'avais proposé le 6/7/2010 un commentaire au commentaire d'Eric, qui fut accepté par les responsables du site.

  J'ai des cousins Angelini, et à ma cousine Françoise est attaché un souvenir de mon 21e anniversaire, le 6/7/1971.
  Mon bisaïeul Max Souverbie était un bâtard d'un haut personnage, selon sa mère, lingère à la cour de Napoléon III. Il a eu 3 enfants, Jean, devenu un peintre amateur du nombre d'or, Suzanne, ayant eu avec son mari Charles Angelini deux enfants, mon parrain Jean-Baptiste et Françoise, Marcelle ma grand-mère, laquelle évoquait souvent la maison de Villevert de son père.


  Sur cette photo de juillet 1911 figurent au premier plan à droite Max, à gauche son petit-fils, mon père Maxime qui n'a pas encore 3 ans.
  Ma cousine Françoise avait décidé d'aller revoir la maison de Villevert le 6/7/1971, depuis longtemps en d'autres mains, et je l'avais accompagnée, essentiellement pour qu'elle me dépose ensuite à Limours, où je devais emménager en septembre pour débuter un doctorat au CNRS.
  C'était une communauté libertaire où je ne connaissais que le proprio du pavillon; il y avait du monde, et tout ce dont je me souviens est de m'être assis sur un muret au-dehors, avec Cristal qui songe de Sturgeon trouvé sur place. J'ai lu le livre d'une traite, pratiquement sans en lever les yeux jusqu'à la dernière page, inconscient de ce qui se passait alentour.
  La lecture avait alors ce pouvoir sur moi.

  Ces deux Angelini, Françoise et Eric, sont donc liés aux jours de mes 21 et 55 ans, nombres de Fibonacci, alors que j'avais déjà noté la naissance d'Unica Zürn le 6/7/1916, 34 ans avant ma naissance, 39 jours avant celle de ma mère.
  J'ai transmis les liens de mes deux billets crops le 30 septembre à Pascal, et le lendemain j'appris la mort d'Eric Angelini, le 27 septembre, d'une crise cardiaque. Il était encore intervenu deux jours plus tôt sur la liste Oulipo.
  Le faire-part m'apprit le prénom de son épouse, Pascale. Mon parrain Jean-Baptiste avait une fille, Pascale, laquelle s'est tuée en se défenestrant à Paris, comme Unica Zürn.

  Le lendemain, 2 octobre, je découvris dans la boîte à livres d'Esparron, rarement renouvelée, Citadelles, de Kate Mosse. J'avais lu d'elle Sépulcre, en 2011, qui m'avait fait écrire ce billet, et antérieurement Labyrinthe, à sa sortie française en 2006, dont je n'ai qu'un souvenir des plus vagues.
  La 4e de couverture m'apprit que ces trois livres formaient la "trilogie du Languedoc", et en le feuilletant je vis qu'il se passait essentiellement à Coustaussa, minuscule village de l'Aude (51 habitants en 2021).
  Coustaussa m'est important depuis une coïncidence de juin 2016. Au chevet d'Anne endormie, je regardais le chapitre 8113 du livre que je venais d'acheter, à cause de ce titre, et y remarquais des lettres en gras qui semblaient former un message. Anne se réveilla à cet instant, et me dit qu'il me faudrait regarder le livre qu'elle était en train de lire, où elle avait remarqué des lettres en gras...
  Il y a eu un rebond en juillet dernier, qui a eu des développements en août, mais il devient des plus difficiles d'être exhaustif.
  Toujours est-il que, si les lettres accentuées du livre d'Anne résultaient d'un défaut d'impression, il y avait bien dans le chapitre 8113 le message
villa quae vocatur Constantianum
soit "le village appelé Constantine", en l'honneur de l'empereur Constantin, et ce village est Coustaussa.

  J'ai donc commencé à lire Citadelles, un pavé de 151 chapitres se passant en 1942-44, entrecoupé de 22 chapitres se passant en 342-44, et en cours de lecture est survenue une formidable coïncidence.
  Le 5 octobre, j'acquis à Manosque le dernier thriller de Nicolas Beuglet, dont j'avais apprécié Le cri en 2016, étudié ici. Son second roman était bien construit, mais je n'avais rien trouvé à en dire. Les suivants illustraient des idées louables, mais de façon fort décevante à mon avis.
  Le nouvel opus, L'ultime avertissement, donne un rôle important à la capsule temporelle dont il était question dans le chapitre 8113 où était codé Constantianum-Coustaussa, crypte où ont été rassemblés les témoignages de notre civilisation, scellée en 1940 et ne devant être ouverte qu'en 8113. Les héros vont à Atlanta où se situe cette crypte, la date 8113 est mentionnée page 132.

  Il n'y avait rien d'évident à utiliser ce sujet pour un thriller, et je le découvrais 3 jours après avoir découvert un thriller dont le dénouement se passe à Coustaussa.
  Je n'ai encore pas grand-chose de positif à en dire, sinon que ça a l'avantage d'être court et que j'ai pu le finir le jour même. Mais il y a une curiosité notable, des défauts d'impression, de plusieurs natures. Le plus facilement descriptible est un épaississement d'un segment de 1 cm de la ligne d'écriture qui survient toutes les 80 pages et 3 lignes, à partir de la page 82, 11e ligne. On le retrouve page 162, 14e ligne, et page 242, 17e ligne, que voici:
 

  Et moi aussi... Dans le cas du livre d'Anne, l'épaississement touchait une fine bande verticale toutes les 32 pages, ce qui semblait relever d'une certaine logique, sachant que l'impression d'un livre se fait souvent par grandes feuilles pliées ensuite en cahiers de 32 pages, mais ici il s'agit d'un autre mode de fabrication.
  Les lettres soulignées par Anne, "li" m'avaient été significatives. Ici, les lettres épaissies des trois pages concernées sont
uis se   us part   la stup
  J'y reviendrai. A mon passage suivant à Manosque, le 12, j'ai examiné la pile des Beuglet, et constaté que le défaut d'impression ne touchait pas tous les exemplaires. Il m'a fallu regarder une dizaine de livres pour retrouver un volume présentant les mêmes anomalies pages 82-162-242, ainsi que les autres défauts que je laisse de côté.

  Bien plus intéressant était Citadelles, avec le sort du Midi, sinon de la France, sinon de la guerre elle-même, semblant se jouer le 19 août 1944 à Coustaussa. Cette lecture m'a donné envie de relire le premier volume de la trilogie, Labyrinthe, que j'ai trouvé le 12 à la médiathèque de Pierrevert.
  Avant cela, j'ai appris qu'il en existait une adaptation TV de 2012, mais n'en ai trouvé en ligne qu'une version en russe... Un personnage revient dans la trilogie, Audric Baillard, alias Sajhë de Servian, né vers 1200, mort en 2005, grâce au Graal... Le vieil Audric est interprété dans le téléfilm par John Hurt, et ceci m'a aussitôt rappelé que Hurt était Winston Smith dans 1984, et que Julia l'avait emmené pour leur premier rendez-vous à la campagne, en un lieu non précisé, mais que j'ai aussitôt identifié à Oliver's Castle, ayant vu le film en août 2009, un mois après mon premier billet sur les crops. Winston est fasciné par l'endroit, qu'on revoit ensuite dans des scènes fantasmatiques, comme celle-ci où John Hurt est avec Richard Burton (son dernier rôle).

