24.10.24

6/7/5

à Arinius & Lupa

  Le 30 octobre, j'eus quelques échanges mèls avec un nommé Pascal, à propos des crop circles et de l'hypothèse de leur origine militaire, envisagée par Jacques Vallée et d'autres chercheurs (OVNIs: L'armée démasquée en ligne ici).
  J'ai signalé à Pascal mes deux billets sur la question, Hexcentricités et Jour d'or, publiés les jours de mes 59 et 60 ans, en partie par hasard (si le jour était choisi sciemment, les coïncidences m'ayant motivé en étaient proches).
  Car ce qui m'a intéressé dans les crops, ce sont des coïncidences. Mon sentiment était qu'il s'agissait dans tous les cas de canulars humains, mais des analyses et des témoignages suggèrent qu'une part des crops se distingue nettement de ces canulars avérés. 
  Je suis bien incapable d'en juger. Toujours est-il que début 2009 je découvris ce que j'ai nommé Etoile de Babel, Sceau de Salomon obtenu en superposant les deux châteaux triangulaires de Wewel et Sisak, dont les consonnes WWL-SSK peuvent correspondre au jeu hébreu entre BBL (Babel) et SSK, sa forme atbash utilisée dans le livre de Jérémie.
  Les renversements LBB et KSS trouvaient aussi sens, LBB étant "coeur" en hébreu, mais aussi proche de LBYH, "lion", d'une racine proto-sémitique ayant aussi donné le grec leôn et le latin leo. J'appris que "lion" se disait en tokharien śiśäk, et c'est ce qui me fit découvrir le château Sisak en Croatie. Le Wewelsburg est plus connu.

  Début juillet, je vis que le forum jungien Unus Mundus prenait les crops au sérieux, et ceci m'amena à constater qu'un motif récurrent était ce que j'ai appelé "château de Sisak", apparu notamment dans un haut-lieu de la cropologie, Oliver's castle, colline du Wiltshire où se serait jadis dressé un château dont il ne reste que quelques pierres et un vague tracé.
  Ce château aurait été plutôt triangulaire, comme en témoigne cette photo de Lucy Pringle, pour un autre crop de 2008:
 

  La coïncidence de 2010 est si fabuleuse que je l'avais rationalisée dans mon souvenir. Image Andrew Pyrka Copyright 2010Je pensais donc que c'est l'apparition d'un crop codant pour les premières décimales du nombre d'or qui m'avait conduit à reprendre une BD où il était question de crops codant pour les 60 premières lettres du mot infini de Fibonacci, mais c'est alors que je réétudiais cette BD empruntée le 9 juin qu'a été découvert le crop le 21, à côté d'un bosquet en forme de coeur (lebab en hébreu, renversement de Babel).
  Ces 60 lettres sont:
 
  Le mot infini de Fibonacci, ou Golden String, est sur le site de l'OEIS la suite A005614, et j'y avais aussitôt remarqué que, juste après les premiers termes de la suite, le second commentaire était :
a(n)=number of 0's between successive 1's (see also A003589 and A007538) - Eric Angelini, Jul 06 2005
   Je connaissais Eric, colistier de la liste Oulipo, spécialiste de l'autoréférence et créateur du site
http://www.cetteadressecomportecinquantesignes.com/
   Alors que je me préparais à publier mon billet à propos de cette suite ce 6 juillet, jour de mes 60 ans, parce qu'une BD en donne les 60 premiers termes, Eric en avait donc remarqué une propriété le 6 juillet 05, jour de mes 55 ans, or le découpage de 60 en 55+5 est immédiat (selon Zeckendorf).
  J'avais proposé le 6/7/2010 un commentaire au commentaire d'Eric, qui fut accepté par les responsables du site.

  J'ai des cousins Angelini, et à ma cousine Françoise est attaché un souvenir de mon 21e anniversaire, le 6/7/1971.
  Mon bisaïeul Max Souverbie était un bâtard d'un haut personnage, selon sa mère, lingère à la cour de Napoléon III. Il a eu 3 enfants, Jean, devenu un peintre amateur du nombre d'or, Suzanne, ayant eu avec son mari Charles Angelini deux enfants, mon parrain Jean-Baptiste et Françoise, Marcelle ma grand-mère, laquelle évoquait souvent la maison de Villevert de son père.


  Sur cette photo de juillet 1911 figurent au premier plan à droite Max, à gauche son petit-fils, mon père Maxime qui n'a pas encore 3 ans.
  Ma cousine Françoise avait décidé d'aller revoir la maison de Villevert le 6/7/1971, depuis longtemps en d'autres mains, et je l'avais accompagnée, essentiellement pour qu'elle me dépose ensuite à Limours, où je devais emménager en septembre pour débuter un doctorat au CNRS.
  C'était une communauté libertaire où je ne connaissais que le proprio du pavillon; il y avait du monde, et tout ce dont je me souviens est de m'être assis sur un muret au-dehors, avec Cristal qui songe de Sturgeon trouvé sur place. J'ai lu le livre d'une traite, pratiquement sans en lever les yeux jusqu'à la dernière page, inconscient de ce qui se passait alentour.
  La lecture avait alors ce pouvoir sur moi.

  Ces deux Angelini, Françoise et Eric, sont donc liés aux jours de mes 21 et 55 ans, nombres de Fibonacci, alors que j'avais déjà noté la naissance d'Unica Zürn le 6/7/1916, 34 ans avant ma naissance, 39 jours avant celle de ma mère.
  J'ai transmis les liens de mes deux billets crops le 30 septembre à Pascal, et le lendemain j'appris la mort d'Eric Angelini, le 27 septembre, d'une crise cardiaque. Il était encore intervenu deux jours plus tôt sur la liste Oulipo.
  Le faire-part m'apprit le prénom de son épouse, Pascale. Mon parrain Jean-Baptiste avait une fille, Pascale, laquelle s'est tuée en se défenestrant à Paris, comme Unica Zürn.

  Le lendemain, 2 octobre, je découvris dans la boîte à livres d'Esparron, rarement renouvelée, Citadelles, de Kate Mosse. J'avais lu d'elle Sépulcre, en 2011, qui m'avait fait écrire ce billet, et antérieurement Labyrinthe, à sa sortie française en 2006, dont je n'ai qu'un souvenir des plus vagues.
  La 4e de couverture m'apprit que ces trois livres formaient la "trilogie du Languedoc", et en le feuilletant je vis qu'il se passait essentiellement à Coustaussa, minuscule village de l'Aude (51 habitants en 2021).
  Coustaussa m'est important depuis une coïncidence de juin 2016. Au chevet d'Anne endormie, je regardais le chapitre 8113 du livre que je venais d'acheter, à cause de ce titre, et y remarquais des lettres en gras qui semblaient former un message. Anne se réveilla à cet instant, et me dit qu'il me faudrait regarder le livre qu'elle était en train de lire, où elle avait remarqué des lettres en gras...
  Il y a eu un rebond en juillet dernier, qui a eu des développements en août, mais il devient des plus difficiles d'être exhaustif.
  Toujours est-il que, si les lettres accentuées du livre d'Anne résultaient d'un défaut d'impression, il y avait bien dans le chapitre 8113 le message
villa quae vocatur Constantianum
soit "le village appelé Constantine", en l'honneur de l'empereur Constantin, et ce village est Coustaussa.

  J'ai donc commencé à lire Citadelles, un pavé de 151 chapitres se passant en 1942-44, entrecoupé de 22 chapitres se passant en 342-44, et en cours de lecture est survenue une formidable coïncidence.
  Le 5 octobre, j'acquis à Manosque le dernier thriller de Nicolas Beuglet, dont j'avais apprécié Le cri en 2016, étudié ici. Son second roman était bien construit, mais je n'avais rien trouvé à en dire. Les suivants illustraient des idées louables, mais de façon fort décevante à mon avis.
  Le nouvel opus, L'ultime avertissement, donne un rôle important à la capsule temporelle dont il était question dans le chapitre 8113 où était codé Constantianum-Coustaussa, crypte où ont été rassemblés les témoignages de notre civilisation, scellée en 1940 et ne devant être ouverte qu'en 8113. Les héros vont à Atlanta où se situe cette crypte, la date 8113 est mentionnée page 132.