  Ainsi apparaît un écho entre les deux doubles coïncidences de la semaine débutée le 30 septembre, et ce n'est pas fini, et je ne sais comment en rendre compte tant tout s'enchevêtre.
  Labyrinthe alterne l'histoire d'Alaïs pendant 35 ans, de 1209 à 1244, et celle d'Alice, du 4 au 8 juillet 2005. Tiens, cette période est centrée sur le 6 juillet 05, le jour où Eric Angelini a posté son commentaire sur le mot de Fibonacci, et il y a une bizarrerie dans la première édition française de Labyrinthe (Lattès, mai 2006).
  Les premiers chapitres initiant les journées de 2005 ont en exergue:
Pic de Soularac LUNDI 4 JUILLET 2005
Carcassone MARDI 5 JUILLET 2005
Carcassone VENDREDI 6 JUILLET 2005 (chapitre 39)
                    MARDI 7 JUILLET 2005
Monts Sabarthès VENDREDI 8 JUILLET 2005
  Curieuse semaine... La semaine effective débutait un lundi 4, et la première incongruité est donc ce vendredi 6. J'ai peine à croire qu'on ait confié la traduction à quelqu'un ignorant l'anglais (Gérard Marcantonio), et j'imagine donc que les erreurs viennent de l'original. Des éditions ultérieures anglaises ont des dates correctes. Peut-être faudrait-il examiner les 40 traductions de ce best-seller.

  Je me suis demandé s'il était apparu un crop ce 6/7/5. En 2005 il y avait pléthore de crops, et il y en a eu effectivement un le 6 juillet:
 

  C'est assez proche du "Château Sisak", et c'est ce qui en est le plus proche parmi les 86 crops du mois.
  Le motif de 3 cercles en triangle, apparu en 1992, a caractérisé la vague d'OVNIs de 1989-91 en Belgique, 3 phares blancs en triangle, avec parfois un phare rouge au centre. Des centaines de personnes ont fait des témoignages similaires, et cette photo a fait le tour du monde. On a soupçonné des essais de l'avion furtif, alors secret militaire.

  Les apparitions de crops ont chuté drastiquement depuis, au point que le même site ne recense qu'un seul cas en août dernier, avec une particularité. Le crop apparu le 8 août a reçu une addition le 29:
 

    Ceci est très rare, et faisait partie du scénario de la BD Le deuxième cercle, étudiée dans mon billet du 6/7/10, ce qui avait probablement été inspiré par le cas réel survenu les 2 et 3 août 2004 à Silbury Hill.
  Ce crop du 8/8 est apparu près de Etchilhampton, village situé environ à mi-chemin entre Oliver's Castle (6 km) et Vale of Pewsey (7km), là où est apparu le crop doré également étudié dans le billet du 6/7/10.
  Le site CropCircleConnector héberge aussi des commentaires, souvent imaginatifs, et un certain Jonas Passos affirme avoir prévu ce crop, qu'il nomme Lion's Gate, "Portail du lion", et l'associe au nombre 888, parce que 2+0+2+4 = 8.
 

  Il m'a fallu faire quelques recherches pour comprendre que cette date du 8/8/2024 était effectivement importante pour certains newâgeux ou autres. En lien avec un alignement Terre-Soleil-Sirius, il s'ouvrirait tous les ans un portail à partir du 26 juillet, culminant le 8 août, et celui de 2024 aurait été particulièrement favorable, parce que 2+0+2+4 = 8.
  Je rappelle que le "lion"m'avait fait découvrir l'Etoile de Babel Wewel-Sisak, et la correspondance de LWW-SSK (lions polonais et tokharien) avec OLIVER, que je n'ai peut-être pas encore remarqué pouvoir donner LEO et VIR, "lion" et "homme" (latin).
Note du 25/10: Parmi mes probables nombreux oublis pendant l'écriture du billet, il y a que la règle de GoogleMaps donne exactement 888 km de la tour nord du Wewelsburg à la tour sud du château de Sisak.
  Il y a des lions chez Kate Mosse, Léo Authié, le principal "mauvais" de Citadelles, qui meurt à Coustaussa, et Léonie Vernier, l'héroïne de Sépulcre, pour l'intrigue se passant en 1891-1897.

  Son prénom est mûrement choisi, car elle s'identifie à l'arcane 8 du tarot magique Bousquet, la Force, son personnage lui ressemblant trait pour trait, associé à un lion; elle est surmontée du symbole de l'infini, un 8 renversé. Le titre italien du livre est d'ailleurs Le huitième arcane.
  On peut se demander si Mosse ne s'est pas inspirée du Portail du lion "88" pour son intrigue, qui lui fait intervertir les arcanes 8 et 11 du tarot traditionnel, la Justice et le Force, qui deviennent donc la Force et la Justice dans le tarot Bousquet.

  Léonie VERNIER va REVENIR en 2007 en Meredith Martin, née un 8 octobre, venue des USA pour écrire une biographie de Debussy, lequel habitait le même immeuble que Léonie (dans le 8e!).
  Je ne l'avais pas vu en 2011, mais un roman m'a ramené au tarot début 2024, et fait constater qu'aux lames 11 et 8 correspondent les lettres K et H, formant le mot כח, KH, koa'h, signifiant "force".

  Ce sépulcre est un lieu où invoquer le Diable par l'entremise de 8 arcanes du tarot Bousquet (11-16-1-0-2-6-15-8), la nuit de Halloween. Je rappelle que l'arcane 16, la Maison-Dieu, est vu représenter la tour de Babel.
  Meredith découvre le tarot Bousquet à Paris, lors d'un tirage livrant successivement trois "8", l'arcane 8, la Force, le 8 de Deniers, le 8 de Bâtons. Puis vient l'arcane 16, la Tour, 16 étant précisé 2 fois 8, et la 8e carte est le 8 d'Epées. Meredith s'intéresse à la suite de Fibonacci, et constate que 8 en fait partie.