  Il n'y avait rien d'évident à utiliser ce sujet pour un thriller, et je le découvrais 3 jours après avoir découvert un thriller dont le dénouement se passe à Coustaussa.
  Je n'ai encore pas grand-chose de positif à en dire, sinon que ça a l'avantage d'être court et que j'ai pu le finir le jour même. Mais il y a une curiosité notable, des défauts d'impression, de plusieurs natures. Le plus facilement descriptible est un épaississement d'un segment de 1 cm de la ligne d'écriture qui survient toutes les 80 pages et 3 lignes, à partir de la page 82, 11e ligne. On le retrouve page 162, 14e ligne, et page 242, 17e ligne, que voici:
 

  Et moi aussi... Dans le cas du livre d'Anne, l'épaississement touchait une fine bande verticale toutes les 32 pages, ce qui semblait relever d'une certaine logique, sachant que l'impression d'un livre se fait souvent par grandes feuilles pliées ensuite en cahiers de 32 pages, mais ici il s'agit d'un autre mode de fabrication.
  Les lettres soulignées par Anne, "li" m'avaient été significatives. Ici, les lettres épaissies des trois pages concernées sont
uis se   us part   la stup
  J'y reviendrai. A mon passage suivant à Manosque, le 12, j'ai examiné la pile des Beuglet, et constaté que le défaut d'impression ne touchait pas tous les exemplaires. Il m'a fallu regarder une dizaine de livres pour retrouver un volume présentant les mêmes anomalies pages 82-162-242, ainsi que les autres défauts que je laisse de côté.

  Bien plus intéressant était Citadelles, avec le sort du Midi, sinon de la France, sinon de la guerre elle-même, semblant se jouer le 19 août 1944 à Coustaussa. Cette lecture m'a donné envie de relire le premier volume de la trilogie, Labyrinthe, que j'ai trouvé le 12 à la médiathèque de Pierrevert.
  Avant cela, j'ai appris qu'il en existait une adaptation TV de 2012, mais n'en ai trouvé en ligne qu'une version en russe... Un personnage revient dans la trilogie, Audric Baillard, alias Sajhë de Servian, né vers 1200, mort en 2005, grâce au Graal... Le vieil Audric est interprété dans le téléfilm par John Hurt, et ceci m'a aussitôt rappelé que Hurt était Winston Smith dans 1984, et que Julia l'avait emmené pour leur premier rendez-vous à la campagne, en un lieu non précisé, mais que j'ai aussitôt identifié à Oliver's Castle, ayant vu le film en août 2009, un mois après mon premier billet sur les crops. Winston est fasciné par l'endroit, qu'on revoit ensuite dans des scènes fantasmatiques, comme celle-ci où John Hurt est avec Richard Burton (son dernier rôle).

  Ainsi apparaît un écho entre les deux doubles coïncidences de la semaine débutée le 30 septembre, et ce n'est pas fini, et je ne sais comment en rendre compte tant tout s'enchevêtre.
  Labyrinthe alterne l'histoire d'Alaïs pendant 35 ans, de 1209 à 1244, et celle d'Alice, du 4 au 8 juillet 2005. Tiens, cette période est centrée sur le 6 juillet 05, le jour où Eric Angelini a posté son commentaire sur le mot de Fibonacci, et il y a une bizarrerie dans la première édition française de Labyrinthe (Lattès, mai 2006).
  Les premiers chapitres initiant les journées de 2005 ont en exergue:
Pic de Soularac LUNDI 4 JUILLET 2005
Carcassone MARDI 5 JUILLET 2005
Carcassone VENDREDI 6 JUILLET 2005 (chapitre 39)
                    MARDI 7 JUILLET 2005
Monts Sabarthès VENDREDI 8 JUILLET 2005
  Curieuse semaine... La semaine effective débutait un lundi 4, et la première incongruité est donc ce vendredi 6. J'ai peine à croire qu'on ait confié la traduction à quelqu'un ignorant l'anglais (Gérard Marcantonio), et j'imagine donc que les erreurs viennent de l'original. Des éditions ultérieures anglaises ont des dates correctes. Peut-être faudrait-il examiner les 40 traductions de ce best-seller.