  Je reviens au commentaire de Jonas Passos, sur "888", qui écrivait
  8 est la Justice Divine, et, trois fois, la Justice du Père, la Justice du Fils et la Justice du Saint Esprit.
  888 est le nombre du mot CHRIST en grec.
  888 est effectivement la valeur de IHSOUS selon l'alphabet grec, et j'ai rencontré maintes coïncidences autour de ce nombre, dont plusieurs en juin dernier exposées dans le billet 888 !!!, où j'ai fait le point sur la question.
  L'une de ces coïncidences touchait un poème de valeur 10813 commandée par la contrainte qui l'avait généré. Après coup, je me suis aperçu qu'il comptait 888 lettres. Je vois aujourd'hui qu'il a 22 vers, le nombre d'arcanes majeurs du tarot, et que ses deux derniers vers sont:
temps rond, labeurs voulus, l'enfin mage roadster
tel l'éon lutétien vaudra jongleur ou diable !
  Le Mage (Bateleur du tarot marseillais, Magus du tarot anglais, Pagad du tarot Bousquet) est l'arcane 1, le Diable l'arcane 15, et ce sont deux des 8 arcanes utilisés pour faire apparaître le Diable...
 

  Les contraintes de ce poème étaient telles que le choix des mots était extrêmement limité, et que ceux-ci se sont imposés, sans aucun désir d'évoquer le tarot.
  Le "jongleur" également présent pourrait évoquer le Mat, le Fou. Le motif du crop du 8/8/24 ressemble au bonnet du bouffon du roi, et l'une des activités du bouffon était la jonglerie. Dans certains jeux anglais, l'arcane 1 est aussi appelé The Juggler, "jongleur".
  La valeur 10813 du poème me rappelle l'an (0)8113 où doit être ouverte la crypte d'Atlanta.

  Avant les coïncidences de la semaine ayant débuté le 30 septembre, j'envisageais de continuer l'exploration du Clavier Bien Tempéré, avec notamment la somme des numéros BWV des 48 diptyques, somme qui peut se factoriser
47 * 888, soit DEUS (latin) * IHSOUS (grec).

  Jonas Passos n'indique pas pourquoi le 8 serait le chiffre de la Justice (dans le tarot classique, l'arcane 8 est la Justice). La triplicité 888 fait pour lui allusion à la Trinité divine, or voici les trois lignes accentuées de L'ultime avertissement, pages 82-162-242, lignes 11-14-17:
 

  Les lettres accentuées sont donc UISSE  USPART  LASTUP, et une lecture IESUS  PATRUS est assez immédiate pour les deux premières lignes (patrus signifie "oncle paternel' en latin).
  Pour la dernière ligne, il est un peu forcé de lire St-(Esprit) dans les seules lettres ST. Les TULPAS font sens dans le bouddhisme tibétain, mais ST-LUPA m'est plus contextuellement évocateur.
 
  Le narratif ancien de Citadelles concerne le couple Arinius-Lupa ("louve"), de 342 à 344. Ça peut faire penser à Arsène Lupin, d'autant que ces 11 lettres sont toutes de la série AEILNPRSU d'Arsène Lupin.
  Le narratif de 1942 à 1944 concerne essentiellement le couple Raoul Pelletier-Sandrine Vidal dont j'ai vu l'anagramme "Arsène Lupin, là livre d'idolâtre", or précisément l'intrigue concerne un codex, caché par Arinius, que certains cherchent pour son pouvoir, d'autres pour le détruire parce qu'impie.
   Raoul est souvent présent dans les pseudos de Lupin, et sa réelle identité pourrait être Raoul Andrésy (andresi est proche de sandrine). La mère de Sandrine Vidal était née Saint-Loup, famille aussi présente dans Sépulcre.
  De fait, selon le chapitre 134 de Citadelles, les Saint-Loup descendraient de Lupa:
Or presque toutes les vieilles familles tarasconnaises prétendent descendre des trois sœurs qui vivaient ici au IVe siècle. L’une d’elles s’appelait Lupa (j’ignore les prénoms des deux autres). De là l’origine de leur nom de famille, Saint-Loup. J’ignore pourquoi, car on ne connaît aucun saint portant ce prénom, à ma connaissance.
  Il existe cependant au moins un Saint Loup, et même un Saint Lupin, chanoine à Carcassonne, où habite Mosse...

  L'erreur du 5 juillet 2005, un mercredi, jour de Mercure, devenu vendredi, jour de Vénus, me rappelle la 8e nouvelle des Huit coups de l'horloge, Au dieu Mercure, un recueil qui semble basé sur le nombre 8. C'est grâce à Mercure que Lupin accède à l'autel de Vénus, dans cette dernière nouvelle. Mercure le trickster...

  En avril 2011, Robert Rapilly a posté sur la liste Oulipo ce palindrome phonétique de valeur 888:
Rémi Schulz : haie où l'art
énumère oud et part
frappé doux, rémunère
à l'ouest loup chimère.
  J'avais noté que son poème avait 24 pieds, 3 fois 8, et 72 lettres, 3 fois 24.
  Je remarque aujourd'hui que mon nom induit presque inévitablement les mots "loup chimère", précédés d'un mot finissant par ST. St-Loup, ST LUPA...
  La créature éveillée par le rituel du sépulcre ressemble à un loup,
La bête avait la taille d’un loup ou d’un sanglier. Elle semblait avancer par bonds saccadés. Elle distinguait maintenant des pattes difformes, obscènes, dont la peau fendillée était semblable à du cuir. (chapitre 99)
mais ce n'est pas une bête connue, c'est plutôt une chimère...

  La bête diabolique a néanmoins la délicatesse de tuer d'abord les méchants, en 2007 comme en 1897, où le méchant se nomme Victor Constant. Je me demande si Mosse n'a pas joué ici avec Constantin et Coustaussa, Victor pouvant faire allusion à l'empereur victorieux, grâce à la croix, In hoc signo vinces. Mosse ne semble guère apprécier le catholicisme romain, et évoque dans ses romans les abominations commises pendant les persécutions des cathares, puis des protestants.
  Mosse utilise l'affaire de Rennes-le-Château, en imaginant que ses bizarreries aient été liées au sépulcre. Il en va ainsi du fameux bénitier portant la formule légèrement modifiée de Constantin, Par ce signe tu le vaincras. La formule compte alors 22 lettres, ce qui n'a pas manqué d'être rapproché des 22 arcanes majeurs, ce que reprend Mosse.
  Elle utilise aussi le réel assassinat du curé de Coustaussa, jamais élucidé, dans la nuit de Halloween 1897. C'est ici Victor Constant qui en serait l'instigateur, laissant sur les lieux des indices accusant Léonie. Je rappelle que Léo Authié, le principal méchant de Citadelles, meurt aussi à Coustaussa, dans des circonstances également fantasmagoriques. La formule de Constantin est aussi citée dans ce roman.
  L'indice principal dans l'assassinat réel de l'abbé Gélis était l'inscription Viva Angelina...