  Je me suis demandé s'il était apparu un crop ce 6/7/5. En 2005 il y avait pléthore de crops, et il y en a eu effectivement un le 6 juillet:
 

  C'est assez proche du "Château Sisak", et c'est ce qui en est le plus proche parmi les 86 crops du mois.
  Le motif de 3 cercles en triangle, apparu en 1992, a caractérisé la vague d'OVNIs de 1989-91 en Belgique, 3 phares blancs en triangle, avec parfois un phare rouge au centre. Des centaines de personnes ont fait des témoignages similaires, et cette photo a fait le tour du monde. On a soupçonné des essais de l'avion furtif, alors secret militaire.

  Les apparitions de crops ont chuté drastiquement depuis, au point que le même site ne recense qu'un seul cas en août dernier, avec une particularité. Le crop apparu le 8 août a reçu une addition le 29:
 

    Ceci est très rare, et faisait partie du scénario de la BD Le deuxième cercle, étudiée dans mon billet du 6/7/10, ce qui avait probablement été inspiré par le cas réel survenu les 2 et 3 août 2004 à Silbury Hill.
  Ce crop du 8/8 est apparu près de Etchilhampton, village situé environ à mi-chemin entre Oliver's Castle (6 km) et Vale of Pewsey (7km), là où est apparu le crop doré également étudié dans le billet du 6/7/10.
  Le site CropCircleConnector héberge aussi des commentaires, souvent imaginatifs, et un certain Jonas Passos affirme avoir prévu ce crop, qu'il nomme Lion's Gate, "Portail du lion", et l'associe au nombre 888, parce que 2+0+2+4 = 8.
 

  Il m'a fallu faire quelques recherches pour comprendre que cette date du 8/8/2024 était effectivement importante pour certains newâgeux ou autres. En lien avec un alignement Terre-Soleil-Sirius, il s'ouvrirait tous les ans un portail à partir du 26 juillet, culminant le 8 août, et celui de 2024 aurait été particulièrement favorable, parce que 2+0+2+4 = 8.
  Je rappelle que le "lion"m'avait fait découvrir l'Etoile de Babel Wewel-Sisak, et la correspondance de LWW-SSK (lions polonais et tokharien) avec OLIVER, que je n'ai peut-être pas encore remarqué pouvoir donner LEO et VIR, "lion" et "homme" (latin).
Note du 25/10: Parmi mes probables nombreux oublis pendant l'écriture du billet, il y a que la règle de GoogleMaps donne exactement 888 km de la tour nord du Wewelsburg à la tour sud du château de Sisak.
  Il y a des lions chez Kate Mosse, Léo Authié, le principal "mauvais" de Citadelles, qui meurt à Coustaussa, et Léonie Vernier, l'héroïne de Sépulcre, pour l'intrigue se passant en 1891-1897.

  Son prénom est mûrement choisi, car elle s'identifie à l'arcane 8 du tarot magique Bousquet, la Force, son personnage lui ressemblant trait pour trait, associé à un lion; elle est surmontée du symbole de l'infini, un 8 renversé. Le titre italien du livre est d'ailleurs Le huitième arcane.
  On peut se demander si Mosse ne s'est pas inspirée du Portail du lion "88" pour son intrigue, qui lui fait intervertir les arcanes 8 et 11 du tarot traditionnel, la Justice et le Force, qui deviennent donc la Force et la Justice dans le tarot Bousquet.