  Viva Angelini ! Ayant abandonné les crops depuis de nombreuses années, j'ai exploré les sites dédiés pour voir notamment si d'autres crops concernaient Oliver's Castle. Oui, il y en a eu au moins un nouveau le 24 avril 2017:
 

    Un commentateur le voit se superposer à un crop du 15 avril 2007, ce qui donnerait ceci,
 

mais, si le diamètre des deux figures semble bien identique, sur 5 largeurs délimitées par les lignes de culture (soit 60 m), ces lignes sont décalées en 2007 et 2017. Le commentateur utilise dans ses élucubrations le tracé supposé de l'ancien château.
  Je remarque que les tracés se superposeraient également, partiellement, à celui du crop de 2008, plus petit.

  J'ai été abasourdi de découvrir qu'un crop était apparu le 21 juin 2023 en France, à Saint-Babel, près d'Issoire! Son tracé n'est hélas guère évocateur, et un des commentateurs le voit d'origine évidemment humaine.
  Je suis surtout surpris de découvrir l'existence d'une commune nommée Saint-Babel, après avoir appris celle d'un lieu-dit Babil en Gironde, non loin de Cessac (Babil est le nom actuel de l'antique Babylone). Le nom vient de Saint Babylas.
  La commune était dominée par un château, dont il ne reste qu'une tour:
 

  Je me suis encore demandé s'il y avait eu un crop le 6 juillet 2010. Oui, mais il ne devait pas être encore enregistré lors de mon billet de ce jour, sinon je n'aurais pas manqué de souligner sa structure hexagonale.
 

  A noter que la figure suggère un empilement en 3 dimensions de 27 hexagones; 27 petits cercles sont inscrits dans le grand cercle du crop du 24 avril 2017 à Oliver's Castle.

  A propos d'Oliver, l'héroïne du narratif en 2005 de Labyrinthe vient de rompre avec un Oliver.

Note du 27/10: Hier à Manosque découvert qu'un nouveau Giacometti-Ravenne était sorti, Le livre des merveilles, autre aventure de Tristan Marcas. Il est "invité" au Wewelsburg où Himmler lui confie la mission de trouver un codex écrit par la sorcière Alice Kyteler au début du 13e siècle.
Tristan trouve le codex qui a effectivement un pouvoir magique, et est utilisé le 1er novembre 44, juste après la nuit de Halloween, et pourrait retourner le sort de la guerre, mais Tristan parvient à interrompre le rituel, aidé par un allié de circonstance, le flic Vogel ("oiseau").
Crowley et son tarot interviennent dans l'affaire, avec l'arcane XI, reproduit chapitre 5, la femme au lion qui dans le tarot usuel est la Force, mais dans le tarot de Thot Lust, la Luxure.
Divers échos avec la trilogie de Mosse, Alice, inquisition, tarot, Halloween, codex, 1944.
Mon titre Hexcentricités était lié à l'allemand Hexen, "sorcières".
Le roman place ceci dans la bouche de Goebbels (page 104):
Je suis allé une seule fois au Wewelsburg. Un décor de film digne des studios de Babelsberg.
J'avais songé à ce jeu.
Je rappelle que Giacometti-Ravenne ont utilisé des lettres en italiques pour coder des messages dans leurs premiers romans, et qu'ils ont préfacé le livre de Doumergue où j'ai trouvé le message codé dans le chapitre 8113.
Je trouve leurs récents livres attristants, mais ai néanmoins trouvé une jolie coïncidence dans leur 669 en 2022.
Je déplorais de n'avoir rien en rapport avec le rang de ce 432e billet, et Le livre des merveilles a 432 pages (après coup, je pense que 6/7/5 devient à l'américaine 7/6/5).


5.10.24

HIC ALIQUID

à Totor & à Raymond

  Hic aliquid, "ici quelque chose", ceci ne signifie pas qu'il faille renverser la formule de Victor Hugo et conclure qu'il n'y ait "rien ailleurs", nihil alias, mais du moins puis-je assurer qu'il y a quelque chose hic, et vais tenter d'expliquer pourquoi.

  Après l'idée de fusionner les valeurs 81-90 d'Elisabeth Lovendale en 8190, relatée ici, il m'est venu l'idée réciproque de scinder 1918, valeur des 8 titres des nouvelles de L'agence Barnett et Cie, en 19 et 18, et arriver ainsi à ceci:
ARSENE + 19 = 62 + 19 = 81 = ELISABETH,
LUPIN + 18 = 72 + 18 = 90 = LOVENDALE.
  Plusieurs relations faisaient intervenir ces nombres 18 et 19, ainsi que les lettres correspondantes R et S, qui n'ont pas manqué de m'évoquer mes initiales.
  Puisque mon nom de plume,
REMI  SCHULZ = 45 + 89 = 134,
est un 134 comme Arsène Lupin, il s'ensuit que doubler mes initiales conduirait à 63+108 = 171, et je me suis aussi demandé ce qu'il résulterait de leur suppression. Ça ne m'évoque rien de décisif avec ce nom de plume, mais mon nom selon l'état civil a été plus parlant:
REMY  SCHULZ = 61 + 89; EMY CHULZ = 43 + 70 = 113.

  43-70-113 sont des nombres de la Série Rouge du Corbusier, et 43-70 sont aussi les nombres de mesures du Prélude-Fugue BWV 883 du second cahier du Clavier bien tempéré (CBT), ce qui m'a amené sur cette page à voir en Bach un précurseur du Modulor.

 modulor02.gif (29384 octets)

     Ainsi, mon nom serait d'une manière simple relié au nombre d'or, alors que j'ai dans ma famille plusieurs peintres ayant utilisé le nombre d'or, alors que ce diptyque 883 a joué un rôle important dans mon exploration de l'oeuvre de Bach.

  Je n'étais pas au bout de mes surprises. Le billet précédent m'a conduit à rechercher sur Quaternité où j'avais donné la "signature" SDG achevant le manuscrit autographe du CBT1:


  C'était dans In memorianne, où, 3 mois après, j'ai pu évoquer le décès de ma femme Anne le 13 février 21. J'avais oublié que j'y constatais que j'avais alors 70 ans, dont 43 vécus avec Anne.
  Pourquoi y avais-je utilisé SDG, parce que ces lettres sont lues par les exégètes de Bach 18-4-7, et qu'Anne était née le 18 mai 47.
  Ou 1947, et ceci m'avait conduit à constater que les 48 diptyques du CBT ont les numéros BWV de 846 à 893, soit 18 fois 47 à 19 fois 47.
  8-9-3 devient en lettres HIC, "ici". Peut-être commence-t-on à entrevoir pourquoi il y a "quelque chose" dans ce diptyque du CBT.