  Léonie VERNIER va REVENIR en 2007 en Meredith Martin, née un 8 octobre, venue des USA pour écrire une biographie de Debussy, lequel habitait le même immeuble que Léonie (dans le 8e!).
  Je ne l'avais pas vu en 2011, mais un roman m'a ramené au tarot début 2024, et fait constater qu'aux lames 11 et 8 correspondent les lettres K et H, formant le mot כח, KH, koa'h, signifiant "force".

  Ce sépulcre est un lieu où invoquer le Diable par l'entremise de 8 arcanes du tarot Bousquet (11-16-1-0-2-6-15-8), la nuit de Halloween. Je rappelle que l'arcane 16, la Maison-Dieu, est vu représenter la tour de Babel.
  Meredith découvre le tarot Bousquet à Paris, lors d'un tirage livrant successivement trois "8", l'arcane 8, la Force, le 8 de Deniers, le 8 de Bâtons. Puis vient l'arcane 16, la Tour, 16 étant précisé 2 fois 8, et la 8e carte est le 8 d'Epées. Meredith s'intéresse à la suite de Fibonacci, et constate que 8 en fait partie.

  Je reviens au commentaire de Jonas Passos, sur "888", qui écrivait
  8 est la Justice Divine, et, trois fois, la Justice du Père, la Justice du Fils et la Justice du Saint Esprit.
  888 est le nombre du mot CHRIST en grec.
  888 est effectivement la valeur de IHSOUS selon l'alphabet grec, et j'ai rencontré maintes coïncidences autour de ce nombre, dont plusieurs en juin dernier exposées dans le billet 888 !!!, où j'ai fait le point sur la question.
  L'une de ces coïncidences touchait un poème de valeur 10813 commandée par la contrainte qui l'avait généré. Après coup, je me suis aperçu qu'il comptait 888 lettres. Je vois aujourd'hui qu'il a 22 vers, le nombre d'arcanes majeurs du tarot, et que ses deux derniers vers sont:
temps rond, labeurs voulus, l'enfin mage roadster
tel l'éon lutétien vaudra jongleur ou diable !
  Le Mage (Bateleur du tarot marseillais, Magus du tarot anglais, Pagad du tarot Bousquet) est l'arcane 1, le Diable l'arcane 15, et ce sont deux des 8 arcanes utilisés pour faire apparaître le Diable...
 

  Les contraintes de ce poème étaient telles que le choix des mots était extrêmement limité, et que ceux-ci se sont imposés, sans aucun désir d'évoquer le tarot.
  Le "jongleur" également présent pourrait évoquer le Mat, le Fou. Le motif du crop du 8/8/24 ressemble au bonnet du bouffon du roi, et l'une des activités du bouffon était la jonglerie. Dans certains jeux anglais, l'arcane 1 est aussi appelé The Juggler, "jongleur".
  La valeur 10813 du poème me rappelle l'an (0)8113 où doit être ouverte la crypte d'Atlanta.

  Avant les coïncidences de la semaine ayant débuté le 30 septembre, j'envisageais de continuer l'exploration du Clavier Bien Tempéré, avec notamment la somme des numéros BWV des 48 diptyques, somme qui peut se factoriser
47 * 888, soit DEUS (latin) * IHSOUS (grec).

  Jonas Passos n'indique pas pourquoi le 8 serait le chiffre de la Justice (dans le tarot classique, l'arcane 8 est la Justice). La triplicité 888 fait pour lui allusion à la Trinité divine, or voici les trois lignes accentuées de L'ultime avertissement, pages 82-162-242, lignes 11-14-17:
 

  Les lettres accentuées sont donc UISSE  USPART  LASTUP, et une lecture IESUS  PATRUS est assez immédiate pour les deux premières lignes (patrus signifie "oncle paternel' en latin).
  Pour la dernière ligne, il est un peu forcé de lire St-(Esprit) dans les seules lettres ST. Les TULPAS font sens dans le bouddhisme tibétain, mais ST-LUPA m'est plus contextuellement évocateur.
 