  Il est évidemment complètement absurde d'imaginer une signification aux numéros BWV, mais je me sens destiné à explorer l'absurde, et cet absurde s'est déjà manifesté dans les 43-70 mesures du diptyque 883.
  Je l'ai déjà exposé à plusieurs reprises, récemment ici ; en bref:
- L'ode Toi l'été dans Sous les pans du bizarre était au départ un court texte composé, en quelques minutes, selon la contrainte de parité des phonèmes.
- Lorsque j'ai appris que la parution du livre serait retardée, j'ai profité de ce qu'il avait 72 lettres pour illustrer les jeux sur les carrés de 3-4-5 d'une part, ceux de 10-11-12-13-14 d'autre part. Ainsi des majuscules, réparties en 3 groupes de 3-4-5 lettres, isolaient 5 groupes de 10-11-12-13-14 lettres, totalisant la valeur souhaitée 730. Ma passion bachienne était tel que j'avais découpé en 2-1-3-8 minuscules le vers final de 18 lettres par 4 majuscules, qui s'étaient imposées être FISS.
- Le livre est donc paru avec cette version en 2000. C'est en 2004 que j'ai découvert le rapport doré des deux diptyques d'ordre 14 dans les deux cahiers du CBT, soit en tonalité fa# mineur, fis selon la notation allemande, et je me suis avisé alors que l''ensemble des 72 lettres de mon ode avait pour valeur 883, numéro BWV du diptyque du second cahier, et j'avais signifié le 2-1-3-8 = 14 de BACH par les majuscules FISS...
   883 n'est pas un nombre quelconque, car la moyenne entre les fractions Fibo 21/13 et 34/21 est 883/546. Or une relation essentielle du premier cahier était le partage des 819 mesures des préludes en 546 pour les 14 premiers et 273 pour les 10 autres.

  Je l'ai rappelé dans le billet précédent, où l'étude de la grille magique de Dieben m'avait conduit à un article de David Rumsay sur les nombres bachiens. Il y mentionne aussi le Prélude pour orgue BWV 546, qui selon lui a deux thèmes, ses 144 mesures se répartissant suivant ces deux thèmes en 55 et 89, deux nombres de Fibonacci.
  C'était la première fois que je voyais ce Prélude associé au nombre d'or, et j'ai aussitôt téléchargé la partition pour voir ce qu'il en était. Je vais différer mon ennuyeuse analyse pour confirmer que l'entrée d'un thème à la mesure 56 est effectivement particulière, mais il est bien plus remarquable que la pièce semble intentionnellement répartie en 3 parties de 48 mesures, sinon en 6 parties de 24 mesures, comme l'a vu Walter Corten dans un article que j'avais téléchargé parce qu'il y était aussi question de la grille de Dieben.
 

  J'y reviendrai. Toujours est-il que la seule mention par un musicologue "autorisé" d'un partage 55-89 de BWV 546 m'était suffisante pour étudier en parallèle BWV 546 et BWV 883, et l'addition de leurs 144 et 113 mesures donne 257, nombre signalé dans le billet récent Rapports fusionnels, avec d'abord l'addition des 123 mesures du dernier diptyque du CBT1 et de 134, valeur de Soli Deo Gloria dont les initiales SDG achèvent le manuscrit autographe (voir supra).
  123 et 134 sont les valeurs de GEORGES PEREC et ARSENE LUPIN, ainsi que les fusionnements de 1-2-3 et 1-3-4, premiers termes des suites de Fibo et de Lucas, et j'avais été très content du titre
RAPPORTS FUSIONNELS = 123+134 = 257.
  J'y mentionnais que 257 était aussi la valeur du titre The Greek Coffin Mystery dont j'ai évoqué à maintes reprises l'acrostiche des titres de chapitres en 21 lettres, pour ce titre, et 13 lettres, pour BY ELLERY QUEEN. C'est une des coïncidences essentielles qui m'ont amené à mon obsession des Fibos 13-21-34, et ce n'est qu'en écrivant ces lignes ce 26/9 que je m'avise que 13-21-34 sont composés des mêmes chiffres que 123-134.

BY ELLERY QUEEN = 166, ainsi l'acrostiche complet a pour valeur 423, nombre intervenant dans le CBT1 avec les 1269 mesures des 24 fugues se répartissant en 423 pour les 8 premières et 846 pour les 16 autres.
  166 est aussi le nombre de mesures du dernier diptyque du CBT2, ainsi la dernière ligne du tableau des 24+24 diptyques donné si souvent ces derniers temps que je ne le reprends pas totalise 289 mesures, auxquelles additionner le 134 de Soli Deo Gloria donne 423.
  Ce dernier diptyque du CBT2 est le BWV 893, HIC, quod erat demonstrandum...
  Parmi mes Preuves, il y a que les 77 (ELLERY) premières lettres des titres des chapitres composant l'acrostiche ont pour valeur 846, dont la section d'or exacte tombe à la fin du chapitre 7, EVIDENCE, soit "preuve".
  Je sais depuis longtemps que les grecs appelaient le nombre d'or tomê, "section", de valeur 418 selon l'alphabet grec. J'ai appris récemment que l'hébreu utilisait le mot 'hatakh, "section", de valeur 428 selon l'alphabet hébreu, la section d'or se disant חתך זהב ou חתך הזהב.
 

  Ces deux sections donnent le total 846 (et la moyenne 423). Je rappelle que c'est le numéro BWV du premier diptyque du CBT.

  Je remarque que les deux premiers titres de chapitres de Queen somment 113 (I+II = 113), et je reviens au BWV 883 en fis, à son 43+70=113 qui est aussi le valeur de mon nom sans les initiales.
  Tom Lapnus est dans mon roman l'auteur de l'ode de valeur 883 où j'avais codé après coup le 2-1-3-8 de BACH par les majuscules FISS. Tom c'est un peu moi, et sa femme Irène Lapnus est aussi un peu Anne. J'ai exposé ici pourquoi la seconde partie de mon roman était titrée IL, faisant référence à la fois à Tom et à Irène Lapnus. Il se trouve que, sans ces initiales, elle devient
RENE APNUS = 42+71 = 113.

  Lors de mes récents approfondissements sur 43-70, j'ai omis de mentionner le fusionnement 4370, rencontré dans le dernier épisode (12) de la saison 1 de Touch, une série de 2012 propre à m'intéresser, puisqu'elle était centrée sur le jeune autiste Jake percevant l'harmonie du monde par des nombres, que son père Martin Bohm devait interpréter. 
  Chaque épisode avait un nombre clé, faisant partie de la suite d'Amelia, une autre enfant prodige. Dans cet épisode 1-12, le nombre 4370 est lié à la mère de Jake, née le 3 avril 1970 (4-3-70 à l'américaine), et morte le 11 septembre 2001 car elle travaillait au WTC.
 

  Je ne me souvenais plus que le billet où j'en avais parlé avait pour identifiant (postID) 1462148210652914370, nombre dont les premiers chiffres 14 et les derniers 4370 me rappelaient le Prélude-Fugue 14 du CBT2, en 43-70 mesures.
  J'avais manqué alors de faire le lien avec son mari, et avec l'autre personnage principal de la saison 1, Clea Hopkins, charmante employée de l'institution qui s'occupe de Jake, institution dont la direction semble impliquée dans de louches manoeuvres. Mais Clea est clean, et sa relation amicale avec Martin semble pouvoir évoluer vers autre chose...
MARTIN BOHM = 75+38 = 113,
CLEA HOPKINS = 21+92 = 113.
  Tiens, un mariage pourrait mener à une CLEA BOHM = 21-38, anagramme de MELO BACH...

  Mais les scénaristes ont abandonné cette voie, et Clea ne figure plus dans la seconde et dernière saison, fort différente de la première. Ceci n'a pas suffi à améliorer l'audience en diminution croissante, et un dénouement rapide a été trouvé pour achever la série, avec 5 fois moins de spectateurs qu'au départ.
  L'épisode 1-2 a pour titre 1+1=3, ce dont l'explication ne sera donnée que dans l'épisode 1-4. Le 5 septembre 2001, Sarah Bohm avait confié son alliance à un joaillier, pour y faire graver ce "1+1=3".
 

  Les revirements scénaristiques ont conduit à un épisode à part, n'ayant été diffusé que plusieurs mois après les 12 épisodes "normaux" de la saison 1. Il est néanmoins identifié comme 1-13.
  Un formidable écho est survenu deux ans plus tard, avec la série Believe, aussi sur le thème d'un enfant aux pouvoirs extraordinaires. Le manque d'audience a conduit la production à s'en tenir à une seule saison de 12 épisodes, avec une réelle fin, mais ceci a fait écarter un épisode déjà tourné, identifié ensuite comme 1-13.

  La désaffection du public pour Touch s'explique peut-être par le choix de Kiefer Sutherland pour le rôle principal. Les fans de 24 (en français 24 heures chrono) qui adoraient voir Jack Bauer trucider des dizaines de terroristes dans chaque épisode n'ont pu le reconnaître en Martin Bohm, hostile à toute violence.
  Martin est plus combatif dans la saison 2, face à des ennemis maintenant clairement identifiés, et ce n'est sans doute pas par hasard si le nombre clé de l'épisode 2-1 est 24. L'épisode final 2-13 a pour nombre clé 318, comme dans l'épisode 1-1, ainsi la série d'Amelia boucle sur elle-même,


avec 24 nombres différents, et 24 au centre. Elle est dite avoir 100 chiffres, ce qui se vérifie sur l'énumération ci-dessus, laquelle nécessite il me semble quelques accommodements, mais je ne vais pas revoir toute la série pour le vérifier.
  Je me permets de rapprocher ce 100 de la fugue 24 du CBT2, et rappelle les deux diptyques 24 des deux cahiers,
47  76  SDG  66  100
le premier prélude étant à reprises.
  L'addition vue plus haut des nombres de mesures et de 134 valeur de Soli Deo Gloria mène à 423, nombre important dans le CBT, et valeur de l'acrostiche de Queen. Prendre la réelle valeur 29 de SDG mène à 318, le nombre clé ouvrant Touch, lié à la mort de Sarah Bohm au WTC, qui en anglais est aussi l'abréviation du Well Tempered Clavier (comme en allemand). J'ai déjà remarqué que le CBT se composait de deux colonnes de nombres, débutant par BWV 846a et BWV 846b, et que la tour A du WTC avait été frappée à 8:46, heure US.
  Sarah Bohm peut offrir un autre lien avec Bach, car
SARAH  BOHM = 47 38, moitiés de
94  76, le nombre de mesures exécutées du diptyque 24 du CBT1, en comptant les reprises du prélude. Les peintres adeptes du nombre d'or y voient aussi un rapport intéressant, nommé "double coupe d'or" par Sérusier.
BOHM = 38 peut encore mener au diptyque 38, ou 14 du CBT2, en 43 70 mesures évoquées par la naissance de Sarah le 4/3/70.

  Ayant fait référence plus haut à Ellery Queen, je signale que le 4/3/70 est dans La dernière femme de sa vie le jour de l'enterrement d'un personnage christique, John Benedict III, assassiné la nuit de Pâques précédente.

  Les deux 318, ouvrant et fermant la suite d'Amelia, se prêtent à un jeu proche de celui qui m'a fait passer plus haut de 123-134 à 13-21-34,
318-318 > 113-883, les 113 mesures de BWV 883, et comme vu plus haut, 883 apparaît dans le contexte Fibo comme formé à partir de 13-21-34, 21x21 + 13x34.

  J'ai finalement revu l'épisode final de Touch, où l'image donnée plus haut avec les 100 chiffres est issue d'un vieux manuscrit kabbalistique, montrant que la suite était connue bien antérieurement à Jake Bohm. Dans cet épisode, les méchants parviennent aussi à compléter la série, en l'extrayant des cerveaux de Jake et d'Amelia, ce qui donne ceci:
 

  C'est peu lisible, mais clairement différent de l'autre image, avec plutôt 107 chiffres. J'ai étudié de plus près la série de 100 chiffres, qui donnerait ces 4 rangées de 25:

3 1 8 5 2 9 6 3 2 8 7 9 5 2 2 9 7 5 6 1 1 8 8 1 6
0 4 5 5 1 2 4 2 5 4 5 2 2 1 7 4 3 7 0 2 4 5 2 2 7
5 0 0 1 0 7 5 5 9 9 1 8 8 7 7 8 9 2 1 0 2 6 2 0 0
0 0 1 7 5 9 4 8 2 0 1 3 1 0 2 6 3 0 2 1 5 3 3 1 8

se répartissant en
13 "0"
14 "1" = 14
17 "2" = 34
7 "3" = 21
6 "4" = 24
13 "5" = 65
5 "6" = 30
9 "7" = 63
9 "8" = 72
7 "9" = 63
total    386

  Il y a exactement 50 chiffres pairs, de somme 160, et 50 chiffres impairs, de somme 226.
  Si cette paire de nombres ne m'est pas immédiatement évocatrice, l'inattendu partage 50-50 peut conduire à considérer le partage séquentiel des 100 chiffres en 50-50 (fifti-fifti=50-50, découverte de Robert Rapilly étudiée ici), et ce partage tombe à un point particulier de la suite.
  L'épisode 2-1 est l'exact milieu des 25 épisodes suivis, le 1-13 laissé à part, et cet épisode à l'unique particularité d'avoir deux nombres clés, 24 et 5227, tous deux inclus dans la suite d'Amelia, et c'est ce 5227 qui achève la première série de 50 chiffres.
  Ces 50 chiffres totalisent la valeur 209, les 50 autres 177 (ça marche aussi sur le Gématron), et ces deux nombres sont au premier plan de mes études du CBT, en relation avec les diptyques 14 et les relations d'or.
  Ainsi, les diptyques 14 dorés (24-40 et 43-70) totalisent 177 mesures.
  Bach est mort un 28 juillet, 209e jour de l'année, et né un 21 mars, 80e jour de l'année. Le partage doré entier de 209 est 80-129, et j'ai trouvé plusieurs occurrences de ce partage dans le CBT1, étudiées notamment ici.
  Sans en reprendre l'ensemble, deux cas sont bornés par le diptyque 14. Revoici le tableau complet des 24 tonalités dans les deux cahiers:


  Les diptyques 12-13-14 totalisent 209 mesures; 80-65-64. Si comme vu plus haut, 883/546 est la moyenne des fractions Fibo 13/21 et 21/34, 129/80 est la moyenne des fractions Fibo 5/8 et 8/13, où 129 est obtenu précisément par
5.13 + 8.8 = 65 + 64 = 129,
et 64 résulte d'une suite Fibo (multipliée par 8).
  Par ailleurs les noms des trois tonalités sont
f moll  Fis dur  fis moll = 6+48+33+41+33+48 = 209.