  Le narratif ancien de Citadelles concerne le couple Arinius-Lupa ("louve"), de 342 à 344. Ça peut faire penser à Arsène Lupin, d'autant que ces 11 lettres sont toutes de la série AEILNPRSU d'Arsène Lupin.
  Le narratif de 1942 à 1944 concerne essentiellement le couple Raoul Pelletier-Sandrine Vidal dont j'ai vu l'anagramme "Arsène Lupin, là livre d'idolâtre", or précisément l'intrigue concerne un codex, caché par Arinius, que certains cherchent pour son pouvoir, d'autres pour le détruire parce qu'impie.
   Raoul est souvent présent dans les pseudos de Lupin, et sa réelle identité pourrait être Raoul Andrésy (andresi est proche de sandrine). La mère de Sandrine Vidal était née Saint-Loup, famille aussi présente dans Sépulcre.
  De fait, selon le chapitre 134 de Citadelles, les Saint-Loup descendraient de Lupa:
Or presque toutes les vieilles familles tarasconnaises prétendent descendre des trois sœurs qui vivaient ici au IVe siècle. L’une d’elles s’appelait Lupa (j’ignore les prénoms des deux autres). De là l’origine de leur nom de famille, Saint-Loup. J’ignore pourquoi, car on ne connaît aucun saint portant ce prénom, à ma connaissance.
  Il existe cependant au moins un Saint Loup, et même un Saint Lupin, chanoine à Carcassonne, où habite Mosse...

  L'erreur du 5 juillet 2005, un mercredi, jour de Mercure, devenu vendredi, jour de Vénus, me rappelle la 8e nouvelle des Huit coups de l'horloge, Au dieu Mercure, un recueil qui semble basé sur le nombre 8. C'est grâce à Mercure que Lupin accède à l'autel de Vénus, dans cette dernière nouvelle. Mercure le trickster...

  En avril 2011, Robert Rapilly a posté sur la liste Oulipo ce palindrome phonétique de valeur 888:
Rémi Schulz : haie où l'art
énumère oud et part
frappé doux, rémunère
à l'ouest loup chimère.
  J'avais noté que son poème avait 24 pieds, 3 fois 8, et 72 lettres, 3 fois 24.
  Je remarque aujourd'hui que mon nom induit presque inévitablement les mots "loup chimère", précédés d'un mot finissant par ST. St-Loup, ST LUPA...
  La créature éveillée par le rituel du sépulcre ressemble à un loup,
La bête avait la taille d’un loup ou d’un sanglier. Elle semblait avancer par bonds saccadés. Elle distinguait maintenant des pattes difformes, obscènes, dont la peau fendillée était semblable à du cuir. (chapitre 99)
mais ce n'est pas une bête connue, c'est plutôt une chimère...

  La bête diabolique a néanmoins la délicatesse de tuer d'abord les méchants, en 2007 comme en 1897, où le méchant se nomme Victor Constant. Je me demande si Mosse n'a pas joué ici avec Constantin et Coustaussa, Victor pouvant faire allusion à l'empereur victorieux, grâce à la croix, In hoc signo vinces. Mosse ne semble guère apprécier le catholicisme romain, et évoque dans ses romans les abominations commises pendant les persécutions des cathares, puis des protestants.
  Mosse utilise l'affaire de Rennes-le-Château, en imaginant que ses bizarreries aient été liées au sépulcre. Il en va ainsi du fameux bénitier portant la formule légèrement modifiée de Constantin, Par ce signe tu le vaincras. La formule compte alors 22 lettres, ce qui n'a pas manqué d'être rapproché des 22 arcanes majeurs, ce que reprend Mosse.
  Elle utilise aussi le réel assassinat du curé de Coustaussa, jamais élucidé, dans la nuit de Halloween 1897. C'est ici Victor Constant qui en serait l'instigateur, laissant sur les lieux des indices accusant Léonie. Je rappelle que Léo Authié, le principal méchant de Citadelles, meurt aussi à Coustaussa, dans des circonstances également fantasmagoriques. La formule de Constantin est aussi citée dans ce roman.
  L'indice principal dans l'assassinat réel de l'abbé Gélis était l'inscription Viva Angelina...

  Viva Angelini ! Ayant abandonné les crops depuis de nombreuses années, j'ai exploré les sites dédiés pour voir notamment si d'autres crops concernaient Oliver's Castle. Oui, il y en a eu au moins un nouveau le 24 avril 2017:
 

    Un commentateur le voit se superposer à un crop du 15 avril 2007, ce qui donnerait ceci,
 

mais, si le diamètre des deux figures semble bien identique, sur 5 largeurs délimitées par les lignes de culture (soit 60 m), ces lignes sont décalées en 2007 et 2017. Le commentateur utilise dans ses élucubrations le tracé supposé de l'ancien château.
  Je remarque que les tracés se superposeraient également, partiellement, à celui du crop de 2008, plus petit.

  J'ai été abasourdi de découvrir qu'un crop était apparu le 21 juin 2023 en France, à Saint-Babel, près d'Issoire! Son tracé n'est hélas guère évocateur, et un des commentateurs le voit d'origine évidemment humaine.
  Je suis surtout surpris de découvrir l'existence d'une commune nommée Saint-Babel, après avoir appris celle d'un lieu-dit Babil en Gironde, non loin de Cessac (Babil est le nom actuel de l'antique Babylone). Le nom vient de Saint Babylas.
  La commune était dominée par un château, dont il ne reste qu'une tour:
 

  Je me suis encore demandé s'il y avait eu un crop le 6 juillet 2010. Oui, mais il ne devait pas être encore enregistré lors de mon billet de ce jour, sinon je n'aurais pas manqué de souligner sa structure hexagonale.
 

  A noter que la figure suggère un empilement en 3 dimensions de 27 hexagones; 27 petits cercles sont inscrits dans le grand cercle du crop du 24 avril 2017 à Oliver's Castle.

  A propos d'Oliver, l'héroïne du narratif en 2005 de Labyrinthe vient de rompre avec un Oliver.

Note du 27/10: Hier à Manosque découvert qu'un nouveau Giacometti-Ravenne était sorti, Le livre des merveilles, autre aventure de Tristan Marcas. Il est "invité" au Wewelsburg où Himmler lui confie la mission de trouver un codex écrit par la sorcière Alice Kyteler au début du 13e siècle.
Tristan trouve le codex qui a effectivement un pouvoir magique, et est utilisé le 1er novembre 44, juste après la nuit de Halloween, et pourrait retourner le sort de la guerre, mais Tristan parvient à interrompre le rituel, aidé par un allié de circonstance, le flic Vogel ("oiseau").
Crowley et son tarot interviennent dans l'affaire, avec l'arcane XI, reproduit chapitre 5, la femme au lion qui dans le tarot usuel est la Force, mais dans le tarot de Thot Lust, la Luxure.
Divers échos avec la trilogie de Mosse, Alice, inquisition, tarot, Halloween, codex, 1944.
Mon titre Hexcentricités était lié à l'allemand Hexen, "sorcières".
Le roman place ceci dans la bouche de Goebbels (page 104):
Je suis allé une seule fois au Wewelsburg. Un décor de film digne des studios de Babelsberg.
J'avais songé à ce jeu.
Je rappelle que Giacometti-Ravenne ont utilisé des lettres en italiques pour coder des messages dans leurs premiers romans, et qu'ils ont préfacé le livre de Doumergue où j'ai trouvé le message codé dans le chapitre 8113.
Je trouve leurs récents livres attristants, mais ai néanmoins trouvé une jolie coïncidence dans leur 669 en 2022.
Je déplorais de n'avoir rien en rapport avec le rang de ce 432e billet, et Le livre des merveilles a 432 pages (après coup, je pense que 6/7/5 devient à l'américaine 7/6/5).


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