  Les 11 nombres de 14 à 24 ont pour somme 209, avec un partage
14-15-16-17-18 = 80
19-20-21-22-23-24 = 129
  A cette répartition correspondent 5 tonalités diverses, et les 6 tonalités bachiennes
A dur   a moll   B dur   b moll   H dur   h moll = 42+49+43+50+49+56 = 289 = 209+80 (les rangs de ces 6 pièces étant 129).
  Les 11 préludes du CBT1 totalisent 297 mesures, 11 fois 27, valeur du mot TAG, "jour", et le partage 5-6 s'y retrouve, en 135 et 162 mesures.
  Les autres ensembles 14 à 24 pouvaient trouver sens dans le CBT, et je ne reprends ici que les 11 préludes du CBT2, dont les 586 mesures additionnées aux 297 du CBT1 donnent 883.
  Je vois aujourd'hui qu'il y a possibilité de parvenir au rapport 883/546 (analogue à 129/80) avec ces préludes 14..24 des CBT 1 et 2, et les préludes 1..14 du CBT1. Ceci demande le doublement du prélude 14 du CBT1, or un résultat marquant de ma première étude du CBT1 envisageait ce doublement.

  Je reviens à la suite d'Amelia avec une autre approche. La répartition des chiffres y est loin d'être équilibrée, malgré le partage idéal 50-50 entre chiffres pairs et impairs.
  Il y a donc 4 chiffres qui dépassent la moyenne 10,
17 "2" = 34
14 "1" = 14
13 "5" = 65
13 "0" = 0
la somme de ces 57 chiffres (ou 44, en oubliant les "0") étant 113, nombre de mesures du diptyque 14 (883) du CBT2.
  Les 43 autres chiffres somment 273, nombre de mesures des préludes 15..24 du CBT1, moitié de 546 pour les préludes 1..14. Je rappelle que 273 est le dénominateur commun résultant de l'addition des fractions 21/13 et 34/21, menant à 883/273.
  Et je rappelle encore que la suite d'Amelia n'a rien de prémédité, les producteurs ayant escompté une audience permettant plus de saisons.

  Si les sommes 160 et 226 des chiffres pairs et impairs m'étaient peu évocateurs plus haut, je constate maintenant qu'ils sont les doubles de 80 et 113, avec 80 inclus dans 209.

Note du 6/10: Un défaut d'impression dans un livre lu hier, L'ultime avertissement de Nicolas Beuglet, apparaît toutes les 80 pages, ce qui m'a fait penser que 160 est la différence entre 273 et 113.

  386 est la valeur du mot צירוף, "conjonction", en hébreu où la coïncidence est une "conjonction d'événements", צירוף מקרים. Je rappelle que c'est le même mot que צרוף, signifiant "anagramme" dans la Kabbale.


  43 70 m'a rappelé les deux enfants en danger dans deux romans de Belletto, Simon de Klef (70 43) dans L'enfer, et Erich Bercheit (43 70) dans Créature (2000), un roman qui joue prémonitoirement avec l'anéantissement de la Terre le 11 septembre 2001, frappée par l'astéroïde Schiffer. Une Terre jumelle est de plus frappée par l'astéroïde Fisher...
  Le 16 septembre au réveil, repensant à ce cas, il m'est venu que BERCHEIT est l'anagramme de BERECHIT, translittération courante du premier mot de la Genèse, "Au commencement", ce mot étant le titre du livre pour les Juifs.
  Créature, création, genèse, berechit, Bercheit, il peut sembler se dessiner une certaine logique, bien que Bercheit soit un patronyme allemand assez commun, lié au toponyme Berscheit.
  Il m'a néanmoins paru nécessaire de relire le roman, dont j'ai déjà rendu compte ici.

  La créature pourrait être la cantatrice Estella Klehr, qui serait la plus belle femme du monde si un angiome ne la défigurait.
  Le médecin allemand Robert Bercheit a conçu un traitement révolutionnaire qui la guérit totalement, et en fait une "éblouissante créature" (chapitre XXI). Avant cela, chapitre XIX, un hasard a conduit Estella à l'Alpe d'Huez, sans savoir que les Bercheit y passent quelques jours de vacances. Elle y sauve le jeune Erich tombé dans une crevasse... On ne voit pas trop ce que ça vient faire dans une intrigue déjà touffue, sinon que ça équilibre les rapports entre Robert Bercheit et Estella, chacun ayant été d'une aide inestimable à l'autre.

  La créature serait plutôt Estella, en gras. Dans la seconde partie échappant à toute logique, les esprits de la lointaine planète Musica ont décidé d'empêcher une catastrophe qui menace la Terre, en envoyant un esprit que se manifeste sous l'apparence d'Estella, l'autre Estella venant de mourir. Estella ne peut agir en ce monde que par le truchement de Michel Rey, héros de plusieurs romans de Belletto, Michel dit "beau comme un dieu", ce qui est dit 3 fois chapitre XXII,
Toujours est-il qu’Estella trouva en effet Michel beau comme un dieu.
mais leur rapprochement ne pourra avoir lieu qu'après un saut dans une autre réalité, Estella étant assassinée au chapitre suivant.
  Michel a pour plus proche ami Daniel Bulowko, ancien professeur d’hébreu et d’exégèse talmudique. Il aurait pu lui dire que mikhael signifie en hébreu "qui est comme Dieu", et Michel va réussir à recréer la Terre détruite le 11/9/2001, ainsi que la Terre jumelle (où il y a un Michel et une Estella).
  J'en avais donc parlé ici, mais n'avais pas souligné ces amis Michel et Daniel, 42e et 50e des 72 noms d'anges issus de 3 versets bibliques consécutifs de 72 lettres. Je connais depuis longtemps cette curiosité, à laquelle j'ai envisagé une formidable corrélation dans le billet du 17 avril 2014: la principale curiosité des sigles coraniques concerne les sourates 42 et 50.
  Je l'ai détaillé le 17/4/2014, un Jeudi saint qui me semblait lointain lorsque j'avais découvert la date du 16 avril 1908 dans L'Aiguille creuse, Jeudi saint de l'année 18 fois 106, 106 ans vie de Rosencreutz de 1378 à 1484. 2014 c'est 19 fois 106; 18 et 19, les nombres qui m'ont conduit, en lien avec les numéros BWV du CBT (846 à 893, soit 18 fois 47 à 19 fois 47) à ôter les initiales R=18 et S=19 de mon nom, pour retrouver les mesures du diptyque BWV 883:
EMY CHULZ = 43 + 70 = 113.
  Je ne reviens pas sur les coïncidences 42-50, mais insiste sur ces faits:
- dans le Coran elles concernent la lettre Qâf, de valeur 100 (la dernière fugue du CBT);
- dans la Bible elles concernent les groupes trilittères מיכ et דני (MYK et DNY) de valeur 70 et 64, somme 134 (SOLI DEO GLORIA, ARSENE LUPIN).
  Tiens, ce billet est le 431e de Quaternité.

  Le 16 septembre j'ai donc débuté la relecture de Créature. Chapitre VII un personnage secondaire y écoute sur sa chaîne Modern 1000 (Belletto n'est pas avare de précisions hi-fi) le guitariste manouche Stochelo Rosenberg jouant le morceau Seresta, "sérénade".
  Ce nom ne me disait rien, et je l'aurais probablement vite oublié si, le lendemain, l'invité de la chronique Musicaline dans le 7-10 de France-Inter n'avait été Thomas Dutronc, lequel précisa que Stochelo Rosenberg l'accompagnait dans son nouvel album, Il n'est jamais trop tard.
  C'est alors que je me suis avisé des initiales SR, et une première recherche Stochelo Seresta m'a conduit au morceau Valse A Rosenthal,
et à d'abord imaginer que Seresta en était un sous-titre. En fait Seresta est le titre de l'album dont c'est aussi un morceau, comme Valse A Rosenthal.

  Je suis attentif depuis 2018 au nom Rosenthal, et son irruption avec une "vérification par le hasard", selon l'expression de Bellmer, me ravit. Rosenberg et Rosenthal signifient "mont des roses" et "vallée des roses", et Lovendale dérive de l'allemand Loewenthal, "vallée des lions".
  J'ai parlé à maintes reprises de cette affaire, notamment ici, où j'avais ainsi représenté les grilles Lovendale:


  En bas à droite, ma grille de 1998 inspirée par l'affaire Lovendale était un hétérogramme perecquien avec chaque ligne, composée des lettres ESARTULINO + 1 joker, supposée être le titre d'un chapitre. La diagonale dextro-descendante épelait ROSENCREUTZ, et la valeur totale de la grille était 1604, l'année de découverte de son tombeau (tiens, 1604 est aussi le nombre clé de l'épisode 1-8 de Touch).
  En 2012, j'ai découvert que Ricardou m'avait plagié 30 ans plus tôt, avec la table des chapitres des Lieux-dits (1969), où les noms des 8 lieux permettent de lire dans la même diagonale BELCROIX.
  En février et juin 2017, j'ai découvert deux grilles de 81 et 90 lettres, valeurs de ELISABETH et LOVENDALE, dont la colonne centrale dans chaque cas offrait une anagramme de PRENOM NOM, dans chaque cas à l'insu de l'auteur.
  La première grille était dans la revue de 2005 où figurait mon SONÈ, et je me suis peu après avisé que son grand carré offrait dans la même diagonale LOVEN, croisant avec DALE, encore à mon insu. LOVEN ici à rebours peut correspondre au rebours de BEL, LEB, "lion" dans différentes langues slaves.

   Il restait ainsi ROSEN et DALE, et j'étais donc attentif à une conjonction quelconque de ces mots, en quelque langue que ce fût, pourvu que cette conjonction survinsse dans des conditions signifiantes, et ici ROSENTHAL advient via
THOMAS  DUTRONC = 76+95 = 171
"tronc" qui me fait penser à l'autre diagonale de Ricardou, MAADRBRE, dont la lecture MAD ARBRE a été rapprochée après coup de
OLIVIER ASILUS = 90+81 = 171
personnage fou des Lieux-dits, et tho MASD utronc laisse aussi entendre MAD.

  La conjonction advient aussi via René Belletto, déjà impliqué dans plusieurs coïncidences bachiennes, et c'est une autre coïncidence que j'ai été reconduit à lui et à la fugue BWV 544 juste après être parvenu aux 6 grilles totalisant 544 lettres.
  Il y a aussi le pianiste Rainer Gottardt (65+105=170) dont la pièce fétiche est le diptyque BWV 869 (47+47+76=170). J'ai remarqué il y a peu le titre de Belletto, XLVII sonnets, avec
XLVII = 76, et ceci m'a fait l'acheter. Tout ce que j'en dirai pour l'instant est que ça me confirme que Belletto est arithmomaniaque, c'est-à-dire qu'aucun des nombres qu'il mentionne ne peut être considéré comme contingent, et que la structure de ses textes est probablement souvent mûrement pesée.
  Bach est évidemment présent dans Créature, et malgré sa mort le 16 août et l'anéantissement de la Terre, Estella pourra chanter les cantates 19 et 93 lors du concert-événement du 11 septembre 2001.

  Je mentionnais dans ce récent billet l'égalité 1+1=3, également essentielle selon Werber, et l'importance du nombre 113 dans La diagonale des reines, or dans le roman les attentats du 11 septembre sont un épisode de la lutte entre les reines (ils ont été suivis des attentats de Madrid le 11/3 2004)...

  Bref il y a du grain à moudre, et je me sens tout à fait dépassé par toutes les intrications qui se dessinent. Je laisse donc de côté pas mal de choses, mais signale tout de même que, dans le Formules n° 9, mon SONÈ, page 369, apparaît 113 pages après la grille de Cyril, page 256.

  Enfin, BWV 883, ce n'est pas seulement des chiffres, mais aussi un splendide diptyque dont j'ai choisi quelques interprétations marquantes.
  Je commence par celle de Svetoslav Costoff à la guitare. J'ai abandonné la guitare vers 2000 parce que je n'arrivais pas à y restituer la polyphonie bachienne, mais cette transcription est très réussie.
  Ici, la fugue au clavecin, tandis que le manuscrit autographe se déroule au fil des notes.
  , le diptyque au piano, illustré par une analyse thématique.
  Pour ceux qui comprennent l'allemand,
Fritz Siebert l'analyse longuement avant de l'interpréter au clavecin..
  Richter prend son temps pour une magnifique interprétation en 9:33, alors que Gould boucle la chose en 6:12. Tiens, ici, il joue la fugue au clavecin.

  Mon titre fait référence à un rêve de 2010, où je feuilletais la revue Elleswer 29, dont la maquette rappelait Planète. J'appris que le mot signifiait "ailleurs" en vieil anglais. Le Planète 29 avait un article sur Hauteville House, et sa chaire des ancêtres sur laquelle Hugo avait gravé HIC NIHIL, ALIAS ALIQUID. Je rappelle que 29 est la valeur du SDG bachien.